[Planète des Singes] Suprématie
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[Planète des Singes] Suprématie
Topic sur le 3ème volet du redémarrage de la série d'adaptations US sur le livre original de Pierre Boulle :
- SUPRÉMATIE -
- SUPRÉMATIE -
3 images qui pour moi résument le film :
- Spoiler:
Je l'ai vu hier et il m'a pas laissé indifférent ; p.e. aussi suite à la discussion sur Sapiens et l'ambiance politico sociale actuelle où les dictateurs populistes crient comme des singes en se montrant leur gros missiles ou en puisant dans des fantasmes du moyen-âge/passé idéalisé, mais pour moi il va plus loin dans son discours / sa démonstration que les 2 autres (grâce not. aux effets spéciaux mais pas seulement). ATTENTION, JE SPOILE !
Requiem pour l'humanité.
- Oui, les singes sont beaucoup (trop?) humanisés, et ont peu de comportements animaux, ils sont lents, crient bien moins que dans les autres films, n'ont pas de comportement de meutes ou tribaux, aucun agressif, sont parfois potiches comme quand les 3 compères de césar se figent comme des enfants en face de cet humain mort de trouille qui les auraient trucidé sans l'intervention de César.
- Oui, tout le scénario sent le déjà-vu, on a l'impression de revoir Sitting bull, Geromino, l'extermination des indiens, l'esclavage des noirs, la lutte pour les droits civiques de leur descendants contre une apartheid qui était encore d'actualité lors de la sortie des 1ère films US.
- Justification: si on a en tête l'évolution des précédents épisodes, la grippe, les différentes expériences et donc les différences "espèces" évoluées développées par les humains (réf. au zoo des chimpanzés, aux donkeys en servitude, etc.), le statut de l'humanité au bord de son extinction tant de fois remâché dans les films et les séries hollywoodiennes montrant une humanité bestialisée ;
alors ce qui paraît au départ des exagérations trouvent pour moi leur justification, d'autant plus que le propos du film reste très simple mais très bien dépeint = ce qui définit l'humanité et comment on la perd.
Servi par une musique magistrale et des effets de réalisme jamais vus (on finit par oublier qu'ils existent), le film peint le portrait non d'une nature idéalisée (les singes sont clairement des mutations de leurs espèces d'origine, et se mettent souvent debout comme les 1er homo herectus), mais nous forcent à regarder un étrange miroir, (qui ne s'est jamais regardé en face dans le visage d'un singe?) l'essentiel de notre propre humanité au sens le plus pur.
Impossible de s'identifier avec ces hommes qui crient comme des animaux, attaquent en meute, n'ont aucune personnalité ni d'autre sentiment que la peur et la colère (même le soldat du début épargné..). Ils n'ont plus d'enfants : ils n'ont plus d'avenir. Seuls les singes en ont. Le dernier enfant est un "nova", il représente cette humanité ramenée par la grippe à un aspect primitif.. que les derniers hommes exterminent sans pitié par orgueil et amertume. Même cet enfant n'apprend son humanité que de la part des singes !
Le colonel a un jeu d'acteur subtile, sorte de parodie du Brando d'apocalypse now, mais totalement inexpressif, rejetant les émotions comme une maladie (il le reproche même à Caesar...). Sachant par avance que l'humanité est condamnée, il succombera, comble du destin pour avoir une dernière fois cédé à moment de sentimentalisme (la poupée). C'est bô..
Requiem donc, car ces singes n'existent pas mais ces hommes qui s'éteignent par contre sonnent très contemporains et plausibles.
"Suprématie"
- Je me demande si le titre (français donc) n'irait pas au delà de l'original (?)
Les hommes sont grotesques, régressant au niveau d'une meute de fan de airsoft, d’obsédés de la guerre et de la domination, amers, et cette meute de soldats tout en blanc me fait bien penser au klu klux klan... alors qu'un suprémaciste conseille Trump à la Maison blanche et qu'on parle de + en + d'eux en politique de Moscou à Washington, ... le film ne montre pas la guerre Humains/Singes mais bel et bien entre les humains-Koba qui s'entretuent, poussés par une pulsion autodestructrice instopable.
La référence au Apocalypse Now de Copolla est véritablement une parodie cynique:
- le colonel qui se rase sans rien dire en pleine lumière (réf. inversée à la scène d'apparition de Brando dans le noir?) sur un balcon-tribune avec un air mussolinien de poupée de cire, la musique de Hendrix qu'il finira par couper, les hélicoptères qui se ruent à l'attaque et se font détruire comme dans un film de King Kong, et la masse des soldats privés d'individualité et de dialogues, lisses comme des seconds rôles de nanards d'action ou de jeux vidéos. Jamais ils n'imaginent accepter une cohabitation avec les singes pas plus qu'une forme d'entraide.
Les singes sont magnifiques.. comme des 1er hommes : leurs dialogues, leur lenteur réfléchie, leurs sentiments, leur naïveté envers les humains, aussi leur trahison/regrets véritablement humains (winter, donkey) et des questionnements que les hommes ne se posent même plus : pardonner, se sacrifier, surmonter la haine, échapper à l'engrenage de la guerre, aimer, secourir les plus faibles que soi, même d'une autre espèce.
On devine aussi que César parti, ce sera moins simple:
Symbole fort que ces singes à cheval = les hommes étaient jusque là la seule race à en réduire d'autres en esclavage...
Double plafond avec la motion capture :
- Où s'arrête le travail du technicien graphique et commence celui de l'acteur ? Les rendus sont tellement modifiés qu'on se demande ce qui restera vraiment de l'homme au cinéma dans quelques décennies..
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Dim 3 Sep 2017 - 17:05, édité 1 fois
Re: [Planète des Singes] Suprématie
Bon je n'ai pas lu ta review ne voulant pas me spoiler, mais j'ai bien envie de le voir ce film je ne sais juste pas quand je le pourrais . Ayant beaucoup aimé les deux précédant je pense que celui-là me plaira bien aussi.
"Je suis le Night Haunter et je sais ce que vous avez prévu pour moi."
"Du sang pour Horus"
tioelscorpio Premier Capitaine - Messages : 1689
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Re: [Planète des Singes] Suprématie
Pas de soucis
Je tiens à dire aussi que je n'ai même pas encore vu l'épisode 2!
Je tiens à dire aussi que je n'ai même pas encore vu l'épisode 2!
Re: [Planète des Singes] Suprématie
+1 avec ton retour, bien détaillé, même si visiblement j'ai beaucoup moins aimé que toi, je m'explique:
Un film plutôt moyen pour moi, gros manque de rythme par moments, des lenteurs inutiles, sentimentalisme "forcé" auquel je n'ai pas vraiment accroché... ça m'a semblé limite gna-gan par moments, ça manquait de subtilité je trouve.
Tu met en avant tout le message du film, (géronimo etc) j'y ai été moins sensible et ne me l'explique que difficilement. Peut être car je suis un peu blasé de l'humain, de l'horreur habituelle de notre espèce qui depuis des siècles/millénaires extermine et exploite sans scrupules son prochain comme les autres espèces décrétées inférieures, sur l'autel de l'éternel profit.
On aurait pu remplacer les singes (très/trop humanisés oui) par une tribu d'indiens primitifs ou un peuple persécuté envoyé en camp de travail/extermination, ça n'aurait pas changé grand chose à cette triste histoire. Un message fort oui mais perso le coté déjà-vu m'a un peu ennuyé...
En faite c'est surtout les grosse ficelles, raccourcis et facilités scénaristiques qui m'ont ennuyé, les défauts dans le scénario et la réalisation. Pour moi le meilleur exemple c'est l'évasion des singes: prévisible et surtout bien trop facile, la faute quasi exclusive à des sentinelles humaines complètement imbéciles (pas militaire pour un sous). Ajoute à ça pas mal d'autres moments que j'ai trouvé assez ridicules par manque de réalisme, ça m'a souvent fait soupirer de déception.
Du coup ça gâche un peu trop le "beau message" du film je trouve, qui s'en retrouve atténué voir décrédibilisé en partie (on se rend compte qu'on est au cinéma, devant un film hollywoodien avec ses défauts trop habituels).
D'autres rares scènes par contre étaient très réussies, comme l'a bien fait remarqué le Fossoyeur dans sa critique (ou il le compare à la daube Valerian) la scène de la cascade est vraiment superbe, pleine de suspens, hyper bien filmée et montée... (l'arrivée du Colonel face à César!).
Woody Harelson, justement, quelque part sauve le film par sa prestation magistrale. J'adore cet acteur, je trouve qu'il excelle tant tous ses rôles (depuis Tueurs Nés j'en suis fan), et il est ici particulièrement en forme. C'est vrai qu'il y à un genre d'hommage à Apocalypse Now mais pour moi c'est plus dans l'interprétation du personnage du Colonel que dans la réalisation, c'est le jeu de l'acteur (dirigé certes) qui donne ce ton, cette petite ressemblance. Mais après ça reste quand même loin de la qualité folle et brute du jeu de Brando dans cette scène culte d'un film culte parmi les cultes.
Les effets spéciaux: topissimes oui, bluffant ces visages, ces mouvements. Dommage pour les chevaux, j'ai toujours du mal avec les gorilles de 250 kg juchés sur des canassons qui ne bronchent pas, mais bon.
Sinon belle transition vers les débuts de la vieille série oui.
Un film plutôt moyen pour moi, gros manque de rythme par moments, des lenteurs inutiles, sentimentalisme "forcé" auquel je n'ai pas vraiment accroché... ça m'a semblé limite gna-gan par moments, ça manquait de subtilité je trouve.
Tu met en avant tout le message du film, (géronimo etc) j'y ai été moins sensible et ne me l'explique que difficilement. Peut être car je suis un peu blasé de l'humain, de l'horreur habituelle de notre espèce qui depuis des siècles/millénaires extermine et exploite sans scrupules son prochain comme les autres espèces décrétées inférieures, sur l'autel de l'éternel profit.
On aurait pu remplacer les singes (très/trop humanisés oui) par une tribu d'indiens primitifs ou un peuple persécuté envoyé en camp de travail/extermination, ça n'aurait pas changé grand chose à cette triste histoire. Un message fort oui mais perso le coté déjà-vu m'a un peu ennuyé...
En faite c'est surtout les grosse ficelles, raccourcis et facilités scénaristiques qui m'ont ennuyé, les défauts dans le scénario et la réalisation. Pour moi le meilleur exemple c'est l'évasion des singes: prévisible et surtout bien trop facile, la faute quasi exclusive à des sentinelles humaines complètement imbéciles (pas militaire pour un sous). Ajoute à ça pas mal d'autres moments que j'ai trouvé assez ridicules par manque de réalisme, ça m'a souvent fait soupirer de déception.
Du coup ça gâche un peu trop le "beau message" du film je trouve, qui s'en retrouve atténué voir décrédibilisé en partie (on se rend compte qu'on est au cinéma, devant un film hollywoodien avec ses défauts trop habituels).
D'autres rares scènes par contre étaient très réussies, comme l'a bien fait remarqué le Fossoyeur dans sa critique (ou il le compare à la daube Valerian) la scène de la cascade est vraiment superbe, pleine de suspens, hyper bien filmée et montée... (l'arrivée du Colonel face à César!).
Woody Harelson, justement, quelque part sauve le film par sa prestation magistrale. J'adore cet acteur, je trouve qu'il excelle tant tous ses rôles (depuis Tueurs Nés j'en suis fan), et il est ici particulièrement en forme. C'est vrai qu'il y à un genre d'hommage à Apocalypse Now mais pour moi c'est plus dans l'interprétation du personnage du Colonel que dans la réalisation, c'est le jeu de l'acteur (dirigé certes) qui donne ce ton, cette petite ressemblance. Mais après ça reste quand même loin de la qualité folle et brute du jeu de Brando dans cette scène culte d'un film culte parmi les cultes.
Les effets spéciaux: topissimes oui, bluffant ces visages, ces mouvements. Dommage pour les chevaux, j'ai toujours du mal avec les gorilles de 250 kg juchés sur des canassons qui ne bronchent pas, mais bon.
Sinon belle transition vers les débuts de la vieille série oui.
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9077
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: [Planète des Singes] Suprématie
C'est la principale accroche du film, les sentiments, donc tu vas me parler beaucoup d'ennui et des défauts que tu as relevé pour passer le tempssentimentalisme "forcé" auquel je n'ai pas vraiment accroché
On aurait pu remplacer les singes (très/trop humanisés oui) par une tribu d'indiens primitifs ou un peuple persécuté envoyé en camp de travail/extermination, ça n'aurait pas changé grand chose à cette triste histoire. Un message fort oui mais perso le coté déjà-vu m'a un peu ennuyé...
Non, des humains ça aurait changé totalement le message du film qui parle justement de l'extinction de la race humaine en tant que race et culture = Ici il s'agit bien de non-humains qui n'essaient pas de s'habiller ou même de parler humain entre eux. On connait la suite dans les autres films not. des années 1970 mais ici c'est presque comme si le film se suffisait à lui-même:
- j'y vois davantage la mise en scène d'une rencontre entre les derniers humains et les "1er", ceux de la préhistoire avant que leur évolution ne les éloignent définitivement de tout équilibre possible avec leur environnement.
Il y a aussi l'exode biblique et Caesar comme prophète. Ici les dieux (humains) sont pathétiques et tragiques mais passent la main malgré eux à leur successeur qu'ils ont créé "à leur image".
Pas plus que dans les autres films de cette série avec des singes qui parlent et des humains qui régressent.raccourcis et facilités scénaristiques
C'est sûr que c'est pas du hard SF! (la visée laser furtive, toujours un succès.. )mal d'autres moments que j'ai trouvé assez ridicules par manque de réalisme
Le fossoyeur qui y voit une scène de film de samouraï... mouai, là, sans moi. Il apparaît surtout comme un animal sans voix ou un fantôme avec son camo nuit et son expression mi indifférent mi effrayée.la scène de la cascade est vraiment superbe, pleine de suspens, hyper bien filmée et montée... (l'arrivée du Colonel face à César!).
Woody Harelson joue très bien oui : il caricature le héro de film d'action avec son gang de milice postpubère (aucun vieux briscards, aucun trop jeunes) qui braillent comme des singes, font des marches sans aucun sens et ne ressemblent pas à de 'vrais' soldats (garde nationale?). Il caricature le jeu de Brando dans son rôle mythique tout en ajoutant sa propre patte.
La réf. à Apocalypse now ressemble à un double fond: ces nouveaux mais surtout "derniers hommes" (alphas/omegas) se raccrochent volontairement à un film et une époque culte (déjà populaire dans l'armée US) qui est pourtant un véritable réquisitoire sur la folie humaine et celle de la guerre.. et qu'ils préfèrent tous prendre au 1er degré.
Lorsqu'il parle de la pitié et des émotions, il manie son couteau comme s'il voulait s'opérer lui-même (scène clé du film et bien jouée) Ces hommes sont déjà en pleine régression mentale et incapables de survivre psychologiquement au monde dont ils ont encore le souvenir et qu'ils ont perdu à jamais.
Re: [Planète des Singes] Suprématie
Je viens enfin de voir le film, et je me suis souvenu d'avoir vu passer ce topic donc me voilà.
Je tiens à dire aussi que je n'ai même pas encore vu l'épisode 2!
Justement, c'est bien ça le problème pour moi, celui-là ressemble beaucoup trop au deuxième film. La trilogie nous a toujours été vendue comme un crescendo drastique en 3 volets : 1- singes intelligents qui s'échappent, 2- conflit localisé contre une Humanité sonnée, 3- moteur de la domination planétaire des singes. Et autant dire que là c'est au point mort, tout ça manque carrément d'envergure. Retirez la mutation du virus du tableau et l'histoire n'avance pas, on a le même contexte que dans le deuxième film : mono-leader régional chez les humains, conflit localisé, siège, infiltration, explosions, pan pan (d'ailleurs, pas de downgrade technologique pour les humains). La finesse monocentrée amerloc habituelle, qui préfère que tout se termine dans un grand boum plus grand que le précédent, mais bien (de) chez eux hein, histoire d'assurer le placement produit Northrop Grumman.
Et c'est bien beau de jouer à fond - encore une fois - la carte de l’anthropomorphisme et d'explorer des thématiques socio déjà vues maintes et maintes fois par ailleurs (des thèmes un peu moins paresseux ou un peu plus disruptifs n'auraient pas été de refus), mais bon moi j'aurais préféré un truc qui sonne autant "planète" que "singes" hein, et qui ne soit pas uniquement circonscrit au Kentucky...
Le western post-apo US simiesque, déjà vu dans le précédent, et le fait qu'ils aient rajouté ce petit côté La Grande Évasion, ça fait super léger quand même. J'attendais beaucoup de l'inversion du rôle de chasseur/chassé entre humains et singes, et pour moi il manque vraiment une bonne vieille ellipse temporelle pour conclure cette trilogie. D'ailleurs je préfère largement la dystopie "molle" à la Boulle plutôt que ce machin expéditif, torché à la Sainte grenade, et arrogant : ici l'homme a provoqué tout ce qui lui arrive, il est l'instigateur suprême, il ne subit rien de ce qui est étranger à sa création.
Donc au final, même s'il y a quelques sujets de fond intéressants, la forme reste quand même bien grossière, et sans même parler des incohérences, faux raccords (César qui mitraille au shotgun le père de la bègue) et autres pieds de nez au réalisme et à la logique militaire la plus élémentaire.
Sinon, Gollum a encore fait fort dediou, grand respect pour ce mec, et même l'ersatz de colonel Kurtz est pas mal dans son genre torturé - j'aime bien Mr Twinkie aussi
Je râle beaucoup car je suis sacrément déçu de l'aspect redondant par rapport au précédent et du fait que le thème de l'extinction ne soit ici que survolé (les humains ont troqué Alzheimer contre un autre type de dégénérescence, les singes ne se révèlent être qu'anecdotiques, voilà, cordialement), mais c'est quand même bien mieux que les innombrables Marvel produits façon fordisme. Sauf l'avalanche purificatrice du Deus MJ... A moins que ce ne soit mère Nature qui distribue les Darwin Awards aux abrutis de violence packés dans la vallée et qui arrivent pas à grimper aux arbres ?
J'espère que Jurassic World 3 fera mieux en terme d'extinction humaine!
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [Planète des Singes] Suprématie
Ces flims ont au moins l'avantage de réveiller notre gène plumitif
Tes images qui sonnent dans le mile, mais me reste l'impression qu'un film peut avoir plusieurs lectures.
Je suis bien incapable de prouver mon idée de parodie de la société US et son cinéma crépusculaires à travers les références à plusieurs scènes culte de copolla ou des films de ww2, ni la mise en contexte de la déliquescence parano de domination wasp dans la culture US ; mais on partage tous le risque de surinterpréter un genre qui croule sous son propre poids et ses références, ou de toucher au subconscient péplumesque ou simplement biblique du ciné US qui ne recule maintenant devant aucun symbole, fut-il trop gros (Marvel / DC) comme l'avalanche ou la marée de sauterelles de fans du flingue dégénérée pour glisser une image forte.
La toute fin, je pense que personne n'en est content, le prophète qui s'éteint devant son israel, ça c'est pas Boulle mais Washington. Tradutore traditore!
Après avoir vu le 2 je comprends mieux vos déceptions, mais je pense aussi tout de suite aux walking dead et autres films de zombie et autres postapo à la jack wolfskin qui donnent toujours une impression de déjà vu et nous ennuie plus vite que qqun qui a grandit là-dedans et n'a connu quasi que ça. La plupart des prod US sont de toute manière nombrilistes, c'est pas nouveau = 90% de leur film catastrophe ignorent le reste du monde.
Le thème de l'extinction humaine reste en tous les cas dans toutes les têtes et pas seulement au cinéma (Homo Sapiens), et on pourrait même dire qu'on a déjà tout dit si le rapport au cinéma n'était pas justement ailleurs, comme en histoire, toujours à répéter et jamais hors de sa propre époque.
Tes images qui sonnent dans le mile, mais me reste l'impression qu'un film peut avoir plusieurs lectures.
Je suis bien incapable de prouver mon idée de parodie de la société US et son cinéma crépusculaires à travers les références à plusieurs scènes culte de copolla ou des films de ww2, ni la mise en contexte de la déliquescence parano de domination wasp dans la culture US ; mais on partage tous le risque de surinterpréter un genre qui croule sous son propre poids et ses références, ou de toucher au subconscient péplumesque ou simplement biblique du ciné US qui ne recule maintenant devant aucun symbole, fut-il trop gros (Marvel / DC) comme l'avalanche ou la marée de sauterelles de fans du flingue dégénérée pour glisser une image forte.
La toute fin, je pense que personne n'en est content, le prophète qui s'éteint devant son israel, ça c'est pas Boulle mais Washington. Tradutore traditore!
Après avoir vu le 2 je comprends mieux vos déceptions, mais je pense aussi tout de suite aux walking dead et autres films de zombie et autres postapo à la jack wolfskin qui donnent toujours une impression de déjà vu et nous ennuie plus vite que qqun qui a grandit là-dedans et n'a connu quasi que ça. La plupart des prod US sont de toute manière nombrilistes, c'est pas nouveau = 90% de leur film catastrophe ignorent le reste du monde.
Le thème de l'extinction humaine reste en tous les cas dans toutes les têtes et pas seulement au cinéma (Homo Sapiens), et on pourrait même dire qu'on a déjà tout dit si le rapport au cinéma n'était pas justement ailleurs, comme en histoire, toujours à répéter et jamais hors de sa propre époque.
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