Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Présentation:
Critique VO de Gilian:
==> Le Lion : Fils de la Forêt Semi Poche Après un sommeil de dix mille ans, piégé en stase au cœur de son foyer brisé, Lion El'Jonson s'éveille dans le cauchemar de l'Imperium Nihilus. À cette époque crépusculaire, les braises mourantes de l'humanité sont menacées de toutes parts par de voraces ténèbres. Seul, même le Lion n'a aucun espoir de vaincre un tel mal. Mais il est des personnes qui l'aideront dans sa quête. Chassés jusqu'aux limites de leur endurance, nombre de ses chevaliers Déchus attendent depuis longtemps le jour où leur seigneur reviendrait pour les absoudre. Le Seigneur des Chemins Obscurs doit rallier ces loyalistes égarés à sa cause et vaincre un fils renégat et la bande démente du Chaos qui le considère comme son maître. Face à ces temps troublés, le Lion ne peut se fier à rien ni personne, sinon lui-même. Mais dans une galaxie privée de l'Empereur, de l'Imperium, de sa Légion, et de Caliban… qui est-il? 416 pages • Juillet 2023 • ISBN 9781804072349 • Illustration de Paul Dainton |
Critique VO de Gilian:
- Spoiler:
- The Lion Son of the forest de Mike Brooks 353 pagesPS: j'ai mis des balises spoile partout parce que ça spoile partout Le livre est prévus en français pour juillet ou aout je crois
0 : Avant-Propos
Et oui vous ne vous êtes pas trompés, on est le 22 avril 2013 et le dormeur le plus célèbre du 41eme millénaire s’est enfin réveillé. A la surprise générale c’est Mike Brooks qui est l’auteur de ce retour.
Depuis qu’il est à la blacklibrary Mike Brooks nous a livré trois bonnes séries dans des styles différents : Les Ork ; l’Alpha Légion et les intrigue des maisons de navigateur. On va voir ce qu’il va réussir à faire avec le Lion.
1 : L’histoire du livre
Au plus profond de l’imperium Nihilus, privées de la lumière de l’astronomican, les planètes impériales sont livrées au chaos et à l’anarchie mais une légende court de monde en monde, un chevalier de l’ancien temps viendrait en aide au plus faible avant de disparaitre aussi mystérieusement qu’il est arrivé…
Au plus profond du Roc dans ce qui avait été le cœur de Caliban, la pièce où gisait le Lion est vide, le dormeur s’est réveillé…
2 : L’histoire avec un grand H- Spoiler:
- Préface de votre humble serviteur : Ce roman de 353 pages est rempli de références historiques et est un concentré de background, pour rendre les choses plus claires et moins dense, plusieurs de ces sujets ne seront pas abordés dans le résumé mais seulement après dans l’analyse du roman. Merci de votre compréhension.
Première partie Awakening
Il ne sait pas qui il est, ni où il se trouve mais cette forêt et cette rivière lui rappellent quelque chose, un lointain souvenir de ce qu’il était avant. Petit à petit, des bribes de souvenirs lui reviennent et en s’approchant de la rivière, il voit une embarcation avec un vieil homme qui pêche, il l’appelle mais celui-ci ne répond pas, il a l’air blessé et du sang s’écoule dans l’eau depuis la barque…
Il décide d’aller dans la rivière mais il sent quelque chose, une présence malveillante sous la surface de l’eau… A ce moment apparait sur la berge un « Watcher in the Dark » qui l’avertit de ne pas s’approcher de l’eau car il n’est pas encore assez fort pour affronter le danger qu’il a senti.
A la place il lui dit de suivre sa nature et de partir en chasse.
Il se souvient de qui il est, il est le Lion, le protecteur de Caliban, le chasseur des grandes bêtes et justement il sent un monstre à traquer et se lance donc à sa poursuite.
Sa course le mène hors de la forêt ou un groupe de monstres et en train d’attaquer trois humains. Après avoir tué les monstres il se rend compte qu’il n’est plus dans les forêts de Caliban mais ailleurs…
Les humains lui disent qu’il se trouve sur Camarth et lui propose de l’amener voir leur protecteur.
Mais arriver au camps le Lion a la surprise de voir que leur protecteur est un Dark Angel qui ouvre le feu en le voyant arriver. Mais le Lion est un primarque et il désarme son attaquant sans effort.
Son attaquant s’appelle Zabriel c’était un des Dark Angel renvoyer sur Caliban après Saroch et il a survécu à la bataille de Caliban en étant propulsé dans l’espace et le temps. S’il a tiré sur le Lion c’est qu’il a cru que le Lion venait finir le travail et le tuer.
Alors que 10'000 ans auparavant le Lion l’aurait tué sans plus d’explication, il lui laisse une chance de raconter son histoire, et il se rend compte de l’erreur qu’a été le massacre de Caliban. Si la majeure partie du haut commandement des chevaliers de Caliban étaient des traitres et même pour certains des renégats voués aux puissances obscures, la plupart des hommes de rangs inférieurs étaient des loyalistes manipulés…
A la surprise de Zabriel, le Lion décide de faire table rase du passé et propose à Zabriel de l’accompagné pour reprendre le contrôle de la planète au nom de l’Imperium.
Zabriel pour la première fois depuis Caliban a un but et décide de suivre le Lion. A eux deux ils libèrent Camarth.
Mais pour le Lion ce n’est pas une fin en soi, ce n’est que le début de quelque chose de plus grand.
Deuxième partie : Ascendant
Seraphax lui aussi est un déchu et il commande une armée connue sous le nom des dix milles yeux, Camarth faisait partie de son royaume et il décide d’envoyer son second, Baelor, voir pourquoi la planète ne répond plus.
Sur Camarth le Lion a fini de reprendre la planète et d’organiser les défenses. Il a formé une milice et les quelques satellites de défense encore en marche ont été réactivés.
Si les Dix milles yeux reviennent en force rien ne pour les arrêtés mais si un ou deux vaisseaux se présentent alors ils pourront être repoussés.
Alors qu’il prépare la phase suivante de son plan : envoyer un groupe d’homme en orbite pour voir si un vaisseau peut être réparé, le Lion ressent l’appel de la forêt et décide d’aller voir ce qu’il en est.
Il part vers la forêt du sud avec Zabriel et une poignée de garde humain…
Et une nouvelle fois il se retrouve transporter dans la forêt de Caliban et encore une fois ses pas le mènent devant le chemin qu’il ne doit pas emprunter… Et une fois encore il décide de suivre le conseil donné par le Watcher et part en suivant son instinct de chasseur.
Le Lion et son petit groupe se retrouvent sur une nouvelle planète du nom d’Avalus. Cette planète a un peu mieux résisté à l’ouverture de la grande faille et le Lion part rencontrer son gouverneur.
Pendant ce temps Baelor arrive en orbite de Camarth et alors qu’il allait s’approcher de la planète, il a reçu une mise en garde, Camarth était défendu et sous les ordres du Lion …. Le Lion ? c’était impossible… mais il devait alors en avertir immédiatement Seraphax…
Sur Avalus, après avoir révélé son identité le Lion se voit remettre le contrôle de la planète, à la surprise de Zabriel il accepte de prendre en main les forces armées et la défense de la planète mais refuse d’occupé le pouvoir.
Le Lion a le pressentiment que ces déplacements ont un autre but que de le faire venir en aide aux populations locales, et il demande à Zabriel de chercher s’il n’y aurait pas des Fallens sur cette planète aussi.
De retour auprès de Seraphax, Baelor lui apprend la nouvelle du retour du Lion et alors qu’ils se demandent si ça peut être vrai, leur vaisseau intercepte une communication en prévenance d’Avalus : le Lion est de retour ! ralliez-vous à lui.
Seraphax décide d’envoyer une petite flotte vérifier si c’est vrai…
Zabriel a à peine le temps de retrouver trois anciens Dark Angels avant que la flotte des Dix Milles yeux n’arrivent en orbite d’Avalus.
Heureusement pour la planète impériale, c’est maintenant un primarque qui est aux commandes et malgré leur infériorité numérique la flotte impériale arrive à contenir l’assaut ennemi, mais la situation ne tourne à l’avantage des impériaux qu’au moment où une flotte de pirates sous les ordres d’un groupe de Fallen ne vient se ranger sous les ordres du Lion.
Après cette victoire, et alors que les forces armées d’Avalus se réorganisent, le Lion et Zabriel en profitent pour partir à la recherche de nouveaux Fallens en suivant les indications que leurs ont donné les membres de la flotte corsaire.
Troisième partie : Atonement
Sur les indications de Borz, le capitaine de la flotte pirate, le Lion s’est rendu sur la station Echo où il retrouve sept Dark Angels prêt à le suivre. Il y apprend aussi le nom du commandant de la bande du chaos des dix milles yeux, c’est le chevalier capitaine Seraphax un des favoris de Luther.
De son côté Zabriel se rend sur Trevenum Gamma ou il rencontre deux anciens Fallen mais a la surprise d’apprendre qu’il y a aussi un ancien membre du Librarian qui veut bien rencontrer le Lion. Il croise aussi la route de Baelor, le second de Seraphax mais ce dernier ne veut rien entendre et refuse de rejoindre le Lion.
C’est à ce moment-là que tous les vaisseaux de la flotte d’Avalus reçoivent un appel à l’aide provenant de Camarth, la flotte des dix milles yeux a commencé leur attaque de la planète.
Quand le Lion et ses Dark Angels arrivent la planète est en feu et le garde du corps de Seraphax lui délivre un message : il l’attend sur la planète de Sable.
Une fois arrivé sur Sable, le primarque et ses hommes donnent l’assaut à la forteresse ennemie. Seraphax est devenu un puissant sorcier du chaos mais le Lion même affaiblit par la vieillesse reste un formidable adversaire. Malgré tout, il est en difficulté devant le sorcier et ce n’est que la « trahison » de Baelor, comprenant que son ancien capitaine et ami était devenu une marionnette du chaos, qui permet au Lion de remporter la victoire.
Cette victoire sur le chef des Dix milles yeux, va permettre au « protectorat » du Lion de gagner un moment de répit et de s’agrandir.
Mais avant de penser à la suite, le Lion a encore une chose à régler, il veut retourner dans la forêt de Caliban pour affronter la chose qui le traquait lors de son premier passage.
C’est une épreuve que lui a laissé l’empereur, une épreuve qu’il doit surmonter, laisser son passer derrière lui et se tourner vers l’avenir et pour cela l’empereur lui a laissé un bouclier…
Epilogue :
Le Lion continu à espérer que l’Imperium a survécu. Et c’est le cas, il a l’heureuse surprise de voir le capitaine Dante, arrivant avec un contingent de Blood Angel, afin voir si les rumeurs étaient fondées et si un nouveau primarque avait été retrouvé.
Un nouveau primarque ? Alors il n’est pas seul, un autre a survécus. même si ce celui-ci se trouve être Guilliman
3 : Personnages :- Spoiler:
- Lion El ’Jonson : Le Lion, primarque des Dark Angel. Il a passé les 10’000 dernières années dans les profondeurs du Roc à dormir sous la garde des Watchers in the Dark.
Il revient dans un univers qu’il ne connait pas, il décide de protéger les humains parce c’est ce qu’il a toujours fait, ce qu’il a toujours été. Il est devenu un conquérant et un exterminateur parce que l’empereur le lui avait demandé, mais au fond de lui, il est le chevalier protecteur qu’il était sur Caliban.
Il a beaucoup changé depuis l’Hérésie d’Horus, peut-être parce qu’il a vieilli ou peut-être parce qu’il s’est rendu compte que son comportement et son intransigeance lui ont fait rater beaucoup de choses. Il s’est toujours tenu à l’écart sans faire confiance aux autres et sans se mêler de leurs histoires et avec le recul il se demande si ça n’a pas été une erreur.
C’est pourquoi il laisse une chance de s’expliquer et de revenir vers lui à tous les Fallens. De même, il est beaucoup plus compatissant avec les humains, il ne les exécute plus à la moindre erreur et il les aide à s’améliorer.
Il a aussi pris conscience qu’il avait peut-être réagi de manière trop brutale en attaquant Caliban avant d’être certain que tous étaient des traitres.
Zabriel : destroyer de la Deathwing, protecteur de Camarth, Fallen : (Mike Brooks se sert de Zabriel pour nous présenter l’histoire de la première légion et ce personnage est aussi important dans le roman que le Lion. D’ailleurs la plupart du temps le livre est raconté du point de vue de Zabriel).
Il est né sur Terra, pour l’organigramme impérial il était chevalier de la deuxième escouade de destroyers de la troisième compagnie du quinzième chapitre de la première légion, mais il était aussi le diacre de l’Ordre des Trois Clés, faisait partie de la Dreadwing et avant cela il faisait partie de l’Ost des Os.
Il a participé à toutes les campagnes de la première légion, campagnes qui ont commencé avant le début de la grande croisade alors que les autres légions étaient encore en formation.
Il a été envoyer sur Caliban avec nombre de ses frères après la campagne de Sarosh. Il n’a jamais su pourquoi il avait été renvoyé de la grande croisade et petit à petit cette affectation était devenue un bannissement. Comme la plupart de ses frères le doute et la rancune ont commencé à envahir son esprit et quand la flotte du Lion était entrée dans le système et que les combats avaient commencé, il a pensé que le Lion venait les exterminer.
10’000 ans plus tard il se retrouve dans un imperium en décadence mais il a continué malgré tout à le protéger comme il pouvait, alors même que ses « petits frères » essayaient de le tuer pour une trahison qu’il n’avait pas commise …
Quand il retrouve le Lion, il est surpris que ce dernier ne le tue pas et dans la discussion qui suit, il comprend qu’il avait bien été trahi mais par Luther et ses lieutenants qui s’étaient retournés contre l’Imperium.
Depuis il sert le Lion et lui a permis de retrouver plusieurs de ses frères.
Seraphax : Seigneur sorcier, Fallen, ancien chevalier capitaine des Dark Angels. C’était un des favoris de Luther du temps où ils étaient sur Caliban. Quand il est revenu dans le materium après avoir été transporté depuis Caliban, il a commencé à constituer une bande de guerrier et a mis en branle un grand plan pour sauver l’univers.
Il s’est fait petit à petit corrompre par le chaos et son objectif est de réussir à tuer l’empereur pour lui permettre de devenir un dieu à part entière. Il avait espéré qu’Abaddon le face mais comme ce dernier n’a pas donné l’assaut sur Terra, il va devoir le faire lui-même.
Il sait qu’il ne peut pas envahir Terra et il a plutôt dans l’idée de capturer un héros de l’Imperium, de lui arracher son âme et d’en prendre possession. Ensuite, il compte demander audience à l’empereur afin de pour le tuer.
Quand il apprend le retour du Lion, il est persuadé que c’est la solution à son problème. Personne, même les custodiens ne peuvent refuser une audience auprès de l’empereur si elle est demandée par un primarque. Il va donc essayer de capturer le Lion et c’est ce qui causera ça perte.
Baelor l’Imposteur, Fallen, Il a toujours suivi Seraphax, même lorsque ce dernier n’était que sergent, ceci bien avant que le Lion ne soit retrouvé. Et c’est par fidélité qu’il s’est retrouvé à comploter contre l’imperium.
Les alliés chaotiques de Seraphax le surnomment l’Imposteur parce qu’il est le seul à ne pas être voué au chaos. D’ailleurs, c’est lui qui va tuer Seraphax quand il va comprendre l’étendue de sa damnation. Mais pendant le combat, il va subir de terribles blessures. Il demandera au Lion d’abréger ses souffrances.
Luis Dante : Commandant des Blood Angels : Il n’est pas vraiment dans le livre, il arrive à la toute fin de l’épilogue pour apprendre à Lion El ‘Jonson que l’imperium survit et que Guilliman est aussi de retour.
4 : Les autres :- Spoiler:
- Le Lion va réunir en tout 21 Fallens, et la bande chaotique de Seraphax comprend plusieurs champions du chaos. Mike Brooks a l’air d’avoir beaucoup étudié avant d’écrire son livre parce que chacun d’eux est déjà apparu dans un codex, un scénario de bataille ou une campagne de la Warhammer fest.
Je ne les ai pas tous énumérés ici parce que pour la plupart il n’y a pas grand-chose à dire.
5 : Petite histoire des Fallen depuis la destruction de Caliban :- Spoiler:
- Les Fallen ont tout perdu depuis la destruction de Caliban, et comme les spaces marines ne sont pas fait pour vivre seuls, ayant été créés pour opérer en groupe, Plusieurs ont donc sombré dans le désespoir, le chaos ou la piraterie.
Pour essayer de garder ou de renouer contact avec les autres Fallen, ils utilisent des signes et des marquages de l’ancienne légion, (avant qu’elle ne devienne le chapitre actuel des Dark Angels).
Même si les Fallens n’ont pas tous choisit la même voie, ils évitent de se battre entre eux. Dans un univers étrange où ils ne sont pas les bienvenus, autant ne pas rajouter du danger.
6 : Histoire rapide des Dark Angels :- Spoiler:
- Mike Brooks nous livre une historie rapide des Dark Angels avec le chapitre 4 du livre et la présentation de Zabriel. Il s’inspire grandement du livre « Black book Horus Hérésie Nine : Crusade ».
La première légion s’appelait autrefois les Princes sans couronne, elle avait été recrutée parmi les fils de la noblesse d’Albion.
Elle était organisée en Ost de guerre, chacun représentant un aspect de la guerre, ils ont servi de base à la création et l’organisation des autres légions.
Si les White Scars sont devenus les spécialistes de la guerre rapide, les Iron Warriors de la guerre de siège, les World Eaters de l’assaut frontal ou les Luna Wolves du fer de lance, ce n’est pas eux qui ont utilisé ces techniques en premier mais elles ont été mises en place par les « Princes sans couronne » les premiers anges de la mort de l’empereur.
Plus tard la légion sera réorganisée selon l’Hexamagron, en six ailes de combats, c’est une exception parmi les Légions. Les légions suivantes seront organisées selon le « Principa Belicosa »
La grande croisade a commencé pour la première légion alors que les autres légions étaient seulement en formation sur Terra. Leur première action de combat a été l’extermination des Xenos qui peuplait le nuage de Oort, qui se trouve dans le système Sol. La suite de leur histoire et une succession de massacre et d’extermination de Xenos qui n’apparaissent pas dans les annales impériales.
Jusqu’à l’arrivé du Lion la légion est considérée, à tort, comme une des légions les moins efficaces par le commandement de la grande croisade. C’est la légion qui a le moins de mondes ramenés dans le giron impérial, mais c’est surtout dû au fait que l’empereur utilise la légion pour faire disparaitre des mondes et des races sans laisser de trace.
L’arrivée du Lion va tout changer et la légion va reprendre sa place dans la grande croisade, même si le schisme de Sarosh reste incompréhensible.
C’est aussi le point de départ de ce qui sera la chute de Caliban.
L’histoire abordé par Mike Brooks est très intéressante mais demande de se rapporter au livre qui avait été édité par forge world et qui n’est malheureusement plus disponible à la vente depuis quelques années …
7 Les primarques et l’Imperium :- Spoiler:
- L’Imperium :
Il est consterné par ce qu’est devenu l’Imperium : un empire en décadence qui a arrêté de progresser, bloqué dans la religion et les superstitions… exactement tout ce que l’Empereur voulait éviter.
Malgré tout, il reste pragmatique et même si la religion impériale l’horrifie, il est prêt à s’en accommodé et même à être adoré comme un dieu si ça peut empêcher les hommes de se tourner vers les puissances de la ruine
Les primarques :
Le Lion est conscient qu’il n’a jamais été un très bon juge du caractère des gens et qu’il s’est souvent trompé :
Il s’est trompé sur Diamat quand il a donné les machines de siège à Perturabo en faisant confiance à son frère…
Il aurait dû être meilleur juge des sentiments de ses frères :
Voir ce que cachait l’amour obsessionnel de Lorgar pour leur père.
Comprendre que la rage d’Angron ne serait jamais assouvie, et il se demande ce qui se serait passé si Angron avait été sauvé avant l’implémentation des crocs du boucher ?
Voir les failles dans le comportement d’Horus Lupercal… ce misérable traître.
Si Curze, le monstre trois fois maudit avait rencontré l’Empereur avant de se lancer dans sa campagne de terreur.
Pour lui, c’est une épreuve de se retrouver seul et il est soulagé d’apprendre que Guilliman est aussi de retour.
L’absence de l’impétueux et fanfaron Russ lui pèse lourdement et il le regrette.
8 : Les forêts de Caliban :- Spoiler:
- Peut-être la chose que j’ai eu le plus de mal à appréhender et à comprendre dans ce roman. C’est une autre dimension, elle se trouve entre le materium et le Warp, un peu comme la toile des Aeldari ou le vent Fantôme des écorcheurs.
Dans un premier temps le Lion ne maitrise pas vraiment ses déplacements dans cette dimension mais il comprend qu’il est transporté à la recherche de ces « fils » perdus.
Ce n’est pas seulement un moyen de se déplacer, il y a d’autres choses dans cette forêt :
En premier, un roi blessé et qui est entouré de plusieurs ombres rampantes trop dangereuses pour être tuées. Le roi attend que le Lion lui pose la bonne question.
Ensuite il y’a un rocher au milieu d’une clairière avec une épée énergétique planté dedans, (oui je sais ) que le Lion retirera pour aller combattre et sauver la vie de Zabriel.
Et enfin, il y a une petite bâtisse, une sorte de fortin mais qui n’appartient pas à Caliban et qui ne semble pas être à sa place. C’est un bâtiment dans le style impérial et il a été placé là par l’empereur.
Dans ce bâtiment, il y a un démon asservi qui est là pour faire passer une épreuve au Lion, une épreuve aussi éprouvent physiquement (un combat) que moralement (il est confronté à ses erreurs passées). Mais après avoir surmonté l’épreuve, le Lion récupère le bouclier de l’Empereur.
Petit à petit le Lion finit par comprendre comment fonctionne cette dimension, ou du moins il comprend comment l’utiliser pour se déplacer.
9 : Ruby Crescents :- Spoiler:
- C’est un chapitre qui descend des Blood Angel, ils avaient une petite garnison sur Camarth, et c’est pour ça que Seraphax a attaqué la planète, il voulait faire des expériences et étudier la soif rouge. Quand le Lion libère la planète il trouve les dernier survivant du chapitre enchainé dans le sous-sol de leur donjon et leur accorde une mort rapide en voyant ce qu’ils sont devenus, pensant que c’est l’œuvre du chaos (alors qu’ils sont en fait sous l’emprise de la soif rouge et de la rage noir).
10 : Et l’empereur dans tout ça ?- Spoiler:
- Comme on a pu le voir dans le roman « la fin et la mort tome 1 » l’Empereur est quelqu’un de prévoyant. Quand il a dessiné son grand plan pour sauver le genre humain, il a prévu des plans de secours pour les plans de secours. Et dans le tas, il avait prévu une situation où un primarque passerait par Avalus. Il y a laissé l’Arma Luminis, un pistolet plasma de grande taille qui ne peut être manier que par un primarque.
Et il laisse son bouclier dans le bâtiment qu’il a créé dans la forêt de Caliban.
Alors attention, c’était juste une possibilité, le bouclier et le pistolet aurait pu rester la pendant encore des milliers d’années.
11 : La destruction de Caliban- Spoiler:
- Je sais j’aurais dû en parler en premier parce que c’est quand même l’info que tous les fans vont chercher dans ce livre.
Les Dark Angels sur Caliban ne comprennent pas pourquoi le Lion les a envoyés sur la planète. Ils ne comprennent pas pourquoi malgré l’hérésie d’Horus il n’est pas venu les chercher pour combattre et sauver l’Imperium.
Certains pensent qu’il les a mis en garnison au cas où quelqu’un aurait attaqué Caliban, d’autres pensent qu’il a peut-être trahi l’Imperium et qu’il préfère les laisser dans l’ignorance sur Caliban plutôt que de devoir les affronter.
De manière générale, les space marines de Caliban en veulent au Lion car ils ont été créés pour la guerre et que la plus grande guerre se déroule sans eux…
Quand la flotte du Lion est annoncée ils ne savent pas à quoi s’attendre…
Pour les chefs des forces présentes sur Caliban, c’est-à-dire Luther, Astelan et les autres, la situation est différente, ils ne savent pas ce qu’il va se passer si le Lion met le pied sur Caliban.
Les Dark Angels vont-ils suivre les ordres et ouvrir le feu sur leur primarque ? Et surtout Luther va-t-il vraiment donner cet ordre. Astelan a donc décidé de faire ouvrir le feu au moment où la flotte arrive a porté.
Le Lion a donc ordonné l’assaut planétaire et quand il a vu la corruption du chaos, il a ordonné le massacre des défenseurs.
Mais au milieu de Caliban en feu, quand il a réalisé ce qu’était devenu celui qui avait été son mentor et son ami, le chagrin l’a submergé et son âme a failli se briser.
A partir de là, il ne se souvient plus de rien.
Une chose est sûre pourtant, il n’a pas ordonné la destruction de Caliban et la flotte n’aurait pas détruit la planète sans son ordre.
PS : on sait ce qui s’est passé ensuite : Dix milles ans plus tard, Cypher se rend sur le Roc pour être fait prisonnier et il dit à Azrael que le Tuchulcha qui sert de moteur de saut au Roc, fait partie d’un groupe de trois artefacts et que s’ils sont réunis ils permettent de créer une faille dans l’espace-temps ce qui pourrait permettre de revenir sur Caliban et d’empêcher la destruction de la planète.
Mais il n’est pas le seul à connaitre ce secret, Astelan veut l’utiliser pour ramener la légion a ça forme originel et la ramener au 41eme millénaire, Typhus la cherche aussi pour son propre compte (comme pendant l’hérésie d’Horus quand il avait dû fuir devant le Lion).
Pour empêcher Typhus et Astelan d’avoir accès au passé, Azrael décide de détruire la faille et c’est cette explosion à proximité de Caliban qui la détruit et qui propulse les Fallen dans l’espace et le temps.
Azrael pense avoir détruit les artefacts en même temps que la faille…
12 : Conclusion :
Alors je dois l’avouer, j’avais de grandes attentes avec ce roman mais j’étais septique à cause du choix de l’auteur, Mike Brooks. Ce dernier est un bon auteur mais il n’avait encore jamais rien écrit sur les spaces marines loyalistes. En plus, le précèdent roman : Angron l’ange rouge, n’avait pas apporté grand-chose à l’histoire d’Angron ou de sa légion.
Et du coup j’ai été agréablement surpris.
Mike Brooks a vraiment tout couvert ; de la destruction de Caliban, jusqu’au changements de comportement du Lion qui devient plus compréhensif, qui essaie de laisser une chance aux gens et surtout de leur faire confiance, chose qu’il n’a jamais été capable de faire.
L’évolution psychologique du Lion est bien amenée et surtout plausible. C’est son pragmatisme qui le fait changer, il analyse ses erreurs d’il y a 10000 ans et cherche un moyen de faire autrement.
Brook est même allé jusqu’à expliquer comment le Lion trouve ses nouvelles armes et comment il se déplace dans « la forêt de Caliban ». Il a donné un fond de Background aux nouvelles règles du jeu de la figurine.
Le seul petit reproche qu’on pourrait lui faire est que les Fallens décident relativement vite de passer l’éponge sur leur différents avec le primarque qui a essayé de les tuer pour le rejoindre dans sa quête. Mais bon en 350 pages, on n’a pas forcément le temps de prendre son temps (contrairement a Mortarion qui a eu 120 pages pour essayer de convaincre Garro).
Finalement très bon livre, j’espère juste que les avancés scénaristiques ne seront pas aussi vite oubliées que celles qui avait été introduites par « les cendres de Prospéro » ou par « apocalypse ».
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
bonjour tout le monde,
Première critique en ce qui me concerne. Je m'abstiendrai de faire des spoils dans la mesure où je ne sais juste pas comment en faire. Et surtout, la critique de Gilian a absolument tout ce qu'il faut en la matière.
A la base, les Dark Angels c'est pas spécialement ma tasse de thé. Mais ayant vu la bobine du Lion sur le dernier Arche Fatidique, j'avoue que ma curiosité a été piquée au vif et je voulais en savoir davantage. Du coup, j'avais pas d'attente ni d'a priori. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu.
Scénario et histoire
Le Lion revient dans l'univers après que 10 000 ans se soient écoulés depuis la chute de Caliban. Il a vieilli, ce n'est un secret pour personne, et doit redécouvrir qui il est, où il se trouve et surtout un but qui l'anime. Très rapidement il constate qu'il n'est pas le seul humain ni transhumain et renoue le contact avec quelqu'un de ses fils. Mais pas n'importe lesquels. C'est un petit détail qui a son importance je trouve.
A partir de là, l'histoire est relativement classique : général formidable, il occit les ennemis de l'humanité et rallie quelques planètes isolées de l'Imperium nihilus. Et en parallèle, il y a une quête pour contacter des Dark Angels qui, par certains côtés, m'a fait penser à la quête des Dragon balls dans le sens "on part à la recherche de la boule 1, et après n°2 et ainsi de suite".
Après 2/3 recherches, il semblerait que le bouquin soit juste avant les Arches fatidiques (vraiment JUSTE avant, c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de temps morts entre les 2).
Style et écriture
Le livre n'est pas bien épais et se lit bien. La traduction est plus que correcte même s'il y a quelques coquilles ou non sens de traduction.
Pour ma part, je n'ai pas lu de Mike Brooks et je dois dire qu'il fait bien le taf. Les combats à l'épée, qui peuvent rapidement devenir le zbeul, sont clairs et très (trop?) bien décrits avec moults détails.
Il y a plusieurs idées d'écritures que j'ai vraiment apprécié. Je vais en détailler 2:
1)Au tout début du livre, le Lion est juste en armure. Il est rapidement entraîné dans une succession d'affrontements où il va progressivement avoir des armes blanches de plus en plus adaptées à sa stature. Là où c'est bien pensé, c'est cette progression dans la létalité du Lion qui permet de rappeler que même sans armes et vieilli, il reste un guerrier formidable qui n'a rien perdu de sa superbe.
2)Les enchaînements de points de vue narratif. Le livre est globalement écrit à la troisième personne, classique jusque là. Sauf que les chapitres concernant le bras droit du Lion le sont à la première personne. Ce qui permet de passer du style omniscient où les doutes et réflexions du Lion sont constatés tandis que le cheminement de son acolyte est raconté sur un ton personnel avec ses doutes et son point de vue, forcément limité sur les évènements. Vraiment très agréable et ça permet de rajouter un peu de dynamisme dans le livre.
3)Il y a 3 points de vue qui sont traités dans le bouquin. La ficelle est grosse et se voit venir mais elle permet d'avoir une approche complémentaire de la situation du Lion et de comment il est perçu par les principaux protagonistes.
Intérêt fluffique
L'apport du bouquin au fluff est plutôt limité j'ai trouvé, à condition d'avoir lu Sombre Imperium. Ayant cet ouvrage en tête, on retrouve le même environnement de désespoir, d'abandon et de solitude de l'Imperium. Le très peu de fluff apporté n'a pas été bien grave, mais c'est très certainement parce que je n'avais pas d'attente. Le fluff des Dark Angels est tellement bourré de secrets qu'à force on en vient à douter de tout. Indéniablement, le bouquin se concentre sur la psyché de ses personnages.
J'aurais été fan des bonhommes en vert, sûrement que j'en aurai attendu davantage.
Appréciation personnelle
J'ai passé un excellent moment à lire le Lion. Je ne peux que le recommander étant donné qu'à mon sens, il se hisse au même niveau que Sombre Imperium. Je pense que le fan qui s'intéresse au fluff va difficilement pouvoir passer à côté pour comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire de 40K à venir. Même si le fluff va probablement plus avancer dans un premier temps sur le dézingage de tyranides avec Léviathan (je m'avance).
Surtout, le livre ouvre des pistes pour la suite qui s'annoncent folklo, et j'en ai au moins 3 en tête (peut être qu'une des rencontres est traitée dans le dernier Arches fatidiques, je n'ai pas encore mis la main desus). Lisez le bouquin vous verrez!
Première critique en ce qui me concerne. Je m'abstiendrai de faire des spoils dans la mesure où je ne sais juste pas comment en faire. Et surtout, la critique de Gilian a absolument tout ce qu'il faut en la matière.
A la base, les Dark Angels c'est pas spécialement ma tasse de thé. Mais ayant vu la bobine du Lion sur le dernier Arche Fatidique, j'avoue que ma curiosité a été piquée au vif et je voulais en savoir davantage. Du coup, j'avais pas d'attente ni d'a priori. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu.
Scénario et histoire
Le Lion revient dans l'univers après que 10 000 ans se soient écoulés depuis la chute de Caliban. Il a vieilli, ce n'est un secret pour personne, et doit redécouvrir qui il est, où il se trouve et surtout un but qui l'anime. Très rapidement il constate qu'il n'est pas le seul humain ni transhumain et renoue le contact avec quelqu'un de ses fils. Mais pas n'importe lesquels. C'est un petit détail qui a son importance je trouve.
A partir de là, l'histoire est relativement classique : général formidable, il occit les ennemis de l'humanité et rallie quelques planètes isolées de l'Imperium nihilus. Et en parallèle, il y a une quête pour contacter des Dark Angels qui, par certains côtés, m'a fait penser à la quête des Dragon balls dans le sens "on part à la recherche de la boule 1, et après n°2 et ainsi de suite".
Après 2/3 recherches, il semblerait que le bouquin soit juste avant les Arches fatidiques (vraiment JUSTE avant, c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de temps morts entre les 2).
Style et écriture
Le livre n'est pas bien épais et se lit bien. La traduction est plus que correcte même s'il y a quelques coquilles ou non sens de traduction.
Pour ma part, je n'ai pas lu de Mike Brooks et je dois dire qu'il fait bien le taf. Les combats à l'épée, qui peuvent rapidement devenir le zbeul, sont clairs et très (trop?) bien décrits avec moults détails.
Il y a plusieurs idées d'écritures que j'ai vraiment apprécié. Je vais en détailler 2:
1)Au tout début du livre, le Lion est juste en armure. Il est rapidement entraîné dans une succession d'affrontements où il va progressivement avoir des armes blanches de plus en plus adaptées à sa stature. Là où c'est bien pensé, c'est cette progression dans la létalité du Lion qui permet de rappeler que même sans armes et vieilli, il reste un guerrier formidable qui n'a rien perdu de sa superbe.
2)Les enchaînements de points de vue narratif. Le livre est globalement écrit à la troisième personne, classique jusque là. Sauf que les chapitres concernant le bras droit du Lion le sont à la première personne. Ce qui permet de passer du style omniscient où les doutes et réflexions du Lion sont constatés tandis que le cheminement de son acolyte est raconté sur un ton personnel avec ses doutes et son point de vue, forcément limité sur les évènements. Vraiment très agréable et ça permet de rajouter un peu de dynamisme dans le livre.
3)Il y a 3 points de vue qui sont traités dans le bouquin. La ficelle est grosse et se voit venir mais elle permet d'avoir une approche complémentaire de la situation du Lion et de comment il est perçu par les principaux protagonistes.
Intérêt fluffique
L'apport du bouquin au fluff est plutôt limité j'ai trouvé, à condition d'avoir lu Sombre Imperium. Ayant cet ouvrage en tête, on retrouve le même environnement de désespoir, d'abandon et de solitude de l'Imperium. Le très peu de fluff apporté n'a pas été bien grave, mais c'est très certainement parce que je n'avais pas d'attente. Le fluff des Dark Angels est tellement bourré de secrets qu'à force on en vient à douter de tout. Indéniablement, le bouquin se concentre sur la psyché de ses personnages.
J'aurais été fan des bonhommes en vert, sûrement que j'en aurai attendu davantage.
Appréciation personnelle
J'ai passé un excellent moment à lire le Lion. Je ne peux que le recommander étant donné qu'à mon sens, il se hisse au même niveau que Sombre Imperium. Je pense que le fan qui s'intéresse au fluff va difficilement pouvoir passer à côté pour comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire de 40K à venir. Même si le fluff va probablement plus avancer dans un premier temps sur le dézingage de tyranides avec Léviathan (je m'avance).
Surtout, le livre ouvre des pistes pour la suite qui s'annoncent folklo, et j'en ai au moins 3 en tête (peut être qu'une des rencontres est traitée dans le dernier Arches fatidiques, je n'ai pas encore mis la main desus). Lisez le bouquin vous verrez!
Albatros Étourdi Recrue - Messages : 8
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
+1 pour ton retour Albatros
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Fini en deux jours (je l'attendais depuis très longtemps et j'étais plus qu'avide de révélations/éclaircissements fluff).
Je ne vais pas faire de review complète, l'essentiel a déjà été dit.
J'ai passé un bon moment MAIS certains point m'ont empêché de le noter Excellent.
La frustration
Un twist qu'on voit arriver 1000 bornes à l'avance.
Et l'archi-cliché montré 20000 fois dans les fictions des 100 dernières années.
Je ne vais pas faire de review complète, l'essentiel a déjà été dit.
J'ai passé un bon moment MAIS certains point m'ont empêché de le noter Excellent.
La frustration
- Spoiler:
- Ce que les différentes sources nous vendaient sur le plot c'était que le lion dormait dans les entrailles du roc sous la garde des watchers.
Alors tout naturellement je m'attendais à ce qu'à son réveil il sorte des cavernes d'Alduruk entouré des watchers sous le regard fasciné/bouleversé des astartes du chapitre Dark Angels le tout dans une ambiance solennelle de fin du monde et de retour du Messie.
Au final son réveil dans une forêt/dimension parallèle était une idée originale et pratique pour la mise en scène du roman mais je me dis qu'on est passé à côté de quelque chose.
Un twist qu'on voit arriver 1000 bornes à l'avance.
- Spoiler:
- Baelor, le sous fifre de Seraphax, troublé dès la première seconde par le retour du Lion. Qu'on voit douter 20 fois dans le roman à l'approche de l'affrontement final et qui ... ô surprise trahi son maître à l'ultime seconde du climax et sauve la vie à littéralement tout le monde notamment le lion.
Et l'archi-cliché montré 20000 fois dans les fictions des 100 dernières années.
- Spoiler:
- Séraphax le savant fou par excellence qui remplit toutes les cases du cliché :
- mégalomane
- machiavélique
- croit que son invention/projet grandiose va changer tout le game à l'échelle de la galaxie
- s'attend à recréer le maître de l'univers (à défaut de le devenir lui même)
- dégage/maîtrise tous les sidekick du héros d'une pichenette avec un rire consdescendant
- fait prisonnier le héros et au lieu d'en finir perd un temps crucial à lui raconter son plan machiavélique, ce qui permet à X d'intervenir et de renverser la situation
Brennus_Decimus Scout - Messages : 141
Age : 40
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Vu l'absence de description ou d'explication détaillée du retour du Lion dans les livres des Arches fatidiques, il était nécessaire que celui-ci soit expliqué et narré plus en détail. Peu après la sortie de ce livre et au vu des très bons premiers avis ici et ailleurs, je me suis dit que ça valait peut-être la peine d'aller directement à la source quant au récit du retour du Lion.
C'était clairement une très bonne idée, d'abord car le roman est très agréable à lire. Contrairement à certains autres auteurs qui plongent leur lecteur dans un contexte bien précis qui peut être un peu assommant, je trouve que la manière dont sont construits les deux premiers chapitres permet de rentrer très facilement dans le récit en suscitant efficacement la curiosité.
Le choix de faire débuter cette histoire sur une planète reculée, et de lui donner l'ampleur relativement limitée qu'on lui connait, permet également de développer intelligemment ces lieux et ces personnages, et participe à illustrer l'immensité de l'Imperium. On découvre avec le Lion ce coin de la Galaxie, aussi bien que les talents et limites de ce Primarque. On est tenu en haleine pendant tout le récit, car à quelques éléments près concernant la conclusion, les péripéties sont peu prévisibles et on va de surprises en surprises.
C'est d'ailleurs pour moi une des grandes qualités du travail de Mike Brooks ici : il sait susciter et conserver l'intérêt du lecteur en gérant habillement le suspense et la surprise. Autre point fort : on a ici un roman où la psychologie des personnages est intéressante, malgré le fait qu'on n'a affaire qu'à des Space Marines et un Primarque comme protagonistes. C'est souvent un handicap tant ces personnages ont une approche du monde détachée des humains ; pourtant, l'auteur arrive ici à rendre les questionnements internes du Lion et de Zabriel assez stimulants. Tout en prenant en compte les spécificités liées à sa nature de Primarque, Mike Brooks développe ses émotions et sa réflexion, et esquisse habilement quel est le nouveau caractère de cet individu, profondément changé par ses 10 000 ans d'absence et ses échecs passés. La relation entre le Lion et les déchus prend également une nouvelle direction, qui permet de faire le lien avec les évènements des Arches fatidiques.
Au final, je trouve que ce roman est une très bonne introduction au retour du Lion au sein de l'Imperium, dont j'imagine qu'à ce stade on n'a vu que le début. C'est un récit cohérent, bien mené, d'une ampleur certes limitée, mais qui permet de bien cerner le Lion en découvrant ses limites, ses défauts, ses qualités, son état d'esprit et tout ce qui le différencie de Roboute Guilliman au 41ème Millénaire. Que les prochaines aventures soient narrées par un autre auteur ou par Mike Brooks, ce dernier a, je trouve, posé de très bonnes bases qui pourront être habilement développées dans d'autres romans ou des livres liés au jeu de plateau.
C'était clairement une très bonne idée, d'abord car le roman est très agréable à lire. Contrairement à certains autres auteurs qui plongent leur lecteur dans un contexte bien précis qui peut être un peu assommant, je trouve que la manière dont sont construits les deux premiers chapitres permet de rentrer très facilement dans le récit en suscitant efficacement la curiosité.
Le choix de faire débuter cette histoire sur une planète reculée, et de lui donner l'ampleur relativement limitée qu'on lui connait, permet également de développer intelligemment ces lieux et ces personnages, et participe à illustrer l'immensité de l'Imperium. On découvre avec le Lion ce coin de la Galaxie, aussi bien que les talents et limites de ce Primarque. On est tenu en haleine pendant tout le récit, car à quelques éléments près concernant la conclusion, les péripéties sont peu prévisibles et on va de surprises en surprises.
C'est d'ailleurs pour moi une des grandes qualités du travail de Mike Brooks ici : il sait susciter et conserver l'intérêt du lecteur en gérant habillement le suspense et la surprise. Autre point fort : on a ici un roman où la psychologie des personnages est intéressante, malgré le fait qu'on n'a affaire qu'à des Space Marines et un Primarque comme protagonistes. C'est souvent un handicap tant ces personnages ont une approche du monde détachée des humains ; pourtant, l'auteur arrive ici à rendre les questionnements internes du Lion et de Zabriel assez stimulants. Tout en prenant en compte les spécificités liées à sa nature de Primarque, Mike Brooks développe ses émotions et sa réflexion, et esquisse habilement quel est le nouveau caractère de cet individu, profondément changé par ses 10 000 ans d'absence et ses échecs passés. La relation entre le Lion et les déchus prend également une nouvelle direction, qui permet de faire le lien avec les évènements des Arches fatidiques.
Au final, je trouve que ce roman est une très bonne introduction au retour du Lion au sein de l'Imperium, dont j'imagine qu'à ce stade on n'a vu que le début. C'est un récit cohérent, bien mené, d'une ampleur certes limitée, mais qui permet de bien cerner le Lion en découvrant ses limites, ses défauts, ses qualités, son état d'esprit et tout ce qui le différencie de Roboute Guilliman au 41ème Millénaire. Que les prochaines aventures soient narrées par un autre auteur ou par Mike Brooks, ce dernier a, je trouve, posé de très bonnes bases qui pourront être habilement développées dans d'autres romans ou des livres liés au jeu de plateau.
Artheval_Pe Scout - Messages : 20
Age : 33
Localisation : France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
J'en suis à 160 pages et j'ai déjà envie de tout casser.
La lecture de ce livre me gêne. Le grand écart entre, c'est excellent mais c'est pété, me torture.
Dialogues :
Parlons des TGCM :
Temporalité :
Changement de lieux :
À côté de ça, des personnages à la caractérisation géniale et épaisse, des lieux et scènes qui font rêver, une histoire maline qui avance et qui fonctionne. J'espère moins criser pour la suite, revoir mes points de vues.
La lecture de ce livre me gêne. Le grand écart entre, c'est excellent mais c'est pété, me torture.
Dialogues :
- Spoiler:
- Les dialogues du Lion et Zabriel sont très dissonants. Tantôt sonnant juste, tantôt faux, tantôt affreusement contemporains. Avec le Lion qui sort un "QUOI?" en toutes majuscules, sans le caractériser avec des mots, en apprenant le Culte de son Père. Quelle occasion ratée.
Je n'ai pas de soucis à voir l'orthodoxie utilisée, je comprend pourquoi. Mais l'utilisation d'un "bla-bla" dans un dialogue, aïe, je suis instantanément propulsé ailleurs que dans un univers gothique/grim dark.
Parlons des TGCM :
Temporalité :
- Spoiler:
- - Le Lion apparaît comme ça après 10.000 ans ? Sans plus de développement, sans en profiter pour en faire quoi que ce soit de sympa une fois de retour au réel ?
- Spoiler:
- - Il s'est fait du soucis, il en a eu des rides ? Et ça l'a fait devenir... vieux ?! Ok mais, lâché comme ça, et pis c'est tout BLC ? Quand je pense aux autres vieux de l'univers, quelle horreur qu'un personnage comme le Lion se mange ça gratos sans rien en faire ! L'auteur nous offre une belle dissonance, bien contemporaine.
- Spoiler:
- - L'épée. Sans déconner, TGCM.
- Spoiler:
- - Un soucis moindre, je trouve le passage de l'émergeance du Lion jusqu'à la reprise complète de Camarth trop zappée. Bien que, "ça passe".
Changement de lieux :
- Spoiler:
- - Le voyage de Camarth à Avalus, je rage ! Encore pire que le Royaume de Fer avec Nick Kyme ! Il prend le temps d'en faire une belle forme, mais sans donner de fond. Cela crée logiquement une autre dissonance avec le premier chapitre.
À côté de ça, des personnages à la caractérisation géniale et épaisse, des lieux et scènes qui font rêver, une histoire maline qui avance et qui fonctionne. J'espère moins criser pour la suite, revoir mes points de vues.
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 308
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
- Le Lion et spoilers légers sur les Arches fatidiques Tome 5:
Il y a effectivement pas mal de choses étranges et non-expliquées. En ce qui me concerne, ça m'avait peu choqué car elles sont présentes aussi dans les livres de règles des Arches fatidiques :
- Il peut se téléporter un peu partout via la forêt (oui c'est étrange, mais j'imagine qu'on comprendra un peu mieux au fil du temps d'où ça vient)
- Contrairement à Guilliman il a vieilli, mais on ne sait pas trop pourquoi ; hors livres, les gens de Games Workshop ont dit que clairement, il a bien un âge supérieur à 10 000 ans, il n'était pas figé en stase et donc même si les primarques vieillissent moins vite, ils vieillissent malgré tout.
- Sur la partie "il fait des trucs sympa", c'est plus dans les Arches fatidiques que ça commence à taper. En fait, très clairement ce bouquin est un prélude au dernier livre des Arches. Je pense que c'est un peu pour ça que ça a une ampleur assez limitée
Sur les dialogues, ça ne m'avait pas sauté aux yeux, parce que généralement quand je lis un truc Black Library qui me parait bizarre, j'essaye de retrouver ce que ça pouvait être à l'origine en anglais, et souvent ça explique une tournure étrange.
Artheval_Pe Scout - Messages : 20
Age : 33
Localisation : France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Noté Moyen.
Je ne reviens pas sur mon point de vue. Les points que j'ai pré-cités ne sont pas développés alors qu'à côté :
Voilà, cette lourde affirmation en quelques lignes. Pourquoi n'a-t-il rien fait avec les TGCM de ce bouquin ?
J'ignore quel était le cahier des charges de bouquin, mais l'auteur fait, je pense, un gros doigt.
À charge, l'histoire bien que solide et bien amenée, avec un Primarque dedans, se finit plus au format Kill Team que 40k. Un banal règlement de compte qu'on tente de faire passer pour un méga truc de la mort. Je rejoins Brennus pour le cliché, le twist (en est-ce vraiment un finalement ?) et sa frustration.
BREF : Sombre Imperium > Le Lion > Angron.
Je ne reviens pas sur mon point de vue. Les points que j'ai pré-cités ne sont pas développés alors qu'à côté :
- Spoiler:
- Seraphax le méchant te lâche au calme, que si jamais l'Empereur venait à mourir, tous les humains (tous) le ressentiraient, et qu'Il deviendrait un Dieu. En tuant le panthéon du Chaos au passage, ainsi que les divinités Xenos, puis superviserait une nouvelle Grande Croisade.
Voilà, cette lourde affirmation en quelques lignes. Pourquoi n'a-t-il rien fait avec les TGCM de ce bouquin ?
- Spoiler:
- Rien de plus sur la simili Caliban ? Les Guetteurs ? L'Épée ? Le Bouclier ? La capacité du Lion à aller et venir, sa vieillesse ?
J'ignore quel était le cahier des charges de bouquin, mais l'auteur fait, je pense, un gros doigt.
À charge, l'histoire bien que solide et bien amenée, avec un Primarque dedans, se finit plus au format Kill Team que 40k. Un banal règlement de compte qu'on tente de faire passer pour un méga truc de la mort. Je rejoins Brennus pour le cliché, le twist (en est-ce vraiment un finalement ?) et sa frustration.
BREF : Sombre Imperium > Le Lion > Angron.
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 308
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Salut tout le monde,
J'ai lu les différents avis, d'un bouquin que pour ma part j'ai trouvé sympathique, et je vous trouve très durs.
Je ne vais pas critiquer vos critiques mais soulever 3 points :
1. On n'apprend rien/les mystères ne sont pas résolus
Savoir, tout et tout de suite est un mal contemporain. GW s'est bâti sur l'imagination et ses plus grands points de discussions restent des mystères et sujets de débats (Légions manquantes, origine des tyranides, pouvoir fes éthérés...) Quel intérêt restera-il à l'hérésie d'Horus quand TOUT sera connu. L'adage est éculé mais " il faut distinguer ce que le public veut et ce qui est bon pour le public. " Personnellement, je me fous de savoir comment le Lion est revenu, on a déjà Guilliman pour ça, je trouve que ça donne un charme nouveau au personnage. Et ça reste dans le thème"mystérieux" des Dark Angels, assez écorné dans ce bouquin. Je trouve les DA extrêmement volubiles. Et enfin, l'auteur est tributaire des éditeurs BL qui sont tributaires de GW. Et Dieu (du chaos ou de l'humanité) merci, GW et BL sont très restrictifs sur le sujet désormais. Ça nous évite des incohérences ou des énormités, les plus avisés connaîtront Robinek. Et visiblement GW ne veut pas donner d'infos sur le retour du Lion, fonc la BL ne donne pas d'infos, donc Brooks non plus.
2. Les enjeux de l'histoire n'ont aucun intérêt/Personnages clichés
C'est vrai, je trouve cependant que c'est pas plus mal. Le Lion, va, juste après ce bouquin, affronter Angron himself. Quel intérêt de le voir sauver la galaxie cinq minutes avant. Ça nous ramènerait aux heures les plus sombres de la BL (Coucou James Swallow). Là il affronte un petit seigneur du chaos, cliché au possible, et pour moi c'est suffisant. Parlons d'ailleurs des clichés des méchants chaoteux. J'ai énormément apprécié le triumvirat à la tête des milles yeux, Le déchu silencieux, le Slaaneshi dégénéré, le sorcier mégalo... C'est très bien. TOUT les chaoteux ne peuvent pas être torturés, des bad guys malgré eux avec un profondeur philosophique à chaque mouvement. Et d'ailleurs, quand ce n'est pas ADB qui s'essaie à l'exercice, on tourne vite vers l'indigeste chez BL. Il suffit de lire le style suranné de French.
3.Les dialogues/le langage
Là par contre, je suis assez d'accord. C'est CATASTROPHIQUE.
Enfin, les dialogues, sur le fond c'est passable sans plus, mais le langage...
Du vocabulaire familier, des tournures de phrases dignes d'un CE2.
Bref, ça m'a quelque peu choqué. Je pense que c'est générationnel et que le traducteur est dans doute un zoomer ou in millenial qui veut faire jeune, mais ça m'a sorti du récit parfois.
Bref, roman que j'ai lu à la plage (et non pas à la gare) que j'ai fini pas plus tard que cet après-midi, et que j'ai bien aimé. Alors certains diront que le contexte me rend indulgent, alors je dit sans doute, mais n'oubliez pas que la BL reste un éditeur de franchise, et que si on est en droit d'attendre un minimum de sérieux, on ne peut pas rêver d'avoir un prix Nobel à l'écriture. Et franchement comparé aux autres franchises du type, je trouve que nous sommes largement servis et que nous faisons la fine bouche.
Je note ce bouquin Bon, je lui met 14 sur 20.
Il m'a bien diverti, c'est ce que j'en attendais.
+1 à toutes les reviews.
J'ai lu les différents avis, d'un bouquin que pour ma part j'ai trouvé sympathique, et je vous trouve très durs.
Je ne vais pas critiquer vos critiques mais soulever 3 points :
1. On n'apprend rien/les mystères ne sont pas résolus
Savoir, tout et tout de suite est un mal contemporain. GW s'est bâti sur l'imagination et ses plus grands points de discussions restent des mystères et sujets de débats (Légions manquantes, origine des tyranides, pouvoir fes éthérés...) Quel intérêt restera-il à l'hérésie d'Horus quand TOUT sera connu. L'adage est éculé mais " il faut distinguer ce que le public veut et ce qui est bon pour le public. " Personnellement, je me fous de savoir comment le Lion est revenu, on a déjà Guilliman pour ça, je trouve que ça donne un charme nouveau au personnage. Et ça reste dans le thème"mystérieux" des Dark Angels, assez écorné dans ce bouquin. Je trouve les DA extrêmement volubiles. Et enfin, l'auteur est tributaire des éditeurs BL qui sont tributaires de GW. Et Dieu (du chaos ou de l'humanité) merci, GW et BL sont très restrictifs sur le sujet désormais. Ça nous évite des incohérences ou des énormités, les plus avisés connaîtront Robinek. Et visiblement GW ne veut pas donner d'infos sur le retour du Lion, fonc la BL ne donne pas d'infos, donc Brooks non plus.
2. Les enjeux de l'histoire n'ont aucun intérêt/Personnages clichés
C'est vrai, je trouve cependant que c'est pas plus mal. Le Lion, va, juste après ce bouquin, affronter Angron himself. Quel intérêt de le voir sauver la galaxie cinq minutes avant. Ça nous ramènerait aux heures les plus sombres de la BL (Coucou James Swallow). Là il affronte un petit seigneur du chaos, cliché au possible, et pour moi c'est suffisant. Parlons d'ailleurs des clichés des méchants chaoteux. J'ai énormément apprécié le triumvirat à la tête des milles yeux, Le déchu silencieux, le Slaaneshi dégénéré, le sorcier mégalo... C'est très bien. TOUT les chaoteux ne peuvent pas être torturés, des bad guys malgré eux avec un profondeur philosophique à chaque mouvement. Et d'ailleurs, quand ce n'est pas ADB qui s'essaie à l'exercice, on tourne vite vers l'indigeste chez BL. Il suffit de lire le style suranné de French.
3.Les dialogues/le langage
Là par contre, je suis assez d'accord. C'est CATASTROPHIQUE.
Enfin, les dialogues, sur le fond c'est passable sans plus, mais le langage...
Du vocabulaire familier, des tournures de phrases dignes d'un CE2.
Bref, ça m'a quelque peu choqué. Je pense que c'est générationnel et que le traducteur est dans doute un zoomer ou in millenial qui veut faire jeune, mais ça m'a sorti du récit parfois.
Bref, roman que j'ai lu à la plage (et non pas à la gare) que j'ai fini pas plus tard que cet après-midi, et que j'ai bien aimé. Alors certains diront que le contexte me rend indulgent, alors je dit sans doute, mais n'oubliez pas que la BL reste un éditeur de franchise, et que si on est en droit d'attendre un minimum de sérieux, on ne peut pas rêver d'avoir un prix Nobel à l'écriture. Et franchement comparé aux autres franchises du type, je trouve que nous sommes largement servis et que nous faisons la fine bouche.
Je note ce bouquin Bon, je lui met 14 sur 20.
Il m'a bien diverti, c'est ce que j'en attendais.
+1 à toutes les reviews.
Anton Narvaez Sergent Space Marine - Messages : 667
Age : 34
Localisation : Savoie
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Anton Narvaez a écrit:1. On n'apprend rien/les mystères ne sont pas résolus
Savoir, tout et tout de suite est un mal contemporain.
Oui mais non. Tu te méprends : Je suis à 100% d'accord, garder le mystère est la clé. Ce que je pointe, c'est que l'auteur n'en fait pas une différence, une force (ou une faiblesse). Peu importe que les dit mystères soient là ou non, l'effet est superficiel.
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 308
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
J'ai du mal à saisir la nuance en effet.
On est d'accord que GW n'a laissé qu'une marge de manœuvre extrêmement réduite à Brooks.
J'imagine qu'il n'avait guère plus que le datasheet du Lion et une interdiction de trop broder pour ne pas créer de futurs conflits canoniques.
Ce que je respecte en tant que ligne éditoriale, mais évidemment ça n'aide pas pour le roman.
Bref, tu aurais donc voulu que Brooks se serve de ces zones blanches comme d'une force pour le roman ?
Comme d'un point d'intrigue ?
Ça aurait pu le faire, surtout avec les Dark Angels.
Surtout que les déchus passent leur temps à parler de leurs manies de faire des secrets dans ce bouquin, alors qu'ils parlent comme des commères se croisant à un coin de rue.
On est d'accord que GW n'a laissé qu'une marge de manœuvre extrêmement réduite à Brooks.
J'imagine qu'il n'avait guère plus que le datasheet du Lion et une interdiction de trop broder pour ne pas créer de futurs conflits canoniques.
Ce que je respecte en tant que ligne éditoriale, mais évidemment ça n'aide pas pour le roman.
Bref, tu aurais donc voulu que Brooks se serve de ces zones blanches comme d'une force pour le roman ?
Comme d'un point d'intrigue ?
Ça aurait pu le faire, surtout avec les Dark Angels.
Surtout que les déchus passent leur temps à parler de leurs manies de faire des secrets dans ce bouquin, alors qu'ils parlent comme des commères se croisant à un coin de rue.
Anton Narvaez Sergent Space Marine - Messages : 667
Age : 34
Localisation : Savoie
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Effectivement ça se lit bien.
L’auteur est carré, que ce soit en termes de construction de la narration ou d’introduction & développement des personnages. Il est aussi bien documenté, en particulier sur les références fluff - qui fourmillent ici et viennent mailler solidement le récit - mais aussi sur les concepts IRL qu’il distille ici et là dans son histoire, comme celui de la vallée dérangeante.
Certes le retour du primarque est mâtiné d’ersatz d’épreuves et de quêtes inspirées de la matière de Bretagne (Yvain ou le chevalier au Lion :p), de manière un peu facile oui, mais ça apporte quand même une petite touche de folklore bienvenue et en adéquation avec les représentations que l’on se fait du Lion, d’autant plus que c’est à mon sens teinté de mystère (Warp) comme il faut.
Rarissimes sont les scènes éthérées que je ne trouve pas rébarbatives ; ici je dois dire que ça passe.
Les dialogues valent ce qu’ils valent, dans la moyenne je dirais, en tout cas d’un point de vue sémantique ils ne m’ont pas sorti de l’histoire non plus. Non, le gros problème en ce qui me concerne c’est surtout le manque d’un réel effet de sidération chez les space marines et a fortiori chez les humains lorsqu’ils sont confrontés au primarque et à son retour mythique. Cela se ressent fortement dans les échanges.
Ici c’est totalement raté, les réactions sont d’une platitude. On ne ressent à aucun moment, chez quiconque, le choc qu’est censé être un tel événement. On navigue ici entre les "Ah bon, il est revenu ? Intéressant. Veux-tu bien me passer le sel ?", les "Ok, cool, il va pouvoir nous sauver !" et les "Sérieux, l’autre connard est de retour ? Qu’il ne compte pas sur moi.".
Tout ça n’est pas très convaincant et manque sévèrement d’une dose de panache, de spectaculaire, de réactions tremblotantes, larmoyantes, d’à-plat-ventrisme, de bégaiements, de souillage de chausses, de trauma, de syncopes et compagnie.
Ce qui m’a dérangé aussi c’est que psychologiquement le Lion semble avoir beaucoup changé par rapport à ce qu’il était à 30K, et c’est pour le mieux, mais c’est pas comme s’il avait cogité pendant ces 10 000 ans, non ? Donc je ne vois vraiment pas comment ces changements drastiques de mentalité ont pu survenir. Faiblesse de caractère presque physiologique, induite par le grand âge ?
Autrement j’aime bien ce Lion en vieux connétable encore solide, indépendant et droit dans ses bottes. Son illustration de retour dans le bouquin des Arches fatidiques m’avait à moi aussi fait forte impression.
Alors oui il est un peu amoindri désormais, on le voit notamment en galère contre deux obliterators puis plus tard contre six terminators, mais là aussi c’est pour le mieux, ça ne fait que renforcer le personnage. Rien de plus rasoir que les invincibles qui roulent constamment sur tout le monde sans même donner la satisfaction au lecteur de se choper une petite suée au passage.
Là on touche du doigt des concepts nouveaux, telle que l’obligation d’entraînement pour un primarque, des surhommes qui nous avaient habitué jusque-là à vivre et capitaliser exclusivement sur leurs dons et capacités innés.
Bon après je suis pas fan non plus de son téla-tépula sylvestre… Heureusement que le bouquin des Arches fatidiques m’avait préparé psychologiquement à la chose ^^
Mais globalement, c’est plutôt positif. Je trouve que son retour, si tant est que GW et BL saisissent comme il se doit la balle au bond, laisse présager des situations intéressantes. En tout cas il a pour moi bien plus de potentiel que Guilliman, qui lui déroule d’une manière scolaire, comme à l’accoutumée.
Sur les péripéties en elles-mêmes, leur enchaînement est efficace et on a même quelques originalités parmi celles-ci. Mais sans m’attarder sur le manque d’ambition générale de l’intrigue, j’ai trouvé que tout ça restait quelque peu gentil.
Les multiples retrouvailles père-fils sont symptomatiques de cette légèreté de traitement. Que ce soit les récriminations de façade que les uns entretiennent à l’égard de leur génosire, le passage d’éponge en 2-2 du paternel "parce que j’ai changé", la poussière mise sous le tapis sans explication lorsque le cas est trop litigieux, ou le pardon réciproque systématiquement expédié entre les deux parties, désolé mais ça ne fonctionne pas. Vu le passif (imbroglio maximus + contentieux majeur non seulement non soldé mais qui a eu le temps de bien mariner), ça n’est tout simplement pas convaincant de voir tout ça rentrer dans l’ordre, hop merci bien, après quelques tirades - quand bien même elles sont raisonnées et énoncées à froid.
L’extrême facilité avec laquelle les Déchus arrivent à se retrouver est également risible. Les petits indices codés qu’ils se laissent entre eux, c’est meugnon mais bon…
Le dénouement aussi est navrant au possible et c’est d’autant plus dommage que ce crew d’antagonistes avait vraiment de la gueule.
Noté Moyen.
Y'a pas à dire, Brooks sait concevoir une histoire et enrichir des persos, on ne s'ennuie pas. En termes de trame narrative pure, j'ai pu constater la différence avec le Dorn de Thorpe, lu juste avant...
Et malgré les grosses faiblesses relevées ci-dessus, dont certaines auraient quand même pu facilement être évitées..., je trouve que l'auteur s'en est pas si mal sorti que ça au final, si on prend en compte le format vraiment (trop) court du bouquin et le fait qu'il avançait ici quand même pas mal en terrain miné pour ce qui est de la relation entre le Lion et les Déchus. L'équation était pas facile à résoudre. C'est pas pour autant que ça en est satisfaisant mais là je parlerais quand même de circonstances atténuantes ^^
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Le LioN
Je suis assez d'accord avec Sha'Romnin. Ce LION m'a laissé entre deux impressions. J'ai été conquis par le personnage. A certains moments je peux même dire que c'est excellent et puis parfois... c'est beaucoup moins bon.
Mais il est vrai que c'est un événement. Le retour du Lion était attendu par les fans et le Lion que nous découvrons dans ce roman est à la hauteur de l'attente. C'est un primarque vieilli, plus humble, plus sage, vraiment plus sympa, très humain. C'est un chef qui rassemble. Le début du livre ainsi que les retrouvailles du Lion avec ses fils déchus sont très bons même si nous ne comprenons pas toujours les changements spatio-temporels présents dans cet ouvrage. Moi qui ne cherche pas à toujours tout comprendre, là, effectivement, je ne comprends pas tout!
Ensuite, sans vouloir décourager les potentiels lecteurs, car le roman mérite vraiment le détour, autant pour ceux qui aiment l'univers Warhammer 40K que pour les novices, je trouve que le livre ralentit en qualité sur la fin. Il y a trois scènes que je trouve plus qu'improbables ou bâclés et qui font que le dernier petit tiers du livre est moins bon, moins prenant, parfois brouillon.
Le final méritait mieux d'autant plus que l'auteur a réussi à rendre Le Lion super sympathique.
Pour exemple, quel dommage d'expédier aussi rapidement et de rater la rencontre du Lion et de Dante. J'aurais aimé une rencontre à la hauteur des personnages. La scène avec un space marine du chaos qui prend le temps de ramasser sa tête décapitée pour partir tranquillement devant un groupe de Dark Angels armés pour le combat, sans que ces derniers ne réagissent et qu'ils le regardent faire comme à la fête foraine sans rien comprendre à ce qui se passe devant eux, est à mon sens incompréhensible.
Puis, quel dommage de voir Le Lion, si bon pendant tout le livre, et être d'une aussi grande naïveté à la fin lors d'un combat plus que prévisible.
Pour moi, sans ce petit dernier tiers, cet ouvrage aurait reçu une meilleure appréciation. C'est rageant pour le lecteur car les flash back à propos de l'Hérésie d'Horus et la destruction de Caliban sont intéressants et permettent de vraiment mieux connaître le contexte de la trahison de Luther. Enfin bref, Brooks m'agace de nous proposer un très bon début et de nous donner le sentiment qu'il a fini ce livre à la va vite. Etait-il en mal d'inspiration ou avait-il un cahier des charges à suivre? ça me donne un peu cette impression. C'est un peu énervant car le retour d'un primarque se doit d'être à la hauteur.
Mais il est vrai que c'est un événement. Le retour du Lion était attendu par les fans et le Lion que nous découvrons dans ce roman est à la hauteur de l'attente. C'est un primarque vieilli, plus humble, plus sage, vraiment plus sympa, très humain. C'est un chef qui rassemble. Le début du livre ainsi que les retrouvailles du Lion avec ses fils déchus sont très bons même si nous ne comprenons pas toujours les changements spatio-temporels présents dans cet ouvrage. Moi qui ne cherche pas à toujours tout comprendre, là, effectivement, je ne comprends pas tout!
Ensuite, sans vouloir décourager les potentiels lecteurs, car le roman mérite vraiment le détour, autant pour ceux qui aiment l'univers Warhammer 40K que pour les novices, je trouve que le livre ralentit en qualité sur la fin. Il y a trois scènes que je trouve plus qu'improbables ou bâclés et qui font que le dernier petit tiers du livre est moins bon, moins prenant, parfois brouillon.
Le final méritait mieux d'autant plus que l'auteur a réussi à rendre Le Lion super sympathique.
Pour exemple, quel dommage d'expédier aussi rapidement et de rater la rencontre du Lion et de Dante. J'aurais aimé une rencontre à la hauteur des personnages. La scène avec un space marine du chaos qui prend le temps de ramasser sa tête décapitée pour partir tranquillement devant un groupe de Dark Angels armés pour le combat, sans que ces derniers ne réagissent et qu'ils le regardent faire comme à la fête foraine sans rien comprendre à ce qui se passe devant eux, est à mon sens incompréhensible.
Puis, quel dommage de voir Le Lion, si bon pendant tout le livre, et être d'une aussi grande naïveté à la fin lors d'un combat plus que prévisible.
Pour moi, sans ce petit dernier tiers, cet ouvrage aurait reçu une meilleure appréciation. C'est rageant pour le lecteur car les flash back à propos de l'Hérésie d'Horus et la destruction de Caliban sont intéressants et permettent de vraiment mieux connaître le contexte de la trahison de Luther. Enfin bref, Brooks m'agace de nous proposer un très bon début et de nous donner le sentiment qu'il a fini ce livre à la va vite. Etait-il en mal d'inspiration ou avait-il un cahier des charges à suivre? ça me donne un peu cette impression. C'est un peu énervant car le retour d'un primarque se doit d'être à la hauteur.
Vincent Scout - Messages : 42
Age : 52
Localisation : France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Bonjour,
Je voulais savoir si ayant lu les livres DA en français de l'HH (Luther compris), est-ce que je ne vais pas me gâcher la lecture d'autre livres en lisant celui là (en particulier la trilogie DA "classique")?
Merci d'avance de vos suggestions.
Je voulais savoir si ayant lu les livres DA en français de l'HH (Luther compris), est-ce que je ne vais pas me gâcher la lecture d'autre livres en lisant celui là (en particulier la trilogie DA "classique")?
Merci d'avance de vos suggestions.
Rhinoceros_laineux Scout - Messages : 60
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Sur les DA, je n'ai pas une grande culture. Je n'ai lu que "Luther", "Le retour des Anges" dans l'HH , la nouvelle "Maître de la première" dans le recueil HH "L'œil de Terra" ainsi qu'une autre nouvelle "L'épreuve de foi" dans le recueil "Nexus et autres récits. Mais à titre perso, de ce que j'ai vu dans ce livre et lu en commentaire sur les DA, je ne crois pas que ce livre puisse porter préjudice à la découverte ultérieure de la trilogie DA. Effectivement, la chronologie est importante mais avec le retour du Lion on peut vraiment dire qu'il y a un avant et un après. Dans ce livre, le Lion n'est en contact qu'avec des déchus. Il n'y a aucune présence des du chapitre des DA. On s'y retrouve assez facilement même si je regrette, à titre perso, de ne pas avoir lu avant "Les Anges déchus" de l'HH.
Vincent Scout - Messages : 42
Age : 52
Localisation : France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Ah, parce qu'il me semblait que la trilogie DA, il y avait une intrigue autour des déchus (c'est ce que la quatrième de couverture laisse imaginer)...
Rhinoceros_laineux Scout - Messages : 60
Vincent Scout - Messages : 42
Age : 52
Localisation : France
Re: Le Lion : Fils de la Forêt de Mike Brooks
Rhinoceros_laineux a écrit:Bonjour,
Je voulais savoir si ayant lu les livres DA en français de l'HH (Luther compris), est-ce que je ne vais pas me gâcher la lecture d'autre livres en lisant celui là (en particulier la trilogie DA "classique")?
Merci d'avance de vos suggestions.
Non, le "fils de la forêt" peut se lire un peu dans n'importe quel ordre du moment qu'on connait un minimum l'histoire des DA.
Pour la trilogie des DA, elle est en effet centrée sur les déchus. On y retrouve le fameux Astelan (personnage que je trouve très réussi) qui a un rôle important.
Cadia Scout - Messages : 117
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