La mort d'Antagonis de David Annandale
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Votre appréciation globale du roman :
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Ma modeste pierre à l'édifice.
1er roman d'Annandale (février 2013 VO), David est-il un candidat au peloton de tête des auteurs BL?
Antagonis est-il un roman de Zombie 40k?
Que faire en fluff avec les Black Dragons, leur 1er roman?
------------------------------------------------------------------------
- Scénario et mise en scène : 2,5/5
De bonnes idées, mais développées insuffisamment ou avec maladresse.
Cette note correspond à un roman quasi "coupé en 2" :
- 1ère (trop courte) moitié = Antagonis submergé par la peste zombie ; une bonne idée amenée dans une ambiance de siège claustrophobique (course poursuite avec les survivants pour rejoindre un abri dans des tableaux urbains à la world war Z, puis siège dans la citadelle).
- 2ème moitié : la course poursuite avec les chaotiques pour le "trésor", sur fond de conflit interne des Black Dragon pour savoir qui est pur/corrompu :
On saute de planète-en vaisseau-en courtes batailles sans réel suspens (aucun navigateur ni astropathe mentionné, ces "trucs" inutiles..), le scénario centré sur la corruption au sein du chapitre ne laisse pas beaucoup de place à la psychologie/doutes des personnages, bref = le déroulement m'a rappelé la traque de Voldorius.
Quelques détails [spoilage]:
De manière générale, le déroulement de l'action m'évoque trop des parties de plateau de 40k à peine scénarisés, où les mondes se résument (Aighe Mortis, temple de Flebis, Gemini) à de gigantesques surfaces plates ponctuées parfois de ruines ou de bâtiments anonymes peints sur socle, où les scènes de bolt porn s’enchaînent et se terminent sans véritable stratégie et toutes d'une seule manière = Les Dragon Claws font un massacre à coup de pieux en os.
Décors et batailles n'ont ni la richesse géniale des Certus Minor et St Ethalberg de Sanders, ni le soucis du détail des environnements d'épaves du Death of Integrity (Haley).
.. ou est-ce le fait que cette bataille n'a aucune base dans le fluff? (paradoxe et exception vraiment étrange pour un SMB)
-------------------------------------------------------------------------------------------
- Style et écriture : 2,5/5
Je dirais inégal.
En effet, le début s'annonce prometteur, avec un style recherché, des entrées en scène, une ambiance tambour battant ; mais au fur et à mesure, les effets se délitent, et le récit se simplifie en s’accélérant ET en perdant sa subtilité de départ.
Les personnages surtout souffrent de ne pas être assez vivants:
Parallèle avec la série BA (mais non, n'ayez pas peur ):
Annandale ayant auparavant tenté d'écrire pour le chapitre fétiche des polos rouges, (Eclipse of Hope -juillet 2012), Mephiston - janv. 2013) j'ai eu (p.e. à tort) l'impression que les BA avaient laissé des traces :
-------------------------------------------------------------------------
- Intérêt fluffique : 2/5
Black Dragons - Là il y a un problème:
1) Tout le long du roman, cette compagnie est montrée seule, comme si le reste du chapitre ou les autres compagnies (pourtant mentionnées) n'existaient pas ou ne pouvaient même pas être contactées. ..C'est quand même pas la seule compagnie où il leur pousse des couteaux suisse des bras?
Et quid des rumeurs de liens avec les Salamanders? ils apparaissent concernés par le sort des simples humains, mais rien de plus. Évocation de la situation de la mutation dans le chapitre? dans les autres compagnies? zéro. Ce qui pourrait s'expliquer par un veto de BL, ce grand carnassier des auteurs "qui doivent d'abord rapporter suffisamment" avant d'être autorisé à créer du fluff, mais vu l'exemple de Sanders ou d'Haley, peu probable.
2) Description des mutations: les illustrations du dossier montrent des pieux en os sortant de bras nus et un astartes avec des cornes dignes d'un satire grec. ok; Mais :
a - La plupart des descriptions du roman parlent de décapitation, tranchage par des lames acérés, etc. mais utilisent en même temps le phrasé des sabres ou des épées tronçonneuses = ??
b - La longueur de ces pieux (Volos empale des créatures + grosses que lui sur Antagonis et dans le duel final) .. mais alors: où se rétracte un pieux +grand que son propre bras ?
sans parler des problèmes d'étanchéité/intégrité de l'armure énergétique.
c - Carton rouge= un Dragon claw est décrit avec une corne de rhinocéros qu'il peut sortir et rentrer de sa tête.. (voir artcover pour ex.) lol
Ces piques localisées (bras et têtes) font finalement un peu gadget. (jamais les pieds? comme les raptors? quel dommage ) Mais c'est le fluff de départ qui est ainsi.
3) La messe du chapelain Black Dragon, faisant louange de la mutation =
4) Sword of Epiphany: leur fluff de départ, je le trouve TB : des renégats qui n'en n'ont pas l'air issus des légendaires Exorcists, avec des sourires de béatitude et guidés par un ecclesiarque-gourou illuminé.
Ils ne sont pas sacrifiés au hasard, mais malheureusement n'ont pas beaucoup de relief. et encore moins de dialogues.
5) @chasse au trésor:
- Appréciation personnelle : 2,5/5
Donc, vous vous en doutez, je suis resté sur ma faim (et sur Antagonis), avec une envie de The Walking Dead à -40k pas rassasiée du tout.
Le reste n'a jamais réussi à me captiver ; ni la conspiration interne du chapitre, ni la chasse au trésor. Et même si j'ai trouvé la narration moins plate que celle de La Traque de Voldorius ou de la Chute de Damnos, il reste pour moi un roman de type "rapports de bataille" très moyen.
Je ne suis pas non plus parvenu à me défaire de l'idée que cette réflexion sur l'évolution de la corruption.. renvoyait finalement à la dégradation du récit lui-même, s'appauvrissant au fur et à mesure jusqu'à un épilogue taillé comme un dramatis personnae à l'envers: qui doit survivre pour les prochains romans?
Je ne juges pas l'auteur sur ce seul roman, même si ma pierre est devenue un gros pavé : La série SMB est quand même 'contraignante' dans son genre. "yen a qu'ont essayé", et ils ont pas eu de problèmes.
J'irais presque jusqu'à supposer qu'Annandale a été coupé dans un 1er élan, censuré/réorienté par BL qui lui a ordonné de faire du Astartes battle = donc davantage pour vendre du jeu de plateau et des figs que pour écrire un "vrai" roman. N'est pas Sanders qui veut.
P'tain de système.
TOTAL : 10/20
Mention spéciale traduction :
- Des astartes avec des haut-parleurs plutôt des grilles vox, non? (terme le + utilisé)
- Certaines tournures :
(je me rappelle d'une conversation à ce sujet sur l'ancien Ad Gloriam)
1er roman d'Annandale (février 2013 VO), David est-il un candidat au peloton de tête des auteurs BL?
Antagonis est-il un roman de Zombie 40k?
Que faire en fluff avec les Black Dragons, leur 1er roman?
------------------------------------------------------------------------
- Scénario et mise en scène : 2,5/5
De bonnes idées, mais développées insuffisamment ou avec maladresse.
Cette note correspond à un roman quasi "coupé en 2" :
- 1ère (trop courte) moitié = Antagonis submergé par la peste zombie ; une bonne idée amenée dans une ambiance de siège claustrophobique (course poursuite avec les survivants pour rejoindre un abri dans des tableaux urbains à la world war Z, puis siège dans la citadelle).
- Spoiler:
La fin avec l'affrontement entre des vers géants de X km de long et quelques escouades astartes m'a 1 peu rappelé le fameux boss de Lost Planet2.. mais ne m'a pas trop gêné =
Nos p'tites abeilles en jetpack auront ces gros tas de chairs à l'usure, mais surtout l'image de Volos lui rongeant le cerveau comme un vers dans le fruit était une belle ironie bien gore. (humour, certes, de blockbuster)
Ces apparences "piégées" sur la corruption (survivants/zombies, lettinger/Setheno, Volos/Toharan), parle du M41 de manière originale, avec ses paradoxes, nos habitudes brouillées par des cultistes sans signe extérieur (Antagonis) des Marines du chaos sans signe extérieur (Aighe Mortis), ou des loyalistes mutants (coming out de Volos sur Aighe Mortis).
- 2ème moitié : la course poursuite avec les chaotiques pour le "trésor", sur fond de conflit interne des Black Dragon pour savoir qui est pur/corrompu :
On saute de planète-en vaisseau-en courtes batailles sans réel suspens (aucun navigateur ni astropathe mentionné, ces "trucs" inutiles..), le scénario centré sur la corruption au sein du chapitre ne laisse pas beaucoup de place à la psychologie/doutes des personnages, bref = le déroulement m'a rappelé la traque de Voldorius.
- Spoiler:
- ..sans compter le big secret de la fin, je veux bien sûr parler du système solaire de chapi-chapo, avec ses planètes en adamantium massif (et creuses) entourées d'atmosphères respirables (logique), et (miracle!) une unique vallée fertile fonctionnant comme la fleur poilue d'une plante vénéneuse, sans oublier l’emboîtage (??) des 2 lunes de Gemini entraînant seulement quelques tempêtes, des extraterrestres antédiluviens inventeurs d'une cloche géante (avec un vrai battant! comme au village de mémé!) dans une planète creuse (bonne fêtes de pâques, au fait) des escaliers pour géants.. mais des claviers d'orgue à taille humaine.. (lol) faits en os.. (??) tout comme cette histoire de sifflet à ultrason,.. et minuscule.. etc. lol, lol et re-lol
Quelques détails [spoilage]:
- Spoiler:
- début: trop rapide et peu crédible: comment 30,000 GI se retrouvent risquer leur peau au cœur d'une ville remplie de zombies pour sauver 1000 civils .. et subitement toute évacuation aérienne devient impossible? (même pour la famille du gouverneur?)
- Zombie plague: tellement dommage qu'elle n'est pas été au centre du scénario... (au fait c'est +Nurgle ça, hein, pas tzeentch)
- La rapidité avec laquelle les personnages se serrent les coudes; puis se haïssent à mort et conspirent. - Le Deus ex machina du warp manipulateur arrive bien trop tard, subitement, et comme un oubli.
- les méchants sont transparents (Sword of epiphany = n'apparaissent que pour être dans des scènes de boltporn, robotisés*)
- Bataille pour le concordat = le tournant de la bataille: c'est quand la GI fait monter.. une basilik. toute seule. pour toute la ruche capitale. lol
- Bataille de Flebis = armes lourdes ennemies? un seul bolter lourd + des raptors trop lents ni possédés ni issus des NL. (idem*)
- Abordage du Metastasis: le capt. renégat s'était caché.. derrière son trône de cdt. ! lol
- Setheno terrorise un inquisiteur.. stop. Vous trouvez ça normal? Quelle influence réelle a une chanoinesse sans adresse issue d'un ordre corrompu purgé hereticus à laquelle elle a appartenue (?) J'aurais préféré + de détails (Sainte ou pas? appuis politiques= zéro détails). L'archétype de la Sororitas est la fanatique voyant de l'hérétique partout en psalmodiant des litanies. Ici une géante laconique encourage les mutants. argr.
- des astartes en armure complète qui rampent derrière des consoles (p.292) Volos fait quand-même 3m de haut.. lol
De manière générale, le déroulement de l'action m'évoque trop des parties de plateau de 40k à peine scénarisés, où les mondes se résument (Aighe Mortis, temple de Flebis, Gemini) à de gigantesques surfaces plates ponctuées parfois de ruines ou de bâtiments anonymes peints sur socle, où les scènes de bolt porn s’enchaînent et se terminent sans véritable stratégie et toutes d'une seule manière = Les Dragon Claws font un massacre à coup de pieux en os.
Décors et batailles n'ont ni la richesse géniale des Certus Minor et St Ethalberg de Sanders, ni le soucis du détail des environnements d'épaves du Death of Integrity (Haley).
.. ou est-ce le fait que cette bataille n'a aucune base dans le fluff? (paradoxe et exception vraiment étrange pour un SMB)
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- Style et écriture : 2,5/5
Je dirais inégal.
En effet, le début s'annonce prometteur, avec un style recherché, des entrées en scène, une ambiance tambour battant ; mais au fur et à mesure, les effets se délitent, et le récit se simplifie en s’accélérant ET en perdant sa subtilité de départ.
Les personnages surtout souffrent de ne pas être assez vivants:
- Spoiler:
(Volos, héros bien malgré lui, se fait dicter sa conduite par Nithigg, puis Setheno) étonnamment manipulables (Toharan, de vétéran à cheval sur la tradition et l'honneur.. et puis non, subitement il pense qu'il peut reforger à lui tout seul son chapitre entier) voir "violemment" anti-charismatique (Lettinger, nouvelle marque de lessive? ridiculisé par 2 GI, se fait voler son boulot par Setheno sans rien tenter... corrompu pour avoir oublié de fermer ses volets pendant une traversée warp?.. lol)
Jozef Biset et Tennesyn avaient pour moi un bon départ et du relief ; mais une fois en contact avec les astartes, ils sont écrabouillés psychologiquement (de peur; malheureusement ça arrive (trop) souvent en SMB, moins dans l'HH).
Le cardinal apostat a été mon perso 'préféré' jusqu'à la fin. L'absence de personnalisation du démon qui le possède crée un effet schizophrène dans ses monologues intérieurs : il est tout le temps à cheval entre Warp et Materium, et garde ses airs de pontife érudit jusqu'à la fin :
Sa fusion avec l'orgue (clin d’œil au navigateur du peuple des constructeurs de Giger?) en os jusqu'à sa mort sans crise de nerf démoniaque, manque de registre ; aucun véritable dialogue cependant, même pas de discours de tentation charismatique du prélat pour convertir un gentil.
Parallèle avec la série BA (mais non, n'ayez pas peur ):
Annandale ayant auparavant tenté d'écrire pour le chapitre fétiche des polos rouges, (Eclipse of Hope -juillet 2012), Mephiston - janv. 2013) j'ai eu (p.e. à tort) l'impression que les BA avaient laissé des traces :
- Spoiler:
- Setheno apparaît avec un masque de résolution caché derrière un casque à visage masque-mortuaire/hurlant: le seul casque de ce genre que je connaisse en fig, c'est celui de Dante. Pour le reste, l'auteur avait décrit son Mephiston comme un visage froid dont le regard terrifiant de résolution intimidait tout le monde comme un rayon laser.
- Chapitre déchiré par la haine entre 2 frères sur fond de mutation, et dont l'un a une vision d'avenir révolutionnaire pour son chapitre. Donc pas 1 Dak'ir VS Ba'ken, mais étrangement proche d'1 Rafen VS Arkio avec obligation du héros de tuer ses frères et d'entrer en rébellion.
- Un inquisiteur qui entraîne 1 chapitre dans l'hérésie (mal-aimée Inquisition.. vivement le retour d'Abnett)
- Des black Dragons qui ont des mutants en phase terminale dans des geôles, lâchés parfois sur le champ de bataille guidés par un chapelain comme des Compagnies de la Mort.
- La mutation des Black Dragon entraîne des visions de l'avenir (Volos dès la 1ère partie)
- être black dragon = c'est "accepter d'être un monstre de l'Empereur" (aka 'mutant loyaliste') + scènes de berserk à massacrer des foules massées dans une soif de sang et de massacre flirtant avec l'hérésie.
- Nithigg a + de 1000 ans.. et pas un orteil de moins. Pas mal quand le fluff nous rabâche que seul Dante est le seul à atteindre péniblement ce score sur ses 2 pieds.
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- Intérêt fluffique : 2/5
Black Dragons - Là il y a un problème:
1) Tout le long du roman, cette compagnie est montrée seule, comme si le reste du chapitre ou les autres compagnies (pourtant mentionnées) n'existaient pas ou ne pouvaient même pas être contactées. ..C'est quand même pas la seule compagnie où il leur pousse des couteaux suisse des bras?
Et quid des rumeurs de liens avec les Salamanders? ils apparaissent concernés par le sort des simples humains, mais rien de plus. Évocation de la situation de la mutation dans le chapitre? dans les autres compagnies? zéro. Ce qui pourrait s'expliquer par un veto de BL, ce grand carnassier des auteurs "qui doivent d'abord rapporter suffisamment" avant d'être autorisé à créer du fluff, mais vu l'exemple de Sanders ou d'Haley, peu probable.
2) Description des mutations: les illustrations du dossier montrent des pieux en os sortant de bras nus et un astartes avec des cornes dignes d'un satire grec. ok; Mais :
a - La plupart des descriptions du roman parlent de décapitation, tranchage par des lames acérés, etc. mais utilisent en même temps le phrasé des sabres ou des épées tronçonneuses = ??
b - La longueur de ces pieux (Volos empale des créatures + grosses que lui sur Antagonis et dans le duel final) .. mais alors: où se rétracte un pieux +grand que son propre bras ?
sans parler des problèmes d'étanchéité/intégrité de l'armure énergétique.
c - Carton rouge= un Dragon claw est décrit avec une corne de rhinocéros qu'il peut sortir et rentrer de sa tête.. (voir artcover pour ex.) lol
Ces piques localisées (bras et têtes) font finalement un peu gadget. (jamais les pieds? comme les raptors? quel dommage ) Mais c'est le fluff de départ qui est ainsi.
3) La messe du chapelain Black Dragon, faisant louange de la mutation =
- Spoiler:
- Je sais pas vous, mais moi je me suis rangé tout de suite du côté de Lettinger et Toharan, j'étais entièrement d'accord pour les voir tous brûler ilico; au moins jusqu'à ce que ces 2 derniers soient clairement identifiés dans le récit comme corrompus.
4) Sword of Epiphany: leur fluff de départ, je le trouve TB : des renégats qui n'en n'ont pas l'air issus des légendaires Exorcists, avec des sourires de béatitude et guidés par un ecclesiarque-gourou illuminé.
Ils ne sont pas sacrifiés au hasard, mais malheureusement n'ont pas beaucoup de relief. et encore moins de dialogues.
5) @chasse au trésor:
- Spoiler:
- 1 race/technologie totalement coupée du reste du fluff. Aucune explication plausible sur ses origines, le pourquoi de ses "œuvres" entre art minimalisme et os de mammouth, etc. lol
- Appréciation personnelle : 2,5/5
Donc, vous vous en doutez, je suis resté sur ma faim (et sur Antagonis), avec une envie de The Walking Dead à -40k pas rassasiée du tout.
Le reste n'a jamais réussi à me captiver ; ni la conspiration interne du chapitre, ni la chasse au trésor. Et même si j'ai trouvé la narration moins plate que celle de La Traque de Voldorius ou de la Chute de Damnos, il reste pour moi un roman de type "rapports de bataille" très moyen.
Je ne suis pas non plus parvenu à me défaire de l'idée que cette réflexion sur l'évolution de la corruption.. renvoyait finalement à la dégradation du récit lui-même, s'appauvrissant au fur et à mesure jusqu'à un épilogue taillé comme un dramatis personnae à l'envers: qui doit survivre pour les prochains romans?
Je ne juges pas l'auteur sur ce seul roman, même si ma pierre est devenue un gros pavé : La série SMB est quand même 'contraignante' dans son genre. "yen a qu'ont essayé", et ils ont pas eu de problèmes.
J'irais presque jusqu'à supposer qu'Annandale a été coupé dans un 1er élan, censuré/réorienté par BL qui lui a ordonné de faire du Astartes battle = donc davantage pour vendre du jeu de plateau et des figs que pour écrire un "vrai" roman. N'est pas Sanders qui veut.
P'tain de système.
TOTAL : 10/20
Mention spéciale traduction :
- Des astartes avec des haut-parleurs plutôt des grilles vox, non? (terme le + utilisé)
- Certaines tournures :
- p.306:
- "Ce n'était pas que la destinée qui l'attendait au bout du couloir."
(je me rappelle d'une conversation à ce sujet sur l'ancien Ad Gloriam)
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Sam 5 Juil 2014 - 12:59, édité 2 fois
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Globalement le même ressenti sur tout ça, même si je garde une impression finale du livre moins âpre.
La première partie est clairement bien au-dessus du reste, c'est une certitude.
Pour ce qui est des incohérences, rien de plus que ce qu'on a dans pas mal de bouquins en fait. Même les plus "grands" auteurs de la BL n'en sont pas exempts d'ailleurs. On se souviendra tous de The Outcast Dead...
Au niveau des osselets des machins, parfois ça tranche et fait bling bling car c'est recouvert d'adamantium chez certains.
Le "Big Secret", son origine et ses créateurs est bien LOL oui (on se croirait dans Halo ou Starcraft avec des Forunners/Xel'nagga omnipotents éteints qui auraient laissé plein d'artefacts cheaté un peu partout).
Mais là encore, du déjà vu (ce qui ne justifie rien). Mêmes créateurs de la machine vue dans La foi et le feu ?
Avec Setheno y'a matière à débat mais je l'ai quand même trouvé bien plus crédible que les sisters du diptyque de Swallow, qui faisaient sans arrêt la causette avec les hérétiques et tout.
Black Dragons à brûler : Même impression. Au four avec les Mortificators et autres chapitres déviants en phase terminale.
Au final, je pense qu'Annandale a beaucoup de potentiel. Il lui faut juste une chance de l'exprimer librement, m'est avis.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Une très bonne surprise car ce chapitre ne m'inspirait pas particulièrement.
Un mélange très bien dosé de combats, de trahisons et de remise en question. En peu de pages, l'auteur a réussi à rendre vivant ce chapitre. On découvre qu'il est profondément divisé mais que les problèmes n'ont jamais été évoqués de manière franches entre les SM.
Est-on un monstre si on ressemble à un monstre? Il s'agit de la trame principale du roman, et elle est amenée de façon intelligente (mais un peu trop rapidement). Détail intéressant, il y a 3 réponses à cette question, en effet une personne semble trouver une utilité à l'aspect monstrueux de ces SM.
Les protagonistes principaux sont "attachants" et possèdent une véritable personnalité.
Le chaos est bien décrit et sans en faire des tonnes.
Points négatifs:
- Une erreur dans le compte des morts chez les SM (sauf si la compagnie fait +/- 250 SM)
- Corruption un peu trop rapide et étendue (mais bien décrite).
- Certains combats trop en faveur de loyaliste malgré une situation délicate.
A mon avis le meilleur SMB, on évite le bolt porn ou le comportement de gamin à la Sicarius dans la chute de Damnos.
Un mélange très bien dosé de combats, de trahisons et de remise en question. En peu de pages, l'auteur a réussi à rendre vivant ce chapitre. On découvre qu'il est profondément divisé mais que les problèmes n'ont jamais été évoqués de manière franches entre les SM.
Est-on un monstre si on ressemble à un monstre? Il s'agit de la trame principale du roman, et elle est amenée de façon intelligente (mais un peu trop rapidement). Détail intéressant, il y a 3 réponses à cette question, en effet une personne semble trouver une utilité à l'aspect monstrueux de ces SM.
Les protagonistes principaux sont "attachants" et possèdent une véritable personnalité.
Le chaos est bien décrit et sans en faire des tonnes.
Points négatifs:
- Une erreur dans le compte des morts chez les SM (sauf si la compagnie fait +/- 250 SM)
- Corruption un peu trop rapide et étendue (mais bien décrite).
- Certains combats trop en faveur de loyaliste malgré une situation délicate.
A mon avis le meilleur SMB, on évite le bolt porn ou le comportement de gamin à la Sicarius dans la chute de Damnos.
Cadia Scout - Messages : 117
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Cadia a écrit:
A mon avis le meilleur SMB, on évite le bolt porn ou le comportement de gamin à la Sicarius dans la chute de Damnos.
Juste une question, comme ça; tu les as lu tous les SMB depuis le premier?
C'est quand-même un peu léger comme argumentaire
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Quand je vois les critiques que vous en avez fait, c'est etonnant en effet.
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Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
- Albert Einstein -
- Je suis Coutelier Forgeron venez voir : MON ACTU sur FB
- sur le web Pierre Forge Tranquille
- Envie de forger vous même ??? : FAITES UN STAGE
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
J'ai un faible pour les histoires de corruption des loyalistes (comme dans Fulgrim ou malleus et hereticus) ce qui influence mon avis. La technologie de ces xenos n'est pas dérangeante et s'associe bien avec les délires que la technologie warp peut créer. Si une arme warpique a besoin d'une cloche géante avec des sacrifices humains pour fonctionner, alors pourquoi pas.
Contrairement à Ghost, l'aspect zombie du livre ne m'intéresse pas outre mesure, il y a walking dead pour cela. Et le livre acquiert son identité après cette 1er partie.
En ce qui concerne la description des combats de haute intensité, la plupart des auteurs de la BL ont de la peine à faire qqch de réaliste (problème sur les distances d'engagement, le nombre d'unité, la puissance, etc). Ce roman ne déroge pas à la règle malheureusement (une des exceptions est "la mort d'integrity").
Par exemple, quasiment toutes les descriptions de combat de CàC pour les GI sont bidons. J'ai essayé de reproduire certains des mouvements décrits dans la série Gaunt avec mon arme de service (SIG 550 avec une baillonnete), impossible de mettre assez de force pour trancher quoi que se soit (seul l'estoc est possible et efficace).
Sinon oui j'ai lu tout les SMB à l'exception du dernier de Counter.
Contrairement à Ghost, l'aspect zombie du livre ne m'intéresse pas outre mesure, il y a walking dead pour cela. Et le livre acquiert son identité après cette 1er partie.
En ce qui concerne la description des combats de haute intensité, la plupart des auteurs de la BL ont de la peine à faire qqch de réaliste (problème sur les distances d'engagement, le nombre d'unité, la puissance, etc). Ce roman ne déroge pas à la règle malheureusement (une des exceptions est "la mort d'integrity").
Par exemple, quasiment toutes les descriptions de combat de CàC pour les GI sont bidons. J'ai essayé de reproduire certains des mouvements décrits dans la série Gaunt avec mon arme de service (SIG 550 avec une baillonnete), impossible de mettre assez de force pour trancher quoi que se soit (seul l'estoc est possible et efficace).
Sinon oui j'ai lu tout les SMB à l'exception du dernier de Counter.
Cadia Scout - Messages : 117
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Tes derniers arguments se défendent, après les gouts et les couleurs...
Au niveau des combats c'est vrai que c'est pas toujours bien géré, ni 100% réaliste mais il ne faut pas oublié qu'on parle d'un univers fictif, perso ça ne me dérange pas trop, tant que ça n'est pas trop improbable ou ridicule (et encore ça dépends).
Tu cite les Gaunt, ces romans sont le comble de la badass-attitude des GI, décrits comme des super-rambo par Abnett. Il se fait clairement plaisir avec ces petits chouchous, et ça n'enlève rien à la qualité de cette série qui reste géniale dans son ensemble.
Après les SMB sont loin d'être les meilleurs romans, incomparable effectivement avec les perles que sont les trilogies sur l'Inquisition, ou certains tomes Horus Heresy.
Au niveau des combats c'est vrai que c'est pas toujours bien géré, ni 100% réaliste mais il ne faut pas oublié qu'on parle d'un univers fictif, perso ça ne me dérange pas trop, tant que ça n'est pas trop improbable ou ridicule (et encore ça dépends).
Tu cite les Gaunt, ces romans sont le comble de la badass-attitude des GI, décrits comme des super-rambo par Abnett. Il se fait clairement plaisir avec ces petits chouchous, et ça n'enlève rien à la qualité de cette série qui reste géniale dans son ensemble.
Après les SMB sont loin d'être les meilleurs romans, incomparable effectivement avec les perles que sont les trilogies sur l'Inquisition, ou certains tomes Horus Heresy.
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9077
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Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
Pour les Gaunt, l'armure de mépris a été mon dernier achat. Ils sont vraiment trop balèzes et on se demande comment ce régiment peut fonctionner si personne ne suit les ordres...
On est bien dans un univers de SF et les combats n'ont pas besoin d'être réalistes mais, parfois on tombe dans le n'importe quoi. Dans ce roman, les combats restent dans la lignée des productions BL (on est loin de la bataille de Molech où là on tombe dans le ridicule).
On est bien dans un univers de SF et les combats n'ont pas besoin d'être réalistes mais, parfois on tombe dans le n'importe quoi. Dans ce roman, les combats restent dans la lignée des productions BL (on est loin de la bataille de Molech où là on tombe dans le ridicule).
Cadia Scout - Messages : 117
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
^^.. Tu peux aussi demander à tes officiers ce qu'ils pensent tactiquement des SMB ou de Gaunt, ou de n'importe quel décorum de space opéraPar exemple, quasiment toutes les descriptions de combat de CàC pour les GI sont bidons. J'ai essayé de reproduire certains des mouvements décrits dans la série Gaunt avec mon arme de service (SIG 550 avec une baillonnete), impossible de mettre assez de force pour trancher quoi que se soit (seul l'estoc est possible et efficace).
Les débats sur le réalisme du fluff reviennent régulièrement, mais c'est plus une déformation née du réalisme recherché par les modèles de véhicules et troupes de GW/FW et leurs affiliation visuelle lointaine à l'illustre famille des wargames historiques liés aux guerres mondiales ou napoléoniennes.
Après une bonne nuit de sommeil, on finit toujours par se rappeler que 40k est un battle dans le futur, donc un background patchwork qui n'a jamais revendiqué son appartenance à la Hard SF. Donc il faut savoir replacer un peu les choses à leur échelle et les cloches de pâques grosses comme des planètes (creuses) et les systèmes solaire rappelant l'écran de chargement de la PS2 ne sont pas des effets très répandus parmi les auteurs de BL (heureusement).
Et si tu veux faire des reviews de publications BL, pense à argumenter un peu plus comme font les autres, voir à prendre le modèle de notations.
SVP maintenant stop les HS pour parler de tout sauf du roman de ce topic.
Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
On m'as donné ce livre en me disant "ah tiens j'ai acheté ça à la gare j'ai lu le début j ai pas supporté ça en finit plus ces tournures de phrases, si t'es courageux lis le" bah je l'ai lu d'une traite en moins d'un mois, ce qui pour moi est un miracle vu mon rythme de 30 min max par jour.
- Scénario et mise en scène = 3/5
Comme dis par les collègues j'ai bien aimé le début, et non pas à cause de la mode zombie, je déteste les zombies... non pour la façon dont tout est amené ça part de rien ou presque(étant un gros passionné de fluff je voyais une peste de nurgle rien de plus) on envoie les marines savaté tout ça et ça part en cacahuète, tant mieux ça présente bien les persos !! Après on s'enfonce dans une série de chapitre mou et que je trouve redondant, j'ai eu l'impression de lire milles fois "on est mutant et fière de l’être même si le méchant veut nous bruler" et enfin on fini sur un délire que j'aime bien pour moi black library c'est ça vu que gaunt dès le premier tome on tape dans les "industrie galactique gigantesque venue de presque nulle part" Bref la mise en scène bof le scénar pas mal mais lent à se dévoiler, la belle présentation bouffe une partie du bouquin et les scènes quasi inutiles une autre. le reste est le scénario et bah c'est au mieux que la moitié du livre.
- Style et écriture = 4/5
Agréable j'ai pas eu à me reprendre alors que je lis toujours très fatigué, même ces moments mou j'ai pas eu envie de fermer le bouquin
- Intérêt fluff = 2/5
aucun...sauf pour les black dragon et encore que l'on apprend vraiment que ce schisme interne (après je suis un vieux fluffeur qui a lu énormément de truc sur tout 40k donc j'ai pu repérer le pompage de vieux fluff pas désagréable)
- Appréciation personnelle = 3/5
j'ai bien aimé je le relirai pour certain chapitre si j'avais le temps. j'adore les scènes de combat urbain même si 5 marines versus le monde c'est un peu gros
- Note globale = Total des points 12/20
- Scénario et mise en scène = 3/5
Comme dis par les collègues j'ai bien aimé le début, et non pas à cause de la mode zombie, je déteste les zombies... non pour la façon dont tout est amené ça part de rien ou presque(étant un gros passionné de fluff je voyais une peste de nurgle rien de plus) on envoie les marines savaté tout ça et ça part en cacahuète, tant mieux ça présente bien les persos !! Après on s'enfonce dans une série de chapitre mou et que je trouve redondant, j'ai eu l'impression de lire milles fois "on est mutant et fière de l’être même si le méchant veut nous bruler" et enfin on fini sur un délire que j'aime bien pour moi black library c'est ça vu que gaunt dès le premier tome on tape dans les "industrie galactique gigantesque venue de presque nulle part" Bref la mise en scène bof le scénar pas mal mais lent à se dévoiler, la belle présentation bouffe une partie du bouquin et les scènes quasi inutiles une autre. le reste est le scénario et bah c'est au mieux que la moitié du livre.
- Style et écriture = 4/5
Agréable j'ai pas eu à me reprendre alors que je lis toujours très fatigué, même ces moments mou j'ai pas eu envie de fermer le bouquin
- Intérêt fluff = 2/5
aucun...sauf pour les black dragon et encore que l'on apprend vraiment que ce schisme interne (après je suis un vieux fluffeur qui a lu énormément de truc sur tout 40k donc j'ai pu repérer le pompage de vieux fluff pas désagréable)
- Appréciation personnelle = 3/5
j'ai bien aimé je le relirai pour certain chapitre si j'avais le temps. j'adore les scènes de combat urbain même si 5 marines versus le monde c'est un peu gros
- Note globale = Total des points 12/20
L'espace on pourrait croire qu'il est infini mais quand on arrive au bout un gorille nous balance des tonneaux
kasits Scout - Messages : 22
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Re: La mort d'Antagonis de David Annandale
C'est un très bon roman de la série "Space marine battles". Mais ce qui est souvent frustrant avec cette série, c'est que les auteurs sont obligés de condenser leurs histoires. De ce que j'ai compris, après en avoir lu 5, la singularité de ces romans "Space marine battles" est d'emmener le lecteur à la découverte d'un chapitre space marine (parfois de plusieurs) lors d'un affrontement qui se veut épique et hors norme contre des space marines du chaos ou des xénos. Le tout doit se dérouler sur un unique tome. C'est à ce niveau que ça devient un peu frustrant et parfois l'alchimie n'opère pas.
Pour "La mort d'Antagonis", cette logique fait sa faiblesse car j'aurais vraiment aimé que ce roman soit plus long, malgré ses 412 pages, pour rester plus longtemps aux côtés des personnages et aussi parce que l'intrigue méritait vraiment de s'attarder plus longuement sur certains détails mais également pour mieux décrire l'évolution de l'histoire. Malgré ça, David Annandale réussit à nous accrocher du début jusqu'à la fin avec un scénario bien ficelé et des personnages au top comme Volos, un Black Dragon redoutable, effrayant et valeureux, Setheno, une chanoinesse plus que redoutable, Lettinger, un inquisiteur malfaisant, Nessun, un cardinal tordu jusqu'à l'os et Toharan, un Black Dragon torturé.
Comme ça a été dit, le titre ne décrit pas parfaitement l'ouvrage. La majorité de l'histoire ne se déroule pas sur Antagonis. Curieux d'avoir pris ce titre? Mais ceci n'enlève rien au livre. Le chapitre des Black Dragons m'a énormément plus et je fais partie de ceux qui ne connait pas vraiment l'histoire de cette fameuse 21ème fondation avec ses chapitres maudits. C'est quelque chose que je vais approfondir. Les Black Dragons m'ont donné l'envie d'en savoir plus.
L'auteur fait succéder avec un bel équilibre les chapitres concernant des batailles avec des parties plus tournées sur l'intrigue, les personnages et leurs ressorts psychologiques. Je préfère ce type d'approche que de la destruction tout le temps, poussée jusqu'à l'écœurement.
L'intrigue est tellement dense et les rebondissements ont un tel impact sur le déroulé de l'histoire qu'il est vraiment dommage de ne pas avoir pu écrire ce livre en deux tomes car l'ensemble des personnages auraient mérité d'avoir plus de temps pour exprimer tout leur potentiel tellement l'auteur a réussi à créer des acteurs possédant chacun une identité et un caractère unique. Parfois, l'auteur a dû précipiter des événements mais l'ensemble reste cohérent ainsi que ses personnages. Sur les trois premiers chapitres, on ne comprend pas tout de suite qui est qui... mais en persévérant tout rentre vite dans l'ordre. Un très bon roman "Space marine battles" que j'ai préféré aux quatre autres lus précédemment: "L'oeil d'Ezkiel", "La chasse de Voldorius", "La faille de Gildar" et "La mort d'Integrity"!
Pour "La mort d'Antagonis", cette logique fait sa faiblesse car j'aurais vraiment aimé que ce roman soit plus long, malgré ses 412 pages, pour rester plus longtemps aux côtés des personnages et aussi parce que l'intrigue méritait vraiment de s'attarder plus longuement sur certains détails mais également pour mieux décrire l'évolution de l'histoire. Malgré ça, David Annandale réussit à nous accrocher du début jusqu'à la fin avec un scénario bien ficelé et des personnages au top comme Volos, un Black Dragon redoutable, effrayant et valeureux, Setheno, une chanoinesse plus que redoutable, Lettinger, un inquisiteur malfaisant, Nessun, un cardinal tordu jusqu'à l'os et Toharan, un Black Dragon torturé.
Comme ça a été dit, le titre ne décrit pas parfaitement l'ouvrage. La majorité de l'histoire ne se déroule pas sur Antagonis. Curieux d'avoir pris ce titre? Mais ceci n'enlève rien au livre. Le chapitre des Black Dragons m'a énormément plus et je fais partie de ceux qui ne connait pas vraiment l'histoire de cette fameuse 21ème fondation avec ses chapitres maudits. C'est quelque chose que je vais approfondir. Les Black Dragons m'ont donné l'envie d'en savoir plus.
L'auteur fait succéder avec un bel équilibre les chapitres concernant des batailles avec des parties plus tournées sur l'intrigue, les personnages et leurs ressorts psychologiques. Je préfère ce type d'approche que de la destruction tout le temps, poussée jusqu'à l'écœurement.
L'intrigue est tellement dense et les rebondissements ont un tel impact sur le déroulé de l'histoire qu'il est vraiment dommage de ne pas avoir pu écrire ce livre en deux tomes car l'ensemble des personnages auraient mérité d'avoir plus de temps pour exprimer tout leur potentiel tellement l'auteur a réussi à créer des acteurs possédant chacun une identité et un caractère unique. Parfois, l'auteur a dû précipiter des événements mais l'ensemble reste cohérent ainsi que ses personnages. Sur les trois premiers chapitres, on ne comprend pas tout de suite qui est qui... mais en persévérant tout rentre vite dans l'ordre. Un très bon roman "Space marine battles" que j'ai préféré aux quatre autres lus précédemment: "L'oeil d'Ezkiel", "La chasse de Voldorius", "La faille de Gildar" et "La mort d'Integrity"!
Vincent Scout - Messages : 42
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