Space Marine Battles: Le tyran des Mondes Creux de Mark Clapham
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Votre appréciation globale du roman
Space Marine Battles: Le tyran des Mondes Creux de Mark Clapham
Présentation:
==> Le tyran des Mondes Creux Hardback L'Imperium combat une bataille constante pour se défendre de ses nombreux ennemis, mais peu sont aussi mortels ou aussi implacables que les Space Marines du Chaos. Tenant une rancune qui remonte de 10.000 ans à l'hérésie, ces anges déchus sont entraînés par la haine et un désir accablant de vengeance. Quand Huron Blackheart mène sa bande de Red Corsairs pour attaquer les Hollow Worlds de Lastrati, les défenseurs humains peuvent faire peu pour se protéger contre de si puissants ennemis. Au moment où les Space Wolves arrivent, les Red Corsairs sont déjà bien ancrés. Aucun des deux camps n'étant disposé à se retirer ni à concéder la défaite, les spirales de la bataille sont hors de contrôle - les Hollow Worlds seront-ils détruits par les forces de destruction qui ont été déchaînées? 450 pages • Novembre 2017 • ISBN 9781780303512 • Illustration par ?? |
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Avis de lecture
Avis global : Roman ambitieux où tout est déficitaire hormis le nombre de pages.
Qualités :
- Ecriture simple et efficace surtout dans les phases d’action.
- l’analogie des Red Corsair avec les pirates du 17ième siècle est originale.
- L’introspection des protagonistes apporte une profondeur qui dramatise les évènements.
- Les personnages secondaires ne manquent pas de caractère.
- La description des Space Wolves est conforme à celle de Chris wraigth et Dan Abnet.
- Voir les Space Wolves à travers le point de vue des marines du Chaos est rafraîchissant.
Défauts :
- Les mondes creux sont insuffisamment dépeints et mal employés.
- Huron est trop peu exploité et l’Hamadrya fait une apparition et demie.
- Les personnages secondaires sont en finalité inintéressants.
- L’articulation globale du conflit est mal présentée, notamment l’évolution géographique et temporelle de l’invasion.
- Les méfaits des forces du Chaos ont très peu d’envergure malgré l’armada et le niveau de corruption avancé par l’auteur.
- Manque d’imagination et de prise de risque dans l’emploi du monde de Warhammer 40 000.
- Beaucoup trop de coquilles (d’erreurs de saisie du texte).
Mon ressenti : Au commencement de ma lecture j’étais agréablement emballé par le début d’invasion minutieusement dépeinte. Jusqu’au moment où les Red Corsairs posent pied dans le premier des mondes creux et transbordent leurs « galions » à l’intérieur de celui-ci. Mark CLAPHAM énonce des faits extraordinaires d’une manière trop ordinaire, au point que je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une sorte de bateau tous terrains. Malgré les descriptions il manque les informations essentielles qui empêchent de saisir correctement l’ampleur des évènements et la nature des choses qui y évoluent. Mon intérêt a souvent décroché au point de rendre la lecture pénible et de vouloir la terminer au plus vite.
A propos des personnages voici le point le plus noir de ma critique.
A mon avis il est très regrettable pour le roman intitulé « Le tyran des mondes creux » (sous entendu « Huron Sombrecoeur ») que le personnage principal ne soit pas «Huron Sombrecoeur ». Les évènements relatifs au chaos sont traités majoritairement avec le point de vue de « Rotaka » (un capitaine Red Corsair) dont la problématique personnelle est largement développée prioritairement à tout ce qui concerne Huron.
J’ai déjà repéré cet autre mode de traitement du personnage clé dans « La griffe d’Horus » d’Aaron Dembski-Bowden à propos d’Abaddon et « Khârn le dévoreur de mondes » d’Anthony Reynolds. Mais les récits sont suffisamment qualitatifs pour amenuiser ce défaut. Cette manière alternative de traiter le personnage principal comme secondaire me donne l’impression que les auteurs ont une certaine réticence à s’en emparer, comme si ces références de warhammer 40K était sacrosaints et donc qu’il valait mieux les utiliser le moins possible pour ne pas prendre de risque. En tout cas pour cette raison ou pour une autre, je trouve cela dommage, comme une occasion manquée et un mauvais rapport qualité-prix pour nous : clients.
De plus, au panthéon des défauts, à noter : un certain personnage se détourne de l’impérium pour le Chaos. Cette traîtrise arrive de manière trop simpliste et pas crédible, dommage.
Explication :
Conclusion : Voici un roman bien garni en actions et en personnalités mais où rien n’est suffisamment approfondi pour apporter satisfaction aux lecteurs chevronnés. Je recommande donc ce livre aux très jeunes néophytes de Warhammer 40K.
Bonne Lecture à tous.
PS : Du fait de mon avis négatif de lecture , je tiens à dire que je suis admiratif du travail d’écriture de Mark CLAPHAM comme tous ceux qui s’exercent à développer l’univers très complexe de Warhammer et W40K.
Qualités :
- Ecriture simple et efficace surtout dans les phases d’action.
- l’analogie des Red Corsair avec les pirates du 17ième siècle est originale.
- L’introspection des protagonistes apporte une profondeur qui dramatise les évènements.
- Les personnages secondaires ne manquent pas de caractère.
- La description des Space Wolves est conforme à celle de Chris wraigth et Dan Abnet.
- Voir les Space Wolves à travers le point de vue des marines du Chaos est rafraîchissant.
Défauts :
- Les mondes creux sont insuffisamment dépeints et mal employés.
- Huron est trop peu exploité et l’Hamadrya fait une apparition et demie.
- Les personnages secondaires sont en finalité inintéressants.
- L’articulation globale du conflit est mal présentée, notamment l’évolution géographique et temporelle de l’invasion.
- Les méfaits des forces du Chaos ont très peu d’envergure malgré l’armada et le niveau de corruption avancé par l’auteur.
- Manque d’imagination et de prise de risque dans l’emploi du monde de Warhammer 40 000.
- Beaucoup trop de coquilles (d’erreurs de saisie du texte).
Mon ressenti : Au commencement de ma lecture j’étais agréablement emballé par le début d’invasion minutieusement dépeinte. Jusqu’au moment où les Red Corsairs posent pied dans le premier des mondes creux et transbordent leurs « galions » à l’intérieur de celui-ci. Mark CLAPHAM énonce des faits extraordinaires d’une manière trop ordinaire, au point que je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une sorte de bateau tous terrains. Malgré les descriptions il manque les informations essentielles qui empêchent de saisir correctement l’ampleur des évènements et la nature des choses qui y évoluent. Mon intérêt a souvent décroché au point de rendre la lecture pénible et de vouloir la terminer au plus vite.
A propos des personnages voici le point le plus noir de ma critique.
A mon avis il est très regrettable pour le roman intitulé « Le tyran des mondes creux » (sous entendu « Huron Sombrecoeur ») que le personnage principal ne soit pas «Huron Sombrecoeur ». Les évènements relatifs au chaos sont traités majoritairement avec le point de vue de « Rotaka » (un capitaine Red Corsair) dont la problématique personnelle est largement développée prioritairement à tout ce qui concerne Huron.
J’ai déjà repéré cet autre mode de traitement du personnage clé dans « La griffe d’Horus » d’Aaron Dembski-Bowden à propos d’Abaddon et « Khârn le dévoreur de mondes » d’Anthony Reynolds. Mais les récits sont suffisamment qualitatifs pour amenuiser ce défaut. Cette manière alternative de traiter le personnage principal comme secondaire me donne l’impression que les auteurs ont une certaine réticence à s’en emparer, comme si ces références de warhammer 40K était sacrosaints et donc qu’il valait mieux les utiliser le moins possible pour ne pas prendre de risque. En tout cas pour cette raison ou pour une autre, je trouve cela dommage, comme une occasion manquée et un mauvais rapport qualité-prix pour nous : clients.
De plus, au panthéon des défauts, à noter : un certain personnage se détourne de l’impérium pour le Chaos. Cette traîtrise arrive de manière trop simpliste et pas crédible, dommage.
Explication :
- Spoiler:
- Un Space wolf détenu et torturé par un apothicaire Red Corsaire devient hérétique sous prétexte qu’il est arrogant et méprise les êtres humains. Voici donc sur quoi s’appuie ma critique : Comme l’a développé « William King » dans son roman « Space Wolf ». Le rite initiatique du passage de la porte de Morkaï consiste en des épreuves subconscientes que font passer les prêtres des runes. Ils permettent ainsi de mettre au jour les travers et les secrets des recrues qui pourraient céder aux promesses du Chaos. S’ils échouent, les recrues sont éliminées avant même de se réveiller.
A la vue de ce background, le fait que relate Mark Clapham n’est pas suffisamment étayé et donc pas cohérent.
Conclusion : Voici un roman bien garni en actions et en personnalités mais où rien n’est suffisamment approfondi pour apporter satisfaction aux lecteurs chevronnés. Je recommande donc ce livre aux très jeunes néophytes de Warhammer 40K.
Bonne Lecture à tous.
PS : Du fait de mon avis négatif de lecture , je tiens à dire que je suis admiratif du travail d’écriture de Mark CLAPHAM comme tous ceux qui s’exercent à développer l’univers très complexe de Warhammer et W40K.
Vulkan est vivant
DrakenCris Recrue - Messages : 5
Localisation : Bourgogne
Re: Space Marine Battles: Le tyran des Mondes Creux de Mark Clapham
En voilà une critique intéressante, +1 pour la route !
Solaris Space Marine - Messages : 495
Localisation : Bretagne
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