La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Présentation:
Avis de Solaris sur la VO:
==> La Cité Crépusculaire Semi-Poche Le Monde Trône est en ébullition, ébranlé par l'ouverture de la Grande Faille et l'échec de l'Astronomican. L'inquisiteur Erasmus Crowl, le corps et l'esprit brisés par ce qu'il a découvert dans la Montagne Creuse, a disparu en emportant avec lui les indices de la conspiration qui l'obsède. Luce Spinoza, son interrogatrice, doit choisir entre partir à sa recherche ou défendre son domaine affaibli contre les multiples forces qui cherchent encore à le détruire. Alors que ses ennemis, tant internes qu'externes à l'Imperium, cherchent à l'abattre, Spinoza se lance dans une course contre la montre pour recueillir les preuves dont elle a besoin. Mais alors que le sort de l'humanité est en jeu, elle doit décider des limites qu'elle est prête à dépasser pour découvrir toute la vérité. 400 pages • Février 2023 • ISBN 9781804071274 • Illustration de ??? |
Avis de Solaris sur la VO:
- Spoiler:
- L' histoire débute peu de temps après le précédent tome, avant que Guilliman n'arrive sur Terra. Crowl ayant mystérieusement disparu, Spinoza va partir à sa recherche et explorer les bas-fonds puis certains des endroits les plus sombres de la galaxie dans un voyage où tout le monde n'en sortira pas indemne... La première partie est donc un jeu d'enquête pas très différent de ceux vus dans les deux précédents tomes. On regrettera de ne pas voir plus de lieux importants de Terra. Par contre, la deuxième moitié part dans une direction totalement différente et très difficile à décrocher.
- Spoiler:
- Dans un premier temps, elle devra gérer les interventions d'un inquisiteur envoyé par le représentante de l'Inquisition. Après moult péripéties, elle et son équipe finiront par retrouver la trace de Crowl sur Luna. Il s'avérera qu'il a été « empoisonné » par le prophète noir eldar noir du premier tome et qu'il commence à être atteint de dépression et de paranoïa, en plus de perdre ses facultés. Il a donc décidé de continuer l'enquête seul pour préserver son équipe.
Au final, il s'avérera que le fabricator général de Mars a décidé de construire un portail vers la Toile pour se rendre à Commoragh et obtenir des pièces de rechange pour le Trône d' Or. Ça peut paraître bizarre mais c'est plutôt logique car les Eldars Noirs ont besoin de l'humanité pour survivre avec leurs raids et ils ne sont pas assez fous pour penser que la galaxie peut se passer de L'Empereur et de la protection qu'il fournit contre le Warp. Bien évidemment ils ne font pas cela gratuitement et exigent de pouvoir razzier tranquillement un secteur entier, prix que le Fabricator est bien disposé à payer. L'équipe, qui a été renforcée par un détachement de Custodes, va donc devoir faire leur choix entre l’obscénité de cet échange et la nécessité de préserver la vie de l'Empereur.
En parallèle, Crowl va reprendre contact avec le prophète noir (qui a survécu grâce à la technologie de clonage des eldars noirs) et en profiter pour jeter un coup d' oeil à Comorragh. Et là, c'est l'horreur...
Il s'avérera que les Xenos ont réussi à faire leur propre version du Trône et se préparent à cloner l'Empereur grâce à des échantillons d'ADN grassement offerts par les Hauts-seigneurs. Finalement, la négociation se terminera à coup de bolts dans la tête. Crowl mourra dans une explosion avec le prophète noir pour laisser aux membres de sa suite une chance de s'échapper. Hélas, seul Gorgias y parviendra, les autres restants prisonniers de la Toile...
La majorité des chapitres sont donc racontés du point de vue de Spinoza, qui va devoir montrer sa valeur et prendre en maturité. En effet, elle a été fortement marquée par les récents événements et n'est plus un simple gros bras naïf. Elle commence à devenir aussi cynique que Crowl et à remettre en question ses valeurs sur l'Imperium. Ce sera l'occasion de développer les personnages secondaires comme Revus le sergent Scion, tourmenté par ses récents échecs, ou l'assassine Khazad. Il y aura également un inquisiteur envoyé par Cléopatra Arx (la représentante de l'inquisition au sein des haut-seigneurs) qui passera de rival à allié après être passé du côté de Spinoza. Un point assez intéressant : Là où certaines séries montrent des inquisiteurs un peu trop gentils, ici on nous montre bien que l'Inquisition ne fait pas dans le sentimental : On se trahit, on se surveille, on bute des civils... On n'est pas vraiment dans le même genre qu'un Eisenhorn et on sent bien que les persos sont tous plus ou moins conditionnés pour être des machines à tuer. Tout le monde a son utilité, ils ne sont pas là pour faire de la figuration pendant que le chef fait tout le boulot. On retrouvera également le Custodes des précédents tomes mais il ne sera pas très important. Sinon, Gorgias est toujours aussi drôle et gagne en personnalité, il y a même un chapitre raconté de son point de vue.
Le ton du livre est vraiment très sombre, les personnages sont tourmentés et on sent qu'il va y avoir du drame. On regrettera juste une première moitié un peu longuette qui semble s'étirer en longueur (sans être mauvaise, loin de là) et quelques facilités scénaristiques. Certains points auraient mérité plus d'attention comme les Custodes ou des passages sur Terra pas toujours intéressants. Par contre la deuxième partie est très addictive et il y a de vrais passages d'anthologie.- Spoiler:
- Ces passages dans la Toile dignes d'un roman d'horreur avec les scions qui se font massacrer !
Malgré quelques défauts, j'ai trouvé que c'était une conclusion idéale pour cette bonne saga. Chris Wraight fait certainement partie des meilleurs auteurs BL actuellement et je conseille à tous de s'y lancer. Je ne veux pas spoiler, mais pour ceux qui lisent cette saga, ne vous attendez vraiment, mais alors vraiment pas à une conclusion classique mais plutôt à repartir avec le moral dans les chaussettes...
Au niveau des points intéressants fluffiquement :
- Le représentant de l'Inquisition n'en est pas pour autant vraiment le chef car les branches de cette organisation sont loin d'être unies en plus d'être composées d'individus plus ou moins mégalos.
- On ne sait jamais ce qu'on va obtenir lorsque l'on fabrique un servo-crâne. Ces bestioles ont souvent une personnalité unique, ce ne sont pas une copie de leur propriétaire d'origine.
- Un régiment de la garde est mis en avant : Les Sentinelles Palatines, basés perpétuellement sur Terra. Ils ont la réputation de faire partie des gardes impériaux les plus efficaces de l'Imperium. Ils portent des armures carapaces et des tenues ivoires et or.
- On découvre un véhicule conçu pour parcourir les dunes de Luna : L'Atami, basé sur le châssis de la Chimère. Il n'est cependant pas conçu pour le combat.- Spoiler:
- - Le Trône est un engin extrêmement complexe dont les moteurs font penser à une cité-ruche souterraine. On y trouve des pièces eldars et d'autres espèces Xenos. Les plus hauts techno-prêtres chargés de sa réparation ont le droit d'approcher l'Empereur.
- Comorragh est un endroit de légende pour les habitants de l'Imperium. Des passages nous montrent en détail la Toile et un morceau de cette ville. Pour les Eldars Noirs, les humains sont fous de s'accrocher autant à leur passé et de refuser d'évoluer.
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Terminé à l'instant. Je préfère donner brièvement mon avis à chaud plutôt que ne jamais trouver le temps de faire une critique un peu plus étoffée.
Juste avant de commencer la lecture de ce troisième tome, j'ai relu les deux précédents, car l'auteur les a conçus comme une seule longue histoire. Au final, pour moi le premier reste le meilleur et la conclusion de la série est assez décevante, même si le point d'orgue (en gros le dernier tiers du bouquin) est plutôt réussi.
Je pense que le parti pris de Chris Wraight (ou le cahier des charges que lui a imposé la BL) a été de faire visiter Terra et d'autres lieux célèbres de l'univers de 40k...
...plutôt que d'écrire une intrigue bien ficelée ou de créer des personnages singuliers et attachants : en un sens, c'est tout le contraire des séries sur Ravenor et Eisenhorn (que j'ai beaucoup aimées). Tout au long de la trilogie - ce dernier tome ne fait pas exception - on a beaucoup (trop) de descriptions, et le scénario ne m'a pas paru très fin. Tout est fait pour que les protagonistes se rendent dans tel endroit emblématique ou rendent visite à telle sommité, ce qui fait évidemment plaisir à nous autres aficionados, mais l'histoire y perd en crédibilité et en consistance.
Je me suis pas mal ennuyé dans les deux premiers tiers du bouquin, surtout vers le milieu. Je n'ai pas eu l'impression que les personnages évoluaient tant que ça, ou évoluaient dans une seule direction très prévisible. C'est dommage, il aurait pourtant suffit de sauter quelques scènes d'action plates et inutiles pour créer plus d'attachement et de suspens. Il y a aussi un nouveau personnage, l'inquisiteur chargé d'enquêter sur Spinoza & Cie, qui à mes yeux ne sert strictement à rien, en plus d'avoir zéro charisme et zéro intérêt. Je suis persuadé qu'il est là simplement parce que si les événements du précédent tome n'avaient pas attiré l'attention de l'Inquisition sur les personnages principaux, ça aurait paru un peu trop facile...
Et justement, l'autre gros point faible de ce bouquin, ce sont les facilités scénaristiques que mentionnait Solaris plus haut. Par exemple :
Ce qui sauve le livre, c'est son dernier tiers, qui m'a moi aussi scotché. En fait, l'histoire devient intéressante à partir du moment où elle livre des révélations et emmène les personnages dans un endroit à la fois connu des fans et inattendu, plein de dangers. Malheureusement, pour moi cela arrive trop tard, et même si je n'arrivais pas à deviner le dénouement à quelques dizaines de pages de la fin (toujours un bon signe), je suis resté sur ma faim (sans mauvais jeu de mots). Il y a quand même deux ou trois courtes scènes qui m'ont beaucoup plu :
Je confirme aussi que ledit dénouement en surprendra plus d'un.
Au final, noté passable. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais ce n'est pas un classique que je veux absolument garder dans ma bibliothèque. Si j'ai le temps, je mettrai la trilogie à vendre sur Leboncoin, sans regrets.
Juste avant de commencer la lecture de ce troisième tome, j'ai relu les deux précédents, car l'auteur les a conçus comme une seule longue histoire. Au final, pour moi le premier reste le meilleur et la conclusion de la série est assez décevante, même si le point d'orgue (en gros le dernier tiers du bouquin) est plutôt réussi.
Je pense que le parti pris de Chris Wraight (ou le cahier des charges que lui a imposé la BL) a été de faire visiter Terra et d'autres lieux célèbres de l'univers de 40k...
- Spoiler:
- Le Palais impérial et la forteresse de l'Arbites dans le premier, L'Astronomican et le Nexus axiomatique dans le second, Luna et la Toile dans le troisième...
...plutôt que d'écrire une intrigue bien ficelée ou de créer des personnages singuliers et attachants : en un sens, c'est tout le contraire des séries sur Ravenor et Eisenhorn (que j'ai beaucoup aimées). Tout au long de la trilogie - ce dernier tome ne fait pas exception - on a beaucoup (trop) de descriptions, et le scénario ne m'a pas paru très fin. Tout est fait pour que les protagonistes se rendent dans tel endroit emblématique ou rendent visite à telle sommité, ce qui fait évidemment plaisir à nous autres aficionados, mais l'histoire y perd en crédibilité et en consistance.
Je me suis pas mal ennuyé dans les deux premiers tiers du bouquin, surtout vers le milieu. Je n'ai pas eu l'impression que les personnages évoluaient tant que ça, ou évoluaient dans une seule direction très prévisible. C'est dommage, il aurait pourtant suffit de sauter quelques scènes d'action plates et inutiles pour créer plus d'attachement et de suspens. Il y a aussi un nouveau personnage, l'inquisiteur chargé d'enquêter sur Spinoza & Cie, qui à mes yeux ne sert strictement à rien, en plus d'avoir zéro charisme et zéro intérêt. Je suis persuadé qu'il est là simplement parce que si les événements du précédent tome n'avaient pas attiré l'attention de l'Inquisition sur les personnages principaux, ça aurait paru un peu trop facile...
Et justement, l'autre gros point faible de ce bouquin, ce sont les facilités scénaristiques que mentionnait Solaris plus haut. Par exemple :
- Spoiler:
- Dès le début de l'histoire, l'auteur insiste sur le fait que Terra est en quarantaine, cadenassée, gros blocus de vaisseaux qui ne laissent personne atterrir ou s'échapper. Pourtant, les protagonistes y parviendront plutôt facilement, en s'infiltrant tranquillou dans un spatioport pour y voler une navette qu'ils arrivent à faire décoller sans équipage et sans se faire abattre ; puis ils aborderont un cargo isolé (chance !) dont l'équipage est absurdement naïf (chance !), pour finir par discrètement filer vers Mars (ch... non mais et l'armada qui abat le moindre fuyard sans sommation elle est où ?!).
Ce qui sauve le livre, c'est son dernier tiers, qui m'a moi aussi scotché. En fait, l'histoire devient intéressante à partir du moment où elle livre des révélations et emmène les personnages dans un endroit à la fois connu des fans et inattendu, plein de dangers. Malheureusement, pour moi cela arrive trop tard, et même si je n'arrivais pas à deviner le dénouement à quelques dizaines de pages de la fin (toujours un bon signe), je suis resté sur ma faim (sans mauvais jeu de mots). Il y a quand même deux ou trois courtes scènes qui m'ont beaucoup plu :
- Spoiler:
- L'échange entre Crowl et le tourmenteur qui dénonce les incohérences de l'Imperium tout en balançant des références à notre époque moderne, le dernier carré (accompagné d'une superbe déclaration d'amour qui tient en une courte phrase) de Revus et Khazad...
Je confirme aussi que ledit dénouement en surprendra plus d'un.
- Spoiler:
- Aucun des personnages principaux ne s'en sort, même pas l'héroïne principale (Spinoza). Ils ne parviennent pas à s'enfuir de la Toile et meurent oubliés de tous. Outch. Tout compte fait, ça explique sans doute pourquoi Chris Wraight ne les a pas tant développés que ça...
Au final, noté passable. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais ce n'est pas un classique que je veux absolument garder dans ma bibliothèque. Si j'ai le temps, je mettrai la trilogie à vendre sur Leboncoin, sans regrets.
Nebulion Scout - Messages : 13
Age : 34
Localisation : Secteur Calixis
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Merci du retour. Je ne me suis pas spoil vu que je suis en pleine lecture du bouquin mais il est vrai que le début est assez lent.
+1
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Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Pas si mal au final. Après un premier tome plutôt moyen et un second qui m'avait vraiment blasé, je dois dire que j'y allais un peu à reculons pour celui-là mais finalement ça va, je termine sur une bonne impression quand même !
Le gros du livre est poussif oui, dans la lignée des deux autres, avec une succession de petites péripéties développées à l'excès, des embranchements de scénario parfois capillotractés et souvent bien commodes pour la poursuite de l'intrigue (...), appuyés par quelques modestes deus eux machina qui viennent remettre l'histoire sur les rails lorsque l'auteur a épuisé ses autres ressorts d'écriture...
Bref, vraiment pas ouf en termes de build-up narratif quoi.
Mais plusieurs points viennent à mes yeux contrebalancer tout ça. Ils sont surtout concentrés dans la dernière partie du récit mais sauvent à eux seuls le bouquin. L'auteur est un malin, en venant donner un bon gros coup de collier sur le final il m'en ferait presque oublier les faiblesses de sa trilogie
Il y a d'abord ce dénouement d'une noirceur rare qui n'a strictement rien d'un happy end, pas tant dans le déroulé puisque pratiquement tout y est suggéré avec une certaine finesse, mais davantage dans le principe (pour les connaisseurs, ce n'est pas sans rappeler l'épisode de Stargate avec les Aschen ) :
- Spoiler:
- Personne ne s'en sort, l'information vitale semble échapper à l'Imperium, avec le tic tac qui se poursuit et le Trône d'Or qui s'approche d'une défaillance terminale...
J'ai trouvé aussi que les relations entre les duos de personnages, après avoir stagnées si longtemps, évoluaient de manière plutôt sympa dans le final, même si c'est souvent un peu gratuit.
Cela concerne notamment l'Assassine et le Capitaine, ainsi que l'Inquisiteur et son Interrogatrice, auxquels j'ajouterais aussi le Crâne ; sur la fin ils finissent même par former à eux trois une sorte de "triangle amoureux" inquisitorial ^^
Certaines scènes sur ces persos ne sont d'ailleurs pas dénuées d'émotion, ce qui m'a surpris étant donné que j'avais lu les précédents tomes il y a un moment et que j'avais pratiquement tout oublié de leur passif. Je ne m'attendais donc pas du tout à m'attacher aux personnages ou à être "sensible" aux aspects dramatiques de l'histoire. Ce qui montre que sur ce sujet au moins l'auteur a bien fait le job. Et du coup je regrette de n'avoir pas pu lire les bouquins de manière plus rapprochée, ça aurait encore mieux fonctionné.
Enfin, et c'est de loin le plus gros point positif, on a de l'apport fluff majeur à propos de ce sujet cardinal pour l'Imperium qu'est le fonctionnement erratique du Trône d'Or en bout de timeline de 40K, tels que les codex et livres de règles nous le rabâchent depuis quelques années maintenant.
Les infos à ce sujet sont croustillantes, et c'est même étonnant que l'auteur ait eu le droit d'en dire autant et de plaquer sa propre histoire sur ce point de fluff saillant, dont le propre est de continuer à faire peser une menace latente et diffuse sur la tête de l'Imperium et alors que GW s'est efforcé depuis tout ce temps d'en conserver le caractère volontairement vague.
- Spoiler:
- On savait que le dispositif du Trône d'Or était balaise mais là on a une vue hololithique qui nous permet d'apprécier la démesure du truc dans son ensemble, qui est gigantesque et fait la taille d'une ruche (souterraine), s'étire sur des kilomètres et comporte d'innombrables et colossales salles remplies d'énormes câbles et dispositifs ésotériques xenos et humains datant de l'époque du Moyen-Age Technologique, que le Mechanicus est désormais incapable de reproduire.
On apprend que ça fait plus de 500 ans que le Mechanicus est au courant des problèmes du Trône d'Or et qu'il bosse depuis tout ce temps pour remédier au truc, sans aucun résultat pour le moment alors qu'ils déploient des ressources considérables pour le réparer et que le Fabricator Général lui-même est pleinement investi sur le projet.
D'après les estimations du Mechanicus, le Trône d'Or devrait complètement lâcher d'ici une fourchette de 10 à 200 ans, ouvrant alors la galaxie au Warp (depuis la faille de Terra) et conduisant l'humanité et les xenos à l'extinction.
Il y avait un autre portail de la Toile sur Luna ! Il a été condamné par le passé (peut-être par l'Empereur) mais le Mechanicus, aidé des eldars noirs, l'a discrètement réactivé pour poursuivre ses tractations* avec les xenos en toute discrétion dans la Toile.
*N'arrivant pas à réparer le Trône d'Or par eux-mêmes, les instances du Mechanicus ont demandé l'aide des eldars noirs (pourquoi pas les eldars normaux ?). C'est pourquoi dans le premier tome il avaient aidé un xeno à s'introduire dans le Palais Impérial afin qu'il puisse procéder à des analyses et voir ce qu'il y avait à faire sur la machinerie du Trône.
On assiste d'ailleurs ici à une rencontre entre les ambassades martiennes et eldars noirs, dans la Toile.
C'est plutôt sympa, même si c'est assez débile puisqu'il y a là des dizaines et des dizaines de protagonistes surarmés qui assistent au truc, certains aux intentions non déclarées, et alors que le moindre crispement de doigt sur la gâchette de la part de n'importe lequel d'entre eux peut faire capoter cet accord majeur. Pas très crédible quoi, il y a du suspens jusqu'au bout ok mais cela se fait au détriment de la vraisemblance de ce qu'est véritablement une rencontre entre ambassades diplomatiques.
L'ambassade est menée par le Fabricator Général lui-même, accompagné de pléthore de skitaris ; en face les eldars noirs sont présents en nombre également. Il y a même une escouade de Custodes qui est là pour peser le pour et le contre, jauger le deal et voir si le déclin du Trône d'Or tel que le Mechanicus l'expose est suffisamment sérieux pour justifier une association avec ces xenos honnis. Ils attendent de voir les ultimes arguments des uns et des autres pour porter un jugement définitif, et se tiennent prêts à supprimer tout le monde si la réponse est négative.
On a aussi des inquisiteurs qui assistent fortuitement à la rencontre, mais les tractations sont tellement de haut niveau que même eux sont largués et ne sont ici qu'en simples spectateurs. Sympa de voir ces envoyés d'habitude tout puissants outrepassés de la sorte par les événements et relégués au second plan, c'est pas banal !
En échange de leur aide pour réparer le dispositif du Trône, les eldars noirs exigent que l'Imperium leur livre un système stellaire entier afin de pouvoir faire des razzias sur plusieurs milliards d'humains sans être emmerdés par les armées et flottes impériales. Une demande de principe énoncée apparemment par simple fierté, ou pour brouiller les pistes, car les eldars noirs ont tout intérêt à ce que l'Empereur contienne le plus longtemps possible le Warp à distance de ce plan d'existence et permette à l'Humanité, leur garde-manger, de perdurer.
Sauf qu'il y a anguille sous roche, ô surprise. On apprend que le Mechanicus a fourni au préalable des "échantillons" de composants du Trône d'Or aux eldars afin qu'ils puissent vérifier si leur correctif fonctionne, que ce prêt a permis aux eldars noirs de combler leurs rares lacunes technologiques et de construire en douce leur propre version du Trône (qui n'est pas d'Or) sur Commorragh, parce que oui, depuis l'ouverture de la Cicatrix Maledictum, une faille Warp s'est ouverte dans la capitale des eldars noirs. Ils résistent pour le moment de manière conventionnelle face aux hordes de démons qui les assaillent tout en se grouillant de construire le bouzin car ils savent que le dispositif marche plutôt bien sur Terra, dont la faille Warp est contenue avec succès depuis 10 000 ans.
Seulement, le Trône seul ne suffit pas, évidemment. Il faut aux eldars un Empereur. Donc, hérésie suprême, ils essayent aussi d'obtenir en douce une trace génétique de l'Empereur afin de le cloner et d'en foutre une copie sur leur ersatz de Trône afin de fermer la faille Warp de Commorragh.
Honnêtement je ne sais pas quoi penser de tout ça, cette histoire de Trône Noir et de clone de l'Empereur... Un peu too much à mon goût. Surtout que je ne vois pas bien comment ils espèrent obtenir Son ADN à partir de composants du Trône d'Or qui n'étaient certainement pas en contact direct avec Lui...
Et je vois pas pourquoi ils s'emmerdent de la sorte alors qu'ils pourraient se contenter de capturer l'un des Custodes puisqu'ils sont conçus à partir de Son patrimoine génétique.
Pas compris non plus pourquoi la démonstration à base de jonction entre les échantillons impériaux et eldars noirs était aussi cruciale et devait être empêchée à tout prix sur le moment.
Bref, certains éléments fluff sont assez fumeux et c'est bien dommage, mais pas non plus au point de m'avoir fait bouder mon plaisir et de m'empêcher de savourer ces révélations de premier plan qui apportent un éclairage bienvenu sur un point essentiel du néo-fluff de 40K
Noté Moyen.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
À mon tour d’écrire une critique sur le dernier roman de cette trilogie et plutôt que de résumer une nouvelle fois le scénario, vu que mes prédécesseurs l’ont déjà fait, je vais uniquement parler de ce qui pêche ou non.
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
- Scénario et mise en scène = 2/5
Commençons par le négatif. Les trois premiers tiers du roman sont oubliables, avec une enquête du point de vue des trois personnages principaux du livre, l’assassin, l’interrogatrice et le soldat qui suivent chacun leur chemin et rencontrent des personnages, inconnus jusqu’alors, qui n’ont que pour but de faire avancer l’histoire. Bien évidemment chaque enquête aboutit à des indices qui rassemblé permettra de connaître le fin mot de l’énigme.
Sans oublier les facilités scénaristiques, parfois acceptable, parfois incompréhensible
Contrairement à Nebulion j’ai trouvé que les descriptions manquaient. Le lecteur ne voit rien concernant Luna pour ainsi dire. Et pourtant comme lui j’ai trouvé les personnages fades, plus fades encore que les tomes précédents. Et ce malgré leur évolution flagrante je n’ai pas réussi à vraiment m’attacher à eux ce qui donne une fin moins impactant.
Et pourtant cette fin, les cinquante dernières pages, rattrape à elle seule ce roman mollasson. Avec des belles scènes finales et une noirceur rafraîchissante. Mais bon même ici je l’ai lu avec détachement, provoqué par tous les défauts cités précédemment. Et pourtant je suis friand de ce genre de dénouement.
De nombreux points auraient pu eux aussi être plus détaillés
Les custodes m'ont aussi paru peu mis en valeur. J’en attendais tellement plus de ces derniers.
J’ai par contre apprécié le fait que les héros ont toujours été en marge des évènements historiques, retour de Roboute, invasion démoniaque de Khorne. A un cheveu d’en faire partie pourtant.
Le livre est aussi parsemé de quelques bonnes idées:
D’ailleurs j’y pense mais :
- Style et écriture = 3/5
Franchement décevant, l’auteur essaye de nous faire comprendre que la situation est désespérée, que les personnages sont fatigués, que le dénouement risque d’être fatal mais la plume n'est pas.
Le vocabulaire utilisé est souvent le même et répétitif comme toutes ces personnes qui n’ont pas dormi depuis des jours et dorment uniquement deux heures s'ils le font.
Pour du Wraight je m’attendais à beaucoup mieux. J’ai eu du mal à rentrer dans ce troisième et dernier bouquin.
C’est d’autant plus dommage lorsque l’on compare le début et la conclusion du roman. Ou bien encore les quelques scènes qualitatives présentent
- Intérêt fluffique = 4/5
Beaucoup de fluff sur le trône d’or. Lisez le retour d’Emperor qui en fait un bon résume en spoiler. Mais effectivement c’est un point fluff majeur abordé pour l’univers de WH40K
- Appréciation personnelle = 2/5
Comme Erasmus Crowl au fil des ans, cette trilogie concernant Terra m’a bien blasé au fil de la lecture.
La trilogie avait bien commencé puis au fil de l’eau c’est ramollie sur de nombreux points. Peut mieux faire, bien mieux faire. Loin d’être ma meilleure lecture sur l’inquisition.
Par contre les couvertures de la trilogie sont très belles, avec une vraie signification. Au départ il y a uniquement l'inquisiteur qui dirige tout et le custodes. Puis le duo de l'interrogatrice et l'inquisiteur qui travaille enfin main dans la main. Pour finir sur le troisième roman avec un inquisiteur en retrait remplacé par l'interrogatrice dans son rôle, appuyé par le fait que le custodes se tient à ses côtés et non aux côtés de Crowl.
Rare d'avoir un tel niveau de couverture au sein de la BL qui se contente souvent de peu pour ces trilogies.
Roman noté moyen. À deux doigts du passable.
Trilogie notée bonne.
- Note globale = Total des points 11/20
Note globale de la série= Total des points 14/20
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
- Scénario et mise en scène = 2/5
Commençons par le négatif. Les trois premiers tiers du roman sont oubliables, avec une enquête du point de vue des trois personnages principaux du livre, l’assassin, l’interrogatrice et le soldat qui suivent chacun leur chemin et rencontrent des personnages, inconnus jusqu’alors, qui n’ont que pour but de faire avancer l’histoire. Bien évidemment chaque enquête aboutit à des indices qui rassemblé permettra de connaître le fin mot de l’énigme.
Sans oublier les facilités scénaristiques, parfois acceptable, parfois incompréhensible
- Spoiler:
- Le passage du blocus impérial effectivement moyen
Contrairement à Nebulion j’ai trouvé que les descriptions manquaient. Le lecteur ne voit rien concernant Luna pour ainsi dire. Et pourtant comme lui j’ai trouvé les personnages fades, plus fades encore que les tomes précédents. Et ce malgré leur évolution flagrante je n’ai pas réussi à vraiment m’attacher à eux ce qui donne une fin moins impactant.
Et pourtant cette fin, les cinquante dernières pages, rattrape à elle seule ce roman mollasson. Avec des belles scènes finales et une noirceur rafraîchissante. Mais bon même ici je l’ai lu avec détachement, provoqué par tous les défauts cités précédemment. Et pourtant je suis friand de ce genre de dénouement.
De nombreux points auraient pu eux aussi être plus détaillés
- Spoiler:
- Comme cette négociation qui est assez ennuyeuse et le développement des eldars noirs
Les custodes m'ont aussi paru peu mis en valeur. J’en attendais tellement plus de ces derniers.
J’ai par contre apprécié le fait que les héros ont toujours été en marge des évènements historiques, retour de Roboute, invasion démoniaque de Khorne. A un cheveu d’en faire partie pourtant.
Le livre est aussi parsemé de quelques bonnes idées:
- Spoiler:
- La toile, même si j’avais deviné que le roman se finirait là-bas, et la base du mechanicium en son sein.
Le complot autour du trône
D’ailleurs j’y pense mais :
- Spoiler:
- Un des hauts seigneurs de Terra en charge de ce complot n’est-il pas toujours en vie ? Du coup quelqu’un connaît l’état du trône
- Style et écriture = 3/5
Franchement décevant, l’auteur essaye de nous faire comprendre que la situation est désespérée, que les personnages sont fatigués, que le dénouement risque d’être fatal mais la plume n'est pas.
Le vocabulaire utilisé est souvent le même et répétitif comme toutes ces personnes qui n’ont pas dormi depuis des jours et dorment uniquement deux heures s'ils le font.
Pour du Wraight je m’attendais à beaucoup mieux. J’ai eu du mal à rentrer dans ce troisième et dernier bouquin.
C’est d’autant plus dommage lorsque l’on compare le début et la conclusion du roman. Ou bien encore les quelques scènes qualitatives présentent
- Spoiler:
- Déclaration d’amour, ou d’humour, lors de la mort de l’assassin et du soldat. Pas un mot de trop, parfait.
Mort de Spinoza au pied du portail hehehe
Le fait que l'auteur fait croire jusqu'au bout que l'interrogatrice va peut-être survivre.
- Intérêt fluffique = 4/5
Beaucoup de fluff sur le trône d’or. Lisez le retour d’Emperor qui en fait un bon résume en spoiler. Mais effectivement c’est un point fluff majeur abordé pour l’univers de WH40K
- Appréciation personnelle = 2/5
Comme Erasmus Crowl au fil des ans, cette trilogie concernant Terra m’a bien blasé au fil de la lecture.
La trilogie avait bien commencé puis au fil de l’eau c’est ramollie sur de nombreux points. Peut mieux faire, bien mieux faire. Loin d’être ma meilleure lecture sur l’inquisition.
Par contre les couvertures de la trilogie sont très belles, avec une vraie signification. Au départ il y a uniquement l'inquisiteur qui dirige tout et le custodes. Puis le duo de l'interrogatrice et l'inquisiteur qui travaille enfin main dans la main. Pour finir sur le troisième roman avec un inquisiteur en retrait remplacé par l'interrogatrice dans son rôle, appuyé par le fait que le custodes se tient à ses côtés et non aux côtés de Crowl.
Rare d'avoir un tel niveau de couverture au sein de la BL qui se contente souvent de peu pour ces trilogies.
Roman noté moyen. À deux doigts du passable.
Trilogie notée bonne.
- Note globale = Total des points 11/20
Note globale de la série= Total des points 14/20
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Bonsoir,
Je vais posté un de mes résumés ici pour la première fois, cela va faire bientôt 4 ans que j'ai commencé a en faire sur le warhammer forum et j'ai bien concience qu'il ne sont pas vraiment au même format que ceux que vous postez ici.
Si ça pose soucis hésité pas a me le dire.
(techniquement j'aurais preferer poster mon résumé de la fin et la mort mais il rentre pas dans un seul post (il fait 21 pages ..))
Bonne lecture
0 : Avant-Propos
Cinq ans après le début de cette série et surtout trois ans (quatre même pour la traduction française) après le dernier volume, voilà enfin la conclusion de la trilogie « les archives interdites de l’inquisition ». Chris Wraight a toujours eu un certain talent pour mêler la politique et l’intrigue au monde de Warhammer 40K, on va donc voir ce qu’il nous réserve comme conclusion.
1 : L’histoire du livre
Terra est en pleine guerre civile, des émeutes et des révoltes ont lieu partout sur la planète et plus aucun endroit n’est sûr (sauf le Sanctum Imperialis). Au milieu de toute cette agitation, Luce Spinoza doit choisir sa voie, va-t-elle se replier vers le Sanctum Imperialis comme l’ordonne la porte-parole de l’inquisition ou partir à la recherche de l’inquisiteur Erasmus Crowl ?
2 : L’histoire avec un grand H
3 : Personnages :
4 Crowl et sa suite :
5 : Le monde mort de Shoba :
6 : Les agents des Custodiens sur Terra :
7 : L’inquisition : la routine.
8 : Le complot impérial
9 : Pourquoi les Drukhari
10 : Le complot Drukhari
11 Situation finale
12 : Conclusion :
Quand en 2017, Chris Wraight s’est lancé dans deux séries de romans se passant sur Terra, (« Gardien du trône » et « Les archives secrètes de l’inquisition »), c’était un pari risqué parce que ce sont des romans que l’on a pas l’habitude de voir à la Black Library.
L’accent n’est pas mis sur les combats mais plutôt sur une intrigue et une histoire mêlant politique et complot.
Avec la fin de cette première série, il s’en sort plutôt bien. L’intrigue est intéressante et le petit twist final assez bien mené. Personnellement, jusqu’à la fin, je me suis dit que l’on allait encore assister à un fiasco causé par l’intransigeance de l’inquisition … Alors que pour une fois, elle avait raison d’être intransigeante.
J’ai été surpris et je suis content de l’histoire, à voir maintenant s'il va y avoir des répercussions ou si tout va rester dans l’ombre.
Note: je suis bon public et je n'ai jamais attendu qu'un livre de la blacklibrary soit un chef d’œuvre du coup je suis rarement déçus et j'en dit rarement du mal
Je vais posté un de mes résumés ici pour la première fois, cela va faire bientôt 4 ans que j'ai commencé a en faire sur le warhammer forum et j'ai bien concience qu'il ne sont pas vraiment au même format que ceux que vous postez ici.
Si ça pose soucis hésité pas a me le dire.
(techniquement j'aurais preferer poster mon résumé de la fin et la mort mais il rentre pas dans un seul post (il fait 21 pages ..))
Bonne lecture
La Cité Crépusculaire de Chris Wraight 350 pages
0 : Avant-Propos
Cinq ans après le début de cette série et surtout trois ans (quatre même pour la traduction française) après le dernier volume, voilà enfin la conclusion de la trilogie « les archives interdites de l’inquisition ». Chris Wraight a toujours eu un certain talent pour mêler la politique et l’intrigue au monde de Warhammer 40K, on va donc voir ce qu’il nous réserve comme conclusion.
1 : L’histoire du livre
Terra est en pleine guerre civile, des émeutes et des révoltes ont lieu partout sur la planète et plus aucun endroit n’est sûr (sauf le Sanctum Imperialis). Au milieu de toute cette agitation, Luce Spinoza doit choisir sa voie, va-t-elle se replier vers le Sanctum Imperialis comme l’ordonne la porte-parole de l’inquisition ou partir à la recherche de l’inquisiteur Erasmus Crowl ?
2 : L’histoire avec un grand H
- Spoiler:
- Cela fait maintenant une semaine que l’astronomican est tombé et que les mauvaises nouvelles s’accumulent.
Kleopatra Arx, la Représentante Inquisitoriale au sein des hauts seigneurs de Terra a des centaines de choses à régler, surtout depuis que sa doctrine a été adoptée (voir Gardiens du trône : la légion de l’Empereur) mais malgré tout, en tant qu’Inquisitrice elle doit faire attention au moindre détail et une information l’intrigue.
L’inquisitrice Rassilo et le maître de l’astronomican Leops Franck sont morts et à chaque fois Luce Spinoza était sur place, elle décide d’envoyer l’inquisiteur Latan Zijes enquêter sur cette coïncidence…
Pendant ce temps, dans la forteresse inquisitorial du Courvain, Luce Spinoza et les membres de la suite de l’inquisiteur Crowl cherchent à le retrouver.
Spinoza, après s’être rendu chez Sek Lora Jarod et n’ayant rien trouvé de probant, décide d’interroger Gorgias (le servo crâne de Crowl) qui a enregistré tout ce que son maître a vu depuis des années.
Maldo Revus, de son côté, est parti dans les bas fonds de la cité pour essayer d’entrer en contact avec d’anciens associés mais lui non plus ne trouve rien de probant…
Niir Khazad quant à elle avait décidé d’aller fouiller dans les bases de données du Mechanicus voir s’il y avait quelle chose à découvrir. Après avoir pris d’assaut un véhicule courrier du Mechanicus et avoir piraté les terminaux de données, elle est prise en chasse par des Skitarii mais au moment où elle allait être vaincue, Latan Zijes et ses hommes lui sauvent la vie.
Aucune des pistes ne mène à Crowl, mais en recoupant les informations et demandant de l’aide à de vieux contacts de l’inquisiteur, Spinoza arrive plus ou moins à reconstituer le déroulé des événements. Le dernier comploteur encore en vie, le fabricator général a dû partir pour Mars pour activer un portail de la Toile et se rendre chez les Drukhari pour récupérer la pièce qu’il faut pour réparer le trône, et Crowl est parti en chasse.
Spinoza savait enfin où aller mais il y avait un autre (deux en fait) problème à régler, il fallait arriver à fausser compagnie à l’inquisiteur Zijes qui essayait de l’arrêter et en même temps fausser compagnie aux sentinelles palatines qui les suivaient d’un peu trop prés.
Après une diversion bien mené, Spinoza et sa suite réussissent à quitter Terra pour partir en direction de Mars. Malheureusement, ils se font rattrapés par Zijes et n’ont d’autre choix que de se rendre.
Mais avant ça, Spinoza a le temps de préparer le sabotage du vaisseau de l’inquisiteur pour le forcer à se poser sur Luna.
En effet, l’agitation qui se déroule sur le satellite de Terra a fait comprendre à Spinoza qu’elle avait mal interprété les écrits Aeldari. Le portail doit se trouver sur Luna.
L’arrivée sur Luna ne se passe pas du tout comme prévu. Zijes n’a aucune envie de se montrer coopératif et veut seulement les ramener sur Terra, mais comme c’est impossible pour le moment, il veut bien monter une expédition pour le site du portail.
Seulement il s’est passé quelque chose de grave, des milliers de vaisseaux ont convergé vers Luna et une grande bataille a eu lieu. L’expédition retrouve l’inquisiteur Crowl en train d’errer près du camp que le Mechanicus a fortifié au pied de la structure xénos.
Crowl explique toute l’histoire à Spinoza et Zijes : le fabricator général est parti pour Comoragh pour entamer des négociations avec les Xenos et il doit être arrêté. Zijes refuse et ordonne à ses hommes de mettre aux arrêts tout le monde et de retourner sur Terra.
Mais à ce moment-là, le Custodien Navradan arrive, il répond à l’appel à l’aide de Crowl (mais il a été retenu en route à cause de l’attaque sur Terra).
L’arrivée de Navradan change tout, il a décidé de suivre Crowl et on ne s’oppose pas à un Custode.
Après un rapide assaut sur le camps du Mechanicus, voilà notre petit groupe qui s’enfonce dans la Toile où ils se feront harceler par les Drukhari tout au long du chemin jusqu’à Comoragh.
Une fois sur place, le fabricator général explique le souci : le Trône d’or est en train de tomber en ruine et une pièce d’origine Aeldari doit être remplacée, il a donc pris sur lui de se la procurer par tous les moyens. Et il est arrivé à un compromis avec les Drukhari, en échange d’un système spécial sans protection pour leur chasse, ces derniers lui fourniront la pièce en question.
Mais Crowl sent le piège et après une rapide enquête découvre la véritable raison qui pousse les Drukhari à aider les humains. Le portail Warp sous Comoragh est devenu bien trop instable depuis la grande cicatrix et ils ont créé leur propre trône noir pour en bloquer l’accès, mais pour cela ils ont besoin du pouvoir psychique de l’Empereur et ils ont donc décidé d’aider le fabricator général pour mettre la main sur une particule contenant le patrimoine génétique de l’Empereur et pouvoir le cloner.
C’est une hérésie et les custodiens, sur ordres de Navradan, engagent le combat pendant que Crowl et sa suite prennent la fuite.
Navradan fera exploser une grande partie de la zone où avaient lieu les négociations pour empêcher les Drukhari de mettre la main sur les pièces détachées du trône ou sur le fabricator général.
Malheureusement, Crowl, Spinoza et Zijes n’arriveront pas à quitter la Toile vivants pour prévenir l’Imperium du danger qui les guette.
3 : Personnages :
- Spoiler:
- Note : comme la série se termine, la biographie des personnages risque de déborder un peu du cadre du roman pour parler de ce qu’ils ont fait dans la série.
Kleopatra Arx, inquisitrice de l’ordo Malleus. La représentante de l’inquisition auprès du haut conseil de Terra. Au moment de la chute de Cadia et des vagues de révolte qui ont enflammé Terra c’est elle qui a imposé ce qui allait devenir la doctrine « Arx » : le repli de toute les forces de sécurité et militaires autour du Sanctum Imperialis et l’abandon de Terra aux émeutes le temps de reconstituer une force de combat apte à reprendre le contrôle de la planète.
Même si elle est accaparée par le redressement des défenses de Terra, elle continue à s’occuper de tout le reste, et elle remarque un point commun entre la mort de l’inquisitrice Rossilo, du maître de l’astronomican Leops Franck et la disparition de l’inquisiteur Erasmus Crowl et ce point commun c’est la présence de Luce Spinoza. Elle envoie donc l’inquisiteur Latan Zijes pour enquêter.
Après le retour du primarque et sans plus de nouvelles de Zijes, elle décide de classer l’affaire en routine.
Latan Zijes : Inquisiteur nommée par Kleopatra Arx, il est un de ses protégés, il doit tout à la représentante de l’inquisition mais il a les dents longues et compte bien encore gagner beaucoup de pouvoir.
Il est envoyé sur les traces de Luce Spinoza par Arx avec ordre de la ramener pour interrogatoire.
C’est le genre d’homme à suivre les ordres à la lettre sans dévier le moins du monde mais il va devoir s’adapter et va être embarqué dans l’enquête contre le complot des Hauts Seigneurs malgré lui.
Il finira par mourir de la main des Drukhari en essayant de quitter la toile.
Gulagh : on retrouve le général du médicae dans un sale état. La morgue où il travaille a été prise d’assaut par des émeutiers et il ne doit la vie qu’à l’intervention de Maldo Revus.
Il n’intervient pas vraiment dans l’histoire, il sert juste à montrer qu’il n’y a plus aucune loi sur Terra.
Clodia : Libre Marchande (rogue trader) à la retraite qui a choisi étrangement de revenir s’installer sur Terra, elle possède un palais et une garde personnelle qui a repoussé les émeutiers depuis le début des troubles. Luce Spinoza la rencontre en tant qu’ancien contact de Crowl et lui demande si elle a un moyen de traduire des runes Aeldari. Bien entendu c’est interdit mais c’est une libre marchande... Elle lui apporte donc les réponses qu’elle cherche, même si ces réponses apportent encore plus de questions.
Navradan : Custodien membre des Ephoroi (spécialisé dans les opérations secrètes). Il suit de près l’enquête de l’inquisiteur Crowl, la politique et les complots des Hauts Seigneurs ne l’intéressent pas mais cela concerne l’Empereur et le trône d’or…
Il a du s’absenter à plusieurs reprises pour participer à la recherche des dernières sœurs du silence.
Crowl a essayé de le contacter après avoir compris l’implication des Drukhari mais l’arrivée du primarque sur Luna et les combats sur Terra contre les légions de Khorne l’ont tenu occupé.
Il revient avec des renforts pour accompagner Crowl dans la toile à la rencontre des Drukhari.
Si dans un premier temps il est tenté de laisser les négociations aller à leur terme pour réparer le trône d’or et sauver l’empereur, il réagit très mal quand il comprend que les Xenos veulent cloner l’Empereur.
Les Custodiens vont alors massacrer les Drukhari et faire s’écrouler tout le complexe où se déroulent les négociations.
On ne sait pas s’il survit à la bataille.
4 Crowl et sa suite :
- Spoiler:
- Inquisiteur Erasmus Crowl. Tout a commencé avec une histoire de meurtres dans les sous ruches de Terra, alors que les soupçons se portaient sur une milice illégale, l’inquisiteur Crowl a découvert un complot aux ramifications inimaginables.
Avec l’aide des Custodes et en particulier de Navradan, Crowl a mis à jour un complot semble-t’il dirigé par l’inquisitrice radicale Adamara Rossilo qui a fait entrer un Xenos sur Terra.
La suite de l’enquête l’a mené à découvrir que le complot impliquait aussi trois Hauts Seigneurs de Terra et les Drukhari.
Alors que tout portait à croire que la seule solution était de faire confiance aux Drukhari, Crowl a continué son enquête et découvert que l’objectif des Xenos était de cloner l’Empereur.
Apparemment, il ne survit pas au combat final contre les Drukhari.
Luce Spinoza : L’interrogatrice attitrée de l’inquisiteur Crowl. Alors qu’elle avait été à la base introduite dans la suite de Crowl pour garder un œil sur lui, et qu’elle a ensuite décidé de lui désobéir au moment de l’incident de l’astronomican, elle finira par partir à sa recherche par loyauté envers lui.
Elle a fini par s’attacher au vieil inquisiteur borné et c’est en grande partie grâce à elle que le complot finit par être déjoué. Malheureusement, mettre fin au complot a pour effet de mettre en grand danger l’Empereur et le fonctionnement du Trône, ce dernier étant toujours en train de tomber en panne et toutes les personnes au courant sont mortes.
Spinoza elle-même trouve la mort en essayant d’échapper aux Drukhari. Elle va mourir à quelques pas de la sortie de la toile.
Maldo Revus et Niir Khazad, le duo le plus improbable de cette histoire avec d’un côté un ancien troupeur de choc impérial et de l’autre une assassin honorable… Alors que tous les opposent au début de l’histoire, ils finiront par devenir inséparables et vendront chèrement leur vie côte à côte contre les Drukhari pour permettre à Spinoza de fuir.
5 : Le monde mort de Shoba :
- Spoiler:
- Le monde de Shoba est considéré comme un monde mort, il a été ravagé par une guerre ou un cataclysme et toute trace de civilisation a été détruite. Malgré tout, il y a encore une ressource sur Shoba, sa population.
Alors que les jeunes hommes les plus prometteurs sont recrutés par le chapitre des Iron Shades, les jeunes filles sont elle recrutées par l’inquisition pour en faire des assassins au services des inquisiteurs.
A noter que Chris Wraight utilise Shoba et les Iron Shades comme lien entre ses différentes séries, on les retrouve dans la série « Blood of Asaheim », dans le roman « Les seigneurs du silence » et dans les archives secrètes de l’Inquisition.
6 : Les agents des Custodiens sur Terra :
- Spoiler:
- Dans les précédents volumes on a vu que les Custodiens donnaient des ordres à l’Adeptus Arbite sur Terra. Ici nous voyons qu’ils peuvent aussi mandater des régiments de la garde impériale.
Avec en particulier les Sentinelles qui, une fois sous l’autorité des Custodes, se permettent même de s’opposer à l’inquisition.
7 : L’inquisition : la routine.
- Spoiler:
- Quand une enquête est en cours mais au point mort, elle est classé sous routine. Il y a des milliers d’enquêtes en cours classés sous routine qui attendent qu’un inquisiteur veuille se pencher dessus.
8 : Le complot impérial
- Spoiler:
- Depuis que l’empereur est bloqué sur le trône d’or, le Mechanicus est chargé de son bon fonctionnement. Seulement le Mechanicus n’a jamais vraiment compris comment marche le trône et se contente de parer au plus urgent.
Il y a environ 600 ans, le Mechanicus s’est rendu compte qu’une pièce commence à ne plus marcher de manière optimale et se dégrade lentement. Pendant environ 500 ans, ils ont cherché à la réparer sans succès.
C’est une pièce d’origine Aeldari et, en désespoir de cause, le Fabricator Général de Mars, Oud Oudia Raskian décide de contacter les Drukhari pour avoir de l’aide.
Avant de se lancer dans cette aventure, le Mechanicus cherche à voir s'il peut compter sur le soutien des Hauts Seigneurs de Terra.
Il identifie les deux seuls Hauts Seigneurs susceptibles d’accepter de marchander avec des Xenos : Kania Dhanda, la porte-parole des Capitaines Chartistes et Leops Franck, le maître de l’Astronomican.
Ils entrent en contact avec l’inquisiteur Quantrain qui est un radical et qui accepte de les aider. (Quantrain n’existe pas c’est en fait un alter ego de l’inquisitrice Rassilo).
A eux quatre, ils entrent en contact avec les Drukhari, qui leur envoient un représentant capable de les aider à créer une machine qui permettra de rouvrir le portail de la toile cachée sur Luna, afin de pouvoir amener le matériel nécessaire jusqu’à Comoragh pour combiner la technologie Terran et Drukhari.
Seulement tout ne se passe pas comme prévu. L’inquisiteur Crowl enquête sur l’intrusion d’un Xenos sur Terra, et le Xenos, une fois sa mission fini essaie de s’introduire dans le palais impérial (voir le plan des Drukhari).
Au final, tous les comploteurs vont se faire tuer, les derniers mourant au moment où la traîtrise des Drukhari est révélée.
9 : Pourquoi les Drukhari
- Spoiler:
- Pour la grande majorité des humains de l’Imperium il existe les Xénos, il n’y a aucune distinction entre les différentes races. Pour les rares gens au courant, il existe plusieurs races différentes mais les Aeldari ne forment qu’un peuple.
Et pour une poignée de gens encore plus rares, il existe des nuances chez les Aeldari. Seulement cette ancienne civilisation est mal comprise et les rares personnes à voir la différence entre Drukhari et Asuryani pensent que les plus dignes de confiance sont les Drukhari parce qu’ils se laissent guider par leurs sentiments et leurs pulsions comme les humains.
C’est pour cela que les comploteurs contactent les Drukhari plutôt que les Asuryani.
10 : Le complot Drukhari
- Spoiler:
- Les Drukhari aident les humains pour les raisons qu’ils ont officiellement expliquées mais il y a aussi une raison cachée.
Il existe sous la cité de Comoragh, une porte ; la porte de Khaine qui donne sur le Warp. Cette porte a explosé avec l’ouverture de la grande faille et l’avènement d’Ynnead.
L’incursion démoniaque qui a suivi a été en partie stoppée mais la porte ne peut pas être refermée. A la place, les Drukhari ont créé des sous dimensions entre la porte et Comoragh et Vect y fait transférer les Kabale des Archontes en disgrâce…
Cela retarde l’avancée des démons mais ça ne les bloquera pas éternellement.
Ils ont donc utilisé la technologie qu’ils ont réussi à voler au Mechanicus pour fabriquer un trône Noir (réplique du trône d’Or) pour tenir la porte fermée mais il leur manque une pièce essentielle. Un être à la capacité psychique assez grande pour s’asseoir dessus.
Ils ont donc pensé cloner l’Empereur de l’humanité, et c’est la raison pour laquelle il aide les humains.
Ils veulent récupérer une goutte de sang, une goutte de sueur, une cellule de peau appartenant à l’Empereur sur les pièces que peuvent leur fournir le Mechanicus pour y arriver.
11 Situation finale
- Spoiler:
- Finalement tous les comploteurs sont morts. Les Drukhari ont créé un trône noir mais n’ont personne à mettre dessus.
Gorgias, le cerveau crâne de Crowl arrive sur un monde exodite perdu et c’est apparemment le seul survivant de toute cette expédition.
L’inquisition ne compte pas donner suite pour le moment à cette enquête. Et Spinoza a dû mourir juste avant de sortir de la toile.
Le trône d’or est en train de tomber en panne et les Drukhari veulent cloner l’Empereur mais il n’y a plus aucun témoin pour en parler…
La seule inconnue reste l’adeptus Custode et ce qu’ils savent.
12 : Conclusion :
Quand en 2017, Chris Wraight s’est lancé dans deux séries de romans se passant sur Terra, (« Gardien du trône » et « Les archives secrètes de l’inquisition »), c’était un pari risqué parce que ce sont des romans que l’on a pas l’habitude de voir à la Black Library.
L’accent n’est pas mis sur les combats mais plutôt sur une intrigue et une histoire mêlant politique et complot.
Avec la fin de cette première série, il s’en sort plutôt bien. L’intrigue est intéressante et le petit twist final assez bien mené. Personnellement, jusqu’à la fin, je me suis dit que l’on allait encore assister à un fiasco causé par l’intransigeance de l’inquisition … Alors que pour une fois, elle avait raison d’être intransigeante.
J’ai été surpris et je suis content de l’histoire, à voir maintenant s'il va y avoir des répercussions ou si tout va rester dans l’ombre.
Note: je suis bon public et je n'ai jamais attendu qu'un livre de la blacklibrary soit un chef d’œuvre du coup je suis rarement déçus et j'en dit rarement du mal
gilian Scout - Messages : 28
Re: La Cité Crépusculaire de Chris Wraight
Noté Bon.
Un roman moins carré, moins monolithique, plus simple, plus fluide. J'ai aimé. La recette fonctionne enfin, conforte sa place dans les romans Inquition. Il avait tout pour être excellent.
Le roman est en effet séparable en deux, la première partie et "la fin".
La première partie aurait pu faire une excellente remise en contexte et réintroduction des personnages, si elle n'était pas aussi longue.
À contrario, "la fin" se débarrasse de ses personnages et de son intrigue/build up, à en donner des boutons à Dan Abnett. Le pire étant l'épilogue, que je trouve raté : La partie Terra OSEF (mais ok). Puis, une planète ayant cette ambiance ? Pourquoi ? Cela n'a rien à voir ! Ça aurait été le moment d'enfoncer le clou du cercueil, d'un univers où tout espoir est perdu et où il n'y a que la guerre !
Un roman moins carré, moins monolithique, plus simple, plus fluide. J'ai aimé. La recette fonctionne enfin, conforte sa place dans les romans Inquition. Il avait tout pour être excellent.
Le roman est en effet séparable en deux, la première partie et "la fin".
La première partie aurait pu faire une excellente remise en contexte et réintroduction des personnages, si elle n'était pas aussi longue.
À contrario, "la fin" se débarrasse de ses personnages et de son intrigue/build up, à en donner des boutons à Dan Abnett. Le pire étant l'épilogue, que je trouve raté : La partie Terra OSEF (mais ok). Puis, une planète ayant cette ambiance ? Pourquoi ? Cela n'a rien à voir ! Ça aurait été le moment d'enfoncer le clou du cercueil, d'un univers où tout espoir est perdu et où il n'y a que la guerre !
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 308
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