News de la Black Library (France et UK) - 2012

Maestitia a écrit:Vous vous rendez compte qu'on est en train de faire le boulot de la BLF XD
Allez postuler sérieux ^^"

Mortarion a écrit:Non on fait pas le taf de la BLF,on spécule.

Si ça se peut,on est à des années-lumières de ce qu'ils vont nous pondre,et nous sortiront un truc de derrière les fagots...

Solathen a écrit:ou 10 000 plus tard.

Quand je traîne à Games Workshop ou dans les bureaux de Black Library, je suis comme tout le monde. Nous sommes tous sur un pied d’égalité, et c’est pour cela que notre relation dure depuis si longtemps.

J’étais là au tout début de Black Library, à écrire pour Inferno! des petites bandes dessinées comme « Le Chat à Dix Queues », bien avant que ce genre de choses ne soit à la mode. J’ai aussi coécrit un des premiers romans, "Le Sang de Gilead", en 1999. Et oui, c’était un autre millénaire…

J’ai écrit des comics, des nouvelles, et j’ai coécrit des romans avec Dan (Abnett, mon mari, pour ceux qui ne le savent pas encore). J’ai même écrit une nouvelle qui se passe dans les très sacrés Mondes de Sabbat – où la parole de Dan fait office de loi –, ce qui a été un vrai privilège. Notre dernier projet commun est le second roman de Gilead : « La Malédiction de Gilead », qui paraît sous forme de série dans le magazine numérique « Hammer and Bolter ». Comme vous pouvez le voir, Black Library continue à innover.

Ce que j’apprécie le plus avec GW et BL, cependant, c’est le fait que les univers de Warhammer et Warhammer 40,000 rassemblent tellement de choses. Il n’y a pas d’a priori, pas de plan, et personne n’est exclu.

Tout le monde est bienvenu, et tout le monde à quelque chose à mettre sur la table (de jeu).

De jeunes garçons et filles de neuf ou dix ans se tiennent aux côtés de certains des hommes les plus brillants (et les plus effrayants) que j’ai jamais rencontrés. Ce n’est pas une bonne idée de se mettre « Big » à dos, mais je l’ai vu baisser les yeux sur la gamine contre qui il jouait et dire « bien joué petite », alors qu’elle lui mettait la pâtée. Et j’étais là lorsque la petite Xhalax a clairement exposé son point de vue à une bande de tatoués au crâne rasé. Elle a réussi à les faire sourire, et même rougir un peu.

J’ai été témoin de longues queues constituées d’hommes en uniformes militaires et de filles de corsets, discutant et riant ensemble, et s’échangeant leur numéro de téléphone pour pouvoir discuter plus tard de ce qu’ils se sont fait dédicacer. J’ai vu des pères avec leurs enfants, des mamans qui faisaient la queue pour leurs rejetons, trop occupés à la table de jeu pour rencontrer les auteurs, mais j’ai rarement vu quelqu’un être malpoli ou méchant. Au milieu de tous ces fusils laser, meltas et autres bolters, je n’ai jamais vu personne agir de manière violente.

Écrire pour Black Library n’est pas pour moi un gagne-pain, même si je suis contente de gagner ma vie comme ça. Si j’écris pour Black Library, c’est parce que j’adore les autres auteurs, j’adore l’équipe, qui s’occupe si bien de nous, et parce que je n’ai jamais rencontré de fans tellement investis (au moins autant que moi !) dans mes histoires.

C’est une situation gagnant/gagnant, et j’ai bien l’intention que ça dure !