Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
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Votre appréciation globale du roman :
Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Je profite de la réédition du roman Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden en V.O pour faire une fiche de présentation de cet ouvrage qui a été édité du temps de feu "La bibliothèque interdite" en 2010
Pas de réédition prévue dans la langue française pour le moment.
Pas de réédition prévue dans la langue française pour le moment.
==> HELSREACH d'Aaron Dembski-Bowden ++Réseau Vox de la ruche Helsreach Activé++ ++ Interruption des Transmission en cours, Code Vermillon 2438, au nom de l'empereur ++ ++Diffusion sur tous les Canaux++ ++Avis à la population de la ruche Helsreach, sur toute la planète résonnent les premières sirènes d'alarme. Une fois de plus, les Orks sont revenus sur Armageddon, et une fois de plus nous sommes parés à les affronter. Ne paniquez pas. Les vaisseaux Orks ont atteint notre système mais la puissance combinée de la flotte de Guerre Armageddon et du plus grand rassemblement de vaisseaux de l'Adeptus Astartes de toute l'histoire impériale se dresse entre notre monde et les forces de l'ennemi. Les Orks se poseront bientôt sur Armageddon, mais ils sont voués à s'écraser en vain sur nos défenses. Gardez intactes votre foi et votre confiance en l'empereur-dieu qui veille sur nous, car il nous délivrera du danger qui nous menace.++ ++Fin de transmission. Tous les citoyens impériaux sont sommés de regagner leur résidence.++ ++La Loi martiale entre maintenant en vigueur++ ++Fermez la ville++ Novembre 2010• ISBN 9782359610512 - 17€ |
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uther33 Maître de Guerre - Messages : 5674
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Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Bonsoir à tous, je me lance aujourd'hui dans la critique d'un roman Space Marine Battle : Helsreach écrit par Aaron Dembski-Bowden. J'espère qu'elle vous plaira
Scénario et mise en scène : 4/5
Les forces de l'Imperium sont appelées en urgence sur Armageddon. Tous les régiments de la Garde Impérial, tous les vaisseaux de la Marine Impérial, toutes les Légions Titaniques et tous les chapitres Astartes assez proche doivent rallier la planète dans les plus brefs délais. Un terrible adversaire que l'on croyait vaincu est revenu, semant la mort et la destruction dans son sillage. Armageddon subit sa troisième invasion en un millénaire : après les hordes démoniaques du Primarque-Démon Angron et une première invasion ork, les citoyens d'Armageddon pensait pouvoir profiter d'une paix durable. Néanmoins, à mesure que les années passaient, il devenait de plus en plus évident que les orks lanceraient une troisième et ultime invasion d'Armageddon. Ces derniers sont désormais de retour : mieux préparés, plus puissant et plus nombreux que jamais. Ghazghull Thraka, leur meneur incontesté, rêve de voir ce monde brûler et a soigneusement préparer son plan. Le Big Boss ork s'est ainsi entraîner durant 57 années, à perfectionner ses tactiques et à rallier à lui de très nombreux congénères. Désormais, l’échiquier est en place et les pièces avancent. Ghazghull est prêt à déchaîner l'Enfer.
Ce récit débute donc très peu de temps avant que les premiers vaisseaux orks ne fondent en masse sur Armageddon. Nous suivons le personnage principal de ce récit à savoir le Chapelain Grimaldus, membre du Chapitre des Black Templars et Réclusiarque de la Croisade Éternelle. Ce dernier est assigné par le Haut-Sénéchal (équivalent de Maître de Chapitre) Helbrecht avec sa compagnie à la défense de la ruche Helsreach. Grimaldus conteste cette décision qu'il juge déshonorante. Il préférait se battre au coté de ses frères en orbite et mener le combat en abordant les vaisseaux orks. Grimaldus se soumet néanmoins à l'ordre d'Helbrecht et se rend à la surface. Il se trouve ainsi en première ligne lorsque l'invasion débute et se voit affecté aux secteurs les plus difficiles en compagnie de ses hommes. Grimaldus se déplace ainsi de zone de combat en zone de combat, tantôt sur les muraille, tantôt sur les avenues et dans les artères de la ville et même sur le dos d'un Titan Imperator. Grimaldus occupe ainsi le double rôle de guerrier et de stratège. En sa qualité de Chapelain, Grimaldus se voit attribuer la lourde tâche de coordonner l'intégralité des défenses de la ville. C'est un choix astucieux de la part de l'auteur car cela permet d'alterner les phases de combat avec les phases de calme et de repos relatives. Ainsi, le lecteur se voit propulser non-seulement au cœur des combats mais aussi de tactiques et de stratégies qui le dépasse. En effet, le lecteur ne se perd pas dans le récit mais est simplement dépasser par l’immensité du théâtre d'opération. La zone d'action est telle qu'aucun affrontement n'est semblable aux autres. Cela permet à l'auteur de ne pas se répéter dans son cheminement et au lecteur de ne pas trouver deux situations semblables et donc d'éviter un certain ennui. De plus, les Black Templars ne sont pas les seuls protagonistes du récit et l'auteur prend le soin de se réinventer en abordant chaque personnage. Les scènes de combats se ressentent ainsi suivant les émotions, les objectifs et l'appartenance de chaque combattant à telle ou telle faction. On ressent ainsi de l'empathie pour les personnages principaux et secondaires puisque chacun d'entre à été traités selon un angle et une valeur différente.
Style et écriture : 4/5
C'est du Aaron Demsky-Bowden comme on l'aime. Ceux qui ont apprécier la trilogie des Night Lords apprécieront ce roman. Il s'agit d'un récit rythmé, efficace où le lecteur n'a pas le temps de s’ennuyer. Les combats et l’échelle de ses derniers sont parfaitement maîtrisés. ADB arrive à mêler au seins de l’action des personnages appartenant à plusieurs organisions et à entremêler leurs intrigues respectives. Il n'est ainsi par rare de retrouver deux personnages aux visions et aux comportements différents voir contraire au sein d'une même scène. De plus, l'auteur apporte divers rebondissements au récit qui permettent aux personnages de modifier leurs plans et de se fixer ainsi de nouveaux objectifs. Nous pouvons aussi constater avec ce récit que l'auteur prend un risque en traitant d'une ville assiégé comme zone de combat. Il ne s'agit pas ici d'offensive rapide et puissante comme en ont l’habitude les Astartes mais de combat en zone urbaine, rue par rue, bâtiment par bâtiment. Les belligérants sont souvent bloqués, manque de munitions, de carburants, de nourriture. Ils ne progressent que lentement, optent pour des positions statiques et défendables et ne se replient quand cas d'ultime échappatoire. Je trouve qu'ADB à su très bien gérer l'espace et le temps dans ce récit en adaptant les forces armées de l'Imperium à un type de combat particulier. Ils n'est pas question ici de vastes offensives blindés ou de grandes vagues aéroportés mais de long combat pour chaque centimètre gagnés ou perdus. Il y a vraiment un coté Stalingrad dans ce récit avec d'intenses combats pour chaque bloc d'habitation. Les combats dans des espaces aussi restreints se font donc naturellement au corps-à-corps et seul l’entraînement et la discipline des Astartes et des Gardes Impériaux permet à ces derniers de contrer la brutalité et la sauvagerie des orks. ADB laisse aussi une place à l'Adeptus Mechanicus dans son récit et parvient la encore à satisfaire le lecteur. D'un point de vue globale, ADB remporte son pari de traiter d'une guerre différente avec de telle protagonistes et de rendre le récit malgré tout agréable et prenant au fil des pages.
Intérêt fluffique : 4/5
L'un des premiers récit à mettre en avant le chapitre des Black Templars et donc l'un des premiers récit à aborder le sujet en profondeur. Les Black Templars sont issues de la Seconde Fondation créée après l'Hérésie d'Horus et sont des descendants du Chapitre des Imperial Fists. Le premier Haut-Sénéchal fut le capitaine Sigismund et son épée est une des saintes reliques du chapitre. ADB donne à ce chapitre des codes et des coutumes comme on peut en retrouver chez les chevaliers du Moyen-Age. Le récit débute par exemple avec la cérémonie d'élévation de Grimaldus au rang de Chapelain. On apprend aussi que les Black Templars ne possède pas de monde d'origine mais plutôt une flotte de Croisade guidé par une forteresse-monastère du nom d'Eternal Crusader. D'une manière général, les Black Templars suivent les préceptes et les enseignements de Rogal Dorn, préférant ainsi les combats rapprochés et au corps-à-corps au combat à distance et à l'arme à feu. Les Black Templars fonctionnent vraiment comme un ordre de chevalerie, tels des prêtre-guerriers et accordent ainsi beaucoup d’importance aux prouesses physiques et martiales ainsi que l’honneur qu'il y a à sa battre et à mourir pour le Chapitre, l'Imperium et l'Empereur. Ces Astartes vont ainsi au combat avec de nombreux parchemins et sceaux de pureté accrochés à leurs armures. Pour eux, il ne s'agit pas seulement d'affronter des Xenos pour permettre à Armageddon de continuer à produire plusieurs millions de tanks chaque années ; pour eux, il s'agit d'une guerre sainte, d'un exploit qu'il faudra commémorer et glorifier jusqu'à la Fin des Temps. ADB prend aussi le soin de traiter en profondeur les forces de la Garde Impérial et de l'Adeptus Mechanicus. On apprend comment ces organisations fonctionnent quand il s'agit de défendre une ville. Tout un passage est consacré uniquement à la description des infrastructures et des forces présentes au sein de la ruche. On apprend comment les ressources et le ravitaillent sont gérés, quelles effectifs sont présent, où et pourquoi. Le récit est ainsi très complet car il arrive à mêler des éléments de Science-Fiction et des éléments actuels ou passés. L'auteur apporte ainsi une véritable vraisemblance, une véritable cohérence et une véritable profondeur au récit.
Appréciation personnelle : 4/5
J'ai beaucoup apprécié ce roman. Les Black Templars ne ressemblent à aucun autre chapitre de l'Adeptus Astartes et s'est cette originalité qui rend le récit si attrayant. De plus, Armageddon représente l'un des conflits les plus emblématiques de Warhammer 40 000. Un conflit où la brutalité des orks se voient confrontée à l’inflexibilité des forces de l’Imperium. Un conflit désespéré et dont l'issu reste incertaine. Une histoire de vengeance personnelle qui mènera un planète à la ruine et des milliards d'êtres à la mort. C'est un conflit qui dépasse par sa taille et ses conséquences quasiment tout les autres conflits depuis la création de l'Imperium. Faire intervenir un chapitre de prêtre-guerrier au milieu d'un telle conflit se révélait risqué. ADB arrive pourtant à fournir un récit original , plaisant à lire grâce à sa diversité et la puissance qui se dégage de ses combats. ADB arrive à traiter les questions que sont l'honneur, le devoir et le sacrifice d'un guerrier au sein d'un conflit d'une brutalité sans nom. Si vous aimez le chapitre des Imperial Fists et les romans telle que Le Monde de Rynn et La Légion des Damnées, Helsreach vous plaira à coup sûr.
Note Finale : 16/20
Scénario et mise en scène : 4/5
Les forces de l'Imperium sont appelées en urgence sur Armageddon. Tous les régiments de la Garde Impérial, tous les vaisseaux de la Marine Impérial, toutes les Légions Titaniques et tous les chapitres Astartes assez proche doivent rallier la planète dans les plus brefs délais. Un terrible adversaire que l'on croyait vaincu est revenu, semant la mort et la destruction dans son sillage. Armageddon subit sa troisième invasion en un millénaire : après les hordes démoniaques du Primarque-Démon Angron et une première invasion ork, les citoyens d'Armageddon pensait pouvoir profiter d'une paix durable. Néanmoins, à mesure que les années passaient, il devenait de plus en plus évident que les orks lanceraient une troisième et ultime invasion d'Armageddon. Ces derniers sont désormais de retour : mieux préparés, plus puissant et plus nombreux que jamais. Ghazghull Thraka, leur meneur incontesté, rêve de voir ce monde brûler et a soigneusement préparer son plan. Le Big Boss ork s'est ainsi entraîner durant 57 années, à perfectionner ses tactiques et à rallier à lui de très nombreux congénères. Désormais, l’échiquier est en place et les pièces avancent. Ghazghull est prêt à déchaîner l'Enfer.
Ce récit débute donc très peu de temps avant que les premiers vaisseaux orks ne fondent en masse sur Armageddon. Nous suivons le personnage principal de ce récit à savoir le Chapelain Grimaldus, membre du Chapitre des Black Templars et Réclusiarque de la Croisade Éternelle. Ce dernier est assigné par le Haut-Sénéchal (équivalent de Maître de Chapitre) Helbrecht avec sa compagnie à la défense de la ruche Helsreach. Grimaldus conteste cette décision qu'il juge déshonorante. Il préférait se battre au coté de ses frères en orbite et mener le combat en abordant les vaisseaux orks. Grimaldus se soumet néanmoins à l'ordre d'Helbrecht et se rend à la surface. Il se trouve ainsi en première ligne lorsque l'invasion débute et se voit affecté aux secteurs les plus difficiles en compagnie de ses hommes. Grimaldus se déplace ainsi de zone de combat en zone de combat, tantôt sur les muraille, tantôt sur les avenues et dans les artères de la ville et même sur le dos d'un Titan Imperator. Grimaldus occupe ainsi le double rôle de guerrier et de stratège. En sa qualité de Chapelain, Grimaldus se voit attribuer la lourde tâche de coordonner l'intégralité des défenses de la ville. C'est un choix astucieux de la part de l'auteur car cela permet d'alterner les phases de combat avec les phases de calme et de repos relatives. Ainsi, le lecteur se voit propulser non-seulement au cœur des combats mais aussi de tactiques et de stratégies qui le dépasse. En effet, le lecteur ne se perd pas dans le récit mais est simplement dépasser par l’immensité du théâtre d'opération. La zone d'action est telle qu'aucun affrontement n'est semblable aux autres. Cela permet à l'auteur de ne pas se répéter dans son cheminement et au lecteur de ne pas trouver deux situations semblables et donc d'éviter un certain ennui. De plus, les Black Templars ne sont pas les seuls protagonistes du récit et l'auteur prend le soin de se réinventer en abordant chaque personnage. Les scènes de combats se ressentent ainsi suivant les émotions, les objectifs et l'appartenance de chaque combattant à telle ou telle faction. On ressent ainsi de l'empathie pour les personnages principaux et secondaires puisque chacun d'entre à été traités selon un angle et une valeur différente.
Style et écriture : 4/5
C'est du Aaron Demsky-Bowden comme on l'aime. Ceux qui ont apprécier la trilogie des Night Lords apprécieront ce roman. Il s'agit d'un récit rythmé, efficace où le lecteur n'a pas le temps de s’ennuyer. Les combats et l’échelle de ses derniers sont parfaitement maîtrisés. ADB arrive à mêler au seins de l’action des personnages appartenant à plusieurs organisions et à entremêler leurs intrigues respectives. Il n'est ainsi par rare de retrouver deux personnages aux visions et aux comportements différents voir contraire au sein d'une même scène. De plus, l'auteur apporte divers rebondissements au récit qui permettent aux personnages de modifier leurs plans et de se fixer ainsi de nouveaux objectifs. Nous pouvons aussi constater avec ce récit que l'auteur prend un risque en traitant d'une ville assiégé comme zone de combat. Il ne s'agit pas ici d'offensive rapide et puissante comme en ont l’habitude les Astartes mais de combat en zone urbaine, rue par rue, bâtiment par bâtiment. Les belligérants sont souvent bloqués, manque de munitions, de carburants, de nourriture. Ils ne progressent que lentement, optent pour des positions statiques et défendables et ne se replient quand cas d'ultime échappatoire. Je trouve qu'ADB à su très bien gérer l'espace et le temps dans ce récit en adaptant les forces armées de l'Imperium à un type de combat particulier. Ils n'est pas question ici de vastes offensives blindés ou de grandes vagues aéroportés mais de long combat pour chaque centimètre gagnés ou perdus. Il y a vraiment un coté Stalingrad dans ce récit avec d'intenses combats pour chaque bloc d'habitation. Les combats dans des espaces aussi restreints se font donc naturellement au corps-à-corps et seul l’entraînement et la discipline des Astartes et des Gardes Impériaux permet à ces derniers de contrer la brutalité et la sauvagerie des orks. ADB laisse aussi une place à l'Adeptus Mechanicus dans son récit et parvient la encore à satisfaire le lecteur. D'un point de vue globale, ADB remporte son pari de traiter d'une guerre différente avec de telle protagonistes et de rendre le récit malgré tout agréable et prenant au fil des pages.
Intérêt fluffique : 4/5
L'un des premiers récit à mettre en avant le chapitre des Black Templars et donc l'un des premiers récit à aborder le sujet en profondeur. Les Black Templars sont issues de la Seconde Fondation créée après l'Hérésie d'Horus et sont des descendants du Chapitre des Imperial Fists. Le premier Haut-Sénéchal fut le capitaine Sigismund et son épée est une des saintes reliques du chapitre. ADB donne à ce chapitre des codes et des coutumes comme on peut en retrouver chez les chevaliers du Moyen-Age. Le récit débute par exemple avec la cérémonie d'élévation de Grimaldus au rang de Chapelain. On apprend aussi que les Black Templars ne possède pas de monde d'origine mais plutôt une flotte de Croisade guidé par une forteresse-monastère du nom d'Eternal Crusader. D'une manière général, les Black Templars suivent les préceptes et les enseignements de Rogal Dorn, préférant ainsi les combats rapprochés et au corps-à-corps au combat à distance et à l'arme à feu. Les Black Templars fonctionnent vraiment comme un ordre de chevalerie, tels des prêtre-guerriers et accordent ainsi beaucoup d’importance aux prouesses physiques et martiales ainsi que l’honneur qu'il y a à sa battre et à mourir pour le Chapitre, l'Imperium et l'Empereur. Ces Astartes vont ainsi au combat avec de nombreux parchemins et sceaux de pureté accrochés à leurs armures. Pour eux, il ne s'agit pas seulement d'affronter des Xenos pour permettre à Armageddon de continuer à produire plusieurs millions de tanks chaque années ; pour eux, il s'agit d'une guerre sainte, d'un exploit qu'il faudra commémorer et glorifier jusqu'à la Fin des Temps. ADB prend aussi le soin de traiter en profondeur les forces de la Garde Impérial et de l'Adeptus Mechanicus. On apprend comment ces organisations fonctionnent quand il s'agit de défendre une ville. Tout un passage est consacré uniquement à la description des infrastructures et des forces présentes au sein de la ruche. On apprend comment les ressources et le ravitaillent sont gérés, quelles effectifs sont présent, où et pourquoi. Le récit est ainsi très complet car il arrive à mêler des éléments de Science-Fiction et des éléments actuels ou passés. L'auteur apporte ainsi une véritable vraisemblance, une véritable cohérence et une véritable profondeur au récit.
Appréciation personnelle : 4/5
J'ai beaucoup apprécié ce roman. Les Black Templars ne ressemblent à aucun autre chapitre de l'Adeptus Astartes et s'est cette originalité qui rend le récit si attrayant. De plus, Armageddon représente l'un des conflits les plus emblématiques de Warhammer 40 000. Un conflit où la brutalité des orks se voient confrontée à l’inflexibilité des forces de l’Imperium. Un conflit désespéré et dont l'issu reste incertaine. Une histoire de vengeance personnelle qui mènera un planète à la ruine et des milliards d'êtres à la mort. C'est un conflit qui dépasse par sa taille et ses conséquences quasiment tout les autres conflits depuis la création de l'Imperium. Faire intervenir un chapitre de prêtre-guerrier au milieu d'un telle conflit se révélait risqué. ADB arrive pourtant à fournir un récit original , plaisant à lire grâce à sa diversité et la puissance qui se dégage de ses combats. ADB arrive à traiter les questions que sont l'honneur, le devoir et le sacrifice d'un guerrier au sein d'un conflit d'une brutalité sans nom. Si vous aimez le chapitre des Imperial Fists et les romans telle que Le Monde de Rynn et La Légion des Damnées, Helsreach vous plaira à coup sûr.
Note Finale : 16/20
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
+1 pour ta review et une note amplement méritée.
Pour moi l'un des meilleurs d'ADB ici en grande forme avec son Grimaldus grinçant et cynique qui n'a pas fait l'unanimité des fanatiques du fluff, mais qui transporte tout le récit avec brio.
J'entend encore tinter le fer des glaives sur le parvis devant un gouverneur d'Hellsreach tout intimidé ("IMPERATOR VULT!")
Pour moi l'un des meilleurs d'ADB ici en grande forme avec son Grimaldus grinçant et cynique qui n'a pas fait l'unanimité des fanatiques du fluff, mais qui transporte tout le récit avec brio.
Les Black Templars sont assez connus, c'est LE roman qui les met le plus à l'honneur (sans parler de la 3ème guerre d'Armageddon et la fameuse scène de briefing avec Yarrick où Helbrecht prend le commandement)Si vous aimez le chapitre des Imperial Fists et les romans telle que Le Monde de Rynn et La Légion des Damnées, Helsreach vous plaira à coup sûr.
J'entend encore tinter le fer des glaives sur le parvis devant un gouverneur d'Hellsreach tout intimidé ("IMPERATOR VULT!")
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Merci poir ton retour
Oui, une sacré scène que celle du briefing. Grimaldus est inflexible durant tout le roman et porte le récit presque à lui seul. C'est un de mes personnages Astartes préféré car il représente toute la dûreté présente chez les successeurs des Imperial Fists. Il préférerait mourir que de battre en retraite et à une vision complètement opposé à celle d'autres personnages comme par exemple le capitaine Salamander que l'on rencontre à la moitié du roman et qui vient en aide aux Black Templars.
Oui, une sacré scène que celle du briefing. Grimaldus est inflexible durant tout le roman et porte le récit presque à lui seul. C'est un de mes personnages Astartes préféré car il représente toute la dûreté présente chez les successeurs des Imperial Fists. Il préférerait mourir que de battre en retraite et à une vision complètement opposé à celle d'autres personnages comme par exemple le capitaine Salamander que l'on rencontre à la moitié du roman et qui vient en aide aux Black Templars.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Bonsoir,
Je profite de ce topic assez récent (quoique : de février 2016) pour poster ma critique sur cet excellent roman. J’adore l’auteur. J’ai découvert ADB avec Le premier hérétique et bien sûr la trilogie Night lords. Ainsi j’ai décidé, il y a quelques 6 mois, de m’approprier ce roman (je crois, l’un des premiers écrits par Aaron Dembski-Bowden pour la Black library). Je l’ai commandé sur internet ; donc j’ai pu me procurer la version publiée par les (regrettées) éditions La Bibliothèque interdite. J’ai même pu récupérer le marque-page qui allait avec.
Et bien, je n’ai pas été déçu du voyage.
Ci-dessous ma review.
- Scénario et mise en scène = 4/5
La Troisième guerre d’Armageddon va débuter. Le seigneur de guerre ork Ghazghkull Mag Uruk Thraka a passé près de 40 ans à réunir la plus grande Waaaagh de mémoire humaine. Il diligente de nouveau ses hordes sur ce monde impérial, bien décidé à effacer des annales de la galaxie le souvenir de sa première défaite. Le chapitre des Black Templars est donc appelé à défendre la planète impériale Armageddon comme de nombreux autres coreligionnaires Astartes. Le chapitre va engager son vaisseau amiral (Eternel crusader) et presque trois croisades. Parmi les Black Templars : Merek Grimaldus. Il est le principal protagoniste de ce roman. Il vient tout juste d’être adoubé réclusiarque de la croisade éternelle (donc premier chapelain du chapitre) suite au décès de son mentor (et prédécesseur) feu Mordred. On assiste d’ailleurs à la cérémonie d’intronisation dans le prologue.
Le système d’Armageddon est sur le point d’être totalement coupé du reste de l’Imperium par l’armada ork. Aussi lors du principal conseil de guerre avant le blocus, les Black Templars se voient confiés le commandement des flottes spatiales de l’Astartes.
S’ouvre donc de cet exil dissimulé, une campagne dantesque sur où vont s’entremêler scènes héroïques, bains de sang et tragédies. Sang et fer, feu et larmes, mais vie et mort. Cela m’a rappelé le troisième roman de la série des fantômes de Tanith de Dan Abnett = Nécropolis (le théâtre d’opération est aussi une ruche).
Je ne vais pas revenir sur le déroulement de l’histoire. Notre collègue et membre Commemorateur15 a très bien résumé le roman.
Comme l’a indiqué Commémorateur15, Grimaldus joue un double rôle : opérationnel (lui et ses frères servent de réserve stratégique et interviennent au cours des épisodes les plus délicats de la campagne) et stratégique (en tant que commandant, il préside le conseil de guerre de la ruche).
Le contingent Black Templars sur Helsreach : il comprend 100 Astartes, dont le champion de l’Empereur Bayard, et bien sûr Grimaldus et son escouade personnelle. Il convient justement de s’arrêter sur les compagnons du Réclusiarque, car sa garde personnelle intègre des personnalités hautes en couleur (même pour des Black Templars). Ainsi nous avons le jeune et impétueux Priarus (bretteur aussi réputé que le champion Bayard), le vétéran Cador (ex-membre des Frères des épées – l’élite du chapitre), Artarion (porte-étendard personnel de Grimaldus et confident), l’apothicaire Nerovar (le plus calme de l’escouade), et enfin le sergent vétéran Bastilan (le plus modeste et tempérant les ardeurs de ses frères). Ils accompagnent Grimaldus dans les affrontements les plus sanglants, sinon lui servent de garde personnelle, et de conseil au cours des moments les plus délicats.
S’ajoutent également les membres de la garde impériale, des FDP (milices d’Armageddon) et quelques escadrilles de la Marine impériale. En particulier la légion d’acier – le major Mordechai Ryken, l’adjudant quintus Cyria Tyro (une sorte d’officier de liaison et de soutien en logistique) – Cette femme est peu apprécié du reste de la troupe, mais elle acquiert au fil des évènements une place prépondérante dans le dispositif de défense, et elle finit par trouver une rédemption aux yeux de ses coéquipiers. Nous avons enfin le soldat des troupes de choc d’Armageddon, Andrej (nom inconnu). Ce personnage à l’humour plus que douteux, conserve un moral à toute épreuve en dépit des vicissitudes et des sacrifices consentis à la rage des Peaux vertes.
Enfin, il est intéressant de s’arrêter sur les forces affiliées au Mechanicum. L’effectif à Helsreach correspond à un bon tier d’une légion du Collegia Titanaca – la legio Invigilita. Ce groupe est mené par le titan de classe imperator Stormherald. Son princeps majoris est une femme : Zahra Mancion. Les rapports entre ce personnage et Grimaldus sont très tendus, mais les deux finissent par nouer de solides relations (de travail) dans la défense de la ruche.
La diversité des protagonistes permet à l’auteur de passer d'un plan à un autre dans la narration. Au lieu de tomber sur un descriptif fade et uniforme (type Boltporn) d’un champ de bataille (ici combat urbain), on se retrouve avec une multiplicité de situations. Et c’est mené avec brio.
Donc 4 sur 5 pour le scénario et la mise en scène.
Ah, j’allais oublier : les orks. Aucun protagoniste nommé, à l’exception de Ghazghkull (ils auraient pu adjoindre son compagnon, Makari le gretchin le plus chanceux de la galaxie – les connaisseurs de Warhammer 40 000 V1 française comprendront). Les orks sont bien décrits par Aaron Dewbski-Bowden, avec toute la panoplie orkoïde attendue en temps de guerre: rage, hurlements, et hordes innombrables. A noter que les Peaux vertes ne font preuve d’aucune pitié envers les Impériaux. Astartes, gardes, FDP, Mechanicum et civils, hommes, femmes et enfants, tout le monde y passe.
- Style et écriture = 4/5
C’est le grand atout de ADB : un style fluide, à la fois simple et exhaustif. Bref, d’un point de vue personnel, du grand art. Après on aime ou on n’aime pas.
Le récit alterne entre un style direct (pronom personnel à la première personne du singulier et usage du présent de l’indicatif) et des passages en style indirect (pronoms personnels 3ème personne du singulier et du pluriel et en temps passé de l’indicatif). La première catégorie renvoie aux monologues de Grimaldus (ses ressentis, sa psychologie, ses points de vue…), et les la seconde catégorie est un récit plus classique et permet d’insérer les autres personnages. Cette stratégie d’écriture aurait pu être hasardeuse, mais elle fonctionne parfaitement. L’espace et le temps sont parfaitement maitrisés. En quelques mots, le récit est totalement immersif. Ici, je renvoie encore à la critique de commemorateur15.
Je donne 4 sur 5 (une note de 5/5 aurait été trop subjectif de ma part).
- Intérêt fluff = 5/5
Il me semble que c’est le principal atout de ce roman. Vous l’avez compris, l’intérêt fluff concerne principalement le chapitre des Black Templars. Nous sommes en présence de chevaliers, pour qui l’honneur et le zèle ne sont pas de vains mots. La mort est leur art. Leur espérance est l’éternel service en première ligne (voir le vieux codex Armageddon et sa section consacrée à la première liste d’armée Black templars).
Nous avons l’occasion d’apprécier les capacités surhumaines des Space marines. D’une part, il y a bien sûr leurs aptitudes physiques. Mais aussi, nous pouvons admirer d’autres talents, dont leur mémoire eidétique. Grimaldus apprend les noms, effectifs, équipements, points forts et faibles de tous les régiments - garde et FDP compris - stationnés à Helsreach. En plus des caractéristiques géographiques de la ruche.
Autre point fort « fluff » mis en évidence par ADB : les relations avec les humains normaux. On retrouve ceci dans la trilogie Night lords (Septimus et Octavia). Concernant les humains non-modifiés : Grimaldus est partagée entre l’indifférence, l’incompréhension, et le dédain. Voire parfois l’apitoiement.
Pour autant, et curieusement, les Astartes ont l’occasion de faire preuve « d’humanité ». A certains moments, Grimaldus et ses compagnons doutent de leur mission. Ils craignent de mourir vainement, de manière anonyme, au milieu d’une ruine, au coin d’une rue quelconque. Grâce au procédé de style décrit précédemment, nous pouvons au fil du récit, nous immerger dans les pensées du Réclusiarque. Au final, apparaît un individu plein de remords, de peurs et de doutes. Il tente bien entendu de dissimuler ses appréhensions à son entourage. En vain, car son confident et ami, Artarion le perce à jour. Il apparaît finalement très désemparé devant la tâche qui lui est dévolue.
En outre, les héritiers de Dorn sont capables (Ou coupables ?) de platitudes et des plus basses jalousies.
Des post-humains si surhumains, et fatalement si exposés aux vicissitudes de l’âme humaine (rappel : la moitié des légions Astartes ont succombé au Chaos à l’instar de vulgaires mortels).
Était-ce programmé dans leurs gènes ? Était-ce un legs de l’Empereur ? C’est un point de vue personnel. A vous de juger
Donc une note de 5/5.
- Appréciation personnelle = 4/5
Excellent roman. Je dirais même plus, chef d’œuvre. Cet ouvrage me parait indispensable pour tout fan des Black Templars. Les autres et notamment les adeptes de la garde, pourront aussi y trouver leur bonheur.
Si vous retrouvez la version française de ce livre en occasion (internet ou bouquiniste), je vous le conseille fermement.
Petit bémol : c’est un roman sur la guerre. Point de retenu, point d’intrigue laborieuse à la Ravenor. Le nom de baptême de la planète Armageddon est pleinement justifié.
Je donne 4/5.
- Note globale = Total des points 17/20
Je profite de ce topic assez récent (quoique : de février 2016) pour poster ma critique sur cet excellent roman. J’adore l’auteur. J’ai découvert ADB avec Le premier hérétique et bien sûr la trilogie Night lords. Ainsi j’ai décidé, il y a quelques 6 mois, de m’approprier ce roman (je crois, l’un des premiers écrits par Aaron Dembski-Bowden pour la Black library). Je l’ai commandé sur internet ; donc j’ai pu me procurer la version publiée par les (regrettées) éditions La Bibliothèque interdite. J’ai même pu récupérer le marque-page qui allait avec.
Et bien, je n’ai pas été déçu du voyage.
Ci-dessous ma review.
- Scénario et mise en scène = 4/5
La Troisième guerre d’Armageddon va débuter. Le seigneur de guerre ork Ghazghkull Mag Uruk Thraka a passé près de 40 ans à réunir la plus grande Waaaagh de mémoire humaine. Il diligente de nouveau ses hordes sur ce monde impérial, bien décidé à effacer des annales de la galaxie le souvenir de sa première défaite. Le chapitre des Black Templars est donc appelé à défendre la planète impériale Armageddon comme de nombreux autres coreligionnaires Astartes. Le chapitre va engager son vaisseau amiral (Eternel crusader) et presque trois croisades. Parmi les Black Templars : Merek Grimaldus. Il est le principal protagoniste de ce roman. Il vient tout juste d’être adoubé réclusiarque de la croisade éternelle (donc premier chapelain du chapitre) suite au décès de son mentor (et prédécesseur) feu Mordred. On assiste d’ailleurs à la cérémonie d’intronisation dans le prologue.
Le système d’Armageddon est sur le point d’être totalement coupé du reste de l’Imperium par l’armada ork. Aussi lors du principal conseil de guerre avant le blocus, les Black Templars se voient confiés le commandement des flottes spatiales de l’Astartes.
- Spoiler:
- Scène mémorable au cours de laquelle on voit les conflits d’intérêt entre les différents chapitres Space marines. Intervient également dans cette séquence, le célèbre Sébastian Yarrick. En quelques pages, Aaron Dembski-Bowden parvient à retranscrire magnifiquement tout le personnage. C’est-à-dire tout : son charisme, son aura et son expérience de la guerre. Pour anecdote : le commissaire et vieux héros de la précédente guerre réussit à faire taire un capitaine de l’Astartes un peu trop impétueux. D’un seul regard (sans son laser bien entendu) C’est rare.
S’ouvre donc de cet exil dissimulé, une campagne dantesque sur où vont s’entremêler scènes héroïques, bains de sang et tragédies. Sang et fer, feu et larmes, mais vie et mort. Cela m’a rappelé le troisième roman de la série des fantômes de Tanith de Dan Abnett = Nécropolis (le théâtre d’opération est aussi une ruche).
Je ne vais pas revenir sur le déroulement de l’histoire. Notre collègue et membre Commemorateur15 a très bien résumé le roman.
- Spoiler:
- Sachez seulement que celui est divisé en deux parties.
Pour faire simple :
I – Prémisses et début de l’attaque des orks sur la ruche
II – Intensification des combats et retraite progressive des Impériaux sur un périmètre de défense de plus en plus réduit.
Le roman se termine sur un dernier carré dans l’enceinte de l’un des plus vieux temples de la planète, réputé pour avoir été bâti par les premiers colons humains. Grimaldus survit ainsi que la ruche. L’épilogue le montre triomphant, lors d’une cérémonie dans les rues de Helsreach.
Comme l’a indiqué Commémorateur15, Grimaldus joue un double rôle : opérationnel (lui et ses frères servent de réserve stratégique et interviennent au cours des épisodes les plus délicats de la campagne) et stratégique (en tant que commandant, il préside le conseil de guerre de la ruche).
Le contingent Black Templars sur Helsreach : il comprend 100 Astartes, dont le champion de l’Empereur Bayard, et bien sûr Grimaldus et son escouade personnelle. Il convient justement de s’arrêter sur les compagnons du Réclusiarque, car sa garde personnelle intègre des personnalités hautes en couleur (même pour des Black Templars). Ainsi nous avons le jeune et impétueux Priarus (bretteur aussi réputé que le champion Bayard), le vétéran Cador (ex-membre des Frères des épées – l’élite du chapitre), Artarion (porte-étendard personnel de Grimaldus et confident), l’apothicaire Nerovar (le plus calme de l’escouade), et enfin le sergent vétéran Bastilan (le plus modeste et tempérant les ardeurs de ses frères). Ils accompagnent Grimaldus dans les affrontements les plus sanglants, sinon lui servent de garde personnelle, et de conseil au cours des moments les plus délicats.
- Spoiler:
- au fil du récit, ses compagnons meurent tous les uns après les autres
S’ajoutent également les membres de la garde impériale, des FDP (milices d’Armageddon) et quelques escadrilles de la Marine impériale. En particulier la légion d’acier – le major Mordechai Ryken, l’adjudant quintus Cyria Tyro (une sorte d’officier de liaison et de soutien en logistique) – Cette femme est peu apprécié du reste de la troupe, mais elle acquiert au fil des évènements une place prépondérante dans le dispositif de défense, et elle finit par trouver une rédemption aux yeux de ses coéquipiers. Nous avons enfin le soldat des troupes de choc d’Armageddon, Andrej (nom inconnu). Ce personnage à l’humour plus que douteux, conserve un moral à toute épreuve en dépit des vicissitudes et des sacrifices consentis à la rage des Peaux vertes.
- Spoiler:
- ces trois protagonistes survivent à la campagne et retrouvent Grimaldus dans l’épilogue
Enfin, il est intéressant de s’arrêter sur les forces affiliées au Mechanicum. L’effectif à Helsreach correspond à un bon tier d’une légion du Collegia Titanaca – la legio Invigilita. Ce groupe est mené par le titan de classe imperator Stormherald. Son princeps majoris est une femme : Zahra Mancion. Les rapports entre ce personnage et Grimaldus sont très tendus, mais les deux finissent par nouer de solides relations (de travail) dans la défense de la ruche.
- Spoiler:
- Ils en viendront presque aux mains au sujet d’une arme secrète du Mechanicum demeurée dans une base souterraine dans la proche banlieue d’Helsreach. En fait, il s’agit d’un centurion Ordinatus dénommé Obéron. Cette machine, est à la base, considérée comme une relique par les adeptes de Mars. Elle ne doit donc en aucun être réactivée. Grimaldus parvient à arracher in extremis à Zahra l’autorisation tacite de sortir Obéron à sa retraite et de l’utiliser en combat réel.
La diversité des protagonistes permet à l’auteur de passer d'un plan à un autre dans la narration. Au lieu de tomber sur un descriptif fade et uniforme (type Boltporn) d’un champ de bataille (ici combat urbain), on se retrouve avec une multiplicité de situations. Et c’est mené avec brio.
Donc 4 sur 5 pour le scénario et la mise en scène.
Ah, j’allais oublier : les orks. Aucun protagoniste nommé, à l’exception de Ghazghkull (ils auraient pu adjoindre son compagnon, Makari le gretchin le plus chanceux de la galaxie – les connaisseurs de Warhammer 40 000 V1 française comprendront). Les orks sont bien décrits par Aaron Dewbski-Bowden, avec toute la panoplie orkoïde attendue en temps de guerre: rage, hurlements, et hordes innombrables. A noter que les Peaux vertes ne font preuve d’aucune pitié envers les Impériaux. Astartes, gardes, FDP, Mechanicum et civils, hommes, femmes et enfants, tout le monde y passe.
- Style et écriture = 4/5
C’est le grand atout de ADB : un style fluide, à la fois simple et exhaustif. Bref, d’un point de vue personnel, du grand art. Après on aime ou on n’aime pas.
Le récit alterne entre un style direct (pronom personnel à la première personne du singulier et usage du présent de l’indicatif) et des passages en style indirect (pronoms personnels 3ème personne du singulier et du pluriel et en temps passé de l’indicatif). La première catégorie renvoie aux monologues de Grimaldus (ses ressentis, sa psychologie, ses points de vue…), et les la seconde catégorie est un récit plus classique et permet d’insérer les autres personnages. Cette stratégie d’écriture aurait pu être hasardeuse, mais elle fonctionne parfaitement. L’espace et le temps sont parfaitement maitrisés. En quelques mots, le récit est totalement immersif. Ici, je renvoie encore à la critique de commemorateur15.
Je donne 4 sur 5 (une note de 5/5 aurait été trop subjectif de ma part).
- Intérêt fluff = 5/5
Il me semble que c’est le principal atout de ce roman. Vous l’avez compris, l’intérêt fluff concerne principalement le chapitre des Black Templars. Nous sommes en présence de chevaliers, pour qui l’honneur et le zèle ne sont pas de vains mots. La mort est leur art. Leur espérance est l’éternel service en première ligne (voir le vieux codex Armageddon et sa section consacrée à la première liste d’armée Black templars).
- Spoiler:
- cf. la réaction de Grimaldus en apprenant son affectation à la surface de Helsreach. Il entend cette mission comme un exil, il en maudit presque son Haut maréchal. Autre illustration : à certains moments du récit (les batailles les plus sanglantes en fait), les Black Templars en viennent à considérer la mort et la gloire comme les deux faces d’une même pièce. Cette psychologie est présente, il est vrai, au sein des autres chapitres de l’Astartes, mais elle est particulièrement poussée chez les Black Templars
Nous avons l’occasion d’apprécier les capacités surhumaines des Space marines. D’une part, il y a bien sûr leurs aptitudes physiques. Mais aussi, nous pouvons admirer d’autres talents, dont leur mémoire eidétique. Grimaldus apprend les noms, effectifs, équipements, points forts et faibles de tous les régiments - garde et FDP compris - stationnés à Helsreach. En plus des caractéristiques géographiques de la ruche.
Autre point fort « fluff » mis en évidence par ADB : les relations avec les humains normaux. On retrouve ceci dans la trilogie Night lords (Septimus et Octavia). Concernant les humains non-modifiés : Grimaldus est partagée entre l’indifférence, l’incompréhension, et le dédain. Voire parfois l’apitoiement.
- Spoiler:
- Lors de l’invasion des docks de la ruche, un abri de civils est attaqué par les orks. Grimaldus et son escouade interviennent, mais les Peaux vertes sont nombreux. En dépit de l’intervention des Astartes, les orks ont tout le loisir de massacrer les civils désarmés. Seule réaction de Grimaldus à la vue de cette effusion de sang : une indifférence non dissimulée et une comparaison douteuse ; je cite, des civils qui meurent comme des « porcs à l’abattoir ».
- Spoiler:
- Le soldat de choc, Andrej et un groupe de miliciens improvisés ont l’occasion de sauver un Astartes mourant. Bien que celui décède ensuite, leur intervention permet de préserver ses glandes progénoïdes. Grimaldus les félicite lors d’un débriefing et jure sur son honneur d’inscrire les noms des miliciens sur les piliers de la salle de la Vaillance à bords de l’Eternal Crusader.
Pour autant, et curieusement, les Astartes ont l’occasion de faire preuve « d’humanité ». A certains moments, Grimaldus et ses compagnons doutent de leur mission. Ils craignent de mourir vainement, de manière anonyme, au milieu d’une ruine, au coin d’une rue quelconque. Grâce au procédé de style décrit précédemment, nous pouvons au fil du récit, nous immerger dans les pensées du Réclusiarque. Au final, apparaît un individu plein de remords, de peurs et de doutes. Il tente bien entendu de dissimuler ses appréhensions à son entourage. En vain, car son confident et ami, Artarion le perce à jour. Il apparaît finalement très désemparé devant la tâche qui lui est dévolue.
- Spoiler:
- A la toute fin, il en vient à apprécier favorablement la ruche et ses habitants
En outre, les héritiers de Dorn sont capables (Ou coupables ?) de platitudes et des plus basses jalousies.
- Spoiler:
- Vers la fin du récit, le champion Bayard avoue à Grimaldus qu’il s’est explicitement opposé (devant le Haut Maréchal) à sa promotion. Par mesquinerie en réaction à la relation privilégiée qu’entretenait Mordred envers Grimaldus
Des post-humains si surhumains, et fatalement si exposés aux vicissitudes de l’âme humaine (rappel : la moitié des légions Astartes ont succombé au Chaos à l’instar de vulgaires mortels).
Était-ce programmé dans leurs gènes ? Était-ce un legs de l’Empereur ? C’est un point de vue personnel. A vous de juger
Donc une note de 5/5.
- Appréciation personnelle = 4/5
Excellent roman. Je dirais même plus, chef d’œuvre. Cet ouvrage me parait indispensable pour tout fan des Black Templars. Les autres et notamment les adeptes de la garde, pourront aussi y trouver leur bonheur.
Si vous retrouvez la version française de ce livre en occasion (internet ou bouquiniste), je vous le conseille fermement.
Petit bémol : c’est un roman sur la guerre. Point de retenu, point d’intrigue laborieuse à la Ravenor. Le nom de baptême de la planète Armageddon est pleinement justifié.
Je donne 4/5.
- Note globale = Total des points 17/20
Capitaine Felix Scout - Messages : 112
Age : 41
Localisation : Sud-ouest de la France (Terre)
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
+1 pour ta review!
Pour moi aussi c'est un chef d'oeuvre du genre 40k battle (avec Légion des Damnés), et un master piece d'ADB, qui était alors en grande forme.
@Appréciation personnelle: bien résumé, et même si je n'aurais pas mis 5/5 en fluff (il a zappé les BA!) mais en tout cas je n'aurais pas mis de malus pour ces côtés humains des astartes souvent mal compris (+scène mythique du "Imperator Vult!")
Pour moi aussi c'est un chef d'oeuvre du genre 40k battle (avec Légion des Damnés), et un master piece d'ADB, qui était alors en grande forme.
@Appréciation personnelle: bien résumé, et même si je n'aurais pas mis 5/5 en fluff (il a zappé les BA!) mais en tout cas je n'aurais pas mis de malus pour ces côtés humains des astartes souvent mal compris (+scène mythique du "Imperator Vult!")
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Lun 5 Sep 2016 - 10:29, édité 1 fois
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
+1 pour la critique. Du coup cela donne vraiment envie de lire le bouquin, peut être un jour.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Merci pour ces retours
Pour Ghost of Arkio : tu as raison! ADB a totalement zappé les Blood Angels, alors que leur contribution à la Troisième guerre d'Armageddon est évidente (seigneur Dante, capitaine Tycho....).
A sgnaler : les Flesh Tearers font une brève apparition au conseil de guerre au début du roman.
A ce propos, j'ai oublié d'évoquer le rôle des Salamanders
Je connais (de réputation) le roman de Rob Sanders - Légion des damnés. Que du bien! Donc cet ouvrage sera probablement une de mes prochaines lectures.
Merci Ghost !
NB = le 5/5 en fluff - J'avoue avoir peut-être eu la main trop lourde! Mais j'ai tellement accroché sur ce roman (dévoré en une nuit !!)
In dedicato imperatum ultra articulo mortis
- Ghost of Arkio - a écrit:
@Appréciation personnelle: bien résumé, et même si je n'aurais pas mis 5/5 en fluff (il a zappé les BA!) mais en tout cas pas pour ces côtés humains des astartes souvent mal compris (scène mythique du "Imperator Vult!")
Pour Ghost of Arkio : tu as raison! ADB a totalement zappé les Blood Angels, alors que leur contribution à la Troisième guerre d'Armageddon est évidente (seigneur Dante, capitaine Tycho....).
A sgnaler : les Flesh Tearers font une brève apparition au conseil de guerre au début du roman.
A ce propos, j'ai oublié d'évoquer le rôle des Salamanders
- Spoiler:
- Au moment de l'attaque sur les docks d'Helsreach, un petit contingent de ce chapitre est envoyé en renfort (arrivée en module d'attérissage depuis un croiseur d'attaque). Les Salamanders rallient les Black Templars. Ils combattent les orks ensemble. Vous vous en doutez : lors de ce passage, on assiste à quelques dissensions mineurs entre les Astartes. Les fils de Vulkan sont ensuite rappelés auprès de leurs pairs, sur un autre front.
Je connais (de réputation) le roman de Rob Sanders - Légion des damnés. Que du bien! Donc cet ouvrage sera probablement une de mes prochaines lectures.
Merci Ghost !
NB = le 5/5 en fluff - J'avoue avoir peut-être eu la main trop lourde! Mais j'ai tellement accroché sur ce roman (dévoré en une nuit !!)
In dedicato imperatum ultra articulo mortis
Dernière édition par Capitaine Felix le Sam 10 Sep 2016 - 2:28, édité 1 fois
Capitaine Felix Scout - Messages : 112
Age : 41
Localisation : Sud-ouest de la France (Terre)
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Il est mort ce brave...chanceux jusque ghazghkull s'asseoit dessus...ref. codex ork V4 et les fans de la v2 aussi le connaissent (enfin v2 anglaise) sa figs date de cette époque (et j'en ai deux )capitaine felix a écrit:Ah, j’allais oublier : les orks. Aucun protagoniste nommé, à l’exception de Ghazghkull (ils auraient pu adjoindre son compagnon, Makari le gretchin le plus chanceux de la galaxie
Makari rip, nous t'aimerons toujours.
Désolé je suis fan absolu du fluff ork.
L'espace on pourrait croire qu'il est infini mais quand on arrive au bout un gorille nous balance des tonneaux
kasits Scout - Messages : 22
Age : 39
Localisation : Tarbes (65)
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Je ne peux qu'aller dans le sens des précédents avis. Je suis d'ailleurs surpris qu'il y en ait si peu.
Il fait parti, et de loin, des meilleurs romans de la saga, ancrée dans le 41ème millénaire, qu'il m'ait été donné de lire.
Il peut être mis en parallèle avec Les Mondes de Rynn d'ailleurs, à mon avis. En parallèle dans le sens où on se retrouve plus ou moins dans la même situation. Une situation désespérée, sans espoir et sans issue. Les protagonistes sont dépassés, débordés, au bord du gouffre, à court de tout.
Cependant des lueurs d'espoir apparaissent de temps à autre. Et quelles lueurs! Des titans! Dont un Emperator. Des renforts Space Marines! Et pas des moindres. Un Ordinatus! Le genre d'arme qui est aussi bien mythique dans l'univers de Warhammer que dans les romans (30k et 40k confondus) tellement on en voit peu. Des armes à la puissance incomparable! Des armes ultimes! Des armes qui font tomber des mondes! Etc...
Mais malgré ça, rien n'y fait. On pourrait même dire que ces lueurs d'espoir sont au delà du futile. Et c'est là que survient un sentiment de "c'est pas juste". Les orks sont là et ils sont plein. Et rien, littéralement rien, ne les arrête.
Bref, un bon roman quoi qu'un peu frustrant si on se laisse prendre.
Il fait parti, et de loin, des meilleurs romans de la saga, ancrée dans le 41ème millénaire, qu'il m'ait été donné de lire.
Il peut être mis en parallèle avec Les Mondes de Rynn d'ailleurs, à mon avis. En parallèle dans le sens où on se retrouve plus ou moins dans la même situation. Une situation désespérée, sans espoir et sans issue. Les protagonistes sont dépassés, débordés, au bord du gouffre, à court de tout.
Cependant des lueurs d'espoir apparaissent de temps à autre. Et quelles lueurs! Des titans! Dont un Emperator. Des renforts Space Marines! Et pas des moindres. Un Ordinatus! Le genre d'arme qui est aussi bien mythique dans l'univers de Warhammer que dans les romans (30k et 40k confondus) tellement on en voit peu. Des armes à la puissance incomparable! Des armes ultimes! Des armes qui font tomber des mondes! Etc...
Mais malgré ça, rien n'y fait. On pourrait même dire que ces lueurs d'espoir sont au delà du futile. Et c'est là que survient un sentiment de "c'est pas juste". Les orks sont là et ils sont plein. Et rien, littéralement rien, ne les arrête.
Bref, un bon roman quoi qu'un peu frustrant si on se laisse prendre.
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Effectivement, du bon ADB et un excellent SM Battles, l'un des meilleurs de la série.
Je ne peux qu'aller dans le sens des précédents avis. Je suis d'ailleurs surpris qu'il y en ait si peu.
La plupart des livres parus avant la création du forum et non réédités depuis ont relativement peu de critiques il est vrai, quand bien même ils sont de qualité. Je pense qu'un certain nombre - comme moi - l'ont lu à sa sortie, mais ça devient dur d'en faire une critique x mois/années plus tard.
C'est en tout cas un de ceux que j'aimerai relire un de ces quatre.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Je me rappelle qu'il avait été pour une part descendu à sa sortie pour ne pas avoir respecté l'image de Grimaldus donnée par le fluff et pour des astartes trop humains. En effet on passait de l'icônique fanatique croisé-skinhead qui avait tenu Hellsreach à lui tout seul à celui d'ADB qui était à contre pied: brute récalcitrante, cynique et doutant de sa foi, reclusiarch baffé par ses compagnons d'arme et jeté à la mort par mépris par son supérieur la manière dont il convainque la princeps ou ses remarques sur les relations humaines n'ont pas fait l'unanimité.
Pour moi ce qui fait toute la saveur des meilleurs astartes battle est justement ces personnages qui sortent du lot et des standards : Cortez, Grimaldus, Le Fléau et ADB a bien su ici doser entre les limites du fluff et un personnage enfin plus complexe que sa fiche codex.
EDIT: Et la meilleure mise en scène roman/nouvelle rendant hommage à la campagne d'Armageddon 3 !
Pour moi ce qui fait toute la saveur des meilleurs astartes battle est justement ces personnages qui sortent du lot et des standards : Cortez, Grimaldus, Le Fléau et ADB a bien su ici doser entre les limites du fluff et un personnage enfin plus complexe que sa fiche codex.
EDIT: Et la meilleure mise en scène roman/nouvelle rendant hommage à la campagne d'Armageddon 3 !
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
En authentique fossoyeur de topics, me voici pour (enfin) donner mon avis sur ce récit largement connu.
Pour autant, le découvrir m'a permis de faire un comparatif pertinent de son adaptation en images de synthèse proposée par Richard Boylan sur Youtube.
- Scénario et mise en scène = 4/5
Bon, ça pue d'entrée de jeu. Les Orks arrivent et malgré des effectifs conséquents, les impériaux savent qu'ils ne pourront que résister jusqu'à la mort. Et c'est déjà une innovation en soi. AdB présente les forces impériales sous un jour froid, dans la réalité crue d'une défaite certaine. Tous les personnages sont mus par cette volonté de se battre jusqu'au bout, comme si la planète entière était un dernier carré.
Face à cela, on retrouve l'illumination et l'espoir que représentent les Astartes et leur foi martiale, accentuée s'il en était besoin du fait qu'ils marchent presque tous sous la bannière des Black Templars.
Seulement voilà, notre personnage principal est en proie au doute le plus insidieux. Il n'est pas à sa place, il le sait, il le sent, et pourtant sa personnalité et sa férocité n'en sont pas affectés quand il s'adresse aux pauvres humains qui lui donnent la réplique. Cela m'amène directement à parler du point suivant:
- Style et écriture = 5/5
Je mets le doigt sur un point fort de ce récit: le traitement des différences Homo Astartes/Homo Sapiens. Dans les actes comme les paroles, leurs rapports sont au mieux cordiaux, au pire meurtriers.
AdB nous fait découvrir une flopée de personnages comme pour refléter la variété et la quantité de population d'une ruche, au point que parfois on perd un peu le fil, mais on s'y retrouve rapidement.
Pour le reste, on retrouve la sempiternelle patte d'AdB, ses descriptions empreintes d'imaginaire, les rapports de ses personnages... Il se prête au jeu des "fratries contraires" qui voit des Astartes incompatibles se battre malgré tout les uns avec les autres sous le commandement d'un Réclusiarque à la foi inébranlable mais au doute certain. Son tempérament a de quoi désarçonner par sa raideur et son fanatisme, et il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit pas d'un humain à proprement parler...
- Intérêt fluff = 5/5
Rien de surprenant, le fluff nous est servi en abondance sur un plateau d'argent. Sans rien révéler, outre les Black Templars, l'organisation de la Garde Impériale n'est pas en reste et sa philosophie non plus. Les personnages de troufions ou d'officier m'ont convaincu par leurs problématiques liées au commandement et à la logistique, au matériel et au combat lui-même. La Légion d'Acier est à l'honneur et franchement ça fait du bien !
Il en va de même avec les autres Astartes, avec cette facilité qu'a AdB pour nous faire comprendre toute une philosophie en quelques lignes seulement.
- Appréciation personnelle = 4/5
Un très beau voyage qui m'a tenu en haleine même si je connaissais la fin.
Certains personnages m'ont plus marqué que d'autres, forcément, et je me plais à me souvenir de statures nobles comme celle de Bayard, impérieux mais humble, ou celle de Nerovar, plein de compassion mais d'une ténacité sans égale. AdB m'a, une fois encore, imposé cet éternel sentiment de nostalgie qui me donne envie d'effacer ma mémoire et de repartir à travers les étoiles en compagnie de ses personnages. Une nostalgie qui n'a rien à envier à celle que j'ai ressenti il y a quelques années en lisant La Griffe d'Horus.
Pour autant, le découvrir m'a permis de faire un comparatif pertinent de son adaptation en images de synthèse proposée par Richard Boylan sur Youtube.
- Scénario et mise en scène = 4/5
Bon, ça pue d'entrée de jeu. Les Orks arrivent et malgré des effectifs conséquents, les impériaux savent qu'ils ne pourront que résister jusqu'à la mort. Et c'est déjà une innovation en soi. AdB présente les forces impériales sous un jour froid, dans la réalité crue d'une défaite certaine. Tous les personnages sont mus par cette volonté de se battre jusqu'au bout, comme si la planète entière était un dernier carré.
Face à cela, on retrouve l'illumination et l'espoir que représentent les Astartes et leur foi martiale, accentuée s'il en était besoin du fait qu'ils marchent presque tous sous la bannière des Black Templars.
Seulement voilà, notre personnage principal est en proie au doute le plus insidieux. Il n'est pas à sa place, il le sait, il le sent, et pourtant sa personnalité et sa férocité n'en sont pas affectés quand il s'adresse aux pauvres humains qui lui donnent la réplique. Cela m'amène directement à parler du point suivant:
- Style et écriture = 5/5
Je mets le doigt sur un point fort de ce récit: le traitement des différences Homo Astartes/Homo Sapiens. Dans les actes comme les paroles, leurs rapports sont au mieux cordiaux, au pire meurtriers.
AdB nous fait découvrir une flopée de personnages comme pour refléter la variété et la quantité de population d'une ruche, au point que parfois on perd un peu le fil, mais on s'y retrouve rapidement.
Pour le reste, on retrouve la sempiternelle patte d'AdB, ses descriptions empreintes d'imaginaire, les rapports de ses personnages... Il se prête au jeu des "fratries contraires" qui voit des Astartes incompatibles se battre malgré tout les uns avec les autres sous le commandement d'un Réclusiarque à la foi inébranlable mais au doute certain. Son tempérament a de quoi désarçonner par sa raideur et son fanatisme, et il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit pas d'un humain à proprement parler...
- Intérêt fluff = 5/5
Rien de surprenant, le fluff nous est servi en abondance sur un plateau d'argent. Sans rien révéler, outre les Black Templars, l'organisation de la Garde Impériale n'est pas en reste et sa philosophie non plus. Les personnages de troufions ou d'officier m'ont convaincu par leurs problématiques liées au commandement et à la logistique, au matériel et au combat lui-même. La Légion d'Acier est à l'honneur et franchement ça fait du bien !
Il en va de même avec les autres Astartes, avec cette facilité qu'a AdB pour nous faire comprendre toute une philosophie en quelques lignes seulement.
- Appréciation personnelle = 4/5
Un très beau voyage qui m'a tenu en haleine même si je connaissais la fin.
Certains personnages m'ont plus marqué que d'autres, forcément, et je me plais à me souvenir de statures nobles comme celle de Bayard, impérieux mais humble, ou celle de Nerovar, plein de compassion mais d'une ténacité sans égale. AdB m'a, une fois encore, imposé cet éternel sentiment de nostalgie qui me donne envie d'effacer ma mémoire et de repartir à travers les étoiles en compagnie de ses personnages. Une nostalgie qui n'a rien à envier à celle que j'ai ressenti il y a quelques années en lisant La Griffe d'Horus.
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Eh non ! Mais mieux vaut tard que jamais, hein ?
Du coup j'ai bien conscience que je n'ai rien de mieux à apporter que mon avis sur la question mais vu le monument, je me devais bien de faire un retour !
Du coup j'ai bien conscience que je n'ai rien de mieux à apporter que mon avis sur la question mais vu le monument, je me devais bien de faire un retour !
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"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Surtout que la qualitay du vin chez BL tend à se raréfier... alors vive la nécromancie et l'archéologie!
Dis, tu vas me dire aussi que tu n'as pas encore lu la "Légion des damnés" de Sanders... si? sinon c'est le moment de déterrer cet autre chef d'oeuvre, même s'il n'est pas de sa majesté ADB
Dis, tu vas me dire aussi que tu n'as pas encore lu la "Légion des damnés" de Sanders... si? sinon c'est le moment de déterrer cet autre chef d'oeuvre, même s'il n'est pas de sa majesté ADB
Re: Helsreach d'Aaron Dembski-Bowden
Bon ben voilà, encore un truc à ajouter à la longue série de bouquins que je dois rattraper comme tu le dis, vive la nécromancie !!
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