Célestine, La Sainte Vivante d'Andy Clark

Présentation:

==> Célestine, La Sainte Vivante Relié Les ailes majestueusement déployées et la Lame Ardente brandie, Sainte Célestine incarne la colère de l'Empereur-Dieu. Son halo illumine tel un astre les champs de batailles enfumés et ensanglantés du 41e Millénaire, sa sainte lueur mène les fidèles à la victoire encore et encore. Alors même que les hérétiques et les démons veulent attenter à sa chair, elle fait s'abattre le brasier de la vengeance pour châtier impurs et impies. Si jamais elle tombe au combat, nul n'en sera endeuillé, car Célestine, la Sainte Vivante, a la mort pour devoir. Cela, même s'il lui en coûte grandement. Car chaque fois qu'elle périt, Sainte Célestine se retrouve captive d'un royaume terrible où règne le tourment. Sa foi en l'Empereur-Dieu y est durement éprouvée pour décider si elle est digne de vivre une fois encore. 230 pages • Juin 2021 • ISBN ?????? • Illustration de ???

Artwork:

Spoiler:

Avis très succinct:

Spoiler:

Petit retour sur ce roman fort dispensable.
Attention spoiler!
Bonne lecture.


Scénario et mise en scène = 2/5


Avant toute chose le roman nous fait suivre deux scénarios distincts mettant en place Celestine, l’un ou la sainte morte doit rejoindre le monde des vivants en traversant les royaumes chaotiques et les épreuves lui étant infligées. L’autre se déroulant sur un monde quasiment perdu au profit du dieu du sang ou un miracle (Celestine clin d'œil) va faire son apparition pour sauver ledit monde. À chaque chapitre terminé l’histoire change pour reprendre l’autre scénario et vice-versa.

Commençons par le côté chaotique et épreuve. La sainte, amnésique va devoir rechercher la lumière de l’Empereur pour rejoindre le monde des vivants. Pour ce faire il va falloir qu’elle retrouve bien évidemment la mémoire mais aussi son équipement et des parties d’elles-mêmes. Mais les dieux du Chaos ne vont pas la laisser faire, enfin pas vraiment. C’est une partie qui fait vraiment penser à un jeu vidéo d’horreur mais pas des meilleurs ou l’héroïne quasiment impuissante traverse plusieurs mondes mi- horrifiques sans pouvoir se défendre ou partiellement des fois. Quelques idées sont intéressantes mais sous-exploitées.

Spoiler:

Les épreuves qui sont censés être compliqué m’ont paru relativement simple, les démons tourmentant Celestine durant celle-ci inintéressante et toutes les péripéties débloquées à coup de « j’abandonne, pense à l'Empereur 5 seconde, je te tuerai démon ! ». C’est dommage…

Néanmoins cela reste la partie la plus intéressante du roman, notamment car une visite des royaumes chaotiques ne se refuse pas mais parce que l’auteur essaye d’humaniser la sainte et de lui donner de la consistance en tant que personnage.

Passons à l’autre partie qui à mes yeux est très mauvaise. Ici ce n’est pas Célestine que nous suivrons  mais une sœur de bataille ayant perdu la foi (qui la regagnera grâce à Célestine clin d’œil), un major pragmatique qui fait passer l’esprit et la stratégie avant la foi (qui deviendra un fervent croyant grâce à la sainte, clin d’œil) et un prêtre qui cherche à montrer que Célestine est un démon des 4 divinités chaotique et qui cache un secret. Secret qui ho bon dieu est un Inquisiteur de l’ordo Héréticus, dommage que le résumé du roman ne nous l’indique…

Bref Celestine arrive sauve toute la compagnie pointe son doigt vers la montagne dit, le méchant est là-bas. Tout le monde y va pan pan, quelques personnages meurent  en faisant des sacrifices héroïques. Tue le grand méchant démon, tout le monde est content c’est un miracle !

Vous l’aurez compris je n’ai pas apprécié cet aspect du roman. Ce bout de scénario est inintéressant et nanar au possible. Aucun attachement que ce soit dans le scénario ou ces personnages. Je n’ai pas mais alors pas du tout ressenti le sentiment que Célestine était la sainte de l’Empereur parmi les saintes. Même sainte Sabbat m’a paru beaucoup plus crédible dans les écrits d’Abnett. L’aspect foi est à peine survolé ou très mal, certaines scènes sont ridicules et le dénouement m’a fait rire. L’auteur aurait pu écrire en gros MIRACLE à la fin, cela aurait eu le même effet.


- Style et écriture=  3/5


Je ne sais pas si je peux en tenir rigueur à l’auteur tant le roman fait livre de commande mais son style est d’un quelconque. Je n’ai rien noté ou remarqué d’important. C’est plat, certes lisible mais je n’ai pas pu lire plus d’un chapitre par jour tant je n’arrivais pas à rentrer dans l’histoire. Et pourtant le bouquin ne comporte que 250 pages avec une police d’écriture grosse.


- Intérêt fluffique = 2/5


Je suppose un peu de fluff sur Célestine mais très léger. Le royaume chaotique un peu aussi.


- Note personnelle = 3/5


Livre dispensable, pas forcément une purge à lire mais vraiment je ne comprends pas l’intérêt ou l’existence de ce roman (excepté soutirer l’argent de pigeon tel que moi). Une nouvelle sur le côté chaotique aurait largement suffi et aurait été beaucoup plus intéressante à lire.


En fait ce roman me fait penser à ces romans sur des personnages nommés que ce soit à WH40K ou WHB qui sont parfois juste pas intéressant dû aux peut être trop grand nombre de restrictions que l’auteur doit avoir. Comme avec "Luthor Hus" de Chris Wraight, j’ai un peu la même sensation.

En fait je n’ai pas grand-chose de concret à dire sur le roman, sauf si je veux continuer de cracher du venin, si ce n’est noté passable. Proche du mauvais.

La lumière de l’Empereur n’a pas frappé ce roman en tout cas.


- Note globale = Total des points 10/20


Si vous voulez des actes de foi et de doutes plus intéressants saupoudrés de miracle Rachel Harrison et son "Marque de foi" est à des années de lumière de ce que nous propose Andy Clark ici.