Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Tome 51 de la série Horus Heresy.
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Ma critique lors de la sortie VO:
Présentation:
==> Esclaves des Ténèbres Premium Après un long et éprouvant conflit, les traîtres se rapprochent enfin de Terra. Mais le temps diminue pour une attaque. Guilliman et le Lion reviennent en toute hâte, et leurs armées pourraient inverser la tendance. Les armées du Maître de Guerre doivent s'unir, car c'est alors seulement qu'elles pourront attaquer le Trône-Monde lui-même. Tandis que Mortarion est envoyé en avant en tant qu'avant-garde de la flotte, Lorgar et Perturabo succèdent à Marvel Fulgrim et Angron, tous deux maintenant élevés au rang de démon et peut-être même au-delà de la volonté du Maître de Guerre de commander. Mais Horus est blessé et, comme la plus grande bataille que la galaxie ait jamais connue, c'est à Maloghurst de tenir sa Légion agitée et d'arracher Horus lui-même au bord de l'oubli. 346 pages • Février 2019 • ISBN 97817803046875 • Illustration par Neil Roberts |
Artwork complet:
- Spoiler:
Ma critique lors de la sortie VO:
- Spoiler:
- - Scénario et mise en scène : 3/5
L'histoire est une suite directe de Wolfsbane, Horus est gravement blessé, il demande à ses troupes de convoquer ses frères à Ullanor pour leur expliquer la suite des manoeuvres (= attaquer Beta Garmon, dernière étape avant Terra). Des émissaires sont alors envoyés pour aller chercher les Primarques renégats.... et ... ba c'est tout. Le scénario se résume à une traque de certains Primarques par d'autres. Plus précisément, Lorgar va chercher le démon Fulgrim et Perturabo va chercher le démon Angron. Mortarion refuse d'être convoqué par quelqu'un d'autres qu'Horus lui même, et de toute façon le Maître de Guerre lui a donné une autre mission secrète dans son coin (qui sera le sujet du roman The Fall of the Death Guard je suppose). Alpharius est.... Alpharius, personne sait où il est et s'il continue de suivre les ordres d'Horus. Magnus est dans son coin à faire ses trucs. Konrad est totalement perdu pour eux, cela ne sert à rien de l'appeler.
Bref, on va suivre Perturabo et Lorgar avec chacun un fils privilégié pour le scénario (chacun a un rôle particulier) et Maloghurst tentant de sauver Horus de sa blessure et de complots internes de ses lieutenants. Y'a des passages intéressants, mais globalement j'ai trouvé ça inutilement long, tout ceci aurait pu tenir dans une grosse novella plutôt qu'un roman. Après, vous savez peut être que j'ai énormément de mal avec le style de John French, je le trouve chiant au possible à écrire des trucs trop longs et inutiles pour rien. Mais certains disent que c'est un des meilleurs auteurs BL. Donc question de goût je suppose, perso j'ai énormément de mal à suivre chacun de ses romans, je les trouve confus.
L'introduction montre Horus avec le Sigillite sur Ullanor après que l'Empereur lui ait annoncé son envie de le nommer Maître de Guerre. Horus est hésitant, le rôle lui plait mais il n'aime pas trop le fait d'être ainsi placé au dessus de ses frères. Le Sigillite lui dit qu'il a toujours le choix, même s'il sait qu'il va accepter. Ce choix va changer Horus, en devenant Maître de Guerre il acquiert une position particulière au sein des Primarques et son histoire va l'amener à la guerre que nous suivons. Ce passage sert de fil conducteur au livre lors des passages avec un Horus blessé et délirant, on sent que ce moment l'a marqué. C'est pour cela qu'il convoque ses frères renégats sur Ullanor avant d'entrer dans la dernière phase d'attaque de la guerre. Même si perso je ne comprends pas comment on peut justifier de faire un aller retour depuis Beta-Garmon jusqu'à Ullanor, perdre du temps là bas et revenir sans que cela ne dérange les opérations (au début du livre il est annoncé qu'Horus vient enfin de lever le dernier verrou de Beta-Garmon et qu'il doit attaquer... alors pourquoi perdre un temps fou à aller sur Ullanor à l'autre bout de la Galaxie ? Pour le symbole oui, mais niveau praticité on a vu mieux). D'ailleurs l'illustration complète est une version alternative de celle du recueil The Primarchs lors du grand Triomphe, on a moins de Primarques mais un peu le même genre de pose sur le balon en ruines et devant des armées défilants.
Le but du roman est de montrer pourquoi chaque Primarque suit cette cause qui pourtant n'en n'intéresse pas beaucoup. Le titre Slaves to Darkness est démontré au fil de l'aventure, à partir du moment où l'a corruption a atteint un homme, même un tout petit peu, il devient le serviteur conscient ou non des dieux sombres. Ses choix et actions sont alors influencés par ceux ci. Les Primarques ont voulu plus de pouvoir en se transformant en démons, soit, mais cela a un prix: ils doivent suivre les directives des Dieux même si cela ne leur plait pas. Lorgar le sait, il est l'apôtre des Dieux Sombres et va tout faire pour rallier ses frères à sa cause. Mais il joue un double jeu, il sait qu'Horus va échouer, il n'est selon lui pas le bon héraut pour cette guerre. Il veut alors retourner certains de ses frères pour renverser le Maître de Guerre. Nous auront donc un jeu de dupe de Lorgar tout au long du livre et il va essayer de convaincre ou obliger ses frères à le suivre dans souhait de renverser Horus. Perso, je ne suis pas super fan d'une intrigue telle à quelques tomes du Siège. C'est comme si avec les "méchants" c'est toujours la même chose: trahisons, manigances, quête du pouvoir, coups bas ... et à la fin c'est Horus qui gagne toujours. Surtout que bon, l'Hérésie on la connait, on sait qu'Horus ne va pas se faire remplacer par Lorgar, alors pourquoi sortir un scénario comme cela ? Pour montrer que les renégats sont désunis ? On le savait déjà. Pour montrer que c'est un peu le bordel dans leur camp et que cela va causer leur perte ? On le savait déjà. Ce scénario ne m'a pas intéressé. Les parties avec Maloghurst qui vogue dans les rêves d'Horus pour essayer de le ramener à la vie tout en devant jouer avec les complots des lieutenants d'Horus ne sont pas palpitantes. Celles avec Lorgar, ba c'est un gros illuminé qui ne parle que de dieux tout le temps et a l'idée folle de prendre la place d'Horus alors que nous lecteurs on sait que ça ne marchera pas. Reste les parties avec Perturabo, les plus intéressantes pour moi, ce Primarque est vraiment particulier, il n'aime pas les dieux du chaos, il se fiche de cette guerre mais il a un sens du devoir, il obéit à Horus par principe. C'est le bon petit soldat Perturabo, on peut se fier à lui contrairement à tous les autres et Horus le sait. Plusieurs fois les dieux sombres vont le tenter mais lui va les rejeter sans même réfléchir, il est là pour récupérer Angron et il va le faire. D'ailleurs j'ai plutôt aimé la façon dont il le convainc de venir se joindre à eux sur Ullanor- Spoiler:
- Il laisse à Angron le choix, le seul réel choix qu'il aura dans sa vie, de rester se battre contre les Ultramarines qui arrivent et faire mourir sa propre légion sur le champ d'honneur avec Perturabo et les siens à leurs côté, ou accepter de partir et suivre un autre projet, c'est à dire la guerre d'Horus. Perturabo lui parle avec respect, il l'appelle frère et dit que sa vie et celle de ses fils est dans ses mains, qu'il se battra avec lui jusqu'à la mort, exactement comme il aurait dû mourir si l'Empereur n'était pas intervenu pour le récupérer. Angron a toujours été un esclave, il l'était sur sa planète et aujourd'hui il est celui des Dieux. Mais Perturabo lui laisse pour une fois choisir sa destinée. J'ai trouvé cela sympathique.
Mais ce que je reproche au livre c'est que ça s'étale sur 300 pages pour aller chercher Fulgrim et Angron. Je ne suis pas sûr que ça soit l'histoire la plus pertinente du moment, cela aurait suffit en une novella, pas besoin spécialement de faire un roman pour envoyer deux primarques aller en chercher deux autres pour faire une fête tous ensemble sur Ullanor. Alors qu'en même temps Beta-Garmon attend. Oui il fallait bien expliquer comment et pourquoi les renégats se réunissent parce qu'aux dernières nouvelles ils étaient un peu tous éparpillés partout, je comprends la nécessité du truc, mais les péripéties du roman ne m'ont pas intéressées. Seulement la fin sur Ullanor a éveillé mon intérêt, notamment le passage bien classe d'Alpharius.- Spoiler:
- Il ne dit pas un seul mot, il débarque quand il le décide, il donne les plans des défenses du système Sol à Horus. Celui ci le remercie, il lui demande pourquoi il n'a pas apporté de troupes comme ses frères, parce qu'il doit venir se battre avec eux. Alpharius sort son couteau, brise la lame, jette le pommeau aux pieds d'Horus et se barre. Je suppose que cela met un terme aux relations d'Alpharius avec les autres. On dirait un gros "allez vous faire foutre j'ai fait mon job maintenant laissez moi tranquille".
En parlant d'Ullanor, spoil de la fin:- Spoiler:
- Tous les renégats arrivent donc sur la planète (sauf Mortarion en mission et Curze qui est surement encore dans l'espace à flotter comme on l'avait laissé à la fin de Ruinstorm). Même Magnus débarque à un moment et se met à genoux en prêtant allégeance à Horus (il l'appelle "mon Maître de Guerre"). Lorgar qui a comploté pendant tout le livre pour tuer Horus veut tenter sa chance. Pour cela il contrôle Fulgrim grâce à son vrai nom de démon, mais son Marines qui a ce pouvoir hésite quand Horus arrive. Il est au courant. Il défonce Lorgar comme une merde qu'il est (je hais ce Primarque, c'est un minable). Mais, alors qu'il est à sa merci et qu'il l'a encore une fois trahi (il voulait le tuer quand même), il lui dit juste de partir. Ok ils ne pouvaient pas tuer Lorgar des mains d'Horus, mais cela rend encore plus ridicule cette histoire de complot tout au long du roman alors qu'on sait qu'Horus ne va pas se faire supplanter et que Lorgar ne risque aucune punition. J'ai trouvé cela vraiment très idiot de laisser partir Lorgar comme ça.
- Style et écriture : 3/5
Mon aversion pour le style John French continue. J'ai vraiment du mal à suivre ses histoires. Je ne sais pas pourquoi. Après il n'écrit pas mal, c'est juste moi qui suis toujours perdu.
- Intérêt fluff : 3/5
A ce stade de l'Hérésie c'est compliqué de remplir cette section fluff mais le livre aborde quand même quelques points, notamment le rôle des dieux du chaos.
Les dieux se disputent Horus, chacun veut l'avoir pour lui, ils se sont unis pour le rendre plus puissant mais ils ne peuvent s'empêcher de se battre en eux. Et à cela il faut ajouter qu'Horus se fiche des dieux et ne veut pas leur jurer allégeance. Là est le problème selon Lorgar, pour gagner la guerre il doit accepter d'être le serviteur des dieux sinon il ne pourra vaincre. Horus sait que ça le pénalise mais il se refuse à le faire, il n'est le larbin de quiconque.
Les Primarques démons sont des jouets des dieux, en acceptant leur ascension ils ont perdu leur liberté, leur autonomie. Leurs gains de puissances sont accompagnés de grosse faiblesses (notamment lié au statut de démon, comme Lorgar va s'en servir pour asservir Fulgrim).
- Appréciation personnelle : 3/5
Ce livre m'a plutôt ennuyé. J'ai énormément de mal avec le style French et puis le scénario en lui même est un peu inutile/bête par moments selon moi. Ce sujet aurait mérité à être traité dans une histoire plus courte. Après je n'ai pas spécialement d'intérêt pour tout ce qui touche au chaos, aux dieux du chaos, tout ça tout ça. Donc vu que ça parle beaucoup de cela dans le livre, ba je n'ai pas accroché.
Mais y'a des passages cool, ça fait un peu avancer l'histoire, on voit enfin tous les renégats (ou presque) réunis, la phase finale approche. Cela fait plaisir de retrouver Peturabo dans un rôle important.Total : 12/20
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Noté Passable parce que j'en ai ma claque de ces conneries.
Pourtant le livre commençait bien, le premier quart est sympa et tient encore la route. Les renégats présentés, anciens comme nouveaux, sont variés, intéressants et interagissent sans fausse note. Le style d'écriture y est efficace, je dirais même plaisant. Je me suis dit, tiens c'est cool, French nous ressort enfin un bon truc.
Mais c'est avant que l'auteur ne se perde dans son délire mollasson, approximatif et décrédibilisant à lui seul l'entièreté de la campagne menée par Horus. Et sur ce dernier point je n'ose même pas parler des forces loyalistes qui comme à l'accoutumée nous sont présentées comme les bons gros busards de service, incapables de prendre un quelconque avantage sur les traîtres ou d'entamer significativement leurs vaisseaux même lorsqu'ils profitent d'un rapport de force écrasant ou lorsque les renégats s'affaiblissent entre eux ou sont lâchés par leurs dieux.
Les péripéties spatiales sont ici d'une rare faiblesse, même si French nous avait déjà démontré sa totale incompétence sur le sujet lors de la bataille entre les flottes de Polux et de Perturabo.
Tout au long du livre, les vaisseaux Ultra ne servent que de vague faire-valoir, leurs flottes popant de manière invraisemblable à chaque fois que les chaoteux s'ancrent en orbite d'une planète. Le laxisme de l'auteur est tel qu'il ne prend même pas la peine d'expliquer ce fait, ou de le mettre en cohérence avec le reste de son récit.
Les Ultra ne semblent avoir aucun mal à se déplacer dans le Warp, et pourtant ils mettront un paquet de temps à arriver sur Terra.
Les renégats ont le temps de parcourir la moitié de la galaxie de long en large. Les Sons of Horus arrivent même jusqu'au cercle de défense extérieur de Sol, venant narguer quelques forts Ramilies et une flotte complète d'Imperial Fists avant de repartir tranquillou vers Ullanor, hop, à la revoyure. Normal.
Et cerise sur le chapeau. Les légions traîtresses... dégarnissent tous leurs fronts, tous les systèmes conquis, pour retourner sur Ullanor, ce qui doit bien prendre au grand minimum plusieurs semaines, voire des mois pour faire l'aller-retour et prendre le temps de se réunir. Que les loyalistes ne mettront pas à profit, bien évidemment.
Mais putain. Ça vient juste tout gâcher. C'est tellement dénué de bon sens que j'en ai presque honte d'apprécier un univers étayé par ce genre de scénariste stupide, qui applique ses idées ineptes tel un stratège Playmobil. Et bon sang, savoir que ça a été approuvé par l'éditeur et les "High Lords" de Nottingham me fait pleurer des larmes de sang.
Cet épisode catastrophique de l'Hérésie est en plus desservi par une écriture qui comporte bien trop de longueurs. Les nombreux points de détail sont autant développés que les péripéties majeures, ce qui rend la lecture confuse et laborieuse. De plus, certaines situations ne sont pas claires. Notamment les revirements de certains persos, dictés par la notion de "choix", qui est au cœur de ce livre.
- Spoiler:
- Et puis pas compris comment Maloghurst arrive à guérir Horus.
Et puis j'ai trouvé que le livre ratait un peu son propos :
- Spoiler:
- Maloghurst en est le perso principal, on nous rabâche pas mal de flashbacks à son sujet, de sa relation avec Horus. Sauf qu'une fois qu'il a réussi à sauver son primarque, se tuant pour ce faire, on voit qu'Horus n'a absolument aucune réaction lorsqu'il se réveille avec le cadavre de son écuyer à ses pieds... Pas un mot à ce sujet. Le mec part comme un malpropre alors que l'auteur le dépeint comme une figure centrale des SoH pendant tout le livre, quel bel hommage raté.
Sans compter qu'il est censé être devenu un sorcier très puissant, l'auteur y fait plusieurs fois allusion, mais pas une fois on ne le voit se servir de ses pouvoirs lors d'un combat...
Côté fluff, on apprend notamment que c'est Iacton Qruze qui, sur Colchis, a recruté Maloghurst pour entrer dans la légion.
Sinon, après un passage aux mains d'ADB qui lui aura quand même pas mal redoré son blason, Lorgar redevient ici un bon gros tocard totalement useless. Merci French.
Et l'apparition de l'Alpha Légionnaire (Omegon ?) était aussi théâtrale que ridicule. J'espère vraiment pas que ça sera le point d'orgue de cette faction dans la série. Ce gros downgrade depuis Abnett et le regretté Rob Sanders n'empêche.
Bref, encore un moment bien difficile à passer, et je redoute déjà le prochain sur la Death Guard.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Je l'ai fini il y a quelques jours (plutôt rapidement je dois dire par rapport à d'autres).
Même si on retrouve avec plaisir des personnages laissés de coté de longue date (Angron, Lorgar, Maloghurst, Perturabo...), l'auteur se noie effectivement dans des longueurs par moment, et passe d'inepties en incohérences scénaristiques.
Ce qui est blasant également, c'est la faculté de French d'entamer (parfois d'assez bonne manière) l'histoire de certains protagonistes très intéressants (Ekkadon par ex) sans finalement aller au bout de leurs cheminements!
Je suis donc assez d'accord avec ta critique. Pourtant le livre, et les situations proposées, promettaient potentiellement du bon.
Même si on retrouve avec plaisir des personnages laissés de coté de longue date (Angron, Lorgar, Maloghurst, Perturabo...), l'auteur se noie effectivement dans des longueurs par moment, et passe d'inepties en incohérences scénaristiques.
Ce qui est blasant également, c'est la faculté de French d'entamer (parfois d'assez bonne manière) l'histoire de certains protagonistes très intéressants (Ekkadon par ex) sans finalement aller au bout de leurs cheminements!
Je suis donc assez d'accord avec ta critique. Pourtant le livre, et les situations proposées, promettaient potentiellement du bon.
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Eh bien moi j'ai aimé ce volume.
Les personnages sont traités juste ce qu'il faut, sans aller trop dans les détails, compte tenu du fait que l'on s'approche de la "fin", donc un Argonis aura forcément moins de "volume" qu'un Maloghurst, et un Layak moins de développement qu'un Erebus.
Les "méchants", puisqu'il s'agit d'un livre exclusivement tourné vers les pro-Horus, ne sont pas présentés comme monolithiques et monodimensionnels. Bien qu'ils ne remettent pas en question leur allégeance, ou leurs allégeances, ils n'en restent pas moins des êtres indépendants, doués de raison et craignant, dans une certaine mesure, l'incertitude liée aux conséquences de leurs actes.
C'est une chose qu'explique assez bien French dans sa postface d'ailleurs, en donnant sa vision de ce qu'est le Chaos. Par extension, on peut donc comprendre, ou en tout cas envisager, pourquoi certains renégats ayant embrassés les Dieux Sombres n'en demeurent pas moins en proie à l'incertitude.
Il y a de l'action, pas beaucoup, mais juste ce qu'il faut. Et ce qui est très appréciable c'est que, peu importe le type d'engagement, ça ne vire pas au bolt-porn et autres orgies de boom-boom qui ont la fâcheuse habitude de devenir passablement lassantes au bout de 2 pages.
Les Iron Warriors se mesurent aux World Eaters? On va droit au but, sans passer je ne sais combien de chapitres listant la majorité du catalogue de chez Forgeworld/GW.
Pour ce qui est des loyalistes pas foutus de saisir les opportunités... comment dire... ils ne sont pas omniscients. Le lecteur l'est. Dans la diégèse, il est mis en avant de manière assez apparente que les deux camps sont en mauvaise posture, mais ne savent pas à quel point les choses vont mal pour leurs opposants.
Les loyalistes sont en déroute, la Tempête de Ruine a équarri leurs rangs, les affiliations restent incertaines et les trahisons fréquentes (même au cours du siège de Terra on a droit à des régiments de la Garde levés sur Terra même qui trahissent!), Beta Garmon a été une victoire pyrrhique, etc...
Idem pour les traitres; entre Fulgrim qui préfère rester sur son monde démoniaque (et qui ne se joindra pas au siège de Terra), Angron et ses fils totalement hors de contrôle, les Night Lords sans leader qui se divisent graduellement, les intriguent, luttes intestines et autres trahisons inter-légions, les Dieux qui s'amusent avec leurs pions.
Alors oui, le lecteur, fort de ces connaissances, sait que si jamais les Loyalistes organisaient une offensive combinée ça marcherait peut être, et idem pour les renégats. Mais le lecteur n'est pas diégétique.
Thème qui revient souvent dans le roman, c'est celui du "choix". Un grand nombre de personnages s'y retrouvent confrontés et gèrent le problème comme ils le peuvent, quand ils le font.
C'est, d'après moi, le mal qui ronge Horus et qui a été ravivé par la "morsure du loup" (après tout la lance n'était pas une arme ordinaire) et son état est, d'une certaine façon, une sorte de conflit intérieur. Quand Malhogurst "voyage" pour sauver Horus, il rencontre plusieurs facettes de celui-ci (sur Molech, Ullanor avant le sacrement, sur Ullanor après le sacrement, etc...). Un peu comme si, à travers ce "combat mental" l'issue était le choix que ferait Horus, et Malhogurst est l'élément faisant pencher la balance en appuyant sur l'un des plateaux.
Lorgar est un tocard, il l'a toujours été. Trop couillon pour comprendre que construire des mondes cathédrales en l'honneur de l'Empereur finira par lui casser les bonbons, trop couillon pour voir qu'Erebus et Kor Phaeron l'ont promené comme un poulet, trop naïf pour penser qu'il est celui ayant mis en branle la rébellion et pour penser qu'il a un quelconque contrôle sur quoi que ce soit, trop arrogant pour croire être l'égal des Dieux du chaos.
Les personnages sont traités juste ce qu'il faut, sans aller trop dans les détails, compte tenu du fait que l'on s'approche de la "fin", donc un Argonis aura forcément moins de "volume" qu'un Maloghurst, et un Layak moins de développement qu'un Erebus.
Les "méchants", puisqu'il s'agit d'un livre exclusivement tourné vers les pro-Horus, ne sont pas présentés comme monolithiques et monodimensionnels. Bien qu'ils ne remettent pas en question leur allégeance, ou leurs allégeances, ils n'en restent pas moins des êtres indépendants, doués de raison et craignant, dans une certaine mesure, l'incertitude liée aux conséquences de leurs actes.
C'est une chose qu'explique assez bien French dans sa postface d'ailleurs, en donnant sa vision de ce qu'est le Chaos. Par extension, on peut donc comprendre, ou en tout cas envisager, pourquoi certains renégats ayant embrassés les Dieux Sombres n'en demeurent pas moins en proie à l'incertitude.
Il y a de l'action, pas beaucoup, mais juste ce qu'il faut. Et ce qui est très appréciable c'est que, peu importe le type d'engagement, ça ne vire pas au bolt-porn et autres orgies de boom-boom qui ont la fâcheuse habitude de devenir passablement lassantes au bout de 2 pages.
Les Iron Warriors se mesurent aux World Eaters? On va droit au but, sans passer je ne sais combien de chapitres listant la majorité du catalogue de chez Forgeworld/GW.
Pour ce qui est des loyalistes pas foutus de saisir les opportunités... comment dire... ils ne sont pas omniscients. Le lecteur l'est. Dans la diégèse, il est mis en avant de manière assez apparente que les deux camps sont en mauvaise posture, mais ne savent pas à quel point les choses vont mal pour leurs opposants.
Les loyalistes sont en déroute, la Tempête de Ruine a équarri leurs rangs, les affiliations restent incertaines et les trahisons fréquentes (même au cours du siège de Terra on a droit à des régiments de la Garde levés sur Terra même qui trahissent!), Beta Garmon a été une victoire pyrrhique, etc...
Idem pour les traitres; entre Fulgrim qui préfère rester sur son monde démoniaque (et qui ne se joindra pas au siège de Terra), Angron et ses fils totalement hors de contrôle, les Night Lords sans leader qui se divisent graduellement, les intriguent, luttes intestines et autres trahisons inter-légions, les Dieux qui s'amusent avec leurs pions.
Alors oui, le lecteur, fort de ces connaissances, sait que si jamais les Loyalistes organisaient une offensive combinée ça marcherait peut être, et idem pour les renégats. Mais le lecteur n'est pas diégétique.
Thème qui revient souvent dans le roman, c'est celui du "choix". Un grand nombre de personnages s'y retrouvent confrontés et gèrent le problème comme ils le peuvent, quand ils le font.
C'est, d'après moi, le mal qui ronge Horus et qui a été ravivé par la "morsure du loup" (après tout la lance n'était pas une arme ordinaire) et son état est, d'une certaine façon, une sorte de conflit intérieur. Quand Malhogurst "voyage" pour sauver Horus, il rencontre plusieurs facettes de celui-ci (sur Molech, Ullanor avant le sacrement, sur Ullanor après le sacrement, etc...). Un peu comme si, à travers ce "combat mental" l'issue était le choix que ferait Horus, et Malhogurst est l'élément faisant pencher la balance en appuyant sur l'un des plateaux.
Lorgar est un tocard, il l'a toujours été. Trop couillon pour comprendre que construire des mondes cathédrales en l'honneur de l'Empereur finira par lui casser les bonbons, trop couillon pour voir qu'Erebus et Kor Phaeron l'ont promené comme un poulet, trop naïf pour penser qu'il est celui ayant mis en branle la rébellion et pour penser qu'il a un quelconque contrôle sur quoi que ce soit, trop arrogant pour croire être l'égal des Dieux du chaos.
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
....
Bon, là je sais pas quoi faire (qui croire)
Je sais que Nico et Emperor disent souvent du mal de French, mais ont tous les 2 apprécié ses 2 autres tomes de l'HH/siege of Terra.
Perso j'ai aimé Tallarn (VO) et ses novellas sur l'officio assasinorum.
French est-il un couteau Suisse du fluff comme Wright et Abnett et surtout Haley, ou a-t-il du mal avec certains thèmes?
Bon, là je sais pas quoi faire (qui croire)
Je sais que Nico et Emperor disent souvent du mal de French, mais ont tous les 2 apprécié ses 2 autres tomes de l'HH/siege of Terra.
Perso j'ai aimé Tallarn (VO) et ses novellas sur l'officio assasinorum.
French est-il un couteau Suisse du fluff comme Wright et Abnett et surtout Haley, ou a-t-il du mal avec certains thèmes?
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Fini (en ebook, mais en 3j et 10h de trains)
Et je rejoins l'analyse d'Ivan, et j'ai aussi aimé ce que j'ai lu.
Cover: La scène existe dans le roman (pour une fois).. sauf 1 personnage mais qui révèlerait le point d'orgue du scénario.
Titre: Projet ambitieux: donner au fluff renégat et au rôle des dieux du Chaos une cohérence, afin de livrer des méchants "dignes" de valoriser les loyalistes du siège de Terra.
- Scénario et mise en scène = 3,5/5
Ce tome est dédié à Alan Bligh, mort durant la rédaction de ce tome. Il était le maître du fluff de FW mais aussi conseillait tous les auteurs de l'HH et arrondissait les angles avec le managment...
À lire (relire) l'hommage très poignant d'ADB, qui donne une idée des discussions théologiques de la team HH et explique p.e. aussi le nbr important de descriptions et états d'âmes des persos des tomes de 2017-18, car cette mort a secoué à la source tous les auteurs de Black Library.
https://aarondembskibowden.wordpress.com/2017/05/27/alan-bligh/
À qq tomes du Siège de Terra, donc, il manquait vraiment un tome pour faire le point sur les forces renégates, tellement dispersées physiquement (et éditorialement) dans des trames individuelles depuis le début de l'HH. + pour redorer un peu le blason d'Horus, souvent traité à distance ou de manière caricaturale depuis son ascension sur Molech. + pour définir la nature des relations avec les 4 du Panthéon et pourquoi nos amis rebelles sont condamnés à perdre...
Aucun perso loyaliste ici, donc ; que des traitres..! ce qui permet de renouer avec l'ambiance des 1er tomes de l'HH et des SoH comme persos principaux, leurs rivalités, fratricides, errements, leurs doutes, et un Horus à leur image.
Plus que symbolique, le scénario cherche vraiment à rendre une cohésion à l'armée d'Horus et à l'armada qui s'apprête à briser Terra. La quête pour les primarques égarés (et donc leurs précieuses legio) sert 3 histoires parallèles / groupes de protagonistes :
Sur les loyalistes "pas foutus de saisir les opportunités" /et donc les voyages Warp...
French prévient aux 1er chapitres et le redit noir sur blanc dans sa postface :
- Style et écriture = 3,5/5
1. French a beaucoup de personnages à traiter, et même quand il n'a pas le temps, il les rends correctement, sans déséquilibrer le scénario ou le rythme de lecture.
2. Beaucoup de genres différents: primarques, astartes, sorciers, démons, humains, il s'en sort. P.e. au prix de primarques peu causant, (voir pas du tout dans le cas d'Alpharius), mais ils sont décrits dans leurs actes plus que leurs mots. Bel effet.
3. Action bien dosée : des combats rares, mais bien répartis sur tout le roman, et jamais excessifs, comme dans Tallarn
4. Intrigues et trahisons à rebondissements (mais pas aussi tordu que dans Tallarn) qui illustre la perdition des renégats mais sont aussi un hommage aux racines fluff des SoH sur Cthonia (les pièces de meurtre, les duels au couteau, l'ambiance de gangs des rues).
De belles scènes
Trame cohérente, qq passages abruptes.
- Intérêt fluff = 3,5/5
Pas de grosses révélations, mais le fluff de quasi tous les primarques renégats qui avance.
Horus
Perturabo
Angron
Fulgrim
Lorgar
Côté 2nd couteaux :
Argonis/Mal
French a bien fait le parallèle symbolique au 1er chapitre: Malcador et Maloghurst sont des écuyers de leur maîtres, tous 2 sorciers, tous 2 des vieux qui boitent, avec un bâton de pouvoir, et dont le rôle est d'équilibrer les décisions de leur 'Dieu' en devenir par leur humanité, leurs doutes, et une fidélité à toute épreuve.
Layak/Actaea = qui ?
- Appréciation personnelle = 3,5/5
Pas de pics d'epicness, mais ca fait du bien de voir des renégats lutter pour leur propre destin et ne plus servir de simple faire valoir aux loyalistes (et aux dieux).
French le résume bien dans son livre et sa postface : les dieux du Chaos n'ont pas de volonté propre comme l'Empereur, ce sont des forces naturelles liées à jamais aux actions du réel, et ne font que les accentuer. La victoire n'a plus d'importance pour le Chaos, seulement pour Horus et ces pauvres renégats qui pataugent dans leurs erreurs, l'espoir de garder leur libre arbitre mais aspirés inexorablement vers leur propre annihilation.
- Note globale = 14/20
Et je rejoins l'analyse d'Ivan, et j'ai aussi aimé ce que j'ai lu.
Cover: La scène existe dans le roman (pour une fois).. sauf 1 personnage mais qui révèlerait le point d'orgue du scénario.
Titre: Projet ambitieux: donner au fluff renégat et au rôle des dieux du Chaos une cohérence, afin de livrer des méchants "dignes" de valoriser les loyalistes du siège de Terra.
- Scénario et mise en scène = 3,5/5
Ce tome est dédié à Alan Bligh, mort durant la rédaction de ce tome. Il était le maître du fluff de FW mais aussi conseillait tous les auteurs de l'HH et arrondissait les angles avec le managment...
À lire (relire) l'hommage très poignant d'ADB, qui donne une idée des discussions théologiques de la team HH et explique p.e. aussi le nbr important de descriptions et états d'âmes des persos des tomes de 2017-18, car cette mort a secoué à la source tous les auteurs de Black Library.
https://aarondembskibowden.wordpress.com/2017/05/27/alan-bligh/
À qq tomes du Siège de Terra, donc, il manquait vraiment un tome pour faire le point sur les forces renégates, tellement dispersées physiquement (et éditorialement) dans des trames individuelles depuis le début de l'HH. + pour redorer un peu le blason d'Horus, souvent traité à distance ou de manière caricaturale depuis son ascension sur Molech. + pour définir la nature des relations avec les 4 du Panthéon et pourquoi nos amis rebelles sont condamnés à perdre...
Aucun perso loyaliste ici, donc ; que des traitres..! ce qui permet de renouer avec l'ambiance des 1er tomes de l'HH et des SoH comme persos principaux, leurs rivalités, fratricides, errements, leurs doutes, et un Horus à leur image.
Plus que symbolique, le scénario cherche vraiment à rendre une cohésion à l'armée d'Horus et à l'armada qui s'apprête à briser Terra. La quête pour les primarques égarés (et donc leurs précieuses legio) sert 3 histoires parallèles / groupes de protagonistes :
- Spoiler:
- La blessure de Russ se réouvre à la fin de Titandeath, dont la 1ère scène du roman est une suite directe. Horus hors jeu, son Mournival se déchire.
- SoH: Maloghust versus Tormageddon versus Aximand versus Kibre, chacun très différent des autres, le 1er qui cherche à guérir Horus et les autres qui pigent rien (heureusement, Abaddon est loin)
- WB: Lorgar, Layak, Actaea prêtresse d'Orcus, un monde porte vers la Toile eldar à la recherche de Fulgrim. On sent que French a voulu poursuivre l'ambiance du 1er Hérétique d'ADB (relations Lorgar/Layak Layak/Actaea), et même sans égaler les excellents Argel Tal/Lorgar, n'est pas coupable de copie. On a envie de connaître le destin de Layak.
- IW: Perturabo, Volk et Argonis (pilotes et amis) chargés de ramener Angron
Sur les loyalistes "pas foutus de saisir les opportunités" /et donc les voyages Warp...
French prévient aux 1er chapitres et le redit noir sur blanc dans sa postface :
- Spoiler:
- Le but était de mettre en scène la nature du chaos dans le fluff au delà du gentil/méchant humain/damné. Le chaos déchire les renégats, le warp joue avec eux / avec les loyalistes qu'ils mènent où ils veulent)
1. Je n'ai trouvé à aucun moment que les loyalistes perdaient une opportunité
2. Les rencontres avec les Ultra et loyalistes sont équilibrées, ils ne sont jamais humiliés et mettent souvent des grosses sueurs aux renégats (l'équipe d'assaut Blood Angels à 2 pas du pont de cdt du Vengeful Spirit... Perturabo forcé à s'enfuir 3 fois !!!)
3. Les courants du warp/la tempête reflète la volonté du chaos : les 4 jouent en permanence avec leurs nouveaux joujoux, tantôt Nurgle qui convoite Perturabo via des SoH morts vivants, tantôt Khorn veut Volk, la sortie près des forts Ramiles accidentelle? Maloghurst le devine : les dieux du Chaos les testent et les mettent exprès en difficulté à la 1ère occasion; car (dixit Amarok, le démon inféodé par Mal ou Actaea: le Chaos s'en fout de la victoire, il veut le bordel maximus sans faire le tri et à la 1ère occasion). Seuls des gens comme Horus ou Lorgar ont une vraie raison de vaincre (qui est différente de celle du Chaos)
- Style et écriture = 3,5/5
1. French a beaucoup de personnages à traiter, et même quand il n'a pas le temps, il les rends correctement, sans déséquilibrer le scénario ou le rythme de lecture.
2. Beaucoup de genres différents: primarques, astartes, sorciers, démons, humains, il s'en sort. P.e. au prix de primarques peu causant, (voir pas du tout dans le cas d'Alpharius), mais ils sont décrits dans leurs actes plus que leurs mots. Bel effet.
3. Action bien dosée : des combats rares, mais bien répartis sur tout le roman, et jamais excessifs, comme dans Tallarn
4. Intrigues et trahisons à rebondissements (mais pas aussi tordu que dans Tallarn) qui illustre la perdition des renégats mais sont aussi un hommage aux racines fluff des SoH sur Cthonia (les pièces de meurtre, les duels au couteau, l'ambiance de gangs des rues).
De belles scènes
- Spoiler:
- - L'arrivée de la flotte de Lorgar et son accueil, digne d'1 Star wars.
- La présentation de Layak et des 5000 Muets.
- La fin d'Ekaddon, un sourire aux lèvres, sans doute tué par Argonis en un beau parallèle avec la scène Ekkadon/Kibre.
Trame cohérente, qq passages abruptes.
- Spoiler:
- - Oui, Maloghurst est jeté comme un kleenex après avoir été le perso principal de tout le roman. Horus se dresse in extremis pour sauver sa legio et l'hérésie et enjambe son "ami", et pas un mot sur ce pauvre Mal. Le dernier chapitre reste une scène flashback de complicité entre Mal et Horus à Ullanor. Ca ne m'a pas choqué plus que ca vu qu'Horus chasse toute humanité et pitié... et ressemble de plus en plus à l'Empereur.
- Alpharius en théâtral, sourd et muet avec son couteau brisé devant l'assemblée de démons et de renégats les plus puissants de la galaxie.. et c'est tout. (pas un mot sur Prétoriens de Dorn) pas de place dans ce roman pour tout le monde.
- Intérêt fluff = 3,5/5
Pas de grosses révélations, mais le fluff de quasi tous les primarques renégats qui avance.
Horus
- Spoiler:
On apprend les conséquences de la blessure de Russ : Horus a eu la révélation d'avoir été dupé par tout le monde y compris les dieux du Chaos. Il s'épuise en luttant dans chaque royaume des 4 pour un compromis impossible entre son libre arbitre et les pouvoirs du chaos. Mal tue ses doutes sur Ullanor en tuant le souvenir d'1 Horus pré-Ullanor, il est donc maintenant à considérer aussi perdu qu'un Angron ou un Fulgrim?
Sa noblesse a pourtant survécu, il épargne Lorgar, nomme Argonis écuyer
Perturabo
- Spoiler:
- Fulgrim a aspiré son essence vitale et surtout l'a trahi. Perturabo est lucide de n'être pas mieux traité par Horus que par l'Empereur, il ressemble à un cadavre robot, s'enferme dans une mécanisation excessive (le cercle de Fer) pour compenser sa faiblesse. Il reste farouchement attaché à son libre arbitre et deviendra pour cette raison le "Grand Sénéchal" d'Horus, organisant toutes les forces rassemblées à Ullanor pour la parade et l'assaut sur Sol.
Sans pitié, il cherche quand-même à récupéré Volk possédé en démon, mais qui deviendra le 1er obliterator l'aidant à capturer Angron.
Angron
- Spoiler:
Petit passage sur sa terre natale de Sarum, dont le clergé du mechanicum fait cavalier seul envers tout le monde. Sarum qui abrite un Démon de Khorn qui souhaitait échapper à l'emprise de son propre Dieu! que de parallèles pour les Word Eater. (et de réf aux books de FW)
Les WE se livrent sur la planète Déluge à des cérémonies de massacre pour empêcher Angron d'être rebanni dans le warp. Ils sont désespérés et se massacrent entre eux.
Perturabo bat (sic!) Angron Démon sous un déluge de feu car déjà affaibli, Mais aussi parce qu'avec tous ses jouets mécaniques, il le prive de sang et donc de force. Perturabo gagne sa confiance en lui offrant son amitié (sentiment de trahison et solitude qu'ils partagent ) et de se venger de l'Empereur.
Fulgrim
- Spoiler:
- ...^^ il m'avait manqué
Finalement le primarque qui a le mieux compris et embrassé le Chaos en allant chercher comme un grand son ascension, il est devenu le number one de Slaanesh! avec son comparse N'kani. Belle mise en scène dans le Palais des plaisirs (lieu de naissance du Dieu!), il apporte cette touche d'humour grinçant et de lucidité sur le projet d'Horus = il n'a pas hésité à abandonner sa legio et grimper démon N°1 de son dieu de tutelle, en se désintéressant totalement du reste de l'univers.
parmi tous ces renégats grincheux, lui au moins il s'éclate!
À noter = quand Layak prononce son nom, le Fulgrim qui regrette sa damnation est tjrs enfoui qqpart, il est retransformé sous son corps adolescent, et N'kari incapable de se passer de Fulgrim, offre de se mettre au service direct de Lorgar. (qui accepte le pacte, lié avec une de ses dents)
Lorgar
- Spoiler:
Ha... Lorgar le malaimé et pourtant! la clé de voute de toute l'Hérésie et un personnage véritablement Shaekspearien.
Son arc ici pose le thème principal : la foi en les dieux du Chaos, la possibilité (ou non) que leurs pouvoirs et leurs lois puissent être canalisées pour asseoir la domination de l'humanité. (spoiler: c'est loupé, Big FAIL!)
Sa trahison est pourtant logique et inévitable :
- Il sait à ce stade que Horus va échouer. Le rêve de l'Empereur est déjà mort, Erebus a échoué, Magnus est brisé, Horus refusant de s'abandonner au Chaos en meure.. Il est sincère dans sa volonté de faire triompher les dieux mais dans sa volonté de contrôler leurs pouvoirs au service de l'Humanité. Il le fait car il croit le projet initial de l'Empereur voué à l'échec et rien ne prouve qu'il ait tord!
Il connaît ses limites: il n'avait jamais mis un pied dans la Toile, et ne s'est pas abandonné au Chaos comme Fulgrim ou Angron, il dit pourquoi :
- "Mais même l'instrument favori d'un Dieu ne sert jamais qu'à exécuter sa volonté" ce qu'il illustre en possédant Fulgrim.
Sa "correction" de la main d'Horus à la fin ne le fait pas changer d'avis : "- J'ai pitié de toi".
Il accepte la trahison de Layak comme une part de la volonté des Dieux. (perplexe comme Jean Paul 2 devant la pandémie du SIDA )
Au final, personne ne croit 2 sec qu'il aurait pu entrainer les autres primarques dans une campagne militaire contre l'Empereur, et c'est sans doute pour ca que le chaos s'arrange pour le martyriser (une fois de +... pôvre Lorgar, condamné à voir impuissant son œuvre s'étioler)
Côté 2nd couteaux :
Argonis/Mal
French a bien fait le parallèle symbolique au 1er chapitre: Malcador et Maloghurst sont des écuyers de leur maîtres, tous 2 sorciers, tous 2 des vieux qui boitent, avec un bâton de pouvoir, et dont le rôle est d'équilibrer les décisions de leur 'Dieu' en devenir par leur humanité, leurs doutes, et une fidélité à toute épreuve.
- Spoiler:
- Argonis prend logiquement sa place pour les traits de caractère qu'ils partagent.
Layak/Actaea = qui ?
- Spoiler:
- - 2 personnages au passé inconnu. Layak = le custodien perdu dans la toile par ADB? (Emperor of Mankind). Voir son visage lui rendrait la mémoire? comme Argel Tal, Lorgar veut des croyants volontaires, mais Layak le trahi au moment où il aurait pu tuer Horus (et sauver la rébellion). Il le fait par foi et à cause de ses doutes: Il pense réellement que si les dieux veulent qu'Horus perde, il ne doit pas interférer. MAIS =
- Mais ce doute et le fait de réaliser avoir le choix de désobéir à Lorgar vient de... Actaea. Lorgar s'est tout de suite méfié d'elle, et en effet ils ont bien failli y passer dans la toile où elle servait de guide... qui est-elle ?
Curieux de savoir.
- Appréciation personnelle = 3,5/5
Pas de pics d'epicness, mais ca fait du bien de voir des renégats lutter pour leur propre destin et ne plus servir de simple faire valoir aux loyalistes (et aux dieux).
French le résume bien dans son livre et sa postface : les dieux du Chaos n'ont pas de volonté propre comme l'Empereur, ce sont des forces naturelles liées à jamais aux actions du réel, et ne font que les accentuer. La victoire n'a plus d'importance pour le Chaos, seulement pour Horus et ces pauvres renégats qui pataugent dans leurs erreurs, l'espoir de garder leur libre arbitre mais aspirés inexorablement vers leur propre annihilation.
- Note globale = 14/20
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Jeu 29 Sep 2022 - 16:25, édité 3 fois
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
+1 pour ta critique Ghost,
Je viens de me procurer ce livre pour compléter ma collection de l'HH (et parce que le Dramatis Personae vendait à mes yeux du rêve), et je suis content de voir que certains l'ont aimé.
Je n'ai pas lu les spoilers, mais le reste de ta critique m'a donné bien envie de le lire !
Je viens de me procurer ce livre pour compléter ma collection de l'HH (et parce que le Dramatis Personae vendait à mes yeux du rêve), et je suis content de voir que certains l'ont aimé.
Je n'ai pas lu les spoilers, mais le reste de ta critique m'a donné bien envie de le lire !
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
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Localisation : Echo of Damnation
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Oui, j'ai essayé de mettre le maximum dans les spoilers, car j'ai vu dans les derniers que l'attention s'est un peu relâchée..
Ce devrait être comme ca: le minimum pour donner un peu la structure du livre, les enjeux et les persos, et tout le reste dans les spoilers.
Bonn lecture!
Et hâte d'en avoir ton retour aussi
Ce devrait être comme ca: le minimum pour donner un peu la structure du livre, les enjeux et les persos, et tout le reste dans les spoilers.
Bonn lecture!
Et hâte d'en avoir ton retour aussi
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Bon, ce livre m’intriguait, et à peine j’ai fini L’Ange Exterminatus (hier matin, et dont je ferai une critique aussi) que j’ai décidé de m’y attaquer. 310 pages ça se lit vite, et je l’ai fini en tout début d’après-midi. Je suis un peu perplexe, et je vais expliquer pourquoi, mais ce qui est sûr, c’est que je comprends pourquoi il ne laisse pas vraiment indifférent, que l’impression finale soit plutôt positive ou négative.
Scénario et mise en scène : 2.5/5
Beaucoup de bonnes choses, et beaucoup de mauvaises choses, et c’est bien là le trait principal de ce livre pour moi, dans la forme comme dans le fond.
Pour ce qui est du scénario, tout d’abord, l’idée de départ est intéressante, à plus d’un titre. Faire un tome centré sur les renégats à la veille du siège, afin de faire en quelque sorte le tour de leurs forces, était une bonne idée. J’ai pas encore lu la totalité des 50 tomes précédents, mais j’ai bien compris que c’était plus un bordel tentaculaire et difficile à retracer exactement qu’une série fluide du début à la fin, et pour ça, évidemment que ce livre est utile.
Le problème, c’est que l’exécution est vraiment laborieuse. L’histoire, ou plutôt les trois histoires, peinent à se mettre en place, et la première moitié du livre m’a particulièrement ennuyé, puisqu’on alterne entre scènes molles de discussions dénuées de sens et scènes de batailles (spatiales, globalement) assez brouillonnes et sans saveur. Tout ce qu’on retient de ça c’est le but des personnages principaux :
- Maloghurst, aidé par Ekaddon et Sota-Nul doit ″ressusciter″ Horus, en s’opposant au Mournival
- Lorgar, aidé par Layak et Actaea doit aller chercher Fulgrim et à sa propre mission en tête
- Perturabo, accompagné par Argonis et Volk doit ramener Angron sur Ullanor
Ça pourrait être intéressant, parce que les projecteurs sont à la fois braqués sur des personnages importants qu’on ne voit pas assez ou qu’on n’a pas vu depuis longtemps (les Primarques dont il est question, Maloghurst), et sur de nouveaux personnages (Layak, Argonis, Volk).
Il en résulte deux problèmes pour moi. D’une part, French échoue pour moi à aller au-delà du minimum syndical à la fois en termes de développement et d’alchimie entre les personnages, et les interactions et les dialogues sont peu recherchés et digne d’intérêt. La moitié si ce n’est les deux tiers des personnages font office de figurants alors qu’ils ont soit eu par le passé une importance qui les rend indispensables, ou au moins centraux (je pense à Forrix, totalement délaissé au profit de Volk, ou même dans une moindre mesure à un Aximand qui est presque éclipsé par Kibre), et les autres sont caricaturaux et faussement profonds (Maloghurst m’a singulièrement ennuyé, Lorgar n’est qu’une parodie de lui-même, Layak suit des dynamiques contradictoires dans ses agissements et pensées, quand elles ont réellement un intérêt). Seuls Argonis et Ekaddon tirent vraiment leur épingle du jeu selon moi, et ce sont les personnages que j’ai préféré suivre.
D’autre part, s’il est normal que sur un cycle aussi long que celui de l’HH, de vieux persos laissent la place à de nouveaux, la démarche est soit maladroite, soit malhonnête ici. Les raisons invoquées pour justifier le fait que ces personnages nouveaux ou plus que secondaires supplantent d’autres sont plus que légères, et leur faible nombre ne rend pas compte de la taille des légions : Perturabo ne s’entoure que de Forrix et de Volk, laissant au placard tout un tas de maîtres de forges qui auraient pu donner plus de corps à l’histoire, tous les Word Bearers ont laissé la place à Layak, pareil pour les Emperor’s Children avec Eidolon. Merde quoi, on s’approche du siège de Terra et y’a personne, et c’est le problème de se centrer sur des persos secondaires au détriment des principaux, parce que ce sont ces derniers qui portent l’histoire. Là on se retrouve perdu.
L’idée du rythme est assez intéressante, parce que les trois histoires évoluent au même moment et c’est assez cadré, on se retrouve pas à voir la même intrigue évoluer pendant deux chapitres avant de subitement passer de l’autre côté de la galaxie avec une autre histoire, mais ce bon point est entravé par les transitions désastreuses qui cassent totalement la progression linéaire des intrigues. Peut-être était-ce mon manque d’investissement qui m’a fait louper des infos, mais pour beaucoup de chapitres, j’ai du me concentrer pour réfléchir comment la transition s’était faite avec le chapitre précédent. C’est particulièrement vrai pour les intrigues avec Lorgar et Perturabo, moins pour celle avec Maloghurst, mais ce point m’a beaucoup gêné, genre on est en plein début de bataille spatiale avec les Ultramarines et d’un coup au chapitre suivant on est à la surface d’une planète, on sait pas comment les mecs ont débarqués et y’a plus d’Ultramarines. Aucun sens.
C’est assez révélateur d’un des gros problèmes de ce livre, le fait que French ne va pas au bout de ses idées. Tout au long, il rush les intrigues en oubliant plein de choses, et ça se ressent énormément.
La fin du livre, le ″climax″ arrive 30 pages à peine avant la fin, c’est torché en deux temps trois mouvements, le peu d’epicness s’essouffle en trois pages, c’est tellement bâclé que certaines choses sont carrément incompréhensibles et les autres juste inintéressantes, et ça se termine sans aucune vraie conclusion et surtout sans aucune saveur.
Seul vrai point positif du livre, la question du choix omniprésente, qui sert vraiment à différencier ceux qui agissent de ceux qui subissent, et à quel point tous (à part Horus et Perturabo, peut-être) sont des imbéciles manipulés comme des insectes par les courants du Warp. Et c’est là qu’on retrouve donc les vrais bonnes idées du roman :
En fait, le paradoxe de ce livre, c’est qu’il est ennuyeux et bourré de défauts mais qu’en même temps il aurait dû être bien plus long. Nombre d’intrigues aurait pu révéler leur potentiel si le livre avait fait 400, ou 500 pages. Il lui aurait fallu un autre auteur avec le même cahier des charges, et le devoir d’en faire un tome charnière de l’Hérésie d’Horus, où les choses sont mieux exploitées, et ou elles ont un sens.
Parce que la raison pour laquelle je mets quand même la moyenne à Scénario et mise en scène, c’est que ce livre avait pour moi un énorme potentiel, parce que certains éléments du fond sont exceptionnels, mais hélas gâchés par une forme pas loin du désastreux.
Style et écriture : 2.0/5
Du bon, et du mauvais, encore une fois.
Du bon parce que globalement oui, French s’en sort globalement bien sur le rythme. Les transitions ratées et les idées non abouties étant notés dans le premier critère et non dans celui-ci, ça n’interfère pas. Pour ce qui est du rythme, les combats sont bien répartis dans le livre, l’histoire avance au même rythme partout (même s’il y a pour moi de grosses faiblesses dans la première moitié et dans les 30 dernières pages, la partie la mieux rythmée allant grosso modo de la p.170 à la p.270) et on ne s’y perd pas tant que ça, sauf dans l’exécution des idées.
Du moins bon parce que les relations Space Marines/Primarques sont sommaires et franchement moyennes, on est loin d’un ADB qui insuffle vraiment un charisme à ses Primarques, preuve en est de Lorgar : dans ce livre il n’a pas une once de charisme, Horus non plus, et French est obligé de rappeler à quel point tout le monde paraît plus petit devant ce dernier pour qu’on n’oublie pas tant il paraît random. Même Angron et Fulgrim sont décevants là-dessus. Perturabo passe encore, parce qu’il est assez égal à lui-même
Et du mauvais, parce que c’est à certains moments vraiment chiant à lire. Les descriptions à rallonge n’aident pas un scénario déjà brouillon et bourré d’approximation, et à certains moments (surtout au début) je lisais les pages à moitié en diagonale tant j’arrivais pas à me concentrer sur ce que je lisais. Les descriptions sont d’une rare faiblesse, les effets de style tombent à plat et sont dépourvus de fluidité. A certains moments je devais relire les phrases plusieurs fois tant l’agencement des mots me paraissait contre-intuitif, mais pas dans le bon sens. C’est lourd, c’est pompeux, là aussi je déplore qu’un tome qui aurait pu être aussi important ait été écrit ainsi.
Et aussi, et c’est là quelque chose qui me laisse vraiment un goût amer, mais je connaissais quand même une partie des scènes les plus importantes de ce livre, et jamais en les lisant enfin je n’ai été conquis par la manière dont elles étaient dépeintes. Non, c’était à chaque fois au moins un peu décevant, au pire bâclé et inintéressant, et ça m’a vraiment bien saoulé. C’est pas le problème que le ton ne décolle pas du début à la fin, mais forcément, la profondeur de l’histoire en prend un sacré coup.
Cela dit, je trouve justement que French a progressé quand même. J’ai eu un peu le même genre de problème que j’ai eu avec Esclaves des Ténèbres avec la Guerre Solaire, mais Mortis m’a nettement moins dérangé.
Intérêt Fluffique : 3.0/5
Je ne vais pas des masses revenir sur cette section, parce que la quasi-exhaustivité des reviews de Ghost fait que je ne vois pas l’intérêt de juste répéter ce qui a été dit. Pour le coup, l’un des points les moins instables de ce livre. Y’a pas mal d’infos, et des trucs vraiment intéressants (voir spoiler dans l’avant-dernier paragraphe de Scénario et Mise en scène)
Appréciation Personnelle : 2.5/5
Une appréciation forcément mitigé, comme chaque point du roman.
J’ai bien aimé, parce que :
- L’idée de départ du roman est vraiment bonne et intéressante selon moi
- L’auteur montre implicitement qu’il a bien compris (mieux que d’autres) la nature du Warp, ce qu’il illustre par cette notion de choix et de libre-arbitre qui est un vrai point fort
- Le retour sur le devant de la scène de quelques persos emblématiques, pour le meilleur et pour le pire
Je n’ai pas aimé, parce que :
- L’exécution et la forme sont laborieuses au possible, je me suis ennuyé la moitié du livre
- Tout ou presque y est brouillon
- La fin est bâclée à mon sens
- Le ton ne décolle pas, pas d’epic même quand ce serait intéressant
- L’auteur ne va pas au bout de ses idées
Au final je mettrai quand même la moyenne à ce critère, parce que mon constat n’est pas non plus si salé que ça. Ça ne me semble pas être un bon, ni un mauvais livre. C’est plutôt, et définitivement, un livre moyen, non parce que tout y est moyen mais parce que tout y est soit bon, soit mauvais, et c’est pour moi vraiment selon ce qu’on y cherche que la note va soit être basse soit haute.
Mais j’essaie de réfléchir à si ce livre avait fait 500 pages et avait été écrit par ADB, et ça me donne envie de pleurer.
Total : 10.0/20 = MOYEN
Cette critique reste malgré tout faite à chaud, et il est possible que mon avis change un petit peu, surtout que certains éléments ne sont pas encore totalement clairs dans ma tête, et donc qu'ils peuvent faire basculer la note vers 8 ou vers 12 (mais guère moins ou plus)
Scénario et mise en scène : 2.5/5
Beaucoup de bonnes choses, et beaucoup de mauvaises choses, et c’est bien là le trait principal de ce livre pour moi, dans la forme comme dans le fond.
Pour ce qui est du scénario, tout d’abord, l’idée de départ est intéressante, à plus d’un titre. Faire un tome centré sur les renégats à la veille du siège, afin de faire en quelque sorte le tour de leurs forces, était une bonne idée. J’ai pas encore lu la totalité des 50 tomes précédents, mais j’ai bien compris que c’était plus un bordel tentaculaire et difficile à retracer exactement qu’une série fluide du début à la fin, et pour ça, évidemment que ce livre est utile.
Le problème, c’est que l’exécution est vraiment laborieuse. L’histoire, ou plutôt les trois histoires, peinent à se mettre en place, et la première moitié du livre m’a particulièrement ennuyé, puisqu’on alterne entre scènes molles de discussions dénuées de sens et scènes de batailles (spatiales, globalement) assez brouillonnes et sans saveur. Tout ce qu’on retient de ça c’est le but des personnages principaux :
- Maloghurst, aidé par Ekaddon et Sota-Nul doit ″ressusciter″ Horus, en s’opposant au Mournival
- Lorgar, aidé par Layak et Actaea doit aller chercher Fulgrim et à sa propre mission en tête
- Perturabo, accompagné par Argonis et Volk doit ramener Angron sur Ullanor
Ça pourrait être intéressant, parce que les projecteurs sont à la fois braqués sur des personnages importants qu’on ne voit pas assez ou qu’on n’a pas vu depuis longtemps (les Primarques dont il est question, Maloghurst), et sur de nouveaux personnages (Layak, Argonis, Volk).
Il en résulte deux problèmes pour moi. D’une part, French échoue pour moi à aller au-delà du minimum syndical à la fois en termes de développement et d’alchimie entre les personnages, et les interactions et les dialogues sont peu recherchés et digne d’intérêt. La moitié si ce n’est les deux tiers des personnages font office de figurants alors qu’ils ont soit eu par le passé une importance qui les rend indispensables, ou au moins centraux (je pense à Forrix, totalement délaissé au profit de Volk, ou même dans une moindre mesure à un Aximand qui est presque éclipsé par Kibre), et les autres sont caricaturaux et faussement profonds (Maloghurst m’a singulièrement ennuyé, Lorgar n’est qu’une parodie de lui-même, Layak suit des dynamiques contradictoires dans ses agissements et pensées, quand elles ont réellement un intérêt). Seuls Argonis et Ekaddon tirent vraiment leur épingle du jeu selon moi, et ce sont les personnages que j’ai préféré suivre.
D’autre part, s’il est normal que sur un cycle aussi long que celui de l’HH, de vieux persos laissent la place à de nouveaux, la démarche est soit maladroite, soit malhonnête ici. Les raisons invoquées pour justifier le fait que ces personnages nouveaux ou plus que secondaires supplantent d’autres sont plus que légères, et leur faible nombre ne rend pas compte de la taille des légions : Perturabo ne s’entoure que de Forrix et de Volk, laissant au placard tout un tas de maîtres de forges qui auraient pu donner plus de corps à l’histoire, tous les Word Bearers ont laissé la place à Layak, pareil pour les Emperor’s Children avec Eidolon. Merde quoi, on s’approche du siège de Terra et y’a personne, et c’est le problème de se centrer sur des persos secondaires au détriment des principaux, parce que ce sont ces derniers qui portent l’histoire. Là on se retrouve perdu.
L’idée du rythme est assez intéressante, parce que les trois histoires évoluent au même moment et c’est assez cadré, on se retrouve pas à voir la même intrigue évoluer pendant deux chapitres avant de subitement passer de l’autre côté de la galaxie avec une autre histoire, mais ce bon point est entravé par les transitions désastreuses qui cassent totalement la progression linéaire des intrigues. Peut-être était-ce mon manque d’investissement qui m’a fait louper des infos, mais pour beaucoup de chapitres, j’ai du me concentrer pour réfléchir comment la transition s’était faite avec le chapitre précédent. C’est particulièrement vrai pour les intrigues avec Lorgar et Perturabo, moins pour celle avec Maloghurst, mais ce point m’a beaucoup gêné, genre on est en plein début de bataille spatiale avec les Ultramarines et d’un coup au chapitre suivant on est à la surface d’une planète, on sait pas comment les mecs ont débarqués et y’a plus d’Ultramarines. Aucun sens.
C’est assez révélateur d’un des gros problèmes de ce livre, le fait que French ne va pas au bout de ses idées. Tout au long, il rush les intrigues en oubliant plein de choses, et ça se ressent énormément.
- Spoiler:
- La mort de Maloghurst est le meilleur exemple de ça : dès l’instant où Horus se réveille (sachant qu’à ce moment la dernière action de Maloghurst date du chapitre précédent), on l’occulte complètement, et on passe au reste
La fin du livre, le ″climax″ arrive 30 pages à peine avant la fin, c’est torché en deux temps trois mouvements, le peu d’epicness s’essouffle en trois pages, c’est tellement bâclé que certaines choses sont carrément incompréhensibles et les autres juste inintéressantes, et ça se termine sans aucune vraie conclusion et surtout sans aucune saveur.
- Spoiler:
- French nous saoule tout le livre avec Layak, il est persuadé de devoir prendre une décision alors qu’il passe sa vie à se conformer aux décisions des autres, et il agit en ne faisant rien. C’est ridicule.
Seul vrai point positif du livre, la question du choix omniprésente, qui sert vraiment à différencier ceux qui agissent de ceux qui subissent, et à quel point tous (à part Horus et Perturabo, peut-être) sont des imbéciles manipulés comme des insectes par les courants du Warp. Et c’est là qu’on retrouve donc les vrais bonnes idées du roman :
- Spoiler:
- 1. La conclusion de l’arc pathétique de Lorgar, dépassé par le fait que les dieux n’ont plus besoin de lui et ne l’acceptant pas. Il termine l’HH comme il l’a commencé, par une humiliation.
2. Fulgrim, l’ombre de lui-même, contrôlé par un mortel mais encore persuadé d’être le centre de l’univers, un imbécile persuadé de faire ses choix alors qu’il est le moins libre de tous, moins encore que Lorgar.
3. Angron, initialement l’un des Primarques les plus pathétiques/tragiques, se retrouve après une humiliation par Perturabo confronté par ce dernier à faire un vrai choix, enfin. Une belle scène, pour le coup, lourde de sens et qui m’a vraiment touché.
4. Perturabo qui se borne à rester lui-même pour ne pas devenir comme certains de ses frères, une dynamique qu’il conservera dans les livres suivants. Conscient de lui, conscient de sa place, comme toujours le plus lucide de la bande.
5. Horus, qui révèle enfin quelque chose d’intéressant et de plus ″profond″ au cours d’une très bonne scène sur Ullanor avec Maloghurst, avant le sacrifice de ce dernier. Le Maître de Guerre montre enfin ce qu’il a dans la tête, il n’est pas tout à fait le pantin des dieux sombres, ou plutôt il l’est, mais il le sait.
En fait, le paradoxe de ce livre, c’est qu’il est ennuyeux et bourré de défauts mais qu’en même temps il aurait dû être bien plus long. Nombre d’intrigues aurait pu révéler leur potentiel si le livre avait fait 400, ou 500 pages. Il lui aurait fallu un autre auteur avec le même cahier des charges, et le devoir d’en faire un tome charnière de l’Hérésie d’Horus, où les choses sont mieux exploitées, et ou elles ont un sens.
- Spoiler:
- On aurait pu avoir :
- Plus d’infos sur ″Alpharius″, sur Actaea (sur la fin), et quelques indices concernant la suite
- La présence de + de personnages faisant avancer l’histoire (Abaddon, Eidolon, Khârn, mais aussi un peu de Night Lords, de Sons of Horus, d’Iron Warriors, d’avantage de tensions montrées, et cetera)
- Une narration plus solide, une mise en scène plus marquantes
- Peut-être un peu plus de combats, mais des combats utiles et pas juste comme remplissage
Parce que la raison pour laquelle je mets quand même la moyenne à Scénario et mise en scène, c’est que ce livre avait pour moi un énorme potentiel, parce que certains éléments du fond sont exceptionnels, mais hélas gâchés par une forme pas loin du désastreux.
Style et écriture : 2.0/5
Du bon, et du mauvais, encore une fois.
Du bon parce que globalement oui, French s’en sort globalement bien sur le rythme. Les transitions ratées et les idées non abouties étant notés dans le premier critère et non dans celui-ci, ça n’interfère pas. Pour ce qui est du rythme, les combats sont bien répartis dans le livre, l’histoire avance au même rythme partout (même s’il y a pour moi de grosses faiblesses dans la première moitié et dans les 30 dernières pages, la partie la mieux rythmée allant grosso modo de la p.170 à la p.270) et on ne s’y perd pas tant que ça, sauf dans l’exécution des idées.
Du moins bon parce que les relations Space Marines/Primarques sont sommaires et franchement moyennes, on est loin d’un ADB qui insuffle vraiment un charisme à ses Primarques, preuve en est de Lorgar : dans ce livre il n’a pas une once de charisme, Horus non plus, et French est obligé de rappeler à quel point tout le monde paraît plus petit devant ce dernier pour qu’on n’oublie pas tant il paraît random. Même Angron et Fulgrim sont décevants là-dessus. Perturabo passe encore, parce qu’il est assez égal à lui-même
- Spoiler:
- Et parce que pour le coup, French arrive bien à retranscrire sa puissance dans son combat contre Angron, en tous cas j’ai trouvé ça cool
Et du mauvais, parce que c’est à certains moments vraiment chiant à lire. Les descriptions à rallonge n’aident pas un scénario déjà brouillon et bourré d’approximation, et à certains moments (surtout au début) je lisais les pages à moitié en diagonale tant j’arrivais pas à me concentrer sur ce que je lisais. Les descriptions sont d’une rare faiblesse, les effets de style tombent à plat et sont dépourvus de fluidité. A certains moments je devais relire les phrases plusieurs fois tant l’agencement des mots me paraissait contre-intuitif, mais pas dans le bon sens. C’est lourd, c’est pompeux, là aussi je déplore qu’un tome qui aurait pu être aussi important ait été écrit ainsi.
Et aussi, et c’est là quelque chose qui me laisse vraiment un goût amer, mais je connaissais quand même une partie des scènes les plus importantes de ce livre, et jamais en les lisant enfin je n’ai été conquis par la manière dont elles étaient dépeintes. Non, c’était à chaque fois au moins un peu décevant, au pire bâclé et inintéressant, et ça m’a vraiment bien saoulé. C’est pas le problème que le ton ne décolle pas du début à la fin, mais forcément, la profondeur de l’histoire en prend un sacré coup.
- Spoiler:
- Encore une fois, y’a que 2 scènes que j’ai bien aimé dans le livre, le reste était au mieux moyen, au pire vraiment mauvais
Cela dit, je trouve justement que French a progressé quand même. J’ai eu un peu le même genre de problème que j’ai eu avec Esclaves des Ténèbres avec la Guerre Solaire, mais Mortis m’a nettement moins dérangé.
Intérêt Fluffique : 3.0/5
Je ne vais pas des masses revenir sur cette section, parce que la quasi-exhaustivité des reviews de Ghost fait que je ne vois pas l’intérêt de juste répéter ce qui a été dit. Pour le coup, l’un des points les moins instables de ce livre. Y’a pas mal d’infos, et des trucs vraiment intéressants (voir spoiler dans l’avant-dernier paragraphe de Scénario et Mise en scène)
Appréciation Personnelle : 2.5/5
Une appréciation forcément mitigé, comme chaque point du roman.
J’ai bien aimé, parce que :
- L’idée de départ du roman est vraiment bonne et intéressante selon moi
- L’auteur montre implicitement qu’il a bien compris (mieux que d’autres) la nature du Warp, ce qu’il illustre par cette notion de choix et de libre-arbitre qui est un vrai point fort
- Le retour sur le devant de la scène de quelques persos emblématiques, pour le meilleur et pour le pire
Je n’ai pas aimé, parce que :
- L’exécution et la forme sont laborieuses au possible, je me suis ennuyé la moitié du livre
- Tout ou presque y est brouillon
- La fin est bâclée à mon sens
- Le ton ne décolle pas, pas d’epic même quand ce serait intéressant
- L’auteur ne va pas au bout de ses idées
Au final je mettrai quand même la moyenne à ce critère, parce que mon constat n’est pas non plus si salé que ça. Ça ne me semble pas être un bon, ni un mauvais livre. C’est plutôt, et définitivement, un livre moyen, non parce que tout y est moyen mais parce que tout y est soit bon, soit mauvais, et c’est pour moi vraiment selon ce qu’on y cherche que la note va soit être basse soit haute.
Mais j’essaie de réfléchir à si ce livre avait fait 500 pages et avait été écrit par ADB, et ça me donne envie de pleurer.
Total : 10.0/20 = MOYEN
Cette critique reste malgré tout faite à chaud, et il est possible que mon avis change un petit peu, surtout que certains éléments ne sont pas encore totalement clairs dans ma tête, et donc qu'ils peuvent faire basculer la note vers 8 ou vers 12 (mais guère moins ou plus)
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: Le Siège de Terra : Esclaves des Ténèbres de John French
Pour bien commencer l'année je continue de rattraper mon retard. J'organise mes lecture avec le Saint Graphique qu'on a réalisé ici.
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Alors tout d'abord ma lecture ce tome a été assez chaotique (sans mauvais jeu de mot ^^), je l'ai commencé fin Octobre-début Novembre où j'ai du lire environ la moitié puis pause je n'étais pas dans un mood lecture et j'ai repris pendant les vacances de Noël ce qui n'a pas du aider à mon appréciation du bouquin.
J'avais bien aimé le premier tier du livre avec les dissension internes au sein des Sons of Horus. J'avais également trouvé
- Spoiler:
- l'action d'Argonis et Perturabo d'abattre la flotte de Sons of Horus corrompus par le warp assez badass. On sent que les deux personnages sont anti-démoniaque (petite influence de Malal/Malice ?)
La deuxième partie du bouquin est vraiment difficile et je pense qu'elle m'a fait le lacher des mains pendant deux mois, la partie sur Lorgar et Layak n'est pas très intéressante jusqu'à ce qu'ils arrivent à voir ?
- Spoiler:
- Fulgrim.
La dernière partie est bien meilleure, on retrouve de l'enjeu. Mention spéciale pour le combat entre
- Spoiler:
- Perturabo et Angron qui est très bien "chorégraphié".
En revanche, quelques de questions restent en suspend:
- Spoiler:
- Qui est Actaea
Que va faire Lorgar maintenant ? (je veux pas savoir si ça spoil les bouquins ultérieur)
+1 Ghost, sans toi je n'aurai pas compris que
- Spoiler:
- Volk était devenu un Oblitérator
Enfin, comme dit par mes collègues précédemment:
Bon point d'avoir à chaque fois un Primarque et un second couteau.
C'est dommage que certains perso principaux comme Abbadon soit à peine présent.
Le traitement de Maloghurst.
Argonis continue de se révéler être un personnage très intéressant.
L'histoire aurait pu être condensé en une ou deux novella ou alors aurait mérité un scénario plus épais pour éviter les passages à vide.
Note sur la Postface:
Elle est assez intéressante, expliquer la nature des Dieux du chaos comme des forces élémentaires nés des pensés de hommes qui ne peuvent pas se controler est plutôt logique et intelligent, cela permet de gommer les choix "à la con" qui peuvent être fait à droite et à gauche par les renégats.
Noté Moyen.
Nota pour le graphique:
Je ne suis toujours pas sûr si ce lire devrait être lu avant ou après La Mort des Titans, vu que le début se passe sur Beta-Garmon
- Spoiler:
- "Le front de Beta garmon est brisé"
"Vous étiez blessé... Le loup a mordu profondément mais pas assez... Maloghurst secoua la tête. Elle s'est rouverte à Beta Garmon. Elle saignait".
Également, il faudrait rajouter
- Spoiler:
- en lien avant ce tome le roman Le Roi Écarlate. Mais comment ensuite relier avec la Furie de Magnus ?
------------*- Saint Graphique de l'Hérésie d'Horus -*------------
------------*- Sujet des avis sur la page Wikipédia Hérésie Horus -*------------
Eloniel Castana Premier Capitaine - Messages : 1835
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