La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN :
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Il me semble qu'il a également exécuté Vulkan : dans Vulkan Live, il y a une scène de flash back sur le champ de bataille d'Istvaan où Horus découvre le corps de Vulkan et se rend compte de son immortalité.
Après, c'est p.e. un appel du pied envers les légions disparues.
Après, c'est p.e. un appel du pied envers les légions disparues.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Bien, à mon tour de faire ma soupe avec cette fameuse Griffe
- Spoiler:
Alors tout d'abord, l'artwork est magnifique ! Mais comme ça n'a aucune valeur de notation on tourne la première page et on commence à dévorer l'ouvrage. Car oui, on le dévore, les marges sont larges et la police assez grande. Une journée m'a suffi pour arriver au bout du récit. Un poil courtes, les griffes ?
Je ne m'attendais pas à ce qu'un Thousand Son soit le narrateur, néanmoins l'ambiance glauque de sa cellule m'a plu. Le mec est enchaîné, relate ses mémoires en parlant à un scribe automatisé à qui il donne un nom. Intéressant de voir comment ADB le fait passer pour un peu fou avant de nous rappeler, avant le début des choses sérieuses, qu'il a une bonne raison d'être là...
Le Warp, c'est pas l'ami des renégats ! Première conclusion ! On a droit à un véritable documentaire sur la faune de l'Oeil, avec ses lois décrites pour une énième fois. On connaît la chanson, mais y inclure des traîtres en totale perdition lui donne une nouvelle dimension. A en croire Falkus, les Emperor's Children semblent être la seule légion à être restée soudée. Et puisqu'on en parle, je mets tout de suite le doigt sur LE truc qui m'a un peu fâché...
J'ai adoré ce sentiment né du dialogue entre Fabius et Ezekyle, lorsque les portes du labo s'ouvrent et qu'on devine quel géant va en sortir. Si si, on la connait tous cette satisfaction contradictoire avec le fameux "Oh putain..." qui éclot dans nos esprits. On appréhende le carnage à suivre, que du bon.
MAIS comment expliquer qu'au M41 Fabius soit encore en train de tenter de "percer les secrets de la création des Astartes" ? Le type vient de démouler (excusez du terme) un Horus flambant neuf, avec semble-t-il une bribe de conscience, un mini-Lorgar et un Fulgrim originel qui met à genoux Telemachon, et on va me faire croire qu'il a besoin de se pavaner à Commorragh pour suivre des cours ? Bizarre cette affaire tout de même...
Puisqu'on parle de Commorragh, Nefertari est vraiment le dernier personnage auquel je m'attendais. Un véritable hybride cette Eldar, dotée d'ailes de Fléau et armée comme un Incube... Autant j'aime cette diversité, autant le fluff n'est clairement pas orienté en sa faveur. Les deux castes sont tout bonnement opposées en terme de combat. Un Incube est maître du corps-à-corps, un Fléau du soutien à distance.
Falkus et les Justaerin sont remontés dans mon estime. J'aime la dévotion dont ils font preuve, notamment lorsqu'Abaddon les retrouve. Ce dernier, par ailleurs, n'a cessé de me surprendre. On est bien loin du personnage "Grand Maître qui tape tout" du 41ème millénaire. Il est posé, presque sage, un genre de Wall-E qui collectionne les rabiots sur une demi-planète. J'aurais vraiment adoré ses interventions s'il n'y avait pas eu :
"Des yeux d'un or brillant" p.260
"Les yeux d'Abaddon brillaient d'une lumière dorée" p.272
"Lorsqu'il posait sur vous ses yeux dorés" p.280
"Son regard doré" p.295
"Une ferveur pleine de zèle brûlait dans ses yeux dorés" p.301
"Ses yeux dorés légèrement écarquillés" p.308
Et j'en passe... Vous avez compris sans que j'aie besoin de m'expliquer.
La référence qu'Abaddon fait en parlant de l'Alpha a piqué ma curiosité... "Ils sont là [...] Fais moi confiance sur ce point." A creuser comme information...
Je n'ai certes abordé que peu de sujets dans mon étude, seulement les plus importants à mes yeux vu la longueur du récit. La traduction est de qualité, je crois n'avoir relevé qu'une seule faute de frappe, ce qui est assez rare !
Plus encore que le roman en lui-même, c'est ce qu'il annonce pour le futur qui me transporte d'avance, entre les événements futurs au sein de la Black Legion, le duel qui s'annonce épique entre Abby et Sigismund (!!!), sans oublier le petit voyage dans la Cité Crépusculaire !
Pour ma part, j'attribue à ce roman la note globale de 16,5/20. Moins de passages traitant du Warp, des démons et de tout ce joyeux bazar auraient sûrement contribué à relever un peu la note. Sans compter la confrontation entre Horus et Abaddon, qui se vaut assez wtf (Griffe vs Briseuse de Mondes). Ceci dit, je ne m'imaginais pas d'autre mort pour Horus que le coup de l'empalement et des bolts dans la poitrine. Restent ses derniers mots que nous ne connaîtront sans doute jamais...
Vivement la suite en tout cas, j'espère que ce sera encore mieux !
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Vect pour ta critique !
Plus je voie des critiques sur ce bouquin, plus j'ai envie de la prendre !
Plus je voie des critiques sur ce bouquin, plus j'ai envie de la prendre !
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
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L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
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Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
J'en suis à 71% du ebook et enfin avec Abaddon, et je suis toujours aussi perturbé par la 'transformation' d'ADB depuis sa trilogie NL... (avec certains passages controversés du Don de l'Empereur entre les deux)
Pour la question sur les yeux dorés, c'est pas juste du tunning : c'est le signe des élus du warp, comme Lorgar, Horus après sa transformation (Molech), .. et bien sûr l'Empereur himself.
@Griffe: horus est un géant, Abaddon n'ayant pas grandi dans le warp.. les griffes devraient trainer par terre (?). Dommage que le passage à un Abaddon -batman dans sa bat-cave, sage-savant avec un niv. 72 en ésotérisme + fort que tous les primarques des 9 légions.. aurait mérité un échafaudage narratif un peu plus solide..
.. sûr? on parle quand même de la black legion et de l'Oeil de la Terreur dans les siècles après la défaite d'Horus. j'ai plutôt l'impression que la vision du warp et des démons ici est bien plus moelleuse et jeux vidéo que l'enfer dantesque décrit dans Le 1er hérétique (d'ADB), ou dans Angel Exterminatus.
Pour la question sur les yeux dorés, c'est pas juste du tunning : c'est le signe des élus du warp, comme Lorgar, Horus après sa transformation (Molech), .. et bien sûr l'Empereur himself.
@Griffe: horus est un géant, Abaddon n'ayant pas grandi dans le warp.. les griffes devraient trainer par terre (?). Dommage que le passage à un Abaddon -batman dans sa bat-cave, sage-savant avec un niv. 72 en ésotérisme + fort que tous les primarques des 9 légions.. aurait mérité un échafaudage narratif un peu plus solide..
Moins de passages traitant du Warp, des démons et de tout ce joyeux bazar auraient sûrement contribué à relever un peu la note.
.. sûr? on parle quand même de la black legion et de l'Oeil de la Terreur dans les siècles après la défaite d'Horus. j'ai plutôt l'impression que la vision du warp et des démons ici est bien plus moelleuse et jeux vidéo que l'enfer dantesque décrit dans Le 1er hérétique (d'ADB), ou dans Angel Exterminatus.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Fini avant-hier.
Après un passage agréable dans les Shattered legions (Recueil Meduson) qui m'a fait pensé que l'orientation hard-SF n'est pas encore morte dans le fluff, impossible de passer outre cette 1ère trilogie sur l'après Terra dont on parle de + en + souvent dans les BL Events!
Mais après avoir lu toutes vos interventions, je me suis dis.. : (sautez lire la suite, c'est pas essentiel)
En gros= Mes réactions à la lecture de ce t1 ont été les mêmes que celles d'Emperor, sauf que je ne trouve aucune excuse à l'auteur (voir la tonne de remerciements et de soupirs sur ses recherches fluff dans la postface).
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- Scénario et mise en scène = 3/5
Pour moi ce n'est pas un roman sur la Black Legion et Abaddon.
C'est un récit biographique centré sur un perso tout jeune du Fluff, sa psychologie, ses états d'âmes, comment il se fait plein de copains et redonne un sens à sa vie, son sentimentalisme exacerbé, et ses super-pouvoirs sans qui Abaddon ne serait resté qu'un clochard de l'espace inoffensif, pourrissant comme un aventurier à la retraite dans un Vengeful Spirit dont la disparition étrange dans un "oeil dans l'oeil de la terreur" (...) n'est jamais justifiée ni racontée. Ai, "beaucoup Aiye, baby" comme dirait Austin.
Khanyon est un megalo volubile qui a trouvé un public idéal dans un groupe d'inquisiteurs transparents dont ADB enlève toute personnalisation ou capacité de nuire quelconque (ils sont mis en scène comme d'ignares bureaucrates kafkaiens..).
Il parle essentiellement de lui, de sa vie, de sa collection de pokém.. de .. un peu tout en fait. Il collectionne les démons, les xenos, ses ennemis jurés (Telemachon), ou sur un coup de tête (Lheor). Ils prennent un telle place dans le récit, sont parfois matérialisés par un jeu de cartes (le tarot impérial n'a rien à voir avec cette interprétation 100% made in ADB) qu'elles deviennent le récit lui-même. Trois aspects:
Concernant le storyboard / événements du récit: ils m'ont plu davantage.
- Style et écriture = 3/5
Comme dans un French ou un Kyme= inégal, du bon et du moins bon.
Oui, le style à la 1ère personne comme dans le Don de l'Empereur n'est pas une mauvaise idée, mais dans ce roman il y avait de l'action, un tension palpable autour de ce pauvre Hyperion. Ici et après le premier chapitre il ne se passe plus grand chose et on a plus peur pour personne. Si on accroche pas à cette version édulcorée des SMdC on les laisse jouer leur rôle de faire valoir autour de Khanyon dans une issue sans surprise déjà connu du fluff (Abaddon vainqueur et tuant "un" seul clone d'Horus fingers énergétiques in the nose..).
J'ai bien aimé le coté didactique d'ADB sur cette première visite de l'Oeil et sa volonté de donner un BG solide et l'aperçu d'une nouvelle culture bigarrée =
Autre chose m'a gêné (et me gène) de plus en plus avec ADB=
Son obsession (myazakienne?) pour les personnages féminins positifs:
- Gyre, fidèle et aimante, Nefertari, fidèle et aimante, l'Anamnesis en naïade d'alfons Mucha âme sœur aimante qui se sent seule sans Khanyon, Ceraxia, Gouverneure de Gallium et 'appréciant beaucoup' Khanyon; jusqu'au seul perso inquisiteur réellement mis en avant (mais moins que le scribe) = une "inquisitrice" femelle qui elle et elle seule, pose les questions pertinentes et s’intéresse plus humainement au récit de Khayon..
Moi qui suit féministe, je ne confond pas les buts avec les moyens. À trop en faire, ça se voit trop, ça devient lourd voir obsessionnel. Comme dans la postface où il fait les louanges de sa femme qui s'occupe de lui ET de leur enfant.. Depuis cette inquisitrice amante d'un chef cultiste qu'elle a fait revenir dans le droit chemin, j'ai l'impression que je vais de plus en + regretter le couple Septimus/Octavia et son réalisme dans le fluff = dont ADB s'affranchit toujours plus et à la moindrepage blanche occasion.
- Intérêt fluff = 3/5
Là aussi j'ai eu du mal à trancher.
1- d'un coté, ADB était en terra nova= personne n'avait abordé la vie réelle dans l'Oeil post-Terra et la BD Bloodquest et ses mondes démons des années 1990th avaient besoin d'un coup de plumeau.
2- d'un autre côté, l’œil est un casse-tête scénaristique; puisque matérialisation du warp dans le materium, il incarne un enfer dimensionnel inconcevable, une porte des enfers= ET C'EST D'AILLEURS ainsi qu'ADB l'avait décrit dans son 1er hérétique et Graham dans son Angel Exterminatus= un endroit où les démons règnent en maîtres, peuplé de fantômes et de cimetières invivables.
Ici non. Les démons sont présents mais je me suis senti comme dans le matérium ou durant un voyage warp: à l'abri derrière des champs de Geller et quelques incursions. Mais seulement quand un psyker ouvre un conduit avec une version brikolo des poignards rituels d'Erebus (..si extraordinaires dans la trame de l'HH) qui deviennent apparemment ici à la portée du moindre psyker un peu doué.
En fait... ce qui me gène est que les démons sont réduits à leur rôle de monstres= exit les risques de possession ou les histoires de spectres vicieux cherchant à tirer les mortels toujours plus loin dans la folie. Les SMdC sont ici pragmatiques, mesurés et compétents, clean de mutations (Falkus et les Justariens deviennent les Rubricae d'Abaddon), et les démons de simples ogres toujours prêts à se goinfrer d'âmes fraîches comme des chèvres sur un pré.
EDIT: j'avais oublié les vers qui poussent sur les armures des WE. Mais ils le vivent très bien, non? (je parle des WE)
événements:
- Bataille de la cité cantique: combats peu détaillés, simplifié à l’extrême (voir plus haut)
- Skalathrax: zéro, Lheor est faché avec la IIIe depuis, selon Khanyon.
- Chute de Lupercalios= juste évoqué, aucun détail supplémentaire par rapport aux codex
Incohérences:
- WE jamais en colère,
- Un TS corvidae capable de battre un commandant WE (cage d'entrainement)
- Prisonniers WIP de l'inquisition = sur Titan, et pas sur Terra et sans un seul GK/custodien/psyker évoqué
- localisation du Vengeful Spirit oublié comme par magie, jamais expliqué
- Imperius (voir le résumé d'Emperor)
- le Tlaloc sacrifié sans hésitation
- Siège de Commoragh = juste parce qu'ils ont enlevé Nefertari (???)
- absence totale des primarques démons (Magnus+destin= ici zéro. Imperius le surclasse.. )
- Khayon surdimensionné, personnage anecdotique sorti d'un codex BA de 2013, bien pratique..
- Cthonia soi-disant oubliée de l'Inquisition elle-même, alors que la plus proche de Terra des mondes natifs des primarques et cité dans les codex comme ayant succombé à des catastrophes tectoniques.
Et de manière générale l'absence de motivation réelle des protagonistes: qu'est-ce qui les pousse à rejoindre Abaddon? à tout sacrifier pour lui? le besoin de fraternité? d'ordres? qu'on les empêche à nouveau de penser par eux-mêmes? ..Mais qu'est-ce qu'ils veulent à la fin tous ces renégats! qui ont saccagé la galaxie de fond en comble sur un coup de tête en geignant sur le 'manque de reconnaissance de l'Empereur' ? des câlins? une maman??
La série de réactions fascinées de Khayon au dernier chapitre sur les capacités de leader d'Abaddon m'ont mis mal à l'aise, tant je ne partageais plus le point de vue Et de Khayon, Et d'ADB.
- Appréciation personnelle = 3/5
J'ai été déçu par ce roman, autant dans les choix du personnage principal, le style narratif surchargé de flash back et de digressions, et l’absence d'une réelle tension, d'un suspens, le manque de folie de ces SMdC trop sages et sympathiques qui forment au final un Anti-Talos'Trilogy.
L’excès de digressions me rappelle tous ces discours de profs sur le plan dialectique= "utilisez des exemples pour appuyer vos arguments mais n'essayez pas de bourrer tout ce que vous aurez appris par cœur la veille de l'exam; l'essentiel doit être dans la cohérence de votre démonstration et pas dans une accumulation de références." et j'imagine bien ADB noyé sous les monceaux de notes fluffiques et d'emails ayant du mal à garder le fil rouge de ce qu'il veut nous dire entre 2 biberons à son gamin.
Mais en même temps, ADB sait écrire un roman et je ne pouvais pas lui mettre 10/20 seulement pour mes déceptions. Le récit de Khayon donne lieu à d’intéressantes réflexions personnelles d'ADB sur la vraie nature du warp, beaucoup moins manichéenne que celle du fluff.
Le tome 1 est donc centré sur la "Griffe", au sens Night lord du terme.. = les proches d'Abaddon avec lesquels il va conquérir l'Oeil. Je n'attend cependant rien de la suite et la menace finale de khayon, même fluff-compatible ne m'a pas convaincu (cf. aussi le résumé de Magnifique).
- Note globale = 12/20
EDIT: Sigismund. Je n'ai pas compris cette scène; c'est un teaser du tome 2? "Roi-templier" ? où et quand meurt Dorn déjà..? ADB un peu fatigué de 40k? +insertion de dialogues Dorn/Abaddon en décalage avec la narration (c'est Khanyon qui mime Sigismund..?).
Après un passage agréable dans les Shattered legions (Recueil Meduson) qui m'a fait pensé que l'orientation hard-SF n'est pas encore morte dans le fluff, impossible de passer outre cette 1ère trilogie sur l'après Terra dont on parle de + en + souvent dans les BL Events!
Mais après avoir lu toutes vos interventions, je me suis dis.. : (sautez lire la suite, c'est pas essentiel)
- RAPPEL historique:
1- Curieusement, j'avais moi aussi envie de dire "bon, c'est du ADB quand-même." ; vous savez, comme quand on dit "bon, les auto allemandes, c'est du sérieux!" ou "attend.., c'est du Nolan quand-même" ou encore "y a l'étiquette 'BIO', c'est forcément meilleur..", etc. Ok, je suis un fan d'ADB auquel j'accordais jusqu'ici un sans faute, mais le coup de l'inquisitrice et le Bjorn volubile et bon-vivant dans le Don de l'Empereur avait déjà égratigné mes certitudes..
2- On est toujours influencé par un cover. Là, comme celui de Legion of the Damned ou Prospero Burns ce cover devient une source de frustration et de déception par rapport au contenu réel (Abaddon/les SoH/la 'Griffe' sont exilés au second plan, avec une grosse parenthèse vide sur le 1er siècle dans l’œil, peu de détails concret et un BG d'Abaddon, plat servi froid sur son tapis de suggestions.). Mais là où les 2 romans cités ont bien des choses pour compenser leur coup de bluff, ces 3 romans Black Legion commencent avec beaucoup de retard inutile, je trouve.
Et je suis pas sa mère, mais il devrait changer de coiffure.. et mettre enfin un "casque".. (comme l'ont fait déjà d'autres illustrateurs V3)
3- Abaddon, symbole du vieux fluff = né avant les romans de l'HH dont la légende apparaît pour la 1ère fois en : (corrigez-moi, si..)
- Battle Fleet Gothic, 1989
- Codex Chaos V2, 1997
Abaddon = la 13e croisade, la fin du monde, les forces du mal, le champion mystique et dernier intermédiaire entre la galaxie et la volonté des Dieux du Chaos régnant sur rien moins que le Warp, la haine éternelle incarnée. Mais il incarne aussi le destin de l'ensemble des SMdC bannis des hommes après leur échec sur Terra, bataille qui incarne elle-même le paroxysme de la démence renégate, une orgie continentale de destruction et d'invasions démoniaques où le but était surtout de consacrer la corruption des 9e légions déchues et leur enlever tout espoir de rédemption ou de sainteté d'esprit.
+ leur entrée dans l'Oeil? = vous voyez le perso de Dark Souls sautant dans le maelstrom..? ou quand Argel Tal y va en reconnaissance avec 300 astartes? hA.. même auteur, tiens.
1997:- Spoiler:
- Along with the other rebel Legions, the Sons of Horus found refuge in the Eye of Terror, where they established a base from which to continue the campaign against the Imperium. They constructed a fortress-tomb for the body of the Warmaster and even in death still revered him as their commander. Nobody was appointed in his place and the Captains of the Legion would offer sacrifices and pray for guidance in his shrine. In the following centuries they were the most active of the Traitor Legions, possibly trying to maintain their tradition of achieving more than the others, or perhaps seeking to atone for their moment of weakness on Terra. During this time they offered their worship to each of the Chaps gods in turn, willingly giving their bodies to possession by Daemons in emulation of their dead Primarch. However, with every change in loyalty, the Daemons of the rejected god retreated into the warp leaving their Space Marine hosts nothing more than discarded husks. The Legion grew fewer and fewer until it was threatened with extinction. Desperate experimentation and research by the Legion's Sorcerer-Librarians finally uncovered a method of possession that did not destroy the mortal host.
+
When the Heresy came it was clear that Abaddon`s loyalty was to his Primarch and not the distant Emperor of Mankind. He led the terminator armoured Sons of Horus in campaigns on Istvaan, Yarant and in the siege of the Imperial palace on Earth. His anguish at Horus`s defeat in that final conflict drove him deeper into madness and hatred than any mortal should ever sink. He took Horus's lightning claw, tearing it from the Warmaster`s armour with a howl of rage which echoed through the great ship Abaddon has fought to rebuild the pride and reputation of the Black Legion, always leading his forces into the most dangerous conflicts personally. At first. Abaddon won the grudging respect of the other Traitor Legions, but as his deeds have grown mightier he has succeeded in winning their support too. His impassioned words have rekindled the Traitor Legions smouldering hatred of the Imperium and warriors of all the Legions have fought beneath his banner.
Abaddon has marshalled his strength with care and now commands the loyalty of champions from all of the other Traitor Legions. Those who oppose him are crushed Those who join him add their strength to the greatest army ever assembled within the Eye of Terror. Abaddon has tested the strength of the Imperium many times, and with each victory his power grows. When Abaddon first returned it was at the head of a diabolic horde which ravaged entire systems around the Eye of Terror before the Imperium could muster the strength to halt it. During this first `Black Crusade`, Abaddon made many bloody pacts
... et donc tout ça avant --> chute de Lupercalia, attaque de la citée Cantique, ..
4- Khanyon: né en ... beuh, 2013..?? dans le dernier Codex Death Company. = comme Mackan. Donc je soupçonne ADB d'être tombé amoureux de cette bataille ayant manqué d'annihiler les BA par une ruse psychique... et où Abaddon honora le dernier groupe de combattants CdlM guidés par un reclusiarch BA en les asseyant devant un horizon de corps mutilés. => mon pari pour le scénario du tome 2.
Conclusion = tout le reste du fluff de Kanyon et ses performances super-sayan est inventé par ADB.
En gros= Mes réactions à la lecture de ce t1 ont été les mêmes que celles d'Emperor, sauf que je ne trouve aucune excuse à l'auteur (voir la tonne de remerciements et de soupirs sur ses recherches fluff dans la postface).
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- Scénario et mise en scène = 3/5
Pour moi ce n'est pas un roman sur la Black Legion et Abaddon.
C'est un récit biographique centré sur un perso tout jeune du Fluff, sa psychologie, ses états d'âmes, comment il se fait plein de copains et redonne un sens à sa vie, son sentimentalisme exacerbé, et ses super-pouvoirs sans qui Abaddon ne serait resté qu'un clochard de l'espace inoffensif, pourrissant comme un aventurier à la retraite dans un Vengeful Spirit dont la disparition étrange dans un "oeil dans l'oeil de la terreur" (...) n'est jamais justifiée ni racontée. Ai, "beaucoup Aiye, baby" comme dirait Austin.
Khanyon est un megalo volubile qui a trouvé un public idéal dans un groupe d'inquisiteurs transparents dont ADB enlève toute personnalisation ou capacité de nuire quelconque (ils sont mis en scène comme d'ignares bureaucrates kafkaiens..).
Il parle essentiellement de lui, de sa vie, de sa collection de pokém.. de .. un peu tout en fait. Il collectionne les démons, les xenos, ses ennemis jurés (Telemachon), ou sur un coup de tête (Lheor). Ils prennent un telle place dans le récit, sont parfois matérialisés par un jeu de cartes (le tarot impérial n'a rien à voir avec cette interprétation 100% made in ADB) qu'elles deviennent le récit lui-même. Trois aspects:
- Spoiler:
- 1- L'auteur se serait contenté d'1 ou 3 en leur donnant plus de profondeur, oui; mais l'accumulation tout au long des chapitres avec des biographies d'orphelins larmoyants donne une impression de collectionnite, comme si Kanyon ramassait une bande de chiens errants ou montait la guilde d'un MMO, l'effet 'collection de jouets' augmentée encore par tous ces rubricae à qui il parle tout seul ou de sa collection de robots pour le Tlaloc.
2- Les amis de Khanyon sont tous tellement sentimentaux et humains.. La majorité des descriptions du WE (Lheor) sont pour louer sa sagesse, sa maîtrise de lui-même, sa camaraderie relaxante.. ..whait, c'est un fils d'Angron..? Nefertari est une Eldar Noire improbable (bien vu par Vect) apparemment capable de battre n'importe quel astartes en les déchiquetant avec ses petites griffes en cristal et capable de tirades amoureuses/psychanalisantes sur 1 Khanyon ébahi/donc prête à mourir pour lui, +Telemachon variante prometteuse "clean" des EC mutants sado-maso de Graham devient ici presque immédiatement un énième best friend de Kanyon et lui fait même le plaisir de réchauffer le cœur de sa pauvre sœur (... parce que les SMdC ont aussi du cœur Môssieur!) et trahit sa légion sans justification.
... Et puis Sargon et Abaddon qui multiplient les courbettes et les gentillesses envers Khanyon ; Sargon Word Bearer où ADB insiste sur son étrange jeunesse.. et ? affable et mystérieux, ok, suivant.
3- Le perso même de Kanyon ne m'a pas convaincu=
C'est un pâle remake de Talos = l'arme relique prise sur un champion loyaliste humilié, un mentor au commandes d'un vaisseau iconique (cette fois gentil= "LE PROPHÈTE BLANC" albinos.. ça vous évoque rien?), la vision d'un vaisseau comme d'une ville avec sa population de mutants, de gangs (ici survolée par rapport au Echo of Damnation); et la quête d'un "leader malgré-lui" pour donner un sens à sa vie après le lendemain de cuite de la défaite sur Terra.
+ le fait qu'il n'existe aucune tension avec les SoH, qui ont provoqué sciemment la destruction de Prospero (Abaddon et Falkus étaient du Mournival..) et la damnation de leur légion.
+ Gyre: a tout du chien, et peu du démon= trop fidèle, trop animale, trop pokémonisée même pour un familier, car c'est bien écrit "démon" dans le Dramatis personae, pas 'gentil toutou'.
4- Abaddon: Arrive bien trop tard (à 70% du récit) et est trop éloigné à la fois du fluff et de 40k. Il ne reste rien du chef de guerre impulsif et dominant dans ce petit malin qui sait tout et a soit disant choisi les membres de sa prochaine fratrie comme Jim choisit les membres de sa prochaine "Mission impossible". (expliquez-moi au fait comment il avait "choisi" Telemachon.. élément central de leur futur plan, récupéré sur un coup de tête de Khayon.)
Sinon je rejoins l'analyse de Magnifique.
Concernant le storyboard / événements du récit: ils m'ont plu davantage.
- Spoiler:
- Cette première visite de l’œil de la Terreur avec un bon aperçu (mais sans vision d'ensemble) des guerres des légions, du nouvel équilibre créé où chaque bande de pirate s'approprie une terre et va boucaner les ressources des voisins à la première occasion, la neutralité du Mechanicum noir, la quête mystique pour retrouver le Vengeful Spirit sur fond de dernière bataille pour l'honneur perdu des SOH.
- les réflexions sur la nature du warp et des démons, étonnamment plus mature que tout ce qu'on a lu jusqu'à présent, quoiqu'un manichéisme qui sied bien à un représentant du Chaos et de la Black Legion.
- par contre la bataille de la cité Cantique est pour moi une déception.
C'est comme si le Calth d'Abnett aurait été transformé en le scénario de Battle for the Abyss= un gros bélier et basta.
Je loue la volonté de l'auteur de chercher des versions plus "plausibles" à de grands événements mais là il a pour moi dépassé les bornes = la flotte entière des EC contrôlant le système, leur cité sur un monde démon, et Fulgrim? personne ne voit le Tlaloc? et pourquoi le labo de Fabius n'est pas dans la cité? comment un vaisseau de classe Gloriana rattrape le croiseur de Fabius aussi facilement? l'aborde sans problème et massacre tout à 20 contre 1? Fabius pris sous le coude comme un savant allemand de la WW2 et sans résister? pourquoi un Horus troll des cavernes muet avec sa grosse massue plus bavarde que lui? et être passé à coté de l'occasion magnifique d'un dialogue d'explications entre Horus et son fils prodigue? n'a-t-on pas eu dans la nouvelle de Kyme du recueil Les primarques un Fabius déjà capable de le faire pour Ferrus? pourquoi une victoire d'Abaddon aussi facile?
- Style et écriture = 3/5
Comme dans un French ou un Kyme= inégal, du bon et du moins bon.
Oui, le style à la 1ère personne comme dans le Don de l'Empereur n'est pas une mauvaise idée, mais dans ce roman il y avait de l'action, un tension palpable autour de ce pauvre Hyperion. Ici et après le premier chapitre il ne se passe plus grand chose et on a plus peur pour personne. Si on accroche pas à cette version édulcorée des SMdC on les laisse jouer leur rôle de faire valoir autour de Khanyon dans une issue sans surprise déjà connu du fluff (Abaddon vainqueur et tuant "un" seul clone d'Horus fingers énergétiques in the nose..).
J'ai bien aimé le coté didactique d'ADB sur cette première visite de l'Oeil et sa volonté de donner un BG solide et l'aperçu d'une nouvelle culture bigarrée =
- Spoiler:
- à travers les innombrables flash back explicatifs sur les dialectes et traditions tizcan, fenrisien, world eaters, sur comment ils sont habillés, les armes, la manière de se battre, leurs origines terrane ou autres des survivants des 9 légions,
la mise en scène des possédés Justarien dans des cuves du monde forge du Mechanicum Noir, la scène Khanyon / TzAh'Q contre-maître du Tlaloc à tête de cheval
J'ai bien aimé aussi le chevalier en haillon, bien décrit jusque dans son insoumission et la difficulté de le neutraliser même pour Kanyon. Ses origines ouvertement historiques par contre.. c'est presque trop. et tout ça pour quelque centaines de morts. Pensez donc combien de millions d'innocents ont péri sur Terra durant les Guerres d'Unification autrement plus gargantuesques.. j'ai peur qu'un jour il nous sorte le démon des indiens d’Amérique ou de la Shoa..
Autre chose m'a gêné (et me gène) de plus en plus avec ADB=
Son obsession (myazakienne?) pour les personnages féminins positifs:
- Gyre, fidèle et aimante, Nefertari, fidèle et aimante, l'Anamnesis en naïade d'alfons Mucha âme sœur aimante qui se sent seule sans Khanyon, Ceraxia, Gouverneure de Gallium et 'appréciant beaucoup' Khanyon; jusqu'au seul perso inquisiteur réellement mis en avant (mais moins que le scribe) = une "inquisitrice" femelle qui elle et elle seule, pose les questions pertinentes et s’intéresse plus humainement au récit de Khayon..
Moi qui suit féministe, je ne confond pas les buts avec les moyens. À trop en faire, ça se voit trop, ça devient lourd voir obsessionnel. Comme dans la postface où il fait les louanges de sa femme qui s'occupe de lui ET de leur enfant.. Depuis cette inquisitrice amante d'un chef cultiste qu'elle a fait revenir dans le droit chemin, j'ai l'impression que je vais de plus en + regretter le couple Septimus/Octavia et son réalisme dans le fluff = dont ADB s'affranchit toujours plus et à la moindre
- Spoiler:
- Lorsque Gyre et Nefertari se font tuer comme des persos de DBZ, leur mort est tellement vite expédiée/décrite tout en étant revendiquée comme boost pour la hargne de Khanyon que c'en devient pathétique. Bon débarrât.
- Intérêt fluff = 3/5
Là aussi j'ai eu du mal à trancher.
1- d'un coté, ADB était en terra nova= personne n'avait abordé la vie réelle dans l'Oeil post-Terra et la BD Bloodquest et ses mondes démons des années 1990th avaient besoin d'un coup de plumeau.
2- d'un autre côté, l’œil est un casse-tête scénaristique; puisque matérialisation du warp dans le materium, il incarne un enfer dimensionnel inconcevable, une porte des enfers= ET C'EST D'AILLEURS ainsi qu'ADB l'avait décrit dans son 1er hérétique et Graham dans son Angel Exterminatus= un endroit où les démons règnent en maîtres, peuplé de fantômes et de cimetières invivables.
Ici non. Les démons sont présents mais je me suis senti comme dans le matérium ou durant un voyage warp: à l'abri derrière des champs de Geller et quelques incursions. Mais seulement quand un psyker ouvre un conduit avec une version brikolo des poignards rituels d'Erebus (..si extraordinaires dans la trame de l'HH) qui deviennent apparemment ici à la portée du moindre psyker un peu doué.
En fait... ce qui me gène est que les démons sont réduits à leur rôle de monstres= exit les risques de possession ou les histoires de spectres vicieux cherchant à tirer les mortels toujours plus loin dans la folie. Les SMdC sont ici pragmatiques, mesurés et compétents, clean de mutations (Falkus et les Justariens deviennent les Rubricae d'Abaddon), et les démons de simples ogres toujours prêts à se goinfrer d'âmes fraîches comme des chèvres sur un pré.
EDIT: j'avais oublié les vers qui poussent sur les armures des WE. Mais ils le vivent très bien, non? (je parle des WE)
événements:
- Bataille de la cité cantique: combats peu détaillés, simplifié à l’extrême (voir plus haut)
- Skalathrax: zéro, Lheor est faché avec la IIIe depuis, selon Khanyon.
- Chute de Lupercalios= juste évoqué, aucun détail supplémentaire par rapport aux codex
Incohérences:
- WE jamais en colère,
- Un TS corvidae capable de battre un commandant WE (cage d'entrainement)
- Prisonniers WIP de l'inquisition = sur Titan, et pas sur Terra et sans un seul GK/custodien/psyker évoqué
- localisation du Vengeful Spirit oublié comme par magie, jamais expliqué
- Imperius (voir le résumé d'Emperor)
- le Tlaloc sacrifié sans hésitation
- Siège de Commoragh = juste parce qu'ils ont enlevé Nefertari (???)
- absence totale des primarques démons (Magnus+destin= ici zéro. Imperius le surclasse.. )
- Khayon surdimensionné, personnage anecdotique sorti d'un codex BA de 2013, bien pratique..
- Cthonia soi-disant oubliée de l'Inquisition elle-même, alors que la plus proche de Terra des mondes natifs des primarques et cité dans les codex comme ayant succombé à des catastrophes tectoniques.
Et de manière générale l'absence de motivation réelle des protagonistes: qu'est-ce qui les pousse à rejoindre Abaddon? à tout sacrifier pour lui? le besoin de fraternité? d'ordres? qu'on les empêche à nouveau de penser par eux-mêmes? ..Mais qu'est-ce qu'ils veulent à la fin tous ces renégats! qui ont saccagé la galaxie de fond en comble sur un coup de tête en geignant sur le 'manque de reconnaissance de l'Empereur' ? des câlins? une maman??
La série de réactions fascinées de Khayon au dernier chapitre sur les capacités de leader d'Abaddon m'ont mis mal à l'aise, tant je ne partageais plus le point de vue Et de Khayon, Et d'ADB.
- Appréciation personnelle = 3/5
J'ai été déçu par ce roman, autant dans les choix du personnage principal, le style narratif surchargé de flash back et de digressions, et l’absence d'une réelle tension, d'un suspens, le manque de folie de ces SMdC trop sages et sympathiques qui forment au final un Anti-Talos'Trilogy.
L’excès de digressions me rappelle tous ces discours de profs sur le plan dialectique= "utilisez des exemples pour appuyer vos arguments mais n'essayez pas de bourrer tout ce que vous aurez appris par cœur la veille de l'exam; l'essentiel doit être dans la cohérence de votre démonstration et pas dans une accumulation de références." et j'imagine bien ADB noyé sous les monceaux de notes fluffiques et d'emails ayant du mal à garder le fil rouge de ce qu'il veut nous dire entre 2 biberons à son gamin.
Mais en même temps, ADB sait écrire un roman et je ne pouvais pas lui mettre 10/20 seulement pour mes déceptions. Le récit de Khayon donne lieu à d’intéressantes réflexions personnelles d'ADB sur la vraie nature du warp, beaucoup moins manichéenne que celle du fluff.
Le tome 1 est donc centré sur la "Griffe", au sens Night lord du terme.. = les proches d'Abaddon avec lesquels il va conquérir l'Oeil. Je n'attend cependant rien de la suite et la menace finale de khayon, même fluff-compatible ne m'a pas convaincu (cf. aussi le résumé de Magnifique).
- Note globale = 12/20
EDIT: Sigismund. Je n'ai pas compris cette scène; c'est un teaser du tome 2? "Roi-templier" ? où et quand meurt Dorn déjà..? ADB un peu fatigué de 40k? +insertion de dialogues Dorn/Abaddon en décalage avec la narration (c'est Khanyon qui mime Sigismund..?).
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Dim 4 Oct 2015 - 19:42, édité 4 fois
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Merci pour ton retour Ghost, je me suis gardé de lire les spoilers, au cas ou je me déciderai à le prendre, mais je vais plutôt garder mes deniers pour Valedor.
Vlad Primarque - Messages : 3582
Age : 34
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Je conseille plutôt à tous ceux qui n'ont pas encore lu le roman de ne pas lire ma review.
Un œil neuf est toujours le meilleur conseiller!
(Et Valedor est + riche)
Un œil neuf est toujours le meilleur conseiller!
(Et Valedor est + riche)
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
- Ghost of Arkio - a écrit:
- Siège de Commoragh parce qu'ils ont enlevé Nefertari (???)
Même si ça semble tiré par les cheveux, j'aimerais bien voir ça
+1 pour ton retour Ghost, il faudra qu'on en rediscute sur Skype tout en tranchant du peau-verte...
Les parallèles que tu évoques avec Night Lords me sautent aux yeux maintenant que j'ai lu l'Omnibus. C'est assez troublant
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
DAT critique ! A-t-on déjà eu plus long ?
Sinon je suis globalement d'accord avec toi, sur pas mal de points en fait, mais un peu moins sur certains détails (comme le Chevalier en Haillon - pour ne prendre que celui-là - qui bien qu'il soit encensé par Khayon l'imbu n'est au final qu'un démon relativement balaise parmi toute une chiée de semblables, rien de plus, donc pas étonnant qu'il ne soit issu que d'un pan historique moyennement important).
EDIT: Sigismund. Je n'ai pas compris cette scène; c'est un teaser du tome 2?
Oui. Ou alors un teaser d'un futur flashback
C'est typiquement le genre de bonne grosse carotte posée là pour s'assurer d'être suivi par certains lecteurs à l'âme loyaliste. En tout cas moi il m'a ferré le bougre ^^
+1 pour ce pavé presque exhaustif, même si au vu la masse de contenu ce n'est pas facile de savoir quoi cibler pour rebondir dessus et poursuivre la discussion.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Merci pour les critiques très constructives, je le vois depuis quelques temps en librairie, mais j'avoue que le forma et le prix qui va avec me rebute quelque peu.
Pourtant c'est un des livres que j'attends le plus. Du coup je pense que je vais passer le pas. ^^ Et un gros +1 à Ghost
Pourtant c'est un des livres que j'attends le plus. Du coup je pense que je vais passer le pas. ^^ Et un gros +1 à Ghost
Le mal entendu Scout - Messages : 137
Age : 38
Localisation : Paris, segmentum solar
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Merci pour mes gros œuvres de travaux public pas très digestes
Comme je voulais répondre à Emperor, je ne peux pas critiquer sans argumenter au max, surtout quand je suis fâché avec un roman.
Moi aussi.. surtout qu'il annonce ça après
2- Assiéger les domaines EN avec une flotte entière de croisade noire tout ça parce qu'on a pris sa poupette préférée..?? 40k ou One Piece?
D'autres choses m'ont fait tiquer :
- ça ne choque personne que les SoH soient quasi exterminés ? 20 Justarien corrompus + Abaddon= une Black Legion à 99% d'origine noncontrôlée.. SoH, et donc sans aucune glande progénoide? après le grobillisme, ADB invente le too much minimal (jamais sous entendu dans le fluff).
- l'Anamnesis pas corrompu depuis des siècles à naviguer dans l'oeil de la Terreur?
- brouillage des repères: Un TS psyker aussi doué que des champions WE, toutes ces références Space Wolf (Gyre, un TS qui s'épanouit à la hache, les butcher Nails appelés seulement "Croc", Lheor "Poing de feu" et sa "bande de guerre des 15 Crocs" vous évoquent Khorne/les WE?), un jeu de tarot (=divination) qui sert à emprisonner des démons (disponibles en boules de cristal?) ; un démon asservi/-en fait pas du tout,
- évocation de la lumière de l'astronomican créant des armées d'anges dorés (houu.. j'espère que c'est pas une allusion aux stormacasts...) se battant contre les démons de l'Oeil, mais qui arrive sur le pont du Tlaloc pour contrer le destin? = Imperius.
Concernant le chevalier en haillon, il n'évoque pas beaucoup les cathares mais plutôt leurs bourreaux, et est trop près de notre histoire à nous, pauvres lecteurs de SF, et où dans l'HH on était habitué à une antiquité terrienne évoquée seulement de manière cryptique et indirecte. Une civilisation ou un philosophe grec pourquoi pas, mais là c'est plutôt l'histoire à sensation des docu-fictions allemands/ de la BBC plus basés sur les fantasmes que la réalité.
Comme je voulais répondre à Emperor, je ne peux pas critiquer sans argumenter au max, surtout quand je suis fâché avec un roman.
Vect a écrit:- Ghost of Arkio - a écrit:
- Siège de Commoragh parce qu'ils ont enlevé Nefertari (???)
Même si ça semble tiré par les cheveux, j'aimerais bien voir ça
Moi aussi.. surtout qu'il annonce ça après
- Spoiler:
- la mort de Nefertari..
..pourvu qu'il ne la ressuscite pas.. :afraid..
2- Assiéger les domaines EN avec une flotte entière de croisade noire tout ça parce qu'on a pris sa poupette préférée..?? 40k ou One Piece?
D'autres choses m'ont fait tiquer :
- ça ne choque personne que les SoH soient quasi exterminés ? 20 Justarien corrompus + Abaddon= une Black Legion à 99% d'origine non
- l'Anamnesis pas corrompu depuis des siècles à naviguer dans l'oeil de la Terreur?
- brouillage des repères: Un TS psyker aussi doué que des champions WE, toutes ces références Space Wolf (Gyre, un TS qui s'épanouit à la hache, les butcher Nails appelés seulement "Croc", Lheor "Poing de feu" et sa "bande de guerre des 15 Crocs" vous évoquent Khorne/les WE?), un jeu de tarot (=divination) qui sert à emprisonner des démons (disponibles en boules de cristal?) ; un démon asservi/-en fait pas du tout,
- évocation de la lumière de l'astronomican créant des armées d'anges dorés (houu.. j'espère que c'est pas une allusion aux stormacasts...) se battant contre les démons de l'Oeil, mais qui arrive sur le pont du Tlaloc pour contrer le destin? = Imperius.
Concernant le chevalier en haillon, il n'évoque pas beaucoup les cathares mais plutôt leurs bourreaux, et est trop près de notre histoire à nous, pauvres lecteurs de SF, et où dans l'HH on était habitué à une antiquité terrienne évoquée seulement de manière cryptique et indirecte. Une civilisation ou un philosophe grec pourquoi pas, mais là c'est plutôt l'histoire à sensation des docu-fictions allemands/ de la BBC plus basés sur les fantasmes que la réalité.
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Sam 3 Oct 2015 - 21:28, édité 1 fois
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
+1 pour ta critique géante !
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Merci ; oui il m'a bien fait cogiter celui-là.. (le 1er spoiler est surtout un rappel historique fluff)
Encore un détail :
Le geste cthonien de taper des doigts ses 2 cœurs pour "signifier sa sincérité" comme des indiens apaches, je ne l'ai rencontré qu'une seule fois dans toutes les fictions BL que j'ai lu:
- le rituel funéraire blood angel dans le diptyque de Swallow
Encore un détail :
Le geste cthonien de taper des doigts ses 2 cœurs pour "signifier sa sincérité" comme des indiens apaches, je ne l'ai rencontré qu'une seule fois dans toutes les fictions BL que j'ai lu:
- le rituel funéraire blood angel dans le diptyque de Swallow
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
+1 Ghost! Grosse critique que tu as fais là!
Un livre qui m'a l'air peu attirant j'en déduis! Dommage sa avait l'air sympa.
Tu es fâché avec le bouquin mais tu as quand même mis 12,note généreuse ou pas?
Un livre qui m'a l'air peu attirant j'en déduis! Dommage sa avait l'air sympa.
Tu es fâché avec le bouquin mais tu as quand même mis 12,note généreuse ou pas?
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
argr!! mon auspex XXL s'adressait davantage à ceux qui ont déjà lu le tome1 mais fais-toi ta propre idée si tu as l'occasion, p.e. suis-je trop focalisé sur certains défauts d'ADB qui augmentent avec le temps.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Scénario et mise en scène 2/5 :
trooop linéaire (bien que justifié par "le mec qui se raconte)
Style et écriture 4/5
fluide, pas de grosses fautes, cela se lit tout seul
Intérêt fluff 3/5
eye of terror, venez visiter le disneyland ... sympa mais si reposant, paria mais zen
Appréciation personnelle-1/5 OU 4/5
soit 1/5 au premier degré
soit 4/5 au degré décalé: c-a-d le personnage premier est un beau salaud mais il se donne la part belle, s'auto amnistie, du coup cela redevient crédible s'il faut lire entre les lignes de sa confession
CERTITUDE 1
Abaddon qui attendait ces Astartes, avait fait leur profil psychologique : Khayon est nostalgique, sentimental, avec une éthique raisonnable et peu d’ambitions personnelles
_ Khayon serait dur à remplacer pour ses projets en terme de sorcier/ compétences /charisme
_ Il a sa sœur pour le Vengeful Spirit, un vaisseau à sacrifier
CERTITUDE 2
Abaddon devait savoir qu’un clone d’HORUS se préparait, ce qui aurait à terme oblitéré son leadership, d’où l’urgence d’agir
CERTITUDE 3
Vu ses yeux brillants de lumière, Abaddon a pris/volé/emprunté une puissance psychique ; Sargon lui-même manque de technique selon Khayon ET est pourtant trèèès pontu !?!
CERTITUDE 4
Khayon s’est rendu de lui-même à l’Inquisition, et a perdu sans regret son psy contrairement au TS des Morts Oubliés
CERTITUDE 5
Tout est récit de Khayon, qui peut donc minorer /normaliser son récit dans le chaos.
HYPOTHESE 1
Imperious n’est pas impérial mais plutôt une création directe / indirecte d’Abaddon pour tester leur loyauté, grâce à son pouvoir doré
*pour décrédibiliser l’Empereur humain aux yeux des cibles, envoyons un faux sous-fifre*, lire 3e tome Chronique de la Lune Noire (alléchant pour un Lunar Wolf non ?)
HYPOTHESE 2
Khayon vu son pouvoir, est la vraie cible à convaincre, de ce fait, Abaddon sera courtois « trop-honnête » , bref il se sera façonné un rôle, alors que pour les autres paumés un discours martial suffit.
Néanmoins p286, Abbaddon doit réfrèner sa colère naturelle backgroundesque, dès que ça discute trop
HYPOTHESE 3
De même que A a informé les CE, il a poussé les justaeriens à la possession via Sargon, sans en admettre être l’origine, et clairement le possesseur est en lien avec Abaddon
HYPOTHESE 4
S’il n’y pas d’équipage de gestion du Tlaloc, c’est aussi pour occuper à 100% ce brave Khayon tant que la bataille fondatrice n’était pas résolue.
Après, sans vaisseau, les alliés asservis par le show Abaddon, sa sœur sous contrôle, la messe est dite
HYPOTHESE 5
De même qu’Abaddon a une aide surnaturelle (par rapport à son BG) Sargon est uber doué, merci qui sinon soit Tzeentch soit le démon majeur qui gère les terminators Justaeriens
HYPOTHESE 6
De même que Sargon était un appât bâlise piégé au début, Khayon sera un appât piégé pour l’Inquisition, enfermé qu’il est dans une de leurs bases majeures.
CONCLUSION
Bref avec une relecture biasée, Abaddon sait chosir la bonne manipulation, et Khayon sur conceptualise sa position philosophique (un bon vieux déni)
trooop linéaire (bien que justifié par "le mec qui se raconte)
Style et écriture 4/5
fluide, pas de grosses fautes, cela se lit tout seul
Intérêt fluff 3/5
eye of terror, venez visiter le disneyland ... sympa mais si reposant, paria mais zen
Appréciation personnelle-1/5 OU 4/5
soit 1/5 au premier degré
soit 4/5 au degré décalé: c-a-d le personnage premier est un beau salaud mais il se donne la part belle, s'auto amnistie, du coup cela redevient crédible s'il faut lire entre les lignes de sa confession
CERTITUDE 1
Abaddon qui attendait ces Astartes, avait fait leur profil psychologique : Khayon est nostalgique, sentimental, avec une éthique raisonnable et peu d’ambitions personnelles
_ Khayon serait dur à remplacer pour ses projets en terme de sorcier/ compétences /charisme
_ Il a sa sœur pour le Vengeful Spirit, un vaisseau à sacrifier
CERTITUDE 2
Abaddon devait savoir qu’un clone d’HORUS se préparait, ce qui aurait à terme oblitéré son leadership, d’où l’urgence d’agir
CERTITUDE 3
Vu ses yeux brillants de lumière, Abaddon a pris/volé/emprunté une puissance psychique ; Sargon lui-même manque de technique selon Khayon ET est pourtant trèèès pontu !?!
CERTITUDE 4
Khayon s’est rendu de lui-même à l’Inquisition, et a perdu sans regret son psy contrairement au TS des Morts Oubliés
CERTITUDE 5
Tout est récit de Khayon, qui peut donc minorer /normaliser son récit dans le chaos.
HYPOTHESE 1
Imperious n’est pas impérial mais plutôt une création directe / indirecte d’Abaddon pour tester leur loyauté, grâce à son pouvoir doré
*pour décrédibiliser l’Empereur humain aux yeux des cibles, envoyons un faux sous-fifre*, lire 3e tome Chronique de la Lune Noire (alléchant pour un Lunar Wolf non ?)
HYPOTHESE 2
Khayon vu son pouvoir, est la vraie cible à convaincre, de ce fait, Abaddon sera courtois « trop-honnête » , bref il se sera façonné un rôle, alors que pour les autres paumés un discours martial suffit.
Néanmoins p286, Abbaddon doit réfrèner sa colère naturelle backgroundesque, dès que ça discute trop
HYPOTHESE 3
De même que A a informé les CE, il a poussé les justaeriens à la possession via Sargon, sans en admettre être l’origine, et clairement le possesseur est en lien avec Abaddon
HYPOTHESE 4
S’il n’y pas d’équipage de gestion du Tlaloc, c’est aussi pour occuper à 100% ce brave Khayon tant que la bataille fondatrice n’était pas résolue.
Après, sans vaisseau, les alliés asservis par le show Abaddon, sa sœur sous contrôle, la messe est dite
HYPOTHESE 5
De même qu’Abaddon a une aide surnaturelle (par rapport à son BG) Sargon est uber doué, merci qui sinon soit Tzeentch soit le démon majeur qui gère les terminators Justaeriens
HYPOTHESE 6
De même que Sargon était un appât bâlise piégé au début, Khayon sera un appât piégé pour l’Inquisition, enfermé qu’il est dans une de leurs bases majeures.
CONCLUSION
Bref avec une relecture biasée, Abaddon sait chosir la bonne manipulation, et Khayon sur conceptualise sa position philosophique (un bon vieux déni)
Oni soit qui mal y pense
Vietlord Space Marine - Messages : 419
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Petit jeu d'interprétation intéressant mais attention quand-même à ne pas surinterpréter les intentions de l'auteur.
Cependant je te donne raison et il ne faut pas sous-estimer ADB, il nous a prouvé par le passé qu'il a un bon esprit retord et aime bien surprendre les gens où ils ne s'y attendent pas.
Cependant je te donne raison et il ne faut pas sous-estimer ADB, il nous a prouvé par le passé qu'il a un bon esprit retord et aime bien surprendre les gens où ils ne s'y attendent pas.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Aaaaah, enfin un avis portant une réflexion qui pourrait éventuellement justifier l'étrange parti pris d'ADB.
Donc merci et +1 pour le grain à moudre que tu nous donne avec ces hypothèses.
Tu es québecois ??
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Emperor a écrit:Tu es québecois ??
non mais je ne demande qu'à y venir
merci pour le +1
Oni soit qui mal y pense
Vietlord Space Marine - Messages : 419
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
En train de relire ce livre pour la deuxième fois et... et j'ai vraiment un soucis avec le ton.
Notamment le comportement des différents protagonistes, pas nonchalant mais presque sympathique.
Alors certes, les Thousand Sons ne sont pas réputés pour être particulièrement sadiques, cruels, vicieux et sanguinaires. Un grand nombre de romans traitant de l'Hérésie d'Horus les montrait même comme étant, certes arrogants, mais relativement modérés et réservés. Mais là... il y a quelque chose qui me semble "off". Khayon est apparemment bien plus puissant qu'il ne veut bien l'admettre, ce qui pourrait ce ressenti décalage, mais malgré tout il manque cette gravité dans le caractère.
Son camarade en revanche... tenait la route. En tout cas à mon sens.
Idem pour Lheor et son attitude presque bonhomme et son humour. Les griffes ne semblent pas l'ennuyer plus que ça, mis à part à quelques reprises notamment quand Khayon utilise sa "magie" sur lui. Les World Eaters étaient souvent dépeints comme étant instables et hyper agressifs, et ce bien avant l'Hérésie. Alors après? Après avoir juré allégeance à Khorne?
A moins que Lheor ne soit doté d'une incroyable maitrise de lui même et d'un contrôle remarquable sur les griffes...?
Abaddon est sa "man cave", n'en parlons pas.
Nefertari et Gyr, sans parler d'Istava... cet impression de harem semble étrange. Encore une fois, à mon sens. Notamment les émotions quasi romantiques de Khayon pour Nefertari et Gyr (d'une certaine façon). Pratiquement toutes les nouvelles traitant du conditionnement des Astartes mentionnent de façon claire l'absence d'émotions "romantiques", voir même affectives, pour le sexe opposé.
Ou alors la romance entre Nefertari et Telemachon. Même si... bon il s'agit tout de même d'un Emperor Children, qui sait ce qu'il se passe vraiment dans leur tête.
De plus, encore une chose m'ayant gêné: Istava. La soeur de Khayon.
Pour moi cela ne colle pas non plus.
Un Astartes est totalement sevré, sa famille biologique primaire n'existe plus pour ainsi dire et les guerres interminables qu'ils doivent mener parachèvent cet effacement. Comment se fait-il, alors, que Khayon conserve ce lien d'affection avec sa soeur? Que sa soeur puisse avoir, visiblement, des restes de liens avec Khayon? D'autant plus que, au moment de son union avec l'esprit de la machine du Tlaloc, Istava aurait due être soit très vieille, soit très jeune (et donc la mère de Khayon extrêmement vieille) ((les traitements réjuvénants font apparemment des merveilles dans l'univers de WH30/40k, mais quand même...)).
Mais ce qui m'a choqué le plus c'est la réaction de Lheor quand celui-ci apprend que l'Anamnesis "est" Istava et que Khayon est celui l'ayant rendue ainsi. Un World Eater offusqué qu'un astartes d'une autre légion ait pu faire cela? Vraiment? Un légionnaire ayant pris part à des campagnes de massacre, ayant fort probablement purgé des loyalistes dans les rangs de sa propre légion, ayant massacré ses cousins loyalistes d'Istvaan 3 à Terra?
Notamment le comportement des différents protagonistes, pas nonchalant mais presque sympathique.
Alors certes, les Thousand Sons ne sont pas réputés pour être particulièrement sadiques, cruels, vicieux et sanguinaires. Un grand nombre de romans traitant de l'Hérésie d'Horus les montrait même comme étant, certes arrogants, mais relativement modérés et réservés. Mais là... il y a quelque chose qui me semble "off". Khayon est apparemment bien plus puissant qu'il ne veut bien l'admettre, ce qui pourrait ce ressenti décalage, mais malgré tout il manque cette gravité dans le caractère.
Son camarade en revanche... tenait la route. En tout cas à mon sens.
Idem pour Lheor et son attitude presque bonhomme et son humour. Les griffes ne semblent pas l'ennuyer plus que ça, mis à part à quelques reprises notamment quand Khayon utilise sa "magie" sur lui. Les World Eaters étaient souvent dépeints comme étant instables et hyper agressifs, et ce bien avant l'Hérésie. Alors après? Après avoir juré allégeance à Khorne?
A moins que Lheor ne soit doté d'une incroyable maitrise de lui même et d'un contrôle remarquable sur les griffes...?
Abaddon est sa "man cave", n'en parlons pas.
Nefertari et Gyr, sans parler d'Istava... cet impression de harem semble étrange. Encore une fois, à mon sens. Notamment les émotions quasi romantiques de Khayon pour Nefertari et Gyr (d'une certaine façon). Pratiquement toutes les nouvelles traitant du conditionnement des Astartes mentionnent de façon claire l'absence d'émotions "romantiques", voir même affectives, pour le sexe opposé.
Ou alors la romance entre Nefertari et Telemachon. Même si... bon il s'agit tout de même d'un Emperor Children, qui sait ce qu'il se passe vraiment dans leur tête.
De plus, encore une chose m'ayant gêné: Istava. La soeur de Khayon.
Pour moi cela ne colle pas non plus.
Un Astartes est totalement sevré, sa famille biologique primaire n'existe plus pour ainsi dire et les guerres interminables qu'ils doivent mener parachèvent cet effacement. Comment se fait-il, alors, que Khayon conserve ce lien d'affection avec sa soeur? Que sa soeur puisse avoir, visiblement, des restes de liens avec Khayon? D'autant plus que, au moment de son union avec l'esprit de la machine du Tlaloc, Istava aurait due être soit très vieille, soit très jeune (et donc la mère de Khayon extrêmement vieille) ((les traitements réjuvénants font apparemment des merveilles dans l'univers de WH30/40k, mais quand même...)).
Mais ce qui m'a choqué le plus c'est la réaction de Lheor quand celui-ci apprend que l'Anamnesis "est" Istava et que Khayon est celui l'ayant rendue ainsi. Un World Eater offusqué qu'un astartes d'une autre légion ait pu faire cela? Vraiment? Un légionnaire ayant pris part à des campagnes de massacre, ayant fort probablement purgé des loyalistes dans les rangs de sa propre légion, ayant massacré ses cousins loyalistes d'Istvaan 3 à Terra?
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Il y a des trucs qui me chiffonnent gravement sur certaines critiques négatives :
- L'Hersatz pleurnichard de l'empereur est indépendant de l'empereur et n'est pas l'empereur, il en est une émanation tout comme un nurgling est une émanation de Nurgle... (ridiculise t-il Nurgle pour autant ? ceux qui ont dit "oui" vous sortez).
- Le raz le bol des prophéties promettant l'avènement du Chaos... le profond mépris de Khayon pour les prophéties qui "valent ce qu'elles valent" c'est à dire pas grand chose... le Graaaannd Khayon l'anti prophète prophétisant...
- L'Abaddon devenu professeur maboul, c'est aussi assez caricatural. Il n'est plus brutal ? pourtant il décrit ses opérations de vivissection à glandes ouvertes comme des apéros de dimanche après midi. Faudrait-il que le gars se bastonne avec les parois du vaisseau dans ses décennies de désoeuvrement pour conserver sa cohérence de champion du maitre de guerre ?? c'est pas non plus un world eater.
- "L'incohérence" des personnages : le Khorneux pas assez khorneux (c'est un groupe maniant des bolters lourds...), le sorcier détestant les prophéties, des SMC pas assez méchants/corrompus... c'est pourtant assez explicite que ce sont justement des astartes atypiques sur certains aspects de leur origine génétique. Le parti prit de l'auteur étant que ce sont des astartes pas communs qui ont participé à fonder la Black legion ; pas des dévôts du Panthéon, mais, comme Abaddon, des astartes qui veulent régner sur l'humanité sans être ni des chiens du faux empereurs ni des esclaves du Panthéon. Abaddon l'exprime clairement : arrêtez d'être des reproductions de vos pères génétiques, vous êtes plus que ça, etc etc.
Les personnages principaux ne sont pas représentatifs de l'ensemble des 9 légions (c'est même plutôt le contraire), et le degré de corruption des SMC dans le warp, quel temps lui faut-il pour opérer ses dons et sur quels astartes ? On peut supposer qu'un Word Bearer sera plus rapidement atteint qu'un sorcier TH jaloux de son indépendance.
Ne pas être d'accord sur le parti prit est une chose mais l'assimiler à une somme d'incohérences ne ne semble pas du tout pertinent. Le récit est explicite sur beaucoup de points.
- L'Hersatz pleurnichard de l'empereur est indépendant de l'empereur et n'est pas l'empereur, il en est une émanation tout comme un nurgling est une émanation de Nurgle... (ridiculise t-il Nurgle pour autant ? ceux qui ont dit "oui" vous sortez).
- Le raz le bol des prophéties promettant l'avènement du Chaos... le profond mépris de Khayon pour les prophéties qui "valent ce qu'elles valent" c'est à dire pas grand chose... le Graaaannd Khayon l'anti prophète prophétisant...
- L'Abaddon devenu professeur maboul, c'est aussi assez caricatural. Il n'est plus brutal ? pourtant il décrit ses opérations de vivissection à glandes ouvertes comme des apéros de dimanche après midi. Faudrait-il que le gars se bastonne avec les parois du vaisseau dans ses décennies de désoeuvrement pour conserver sa cohérence de champion du maitre de guerre ?? c'est pas non plus un world eater.
- "L'incohérence" des personnages : le Khorneux pas assez khorneux (c'est un groupe maniant des bolters lourds...), le sorcier détestant les prophéties, des SMC pas assez méchants/corrompus... c'est pourtant assez explicite que ce sont justement des astartes atypiques sur certains aspects de leur origine génétique. Le parti prit de l'auteur étant que ce sont des astartes pas communs qui ont participé à fonder la Black legion ; pas des dévôts du Panthéon, mais, comme Abaddon, des astartes qui veulent régner sur l'humanité sans être ni des chiens du faux empereurs ni des esclaves du Panthéon. Abaddon l'exprime clairement : arrêtez d'être des reproductions de vos pères génétiques, vous êtes plus que ça, etc etc.
Les personnages principaux ne sont pas représentatifs de l'ensemble des 9 légions (c'est même plutôt le contraire), et le degré de corruption des SMC dans le warp, quel temps lui faut-il pour opérer ses dons et sur quels astartes ? On peut supposer qu'un Word Bearer sera plus rapidement atteint qu'un sorcier TH jaloux de son indépendance.
Ne pas être d'accord sur le parti prit est une chose mais l'assimiler à une somme d'incohérences ne ne semble pas du tout pertinent. Le récit est explicite sur beaucoup de points.
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ZeCid Scout - Messages : 86
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Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Ah que c’est bon la chiffonnade !
- L'Hersatz pleurnichard de l'empereur est indépendant de l'empereur et n'est pas l'empereur, il en est une émanation tout comme un nurgling est une émanation de Nurgle... (ridiculise t-il Nurgle pour autant ? ceux qui ont dit "oui" vous sortez).
Pour moi ce n’est pas comparable. Les nurglings ne sont que de simples sous-manifestations existant par trillions. Mais même ainsi ils restent plutôt fidèles à l’esprit dont ils sont issus, représentant parfaitement, à leur manière, la fameuse ambivalence que l’on retrouve souvent avec le Chaos : le côté jouasse mais dangereux.
Imperious, c’est l’entité vraisemblablement unique, inédite pour nous lecteurs, et qui se présente comme l’avatar de l’Astronomican, la matérialisation de certaines pensées de l’Empereur, mais attention, uniquement les plus craintives et les plus soumises. Quand bien même ce ne serait qu’un représentant (partiel, des traits les plus honteux du Représenté je le rappelle), voir ce gugusse éthéré venir faire du déclaratif formel en PLS devant les protagonistes, cela n’a pour uniques buts narratifs que de passer la brosse à reluire sur ces derniers tout en tournant en dérision l’Empereur, qui est plus ou moins avancé dans le processus de déification. C’est gratuit (en tout cas, il n'y a pas de poursuite de la sous-intrigue dans le tome 2), et ça serait certainement hors de propos si cela ne s’inscrivait pas dans une volonté générale d’ADB de traiter les protagonistes sous le prisme de la dithyrambe éhontée.
- L'Abaddon devenu professeur maboul, c'est aussi assez caricatural. Il n'est plus brutal ? pourtant il décrit ses opérations de vivissection à glandes ouvertes comme des apéros de dimanche après midi. Faudrait-il que le gars se bastonne avec les parois du vaisseau dans ses décennies de désoeuvrement pour conserver sa cohérence de champion du maitre de guerre ?? c'est pas non plus un world eater.
C’est quand même dur de faire abstraction de son comportement dans ce livre lorsque l’on a en tête les innombrables lectures 30K et 40K qui ne le décrivent, hors quels rares moments de camaraderie au Mournival, que comme un guerrier doublé d'un mufle violent et têtu, qui ronge continuellement son frein.
Alors dans les faits pourquoi pas, que le gars ait développé un caractère bipolaire avec la solitude, ou que la génétique ait constitué une lubie passagère pour lui, je peux l’appréhender.
Le problème est que son changement comportemental paraît ici artificiel, créé pour l’occasion, comme une volonté d’étirer le perso pour pouvoir verser dans l’originalité…, et écrire dessus en faisant du neuf avec du vieux quoi. Sans aucuns antécédents 30K ni « postcédents » 40K qui viennent soutenir cette représentation, tout ça est un peu dur à avaler. Ce genre de caractérisation éphémère, pour les besoins d'un bouquin, bof quoi.
- Les personnages principaux ne sont pas représentatifs de l'ensemble des 9 légions (c'est même plutôt le contraire), et le degré de corruption des SMC dans le warp, quel temps lui faut-il pour opérer ses dons et sur quels astartes ? On peut supposer qu'un Word Bearer sera plus rapidement atteint qu'un sorcier TH jaloux de son indépendance.
Ou alors ils profitent d’un sauf-conduit Warpesque des What4 ; leur destin étant teeeellement important, faudrait pas qu’ils se trimballent des tentacules quand ils viendront déloger l’Empereur du Trône d’Or, ça ferait mauvais genre, ‘comprenez.
Mais bon, là, l’Oeil, tu retires les rivalités inter-légions et c’est Ibiza le truc, l’espace conventionnel sans les emmerdes des vaisseaux loyalistes quoi, sacrément bonnard !
- Ne pas être d'accord sur le parti prit est une chose mais l'assimiler à une somme d'incohérences ne ne semble pas du tout pertinent. Le récit est explicite sur beaucoup de points.
Quand pour toi certains éléments sonnent bizarrement avec l’univers établit ou donnent l’impression de s’inscrire dans le registre du postulat en mode fait accompli, que ça te paraît difficilement raccord avec telle ou telle chose, bref que ça merdouille en tant que continuité quoi, je pense qu’on peut parler d’incohérences.
Pour moi ADB a géré ce tome d’une manière assez cavalière.
C'est moins vrai avec le suivant, qui reste toutefois moins intéressant que celui-là.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Bon, du coup, j'ai terminé La Griffe d'Horus y'a environ 1 mois/1 mois et demi, mais j'en fait une critique qu'aujourd'hui (c'est la première que je fais depuis 3 ans du coup)
Je vais essayer de revenir sur le maximum de choses de ce livre, je pense pas avoir perdu trop d'informations mais certaines choses seront peut-être un peu floues (j'essaierai au possible de refouiller un peu dans le bouquin !). Quoi qu'il en soit, mon avis demeure complètement identique à celui que j'avais à la fin du livre associé au recul que j'ai dessus depuis, mais n'est pas - je pense, en tous cas - soumis à mon potentiel oubli de détails (surtout que je dis ça, c'est vraiment au cas où...)
Mais bon, sans plus attendre, voilà La Griffe d'Horus !
Cette critique s'adresse à ceux qui ont lu ce livre. Comme j'ai pas trop l'envie de couper la moitié de mes phrases pour y incorporer des balises spoiler, je considère que l'ensemble de la critique est potentiellement un SPOILER de La Griffe d'Horus. Du coup, les quelques balises spoilers dans cette critique sont celles qui spoilent d'autres œuvres de la BL. (ou lorsque je cite du texte)
SCÉNARIO & MISE EN SCÈNE : 4/5
(Bon alors, j'avoue avoir eu du mal (la force de la non-habitude, très probablement) à différencier pour un certain nombre d'éléments la section dans laquelle ils devaient être incorporés. Ainsi, un grand nombre d'éléments présentés dans cette première section sont a priori pertinents dans le seconde. Cette dernière sera par ailleurs beaucoup moins fournie en informations, mais je tiendrai compte dans sa note/5 de tous les éléments qui n'y sont pas mais qui ont un lien avec)
J’ai été pas mal désarçonné à la lecture de ce livre - que je ne vais pas résumer puisque d’autres l’ont très bien fait - que j’étais loin d’imaginer ainsi. C’est vrai, je m’attendais à suivre des ex-Sons of Horus, et pas un Thousand Sons ! Par conséquent, on se retrouve avec beaucoup plus de ''richesse'' dans l’histoire que si on avait uniquement suivi les individus d’une même légion qui auraient tous vécus la même chose et auraient des manières de réagir qui, sans être parfaitement identiques, auraient beaucoup de similitudes (en tous cas beaucoup plus que là). La grande hétérogénéité du protagoniste et des deutéragonistes est déjà pour moi une force d’un point de vue du scénario, ça complexifie les interactions tout en les rendant plus vivantes, et multiplie les possibilités d’évolution et donc l’intérêt qu’on peut éprouver à son égard.
Le fait que le narrateur raconte l’histoire du roman au passé est vraiment cool, bien que ça ai très peu d’impact sur ce qui s’y passe. Par contre, j’ai beaucoup aimé les scènes qui se passent ''dans le présent'', avec tout ce qui s’y passe, notamment la révélation du fait que les sorciers de la Black Légion connus sous le nom d’Ygethmor the Deceiver et de Zaraphiston (bien connus, pour le coup, c’est loin d’être des personnages inventés pour l’occasion) ne sont en fait qu’une seule identité, qui n’est d’autre que celle d’Iskandar Khayon, m’a beaucoup plu !
De même, j’étais content d’entendre parler de personnages comme Dhar’leth (et on ne fait vraiment qu’en entendre parler, hein), ça établit des liens avec d’autres parties du fluff et c’est pas plus mal même si c’est vraiment qu’un détail mineur ^^
Concernant les personnages et l’appréciation que j’en ai, j’ai vraiment vraiment adoré Khayon (encore une fois une surprise, d’une manière générale les Thousand Sons sont loin d’être ma légion préférée, et le seul point de référence ''littéraire'' (si on peut le qualifier ainsi mdrr) que j’avais par rapport à eux était Ahriman dans le roman éponyme de John French (le premier de la trilogie (?)), roman qui ne m’avait pas énormément convaincu. Du coup, j’ai eu un réel coup de cœur pour ce personnage, dont j’ai adoré le développement et la personnalité d’une manière générale. Il m’a forcément pas mal évoqué dans un certain sens les Night Lords d’ADB (on change pas une équipe qui gagne) dans sa lucidité vis-à-vis de ce qui l’entoure. J’ai vraiment bien aimé ses interactions avec la grande majorité des personnages, et c’est ce qui fait l’une des forces de ce roman.
Ses pensées sont extrêmement intéressantes, vis-à-vis de la lucidité qu'il a. Il y a une chose qu'il dit qui m'a vraiment impressionné :
J’ai également été très content de revoir Falkus Kibre, que j’avais vu dans L’Ascension d’Horus d’Abnett et dans Le Chasseur d’Âmes (même si y’a un truc qui coince au niveau de l’évolution du personnage :
En fait, je dirais que j'ai vraiment apprécié le traitement des personnages dans ce roman. C'est un gros point fort selon moi, parce que forcément de bons personnages sont ce qui participe le plus à une bonne immersion dans l'histoire je trouve, plus que des scènes d'actions ou autres. Et dans La Griffe d'Horus, tous les personnages sont appréciables à leur manière, que ce soit Khayon, Kibre, Lheorvine, même Telemachon
Abaddon est un cas particulier. La hype que j'avais à l'idée d'enfin le revoir était impressionnante, et sa première apparition m'a presque déçue. Pourtant, j'ai pu gagner de l'intérêt pour lui au fur et à mesure de la deuxième partie, jusqu'à ce qu'il soit total à la fin. Par ailleurs, la scène où il tue Horus dans le laboratoire est incroyable je trouve. Ça recoupe avec ce que je dirai dans la section approprié vis-à-vis du talent qu'a Aaron Dembski-Bowden pour écrire des scènes extrêmement impressionnantes à la limite du jouissif. Je me suis très investi émotionnellement dans ce livre, beaucoup plus que dans la plupart des autres que j'ai pu lire de la BL (exception faite de Perturabo, L'Ascension d'Horus et la trilogie Night Lords), et c'est vraiment un point positif.
Le rythme du récit est plutôt bien géré dans l'ensemble je trouve, je me suis pas voire très peu ennuyé, et mon attention était globalement constante en tous points du récit.
*J'ai beaucoup aimé la manière qu'avait Aaron Dembski-Bowden de présenter les rebondissements au niveau de sa manière d'écrire. Si la scène de combat entre Horus et les personnages principaux dans le laboratoire de Bile possède certaines incohérences ou éléments dépourvus de sens, j'ai trouvé la scène d'arrivée d'Horus incroyable : (ma 3ème scène préférée)
Ce n'est cependant pas toujours le cas. J'admets que la scène où ils rencontrent Abaddon m'a passablement ennuyé, j'ai trouvé la montée du suspens assez mal faite, ça traîne trop en longueur, au final la hype colossale que j'avais à l'idée de le retrouver avait presque totalement disparu lorsque ça arrive enfin.
De même, si au début la scène à l'intérieur du His Chosen Son m'a captivé (à partir du moment où ils y entrent, avant que ça devienne le bazar), j'admets qu'à la fin j'étais pas mécontent que ça se finisse (et encore, heureusement qu'il gère plutôt bien, il m'a fallu beaucoup moins que ça pour que j'arrête Renaissance de Nick Kyme au bout d'un tiers du bouquin par manque total d’intérêt).
Mais s'il y a bien une chose que j'ai trouvé excellente dans la mise en scène/écriture, c'est la manière dont Aaron Dembski-Bowden a retranscrit de la manière dont vivait les personnages. Si la description des effets des clous du boucher sur les World Eaters est nettement bien moins faite que ce qu'on peut retrouver dans Khârn : Eater of Worlds notamment, j'ai trouvé très cool les éléments apportés sur la manière dont Iskandar Khayon vit avec son don psychique.
Mais il y a UNE scène que j'ai trouvé exceptionnelle à ce niveau là, et c'est d'ailleurs ma scène préférée du récit. C'est celle où le groupe de Khayon arrive sur Gallium et est mené jusqu'à Kibre et à ses frères Justaerin. On a droit à une description à moitié faite de la bouche de Falkus, et à moitié perçue par le ''6ème sens'' de Khayon, de l'état dans lequel se retrouve désormais l'ancien capitaine des Justaerin et ses frères, alors que le premier '' sent chaque atome de son corps trembler, et changer''. J'ai trouvé la présentation de la chose tellement faite que j'avais l'impression de pouvoir savoir ce que pouvait ressentir Falkus à ce moment là, avec toute sa douleur, sa frustration, et ce qui pourrait presque aller jusqu'au désespoir. Cette scène m'a littéralement bluffée, plus que n'importe quelle autre je crois.
**Bon, malgré mon enthousiasme, c'est vrai qu'un certain nombre de choses sont au mieux bizarres, au pire complètement incohérentes :
Dans ce qui est bizarre, je mettrai le fait que Khayon batte un World Eater (Ugrivian ? Je me souviens pas exactement). Bon, c'est vrai que c'est contre-intuitif, mais dans la mesure où aucune règle stricte affirme le contraire, alors pourquoi pas. Le fait que Khayon n'en veule pas un seul instant aux Sons of Horus après l'Hérésie, pourquoi pas aussi, il est probablement suffisamment mature Le coup de Nefertari est un peu limite aussi, mais bon, on peut extrapoler une excuse donc bon...
Bon par contre, ouais, Khayon (toujours lui) est vraiment complètement craqué. Bon ça explique pourquoi c'est le personnage principal et pourquoi on a l'air de comprendre qu'il est vraiment l'un de ceux, si ce n'est celui, sur lequel Abaddon compte : sans lui, la Black Legion n'existe pas. C'est pas incohérent dans le livre en lui-même, mais à l'échelle de l'univers en lui-même, c'est assez limite.
Y'en a d'autres, que je ne vais pas nécessairement relever, puisque d'autres l'ont très bien faits avant moi ahah. En fait, dans la mesure où ce roman est considéré comme canon, alors j'ai du mal à moi-même ne pas le considérer comme tel. Bien sûr, ça nuit un peu à la note de cette section, mais pas énormément.
(Bon, c'est vraiment minime, mais j'ai trouvé plutôt marrant le running-gag de Drol Kheir)
STYLE & ÉCRITURE : 4/5
Pas grand-chose à redire sur le niveau d’écriture d’Aaron Dembski-Bowden, vraisemblablement supérieur à celui de la majorité des auteurs de la BL. Quelques scènes floues cela dit, c'est peut-être la faute au traducteur, mais certaines scènes m'ont paru un peu indigestes.
C'est, je crois, la première fois que je lis un récit de la BL à la première personne du singulier. C'est quelques chose qui me gêne en général, mais j'ai trouvé ça bien fait. Encore une fois, ça favorise l'immersion dans le roman (et je fais que parler d'immersion, vous vous doutez bien que j'étais parfaitement immergé dedans ^^)
*= à partir de ce point dans la section précédente, chaque élément présenté pourrait être incorporé dans celle-ci, et la note en sera influencée. En même temps, c'est normal qu'il y ait une forme d'interdépendance entre chaque section, ça aurait moins de sens de juger d'une oeuvre en utilisant des critères totalement sans rapports les uns des autres.
**= à partir de ce point, ce n'est plus le cas
Aussi, et encore une fois je sais pas si c'est de son fait où si c'est le traducteur qui est parti en roue libre, mais l'excès de majuscule pour n'importe quel truc (''Briseuse de Monde'') m'a un peu saoulé à la longue.
Ces défauts sont toutefois assez minimes, en tous cas j'ai trouvé globalement ça très bon.
INTÉRÊT FLUFFIQUE : 4.5/5
Une partie de tout ce qu'on retrouve dans ce roman sur ce point à déjà été abordé dans la première section (je galère vraiment à la faire mdrr, j'espère qu'elle n'est pas illisible)
Pour reprendre ce sur quoi on retrouve un intérêt fluffique conséquent, c'est notamment sur l'avenir des légions renégates après la fin de l'hérésie d'Horus. On retrouve des éléments de 6 d'entre elles, et on peut voir avec un certain nombre de détails la manière dont chacune à évolué. Dans le codex de la V6 des Space Marines du Chaos (il me semble que c'était dans celui-là), on nous disait brièvement qu'après l'hérésie, les Sons of Horus se faisaient éclater par les autres légions, et dans ce roman c'est bien ce qu'on constate, presque dès le départ, avec la détresse dans laquelle se trouve Falkus Kibre après la chute de Lupercalios (sur laquelle, pour le coup, on a pas grand-chose).
De même, on a pas mal d'informations sur le Warp, la manière dont les choses y fonctionnent, très bien expliquées (voir plus haut, paragraphe 5 de la première section, notamment). J'ai particulièrement bien aimé le Chevalier en Haillons, le petit ''easter egg'' concernant sa création (dont je n'avais par ailleurs pas la référence exacte, au-delà de ce qui était implicite), et d'une manière générale la manière dont sont décrit tous les démons (Gyre y compris). Je reviens également sur ce que j'ai dit dans l'un des derniers paragraphes de la première section (toujours elle), sur ma scène préférée, mais j'ai adoré la manière dont son décrits les possédés, avec pleins d'informations sympas ^^
Les flashbacks de Khayon permettent de revenir sur plusieurs points importants de l'histoire des Thousand Sons, à savoir la chute de Prospero par les Space Wolves et le moment où Ahriman lance le fameux Rubric notamment. (A propos des Rubricae, j'ai bien aimé ceux qui nous étaient présentés, les différents niveaux de conscience, ça soulève d'autres questions mais j'ai trouvé l'idée très bonne)
Et, d'une manière générale, puisque l'ensemble du roman traite de la création de la Black Légion, c'est là-dessus qu'on a le plus de fluff. En fait, ce récit lève tout simplement le voile sur tout ce qui s'est passé entre le moment où les légions renégates ont fui dans l’œil de la terreur et le moment où Abaddon s'apprête à débarquer sur Uralan pour aller récupérer Drach'nyen (ce que j'espère voir dans le tome 2, soit dit en passant). Ce n'est pas un roman random traitant d'une histoire inventé à l'occas par l'auteur, là, forcément Aaron Dembski-Bowden a pris des libertés (tu m'étonnes qu'ils lui en laissent, en même temps...) mais ça raconte vraiment quelque chose (PAS COMME RENAISSANCE).
APPRÉCIATION PERSONNELLE : 5/5
J’ai un attrait naturel pour les Astartes ayant renié l’Imperium mais assez peu engagés sur la voie du ‘’chaos’’, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré la trilogie Night Lords d’Aaron Dembski-Bowden, grâce à la manière dont ce dernier a retranscrit la vie et le fonctionnement – sur divers points ! – de ces Space Marines. Par conséquent, je crois qu’il n’existait qu’une faible probabilité pour que je ne retrouve pas dans ce livre la plupart de ce que j’avais aimé dans Night Lords, et c'est bel et bien le cas.
Je ne reviendrai pas sur tout ce que j'ai dit dans cette critique, la plupart de ce que j'en pense se trouve dans la première section. Je reprend juste ici mon top 3 de mes scènes préférées du livre : (et je les mets en spoiler cette fois, puisqu'elles sont beaucoup plus mises en évidence ici, et que ce serait bête que quelqu'un qui passerait juste brièvement ici soit spoilé là-dessus ^^)
Je reconnais sans peine que l'appréciation que j'ai de ce roman n'est pas forcément à 100% conforme à ce que le roman vaut si l'on essaie d'être le plus objectif possible, mais j'assume complètement cette subjectivité. Je préfère mille fois aimer quelque chose d'objectivement bof (je ne dis pas que c'est le cas ici, évidemment, je ne me suis qu'assez peu posé la question à vrai dire ^^) que d'être emmené par mon envie de juger l'oeuvre le plus rationnellement possible et de ne pas trop aimer alors que j'aurais pu kiffer sans problème. Evidemment, faut pas forcer non plus, et je crois pas qu'on ai affaire à une bouse intergalactique, loin de là ^^
Je suis certain d'avoir oublié énormément de choses dont j'aurais très certainement parlé si je venais de terminer le livre. Ça me frustre un peu quand même du coup, même si bon ma critique est déjà d'une certaine taille
Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment adoré ce roman, il figure clairement parmi mes favoris de la BL, avec Night Lords et L'Ascension d'Horus (et peut-être bientôt Le Premier Hérétique, vu comme j'aime ce que je lis), les seuls autres auxquels je mettrai la note maximale en appréciation personnelle. J'espère vraiment que la suite est aussi bien (pour moi, évidemment) car j'ai cru comprendre que le premier était meilleur que le deuxième d'après la plupart.
Mais bon, comme la plupart des gens, j'attends particulièrement le combat entre Abaddon et Sigismund avec une hype élevée, après le teaser de la fin du roman ! Et, d'une manière générale, j'ai hâte de retrouver Khayon, Abaddon et finalement un certain nombre de personnages (j'imagine qu'on revoit Valicar, j'avoue être intrigué par ce personnage eheh ^^
Voté EXCELLENT.
TOTAL : 17.5/20
Voilà, c'est la fin de cette très longue critique, qui m'a beaucoup posé problème au niveau du découpage des différentes sections, je ne sais même pas si quelqu'un la lira (je ne sais pas si moi-même si je me lirai) mais il y a quand même un sacré paquet de trucs que j'avais à dire sur ce bouquin qui m'a globalement vraiment marqué ^^
Je vais essayer de revenir sur le maximum de choses de ce livre, je pense pas avoir perdu trop d'informations mais certaines choses seront peut-être un peu floues (j'essaierai au possible de refouiller un peu dans le bouquin !). Quoi qu'il en soit, mon avis demeure complètement identique à celui que j'avais à la fin du livre associé au recul que j'ai dessus depuis, mais n'est pas - je pense, en tous cas - soumis à mon potentiel oubli de détails (surtout que je dis ça, c'est vraiment au cas où...)
Mais bon, sans plus attendre, voilà La Griffe d'Horus !
Cette critique s'adresse à ceux qui ont lu ce livre. Comme j'ai pas trop l'envie de couper la moitié de mes phrases pour y incorporer des balises spoiler, je considère que l'ensemble de la critique est potentiellement un SPOILER de La Griffe d'Horus. Du coup, les quelques balises spoilers dans cette critique sont celles qui spoilent d'autres œuvres de la BL. (ou lorsque je cite du texte)
SCÉNARIO & MISE EN SCÈNE : 4/5
(Bon alors, j'avoue avoir eu du mal (la force de la non-habitude, très probablement) à différencier pour un certain nombre d'éléments la section dans laquelle ils devaient être incorporés. Ainsi, un grand nombre d'éléments présentés dans cette première section sont a priori pertinents dans le seconde. Cette dernière sera par ailleurs beaucoup moins fournie en informations, mais je tiendrai compte dans sa note/5 de tous les éléments qui n'y sont pas mais qui ont un lien avec)
J’ai été pas mal désarçonné à la lecture de ce livre - que je ne vais pas résumer puisque d’autres l’ont très bien fait - que j’étais loin d’imaginer ainsi. C’est vrai, je m’attendais à suivre des ex-Sons of Horus, et pas un Thousand Sons ! Par conséquent, on se retrouve avec beaucoup plus de ''richesse'' dans l’histoire que si on avait uniquement suivi les individus d’une même légion qui auraient tous vécus la même chose et auraient des manières de réagir qui, sans être parfaitement identiques, auraient beaucoup de similitudes (en tous cas beaucoup plus que là). La grande hétérogénéité du protagoniste et des deutéragonistes est déjà pour moi une force d’un point de vue du scénario, ça complexifie les interactions tout en les rendant plus vivantes, et multiplie les possibilités d’évolution et donc l’intérêt qu’on peut éprouver à son égard.
Le fait que le narrateur raconte l’histoire du roman au passé est vraiment cool, bien que ça ai très peu d’impact sur ce qui s’y passe. Par contre, j’ai beaucoup aimé les scènes qui se passent ''dans le présent'', avec tout ce qui s’y passe, notamment la révélation du fait que les sorciers de la Black Légion connus sous le nom d’Ygethmor the Deceiver et de Zaraphiston (bien connus, pour le coup, c’est loin d’être des personnages inventés pour l’occasion) ne sont en fait qu’une seule identité, qui n’est d’autre que celle d’Iskandar Khayon, m’a beaucoup plu !
De même, j’étais content d’entendre parler de personnages comme Dhar’leth (et on ne fait vraiment qu’en entendre parler, hein), ça établit des liens avec d’autres parties du fluff et c’est pas plus mal même si c’est vraiment qu’un détail mineur ^^
Concernant les personnages et l’appréciation que j’en ai, j’ai vraiment vraiment adoré Khayon (encore une fois une surprise, d’une manière générale les Thousand Sons sont loin d’être ma légion préférée, et le seul point de référence ''littéraire'' (si on peut le qualifier ainsi mdrr) que j’avais par rapport à eux était Ahriman dans le roman éponyme de John French (le premier de la trilogie (?)), roman qui ne m’avait pas énormément convaincu. Du coup, j’ai eu un réel coup de cœur pour ce personnage, dont j’ai adoré le développement et la personnalité d’une manière générale. Il m’a forcément pas mal évoqué dans un certain sens les Night Lords d’ADB (on change pas une équipe qui gagne) dans sa lucidité vis-à-vis de ce qui l’entoure. J’ai vraiment bien aimé ses interactions avec la grande majorité des personnages, et c’est ce qui fait l’une des forces de ce roman.
Ses pensées sont extrêmement intéressantes, vis-à-vis de la lucidité qu'il a. Il y a une chose qu'il dit qui m'a vraiment impressionné :
- Spoiler:
- Nous sommes seuls dans cette galaxie. Seuls avec les cauchemars de tous ceux qui ont vécu et espéré et haï et pleuré avant nous. Seuls avec les cauchemars de nos ancêtres.
Alors, souvenez-vous bien de ces mots. Les Dieux ne nous haïssent pas. Ils ne cherchent pas à anéantir tout ce qui nous est cher. Ils sont nous. Ils sont nos péchés, et ils reviennent hanter les cœurs qui leur ont donné naissance.
Nous sommes les Dieux, et les créateurs de nos propres enfers.
(page 142)
J’ai également été très content de revoir Falkus Kibre, que j’avais vu dans L’Ascension d’Horus d’Abnett et dans Le Chasseur d’Âmes (même si y’a un truc qui coince au niveau de l’évolution du personnage :
- Spoiler:
- Il devient possédé dans ce roman, sauf qu’apparemment il l’est déjà dans un des bouquins de Siege of Terra (peut-être bien Saturnine), et il meurt, sauf que là il est en vie, et pas possédé au début du livre. Et dans Le Chasseur d’Âmes (qui se déroule au M41) il a pas l’air spécialement possédé…)
En fait, je dirais que j'ai vraiment apprécié le traitement des personnages dans ce roman. C'est un gros point fort selon moi, parce que forcément de bons personnages sont ce qui participe le plus à une bonne immersion dans l'histoire je trouve, plus que des scènes d'actions ou autres. Et dans La Griffe d'Horus, tous les personnages sont appréciables à leur manière, que ce soit Khayon, Kibre, Lheorvine, même Telemachon
Abaddon est un cas particulier. La hype que j'avais à l'idée d'enfin le revoir était impressionnante, et sa première apparition m'a presque déçue. Pourtant, j'ai pu gagner de l'intérêt pour lui au fur et à mesure de la deuxième partie, jusqu'à ce qu'il soit total à la fin. Par ailleurs, la scène où il tue Horus dans le laboratoire est incroyable je trouve. Ça recoupe avec ce que je dirai dans la section approprié vis-à-vis du talent qu'a Aaron Dembski-Bowden pour écrire des scènes extrêmement impressionnantes à la limite du jouissif. Je me suis très investi émotionnellement dans ce livre, beaucoup plus que dans la plupart des autres que j'ai pu lire de la BL (exception faite de Perturabo, L'Ascension d'Horus et la trilogie Night Lords), et c'est vraiment un point positif.
Le rythme du récit est plutôt bien géré dans l'ensemble je trouve, je me suis pas voire très peu ennuyé, et mon attention était globalement constante en tous points du récit.
*J'ai beaucoup aimé la manière qu'avait Aaron Dembski-Bowden de présenter les rebondissements au niveau de sa manière d'écrire. Si la scène de combat entre Horus et les personnages principaux dans le laboratoire de Bile possède certaines incohérences ou éléments dépourvus de sens, j'ai trouvé la scène d'arrivée d'Horus incroyable : (ma 3ème scène préférée)
- Spoiler:
- [...]
Des bruits de pas se firent entendre depuis le couloir duquel Fabius était sorti. Ils étaient lourds, mesurés, et pleins de confiance.
Le regard humide de l'Apothicaire se focalisa sur l'arme d'Abaddon.
- Je vois que tu portes la Griffe. Il appréciera l'ironie de la situation. »
Abaddon plissa les yeux.
- Il ?
- Il, » confirma Fabius.
C'est à cet instant que nous commençâmes à mourir.
La masse s'appelait Briseuse de Mondes. L'Empereur l'avait offert à Horus lorsqu'il avait promu le Premier Primarque au rang de Maître de Guerre. Horus Lupercal était capable de la manier d'une seule main, mais l'arme était bien trop gigantesque pour qu'un space marine normal l'emploie efficacement. [...]
(page 446)
Ce n'est cependant pas toujours le cas. J'admets que la scène où ils rencontrent Abaddon m'a passablement ennuyé, j'ai trouvé la montée du suspens assez mal faite, ça traîne trop en longueur, au final la hype colossale que j'avais à l'idée de le retrouver avait presque totalement disparu lorsque ça arrive enfin.
De même, si au début la scène à l'intérieur du His Chosen Son m'a captivé (à partir du moment où ils y entrent, avant que ça devienne le bazar), j'admets qu'à la fin j'étais pas mécontent que ça se finisse (et encore, heureusement qu'il gère plutôt bien, il m'a fallu beaucoup moins que ça pour que j'arrête Renaissance de Nick Kyme au bout d'un tiers du bouquin par manque total d’intérêt).
Mais s'il y a bien une chose que j'ai trouvé excellente dans la mise en scène/écriture, c'est la manière dont Aaron Dembski-Bowden a retranscrit de la manière dont vivait les personnages. Si la description des effets des clous du boucher sur les World Eaters est nettement bien moins faite que ce qu'on peut retrouver dans Khârn : Eater of Worlds notamment, j'ai trouvé très cool les éléments apportés sur la manière dont Iskandar Khayon vit avec son don psychique.
Mais il y a UNE scène que j'ai trouvé exceptionnelle à ce niveau là, et c'est d'ailleurs ma scène préférée du récit. C'est celle où le groupe de Khayon arrive sur Gallium et est mené jusqu'à Kibre et à ses frères Justaerin. On a droit à une description à moitié faite de la bouche de Falkus, et à moitié perçue par le ''6ème sens'' de Khayon, de l'état dans lequel se retrouve désormais l'ancien capitaine des Justaerin et ses frères, alors que le premier '' sent chaque atome de son corps trembler, et changer''. J'ai trouvé la présentation de la chose tellement faite que j'avais l'impression de pouvoir savoir ce que pouvait ressentir Falkus à ce moment là, avec toute sa douleur, sa frustration, et ce qui pourrait presque aller jusqu'au désespoir. Cette scène m'a littéralement bluffée, plus que n'importe quelle autre je crois.
**Bon, malgré mon enthousiasme, c'est vrai qu'un certain nombre de choses sont au mieux bizarres, au pire complètement incohérentes :
Dans ce qui est bizarre, je mettrai le fait que Khayon batte un World Eater (Ugrivian ? Je me souviens pas exactement). Bon, c'est vrai que c'est contre-intuitif, mais dans la mesure où aucune règle stricte affirme le contraire, alors pourquoi pas. Le fait que Khayon n'en veule pas un seul instant aux Sons of Horus après l'Hérésie, pourquoi pas aussi, il est probablement suffisamment mature Le coup de Nefertari est un peu limite aussi, mais bon, on peut extrapoler une excuse donc bon...
Bon par contre, ouais, Khayon (toujours lui) est vraiment complètement craqué. Bon ça explique pourquoi c'est le personnage principal et pourquoi on a l'air de comprendre qu'il est vraiment l'un de ceux, si ce n'est celui, sur lequel Abaddon compte : sans lui, la Black Legion n'existe pas. C'est pas incohérent dans le livre en lui-même, mais à l'échelle de l'univers en lui-même, c'est assez limite.
Y'en a d'autres, que je ne vais pas nécessairement relever, puisque d'autres l'ont très bien faits avant moi ahah. En fait, dans la mesure où ce roman est considéré comme canon, alors j'ai du mal à moi-même ne pas le considérer comme tel. Bien sûr, ça nuit un peu à la note de cette section, mais pas énormément.
(Bon, c'est vraiment minime, mais j'ai trouvé plutôt marrant le running-gag de Drol Kheir)
STYLE & ÉCRITURE : 4/5
Pas grand-chose à redire sur le niveau d’écriture d’Aaron Dembski-Bowden, vraisemblablement supérieur à celui de la majorité des auteurs de la BL. Quelques scènes floues cela dit, c'est peut-être la faute au traducteur, mais certaines scènes m'ont paru un peu indigestes.
C'est, je crois, la première fois que je lis un récit de la BL à la première personne du singulier. C'est quelques chose qui me gêne en général, mais j'ai trouvé ça bien fait. Encore une fois, ça favorise l'immersion dans le roman (et je fais que parler d'immersion, vous vous doutez bien que j'étais parfaitement immergé dedans ^^)
*= à partir de ce point dans la section précédente, chaque élément présenté pourrait être incorporé dans celle-ci, et la note en sera influencée. En même temps, c'est normal qu'il y ait une forme d'interdépendance entre chaque section, ça aurait moins de sens de juger d'une oeuvre en utilisant des critères totalement sans rapports les uns des autres.
**= à partir de ce point, ce n'est plus le cas
Aussi, et encore une fois je sais pas si c'est de son fait où si c'est le traducteur qui est parti en roue libre, mais l'excès de majuscule pour n'importe quel truc (''Briseuse de Monde'') m'a un peu saoulé à la longue.
Ces défauts sont toutefois assez minimes, en tous cas j'ai trouvé globalement ça très bon.
INTÉRÊT FLUFFIQUE : 4.5/5
Une partie de tout ce qu'on retrouve dans ce roman sur ce point à déjà été abordé dans la première section (je galère vraiment à la faire mdrr, j'espère qu'elle n'est pas illisible)
Pour reprendre ce sur quoi on retrouve un intérêt fluffique conséquent, c'est notamment sur l'avenir des légions renégates après la fin de l'hérésie d'Horus. On retrouve des éléments de 6 d'entre elles, et on peut voir avec un certain nombre de détails la manière dont chacune à évolué. Dans le codex de la V6 des Space Marines du Chaos (il me semble que c'était dans celui-là), on nous disait brièvement qu'après l'hérésie, les Sons of Horus se faisaient éclater par les autres légions, et dans ce roman c'est bien ce qu'on constate, presque dès le départ, avec la détresse dans laquelle se trouve Falkus Kibre après la chute de Lupercalios (sur laquelle, pour le coup, on a pas grand-chose).
De même, on a pas mal d'informations sur le Warp, la manière dont les choses y fonctionnent, très bien expliquées (voir plus haut, paragraphe 5 de la première section, notamment). J'ai particulièrement bien aimé le Chevalier en Haillons, le petit ''easter egg'' concernant sa création (dont je n'avais par ailleurs pas la référence exacte, au-delà de ce qui était implicite), et d'une manière générale la manière dont sont décrit tous les démons (Gyre y compris). Je reviens également sur ce que j'ai dit dans l'un des derniers paragraphes de la première section (toujours elle), sur ma scène préférée, mais j'ai adoré la manière dont son décrits les possédés, avec pleins d'informations sympas ^^
Les flashbacks de Khayon permettent de revenir sur plusieurs points importants de l'histoire des Thousand Sons, à savoir la chute de Prospero par les Space Wolves et le moment où Ahriman lance le fameux Rubric notamment. (A propos des Rubricae, j'ai bien aimé ceux qui nous étaient présentés, les différents niveaux de conscience, ça soulève d'autres questions mais j'ai trouvé l'idée très bonne)
Et, d'une manière générale, puisque l'ensemble du roman traite de la création de la Black Légion, c'est là-dessus qu'on a le plus de fluff. En fait, ce récit lève tout simplement le voile sur tout ce qui s'est passé entre le moment où les légions renégates ont fui dans l’œil de la terreur et le moment où Abaddon s'apprête à débarquer sur Uralan pour aller récupérer Drach'nyen (ce que j'espère voir dans le tome 2, soit dit en passant). Ce n'est pas un roman random traitant d'une histoire inventé à l'occas par l'auteur, là, forcément Aaron Dembski-Bowden a pris des libertés (tu m'étonnes qu'ils lui en laissent, en même temps...) mais ça raconte vraiment quelque chose (PAS COMME RENAISSANCE).
APPRÉCIATION PERSONNELLE : 5/5
J’ai un attrait naturel pour les Astartes ayant renié l’Imperium mais assez peu engagés sur la voie du ‘’chaos’’, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré la trilogie Night Lords d’Aaron Dembski-Bowden, grâce à la manière dont ce dernier a retranscrit la vie et le fonctionnement – sur divers points ! – de ces Space Marines. Par conséquent, je crois qu’il n’existait qu’une faible probabilité pour que je ne retrouve pas dans ce livre la plupart de ce que j’avais aimé dans Night Lords, et c'est bel et bien le cas.
Je ne reviendrai pas sur tout ce que j'ai dit dans cette critique, la plupart de ce que j'en pense se trouve dans la première section. Je reprend juste ici mon top 3 de mes scènes préférées du livre : (et je les mets en spoiler cette fois, puisqu'elles sont beaucoup plus mises en évidence ici, et que ce serait bête que quelqu'un qui passerait juste brièvement ici soit spoilé là-dessus ^^)
- Spoiler:
- - Scène 3. La scène d'arrivée d'Horus dans le laboratoire de Bile
- Scène 2. La scène au cours de laquelle Abaddon tue Horus
- Scène 1. La scène où Khayon retrouve Kibre et les Justaerin
Je reconnais sans peine que l'appréciation que j'ai de ce roman n'est pas forcément à 100% conforme à ce que le roman vaut si l'on essaie d'être le plus objectif possible, mais j'assume complètement cette subjectivité. Je préfère mille fois aimer quelque chose d'objectivement bof (je ne dis pas que c'est le cas ici, évidemment, je ne me suis qu'assez peu posé la question à vrai dire ^^) que d'être emmené par mon envie de juger l'oeuvre le plus rationnellement possible et de ne pas trop aimer alors que j'aurais pu kiffer sans problème. Evidemment, faut pas forcer non plus, et je crois pas qu'on ai affaire à une bouse intergalactique, loin de là ^^
Je suis certain d'avoir oublié énormément de choses dont j'aurais très certainement parlé si je venais de terminer le livre. Ça me frustre un peu quand même du coup, même si bon ma critique est déjà d'une certaine taille
Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment adoré ce roman, il figure clairement parmi mes favoris de la BL, avec Night Lords et L'Ascension d'Horus (et peut-être bientôt Le Premier Hérétique, vu comme j'aime ce que je lis), les seuls autres auxquels je mettrai la note maximale en appréciation personnelle. J'espère vraiment que la suite est aussi bien (pour moi, évidemment) car j'ai cru comprendre que le premier était meilleur que le deuxième d'après la plupart.
Mais bon, comme la plupart des gens, j'attends particulièrement le combat entre Abaddon et Sigismund avec une hype élevée, après le teaser de la fin du roman ! Et, d'une manière générale, j'ai hâte de retrouver Khayon, Abaddon et finalement un certain nombre de personnages (j'imagine qu'on revoit Valicar, j'avoue être intrigué par ce personnage eheh ^^
Voté EXCELLENT.
TOTAL : 17.5/20
Voilà, c'est la fin de cette très longue critique, qui m'a beaucoup posé problème au niveau du découpage des différentes sections, je ne sais même pas si quelqu'un la lira (je ne sais pas si moi-même si je me lirai) mais il y a quand même un sacré paquet de trucs que j'avais à dire sur ce bouquin qui m'a globalement vraiment marqué ^^
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
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Venez voir :
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Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
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Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
+1 pour cet énorme retour Variel
C'est vrai que cet opus a de quoi faire parler de lui malgré sa taille modeste ! Cela fait déjà 5 ans depuis ma propre lecture, mais je pense que je vais le relire sous peu tant j'ai l'impression que des détails se sont échappés de ma mémoire.
Pour le tome 2, pars du principe que les avis des autres ne sont pas révélateurs Perso j'ai adoré !
C'est vrai que cet opus a de quoi faire parler de lui malgré sa taille modeste ! Cela fait déjà 5 ans depuis ma propre lecture, mais je pense que je vais le relire sous peu tant j'ai l'impression que des détails se sont échappés de ma mémoire.
Pour le tome 2, pars du principe que les avis des autres ne sont pas révélateurs Perso j'ai adoré !
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
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Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: La Griffe d'Horus d'Aaron Dembski Bowden
Merci beaucoup
Je suis complètement d'accord avec toi, j'ai l'impression que c'est l'un des (si ce n'est le) récits les plus riches de la BL, il se passe des trucs incroyables un peu tout le temps, et y'a des détails croustillants pas forcément évidents, et c'est aussi une des chose que j'ai adoré !
T'as bien raison, je vais faire comme ça ^^ (je veux le lire de toute façon ahah)
Je suis complètement d'accord avec toi, j'ai l'impression que c'est l'un des (si ce n'est le) récits les plus riches de la BL, il se passe des trucs incroyables un peu tout le temps, et y'a des détails croustillants pas forcément évidents, et c'est aussi une des chose que j'ai adoré !
T'as bien raison, je vais faire comme ça ^^ (je veux le lire de toute façon ahah)
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