Félon d'Aaron Dembski-Bowden
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Votre appréciation globale du roman :
Re: Félon d'Aaron Dembski-Bowden
Pour comprendre les choix irrationnels de Lorgy, perso, je rejoins le point de vue plus muri par les auteurs dans la série SoT, par ex. dans la postface de John French (Esclaves des ténèbres),
Mais je te rejoins Variel sur l'arrivée fracassante et fracassée de Guilliman,
- Spoiler:
La bénédiction des dieux du Chaos s'obtient par des actes de foi et de sacrifices rituels où les émotions négatives trahison, haine, ambition, peur, abandon sont décisifs. Comme Calth, et Istvaan.
Mais je te rejoins Variel sur l'arrivée fracassante et fracassée de Guilliman,
- Spoiler:
- "Ange Vengeur" trop vite renvoyé comme une balle de chistera sur un mur en scénarium.
Re: Félon d'Aaron Dembski-Bowden
A mon tour de faire une (fausse) première critique de Félon puisque, même si je ne l'ai jamais critiqué ici, je le fais dans le cadre d'une relecture de l'HH.
Scénario et mise en scène : 4,5/5
L'excellente critique de Variel ci-dessus va me permettre d'aller au plus court sur cette partie. Le scénario du livre se concentre sur la croisade des ombres emmenée par Lorgar, Angron et leurs légions respectives. Aussitôt la bataille de Calth engagée, les traîtres ont en effet entrepris d'attaquer les 500 mondes dans le but de les saigner et de fournir à Lorgar l'énergie psychique suffisante pour déclencher une tempête Warp permettant de séparer Ultramar du reste de l'Imperium.
Le livre se concentre sur les relations entre les deux primarques et leurs légions : à travers le binôme Khârn/Argel Tal, on peut voir comment ces deux légions si différentes parviennent à s'entendre (souvent difficilement) pour atteindre les objectifs fixés par Lorgar. Comme l'a dit Variel, on est ici dans un livre écrit par ADB : par conséquent, les personnages sont finement dessinés et l'intrigue repose davantage sur leurs interactions que sur une description de la guerre à l'échelle d'Ultramar (même si plusieurs références jalonnent le livre et permettent de se faire une idée de l'évolution du conflit).
En réalité, seules deux batailles sont mises en scène (Armatura et Nuceria), séparées par un long transit Warp qui permet de développer les intrigues entre les principaux personnages. Chacun tente d'avancer ses pions, et même si le scénario global n'est pas renversant quelques petites surprises sont bien mises en scène (encore une fois, Erebus est un excellent élément perturbateur).
Style et écriture : 4/5
J'approuve tout à fait le choix de mots de Variel quand il parle d'une "écriture cinématographique" chez ADB. L'auteur a une excellente capacité a faire vivre ses personnages et à nous permettre de nous projeter dans l'action. De tous les livres de l'HH (mis à part ceux de Dan Abnett), ceux d'ADB sont vraiment ceux avec lesquels j'ai le plus de faciliter à imaginer visuellement les scènes, qu'elles mettent en scène des personnages réalistes ou fantaisistes. Pas de description ésotérique laborieuse ou roborative ici, même les chaoteux sont bien décrits.
La raison pour laquelle ADB reste pour moi inférieur à Abnett, c'est la linéarité de ses scénarios. Là où Abnett parvient à faire évoluer plusieurs pistes narratives pour ensuite les faire converger (ce qui n'est pas sans rappeler Tom Clancy), ADB fait coexister moins de personnages et qui ne parviennent pas forcément à exister les uns sans les autres. Ceci explique sans doute le sentiment exprimé par Variel comme quoi le scénario comportait peu de rebondissements.
M'enfin, on chipote un peu car cela reste nettement au-dessus de ce qu'on peut lire par ailleurs quand même...
Eléments fluff : 4,5/5
Appréciation personnelle : 4,5/5
Note globale : 17,5/20
Noté Excellent
Scénario et mise en scène : 4,5/5
L'excellente critique de Variel ci-dessus va me permettre d'aller au plus court sur cette partie. Le scénario du livre se concentre sur la croisade des ombres emmenée par Lorgar, Angron et leurs légions respectives. Aussitôt la bataille de Calth engagée, les traîtres ont en effet entrepris d'attaquer les 500 mondes dans le but de les saigner et de fournir à Lorgar l'énergie psychique suffisante pour déclencher une tempête Warp permettant de séparer Ultramar du reste de l'Imperium.
Le livre se concentre sur les relations entre les deux primarques et leurs légions : à travers le binôme Khârn/Argel Tal, on peut voir comment ces deux légions si différentes parviennent à s'entendre (souvent difficilement) pour atteindre les objectifs fixés par Lorgar. Comme l'a dit Variel, on est ici dans un livre écrit par ADB : par conséquent, les personnages sont finement dessinés et l'intrigue repose davantage sur leurs interactions que sur une description de la guerre à l'échelle d'Ultramar (même si plusieurs références jalonnent le livre et permettent de se faire une idée de l'évolution du conflit).
En réalité, seules deux batailles sont mises en scène (Armatura et Nuceria), séparées par un long transit Warp qui permet de développer les intrigues entre les principaux personnages. Chacun tente d'avancer ses pions, et même si le scénario global n'est pas renversant quelques petites surprises sont bien mises en scène (encore une fois, Erebus est un excellent élément perturbateur).
Le roman comporte peu de longeurs, les primarques sont remarquablement traités l'un comme l'autre, et on s'attache très rapidement au duo Argel Tal/Khârn, au comportement chevaleresque malgré le choix de la trahison envers l'Imperium. Bref, on est vraiment en présence d'un grand cru selon les standards BL/HH.
Style et écriture : 4/5
J'approuve tout à fait le choix de mots de Variel quand il parle d'une "écriture cinématographique" chez ADB. L'auteur a une excellente capacité a faire vivre ses personnages et à nous permettre de nous projeter dans l'action. De tous les livres de l'HH (mis à part ceux de Dan Abnett), ceux d'ADB sont vraiment ceux avec lesquels j'ai le plus de faciliter à imaginer visuellement les scènes, qu'elles mettent en scène des personnages réalistes ou fantaisistes. Pas de description ésotérique laborieuse ou roborative ici, même les chaoteux sont bien décrits.
La raison pour laquelle ADB reste pour moi inférieur à Abnett, c'est la linéarité de ses scénarios. Là où Abnett parvient à faire évoluer plusieurs pistes narratives pour ensuite les faire converger (ce qui n'est pas sans rappeler Tom Clancy), ADB fait coexister moins de personnages et qui ne parviennent pas forcément à exister les uns sans les autres. Ceci explique sans doute le sentiment exprimé par Variel comme quoi le scénario comportait peu de rebondissements.
M'enfin, on chipote un peu car cela reste nettement au-dessus de ce qu'on peut lire par ailleurs quand même...
Eléments fluff : 4,5/5
Toujours en lien avec son excellente capacité à faire vivre les personnages et leur environnement, ADB a le sens du détail. Sans tomber dans les descriptions fleuves à l'instar d'un McNeill par exemple, il parvient a fournir une somme d'informations qui donnent de l'épaisseur à son histoire.
Ici, ce sont les World Eaters qui bénéficient le mieux de ce traitement. Par l'utilisation de personnages qui incarnent la légion avant Angron, ADB donne une vision très précise de l'évolution de la XIIe et bien évidemment de l'impact catastrophique des Griffes sur la psyché des légionnaires (et de leur primarque). De croustillants flashbacks, dont celui sur "la nuit du Loup" (Space Wolves vs World Eaters), achèvent de dresser un portrait très complet de la légion et de son primarque. A travers l'excellent personnage de Lotara, on a également une bonne idée de ce qu'est la vie d'un humain au service des World Eaters, et ce n'est pas joli-joli...
Ici, ce sont les World Eaters qui bénéficient le mieux de ce traitement. Par l'utilisation de personnages qui incarnent la légion avant Angron, ADB donne une vision très précise de l'évolution de la XIIe et bien évidemment de l'impact catastrophique des Griffes sur la psyché des légionnaires (et de leur primarque). De croustillants flashbacks, dont celui sur "la nuit du Loup" (Space Wolves vs World Eaters), achèvent de dresser un portrait très complet de la légion et de son primarque. A travers l'excellent personnage de Lotara, on a également une bonne idée de ce qu'est la vie d'un humain au service des World Eaters, et ce n'est pas joli-joli...
La Legio titanique Audax, hébergée sur le Conqueror, vaisseau amiral de la XIIe, apporte une originalité et une fraîcheur bienvenue à cette faction du Mechanicum.
Les Word Bearers passent eux au second plan, même si des personnages comme Argel Tal, Erebus et surtout Lorgar gagnent en épaisseur et en complexité sous la plume d'ADB.
Enfin, on a encore pas mal de fluff sur Ultramar et la XIIIe légion, dont on retrouve le primarque en action vers la fin du livre. Et même si c'est très court, c'est toujours jouissifs de voir des primarques se foutre sur la tronche !
Les Word Bearers passent eux au second plan, même si des personnages comme Argel Tal, Erebus et surtout Lorgar gagnent en épaisseur et en complexité sous la plume d'ADB.
Enfin, on a encore pas mal de fluff sur Ultramar et la XIIIe légion, dont on retrouve le primarque en action vers la fin du livre. Et même si c'est très court, c'est toujours jouissifs de voir des primarques se foutre sur la tronche !
Appréciation personnelle : 4,5/5
Ce livre est pour moi dans le Top 3 de l'Hérésie (voir ici pour ceux qui n'auraient pas encore dressé leur top 10 ), pour la qualité de ses personnages et l'attachement qu'on leur porte. Sa lecture est de plus incontournable dans le cadre général de l'HH, pour l'évolution de Lorgar et surtout d'Angron. Même si le scénario est plutôt linéaire et peu surprenant, on ne décolle pas du livre parce qu'on veut savoir jusqu'au bout ce qui va arriver à ces personnages.
Bref, un très bon moment de divertissement qui donne envie de relire du ADB !
Bref, un très bon moment de divertissement qui donne envie de relire du ADB !
Note globale : 17,5/20
Noté Excellent
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
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