Ruze Brutale de Mike Brooks
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Ruze Brutale de Mike Brooks
Présentation:
==> Ruze Brutale Semi Poche Ufthak Buzenoire et la marée verte déferlent sur Hephaesto, un monde-forge de l'Adeptus Mechanicus riche en trésors, lequel est déjà assiégé par le célèbre flibustier Kaptin Badrukk. Quand son chef de guerre lui ordonne de coopérer temporairement, Ufthak cherche à se faire un nom au combat. Mais face à une sinistre machine de guerre, Ufthak a besoin de la ruze brutale de Mork pour sauver sa vie. 320 pages • Octobre 2020 • ISBN 9781780306124 • Illustration de ? |
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: Ruze Brutale de Mike Brooks
Un bouquin assez étrange et donc un retour lui aussi étrange. J’ai déjà dans un premier temps essayé de le lire une première fois lors de sa sortie. Au bout d’une cinquantaine de pages j’ai abandonné. Les dialogues entre Orks m’ayant passablement énervé.
Je l’ai laissé de côté un mois ou deux le temps de lire autre chose (notamment le dernier Ciaphas Cain et "Shadowbreaker" du côté de la BL tous deux excellents). Puis je me suis dit pourquoi pas ne pas retenter la lecture du bouquin. Et surtout faire une relecture du roman en le lisant plus comme une parodie de WH40K ce qui concorderait avec le style graphique de la couverture.
Comme d’habitude commençons par le scénario. Le lecteur va suivre les péripéties non pas seulement de l’Ork Ufthak lors de l’invasion d’un monde forge mais aussi celui d’un des quatre grands conseillers de ce dit monde forge. Le lecteur aura donc le point de vue de l’envahisseur et celui du défenseur. Quoique le scénario soit tout simplement dénué de suspens l’opposition Ork vs Mechanicus est assez intéressant.
Nous avons d’un côté les Orks irrationnel au possible et de l’autre les têtes d’écrous qui sont tout le contraire. D’ailleurs la majorité des commandants du Mechanicus prennent les Orks comme des bêtes dénuées d’intelligence et réagissant toujours de la même manière ce qui va pousser la planète au suicide.
Parlons tout d’abord de la partie méchanicus, notamment du conseil du méchanicus qui est ridiculement grotesque. Nous avons donc pour plus haute hiérarchie un chef incompétent qui ne cesse de sous-estimer les Orks malgré les revers encore et encore, une autre qui ne chercher qu’à faire des expériences, un autre qui décide de travailler avec un techmancien SM hérétique et qui se fait duper par ce dernier comme un enfant. Et pour finir le personnage que le lecteur suivra et qui ho magie est la seule à avoir les idées claires et à avoir raison. Très franchement j’accepte qu’il existe des rivalités entre personne haut gradées ou d’autres justes folles même dans une hiérarchie du mechanicus que je voie plus comme quelque chose de robotique. Mais là de par sa mise en place c’est juste d’un ridicule sans nom. Je ne vous parle pas du personnage qui travaille avec un techmancien qui lors d’une scène décide juste de bouder comme un enfant. Comme ça. C’est un peu un conseil d’enfant qui dirige le monde forge.
C’est dommage car j’ai a contrario bien apprécié les dialogues entre adeptes du mechanicus et les parties où l’on voie agir la secutor Mitrandis.
Au niveau des Orks qui est quand même ce pour quoi le lecteur lira ce « ruze brutal », celle-ci est à l’opposé total de celle sur le mechanicus. La partie du mechanicus est écrite comme un roman normal de la BL qui se veut sérieux, celle sur les Orks est complètement différente et ressemble plus à une parodie.
Nous suivons donc Ufthak un Ork récemment nommé Nobz et qui lors de l’invasion du monde forge va devenir une légende. Il est amusant de noter la stupidité d’un Ork moyen et ce qui différencie ceux-ci d’un autre tel qu'Ufthak. Je pense que c’est une partie qu’il faut prendre avec humour, dommage que celui-ci ne soit pas toujours au point. Autant certaines scènes sont tout au plus amusantes, d’autres sont vraiment navrantes telle que le gag du squig-chien.
Un point qui m’a fait tiquer ce sont les dialogues que je n’ai pas tant apprécié que cela, je ne sais pas c’est le fait surement de voir deux Orks parlé ainsi qui m’a dérangé au plus haut point. Je n’ai pas ressenti la bestialité que devrait dégager un Ork. J’ai trouvé pour en revenir à ce que disait Nico dans sa critique sur « l’infini et le devin » (Ici) de Robert Rath que la psyché Xenos m’avait l’air trop humanisé. Des fois j’avais juste l’impression de voir deux humains soit passablement peu intelligent mais deux humains discutés. Et non deux Orks.
Pareil Badrukk ne m’a laissé aucune bonne impression il ne s’est rien dégagé de ce personnage qui est censé être mythique dans le fluff Ork.
Malgré tout cela c’est plaisant de voir des Orks hors de leur rôle de chair à canon habituelle de la BL. Certaines réflexions tout orkesque qu’elles sont, sont amusantes et certains dialogues ou réactions Orks m'ont faite sourire.
Pour finir sur l’assaut de la planète celui-ci n’est en rien détaillé et toute l’action a l’air de se finir en un jour seulement. Un jour pour envahir un monde forge sympa. Pareil la machine démoniaque qui tue un gargant Ork à elle seule qui ce fait à son tour occire par Ufthak en deux pages, mouais...
Un livre que je ne conseille pas tellement au final. Un sujet difficile à traiter étant donné que c’est le premier livre touchant aux Orks et la réussite n’est pas total. Mike Brooks écope toujours de sujet peu ou pas traité alors qu’il est nouveau au sein de la BL et arrive toujours à pas trop mal s’en sortir je trouve même ici. Malgré mon retour plutôt négatif le roman ce lis plutôt bien sa plume étant toujours très légère et assez agréable à lire.
Noté moyen. Si je devais lui donner une note, un bon 12/20.
Je l’ai laissé de côté un mois ou deux le temps de lire autre chose (notamment le dernier Ciaphas Cain et "Shadowbreaker" du côté de la BL tous deux excellents). Puis je me suis dit pourquoi pas ne pas retenter la lecture du bouquin. Et surtout faire une relecture du roman en le lisant plus comme une parodie de WH40K ce qui concorderait avec le style graphique de la couverture.
Comme d’habitude commençons par le scénario. Le lecteur va suivre les péripéties non pas seulement de l’Ork Ufthak lors de l’invasion d’un monde forge mais aussi celui d’un des quatre grands conseillers de ce dit monde forge. Le lecteur aura donc le point de vue de l’envahisseur et celui du défenseur. Quoique le scénario soit tout simplement dénué de suspens l’opposition Ork vs Mechanicus est assez intéressant.
Nous avons d’un côté les Orks irrationnel au possible et de l’autre les têtes d’écrous qui sont tout le contraire. D’ailleurs la majorité des commandants du Mechanicus prennent les Orks comme des bêtes dénuées d’intelligence et réagissant toujours de la même manière ce qui va pousser la planète au suicide.
Parlons tout d’abord de la partie méchanicus, notamment du conseil du méchanicus qui est ridiculement grotesque. Nous avons donc pour plus haute hiérarchie un chef incompétent qui ne cesse de sous-estimer les Orks malgré les revers encore et encore, une autre qui ne chercher qu’à faire des expériences, un autre qui décide de travailler avec un techmancien SM hérétique et qui se fait duper par ce dernier comme un enfant. Et pour finir le personnage que le lecteur suivra et qui ho magie est la seule à avoir les idées claires et à avoir raison. Très franchement j’accepte qu’il existe des rivalités entre personne haut gradées ou d’autres justes folles même dans une hiérarchie du mechanicus que je voie plus comme quelque chose de robotique. Mais là de par sa mise en place c’est juste d’un ridicule sans nom. Je ne vous parle pas du personnage qui travaille avec un techmancien qui lors d’une scène décide juste de bouder comme un enfant. Comme ça. C’est un peu un conseil d’enfant qui dirige le monde forge.
C’est dommage car j’ai a contrario bien apprécié les dialogues entre adeptes du mechanicus et les parties où l’on voie agir la secutor Mitrandis.
Au niveau des Orks qui est quand même ce pour quoi le lecteur lira ce « ruze brutal », celle-ci est à l’opposé total de celle sur le mechanicus. La partie du mechanicus est écrite comme un roman normal de la BL qui se veut sérieux, celle sur les Orks est complètement différente et ressemble plus à une parodie.
Nous suivons donc Ufthak un Ork récemment nommé Nobz et qui lors de l’invasion du monde forge va devenir une légende. Il est amusant de noter la stupidité d’un Ork moyen et ce qui différencie ceux-ci d’un autre tel qu'Ufthak. Je pense que c’est une partie qu’il faut prendre avec humour, dommage que celui-ci ne soit pas toujours au point. Autant certaines scènes sont tout au plus amusantes, d’autres sont vraiment navrantes telle que le gag du squig-chien.
Un point qui m’a fait tiquer ce sont les dialogues que je n’ai pas tant apprécié que cela, je ne sais pas c’est le fait surement de voir deux Orks parlé ainsi qui m’a dérangé au plus haut point. Je n’ai pas ressenti la bestialité que devrait dégager un Ork. J’ai trouvé pour en revenir à ce que disait Nico dans sa critique sur « l’infini et le devin » (Ici) de Robert Rath que la psyché Xenos m’avait l’air trop humanisé. Des fois j’avais juste l’impression de voir deux humains soit passablement peu intelligent mais deux humains discutés. Et non deux Orks.
Pareil Badrukk ne m’a laissé aucune bonne impression il ne s’est rien dégagé de ce personnage qui est censé être mythique dans le fluff Ork.
Malgré tout cela c’est plaisant de voir des Orks hors de leur rôle de chair à canon habituelle de la BL. Certaines réflexions tout orkesque qu’elles sont, sont amusantes et certains dialogues ou réactions Orks m'ont faite sourire.
Pour finir sur l’assaut de la planète celui-ci n’est en rien détaillé et toute l’action a l’air de se finir en un jour seulement. Un jour pour envahir un monde forge sympa. Pareil la machine démoniaque qui tue un gargant Ork à elle seule qui ce fait à son tour occire par Ufthak en deux pages, mouais...
Un livre que je ne conseille pas tellement au final. Un sujet difficile à traiter étant donné que c’est le premier livre touchant aux Orks et la réussite n’est pas total. Mike Brooks écope toujours de sujet peu ou pas traité alors qu’il est nouveau au sein de la BL et arrive toujours à pas trop mal s’en sortir je trouve même ici. Malgré mon retour plutôt négatif le roman ce lis plutôt bien sa plume étant toujours très légère et assez agréable à lire.
Noté moyen. Si je devais lui donner une note, un bon 12/20.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Ruze Brutale de Mike Brooks
Enfin pu le lire ! Et histoire de faire les choses bien, j’avais lu juste avant la nouvelle Tant que ya l’Warp ya moyen, parue récemment dans le recueil Nexus & Autres récits et qui est un prélude à cette histoire.
On y découvre le protagoniste ork principal de ce livre (un gros boyz, second du chef) au moment de son intronisation très WTF au rang de nob. Son boss meurt décapité et lui-même est grièvement blessé au-delà de toute possibilité de survie, sauf que sa tête est intacte ! Le médiko de la bande lui propose un deal pour qu’il s’en sorte et c’est ainsi qu’il finit avec la tête greffée sur l’énorme corps de son défunt boss. Quelques agrafes, une bonne grosse seringue de jus d’guérison et hop, il y gagne un sacré power-up (et du bon stuff).
Cette nouvelle est vraiment sympa, et super drôle : ça démarre en nous présentant un brikolo qui a eu la bonne idée de remplacer ses jambes par un monocycle, le guss se retrouve donc bloqué à chaque fois qu’il y a des escaliers.
Et même si le roman est lui globalement en-deçà, notamment sur le plan de l’humour, je l’ai plutôt bien aimé quand même.
Déjà c’est une grande première. On a là le premier roman majoritairement écrit en vision subjective ork, ces derniers étant en plus les protagonistes de l’histoire. Enfin !
On avait déjà eu de la nouvelle dans le genre (recueil Craignez l’alien) et même une immersion côté orks comme antagonistes dans le Siège de Castellax - tous deux de Werner - mais ça reste quand même ultra rare.
Je ne vais pas paraphraser l’histoire, Rhydysann l’a déjà bien résumée, mais je tenais à préciser quelques petites choses quand même.
Perso je ne considère pas cette histoire ou le traitement qui y est fait des orks comme une parodie de 40K ou un "revirement éditorial" comme cela a pu être fait pour les nécrons récemment. Les orks, même s’ils n’ont peut-être pas été conçus tout à fait tels quels, sont comme ça depuis longtemps, c’est conforme au fluff tel qu’il a évolué il y a un bon moment de ça. Ils ont toujours eu ce côté un peu pulp, en décalage avec d’autres factions plus réalistes ou terre-à-terre.
Il n’y a qu’à lire les encarts romancés des vieux codex, les anciens White Dwarf ou encore des histoires old school comme Chopez l' Squigeon! Et même la campagne de Dawn of War II tiens. L’esprit est le même, l’humour abruti en a toujours été un fondement. Je pense qu’il ne faut pas confondre avec les orques de Battle, qui eux sont juste brutaux et n’ont rien à voir, et dont la version 40K pourrait être vue comme une parodie, là oui.
Par contre là où je suis d’accord c’est que la narration est parfois maladroite voire un peu bizarre à la lecture. Pour les scènes du point de vue des orks, l’auteur a fait le choix d’une sorte de mélange entre une narration ork à la 1ère personne et une narration humaine omnisciente pour faciliter la compréhension du lecteur, ce qui sonne parfois étrangement.
Bon après il n’y a pas 50 façons de faire mais j’avais trouvé ça un peu plus maîtrisé chez Werner. Peut-être la difficulté de la traduction aussi.
Malgré tout, ça tient la route la plupart du temps quand même. Le vocable ork est toujours aussi poilant, de même que leur déroute mentale face aux humains et à leurs étranges réactions de couards. Il n’y a qu’à voir l’incompréhension du "héros" quand il découvre le concept de l’exo-harnais Centurion : "C’est zarb’… par les dents de Mork, pourquoi qu’on aurait b’zoin d’une armure par-dessus son armure ?"
L'auteur enchaîne avec un réel talent les séquences à fort potentiel humoristique, même s'il faut avouer que ça tombe parfois à l'eau. Ça ne vaut pas du Ciaphas Cain mais on est quand même plutôt pas mal.
Sinon j’ai trouvé Mike Brooks assez solide pour traiter du Mechanicus et de son système de pensée. Il présente de manière convaincante tout l’aspect technologique ainsi que les processus affiliés.
Par contre les rôles et les profils psycho de ses personnages martiens pêchent grave et sont le gros point faible du récit. On s’attarde beaucoup trop sur les querelles intestines aussi ridicules que stéréotypées du conclave planétaire du Mechanicus, à tel point que ça en vient à représenter pratiquement une moitié (peu intéressante) du bouquin…
A contrario le personnage hautement militarisé et dénué de toute ambition politique du secutor est vraiment sympa à suivre, et ouvre à des combats rapprochés contre les orks que j’ai trouvé très cinégéniques et vraiment cool à suivre.
J'ai bien aimé aussi l'effet miroir assez cocasse qu'il y a ici entre le Mechanicus et les orks. Les têtes "pensantes" de la techwaaagh sont plutôt vénales et veulent piller un maximum de butin technologique humain tandis que les instances du Monde Forge, non moins avides, font tout pour ne pas se faire looter ^^
Noté Bon au final. La fine équipe ork est sympa à suivre, avec le gros nob balaize, le brikolo en monocycle motorisé, le petit grot pleutre qui s’accroche à la vie tant bien que mal et le squig goulu qui veut le bouffer. Bon ok leurs péripéties sont un peu abusées, à la Last Action Hero quoi, mais ça va on est dans le même registre que du Ciaphas Cain. En tout cas je me suis bien marré ^^
Dommage effectivement pour le Kaptain Baddruck, qu’on voit très peu et qui ne m’a pas fait forte impression non plus. Le côté pirate n’est pas assez mis en avant, et puis il y a même pas de squig-perroquet...
L’élément perturbateur introduit par cette troisième faction cachée sous le boisseau pendant une bonne partie de l’histoire était assez décevant également, même s’il nous donne l’occasion de voir un très bon combat :
- Spoiler:
- entre un Iron Warrior et un technoprêtre de haut rang. Ce dernier tient vraiment la dragée haute au space marine du Chaos !
Je suivrai avec intérêt les prochaines parutions de cet auteur, qui m’a ici confirmé un réel potentiel d’écriture et d’originalité. Mention spéciale pour ses scènes de combat qui sont à la fois complexes mais très fluides à lire, on se les représentent facilement. Ce n'est pas du bolt-porn longuet et sans style.
Voilà, en espérant de prochaines parutions sur les orks maintenant !
Et à défaut d’avoir du Werner sur le sujet, qui reste pour moi LA référence en la matière, je m’en contenterai déjà fort bien.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
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