Les Primarques - 16 - Rogal Dorn : Le Croisé de l'Empereur de Gav Thorpe

Seizième volume d'une série dérivée de l'Horus Heresy, 18 tomes au total, 1 par Primarque.

Présentation:

==> Rogal Dorn : Le Croisé de l'Empereur Semi Poche Après six décennies de Grande Croisade, les flottes et les armées de l'Empereur continuent de se déployer dans la galaxie, apportant la vérité impériale sur des milliers de mondes. L'expansion a été fulgurante, mais doit maintenant être tempérée par la consolidation. Malgré cela, l'Empereur requiert que les frontières de l'Imperium soient repoussées encore plus loin vers l'inconnu. Le Maître de l'Humanité charge quatre primarques d'une périlleuse mission : sécuriser les mondes de l'Occluda Noctis. Ces centaines de systèmes stellaires sont situés de l'autre côté de la Tempête Warp Boréale, une tempête majeure dont les tourbillons de distorsion obscurcissent la lumière de l'Astronomican et masquent jusqu'à la vision psychique de l'Empereur lui-même. Rogal Dorn mène ses Imperial Fists en plein cœur de ce crépuscule cosmique. Isolé, aux prises avec un adversaire tel que nul n'en a jamais affronté, Dorn doit utiliser tout son génie stratégique et sa volonté inébranlable pour avoir une mince chance de conquérir les ténèbres, au nom de son père. 288 pages • Juillet 2023 • ISBN 9781804073704 • Illustration par Mikhail Savier

Il y aura encore d'autres tomes Primarchs à sortir ou ça sera le dernier ?
(la flemme de vérifier^^)

*EDIT : 16ème tome sur 18, suffit de lire donc encore 2 à sortir après.

Oui, il manque encore Sanguinius et Horus

Lu le bouquin.
A l'image de la série Horus Heresy characters : Très moyen,  et aurait pu (dû ?) s'appeler "Great Crusade Chronicals".
Ma vision de Warhammer avant et après cette histoire, est inchangée. L' histoire est assez inintéressante, les personnages sont insipides (normal on parle 'Imperial Fists), les dialogues sont minimalistes (normal,on parle d'Imperial Fists). D'ailleurs Dorn n'est pas spécialement au centre de l'intrigue, il est présent certe mais son caractère fait qu'on a l'impression qu'il subit les évènements de l'intrigue plus qu'autre chose. C'est assez méta avec le contenu du roman d'ailleurs. Il est fort ce Thorpe.

Bref on suit 4 personnages Dorn (évidemment), son écuyer Gideroas (un nouveau personnage m'est avis, chef des huscarls (prédécesseur d'Archamus donc, avec qui il n'a pas en commun la compréhension du Primarque) d'ailleurs on apprend que l'ancien maitre de légion s'appelait Mathias), Rann (LE personnage IF phare de l'HH depuis 2020 (on ne voit que lui, alors qu'il n'existait littéralement pas avant Preatorian of Dorn) et Sigismund, évidemment.

L'histoire en elle même n'a pas grand intérêt, Dorn chapote une croisade dans une région où les voyages Warp sont difficiles et où un ennemi mystérieux se dérobe. Dorn va à l'encontre de tout le monde pour obéir à l'Empereur " Trouver et éliminer la menace cachée"

Spoiler:

Il y a un petit côté découverte de technologies et de cultures humaines ( et de science-fiction alternative au fluff GW) assez sympathique. Ça rappel le début de l'HH, l'Interex étant remplacé par le Continuum, le cliff final est pas mal et surtout j'ai cru discerné pas mal de commentaires méta sur l'HH. Ce sont mes trois seuls points positifs.
Cependant, je n'ai pas vraiment de points négatifs, en tout cas, rien de rédhibitoire. C'est fade, mais pour une fois, ça peut être justifié intradiégétiquement par la légion et le Primarque traités.

Je vote moyen et noterai un petit 12 sur 20

Alors je l'ai lu quasiment d'une traite et l'ai noté bon.

Au début de la croisade, Rogal est chargé par l'empereur de conquérir une grosse région de la galaxie qui est difficilement accessible mais, qui contient un nombre importants de mondes habitables.

Points faibles:
- Les échanges et les relations entre les primarques sont assez basiques et caricaturales. Cependant, ces scènes sont courtes et limitées au début du roman.
- Les IF qui est une légion qui n'est pas réellement passionnante de base (pas la faute de l'auteur dans ce cas). Mais au moins, elle n'est pas ridicule et grotesque comme les spaces wolfs.
- Pas d'avancée sur le fluff de cette légion. J'aurais nettement préféré un tome comme celui sur Lorgar ou Perturbato.

Points forts:
- Assez intéressant d'observer comment les mondes humains rejoignent l'imperium que ce soit de plein gré ou après un court conflit.
- La présentation de l'ennemi principal du roman. On a droit à une sorte d'enquête/espionnage. On découvre en même temps que les personnages les points forts et les faiblesses de cet ennemi.
- Un ennemi crédible. Même s'il a des avantages dans certains domaines, ceux-ci sont compensé par des graves limitations (déploiement des vaisseaux par exemple).

Noté Bon.


J'ai beaucoup aimé, l'intérêt est allé crescendo jusqu'à la fin. Une note très méritée. Même si ça ne coche toujours pas ce que devrait être un roman Primarch...

Le roman concerne une guerre qui est assez particulière, ainsi que les réflexions et les manières de la mener par Dorn. Les personnages Astartes secondaires sont là pour mettre à l'épreuve les réflexions et les manières. On nous montre aussi, comment Dorn se positionne par rapport à ses frères, et l'hubris que l'on peut exprimer rien qu'en interprétant les ordres de Père.

Quelques interactions et visions nouvelles entres psykers, astropathes, navigators.

Le roman se compare et se situe selon moi un cran au-dessus des opus de Mortarion ou le Lion.


Très bon achat, très satisfait. Ça fait plaisir.

Point fameux, ça n'est.

Du Thorpe peu inspiré (ça confine à l'euphémisme), qui suit le cahier des charges et nous brode ici une campagne bien calibrée - comprendre, service minimum - et prétexte à la mise en avant des deux-trois traits de caractère qui sont censés représenter Dorn.

La méthode est connue et sans surprises, on décèle d'entrée de jeu les ficelles narratives et là où l'auteur veut nous mener. Pas bien loin, rassurez-vous, vu le format du bouzin.

Je constate aussi que ce label Primarques est une fois de plus dévoyé, le personnage n'étant pas plus que ça mis en avant.
Je préfère de loin les quelques tomes qui sont de réelles origin stories, comme celui sur Alpharius.

Mais pas de bol, ici on a droit à l'autre variante, celle beaucoup moins centrée sur le primarque en question et qui met en œuvre la soumission d'une énième civilisation random durant la Grande Croisade, l’occasion une nouvelle fois de confronter les points de vue et les doctrines, que depuis le temps l’on sait diamétralement opposés, des primarques-frères… et ainsi de faire se démarquer à la marge le sujet du bouquin.

On suit le schéma habituel donc, la différence viendra des détails et se fera sur la mise en œuvre, deux domaines dans lesquels l’auteur fait certes le job mais sans jamais exceller, les dialogues n’étant pas transcendants et les bribes de campagnes militaires terrestres et spatiales pas très engageantes non plus.

Le plus triste c’est qu’on a même pas droit à ne serait-ce que quelques flashbacks sur les débuts de Dorn.
A croire qu'il n'y avait rien à dire sur la construction du perso, sur son émergence pour en arriver à sa prépondérance sur sa planète d’accueil, sur Inwit elle-même et ses habitants, sur sa rencontre puis ses relations avec l'Empereur, sur sa prise en main de la légion, etc.

Une histoire qui ne rend pas vraiment honneur au primarque non plus. Sa principale qualité abordée étant d’être subordonné au pouvoir (suzerain) et de suivre la chaîne de commandement. Ou autrement dit, d’être fiable. Ce qui devrait être un simple pré-requis pour tout général et même pour tout soldat digne de ce nom devient ici un particularisme dont il faudrait se prévaloir. Ça en dit long sur les travers de la fratrie, ainsi que sur ceux des auteurs pour ce qui est de la gestion à la petite semaine de la chose militaire.

J’ai aussi trouvé l’histoire un peu longuette par moments, notamment lors des passages relatant cet interminable jeu spatial du chat et de la souris, où l’Imperium tâche de débusquer cet ennemi insaisissable, allant d’échec en échec et concluant toutes les dix pages par un Bon, on ne sait toujours pas où ils se planquent ni comment ils font pour nous échapper. Du meublage un peu lourd.
Heureusement que la narration est très découpée et vient régulièrement accélérer les choses à coup d’ellipses temporelles de plusieurs jours, semaines voire mois.

Quelques points positifs quand même :
- Le petit retournement de fin, salvateur s’il en est. J’ai cru pendant tout le bouquin que l’auteur nous faisait une Abnett, à retcon l’esprit militariste de la Grande Croisade en insistant lourdement sur les aspects humanistes du projet, presque devenu une ode à la concorde… Mais on revient aux bases dans les dernières lignes, ouf.

- Un ennemi secondaire (contrairement aux principaux que sont les orks, eldars,…) récalcitrant comme il faut et un peu plus original qu’à l’accoutumée, il faut le dire. Afin qu’ils gagnent en épaisseur et puissent être réellement appréciés comme un obstacle digne de ce nom pour l’Imperium, j’aurais toutefois aimé davantage d’approfondissement sur leur civilisation, ainsi que la présence de scènes abordées de leur point de vue.


Depuis l'annonce de son auteur, je n'attendais pas grand chose de ce livre, je ne suis pas déçu.
Mais c'est quand même une belle occasion manquée d'aller pour une fois au fond des choses avec les Imperial Fists et leur primarque et d'enfin rompre ce cliché de boring legion qui les suit. Mais pour cela, encore faudrait-il pouvoir faire preuve d'un minimum d'inventivité.
Encore, qu'il n'y ait pas bésef de fluff, à la limite si le reste est carré ça ne me dérangerait pas tant que ça. Mais franchement, cette incapacité chronique à rendre ce type de perso intéressant me dépasse ; la littérature et l'Histoire regorgent pourtant de personnages pas excentriques ou extravertis pour un sou et pourtant passionnants au possible, alors qu'ils ne sont même pas transhumains...

c'est pénible que cette série soit si insipide avec juste des one-shot de baston pour faire briller un primarque.
Raconter leurs jeunesse sur les monde d'origine aurait été tellement mieux.
Merci pour le retour, ca va éviter des déboires.
Dommage, j'aime bien Thorpe