Kasrkin d'Edoardo Albert
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Kasrkin d'Edoardo Albert
Présentation:
Avis de Solaris sur la VO:
J'en profite pour dire que c'est un des livres que j'ai préféré l'année dernière, c'est original, ça prend le temps, les personnages sont intéressants et y'a une ambiance Dune. Vraiment un livre cool, j'ai oublié d'en faire un retour mais Solaris a déjà bien résumé.
==> Kasrkin Semi-Poche Lorsque les perfides t'au abattent une valkyrie contenant un général de l'Astra Militarum sur le monde impérial assiégé de Dasht i-Kevar, tout pourrait être perdu - ce que le général sait pourrait briser l'effort de guerre et voir la planète tomber sous le contrôle de ces vils xenos. Seuls les Kasrkin ont une chance de le ramener. Ils sont l'élite de l'élite, mais l'ennemi que le capitaine Bharath Obeysekera et son équipe sont appelés à combattre ne ressemble à aucun de ceux qu'ils ont affrontés auparavant : le désert lui-même, sans fin et implacable. Les tempêtes de sable les coupant de tout soutien, Obeysekera ne peut compter que sur ses soldats. Alors que les Kasrkin s'enfoncent plus profondément dans les déserts, ils commencent à réaliser qu'ils ne sont pas les seuls chasseurs à rechercher le général disparu, et que leur guerre a attiré l'attention de quelque chose d'ancien qui se cache sous les sables du désert... 400 pages • Mai 2023 • ISBN 9781804072370 • Illustration de ??? |
Avis de Solaris sur la VO:
- Spoiler:
- Eh bien c'était une bonne surprise ! Eduardo Albert n'a pas fait l'unanimité sur ce forum avec ces précédentes publications mais là il semble se rattraper avec brio. J'ai passé un bon moment malgré quelques longueurs et des scènes d'action un peu brouillonnes. Cependant, les persos sont attachants, les factions intéressantes et l'intrigue prend au dépourvu si on compare tout ça aux autres publications de chez Black Library.
L'intrigue suit donc une équipe de Kasrkins dans une mission de sauvetage d'un gradé dont la valkyrie s'est crashée dans le désert d' une planète disputée par les Tau et l'Imperium. La mission se corse lorsque l'équipe se voit confier la garde d'un commissaire bleusaille, borné et antipathique. On suivra donc la traversée dudit désert, une confrontation contre des xenos- Spoiler:
- Une équipe de chasseurs Kroots
- Spoiler:
- Vous l'aurez deviné, une nécropole neécron
L'auteur prend vraiment le temps de développer les personnalités de son casting, on s'attache du coup plus aux cadiens dans ce p'tit bouquin que dans l’entièreté de l'immonde trilogie de Justin D. Hill (mais en même temps, peut-on faire pire ?). Il y a beaucoup de passages très contemplatifs et dénués d'action où les personnages méditent, réfléchissent et songent avec nostalgie à leur passé ainsi qu'à leur planète perdue. L'accent est très porté sur les dialogues et les relations entre les personnages.Ainsi, le commissaire passera de tête-à-claque de service à un personnage plus mature et ouvert d'esprit. Le sergent de l'unité est un bon gars mais n'est pas idéalisé à outrance. Enfin, les personnages Xenos sont eux aussi très attachants, notamment- Spoiler:
- Le seigneur nécron, devenu complétement zinzin après avoir passé trop de temps isolé, qui passe son temps à converser avec une intelligence artificielle exaspérée. C'est bien simple, il vole la vedette à tout le monde et on se surprend à passer les pages pour savourer les passages le mettant en scène. En gros l'auteur n'hésite pas à faire de l'antagoniste principal un comic relief et ainsi donner un côté burlesque à son histoire.
- Spoiler:
- Les Kroots, qui apparaissent dans la deuxième partie, sont bien développés et exploités. On apprend quelques infos sur leur monde natal, leur culture et leur habitude à avaler tout ce qui passe pour absorber des informations. On apprendra notamment que l'ingestion de morceaux nécrons est proscrite du fait qu'ils laissent des nano-scarabés attaquant les organes internes. C'est l'occasion d'apprendre le rôle de chaque membre d'une meute. Leurs oiseaux font partie d'une sous-espèce de kroots.).
Il n'y a vraiment pas de « méchant » : tout est en nuances de gris et aucun perso n'est parfait ou irrécupérable. C'est en somme un récit très humain mettant en scène des antagonistes forcés de combattre ensemble contre un ennemi commun. C'est un peu gentil pour du 40k mais c'est très plaisant, le bodycount restant exceptionnellement bas à la fin du livre.
Au niveau des défauts, on regrettera des scènes d'action pas très convaincantes bien que peu nombreuses et un manque de fluff sur les kasrkins. Autre point un peu cringe, le lieu où se déroule l'action : Entendons-nous bien, il n'y a aucun mal à s'inspirer d'autres licences (sinon, on peut mettre la moitié de la culture à la poubelle) mais là ça manque un peu de subtilité :
En gros, la planète où se déroule le récit est convoitée par les Taus et l'Imperium à cause d'une ressource permettant de préserver la jeunesse et conférant des pouvoirs magiques. Les déserts, qui sont très dangereux en raison de créatures gigantesques sortant du sable pour gober tout ce qui bouge, sont défendus par de braves guerriers des sables menés par une sorcière des sables aux yeux bleus (effet secondaire dû à l'utilisation de la dite ressource) .
Après il n'y a rien de méchant, c'est juste amusant et ça tue un peu l'immersion.
En résumé, c'est vraiment du bon. Ma note : 16/20
J'en profite pour dire que c'est un des livres que j'ai préféré l'année dernière, c'est original, ça prend le temps, les personnages sont intéressants et y'a une ambiance Dune. Vraiment un livre cool, j'ai oublié d'en faire un retour mais Solaris a déjà bien résumé.
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
Je n'arrive pas à savoir si c'est un roman post Faille ou pendant la Croisade.
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C'est le réel qui leurre !
Ezechiel Space Marine - Messages : 244
Age : 50
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
Noté Bon, très bon même.
En quelques mots, ce livre est comparable à un film de l'été d'aventure/farwest, intelligent, il en donne pour son argent. Ses seuls véritables défauts sont sa couverture et son titre. Car ce bouquin est tellement mal représenté par son titre.
Bien que les Kasrkin y soient développés, cela reste bien dosé, ce n'est pas du pr0n et le fait qu'ils soient Kasrkin fait vaguement une différence.
Les personnages sont bien écrits, les décors exploités avec profondeur (ahah), les situations sont variées et changeantes, il y a des retournements.
Il vous fera effectivement penser à Dune, moi ça ne m'a pas choqué.
Nombreuses petits coquilles, comme toujours, mais rien de notable.
En quelques mots, ce livre est comparable à un film de l'été d'aventure/farwest, intelligent, il en donne pour son argent. Ses seuls véritables défauts sont sa couverture et son titre. Car ce bouquin est tellement mal représenté par son titre.
Bien que les Kasrkin y soient développés, cela reste bien dosé, ce n'est pas du pr0n et le fait qu'ils soient Kasrkin fait vaguement une différence.
Les personnages sont bien écrits, les décors exploités avec profondeur (ahah), les situations sont variées et changeantes, il y a des retournements.
Il vous fera effectivement penser à Dune, moi ça ne m'a pas choqué.
Nombreuses petits coquilles, comme toujours, mais rien de notable.
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 310
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
Déjà deux retours ont été fait et le mien quoiqu’un peu plus sévère se rapproche de ces derniers. Je vous enjoins notamment à lire le bon retour de Solaris qui résume parfaitement les forces et faiblesses du livre sans digresser comme j’ai l’habitude de faire.
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
- Scénario et mise en scène = 3/5
Pas mal, un bouquin une nouvelle fois découpé en deux parties. L’une présentant l’équipe et les personnages dans une situation extrême de survie au sein d’un désert afin de récupérer un général impérial abattu par les Taus.
Une partie assez intéressante avec un environnement trop peu exploité dans l’univers WH40K et surtout montrée comme réellement mortel pour les humains. À cela s’accompagne un repompage de Dune, tombe bien c’est de nouveau à la mode, qui ne m’a pas choqué. Mais il faut notifier que je n’ai pas encore lu les romans qui sont en haut de ma liste. J’ai néanmoins apprécié ce peuple de nomades « inspiré » des romans de Frank Herbert tout comme j’ai apprécié que l’auteur prenne son temps afin de mettre en place le récit. Il n’y a d’ailleurs que très peu de combat durant cette partie.
L’autre partie, une fois le général récupéré nos karkins se voient en confrontation avec des Kroots mais tout ne se passe pas comme prévu, enfin comme prévu pour un livre censé vendre une certaine boite. Eh oui car intelligemment alors que tout tend vers un affrontement en face à face l’écrivain prend par surprise en ajoutant un troisième acteur qui lui n’est pas une surprise pour le connaisseur de WH40K et les lecteurs de résumé (qui soit dit passant gâche de plus en plus les lectures de certains manuscrits en spoilant éhontément le scénario).
Tant que cette troisième faction prend la part belle de la deuxième partie du roman, éclipsant partiellement les deux factions majeures de l’histoire.
Cette seconde partie est plutôt en demi-teinte. Dans les bons points que l’on peut citer il y a SURTOUT tous les passages des yeux des kroots qui sont un apport fluff conséquent mais surtout rafraichissant. Les kroots font vraiment partie de mes xénos préférées.
J'ai apprécié aussi tout l’effort d’écriture du point de vue humain et kroot qui s’alterne et se mélange et qui sont si loin et proches à la fois.
Cette troisième race quant à elle donne aussi droit à des scènes assez inspirées comme :
Pour conclure sur les bons points j’ai trouvé cela appréciable que l’auteur comprenne l’essence d’un bon roman de la garde, tout le monde peut mourir à tout moment, pas de space marine dans l’astra militarum, des personnages un minimum attachant et surtout bolt porn ne correspond pas forcément à bon bouquin.
Malheureusement et contrairement à mes deux prédécesseurs de nombreux points m’ont pas mal gâché la lecture. Tout d’abord et contrairement à ce que j’ai dits précédemment cela manque un peu d’affrontement avec les nécrons avec des personnages qui s’en sortent beaucoup trop bien au sein d’une nécropole quand même.
J’ai souvenir que même Cain galère plus que nos braves soldats. J’ai aussi trouvé cette fin tellement rusher que je n’ai compris que la moitié des événements tant tout passe du coq à l'âne cela n’a presque aucun sens, l'auteur met 200 pages à introduire son histoire et la termine en 15. C’est très frustrant d’avoir une fin aussi pauvre et peu inspirée.
C’est une habitude de pas mal d’auteurs de la BL de ne pas savoir terminer une histoire mais j’ai rarement vu une fin aussi bâclée. C’est d’autant plus dommage quand le reste du roman est d’une assez bonne qualité.
Dans les autres points m’ayant chafouiné (oui chafouiné) il y a aussi certaines absurdités de certaines situations ou personnage comme :
Le manque d’engagement avec nos amies les Taus qui font à peine une apparition.
Hors-tout contexte de bon ou mauvais bouquin, je noterai aussi que les soldats peuvent provenir de n’importe quel régiment que l’histoire serait quasiment la même. En résumé, ce livre ne représente pas un roman sur les cadiens !
- Style et écriture = 4/5
Première lecture il me semble de cet écrivain donc première découverte.
Une plume plutôt agréable, pas excellente mais assez sympathique. J’ai trouvé l’auteur assez bon dans la mise en place d’ambiance et dans sa façon de poser le récit. Même si la fin du bouquin est catastrophique aussi bien scénaristiquement que stylistiquement le reste est plutôt convenable.
L’auteur a quelques bonnes idées qu’il arrive à mettre en, valeur. Il réussit bien à décrire les environnements qui entoure ces héros ce qui m’a fait vraiment m’immerger dans le roman.
Surtout la scène avec le nomade et ses prothèses en forme d’ailes lui permettant de voler. Là c’est très 40K.
Dommage que côté héros le narrateur flanche plus avec comme déjà énoncé précédemment certains personnages ayant des comportements complètement WTF ou des karskins qui passent totalement en second plan alors qu’il y avait vraiment matière à faire.
Mais je ressors quand même avec une bonne impression de cette nouvelle (?) plume qui je l’espère finira par s’affiner au fil des bouquins.
- Intérêt fluffique = 4/5
L’aspect principal fluff du bouquin est la représentation des Kroots et de leur société (meute, etc.…) dans la seconde partie du roman via leur mentor. J’ai trouvé cela particulièrement intéressant et ce malgré le fait que je connaisse bien le fluff de ces Xenos.
Le second aspect qui risque peut-être de faire grincer des dents certains ce sont tous les débats à demi philosophique sur l’Imperium entre le général et certains personnages concernant l’Imperium et ce qu’il est devenu. Comment la grande broyeuse humaine arrive à garder la machine constamment en marche.
Notamment ce passage qui correspond parfaitement à ma représentation de l’Imperium dont vous trouverez un extrait ici :
Avec ces planètes en paix où rien ne se passe mais sur lequel l’imperium est de facto GW ne va pas aborder et donc sur les autres sur lesquelles ils vont s’appuyer, celles qui au contraire sont en guerre constante ou non d’ailleurs.
Cela va gâcher le côté grim dark de certains mais encore une fois c’est la vision que j’ai de l’Imperium.
Bon cependant l’auteur ne s’empêche pas un petit écart fluffique. Ce n’est rien et je conçois que cela puisse exister dans l’Imperium avec ce commissaire qui connaît son père et qui travaille pour lui. Donc nullement orphelin mais pourquoi pas ?
- Appréciation personnelle = 3/5
Le livre aurait dû faire partie de la catégorie des excellents romans mais la fin est tellement décevante qu’à elle seule elle discrédite le reste du travail de l’auteur et fait ressortir ces principaux défauts.
Sinon c’est un bon roman sans appréhension qui se laisse lire. Rien d’incroyable mais fort sympathique. Ce genre de one shot j’en redemande malgré le fait que bon il m’est impossible de mettre ce livre dans la catégorie Cadienne…
Peut mieux faire voir aurait dû mieux faire mais tout de même noté bon.
J’enjoins ceux qui n’ont rien à lire à le lire, dans le cas contraire il est indispensable de s’intéresser à ce one shot.
- Note globale = Total des points 14/20
Bon cependant il n’y a pas photo que les Karkins d’ADB ont au bas mot 10 fois la prestance que ceux de ce livre.
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
- Scénario et mise en scène = 3/5
Pas mal, un bouquin une nouvelle fois découpé en deux parties. L’une présentant l’équipe et les personnages dans une situation extrême de survie au sein d’un désert afin de récupérer un général impérial abattu par les Taus.
Une partie assez intéressante avec un environnement trop peu exploité dans l’univers WH40K et surtout montrée comme réellement mortel pour les humains. À cela s’accompagne un repompage de Dune, tombe bien c’est de nouveau à la mode, qui ne m’a pas choqué. Mais il faut notifier que je n’ai pas encore lu les romans qui sont en haut de ma liste. J’ai néanmoins apprécié ce peuple de nomades « inspiré » des romans de Frank Herbert tout comme j’ai apprécié que l’auteur prenne son temps afin de mettre en place le récit. Il n’y a d’ailleurs que très peu de combat durant cette partie.
L’autre partie, une fois le général récupéré nos karkins se voient en confrontation avec des Kroots mais tout ne se passe pas comme prévu, enfin comme prévu pour un livre censé vendre une certaine boite. Eh oui car intelligemment alors que tout tend vers un affrontement en face à face l’écrivain prend par surprise en ajoutant un troisième acteur qui lui n’est pas une surprise pour le connaisseur de WH40K et les lecteurs de résumé (qui soit dit passant gâche de plus en plus les lectures de certains manuscrits en spoilant éhontément le scénario).
Tant que cette troisième faction prend la part belle de la deuxième partie du roman, éclipsant partiellement les deux factions majeures de l’histoire.
Cette seconde partie est plutôt en demi-teinte. Dans les bons points que l’on peut citer il y a SURTOUT tous les passages des yeux des kroots qui sont un apport fluff conséquent mais surtout rafraichissant. Les kroots font vraiment partie de mes xénos préférées.
J'ai apprécié aussi tout l’effort d’écriture du point de vue humain et kroot qui s’alterne et se mélange et qui sont si loin et proches à la fois.
Cette troisième race quant à elle donne aussi droit à des scènes assez inspirées comme :
- Spoiler:
- L’horreur que représentent les dépeceurs et qui me rappelle les souvenirs des anciens nécrons bien déshumanisées, bien horrifique et surtout bien puissant.
Mais aussi ce seigneur Nécron d’une puissance incommensurable totalement à côté de la plaque qui se fait mener par le bout du nez par son IA de compagnie et qui croit encore être un être de chair et de sang. À tel point qu’il prend nos pauvres Karskins pour des gens de son peuple.
Pour conclure sur les bons points j’ai trouvé cela appréciable que l’auteur comprenne l’essence d’un bon roman de la garde, tout le monde peut mourir à tout moment, pas de space marine dans l’astra militarum, des personnages un minimum attachant et surtout bolt porn ne correspond pas forcément à bon bouquin.
Malheureusement et contrairement à mes deux prédécesseurs de nombreux points m’ont pas mal gâché la lecture. Tout d’abord et contrairement à ce que j’ai dits précédemment cela manque un peu d’affrontement avec les nécrons avec des personnages qui s’en sortent beaucoup trop bien au sein d’une nécropole quand même.
J’ai souvenir que même Cain galère plus que nos braves soldats. J’ai aussi trouvé cette fin tellement rusher que je n’ai compris que la moitié des événements tant tout passe du coq à l'âne cela n’a presque aucun sens, l'auteur met 200 pages à introduire son histoire et la termine en 15. C’est très frustrant d’avoir une fin aussi pauvre et peu inspirée.
- Spoiler:
- Avec ce général qui décide d’arrêter un duel sans raison.
Ce commissaire qui décide de ne pas abattre le général mais de tuer son soldat le plus loyal pour sauver les gentils Xenos.
Les karkins et kroot survivant et non personnage principal qui passe à la trappe et réapparaisse au bon vouloir du scénario quand l’auteur en a besoin
Les nomades qui arrivent à point nommé à la fin pour finalement ne servir à quasiment rien.
Le fait que les héros se débarrassent de la nécropole un peu trop facilement à mon goût.
C’est une habitude de pas mal d’auteurs de la BL de ne pas savoir terminer une histoire mais j’ai rarement vu une fin aussi bâclée. C’est d’autant plus dommage quand le reste du roman est d’une assez bonne qualité.
Dans les autres points m’ayant chafouiné (oui chafouiné) il y a aussi certaines absurdités de certaines situations ou personnage comme :
- Spoiler:
- Ce soldat qui se laisse mourir dans les sables mouvants comme si de rien n’était sans paniquer rien à qui quelqu’un veut venir l’aider et refuse car…j’en suis encore à m’en demander.
Ce général a l’air très important pourtant seulement une équipe de Kroot est envoyé à sa récupération. Pas de guerrier de feu ? Et où sont les pilotes, etc... de la Valkyrie?
Le manque d’engagement avec nos amies les Taus qui font à peine une apparition.
Hors-tout contexte de bon ou mauvais bouquin, je noterai aussi que les soldats peuvent provenir de n’importe quel régiment que l’histoire serait quasiment la même. En résumé, ce livre ne représente pas un roman sur les cadiens !
- Style et écriture = 4/5
Première lecture il me semble de cet écrivain donc première découverte.
Une plume plutôt agréable, pas excellente mais assez sympathique. J’ai trouvé l’auteur assez bon dans la mise en place d’ambiance et dans sa façon de poser le récit. Même si la fin du bouquin est catastrophique aussi bien scénaristiquement que stylistiquement le reste est plutôt convenable.
L’auteur a quelques bonnes idées qu’il arrive à mettre en, valeur. Il réussit bien à décrire les environnements qui entoure ces héros ce qui m’a fait vraiment m’immerger dans le roman.
Surtout la scène avec le nomade et ses prothèses en forme d’ailes lui permettant de voler. Là c’est très 40K.
Dommage que côté héros le narrateur flanche plus avec comme déjà énoncé précédemment certains personnages ayant des comportements complètement WTF ou des karskins qui passent totalement en second plan alors qu’il y avait vraiment matière à faire.
Mais je ressors quand même avec une bonne impression de cette nouvelle (?) plume qui je l’espère finira par s’affiner au fil des bouquins.
- Intérêt fluffique = 4/5
L’aspect principal fluff du bouquin est la représentation des Kroots et de leur société (meute, etc.…) dans la seconde partie du roman via leur mentor. J’ai trouvé cela particulièrement intéressant et ce malgré le fait que je connaisse bien le fluff de ces Xenos.
Le second aspect qui risque peut-être de faire grincer des dents certains ce sont tous les débats à demi philosophique sur l’Imperium entre le général et certains personnages concernant l’Imperium et ce qu’il est devenu. Comment la grande broyeuse humaine arrive à garder la machine constamment en marche.
Notamment ce passage qui correspond parfaitement à ma représentation de l’Imperium dont vous trouverez un extrait ici :
-C’est vrai, j’en ai besoin dit-il avant d’inspirer profondément. Ce que je sais est trop lourd à porter. Il existe plusieurs milliards de planète, et celles que l’Humanité a colonisées sont impossibles à dénombrer. Des milliers de million de monde. Savez-vous, Capitaine, quel est le plus grand secret que personne n’ose mentionner ? Sur la plupart de ces milliers de millions de planète, rien d’important ne se passe. Des enfants naissent, grandissent, se marient, ont leurs propres enfants, et finissent par mourir. Tout ceci se déroule sans que ni l’Imperium, ni les xénos, ni l’Archi-Ennemis ne le remarquent. Avez-vous déjà entendu parlez de ces mondes, et des vies tranquilles de ceux qui les peuplent ? Non, jamais. Vous entendez les récits de la guerre de Badab, de la croisade des Mondes de Sabbat, de la Chute de Cadia. Pourquoi ? Pourquoi ne nous parle-t-on jamais que de la guerre ? Je vais vous le dire ; parce que la guerre entretient la peur. Parce que la guerre, ou la menace de la guerre, ses préparatifs, ses angoisses, est le ciment qui maintient l’Imperium.
Avec ces planètes en paix où rien ne se passe mais sur lequel l’imperium est de facto GW ne va pas aborder et donc sur les autres sur lesquelles ils vont s’appuyer, celles qui au contraire sont en guerre constante ou non d’ailleurs.
Cela va gâcher le côté grim dark de certains mais encore une fois c’est la vision que j’ai de l’Imperium.
Bon cependant l’auteur ne s’empêche pas un petit écart fluffique. Ce n’est rien et je conçois que cela puisse exister dans l’Imperium avec ce commissaire qui connaît son père et qui travaille pour lui. Donc nullement orphelin mais pourquoi pas ?
- Appréciation personnelle = 3/5
Le livre aurait dû faire partie de la catégorie des excellents romans mais la fin est tellement décevante qu’à elle seule elle discrédite le reste du travail de l’auteur et fait ressortir ces principaux défauts.
Sinon c’est un bon roman sans appréhension qui se laisse lire. Rien d’incroyable mais fort sympathique. Ce genre de one shot j’en redemande malgré le fait que bon il m’est impossible de mettre ce livre dans la catégorie Cadienne…
Peut mieux faire voir aurait dû mieux faire mais tout de même noté bon.
J’enjoins ceux qui n’ont rien à lire à le lire, dans le cas contraire il est indispensable de s’intéresser à ce one shot.
- Note globale = Total des points 14/20
Bon cependant il n’y a pas photo que les Karkins d’ADB ont au bas mot 10 fois la prestance que ceux de ce livre.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
@Rhydysann : merci pour ce retour +1
De même qu'aux collègues des précédentes reviews.
Ce livre m'intéresse de plus en plus vu vos retours.
Le passage que tu cites, Rhydi, sur l'organisation de l'Imperium, est très intéressant.
J'avais craint au début et au vu du titre, que ce roman soit centré sur un côté cadien très badass sans nuance à la sauce Justin D. Hill (NB : j'en avais presque adoré ce général de Pretoria qui affronte en duel le général Bendikt au début du 2ème tome - En espérant que son 4ème tome prochainement à sortir offre au lecteur un background beaucoup plus étoffé).
Cela étant, d'ailleurs petite question à toi (ou aux personnes l'ayant déjà lu) : Comment sont décrits les Kasrkin ? Ainsi que l'esprit cadien si celui-ci est abordé par Edouardo Albert ?
Certes je suppose que le côté "soldats très entrainés et bien équipés", est abordé à un moment ou un autre. Mais est-ce fait quand même en nuance ? En apportant quand même une approche étoffée voire réaliste ?
Par avance merci
De même qu'aux collègues des précédentes reviews.
Ce livre m'intéresse de plus en plus vu vos retours.
Le passage que tu cites, Rhydi, sur l'organisation de l'Imperium, est très intéressant.
J'avais craint au début et au vu du titre, que ce roman soit centré sur un côté cadien très badass sans nuance à la sauce Justin D. Hill (NB : j'en avais presque adoré ce général de Pretoria qui affronte en duel le général Bendikt au début du 2ème tome - En espérant que son 4ème tome prochainement à sortir offre au lecteur un background beaucoup plus étoffé).
Cela étant, d'ailleurs petite question à toi (ou aux personnes l'ayant déjà lu) : Comment sont décrits les Kasrkin ? Ainsi que l'esprit cadien si celui-ci est abordé par Edouardo Albert ?
Certes je suppose que le côté "soldats très entrainés et bien équipés", est abordé à un moment ou un autre. Mais est-ce fait quand même en nuance ? En apportant quand même une approche étoffée voire réaliste ?
Par avance merci
Capitaine Felix Scout - Messages : 112
Age : 41
Localisation : Sud-ouest de la France (Terre)
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
Salut Captain ! Malheureusement, j'ai trouvé que ce côté n'était pas vraiment mis en avant. Il est juste précisé que les kasrkins font preuve d'inventivité et d'autonomie. Ils ne dépendent pas des commissaires, qui sont décrits par le perso principal comme le fléau de la Garde car ils infantilisent les soldats et leur font perdre confiance en eux.
Solaris Space Marine - Messages : 495
Localisation : Bretagne
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
Vais encore passer pour le pisse-vinaigre de service mais tant pis
J'ai trouvé la première moitié vraiment fastidieuse, jusqu’à l’introduction de l’autre faction où il faut le dire ça s’améliore nettement.
Mais franchement, dans la première partie y'a rien qui va avec ce search & rescue à la petite semaine qui cumule tous les poncifs du genre et dont chaque développement semble souffrir méchamment du syndrome du "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".
C'est juste catastrophique, peu crédible et parfois même risible :
- Spoiler:
- - "le temps presse" et la "mission a les plus hautes tonalités d'urgence" mais on ne prend même pas une unité déjà constituée pour la remplir, on prend le temps de demander à un capitaine de potasser des fiches afin de sélectionner sa team en piochant parmi toutes les unités du secteur, des hommes qu'il faudra ensuite aller chercher, réunir, etc.
- c'est bien connu que les gens qui ne se connaissent pas œuvrent mieux ensemble que des unités constituées depuis belle lurette
- surtout pas utiliser d'aéronef pour la mission car "l'environnement ne le permet pas" alors que sur place on croise du rémora, du tiger shark, des autochtones en jetpacks,...
- les Taurox flambant neuf dans une variante... ouverte... alors qu'il fait 50°C dehors ; ça aurait été trop facile avec un habitacle fermé et la clim
- les Taurox flambant neuf qui n'ont pas un élément aussi basique qu'une centrale inertielle, en l'absence de données auspex les mecs doivent donc reporter leurs trajets à la mano sur des feuillets
- le mec qui se laisse crever dans le sable, tellement priceless
Et pourtant, lorsqu'on dézoome, on se rend compte que l’auteur, tel le script doctor hollywoodien de base, s’est dans le fond simplifié les choses à l'excès et a modelé sa propre scène de théâtre coupée de tout contexte extérieur en usant et abusant des moyens artificiels habituels : mono biome sableux qu'on nous serine à l'envie, sempiternels problèmes de vox/GPS, zone évidemment "impraticable pour les aéronefs",...
Cela donne donc l'étrange sensation d'assister à beaucoup de circonvolutions sans grand intérêt en ce qui concerne les péripéties, mais le tout au service d'un cadre général pourtant éminemment simpliste. Juste l'inverse de ce que j'attends en tant que lecteur quoi.
Ainsi l'auteur témoigne de sa profonde méconnaissance de la chose militaire, ainsi que d'une trop grande légèreté (à mon goût) dans son approche de 40K.
Du côté des personnages, j'ai trouvé qu'il y avait là aussi une certaine dichotomie.
Les quelques protagonistes développés - car il faut le dire le gros des Kasrkin sont quand même des bidasses interchangeables - sont globalement archétypaux : on a le jeune pistonné arrogant, le vieux gradé chiant et ingrat, le chef d'équipe humaniste, le soldat compétent…
Et lorsque de la nuance leur est apportée, hé bah ça vient poper un peu gratuitement j'ai trouvé. Leur approfondissement se fait de manière surprenante et l'introduction de leur ambivalence fait un peu désordre. En bref, le build-up est bof, et de la façon dont s'est fait on dirait juste une collection de bipolaires.
Que ce soit l’autochtone qui appelle soudainement "maître" le capitaine, sans qu'on ne comprenne bien pourquoi, le commissaire qui se révèle tout d'un coup naïf comme pas deux, le vieux gradé qui ne suggère même pas en quoi les Tau sont préférables à l’Imperium puis qui retrouve in petto ses méthodes de cow-boy impérial qu'il réprouvait pourtant sur des lignes et des lignes quelques paragraphes plus tôt, etc.
J'ai haussé un sourcil plus d'une fois à la lecture, même si la palme revient très certainement
- Spoiler:
- au mec pris dans les sables mouvants, qui au début appelle à l'aide, avant de prendre bien vite la célèbre position flottante de l'étoile de mer puis de tenter une petite brasse coulée pépouze dans le sable en disant finalement à ses camarades qu'en fait non ça va, qu'ils s'occupent de désensabler le véhicule en priorité, alors que c'est clair qu'il s'enfonce à vue d’œil... et oui en effet puisqu'il panique à nouveau, commence à étouffer dans le sable mais utilise pourtant sa dernière bouffée d'air pour refuser l'aide des autres soldats d'un air mi paniqué mi dédaigneux, ces derniers obtempérant alors que c'est clair que le collègue est en train d'y passer, ce qu'il fait bien évidemment en disparaissant dans le sable. WTF ???
Pour ce qui est des Kasrkin, service minimum, ça pourrait tout aussi bien être des soldats ordinaires. Alors oui on nous dit qu’ils ont un poil plus d’esprit d’initiative que le garde impérial moyen et qu'ils font preuve d’une certaine souplesse dans le commandement et dans l'application des ordres, mais bon il suffit de lire Les Fantômes pour voir que c'est le cas de maintes autres unités.
Heureusement, l'introduction de la seconde partie a été un vrai soulagement et une bonne surprise, d'autant que le changement nous arrive tout de go avec une belle scène en vision subjective
- Spoiler:
- d'un mentor kroot
J'ai bien aimé suivre en parallèle du cheminement des kasrkins cette seconde faction, dont les réflexions, les modes d'action et les tactiques sont autrement plus originales qu'en face.
Bonne idée que cette mise en perspective des deux camps sur la durée, échelonnée qu'elle est sur plusieurs chapitres et avec le souci du détail : on les voit se confronter aux mêmes problèmes et y apporter chacun des solutions différentes.
Du côté de la troisième faction, qu'on sent venir de loin :
- Spoiler:
- Bien aimé le petit apport fluff en ce qui concerne le cas épineux d'une ingurgitation de nécrons par les kroots, avec tous les problèmes "gastriques" que cela engendre chez eux ^^
Intéressant aussi le petit aparté sur le virus des dépeceurs nécrons, sur son mode de transmission en mode "baiser du détraqueur ", avec le QG nécron qui essaye d’endiguer le truc de son côté.
Les dépeceurs, de par leur encodage structurel de nécron j'imagine, ne peuvent attenter directement aux structures de leur faction, mais n'hésitent pas profiter de la moindre occasion (un sarcophage de dormance pété par exemple) pour infecter leurs confrères sains.
Sur les interactions entre les factions :
- Spoiler:
- Même si on la sent venir, la coalition de circonstance est sympa à suivre, et rappelle là les tableaux d’alliances entre factions qu’avait sorti GW il y a quelques années maintenant.
La relation de respect mutuel qui se développe entre le chef de parenté kroot et le capitaine kasrkin était intéressante et menée sans fausse note cette fois.
On peut pas dire que je sois un grand fan des élites nécrons excentriques à la sauce néo-fluff et qui sont à la mode depuis quelques temps maintenant chez la BL.
C'est pour ça, j'ai trouvé cool l'idée de cette IA nécron qui brosse dans le sens du poil son maître cinglé et qui l'encourage dans ses hobbies de désaxé, sachant que ça ne porte pas à conséquence et qu'ainsi il n'interfère pas avec la gestion de la nécropole qu'elle continue d'assurer de manière rationnelle.
Dommage qu'elle se révèle au final juste débile et se fasse berner par un minuscule groupe d'êtres carbonés pouilleux.
Je m’attendais à ce que ça vire au truc un peu glauque à la manière d’un HAL dans le film de Kubrick, ou d'une Reine rouge dans Resident Evil, mais même pas, le truc a des millions d'années d'xp et se fait couillonner sans opposer de résistance, les autres s'en sortant les doigts dans le nez.
Idem pour les dépeceurs nécrons, qui se contentent de charger à l'ancienne sur le plan physique... Je m’attendais à ce qu’ils tendent des embuscades en étant planqués dans leur havresac pandimensionnel, comme le fluff le décrit bien, mais non. Là aussi c’est assez raté.
Quelques petites aberrations fluff également.
Par exemple, l'Imperium c'est environ 1 million de planètes, pas des milliers de millions, ce me semble.
Les fusils radiants sont raccordés à un paquetage énergétique dorsal via un câble d’alimentation, ils n'utilisent pas de cellules énergétiques standard comme l'auteur le décrit ici...
Noté Moyen.
Une intrigue qui a des similarités avec le tome des Fantômes de Gaunt : Le Traître, mais une histoire bien moins maîtrisée tout de même, beaucoup trop superficielle pour moi et desservie en plus par une construction de certains personnages qui laisse franchement à désirer, même si de la façon dont c'est fait justement ça contribue à maintenir le suspens, ce qui est quand même un élément positif.
Mais la suite, pourtant pas dénuée de certains aspects négatifs susmentionnés, est tout de même bien plus intéressante, avec l'introduction et le suivi d'une faction xeno vraiment réussie et dépaysante, dans le bon sens du terme.
Je réitère mes impressions précédentes sur cet auteur qui a du potentiel. Avec un peu plus de maturité dans l’écriture, de rigueur fluff et en potassant davantage son sujet (ici, le domaine militaire), je pense qu’il a moyen de nous sortir de bons petits textes à l’avenir.
Je vais donc pasticher beaucoup de mes anciens profs en lui attribuant à lui aussi le label "Peut mieux faire" :p
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Kasrkin d'Edoardo Albert
+1 pour les 3 reviews.
J'ai pour ma part noté le roman excellent.
C'est sans doute généreux pour de la littérature SF mais c'est modeste pour de la littérature Warhammer, tant c'est un bol d'air frais vis à vis des parutions BL habituelles.
Alors oui, il y a quelques poncifs et quelques références un peu lourdingues, et il faut faire preuve d'une sacrée suspension d'incrédulité pour suivre l'histoire, mais perso je me suis régalé.
Je l'avais mis en avant-dernière position sur ma liste de lecture de l'été (car j'en avais rien à f*** de ce bouquin), et c'était une erreur.
Le point fort reste pour moi les personnages, beaucoup plus nuancés que le dit mon VDD, ils sont certes archétypaux au premier abord, mais au fil du livre, je trouve leur caractère surprenant et leurs intentions ambiguës. Surtout Malick, un personnage très réussi et ambivalent je trouve.
Enfin c'est valable pour les 5-6 personnages principaux, le reste de la piétaille n'a aucun intérêt et est interchangeable, qu'elle soit Kroot ou humaine.
Excepté peut-être le capitaine, qui, bien qu'étant un personnage principal, si ce n'est LE personnage principal, n'a aucune nuance. C'est un parangon d'héroïsme fait Kaskrin.
D'ailleurs, et ça a déjà été dit mais Kaskrin ou pas, ça ne change rien au roman.
L'antagoniste est cool, même si dommage qu'il soit spoilé par le résumé.
Et puis il y a cette fin, digne d'un nanar Italien des années 80... Ou toutes les intrigues se résolvent et tous les persos se rejoignent en deux coup de cuillère à pot. J'ai assez apprécié, ça va bien avec le début totalement pompé sur Dune ( Comme tout l'univers 40k, mais là c'est abusé. Change au moins la couleur des yeux Edoardo). En plus personnellement je n'ai pas vu venir le cliffhanger final, même si rétrospectivement, il était assez évident. Et c'est un bon point m'est avis.
Non franchement, je recommande.
Un bon petit roman d'aventures très sympathique, un peu à l'ancienne.
J'ai pour ma part noté le roman excellent.
C'est sans doute généreux pour de la littérature SF mais c'est modeste pour de la littérature Warhammer, tant c'est un bol d'air frais vis à vis des parutions BL habituelles.
Alors oui, il y a quelques poncifs et quelques références un peu lourdingues, et il faut faire preuve d'une sacrée suspension d'incrédulité pour suivre l'histoire, mais perso je me suis régalé.
Je l'avais mis en avant-dernière position sur ma liste de lecture de l'été (car j'en avais rien à f*** de ce bouquin), et c'était une erreur.
Le point fort reste pour moi les personnages, beaucoup plus nuancés que le dit mon VDD, ils sont certes archétypaux au premier abord, mais au fil du livre, je trouve leur caractère surprenant et leurs intentions ambiguës. Surtout Malick, un personnage très réussi et ambivalent je trouve.
Enfin c'est valable pour les 5-6 personnages principaux, le reste de la piétaille n'a aucun intérêt et est interchangeable, qu'elle soit Kroot ou humaine.
Excepté peut-être le capitaine, qui, bien qu'étant un personnage principal, si ce n'est LE personnage principal, n'a aucune nuance. C'est un parangon d'héroïsme fait Kaskrin.
D'ailleurs, et ça a déjà été dit mais Kaskrin ou pas, ça ne change rien au roman.
L'antagoniste est cool, même si dommage qu'il soit spoilé par le résumé.
Et puis il y a cette fin, digne d'un nanar Italien des années 80... Ou toutes les intrigues se résolvent et tous les persos se rejoignent en deux coup de cuillère à pot. J'ai assez apprécié, ça va bien avec le début totalement pompé sur Dune ( Comme tout l'univers 40k, mais là c'est abusé. Change au moins la couleur des yeux Edoardo). En plus personnellement je n'ai pas vu venir le cliffhanger final, même si rétrospectivement, il était assez évident. Et c'est un bon point m'est avis.
Non franchement, je recommande.
Un bon petit roman d'aventures très sympathique, un peu à l'ancienne.
Anton Narvaez Sergent Space Marine - Messages : 667
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