[RÉCIT 40K] extrait: la chute du vaisseau Eldar
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[RÉCIT 40K] extrait: la chute du vaisseau Eldar
Voici un extrait du roman que j’essaie de finir depuis des siècles, ce passage raconte la fin d'un vaisseau Eldars échoué et prisonnier dans la mer et abattu par un sous marin.
Une main tremble, une main à trois doigts, sa peau est blanc nacre, mais très sale. Très maigre, la créature porte une sorte de gilet épais et assez solide, mais par endroit le tissu est déchiré. Elle tourne la tête, ses yeux bleu fixent plusieurs autres créatures dans le même état de maigreur et de nervosité. Ils sont une vingtaine ayant du mal à se maintenir assis sur une chaise, leur visage exprime le désespoir le plus profond. Quel désordre dans cette pièce ! La créature, l’eldar blessé se lève doucement, malgré son grand épuisement il reste gracieux et chacun de ses mouvements comme plume dans le vent semble caresser la forme du vide. Ses yeux rouges regardent le plafond, et il semble figé, tel une statue de verre laissant passer à grande peine les rayons de la fatigue… il n’y a aucun bruit… mis à part cette étrange sonorité, une mélodie qui devient de plus en plus forte, comme un tableau qui, en s’approchant doucement de nous, dévoile le véritable visage de l’horreur. Une sombre mélodie pourtant claire mais personne ne semble l’entendre, et c’est peut être mieux ainsi.
_Cibles atteintes ! S’exclame l’opérateur.
_Deuxième tir. Ordonne le commandant.
Les doigts de l’homme dansent sur les touches… et les torpilles sont lancées.
_Vingt secondes avant l’impact.
C’est une course effrénée pour échapper soit aux flammes, soit au torrent que l’on entend déferler. Le bruit sourd des explosions étouffé par le vacarme assourdissant du plafond qui s’écroule, et l’eau qui jaillit de tous les cotés. Les eldars courent dans la même direction, certaines sont à terre, n’ayant plus la force de courir, elles se mettent alors sur le coté en faisant tout leur possible pour ne pas gêner les autres, et se protégeant machinalement la tête à l’arrivée du torrent d’eau. Ils arrivent dans une vaste salle ou sont entreposés dans des sacs noirs les morts. Un gardien garde une main sur la porte blindée pour la refermer et avec l’autre il tire de toute ses forces ceux qui n’arrivent pas à entrer. L’eau arrive très vite, circulant à travers les arcs électriques et surpassant les flammes, mais la porte a été fermée juste à temps. Un moment de calme, personne n’ose bouger, on n’entend que des petits grondements sourds… et tout le monde, effrayé, extenué, se met subitement à fermer les yeux. Ce maudit monstre d’acier qui hors de son élément devient inutile… la lumière vient subitement de couper, quelqu’un a le réflexe d’allumer une bougie, ils constatent avec horreur que de petits filets d’eau envahissent la salle. La mélancolie du vaisseau et la mélancolie de leur chant est doublé par la douce mélodie presque irréelle de leur irrémédiable avenir s’élevant comme l’âme blessée de l’arlequin morbide, échappant au cynique tracé de la mort.
_Cible détruite commandant.
L’équipage ne peut s’empêcher d’exprimer fortement leur joie.
_C’est bon nous pouvons rentrer.
Le sous-marin s’éloigne rapidement de la carcasse complètement détruite du vaisseau.
Une main tremble, une main à trois doigts, sa peau est blanc nacre, mais très sale. Très maigre, la créature porte une sorte de gilet épais et assez solide, mais par endroit le tissu est déchiré. Elle tourne la tête, ses yeux bleu fixent plusieurs autres créatures dans le même état de maigreur et de nervosité. Ils sont une vingtaine ayant du mal à se maintenir assis sur une chaise, leur visage exprime le désespoir le plus profond. Quel désordre dans cette pièce ! La créature, l’eldar blessé se lève doucement, malgré son grand épuisement il reste gracieux et chacun de ses mouvements comme plume dans le vent semble caresser la forme du vide. Ses yeux rouges regardent le plafond, et il semble figé, tel une statue de verre laissant passer à grande peine les rayons de la fatigue… il n’y a aucun bruit… mis à part cette étrange sonorité, une mélodie qui devient de plus en plus forte, comme un tableau qui, en s’approchant doucement de nous, dévoile le véritable visage de l’horreur. Une sombre mélodie pourtant claire mais personne ne semble l’entendre, et c’est peut être mieux ainsi.
_Cibles atteintes ! S’exclame l’opérateur.
_Deuxième tir. Ordonne le commandant.
Les doigts de l’homme dansent sur les touches… et les torpilles sont lancées.
_Vingt secondes avant l’impact.
C’est une course effrénée pour échapper soit aux flammes, soit au torrent que l’on entend déferler. Le bruit sourd des explosions étouffé par le vacarme assourdissant du plafond qui s’écroule, et l’eau qui jaillit de tous les cotés. Les eldars courent dans la même direction, certaines sont à terre, n’ayant plus la force de courir, elles se mettent alors sur le coté en faisant tout leur possible pour ne pas gêner les autres, et se protégeant machinalement la tête à l’arrivée du torrent d’eau. Ils arrivent dans une vaste salle ou sont entreposés dans des sacs noirs les morts. Un gardien garde une main sur la porte blindée pour la refermer et avec l’autre il tire de toute ses forces ceux qui n’arrivent pas à entrer. L’eau arrive très vite, circulant à travers les arcs électriques et surpassant les flammes, mais la porte a été fermée juste à temps. Un moment de calme, personne n’ose bouger, on n’entend que des petits grondements sourds… et tout le monde, effrayé, extenué, se met subitement à fermer les yeux. Ce maudit monstre d’acier qui hors de son élément devient inutile… la lumière vient subitement de couper, quelqu’un a le réflexe d’allumer une bougie, ils constatent avec horreur que de petits filets d’eau envahissent la salle. La mélancolie du vaisseau et la mélancolie de leur chant est doublé par la douce mélodie presque irréelle de leur irrémédiable avenir s’élevant comme l’âme blessée de l’arlequin morbide, échappant au cynique tracé de la mort.
_Cible détruite commandant.
L’équipage ne peut s’empêcher d’exprimer fortement leur joie.
_C’est bon nous pouvons rentrer.
Le sous-marin s’éloigne rapidement de la carcasse complètement détruite du vaisseau.
« Le phénix est un ange dont le claquement d'aile est un roulement de tonnerre.
Le tonnerre est la note effrayante annonçant le cataclysme
Et le grondement des vagues qui détruiront le paradis »
Re: [RÉCIT 40K] extrait: la chute du vaisseau Eldar
Juste un truc, si les nouvelles n 'ont pas une suite, essai de les regrouper ensembles sur le même sujet.
Leman Russ Maître de Guerre - Messages : 5839
Age : 54
Localisation : Finistère Sud
Re: [RÉCIT 40K] extrait: la chute du vaisseau Eldar
Pas mal, quelques fautes au niveau des temps mais sinon j'aime ta façon de détailler.
"Je suis l'Urizen, j'apporte le verbe et ma parole est sacrée ! Buvez mon savoir jusqu'à la lie, abreuvez vous de mes paroles et embrasez ma foi car je suis la voix de l'empereur"
Re: [RÉCIT 40K] extrait: la chute du vaisseau Eldar
Je ne savais pas que les sous- marins existaient encore dans warhammer à part que peut être chez les Orks.
Sinon c'est sympa à lire.
Sinon c'est sympa à lire.
Codex Raven Guard
Corax Maître de Guerre - Messages : 6772
Age : 46
Localisation : Délivrance / Lorraine
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