Chronique d'un libre-marchand : Nouveau Monde, seconde partie (Warhammer 40k, Rogue trader)
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Chronique d'un libre-marchand : Nouveau Monde, seconde partie (Warhammer 40k, Rogue trader)
Merci a tous ceux qui m'ont lu et tout particulièrement a Zekka et Erwin Tulius
pour leurs remarques ^^ La troisième partie arrivera sous peu
pour leurs remarques ^^ La troisième partie arrivera sous peu
Le départ de la flotte se fit trois jours plus tard dans la plus totale indifférence, tout du moins en apparence. Constance dirigeait les manœuvres depuis son siège de commandement... Avec Amélia à ses côtés, envoyée à contre cœur par son géniteur pour qu’elle s’assure du bon déroulement de l’expédition et du respect de ses droits. Décidée à s’adapter, la jeune femme avait effectuée de profonds changements dans son allure, troquant ses robes pour des uniformes à la coupe élégante, ce qui faisait beaucoup rire son fiancé, et portant une rapière au côté ainsi qu’un revolver.
- A tous les officiers de pont et les membres d’équipage du Border Adventure, préparez vous pour le passage dans le Warp. Puisse l’Empereur nous protéger.
La même prière se répéta partout sur la passerelle et, Constance n’en doutait pas, dans tous les vaisseaux de la flotte. Une fois la confirmation des autres bâtiments faîte, il appuya sur l’intervox de son siège le reliant à la salle du navigator, un pont en dessous.
- Navigator Sapien, vos frères et sœurs sont-ils prêt ?
- Nous n’attendons que votre ordre seigneur.
- Parfait, lancez la procédure.
Au bout de quelques minutes, l’espace au alentour de la flotte commença à changer, devenant pourpre et friable. Un flash de lumière et dix secondes plus tard, les vaisseaux étaient entrés dans l’Empyrean et voguaient au grès des courants tellurique.
- Officiers, au rapport.
- Tout les cadrans sont dans le vert seigneur.
- Les autres vaisseaux confirment, aucun problème à leurs bords.
- Espérons que cela continue... Que tout le monde reste attentif. Premier Officier Rikast, je vous confie le commandement.
- Bien seigneur. Vous avez compris vous autres ? Ouvrez les yeux et les oreilles.
Constance alluma ses écrans et s’attarda sur les rapports envoyés de toutes les salles du vaisseau avant de se mettre à étudier les coordonnées de la destination et de réfléchir au futur déploiement de ses ressources.
- Des soucis mon amour ?
- Non, tout ce passe bien très chère. J’établis les plans de notre arrivée.
Intriguée, Amélia se pencha sur les écrans.
- Comment comptez-vous passer la ceinture avec vos vaisseaux ?
- Nous enverrons des barges et des navettes dans un premier temps car je doute que mon Maître de la Flotte ne risque sa proue au dessus de la planète sans être certain que la coque de son bâtiment ne subira aucune éraflure.
La jeune femme sourit en imaginant la tête de Rikast si jamais un de ses précieux navires subissaient quoi que se soit.
- Au fait, très chère, votre père vous aurez t-il donné des informations complémentaire sur le monde qu’il exploitait ?
- Non, si ce n’est les coordonnées de la base d’extraction et son matériel, que je vous ai déjà transmises.
En quelques manipulations sur son clavier, Constance retrouva les informations et les inventaires de l’installation.
- Une base-hab modulaire modèle Jovian, trois transports Chimère et deux navettes Argus... On peut dire que votre père ne lésine pas sur les moyens...
- "Un investissement nécessaire et parfaitement rentabilisé" selon lui.
- Je n’en doute pas.
Un paragraphe attira son regard.
- "Présence minime et inconnue"... Qu’est ce que cela veut dire ?
- Les occupants de la base ont observés des trace étranges et découvert des restes de campements assez récent, sans jamais apercevoir qui que ce soit néanmoins.
Constance lissa sa barbe, pensif.
- Des sauvages sans doute... C’est tout de même étrange qu’ils ne soient pas entrés en contact avec eux...
Amélia haussa les épaules.
- Vous m’avez-vous-même dit que certaines populations que vous avez rencontré ne se manifestaient qu’après un certain laps de temps.
- Effectivement, effectivement...
Qu’est ce que votre père m’a encore caché ?
Le voyage se passa sans incidents notables et permit à tous de se préparer aux péripéties futurs. Consciente de ses lacunes quand au maniement des armes, Amélia demanda à Constance de l’entraîner. Ce dernier lui transmis tous ce qu’il savait sur l’art de l’épée et demanda à Veronica d’intervenir pour lui améliorer ses notions de tir. Outre les cours prodigués à sa fiancée, le libre-marchand passa beaucoup de temps à discuter avec les membres de son entourage quand à la future prise de possession de la planète, renommée Sanctuaire par les pèlerins, planifiant les opérations et discutant des modalités de la colonisation. C’est au cours d’une de ces réunions que les sirènes se mirent à sonner dans tous le vaisseau et que la voix monocorde d’un serviteur.
- A tous les officiers et membres d’équipage, préparez vous pour la sortie du Warp.
Les vaisseaux émergèrent à quelques encablures de la ceinture des astéroïdes... et de deux épaves. Rassemblés autours du siège de Constance, tous purent observer les débris flottant, les sections fracassées et les ponts ouverts sur le vide froid de l’espace. Rikast poussa un grognement de dédain.
- Quelle bande de crétin... Ils ont dû faire du se surestimer et émerger trop tard.
Amélia blêmit en apercevant plusieurs corps pris dans les carcasses de métal.
- Quelle mort horrible... Est-il possible que certain aient survécus ?
Fiducio secoua la tête.
- C’est statistiquement peu probable.
Constance approuva, désolé.
- Rikast, ordonnez tout de même un balayage de toutes les fréquences et envoyez des matelots explorer les épaves. Veronica, prévenez les hommes, qu’ils soient prêt à débarquer et demandez deux escouades de volontaires.
- Pour quel genre de travail seigneur ?
Constance se leva et la regarda dans les yeux.
- M’escorter sur la planète pendant que le Maître de la Flotte cherche un passage à travers la ceinture. Explorator Fiducio, Amélia, allez vous préparer, vous êtes du voyage. Dussar, je vous confie mes bâtiments. Et que ce soit bien clair, si jamais j’entends ne serait ce qu’un haussement de ton entre vous et Rikast, je reviens et je vous jette tout les deux dans le premier sas venu.
Les deux nominés hochèrent vigoureusement. Le libre-marchand, le regard dur et le visage fermé scruta chaque hommes et femmes autours de lui.
- Chaque faux pas, chaque dissensions, chaque sous estimation, chaque relâchements peut nous coûter la vie ici, et je tiens à revenir entier avec vous tous en prime. Avez-vous tous compris ?
Tous répondirent par l’affirmative.
- Parfait, maintenant tous le monde à son poste. Nous avons une planète à prendre.
Trois navettes Argus quittèrent le hangar du Border Adventure et commencèrent leur descente vers le monde inconnu. Les appareils entrèrent dans l’atmosphère sans même roussir leurs coques et survolèrent bientôt le sol couvert de plaines verdoyantes, de forêts profondes et de rivières clairs. Au bout d’un certain temps, les navettes changèrent de direction et un tout autre paysage se révéla : au détour d’une colline, des ruines apparurent. Sur des dizaines et des dizaines de kilomètre s’étendaient des rues craquelées, des tours autrefois immaculées et des quartiers d’habitation envahis par la végétation. Des parcs devenus sauvages ponctuaient parfois cette jungle urbaine et des quelques places offraient parfois une bouffée d’air au milieu des bâtiments. Quelquefois, des véhicules rouillés gisaient dans les avenues, peu à peu dévorés les herbes folles. Soudain, les navettes prirent un nouveau cap, volant à allure réduite vers la lisière Est de l’immense cité. Bientôt, elles atteignirent les infrastructures recherchées.
La base était imposante et entourée d’un rempart d’acier. Aucuns signes de vie n’en émanaient. Deux appareils atterrirent et le troisième resta en vol. Des hommes d’armes sautèrent des navettes, fusil radiant au poing et cellule énergétique sur le dos. Tous portaient des treillis couleur sable, adaptés à l’environnement, et de lourdes armures carapaces. Rapidement, les vingt quatre soldats progressèrent vers les murs et la porte grande ouverte. Une fois certain de l’absence de danger, leur chef fit un signe vers le ciel et la dernière navette se posa.
Gererox fut le premier à descendre, bouclier et hache au poing. Regardant partout, reniflant l’air ambiant, il se tenait prêt à intervenir. Fiducio le suivi de près, armé d’un lance-flamme lourd. Equipé d’un imposant servo-harnais et entouré de plusieurs servocrânes, il se montrait impatient, près à commencer l’exploration. Veronica arriva juste derrière, armée d’un poing énergétique et d’un pistolet bolter, habillée d’un long manteau de cuir et d’un treillis, protégée par un plastron. Amélia et Constance furent les derniers à sortir du transport. Tous deux portaient le même équipement que les hommes d’arme, ne différent d’eux que par leur armement. La jeune femme avait choisi un long fusil de sniper, son fiancé un bolter et un sabre énergétique. En quelques enjambées, le groupe rejoignit les soldats devant les portes.
- Des occupants dans la base, sergent ?
- Non mon seigneur... En tout cas rien de vivant.
Le libre-marchand fronça les sourcils en comprenant que ce qu’il allait découvrir n’était pas beau. Les premiers indices furent des marques de coup sur les battants de l’entrée, puis une traînée de sang séchée et quasiment effacée menant dans la base. Au bout se trouvait un cadavre presque complètement décomposé. L’explorator se penchant sur les restes.
- Au vue de l’état du corps, je dirais que l’arrêt violent des fonctions vitales remonte à trois mois. Veronica renifla.
- Juste au moment où les vaisseaux se sont crashés dans la ceinture... Sergent d’arme, avez-vous trouvé d’autres cadavres ?
- Oui madame. Ils sont éparpillés un peu partout dans la base. Pas de trace lutte visible, les armes sont à leur place et les provisions n’ont pas bougé.
- Les véhicules ?
- La navette est posée sur l’aire d’atterrissage, là bas, et les Chimères dans le hangar.
Constance se lissait la barbe, perplexe.
- Les assaillants n’ont rien volés... Étrange.
Le magos se releva de son examen.
- Les sauvages de ce monde doivent avoir un niveau technologique.
- Moui, mais ils savent plutôt bien se servir de leurs haches.
Une escouade pris position sur les murs, près au combat, pendant qu’une autre escortait le seigneur et son entourage sur le site de fouille autours duquel la base avait été établis. L’objet des extractions était une imposante structure enterrée. Une antique porte rouillée gisait sur le côté de l’entrée. Pendant près de deux minutes, l’explorator l’examina sur toutes ses coutures.
- Magnifique, magnifique... Ce système de fermeture est d’une complexité incroyable, une réalisation sublime de l’Homme guidé par l’Omnimessie...
Gererox renifla l’objet.
- Bombe à fusion. Beaucoup.
Fiducio frémit.
- Oser faire sauter une telle chose...
Constance, qui avait déjà pénétrer dans la structure, frissonna.
- Je crois que nous allons aller d’étonnement en étonnement noble magos.
A l’intérieur, des centaines de squelettes semblaient accueillir tous ceux qui entraient. Un chemin, menant à ce qu’on devinait être le début d’un escalier, traversait ce charnier.
L’escouade resta dehors pendant que le petit groupe entrait. Amélia frissonna.
- Qui sont tous ces morts ? Des anciens habitants de la cité ?
Son fiancé hocha la tête.
- Sans doute... Cet endroit pourrait être un ancien bunker, un refuge pour les civils... Ce que je me demande, c’est qu’est ce qui a pus les pousser à venir ici...
Décidé à ne pas trop s’attarder, tous firent mouvement en direction de l’escalier, lui aussi autrefois obstrué par une porte aujourd’hui disparue. D’un regard, ils découvrirent qu’il descendait vers les profondeurs, éclairées par des lumiglobes sans doute posés par les excavateurs. Constance prit la tête, suivie de Fiducio, Veronica, Amélia et en bout de queue Gererox. Après une dizaine de minute, ils arrivèrent dans une seconde salle, immense, à l’horizon coupée un véritable rempart où là aussi la porte avait disparue. Des cadavres revêtus d’étranges armures et tenant dans des fusils baroques jonchaient la aussi le sol. A nouveau, l’explorator se sépara du groupe pour se saisir d’une arme pendant que ses servocrânes scannaient un corps.
- Par le divin Omnimessie, des armes d’une telle qualité... C’est invraisemblable.
Constance se pencha à ses côtés.
- Un problème ?
- Non seigneur, c’est juste que... Cet équipement... Il est au même niveau que ce que nos forges pouvaient produire au moment où l’Empereur s’est élancé de Terra pour réunifier l’humanité...
Le libre-marchand soupira
- Des interrogations qui se rajoute aux questions... Et je me doute que ce n’est pas fini.
Le groupe passa les portes pour se retrouver face au reste de la caverne. Stupéfait, tous s’arrêtèrent. Une petite ville constituée de villa aux jardins sauvages s’étendait d’un bout à l’autre de la salle, découpée en quartier par des chemins pavés de marbre et illuminée par un globe à la douce pendant au plafond. Parfois, l’une des résidences portait les marques de la visite des excavateurs de la surface : les portes étaient brisaient, des objets avaient été rassemblés et parfois même, rangés soigneusement dans des caisses prêtent à être remontées. Encore une fois, Fiducio se mit à gronder.
- Des pillards, des hérétiques...
Veronica sourit ironiquement.
- Des contrebandiers, c’est cela le mot que vous cherchiez ?
Amélia se pencha pour ramasser une superbe boîte de bois laquées.
- Pourquoi bâtir une telle cité dans les profondeurs ?
Constance le rejoignit pour examiner le contenu d’une des caisses.
- Des bijoux, des artefacts technologiques mineures mais de qualité, des objets de luxe... Rien qui ne devait se retrouver entre les mains des gens du commun... Peut être la résidence privée d’une riche famille...
Le libre-marchand fit quelques pas dans le jardin et fronça les sourcils.
- Avez-vous aperçu des cadavres ici ? Je n’en vois aucun.
Le groupe se mit à la recherche de reste humain. Au bout d’une dizaine de minutes, Gererox se mit à crier.
- Gererox trouvé quelque chose seigneur !? Gererox trouvé !?
Tous accourent vers l’ogryn, penchait sur un corps desséché. L’explorator se lança à nouveau dans une autopsie.
- Individu féminin, vingt ans au moment de l’arrêt des fonctions vitales, pas de traces de violence. Constance se masse les tempes.
- Des masses à la surface, des gardes au niveau intermédiaire et maintenant cette jeune personne décédée au milieu de ces jardins... Et si...
Tous attendaient ses lumières lorsque son microvox se mit à grésiller.
- J’écoute.
- Seigneur, ici le sergent Ret, vous devriez remonter à la surface de toute urgence, nous avons un problème.
Une centaine d’individus vêtus de pagne étaient rassemblés devant les portes de la base, hurlant ce qu’on devinait facilement être des insultes aux hommes sur les remparts. La plupart brandissaient des haches grossières et des épieux rouillés quand d’autres agitaient des bannières en lambeaux décorées de crânes cliquetant joyeusement à chaque mouvement. Un individu portant une armure bien plus sophistiquée passait dans les rangs, agitant une sorte d’encensoir en prononçant des discours enflammés mais incompréhensible pour les nouveaux arrivants.
- Comment sont-ils arrivés ici sergent ?
- Si je le savais seigneur je vous le dirais.
- Des revendications ? Une tentative d’attaque ?
- Rien du tout, ils se sont plantés là et ont commençaient à psalmodier des phrase incompréhensibles. Constance se tourna vers l’explorator.
- Vous comprenez ce qu’ils disent ?
L’interpellé fixait le groupe, ses servocrânes voletant autours de lui.
- Mes capteurs auditifs décèlent des traces d’anciennes tournures désuètes dans leur idiome, et...
- Oui ou non ?
- Et bien oui, oui, je les comprends partiellement.
- Et alors ? Que donnent vos analyses ?
- Ils nous informent que nous avons pénétrer dans un site sacré, appelé le Tombeau des Anciens, et que notre châtiment pour cette profanation est la mort.
Veronica soupira.
- Dîtes qu’ils nous en veulent, ce sera plus vite fait.
Le libre-marchand réagit rapidement et affecta à chacun un poste de défense. Une partie de la seconde escouade se positionna devant la porte verrouillée pendant que l’autre montait sur les murs. Gererox, Veronica et Fiducio descendirent leur prêter main forte. Constance resta avec sa fiancée sur les remparts. Une fois certain que tous étaient prêts, il passa son microvox sur le canal radio commun à tous.
- Mesdames, messieurs, je ne dirais qu’une chose si la situation dégénère : tenez vos position, priez l’Empereur et économisez vos cartouches.
- L’EMPEREUR NOUS GARDE !?!
Amélia ne put s’empêcher de frissonner en armant son fusil. Son aimé posa une main sur son épaule.
- Ne vous en faîtes pas très chère, tout va bien se passer. Concentrez vous, placez calmement chaque tir et respirez à fond avant d’appuyer sur la détente.
La jeune femme hocha avant la tête avant de lâcher un rire nerveux.
- Si les filles de la bonne société de Port Errance me voyaient...
- Elles seraient vertes de jalousie car vous portez admirablement bien le treillis.
Elle embrassa son amour sous les regards en coin des hommes d’arme et concentra sur l’ennemi qui commençait à s’agiter. Constance, nullement troublé, avisa l’opérateur vox qui s’acharnait sur les boutons de son appareil.
- Du nouveau ?
- Rien du tout seigneur. La ceinture d’astéroïde doit brouiller nos communications... Ah, attendait, j’ai du nouveau.
Aussitôt, il déconnecta un câble de ses écouteurs pour le brancher sur l’appareil de Constance.
- Groupe éclaireur, ici le Maître de la Flotte Rikast, je répète, ici...
- Maître de Flotte, ici le seigneur capitaine, m’entendez vous ?
- Parfaitement seigneur. Par le Trône, je n’espérais plus vous entendre et Dussar était presque en train de rédiger votre testament en notre faveur. Comment ce la se passe chez vous ?
- Et bien figurez vous que cela va devenir plus musclé que prévu...
A la description de la situation de son maître, Rikast fut presque tenté d’envoyer tous les soldats prêts au débarquement sur la planète mais Constance le lui interdit formellement.
- Certaines barges pourraient passer, mais la plupart seraient détruites en entrant dans la ceinture, je refuse de perdre des hommes aussi bêtement. Trouvez d’abord un passage pour vous mettre en orbite et larguer les barges sans risque. Nous sommes bien retranchés et bien équipés, au pire nous pourrons prendre la fuite à bord des Chimères.
- Bien monsieur. Nous cherchons un moyen de traverser au plus vite et nous vous rejoignons, Maître de Flotte, terminé.
Le libre-marchand repasse son câble au vox-op et repartit aux côté d’Amélia.
- Des complications ?
- Non, j’ai juste demandé à Rikast de ne pas se presser, que vous ayez au moins le temps de faire quelques tirs.
A peine avait t-il fini sa phrase que les barbares chargeaient en poussant des cris de guerre, frappant sur des tambours tendus de peau humaine. Constance mit en joue un sauvage et murmura une prière à son arme.
- Escouades, à mon commandement... FEU !?!
Les fusils radiants se mirent à hurler leur soif de mort, presque couvert par le grondement furieux de son bolter et les claquements sec du sniper d’Amélia. Les premiers assaillants s’écroulèrent, brûlés pas les lasers, le torse explosé par les bolts ou la tête réduite en bouillie par les balles de gros calibre. Ceux qui réussirent à atteindre les portes se mirent à les frapper frénétiquement de leurs armes, sans résultat. En une salve ils furent exterminés. A peine le dernier sauvage de la première vague mort, ceux de la seconde se jetaient déjà à l’assaut.
- Mon seigneur, ici Veronica. Gererox demande l’autorisation de charger.
- Accompagnez le et revenez dès que je vous en donnerez l’ordre.
- Bien monsieur.
Les portes s’entrouvrirent juste assez pour laisser passer l’ogryn, l’archimilitante et l’explorator. Le colossal abhumain percuta un ennemi de son bouclier, lui écrasant totalement le visage, avant de trancher en deux un second adversaire et de se tailler un chemin dans les rangs. Fiducio couvrait la progression de Gererox sur la droite, transformant chaque assaillant qui lui faisait face en torche hurlant de douleur. Sur la gauche, Veronica abattait son poing énergétique sur toutes les têtes que se présentaient, plaçant parfois un tir mortel de son pistolet bolter. Constance ne put s’empêcher de sourire en voyant les résultats de la sortie... Jusqu’à ce qu’il aperçoive la troisième vague. Bien plus nombreux que les deux premiers groupes, les barbares étaient mieux équipés, portant des armures grossières et des armes de meilleures qualités, soutenus et encouragés par celui qui semblait être un prêtre.
- Veronica, repliez vous immédiatement, nous vous couvrons !?
- Tout de suite seigneur.
Traînant presque l’ogryn couvert de sang, la guerrière et le magos coururent vers les portes sous le feu protecteur des hommes positionnés sur les murs.
- Amélia, pouvez vous abattre leur chef ?
La jeune femme, l’œil collé à sa lunette lâcha un tir avant de pivoter en direction de la cible indiquée par son fiancé.
- Non, il est trop bien entouré.
Constance enclencha un nouveau chargeur.
- A tous les défenseurs, préparez vous pour un nouvel assaut !
L’attaque ne vint jamais. Alors que les assaillants allaient se lancer dans une nouvelle charge, des tirs venus des ruines abattirent une dizaine d’entre eux, causant un désordre sans nom. Constance choisi ce moment pour tenter sa chance.
- Tous le monde sort ! MAINTENANT !?!
Les défenseurs des portes jaillirent, Gererox en tête, talonnés par les soldats qui se trouvaient sur les remparts quelques secondes plus tôt. Coincés entre deux feux, les sauvages se replièrent en laissant matériels et blessés sur le terrain. Le libre-marchand jeta un regard inquiet à ses hommes et à son entourage, mais s’apaisa en voyant qu’aucun n’étaient blessés. Amélia, elle, était toujours sur ses gardes.
- Qui nous a aidé ?
- Je ne sais pas, quelqu’un a vu quelque chose ?
Tous secouèrent la tête ou répondirent négativement avant que Fiducio ne pointe une ruine du doigt.
Ils étaient trente ou quarante, revêtus des mêmes protections perfectionnées que les antiques cadavres découvert dans la résidence souterraine, et portaient les mêmes armes. Ceux qui avaient ôtés leurs casques permettait de s’apercevoir qu’il y avait autant d’hommes que de femmes. Tous avaient des traits fin et agréables, à la différence totale des attaquants qui gisaient un peu partout. Quelques minutes passèrent, les deux partis s’observaient, intrigués. Finalement, les autochtones firent le premier pas, une guerrière s’avançant, encadrée par deux suivants. Constance vint vers elle, accompagné de Fiducio et Veronica. Stupéfait, ils regardèrent leurs interlocuteurs effectuer le signe de l’aquila. Sans hésiter, le libre-marchand leur répondit pareillement et l’atmosphère. La femme prit la parole et le magos traduisit presque instantanément.
- Hommage et respect aux guerriers venus du ciel. Je me nomme Félie Ytha, Maîtresse des Protecteurs de l’Abri Premier, et ces hommes sont mes compagnons. Vous n’avez rien à craindre de nous. Constance s’inclina profondément.
- Mes respects et mes hommages Maîtresse des Protecteurs de l’Abri Premier, je suis le libre-marchand Constance Métyl, seigneur de la Maison Métyl et mandaté par le Trône pour explorer, conquérir et étendre les domaines de l’Immortel Empereur.
La jeune femme fronça les sourcils.
- Seriez-vous un envoyé de l’aigle à deux têtes ?
Constance ne réfléchit qu’une seconde avant de donner sa réponse.
- Oui.
Sans hésiter, la guerrière mit un genou à terre, suivie par ses gardes et quelques secondes plus tard par toute la troupe.
- A tous les officiers de pont et les membres d’équipage du Border Adventure, préparez vous pour le passage dans le Warp. Puisse l’Empereur nous protéger.
La même prière se répéta partout sur la passerelle et, Constance n’en doutait pas, dans tous les vaisseaux de la flotte. Une fois la confirmation des autres bâtiments faîte, il appuya sur l’intervox de son siège le reliant à la salle du navigator, un pont en dessous.
- Navigator Sapien, vos frères et sœurs sont-ils prêt ?
- Nous n’attendons que votre ordre seigneur.
- Parfait, lancez la procédure.
Au bout de quelques minutes, l’espace au alentour de la flotte commença à changer, devenant pourpre et friable. Un flash de lumière et dix secondes plus tard, les vaisseaux étaient entrés dans l’Empyrean et voguaient au grès des courants tellurique.
- Officiers, au rapport.
- Tout les cadrans sont dans le vert seigneur.
- Les autres vaisseaux confirment, aucun problème à leurs bords.
- Espérons que cela continue... Que tout le monde reste attentif. Premier Officier Rikast, je vous confie le commandement.
- Bien seigneur. Vous avez compris vous autres ? Ouvrez les yeux et les oreilles.
Constance alluma ses écrans et s’attarda sur les rapports envoyés de toutes les salles du vaisseau avant de se mettre à étudier les coordonnées de la destination et de réfléchir au futur déploiement de ses ressources.
- Des soucis mon amour ?
- Non, tout ce passe bien très chère. J’établis les plans de notre arrivée.
Intriguée, Amélia se pencha sur les écrans.
- Comment comptez-vous passer la ceinture avec vos vaisseaux ?
- Nous enverrons des barges et des navettes dans un premier temps car je doute que mon Maître de la Flotte ne risque sa proue au dessus de la planète sans être certain que la coque de son bâtiment ne subira aucune éraflure.
La jeune femme sourit en imaginant la tête de Rikast si jamais un de ses précieux navires subissaient quoi que se soit.
- Au fait, très chère, votre père vous aurez t-il donné des informations complémentaire sur le monde qu’il exploitait ?
- Non, si ce n’est les coordonnées de la base d’extraction et son matériel, que je vous ai déjà transmises.
En quelques manipulations sur son clavier, Constance retrouva les informations et les inventaires de l’installation.
- Une base-hab modulaire modèle Jovian, trois transports Chimère et deux navettes Argus... On peut dire que votre père ne lésine pas sur les moyens...
- "Un investissement nécessaire et parfaitement rentabilisé" selon lui.
- Je n’en doute pas.
Un paragraphe attira son regard.
- "Présence minime et inconnue"... Qu’est ce que cela veut dire ?
- Les occupants de la base ont observés des trace étranges et découvert des restes de campements assez récent, sans jamais apercevoir qui que ce soit néanmoins.
Constance lissa sa barbe, pensif.
- Des sauvages sans doute... C’est tout de même étrange qu’ils ne soient pas entrés en contact avec eux...
Amélia haussa les épaules.
- Vous m’avez-vous-même dit que certaines populations que vous avez rencontré ne se manifestaient qu’après un certain laps de temps.
- Effectivement, effectivement...
Qu’est ce que votre père m’a encore caché ?
Le voyage se passa sans incidents notables et permit à tous de se préparer aux péripéties futurs. Consciente de ses lacunes quand au maniement des armes, Amélia demanda à Constance de l’entraîner. Ce dernier lui transmis tous ce qu’il savait sur l’art de l’épée et demanda à Veronica d’intervenir pour lui améliorer ses notions de tir. Outre les cours prodigués à sa fiancée, le libre-marchand passa beaucoup de temps à discuter avec les membres de son entourage quand à la future prise de possession de la planète, renommée Sanctuaire par les pèlerins, planifiant les opérations et discutant des modalités de la colonisation. C’est au cours d’une de ces réunions que les sirènes se mirent à sonner dans tous le vaisseau et que la voix monocorde d’un serviteur.
- A tous les officiers et membres d’équipage, préparez vous pour la sortie du Warp.
Les vaisseaux émergèrent à quelques encablures de la ceinture des astéroïdes... et de deux épaves. Rassemblés autours du siège de Constance, tous purent observer les débris flottant, les sections fracassées et les ponts ouverts sur le vide froid de l’espace. Rikast poussa un grognement de dédain.
- Quelle bande de crétin... Ils ont dû faire du se surestimer et émerger trop tard.
Amélia blêmit en apercevant plusieurs corps pris dans les carcasses de métal.
- Quelle mort horrible... Est-il possible que certain aient survécus ?
Fiducio secoua la tête.
- C’est statistiquement peu probable.
Constance approuva, désolé.
- Rikast, ordonnez tout de même un balayage de toutes les fréquences et envoyez des matelots explorer les épaves. Veronica, prévenez les hommes, qu’ils soient prêt à débarquer et demandez deux escouades de volontaires.
- Pour quel genre de travail seigneur ?
Constance se leva et la regarda dans les yeux.
- M’escorter sur la planète pendant que le Maître de la Flotte cherche un passage à travers la ceinture. Explorator Fiducio, Amélia, allez vous préparer, vous êtes du voyage. Dussar, je vous confie mes bâtiments. Et que ce soit bien clair, si jamais j’entends ne serait ce qu’un haussement de ton entre vous et Rikast, je reviens et je vous jette tout les deux dans le premier sas venu.
Les deux nominés hochèrent vigoureusement. Le libre-marchand, le regard dur et le visage fermé scruta chaque hommes et femmes autours de lui.
- Chaque faux pas, chaque dissensions, chaque sous estimation, chaque relâchements peut nous coûter la vie ici, et je tiens à revenir entier avec vous tous en prime. Avez-vous tous compris ?
Tous répondirent par l’affirmative.
- Parfait, maintenant tous le monde à son poste. Nous avons une planète à prendre.
Trois navettes Argus quittèrent le hangar du Border Adventure et commencèrent leur descente vers le monde inconnu. Les appareils entrèrent dans l’atmosphère sans même roussir leurs coques et survolèrent bientôt le sol couvert de plaines verdoyantes, de forêts profondes et de rivières clairs. Au bout d’un certain temps, les navettes changèrent de direction et un tout autre paysage se révéla : au détour d’une colline, des ruines apparurent. Sur des dizaines et des dizaines de kilomètre s’étendaient des rues craquelées, des tours autrefois immaculées et des quartiers d’habitation envahis par la végétation. Des parcs devenus sauvages ponctuaient parfois cette jungle urbaine et des quelques places offraient parfois une bouffée d’air au milieu des bâtiments. Quelquefois, des véhicules rouillés gisaient dans les avenues, peu à peu dévorés les herbes folles. Soudain, les navettes prirent un nouveau cap, volant à allure réduite vers la lisière Est de l’immense cité. Bientôt, elles atteignirent les infrastructures recherchées.
La base était imposante et entourée d’un rempart d’acier. Aucuns signes de vie n’en émanaient. Deux appareils atterrirent et le troisième resta en vol. Des hommes d’armes sautèrent des navettes, fusil radiant au poing et cellule énergétique sur le dos. Tous portaient des treillis couleur sable, adaptés à l’environnement, et de lourdes armures carapaces. Rapidement, les vingt quatre soldats progressèrent vers les murs et la porte grande ouverte. Une fois certain de l’absence de danger, leur chef fit un signe vers le ciel et la dernière navette se posa.
Gererox fut le premier à descendre, bouclier et hache au poing. Regardant partout, reniflant l’air ambiant, il se tenait prêt à intervenir. Fiducio le suivi de près, armé d’un lance-flamme lourd. Equipé d’un imposant servo-harnais et entouré de plusieurs servocrânes, il se montrait impatient, près à commencer l’exploration. Veronica arriva juste derrière, armée d’un poing énergétique et d’un pistolet bolter, habillée d’un long manteau de cuir et d’un treillis, protégée par un plastron. Amélia et Constance furent les derniers à sortir du transport. Tous deux portaient le même équipement que les hommes d’arme, ne différent d’eux que par leur armement. La jeune femme avait choisi un long fusil de sniper, son fiancé un bolter et un sabre énergétique. En quelques enjambées, le groupe rejoignit les soldats devant les portes.
- Des occupants dans la base, sergent ?
- Non mon seigneur... En tout cas rien de vivant.
Le libre-marchand fronça les sourcils en comprenant que ce qu’il allait découvrir n’était pas beau. Les premiers indices furent des marques de coup sur les battants de l’entrée, puis une traînée de sang séchée et quasiment effacée menant dans la base. Au bout se trouvait un cadavre presque complètement décomposé. L’explorator se penchant sur les restes.
- Au vue de l’état du corps, je dirais que l’arrêt violent des fonctions vitales remonte à trois mois. Veronica renifla.
- Juste au moment où les vaisseaux se sont crashés dans la ceinture... Sergent d’arme, avez-vous trouvé d’autres cadavres ?
- Oui madame. Ils sont éparpillés un peu partout dans la base. Pas de trace lutte visible, les armes sont à leur place et les provisions n’ont pas bougé.
- Les véhicules ?
- La navette est posée sur l’aire d’atterrissage, là bas, et les Chimères dans le hangar.
Constance se lissait la barbe, perplexe.
- Les assaillants n’ont rien volés... Étrange.
Le magos se releva de son examen.
- Les sauvages de ce monde doivent avoir un niveau technologique.
- Moui, mais ils savent plutôt bien se servir de leurs haches.
Une escouade pris position sur les murs, près au combat, pendant qu’une autre escortait le seigneur et son entourage sur le site de fouille autours duquel la base avait été établis. L’objet des extractions était une imposante structure enterrée. Une antique porte rouillée gisait sur le côté de l’entrée. Pendant près de deux minutes, l’explorator l’examina sur toutes ses coutures.
- Magnifique, magnifique... Ce système de fermeture est d’une complexité incroyable, une réalisation sublime de l’Homme guidé par l’Omnimessie...
Gererox renifla l’objet.
- Bombe à fusion. Beaucoup.
Fiducio frémit.
- Oser faire sauter une telle chose...
Constance, qui avait déjà pénétrer dans la structure, frissonna.
- Je crois que nous allons aller d’étonnement en étonnement noble magos.
A l’intérieur, des centaines de squelettes semblaient accueillir tous ceux qui entraient. Un chemin, menant à ce qu’on devinait être le début d’un escalier, traversait ce charnier.
L’escouade resta dehors pendant que le petit groupe entrait. Amélia frissonna.
- Qui sont tous ces morts ? Des anciens habitants de la cité ?
Son fiancé hocha la tête.
- Sans doute... Cet endroit pourrait être un ancien bunker, un refuge pour les civils... Ce que je me demande, c’est qu’est ce qui a pus les pousser à venir ici...
Décidé à ne pas trop s’attarder, tous firent mouvement en direction de l’escalier, lui aussi autrefois obstrué par une porte aujourd’hui disparue. D’un regard, ils découvrirent qu’il descendait vers les profondeurs, éclairées par des lumiglobes sans doute posés par les excavateurs. Constance prit la tête, suivie de Fiducio, Veronica, Amélia et en bout de queue Gererox. Après une dizaine de minute, ils arrivèrent dans une seconde salle, immense, à l’horizon coupée un véritable rempart où là aussi la porte avait disparue. Des cadavres revêtus d’étranges armures et tenant dans des fusils baroques jonchaient la aussi le sol. A nouveau, l’explorator se sépara du groupe pour se saisir d’une arme pendant que ses servocrânes scannaient un corps.
- Par le divin Omnimessie, des armes d’une telle qualité... C’est invraisemblable.
Constance se pencha à ses côtés.
- Un problème ?
- Non seigneur, c’est juste que... Cet équipement... Il est au même niveau que ce que nos forges pouvaient produire au moment où l’Empereur s’est élancé de Terra pour réunifier l’humanité...
Le libre-marchand soupira
- Des interrogations qui se rajoute aux questions... Et je me doute que ce n’est pas fini.
Le groupe passa les portes pour se retrouver face au reste de la caverne. Stupéfait, tous s’arrêtèrent. Une petite ville constituée de villa aux jardins sauvages s’étendait d’un bout à l’autre de la salle, découpée en quartier par des chemins pavés de marbre et illuminée par un globe à la douce pendant au plafond. Parfois, l’une des résidences portait les marques de la visite des excavateurs de la surface : les portes étaient brisaient, des objets avaient été rassemblés et parfois même, rangés soigneusement dans des caisses prêtent à être remontées. Encore une fois, Fiducio se mit à gronder.
- Des pillards, des hérétiques...
Veronica sourit ironiquement.
- Des contrebandiers, c’est cela le mot que vous cherchiez ?
Amélia se pencha pour ramasser une superbe boîte de bois laquées.
- Pourquoi bâtir une telle cité dans les profondeurs ?
Constance le rejoignit pour examiner le contenu d’une des caisses.
- Des bijoux, des artefacts technologiques mineures mais de qualité, des objets de luxe... Rien qui ne devait se retrouver entre les mains des gens du commun... Peut être la résidence privée d’une riche famille...
Le libre-marchand fit quelques pas dans le jardin et fronça les sourcils.
- Avez-vous aperçu des cadavres ici ? Je n’en vois aucun.
Le groupe se mit à la recherche de reste humain. Au bout d’une dizaine de minutes, Gererox se mit à crier.
- Gererox trouvé quelque chose seigneur !? Gererox trouvé !?
Tous accourent vers l’ogryn, penchait sur un corps desséché. L’explorator se lança à nouveau dans une autopsie.
- Individu féminin, vingt ans au moment de l’arrêt des fonctions vitales, pas de traces de violence. Constance se masse les tempes.
- Des masses à la surface, des gardes au niveau intermédiaire et maintenant cette jeune personne décédée au milieu de ces jardins... Et si...
Tous attendaient ses lumières lorsque son microvox se mit à grésiller.
- J’écoute.
- Seigneur, ici le sergent Ret, vous devriez remonter à la surface de toute urgence, nous avons un problème.
Une centaine d’individus vêtus de pagne étaient rassemblés devant les portes de la base, hurlant ce qu’on devinait facilement être des insultes aux hommes sur les remparts. La plupart brandissaient des haches grossières et des épieux rouillés quand d’autres agitaient des bannières en lambeaux décorées de crânes cliquetant joyeusement à chaque mouvement. Un individu portant une armure bien plus sophistiquée passait dans les rangs, agitant une sorte d’encensoir en prononçant des discours enflammés mais incompréhensible pour les nouveaux arrivants.
- Comment sont-ils arrivés ici sergent ?
- Si je le savais seigneur je vous le dirais.
- Des revendications ? Une tentative d’attaque ?
- Rien du tout, ils se sont plantés là et ont commençaient à psalmodier des phrase incompréhensibles. Constance se tourna vers l’explorator.
- Vous comprenez ce qu’ils disent ?
L’interpellé fixait le groupe, ses servocrânes voletant autours de lui.
- Mes capteurs auditifs décèlent des traces d’anciennes tournures désuètes dans leur idiome, et...
- Oui ou non ?
- Et bien oui, oui, je les comprends partiellement.
- Et alors ? Que donnent vos analyses ?
- Ils nous informent que nous avons pénétrer dans un site sacré, appelé le Tombeau des Anciens, et que notre châtiment pour cette profanation est la mort.
Veronica soupira.
- Dîtes qu’ils nous en veulent, ce sera plus vite fait.
Le libre-marchand réagit rapidement et affecta à chacun un poste de défense. Une partie de la seconde escouade se positionna devant la porte verrouillée pendant que l’autre montait sur les murs. Gererox, Veronica et Fiducio descendirent leur prêter main forte. Constance resta avec sa fiancée sur les remparts. Une fois certain que tous étaient prêts, il passa son microvox sur le canal radio commun à tous.
- Mesdames, messieurs, je ne dirais qu’une chose si la situation dégénère : tenez vos position, priez l’Empereur et économisez vos cartouches.
- L’EMPEREUR NOUS GARDE !?!
Amélia ne put s’empêcher de frissonner en armant son fusil. Son aimé posa une main sur son épaule.
- Ne vous en faîtes pas très chère, tout va bien se passer. Concentrez vous, placez calmement chaque tir et respirez à fond avant d’appuyer sur la détente.
La jeune femme hocha avant la tête avant de lâcher un rire nerveux.
- Si les filles de la bonne société de Port Errance me voyaient...
- Elles seraient vertes de jalousie car vous portez admirablement bien le treillis.
Elle embrassa son amour sous les regards en coin des hommes d’arme et concentra sur l’ennemi qui commençait à s’agiter. Constance, nullement troublé, avisa l’opérateur vox qui s’acharnait sur les boutons de son appareil.
- Du nouveau ?
- Rien du tout seigneur. La ceinture d’astéroïde doit brouiller nos communications... Ah, attendait, j’ai du nouveau.
Aussitôt, il déconnecta un câble de ses écouteurs pour le brancher sur l’appareil de Constance.
- Groupe éclaireur, ici le Maître de la Flotte Rikast, je répète, ici...
- Maître de Flotte, ici le seigneur capitaine, m’entendez vous ?
- Parfaitement seigneur. Par le Trône, je n’espérais plus vous entendre et Dussar était presque en train de rédiger votre testament en notre faveur. Comment ce la se passe chez vous ?
- Et bien figurez vous que cela va devenir plus musclé que prévu...
A la description de la situation de son maître, Rikast fut presque tenté d’envoyer tous les soldats prêts au débarquement sur la planète mais Constance le lui interdit formellement.
- Certaines barges pourraient passer, mais la plupart seraient détruites en entrant dans la ceinture, je refuse de perdre des hommes aussi bêtement. Trouvez d’abord un passage pour vous mettre en orbite et larguer les barges sans risque. Nous sommes bien retranchés et bien équipés, au pire nous pourrons prendre la fuite à bord des Chimères.
- Bien monsieur. Nous cherchons un moyen de traverser au plus vite et nous vous rejoignons, Maître de Flotte, terminé.
Le libre-marchand repasse son câble au vox-op et repartit aux côté d’Amélia.
- Des complications ?
- Non, j’ai juste demandé à Rikast de ne pas se presser, que vous ayez au moins le temps de faire quelques tirs.
A peine avait t-il fini sa phrase que les barbares chargeaient en poussant des cris de guerre, frappant sur des tambours tendus de peau humaine. Constance mit en joue un sauvage et murmura une prière à son arme.
- Escouades, à mon commandement... FEU !?!
Les fusils radiants se mirent à hurler leur soif de mort, presque couvert par le grondement furieux de son bolter et les claquements sec du sniper d’Amélia. Les premiers assaillants s’écroulèrent, brûlés pas les lasers, le torse explosé par les bolts ou la tête réduite en bouillie par les balles de gros calibre. Ceux qui réussirent à atteindre les portes se mirent à les frapper frénétiquement de leurs armes, sans résultat. En une salve ils furent exterminés. A peine le dernier sauvage de la première vague mort, ceux de la seconde se jetaient déjà à l’assaut.
- Mon seigneur, ici Veronica. Gererox demande l’autorisation de charger.
- Accompagnez le et revenez dès que je vous en donnerez l’ordre.
- Bien monsieur.
Les portes s’entrouvrirent juste assez pour laisser passer l’ogryn, l’archimilitante et l’explorator. Le colossal abhumain percuta un ennemi de son bouclier, lui écrasant totalement le visage, avant de trancher en deux un second adversaire et de se tailler un chemin dans les rangs. Fiducio couvrait la progression de Gererox sur la droite, transformant chaque assaillant qui lui faisait face en torche hurlant de douleur. Sur la gauche, Veronica abattait son poing énergétique sur toutes les têtes que se présentaient, plaçant parfois un tir mortel de son pistolet bolter. Constance ne put s’empêcher de sourire en voyant les résultats de la sortie... Jusqu’à ce qu’il aperçoive la troisième vague. Bien plus nombreux que les deux premiers groupes, les barbares étaient mieux équipés, portant des armures grossières et des armes de meilleures qualités, soutenus et encouragés par celui qui semblait être un prêtre.
- Veronica, repliez vous immédiatement, nous vous couvrons !?
- Tout de suite seigneur.
Traînant presque l’ogryn couvert de sang, la guerrière et le magos coururent vers les portes sous le feu protecteur des hommes positionnés sur les murs.
- Amélia, pouvez vous abattre leur chef ?
La jeune femme, l’œil collé à sa lunette lâcha un tir avant de pivoter en direction de la cible indiquée par son fiancé.
- Non, il est trop bien entouré.
Constance enclencha un nouveau chargeur.
- A tous les défenseurs, préparez vous pour un nouvel assaut !
L’attaque ne vint jamais. Alors que les assaillants allaient se lancer dans une nouvelle charge, des tirs venus des ruines abattirent une dizaine d’entre eux, causant un désordre sans nom. Constance choisi ce moment pour tenter sa chance.
- Tous le monde sort ! MAINTENANT !?!
Les défenseurs des portes jaillirent, Gererox en tête, talonnés par les soldats qui se trouvaient sur les remparts quelques secondes plus tôt. Coincés entre deux feux, les sauvages se replièrent en laissant matériels et blessés sur le terrain. Le libre-marchand jeta un regard inquiet à ses hommes et à son entourage, mais s’apaisa en voyant qu’aucun n’étaient blessés. Amélia, elle, était toujours sur ses gardes.
- Qui nous a aidé ?
- Je ne sais pas, quelqu’un a vu quelque chose ?
Tous secouèrent la tête ou répondirent négativement avant que Fiducio ne pointe une ruine du doigt.
Ils étaient trente ou quarante, revêtus des mêmes protections perfectionnées que les antiques cadavres découvert dans la résidence souterraine, et portaient les mêmes armes. Ceux qui avaient ôtés leurs casques permettait de s’apercevoir qu’il y avait autant d’hommes que de femmes. Tous avaient des traits fin et agréables, à la différence totale des attaquants qui gisaient un peu partout. Quelques minutes passèrent, les deux partis s’observaient, intrigués. Finalement, les autochtones firent le premier pas, une guerrière s’avançant, encadrée par deux suivants. Constance vint vers elle, accompagné de Fiducio et Veronica. Stupéfait, ils regardèrent leurs interlocuteurs effectuer le signe de l’aquila. Sans hésiter, le libre-marchand leur répondit pareillement et l’atmosphère. La femme prit la parole et le magos traduisit presque instantanément.
- Hommage et respect aux guerriers venus du ciel. Je me nomme Félie Ytha, Maîtresse des Protecteurs de l’Abri Premier, et ces hommes sont mes compagnons. Vous n’avez rien à craindre de nous. Constance s’inclina profondément.
- Mes respects et mes hommages Maîtresse des Protecteurs de l’Abri Premier, je suis le libre-marchand Constance Métyl, seigneur de la Maison Métyl et mandaté par le Trône pour explorer, conquérir et étendre les domaines de l’Immortel Empereur.
La jeune femme fronça les sourcils.
- Seriez-vous un envoyé de l’aigle à deux têtes ?
Constance ne réfléchit qu’une seconde avant de donner sa réponse.
- Oui.
Sans hésiter, la guerrière mit un genou à terre, suivie par ses gardes et quelques secondes plus tard par toute la troupe.
A suivre
Grundzan Scout - Messages : 80
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Localisation : Guyane ou Catachan... en tout cas y a des arbres
Re: Chronique d'un libre-marchand : Nouveau Monde, seconde partie (Warhammer 40k, Rogue trader)
Un petit "détail" me chiffonne : "- Les autres vaisseaux confirment, aucun problème à leurs bords. "
Dans le Warp il ne me semble pas que les ondes radio passent ^^' de par sa nature, un vaisseau qui était "à coté" dans l'espace réel peux se retrouver très "loin" en entrant dans le Warp, ce qui rend justement la synchronisation de sortie très délicate.
Donc si les ondes radio passaient on aurait sans doute droit à des réponses avant qu'on ne pose la question, à des réponses qui ne viennent jamais, etc ^^
Et encore: "- Quelle bande de crétin... Ils ont dû faire du se surestimer et émerger trop tard. "
A rappeler, il me semble (libre à quelqu'un de me reprendre ^^') que la sortie, comme l'entrée dans le Warp, pour être plus sûr, se passe au "point de Mandeville" une zone stable du Warp à la limite de chaque système solaire. Ensuite, tout n'est pas visible depuis le Warp, vaste amalgame d'âmes, d'émotions et de bien plus. Ainsi, comme on peux le voir dans de nombreux livres, la sortie du Warp est souvent le point où un vaisseau est le plus vulnérable, donc ce n'est pas forcément que les commandeurs aient été trop audacieux, mais aussi peut-être parce qu'ils n'ont pas vu la ceinture d'astéroide à temps, ou que quelque chose d'autre les a repéré à la sortie, le libre-marchand, qui est censé avoir de l'expérience, semble bien prompt à tirer cette conclusion ^^'
"L’escouade resta dehors pendant que le petit groupe entrait"
Je peux comprendre que 2 ou 3 restent dehors pour sécuriser le point d'entrée et de potentielle sortie, mais toute l'escouade ? Et Constance et sa bande ? ils se sécurisent tout seuls ? Ils ont peut-être des armes convenables, mais contrairement à des troupes de choc, ils n'ont pas l'expérience du vrai combat ^^'
Sinon, à part ces "détails", et pour citer Constance :"Des interrogations qui se rajoute aux questions... Et je me doute que ce n’est pas fini."
Hâte de lire la suite
Dans le Warp il ne me semble pas que les ondes radio passent ^^' de par sa nature, un vaisseau qui était "à coté" dans l'espace réel peux se retrouver très "loin" en entrant dans le Warp, ce qui rend justement la synchronisation de sortie très délicate.
Donc si les ondes radio passaient on aurait sans doute droit à des réponses avant qu'on ne pose la question, à des réponses qui ne viennent jamais, etc ^^
Et encore: "- Quelle bande de crétin... Ils ont dû faire du se surestimer et émerger trop tard. "
A rappeler, il me semble (libre à quelqu'un de me reprendre ^^') que la sortie, comme l'entrée dans le Warp, pour être plus sûr, se passe au "point de Mandeville" une zone stable du Warp à la limite de chaque système solaire. Ensuite, tout n'est pas visible depuis le Warp, vaste amalgame d'âmes, d'émotions et de bien plus. Ainsi, comme on peux le voir dans de nombreux livres, la sortie du Warp est souvent le point où un vaisseau est le plus vulnérable, donc ce n'est pas forcément que les commandeurs aient été trop audacieux, mais aussi peut-être parce qu'ils n'ont pas vu la ceinture d'astéroide à temps, ou que quelque chose d'autre les a repéré à la sortie, le libre-marchand, qui est censé avoir de l'expérience, semble bien prompt à tirer cette conclusion ^^'
"L’escouade resta dehors pendant que le petit groupe entrait"
Je peux comprendre que 2 ou 3 restent dehors pour sécuriser le point d'entrée et de potentielle sortie, mais toute l'escouade ? Et Constance et sa bande ? ils se sécurisent tout seuls ? Ils ont peut-être des armes convenables, mais contrairement à des troupes de choc, ils n'ont pas l'expérience du vrai combat ^^'
Sinon, à part ces "détails", et pour citer Constance :"Des interrogations qui se rajoute aux questions... Et je me doute que ce n’est pas fini."
Hâte de lire la suite
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: Chronique d'un libre-marchand : Nouveau Monde, seconde partie (Warhammer 40k, Rogue trader)
Merci pour tes réflexions ô combien tatillonnes Zekka, je souscris et je m'explique ^^.
1) Pour les communication inter-Warp je me suis un peu posé des questions et j'ai essayé pas mal de tournure (qui ne me convenez pas) tout en cherchant toutes les infos possibles sur ce fait. Au final, on peut dire que j'ai fait le choix du "raccourci scénaristique" ^^'. A ma décharge, c'est la première fois que je me frotte à décrire des voyages et des communications Warp donc mea culpa.
2) Pour la sortie catastrophe je voulais un truc marquant et qui explique sans trop de difficulté la disparition des vaisseaux. Le personnage qui parle est Rikast, le maître de la flotte de Constance, donc un bonhomme plutôt "prudent sa maman" avec les jouets de son patron (c'est tout son capital qui est là), qui n'aime pas du tout les rayure sur sa carlingue (Dussar risquerais de faire un apoplexie en voyant la facture) et qui a beaucoup d'expérience comparé à certains officiers plus "commun". Là aussi c'était une première pour moi que de décrire un crash spatial.
3) J'estimais que Constance, un officier compétent et un soldat accompli en plus d'un libre-marchand d'expérience, Veronica, elle aussi une femme mortellement douée, Gererox, un ogryn lourdement armé et par sa position de garde du corps d'un libre-marchand doit en voir des vertes et des pas mûres, Fiducio, un explorator qui par sa fonction à quand même l'expérience des situations compliquées pouvaient parfaitement se débrouiller (en plus, je trouve que je les ai quand même assez bien équipés, non ?). La seule novice étant Amélia, je trouvais qu'il n'était pas nécessaire de leur fournir plus de soutien logistique.
Encore merci pour tes remarques très juste et j'essaierai de paufiner mes futurs détails ^^
1) Pour les communication inter-Warp je me suis un peu posé des questions et j'ai essayé pas mal de tournure (qui ne me convenez pas) tout en cherchant toutes les infos possibles sur ce fait. Au final, on peut dire que j'ai fait le choix du "raccourci scénaristique" ^^'. A ma décharge, c'est la première fois que je me frotte à décrire des voyages et des communications Warp donc mea culpa.
2) Pour la sortie catastrophe je voulais un truc marquant et qui explique sans trop de difficulté la disparition des vaisseaux. Le personnage qui parle est Rikast, le maître de la flotte de Constance, donc un bonhomme plutôt "prudent sa maman" avec les jouets de son patron (c'est tout son capital qui est là), qui n'aime pas du tout les rayure sur sa carlingue (Dussar risquerais de faire un apoplexie en voyant la facture) et qui a beaucoup d'expérience comparé à certains officiers plus "commun". Là aussi c'était une première pour moi que de décrire un crash spatial.
3) J'estimais que Constance, un officier compétent et un soldat accompli en plus d'un libre-marchand d'expérience, Veronica, elle aussi une femme mortellement douée, Gererox, un ogryn lourdement armé et par sa position de garde du corps d'un libre-marchand doit en voir des vertes et des pas mûres, Fiducio, un explorator qui par sa fonction à quand même l'expérience des situations compliquées pouvaient parfaitement se débrouiller (en plus, je trouve que je les ai quand même assez bien équipés, non ?). La seule novice étant Amélia, je trouvais qu'il n'était pas nécessaire de leur fournir plus de soutien logistique.
Encore merci pour tes remarques très juste et j'essaierai de paufiner mes futurs détails ^^
Grundzan Scout - Messages : 80
Age : 30
Localisation : Guyane ou Catachan... en tout cas y a des arbres
Re: Chronique d'un libre-marchand : Nouveau Monde, seconde partie (Warhammer 40k, Rogue trader)
Je ne t'accuse en rien, je ne fais que montrer un détail problématique ^^ on a tous commencé un jourGrundzan a écrit:
1) Pour les communication inter-Warp je me suis un peu posé des questions et j'ai essayé pas mal de tournure (qui ne me convenez pas) tout en cherchant toutes les infos possibles sur ce fait. Au final, on peut dire que j'ai fait le choix du "raccourci scénaristique" ^^'. A ma décharge, c'est la première fois que je me frotte à décrire des voyages et des communications Warp donc mea culpa.
Si justement il a plus d'expérience, il aurait dû envisager toutes les possibilités :embuscade ,évènement spatial non répertorié ,etc
2) Pour la sortie catastrophe je voulais un truc marquant et qui explique sans trop de difficulté la disparition des vaisseaux. Le personnage qui parle est Rikast, le maître de la flotte de Constance, donc un bonhomme plutôt "prudent sa maman" avec les jouets de son patron (c'est tout son capital qui est là), qui n'aime pas du tout les rayure sur sa carlingue (Dussar risquerais de faire un apoplexie en voyant la facture) et qui a beaucoup d'expérience comparé à certains officiers plus "commun". Là aussi c'était une première pour moi que de décrire un crash spatial.
Et là encore ce ne sont que des conseils ^^
C'est vrai que j'avais oublié l'Ogryn ^^' mais c'est surtout d'un point de vue "logique" :même si il survit à une attaque, comment va réagir sa famille si elle apprends que les soldats chargés de sa protection n'étaient pas là ?3) J'estimais que Constance, un officier compétent et un soldat accompli en plus d'un libre-marchand d'expérience, Veronica, elle aussi une femme mortellement douée, Gererox, un ogryn lourdement armé et par sa position de garde du corps d'un libre-marchand doit en voir des vertes et des pas mûres, Fiducio, un explorator qui par sa fonction à quand même l'expérience des situations compliquées pouvaient parfaitement se débrouiller (en plus, je trouve que je les ai quand même assez bien équipés, non ?). La seule novice étant Amélia, je trouvais qu'il n'était pas nécessaire de leur fournir plus de soutien logistique.
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
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