[Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
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[Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Maljour à tous,
Et voilà mon portrait de Noël. En espérant ne pas avoir commis d'hérésie fluffique (ce qui serait un comble), ni que vous irez vous laver les yeux à l'acide après avoir lu ça ^^ Et désolé pour le gribouillage qui va suivre, j'étais dans l'obligation de faire moi même l'illustration, n'ayant pas la figurine (promis, dès que je l'ai, j'édite ce post )
Ceci dit, bonne lecture !
Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil
Mais dans quoi s’était-elle encore fourrée ? Ce fut la première pensée d’Alicia quand elle se réveilla. Elle était dans l’obscurité la plus totale, attachée les bras en croix au-dessus du sol. Une position somme toute très désagréable. Et sans ses armes. Une situation encore plus désagréable. Elle tenta de se souvenir de ce qui l’avait menée ici. L’esprit embrumé, elle se remémora les cris de douleur et d’effroi, la chaleur familière des flammes, le tressautement de son pistolet dans sa main, la douce caresse du sang sur sa peau. Pas le sien, naturellement. L’inquisitrice poussa un profond soupir. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir d’avoir survécu, ou si elle devait désespérer de l’incompétence des hommes qui l’avaient enlevée.
La salle fut soudain baignée d’une lumière crue brûlant ses yeux comme le feu brûle la chair. La jeune femme grimaça. Les gens n’avaient donc même plus la politesse de prévenir avant d’allumer ? Plissant les paupières, elle détailla la pièce dans laquelle elle se trouvait. À son grand étonnement, celle-ci était d’une richesse incomparable, baroque à souhait. Les murs de pierre blanche étaient cerclés de dorures, et des statues finement sculptées étaient exposées dans des alcôves très éloignées de celles austères que l’on trouvait dans les chapelles de l’Ecclésiarchie. Son ravisseur avait bon goût. Au milieu de la pièce, sur une table de bois massif, était alignée une grande quantité d’armes. Pas n’importe quelles armes, pensa Alicia. Les siennes. Oubliant momentanément sa situation, elle voulut s’en emparer, sentir à nouveau leur contact rassurant, mais les liens de cuir qui immobilisaient ses bras la ramenèrent vite à la réalité. Nouveau soupir. Empereur tout puissant, pourquoi fallait-il toujours que son cas s’aggrave à chaque seconde ?
En face de l’inquisitrice, les lourdes portes dorées s’ouvrirent lentement. Deux hommes entrèrent dans la pièce. Le premier était à n’en pas douter un soldat. La quarantaine, il était large d’épaules et semblait pouvoir tuer un buffle d’un coup de poing. Il tenait un immense fusil d’assaut en bandoulière, qu’Alicia lorgna avec envie. Le visage du guerrier était fermé, et son regard semblait refléter la froide détermination des tueurs professionnels. Mais aussi imposant fût ce colosse, il n’était jamais que le garde du corps du second personnage. Ce dernier était un petit homme, sans âge, habillé d’un costume élégant, fait sur mesure par le meilleur tailleur de la cité-ruche. Ses cheveux noirs étaient impeccablement coiffés, et son visage se terminait par un bouc soigné. Un homme au physique relativement quelconque, dont l’apparence savamment travaillée ne justifiait pas l’aura de séduction qui l’entourait. La frustration gagna la jeune femme. C’était le Padre, l’homme dont elle avait tenté de prouver les dangereuses intentions. Alicia avait rêvé à de nombreuses reprises de pouvoir enfin l’approcher, mais dans ses songes, ce n’était pas elle qui était accrochée contre un mur à cinquante centimètres du sol. Son ravisseur s’approcha, les mains croisées dans le dos, avec une démarche d’une élégance irréelle.
– Vous me posez un immense problème, mademoiselle Dawn.
– On me le dit assez souvent, répondit sa captive, sarcastique. Certainement parce que c’est le métier qui veut ça.
Ignorant la remarque, le Padre continua, tournant le dos à l’inquisitrice pour s’asseoir derrière la table.
– Vous avez infiltré mon organisation avec brio, je dois l’admettre. Avec tant de brio que j’envisageais de vous confier un poste assez important. Malheureusement pour vous, je me renseigne sur mes subalternes avant de prendre de telles décisions. Les mensonges que vous aviez servis aux recruteurs ont vite été éventés. Je suis même assez étonné que personne ne soit allé voir ce que vous cachiez derrière vos foulards.
Alicia Dawn se crispa légèrement à la mention de son tatouage, symbole de son appartenance à la Très Sainte Inquisition, qu’elle avait à la base de son cou.
– Que voulez-vous, je fais peur à vos hommes. À croire que ce sont des enfants terrifiés par une pauvre femme sans défense.
Alicia ne mentait même pas. Assez étrangement, les hommes étaient moins attirés par le sexe opposé quand celui-ci avait une peau et une chevelure immaculées et que ses yeux étaient deux charbons ardents.
– Sans défense, je ne crois pas, si l’on peut en juger par vos jouets, dit le Padre survolant d’un geste de la main les armes posées devant lui. Deux grenades à fragmentation, deux antichars, deux aveuglantes, une à vortex, une à plasma, une incendiaire, trois dagues à lame fumée, un pistolet bolter, une épée énergétique et un lance-flamme modèle Astartes.
– Monsieur est un connaisseur à ce que je vois. Moins que vos sbires malheureusement. J’ai failli m’ennuyer quand je les ai tués.
Il la dévisagea avec un regard chargé d’une colère glaciale. Le Padre semblait avoir très mal pris que la jeune femme ait réussi à éliminer quatorze des vingt hommes chargés de la kidnapper. Il articula lentement :
– Comment pouvez-vous être insolente à ce point alors même que je peux vous abattre avec vos propres armes ?
Un sourire en coin illumina le visage de la femme albinos. Elle adorait excéder ses ennemis. Cela lui apportait une satisfaction au moins aussi grande que de les transformer en grillades.
– Parce que vous aviez prévu de me laisser en vie ?
– Au début, non, en effet. Maintenant, je vais vous réserver un sort bien pire que la mort. Ou bien meilleur, selon votre point de vue.
– Laissez-moi deviner… Vous allez me torturer pour le restant de mes jours ? À moins que vous ne préfériez me sacrifier pour votre culte décadent ?
Le Padre tressaillit légèrement à la mention de son hérésie, mais ne perdit pas sa contenance pour autant. Au contraire, il la suivit sur ce terrain.
– Vous sacrifiez ? Non, ce serait du gâchis que de détruire un joyau rare tel que vous sans en profiter avant.
Le sourire de l’inquisitrice fondit instantanément. Son regard était suffisamment explicite pour qu’il n’y ait nulle place au doute quant à ce qu’il entendait par « profiter ». La simple idée que cet hérétique pose ses mains sur elle faisait frissonner la jeune femme. Elle se persuada que c’était de dégoût.
– Rien d’imprévisible pour un adorateur du Prince du Chaos. Je suppose cependant que vous avez encore besoin de mon esprit intact, vu que vous ne m’avez pas encore brisée.
Le Padre se leva et se dirigea calmement vers l’albinos. Il ne s’arrêta que quand il fut à une dizaine de centimètres d’elle. Elle pouvait sentir son souffle parfumé, terriblement envoûtant. Alicia ferma les yeux, réprimant les images attirantes que la simple présence de l’adepte de Slaanesh provoquait en son esprit. Récitant à voix basse une litanie de haine, elle se promit de bien profiter du moment où l’hérétique brûlerait. Il allait apprendre qu’on ne nargue pas impunément une représentante de l’Ordo Hereticus. Lisant la haine dans ses yeux, le Padre sourit, l’air satisfait. Et en plus, ça lui fait plaisir, pensa Alicia. Son cas n’allait pas en s’arrangeant. Le Slaaneshi approcha sa bouche du cou de la jeune femme, semblant vouloir l’embrasser, mais il s’arrêta quand elle ne fut qu’à quelques millimètres de la surface albâtre.
– Ce que je veux, murmura le Padre d’une voix suave, c’est que vous me disiez qui vous a prévenu. Vous attendiez mes hommes de pied ferme quand ils devaient vous ramener ici. Vous avez un allié. Qui est-ce ?
– Je fais partie de l’Inquisition, siffla Alicia. C’est mon métier de tout savoir. Je n’ai pas besoin d’aide pour ça.
– Vous feriez mieux de coopérer. Je sais faire souffrir les gens.
– À la bonne heure, nous pourrions peut-être échanger quelques techniques.
Le Padre la regarda un instant et planta ses yeux gris dans ceux vermeils de sa prisonnière. L’inquisitrice lui adressa un sourire méprisant auquel il répondit par un éclat de rire.
– Vous me plaisez vraiment, vous. Mais sachez que vous êtes à ma merci ici. Vous êtes condamnée, ma jolie, mais si vous coopérez, je me montrerai clément. Mais si malgré tout, vous vous obstinez dans votre mutisme… eh bien, n’espérez pas mourir sous la torture. Ce n’est pas dans mes habitudes d’abîmer les perles rares.
Il se retira, son garde du corps sur les talons. L’obscurité revint, masquant la beauté de l’endroit par d’impénétrables ténèbres. Alicia respira profondément. Elle n’avait plus le droit à la moindre erreur. Sa vie allait connaître son dernier acte. Restait à savoir si ce serait une comédie ou une tragédie. Fermant les yeux, elle invoqua ses souvenirs, revivant son enquête qui l’avait conduite jusqu’à cet instant.
L’inquisitrice avait fini par découvrir ce qu’il se tramait dans la cité-ruche au bout de plusieurs mois d’infiltration dans les bas-fonds. Le Padre, dirigeant incontesté de la plupart des gangs du sous-monde, et dont tous ignoraient la véritable identité, était en train de livrer la cité aux griffes du Prince des Plaisirs, sans que personne, à part lui, en ait conscience. Le plan de cet hérétique était remarquable de simplicité, pourtant d’une efficacité imparable. Il avait développé, grâce à ses organisations criminelles, le trafic de drogue et la prostitution à tel point que les Eldars Noirs passaient pour des esprits chastes, et il organisait une quantité improbable d’orgies secrètes, qui rassemblaient un nombre effarant de hauts dignitaires politiques et religieux. Alicia n’avait que du mépris pour ces hommes faibles qui par leurs travers hédonistes mettaient en danger Sa souveraineté éternelle. Il aurait mieux valu confier le gouvernement de Son glorieux Imperium à la Très Sainte Inquisition. Au moins elle, elle était efficace.
Le Padre avait gangrené la totalité de la cité-ruche avec ses manipulations, prêt à se déclarer seul maître de la cité au nom de Slaanesh. Alicia était arrivée trop tard pour pouvoir faire quoi que ce soit, et son appartenance à l’Inquisition avait fini par être éventée, signant son arrêt de mort. Enfin, ça, c’est ce que l’hérétique croyait. L’inquisitrice avait encore une carte dans sa manche.
Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil, lui avait un jour dit son mentor. Une phrase assez prémonitoire, en un certain sens, vu qu’il avait été assassiné par un de ses acolytes acquis aux puissances de la ruine. Ce simple fait montrait la justesse de l’adage. Alicia sourit dans l’obscurité de la pièce. Le Padre allait avoir la surprise de sa vie. Enfin, de sa mort plutôt. Et même si son plan échouait, elle avait déjà gagné. Quoi qu’il advienne, une force de l’Inquisition était en chemin. La planète allait être purgée par le feu et le sang. La jeune femme regretterait juste de ne pas être capable de rendre Sa justice une dernière fois. Qu’importe, la seule chose qu’espérait Alicia était de rester vivante jusqu’à ce moment, afin d’observer de ses yeux le dénouement de son enquête ainsi que le magnifique spectacle son et lumière que cela laissait présager.
L'albinos avait perdu la notion de temps, perdue dans le noir et dans ses souvenirs. Était-ce des secondes qui s’étaient écoulées ? Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Elle commençait à ressentir les effets de la soif et de la faim, et ses muscles immobiles commençaient à la faire souffrir. L’inquisitrice chassa la douleur de son esprit, se concentrant sur ses armes, qu’elle savait n’être qu’à quelques mètres d’elle.
Le Padre pensait certainement que de savoir son équipement à portée de main créerait en elle un sentiment d’impuissance qui la torturerait, mais il avait tort. Tous ces objets de mort, Alicia les considérait presque comme des amis. Jamais ils ne l’avaient trahie, et elle avait plus de respect pour eux que pour les autres êtres humains, excepté les Astartes. Et encore, eux ne pouvaient plus vraiment être considérés comme des humains. Ils n’étaient que des armes vivantes à ses yeux, et l’inquisitrice avait de ce fait une immense considération pour eux. Ils ne faiblissaient pas, ne connaissaient ni la peur, ni la douleur, ni le désespoir. Alicia aurait donné n’importe quoi pour être comme eux. Elle se souvenait des moments les plus poignants de sa vie, quand elle avait pu marcher à côté de ces surhommes en armure de sable et d’argent, symboles de Sa garde éternelle, alors même qu'elle n'était encore qu'une accolyte. S’ils avaient eu un sens de l’humour un peu plus développé, ils auraient vraiment été parfaits. D’ailleurs, elle se demandait comment ils réagiraient à sa place. Eux ne se seraient certainement jamais mis dans une situation pareille, soupira Alicia.
La lumière revint, arrachant l’inquisitrice de ses pensées. Le Padre et son garde du corps entrèrent à nouveau dans la pièce. Ce dernier ferma la porte et se plaça juste devant, les bras croisés sur son torse immense. Le Slaaneshi s’approcha d’Alicia d’un pas mesuré, son maintien toujours aussi impeccable.
– Vous avez réfléchi à ma proposition ? demanda-t-il, presque poliment.
– Parce que c’en était une ? Je demande ça parce que ça ressemblait quand même drôlement à un ultimatum, ricana la jeune femme.
– Quelle importance après tout ? La seule chose qui vaille la peine d’être entendue, c’est votre réponse.
– Je n’ai pas d’amis au sein de votre pitoyable organisation, hérétique. Combien de fois faudra-t-il que je vous le répète ?
Le regard de son interlocuteur fut illuminé d’un éclat sadique. La jeune femme se sentit étrangement soulagée d’un poids immense. Le Padre commençait enfin à ressembler aux monstres qu’elle avait l’habitude de combattre. Un adepte des Dieux du Chaos civilisé, c’était toujours plus perturbant qu’un barbare psychopathe armé d’une hache. Cependant, elle dut très vite relativiser.
– Je ne vais pas dire que je regrette votre décision, ça fait bien trop longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de m’amuser un peu. Alexandre, amenez-moi mon matériel, je vous prie. J’ai préparé un programme spécialement pour vous, j’espère que vous apprécierez. Tout d’abord, je vais sublimer vos courbes par des scarifications élégamment construites. Un peu comme avec un tatouage, à cela près que le motif sera rouge et non pas noir. Et ne paniquez surtout pas, les entailles ne seront profondes que de cinq ou six centimètres. Aucun risque pour votre vie, je suis quelqu’un de très précis, aucune artère ne sera touchée, et vous n’aurez pas à craindre la moindre infection. Je commencerai donc par vos bras, avant de m’attaquer à vos jambes pour finalement remonter jusqu’à votre cou. Cela ne prendra qu’une heure ou deux. Disons trois au maximum. Oh, je vois à votre air que vous craignez de ne pas profiter au maximum de l’expérience. Je vous comprends sans peine, cela peut être terriblement désespérant de vivre quelque chose d’unique avec un arrière-goût de pas assez. Mais surtout, pas d’inquiétude, j’ai dans ma réserve quelques substances qui vous permettront de décupler le plaisir. Quant à votre magnifique visage, il gagnerait à recevoir quelques pierreries qui feront ressortir à merveille la teinte si particulière de vos yeux, et il se trouve que j’ai les moyens de vous embellir ainsi. Enfin, si l’on veut bien me fournir mes outils, naturellement. Alexandre Koraner, il me semble vous avoir ordonné de chercher mon matériel, pas de rester bêtement immobile devant la porte.
– Sauf votre respect monsieur, je crains que ce soit impossible, répondit le garde du corps d’une voix calme.
– Et pourquoi donc ? interrogea le Padre, dont la douceur apparente laissait transparaître une colère titanesque.
L’inquisitrice éclata d’un rire féroce derrière lui. Les rôles s’inversaient. Le prédateur devenait la proie, et la proie devenait le dresseur d’ours. Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil. Alicia déclara, le sourire aux lèvres :
– Parce qu’il ne rend des comptes qu’à moi, mon cher. Alex, tire une balle dans le genou du monsieur.
Le Padre écarquilla les yeux quand il vit son garde du corps lever son fusil en sa direction. Il ouvrit la bouche pour protester, mais ne fit que hurler de douleur quand l’articulation de sa jambe droite fut réduite en miettes. Alicia prenait un grand plaisir à voir son tortionnaire se tortiller sur le sol en criant. Tout d’un coup, le Slaaneshi devenait moins séduisant. Mais visiblement, ce tapage semblait déplaire au soldat.
– Taisez-vous donc, larve. Cette salle est parfaitement insonorisée, ça ne sert à rien de manifester votre faiblesse avec un tel niveau sonore.
Alexandre entreprit alors de rouer le Padre de coups de pied, jusqu’à ce que le silence revienne. Un autre spectacle très satisfaisant au goût de l’albinos. Cependant, ses muscles douloureux la ramenèrent vite à des priorités moins ludiques.
– Dis-moi, tu n’as pas l’impression d’oublier quelque chose ?
Grommelant des excuses, à moins que ce ne fût des jurons, Alexandre Koraner détacha l’inquisitrice de ses liens. Alicia se massa les poignets et s’étira durant un instant. Rester immobile trop longtemps est vraiment une chose très désagréable.
– Voilà une bonne chose de faite, dit-elle quand elle eut terminé.
Elle dévisagea le Padre. Il était allongé et se tenait le genou de ses deux mains, tentant d’endiguer l’hémorragie, les mâchoires serrées et le visage tuméfié. Même dans cet état, son aura de séduction ne faiblissait pas, le rendant tout à fait monstrueux.
– Vous pensez que vous allez vous en sortir ? ricana-t-il, les traits tordus par la douleur. Mes hommes vont vous tuer. J’ai presque une armée dans ce bâtiment.
– Me tuer ? C’est un programme intéressant, en effet, répondit Alicia d’un ton détaché. Malheureusement, il y a comme un problème.
– Lequel ?
– Je n’ai pas le temps de mourir, j’ai beaucoup trop de travail.
L’albinos se tourna vers la table où toutes ses armes étaient posées. Avec une émotion presque palpable, ses doigts parcoururent la surface quadrillée de ses explosifs, s’attardèrent sur la poignée de son pistolet bolter, caressèrent le tranchant de ses lames et s’arrêtèrent sur le réservoir de son lance-flamme. Comme il était bon de retrouver la froideur du métal après un temps qui avait semblé beaucoup trop long aux yeux de la jeune femme. Avec une vivacité née de l’habitude, l’inquisitrice rangea ses armes dans ces diverses ceintures en quelques secondes, et remit sa longue veste noire. Puis elle empoigna son lance-flamme et dit sans même se retourner :
– Par les pouvoirs qui me sont conférés par la Très Sainte Inquisition et par l’Immortel Empereur de l’Humanité, je vous déclare coupable d’hérésie, d’esclavagisme, de trafic de stupéfiants et d’êtres humains et de déstabilisation politique, et vous condamne à mort par les flammes purificatrices. Avec application immédiate.
Alicia pointa son arme vers le Padre, lui adressa un clin d’œil moqueur et appuya sur la détente. La poignée vibra dans ses mains quand le liquide fut propulsé hors du réservoir. Une bouffée de chaleur caressa son visage quand la bougie l’embrasa. La musique si familière des hurlements d’effroi et de douleur atteignit ses oreilles. L’odeur entêtante de la chair brûlée monta jusqu’à ses narines. Puis les flammes se firent moins hautes, et le silence redevint maître. L’inquisitrice était frustrée. Chaque fois, ce moment immensément plaisant où elle mettait fin à une mission se révélait beaucoup trop court. Derrière elle, son acolyte se racla la gorge.
– Si je peux me permettre, il faut encore que l’on sorte d’ici. J’ai pris des mesures pour qu’il y ait moins de gardes, mais il en reste encore une bonne trentaine. Quel est votre plan ?
– On se dépêche de s’en aller par le chemin le plus rapide, et on tue tous ceux qu’on croise. En toute subtilité, naturellement. Ensuite, on rejoint les niveaux supérieurs et on attend l’arrivée de la force de frappe inquisitoriale pour continuer de faire le ménage.
– Entendu, répondit l’autre, habitué à la légèreté de ton de l’inquisitrice sur tout ce qui touchait la mort.
Alexandre Koraner mit la main sur la poignée de la porte, prêt à l’ouvrir et à tirer à vue au signal de la jeune femme. Juste avant de le lui donner, celle-ci déclara :
– Ah, et une dernière chose. Si tu peux, trouve-moi quelque chose à manger. J’ai une de ces faims…
Voilà, merci à tous ceux qui ont perdu du précieux temps de leur vie à lire mon texte. Vous pouvez jeter les cailloux maintenant, ça vous fera patienter le temps que les meilleurs finissent leurs écrits ^^
Chaotiquement,
SDS.
Et voilà mon portrait de Noël. En espérant ne pas avoir commis d'hérésie fluffique (ce qui serait un comble), ni que vous irez vous laver les yeux à l'acide après avoir lu ça ^^ Et désolé pour le gribouillage qui va suivre, j'étais dans l'obligation de faire moi même l'illustration, n'ayant pas la figurine (promis, dès que je l'ai, j'édite ce post )
Ceci dit, bonne lecture !
Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil
Mais dans quoi s’était-elle encore fourrée ? Ce fut la première pensée d’Alicia quand elle se réveilla. Elle était dans l’obscurité la plus totale, attachée les bras en croix au-dessus du sol. Une position somme toute très désagréable. Et sans ses armes. Une situation encore plus désagréable. Elle tenta de se souvenir de ce qui l’avait menée ici. L’esprit embrumé, elle se remémora les cris de douleur et d’effroi, la chaleur familière des flammes, le tressautement de son pistolet dans sa main, la douce caresse du sang sur sa peau. Pas le sien, naturellement. L’inquisitrice poussa un profond soupir. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir d’avoir survécu, ou si elle devait désespérer de l’incompétence des hommes qui l’avaient enlevée.
La salle fut soudain baignée d’une lumière crue brûlant ses yeux comme le feu brûle la chair. La jeune femme grimaça. Les gens n’avaient donc même plus la politesse de prévenir avant d’allumer ? Plissant les paupières, elle détailla la pièce dans laquelle elle se trouvait. À son grand étonnement, celle-ci était d’une richesse incomparable, baroque à souhait. Les murs de pierre blanche étaient cerclés de dorures, et des statues finement sculptées étaient exposées dans des alcôves très éloignées de celles austères que l’on trouvait dans les chapelles de l’Ecclésiarchie. Son ravisseur avait bon goût. Au milieu de la pièce, sur une table de bois massif, était alignée une grande quantité d’armes. Pas n’importe quelles armes, pensa Alicia. Les siennes. Oubliant momentanément sa situation, elle voulut s’en emparer, sentir à nouveau leur contact rassurant, mais les liens de cuir qui immobilisaient ses bras la ramenèrent vite à la réalité. Nouveau soupir. Empereur tout puissant, pourquoi fallait-il toujours que son cas s’aggrave à chaque seconde ?
En face de l’inquisitrice, les lourdes portes dorées s’ouvrirent lentement. Deux hommes entrèrent dans la pièce. Le premier était à n’en pas douter un soldat. La quarantaine, il était large d’épaules et semblait pouvoir tuer un buffle d’un coup de poing. Il tenait un immense fusil d’assaut en bandoulière, qu’Alicia lorgna avec envie. Le visage du guerrier était fermé, et son regard semblait refléter la froide détermination des tueurs professionnels. Mais aussi imposant fût ce colosse, il n’était jamais que le garde du corps du second personnage. Ce dernier était un petit homme, sans âge, habillé d’un costume élégant, fait sur mesure par le meilleur tailleur de la cité-ruche. Ses cheveux noirs étaient impeccablement coiffés, et son visage se terminait par un bouc soigné. Un homme au physique relativement quelconque, dont l’apparence savamment travaillée ne justifiait pas l’aura de séduction qui l’entourait. La frustration gagna la jeune femme. C’était le Padre, l’homme dont elle avait tenté de prouver les dangereuses intentions. Alicia avait rêvé à de nombreuses reprises de pouvoir enfin l’approcher, mais dans ses songes, ce n’était pas elle qui était accrochée contre un mur à cinquante centimètres du sol. Son ravisseur s’approcha, les mains croisées dans le dos, avec une démarche d’une élégance irréelle.
– Vous me posez un immense problème, mademoiselle Dawn.
– On me le dit assez souvent, répondit sa captive, sarcastique. Certainement parce que c’est le métier qui veut ça.
Ignorant la remarque, le Padre continua, tournant le dos à l’inquisitrice pour s’asseoir derrière la table.
– Vous avez infiltré mon organisation avec brio, je dois l’admettre. Avec tant de brio que j’envisageais de vous confier un poste assez important. Malheureusement pour vous, je me renseigne sur mes subalternes avant de prendre de telles décisions. Les mensonges que vous aviez servis aux recruteurs ont vite été éventés. Je suis même assez étonné que personne ne soit allé voir ce que vous cachiez derrière vos foulards.
Alicia Dawn se crispa légèrement à la mention de son tatouage, symbole de son appartenance à la Très Sainte Inquisition, qu’elle avait à la base de son cou.
– Que voulez-vous, je fais peur à vos hommes. À croire que ce sont des enfants terrifiés par une pauvre femme sans défense.
Alicia ne mentait même pas. Assez étrangement, les hommes étaient moins attirés par le sexe opposé quand celui-ci avait une peau et une chevelure immaculées et que ses yeux étaient deux charbons ardents.
– Sans défense, je ne crois pas, si l’on peut en juger par vos jouets, dit le Padre survolant d’un geste de la main les armes posées devant lui. Deux grenades à fragmentation, deux antichars, deux aveuglantes, une à vortex, une à plasma, une incendiaire, trois dagues à lame fumée, un pistolet bolter, une épée énergétique et un lance-flamme modèle Astartes.
– Monsieur est un connaisseur à ce que je vois. Moins que vos sbires malheureusement. J’ai failli m’ennuyer quand je les ai tués.
Il la dévisagea avec un regard chargé d’une colère glaciale. Le Padre semblait avoir très mal pris que la jeune femme ait réussi à éliminer quatorze des vingt hommes chargés de la kidnapper. Il articula lentement :
– Comment pouvez-vous être insolente à ce point alors même que je peux vous abattre avec vos propres armes ?
Un sourire en coin illumina le visage de la femme albinos. Elle adorait excéder ses ennemis. Cela lui apportait une satisfaction au moins aussi grande que de les transformer en grillades.
– Parce que vous aviez prévu de me laisser en vie ?
– Au début, non, en effet. Maintenant, je vais vous réserver un sort bien pire que la mort. Ou bien meilleur, selon votre point de vue.
– Laissez-moi deviner… Vous allez me torturer pour le restant de mes jours ? À moins que vous ne préfériez me sacrifier pour votre culte décadent ?
Le Padre tressaillit légèrement à la mention de son hérésie, mais ne perdit pas sa contenance pour autant. Au contraire, il la suivit sur ce terrain.
– Vous sacrifiez ? Non, ce serait du gâchis que de détruire un joyau rare tel que vous sans en profiter avant.
Le sourire de l’inquisitrice fondit instantanément. Son regard était suffisamment explicite pour qu’il n’y ait nulle place au doute quant à ce qu’il entendait par « profiter ». La simple idée que cet hérétique pose ses mains sur elle faisait frissonner la jeune femme. Elle se persuada que c’était de dégoût.
– Rien d’imprévisible pour un adorateur du Prince du Chaos. Je suppose cependant que vous avez encore besoin de mon esprit intact, vu que vous ne m’avez pas encore brisée.
Le Padre se leva et se dirigea calmement vers l’albinos. Il ne s’arrêta que quand il fut à une dizaine de centimètres d’elle. Elle pouvait sentir son souffle parfumé, terriblement envoûtant. Alicia ferma les yeux, réprimant les images attirantes que la simple présence de l’adepte de Slaanesh provoquait en son esprit. Récitant à voix basse une litanie de haine, elle se promit de bien profiter du moment où l’hérétique brûlerait. Il allait apprendre qu’on ne nargue pas impunément une représentante de l’Ordo Hereticus. Lisant la haine dans ses yeux, le Padre sourit, l’air satisfait. Et en plus, ça lui fait plaisir, pensa Alicia. Son cas n’allait pas en s’arrangeant. Le Slaaneshi approcha sa bouche du cou de la jeune femme, semblant vouloir l’embrasser, mais il s’arrêta quand elle ne fut qu’à quelques millimètres de la surface albâtre.
– Ce que je veux, murmura le Padre d’une voix suave, c’est que vous me disiez qui vous a prévenu. Vous attendiez mes hommes de pied ferme quand ils devaient vous ramener ici. Vous avez un allié. Qui est-ce ?
– Je fais partie de l’Inquisition, siffla Alicia. C’est mon métier de tout savoir. Je n’ai pas besoin d’aide pour ça.
– Vous feriez mieux de coopérer. Je sais faire souffrir les gens.
– À la bonne heure, nous pourrions peut-être échanger quelques techniques.
Le Padre la regarda un instant et planta ses yeux gris dans ceux vermeils de sa prisonnière. L’inquisitrice lui adressa un sourire méprisant auquel il répondit par un éclat de rire.
– Vous me plaisez vraiment, vous. Mais sachez que vous êtes à ma merci ici. Vous êtes condamnée, ma jolie, mais si vous coopérez, je me montrerai clément. Mais si malgré tout, vous vous obstinez dans votre mutisme… eh bien, n’espérez pas mourir sous la torture. Ce n’est pas dans mes habitudes d’abîmer les perles rares.
Il se retira, son garde du corps sur les talons. L’obscurité revint, masquant la beauté de l’endroit par d’impénétrables ténèbres. Alicia respira profondément. Elle n’avait plus le droit à la moindre erreur. Sa vie allait connaître son dernier acte. Restait à savoir si ce serait une comédie ou une tragédie. Fermant les yeux, elle invoqua ses souvenirs, revivant son enquête qui l’avait conduite jusqu’à cet instant.
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L’inquisitrice avait fini par découvrir ce qu’il se tramait dans la cité-ruche au bout de plusieurs mois d’infiltration dans les bas-fonds. Le Padre, dirigeant incontesté de la plupart des gangs du sous-monde, et dont tous ignoraient la véritable identité, était en train de livrer la cité aux griffes du Prince des Plaisirs, sans que personne, à part lui, en ait conscience. Le plan de cet hérétique était remarquable de simplicité, pourtant d’une efficacité imparable. Il avait développé, grâce à ses organisations criminelles, le trafic de drogue et la prostitution à tel point que les Eldars Noirs passaient pour des esprits chastes, et il organisait une quantité improbable d’orgies secrètes, qui rassemblaient un nombre effarant de hauts dignitaires politiques et religieux. Alicia n’avait que du mépris pour ces hommes faibles qui par leurs travers hédonistes mettaient en danger Sa souveraineté éternelle. Il aurait mieux valu confier le gouvernement de Son glorieux Imperium à la Très Sainte Inquisition. Au moins elle, elle était efficace.
Le Padre avait gangrené la totalité de la cité-ruche avec ses manipulations, prêt à se déclarer seul maître de la cité au nom de Slaanesh. Alicia était arrivée trop tard pour pouvoir faire quoi que ce soit, et son appartenance à l’Inquisition avait fini par être éventée, signant son arrêt de mort. Enfin, ça, c’est ce que l’hérétique croyait. L’inquisitrice avait encore une carte dans sa manche.
Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil, lui avait un jour dit son mentor. Une phrase assez prémonitoire, en un certain sens, vu qu’il avait été assassiné par un de ses acolytes acquis aux puissances de la ruine. Ce simple fait montrait la justesse de l’adage. Alicia sourit dans l’obscurité de la pièce. Le Padre allait avoir la surprise de sa vie. Enfin, de sa mort plutôt. Et même si son plan échouait, elle avait déjà gagné. Quoi qu’il advienne, une force de l’Inquisition était en chemin. La planète allait être purgée par le feu et le sang. La jeune femme regretterait juste de ne pas être capable de rendre Sa justice une dernière fois. Qu’importe, la seule chose qu’espérait Alicia était de rester vivante jusqu’à ce moment, afin d’observer de ses yeux le dénouement de son enquête ainsi que le magnifique spectacle son et lumière que cela laissait présager.
*
* *
* *
L'albinos avait perdu la notion de temps, perdue dans le noir et dans ses souvenirs. Était-ce des secondes qui s’étaient écoulées ? Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Elle commençait à ressentir les effets de la soif et de la faim, et ses muscles immobiles commençaient à la faire souffrir. L’inquisitrice chassa la douleur de son esprit, se concentrant sur ses armes, qu’elle savait n’être qu’à quelques mètres d’elle.
Le Padre pensait certainement que de savoir son équipement à portée de main créerait en elle un sentiment d’impuissance qui la torturerait, mais il avait tort. Tous ces objets de mort, Alicia les considérait presque comme des amis. Jamais ils ne l’avaient trahie, et elle avait plus de respect pour eux que pour les autres êtres humains, excepté les Astartes. Et encore, eux ne pouvaient plus vraiment être considérés comme des humains. Ils n’étaient que des armes vivantes à ses yeux, et l’inquisitrice avait de ce fait une immense considération pour eux. Ils ne faiblissaient pas, ne connaissaient ni la peur, ni la douleur, ni le désespoir. Alicia aurait donné n’importe quoi pour être comme eux. Elle se souvenait des moments les plus poignants de sa vie, quand elle avait pu marcher à côté de ces surhommes en armure de sable et d’argent, symboles de Sa garde éternelle, alors même qu'elle n'était encore qu'une accolyte. S’ils avaient eu un sens de l’humour un peu plus développé, ils auraient vraiment été parfaits. D’ailleurs, elle se demandait comment ils réagiraient à sa place. Eux ne se seraient certainement jamais mis dans une situation pareille, soupira Alicia.
La lumière revint, arrachant l’inquisitrice de ses pensées. Le Padre et son garde du corps entrèrent à nouveau dans la pièce. Ce dernier ferma la porte et se plaça juste devant, les bras croisés sur son torse immense. Le Slaaneshi s’approcha d’Alicia d’un pas mesuré, son maintien toujours aussi impeccable.
– Vous avez réfléchi à ma proposition ? demanda-t-il, presque poliment.
– Parce que c’en était une ? Je demande ça parce que ça ressemblait quand même drôlement à un ultimatum, ricana la jeune femme.
– Quelle importance après tout ? La seule chose qui vaille la peine d’être entendue, c’est votre réponse.
– Je n’ai pas d’amis au sein de votre pitoyable organisation, hérétique. Combien de fois faudra-t-il que je vous le répète ?
Le regard de son interlocuteur fut illuminé d’un éclat sadique. La jeune femme se sentit étrangement soulagée d’un poids immense. Le Padre commençait enfin à ressembler aux monstres qu’elle avait l’habitude de combattre. Un adepte des Dieux du Chaos civilisé, c’était toujours plus perturbant qu’un barbare psychopathe armé d’une hache. Cependant, elle dut très vite relativiser.
– Je ne vais pas dire que je regrette votre décision, ça fait bien trop longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de m’amuser un peu. Alexandre, amenez-moi mon matériel, je vous prie. J’ai préparé un programme spécialement pour vous, j’espère que vous apprécierez. Tout d’abord, je vais sublimer vos courbes par des scarifications élégamment construites. Un peu comme avec un tatouage, à cela près que le motif sera rouge et non pas noir. Et ne paniquez surtout pas, les entailles ne seront profondes que de cinq ou six centimètres. Aucun risque pour votre vie, je suis quelqu’un de très précis, aucune artère ne sera touchée, et vous n’aurez pas à craindre la moindre infection. Je commencerai donc par vos bras, avant de m’attaquer à vos jambes pour finalement remonter jusqu’à votre cou. Cela ne prendra qu’une heure ou deux. Disons trois au maximum. Oh, je vois à votre air que vous craignez de ne pas profiter au maximum de l’expérience. Je vous comprends sans peine, cela peut être terriblement désespérant de vivre quelque chose d’unique avec un arrière-goût de pas assez. Mais surtout, pas d’inquiétude, j’ai dans ma réserve quelques substances qui vous permettront de décupler le plaisir. Quant à votre magnifique visage, il gagnerait à recevoir quelques pierreries qui feront ressortir à merveille la teinte si particulière de vos yeux, et il se trouve que j’ai les moyens de vous embellir ainsi. Enfin, si l’on veut bien me fournir mes outils, naturellement. Alexandre Koraner, il me semble vous avoir ordonné de chercher mon matériel, pas de rester bêtement immobile devant la porte.
– Sauf votre respect monsieur, je crains que ce soit impossible, répondit le garde du corps d’une voix calme.
– Et pourquoi donc ? interrogea le Padre, dont la douceur apparente laissait transparaître une colère titanesque.
L’inquisitrice éclata d’un rire féroce derrière lui. Les rôles s’inversaient. Le prédateur devenait la proie, et la proie devenait le dresseur d’ours. Une dague dans l’ombre vaut un millier d’épées au soleil. Alicia déclara, le sourire aux lèvres :
– Parce qu’il ne rend des comptes qu’à moi, mon cher. Alex, tire une balle dans le genou du monsieur.
Le Padre écarquilla les yeux quand il vit son garde du corps lever son fusil en sa direction. Il ouvrit la bouche pour protester, mais ne fit que hurler de douleur quand l’articulation de sa jambe droite fut réduite en miettes. Alicia prenait un grand plaisir à voir son tortionnaire se tortiller sur le sol en criant. Tout d’un coup, le Slaaneshi devenait moins séduisant. Mais visiblement, ce tapage semblait déplaire au soldat.
– Taisez-vous donc, larve. Cette salle est parfaitement insonorisée, ça ne sert à rien de manifester votre faiblesse avec un tel niveau sonore.
Alexandre entreprit alors de rouer le Padre de coups de pied, jusqu’à ce que le silence revienne. Un autre spectacle très satisfaisant au goût de l’albinos. Cependant, ses muscles douloureux la ramenèrent vite à des priorités moins ludiques.
– Dis-moi, tu n’as pas l’impression d’oublier quelque chose ?
Grommelant des excuses, à moins que ce ne fût des jurons, Alexandre Koraner détacha l’inquisitrice de ses liens. Alicia se massa les poignets et s’étira durant un instant. Rester immobile trop longtemps est vraiment une chose très désagréable.
– Voilà une bonne chose de faite, dit-elle quand elle eut terminé.
Elle dévisagea le Padre. Il était allongé et se tenait le genou de ses deux mains, tentant d’endiguer l’hémorragie, les mâchoires serrées et le visage tuméfié. Même dans cet état, son aura de séduction ne faiblissait pas, le rendant tout à fait monstrueux.
– Vous pensez que vous allez vous en sortir ? ricana-t-il, les traits tordus par la douleur. Mes hommes vont vous tuer. J’ai presque une armée dans ce bâtiment.
– Me tuer ? C’est un programme intéressant, en effet, répondit Alicia d’un ton détaché. Malheureusement, il y a comme un problème.
– Lequel ?
– Je n’ai pas le temps de mourir, j’ai beaucoup trop de travail.
L’albinos se tourna vers la table où toutes ses armes étaient posées. Avec une émotion presque palpable, ses doigts parcoururent la surface quadrillée de ses explosifs, s’attardèrent sur la poignée de son pistolet bolter, caressèrent le tranchant de ses lames et s’arrêtèrent sur le réservoir de son lance-flamme. Comme il était bon de retrouver la froideur du métal après un temps qui avait semblé beaucoup trop long aux yeux de la jeune femme. Avec une vivacité née de l’habitude, l’inquisitrice rangea ses armes dans ces diverses ceintures en quelques secondes, et remit sa longue veste noire. Puis elle empoigna son lance-flamme et dit sans même se retourner :
– Par les pouvoirs qui me sont conférés par la Très Sainte Inquisition et par l’Immortel Empereur de l’Humanité, je vous déclare coupable d’hérésie, d’esclavagisme, de trafic de stupéfiants et d’êtres humains et de déstabilisation politique, et vous condamne à mort par les flammes purificatrices. Avec application immédiate.
Alicia pointa son arme vers le Padre, lui adressa un clin d’œil moqueur et appuya sur la détente. La poignée vibra dans ses mains quand le liquide fut propulsé hors du réservoir. Une bouffée de chaleur caressa son visage quand la bougie l’embrasa. La musique si familière des hurlements d’effroi et de douleur atteignit ses oreilles. L’odeur entêtante de la chair brûlée monta jusqu’à ses narines. Puis les flammes se firent moins hautes, et le silence redevint maître. L’inquisitrice était frustrée. Chaque fois, ce moment immensément plaisant où elle mettait fin à une mission se révélait beaucoup trop court. Derrière elle, son acolyte se racla la gorge.
– Si je peux me permettre, il faut encore que l’on sorte d’ici. J’ai pris des mesures pour qu’il y ait moins de gardes, mais il en reste encore une bonne trentaine. Quel est votre plan ?
– On se dépêche de s’en aller par le chemin le plus rapide, et on tue tous ceux qu’on croise. En toute subtilité, naturellement. Ensuite, on rejoint les niveaux supérieurs et on attend l’arrivée de la force de frappe inquisitoriale pour continuer de faire le ménage.
– Entendu, répondit l’autre, habitué à la légèreté de ton de l’inquisitrice sur tout ce qui touchait la mort.
Alexandre Koraner mit la main sur la poignée de la porte, prêt à l’ouvrir et à tirer à vue au signal de la jeune femme. Juste avant de le lui donner, celle-ci déclara :
– Ah, et une dernière chose. Si tu peux, trouve-moi quelque chose à manger. J’ai une de ces faims…
Fin ?
Voilà, merci à tous ceux qui ont perdu du précieux temps de leur vie à lire mon texte. Vous pouvez jeter les cailloux maintenant, ça vous fera patienter le temps que les meilleurs finissent leurs écrits ^^
Chaotiquement,
SDS.
Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Mes écrits :
A la fin, c'est toujours l'Empereur qui gagne
Portrait de Noël 2015 : Alicia Dawn
Les fabuleuses aventures d'Alicia Dawn
Le Seigneur Du Sang Scout - Messages : 87
Age : 24
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Ton récit est excellent, bien construit, fluide, le scénario est sympa, bref, tu mérites amplement ce +1 !
Je vois que tu as écouté la série audio Deathwatch, vu certaines phrases de ton récit :
Je vois que tu as écouté la série audio Deathwatch, vu certaines phrases de ton récit :
Le Seigneur Du Sang a écrit:C’était le Padre
Le Seigneur Du Sang a écrit:– Je n’ai pas le temps de mourir, j’ai beaucoup trop de travail.
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Je commence vraiment à apprécier cette fille ! C'est si rare de voir un inquisiteur un peu enjoué !
(déjà, d'en trouver un non corrompu dans un bouquin de la BL, c'est compliqué...)
Comme l'a dit Huron, c'est vraiment très bien fait !!
(déjà, d'en trouver un non corrompu dans un bouquin de la BL, c'est compliqué...)
Comme l'a dit Huron, c'est vraiment très bien fait !!
(je crois que les meilleurs ont déjà commencé à rendre leurs écrits, si tu vois ce que je veux dire...^^)Vous pouvez jeter les cailloux maintenant, ça vous fera patienter le temps que les meilleurs finissent leurs écrits ^^
"In darkness, all men are equal. Save those who embrace it."
- Kayvan Shrike
Caddon Varn Vétéran Space Marine - Messages : 619
Age : 24
Localisation : Lyon
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Huron Sombrecoeur a écrit:Je vois que tu as écouté la série audio Deathwatch, vu certaines phrases de ton récit :
Et bien, on a donc deviné les références que cachait mon texte, moi qui pensais qu'elles serait introuvables En effet, Deathwatch est une série que j'adore, à chaque fois que j'écoute un épisode je suis plié en deux pendant une semaine, et surtout, c'est une usine à phrase culte ! Je crois que si j'avais pas découvert cette série, le personnage d'Alicia ne serait pas celui qu'il est (et encore, j'ai prévu une suite).
Caddon Varn a écrit:Je commence vraiment à apprécier cette fille ! C'est si rare de voir un inquisiteur un peu enjoué !
Plusieurs personnes disent qu'au fond, les inquisiteurs sont justes des psychopathes pyromanes, donc j'ai décidé de faire une psychopathe pyromane
Caddon Varn a écrit:(je crois que les meilleurs ont déjà commencé à rendre leurs écrits, si tu vois ce que je veux dire...^^)
Je pense ne vraiment pas mériter ce compliment, mais merci quand même ^^
Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
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Le Seigneur Du Sang Scout - Messages : 87
Age : 24
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Il est vrai que c'est une excellente série !Le Seigneur Du Sang a écrit:Et bien, on a donc deviné les références que cachait mon texte, moi qui pensais qu'elles serait introuvables Laughing En effet, Deathwatch est une série que j'adore, à chaque fois que j'écoute un épisode je suis plié en deux pendant une semaine, et surtout, c'est une usine à phrase culte ! Je crois que si j'avais pas découvert cette série, le personnage d'Alicia ne serait pas celui qu'il est (et encore, j'ai prévu une suite).
Il y a des chances que si.Le Seigneur Du Sang a écrit:Je pense ne vraiment pas mériter ce compliment, mais merci quand même ^^
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
J'avoue que demander la lapidation avec tant d'insistance est peut-être un peu réducteur face à ton propre travail ^^
Le texte est bien écrit, le contexte est solide et les personnages sont bien construits.
Je ne vois que quelques menus questions qui ne sont là que pour parfaire une base déjà très bonne:
le chapitre aux armure "de sable et d'argent" ?
la taille du lance-flamme modèle Astartes n'est elle pas, comme son nom l'indique, prévu pour des Astartes ? et donc n'est-ce pas trop encombrant pour un humain lambda ?
Le texte est bien écrit, le contexte est solide et les personnages sont bien construits.
Je ne vois que quelques menus questions qui ne sont là que pour parfaire une base déjà très bonne:
le chapitre aux armure "de sable et d'argent" ?
la taille du lance-flamme modèle Astartes n'est elle pas, comme son nom l'indique, prévu pour des Astartes ? et donc n'est-ce pas trop encombrant pour un humain lambda ?
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Merci à toi !
Il s'agit du chapitre des White Shadows, un ordre de marines suicidaires (leur cri de guerre est : "Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts !") dont le fluff est encore en cours d'écriture, mais qui apparaitrons certainement si j'écris la suite.
Phrase qui m'a mis un gros gros doute. Donc, j'ai fait un petit calcul pour voir si j'avais vraiment fais une immense connerie, et ça donne que, si le SM lambda mesure 2m20, si le soldat moyen 1m70, si le lance-flamme normal fait 60 cm et si l'équipement du marine est proportionnel à sa taille, le lance-flamme modèle Astartes mesure plus ou moins 80 cm. Bon, pour le poids du bestiau, je préfère pas m'engager, mais sur le critère de la taille, je considérerai l'encombrement entre le lance-flamme et le lance-flamme lourd. Ensuite, je fais ça que sur le concourt d'un produit en croix, donc je laisse à ceux qui ont une plus grande connaissance me contredire.
Zekka a écrit:le chapitre aux armure "de sable et d'argent" ?
Il s'agit du chapitre des White Shadows, un ordre de marines suicidaires (leur cri de guerre est : "Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts !") dont le fluff est encore en cours d'écriture, mais qui apparaitrons certainement si j'écris la suite.
Zekka a écrit:la taille du lance-flamme modèle Astartes n'est elle pas, comme son nom l'indique, prévu pour des Astartes ? et donc n'est-ce pas trop encombrant pour un humain lambda
Phrase qui m'a mis un gros gros doute. Donc, j'ai fait un petit calcul pour voir si j'avais vraiment fais une immense connerie, et ça donne que, si le SM lambda mesure 2m20, si le soldat moyen 1m70, si le lance-flamme normal fait 60 cm et si l'équipement du marine est proportionnel à sa taille, le lance-flamme modèle Astartes mesure plus ou moins 80 cm. Bon, pour le poids du bestiau, je préfère pas m'engager, mais sur le critère de la taille, je considérerai l'encombrement entre le lance-flamme et le lance-flamme lourd. Ensuite, je fais ça que sur le concourt d'un produit en croix, donc je laisse à ceux qui ont une plus grande connaissance me contredire.
Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
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Le Seigneur Du Sang Scout - Messages : 87
Age : 24
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Le Seigneur Du Sang a écrit:Merci à toi !
Il s'agit du chapitre des White Shadows, un ordre de marines suicidaires (leur cri de guerre est : "Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts !") dont le fluff est encore en cours d'écriture, mais qui apparaitrons certainement si j'écris la suite.
Ah oki doki ^^
Phrase qui m'a mis un gros gros doute. Donc, j'ai fait un petit calcul pour voir si j'avais vraiment fais une immense connerie, et ça donne que, si le SM lambda mesure 2m20, si le soldat moyen 1m70, si le lance-flamme normal fait 60 cm et si l'équipement du marine est proportionnel à sa taille, le lance-flamme modèle Astartes mesure plus ou moins 80 cm. Bon, pour le poids du bestiau, je préfère pas m'engager, mais sur le critère de la taille, je considérerai l'encombrement entre le lance-flamme et le lance-flamme lourd. Ensuite, je fais ça que sur le concourt d'un produit en croix, donc je laisse à ceux qui ont une plus grande connaissance me contredire.
Ben, pour être honnête, c'est juste le "modèle Astartes" qui m'a fait grimacer, il y a d'autres modèles de lance-flamme non ? genre Infernus ?
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Zekka a écrit:Ben, pour être honnête, c'est juste le "modèle Astartes" qui m'a fait grimacer, il y a d'autres modèles de lance-flamme non ? genre Infernus ?
Alors ça, je ne saurais te le dire. Je suppose que oui, mais pour être franc, quand m'est venu le moment de décrire la boïte à outil d'Alicia, seul le modèle Astartes m'est venu à l'esprit pour montrer que l'équipement inquisitorial est très supérieur au standard humain.
Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
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Le Seigneur Du Sang Scout - Messages : 87
Age : 24
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
1er à avoir livré ton texte, bravo!
2 petites remarques:
- lance flammes de modèle astartes: vraiment? même pas la version "de poing" ?
- entailles de 5-6 cm de profondeur=non létales: décidément elle doit être vraiment géante
Sinon un texte bien sympa, qui m'a rappelé Goldfinger et Lanfeust, et où décidément ces gros méchants ne comprendront jamais qu'il ne faut pas s’attarder en grands discours
Très vicelard et sensuel comme récit, on se demande où tu as cherché ton inspiration .. !
2 petites remarques:
- lance flammes de modèle astartes: vraiment? même pas la version "de poing" ?
- entailles de 5-6 cm de profondeur=non létales: décidément elle doit être vraiment géante
Sinon un texte bien sympa, qui m'a rappelé Goldfinger et Lanfeust, et où décidément ces gros méchants ne comprendront jamais qu'il ne faut pas s’attarder en grands discours
Très vicelard et sensuel comme récit, on se demande où tu as cherché ton inspiration .. !
Re: [Portrait d'Alicia Dawn] Une dague dans l'ombre vaut un millier d'épées au soleil
Ghost of Arkio a écrit:- entailles de 5-6 cm de profondeur=non létales: décidément elle doit être vraiment géante Very Happy
Mais non, il est juste de notoriété publique que les Slaaneshi sont habiles de leur dix doigts
Ghost of Arkio a écrit:
- lance flammes de modèle astartes: vraiment? même pas la version "de poing" ?
Tiens, il existe un modèle de poing ? Bon, je crois que je vais modifier ce passage vu à quel point je suis à côté de la plaque ^^ Niveau lance-flamme high-tech, quelqu'un sais ce qui est disponible sur le marché ?
Ghost of Arkio a écrit:Très vicelard et sensuel comme récit, on se demande où tu as cherché ton inspiration .. !
Pas besoin d'aller très loin, je suis un hôpital psychiatrique à moi seul
Et merci pour tes commentaires ^^
Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.
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