Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Présentation:
Avis très bref de la VO:
==> Sigismund : Le Croisé Éternel Premium La Grande Croisade touche à sa fin. L'Empereur est retourné sur Terra tandis qu'Horus complète l'unification de l'humanité à travers les étoiles. Alors que les armées impériales livrent les dernières batailles de cette ère de légende, le commémorateur Solomon Voss cherche la réponse à une seule question : pourquoi donc Sigismund, Premier Capitaine des Imperial Fists et plus grand des champions de toutes les légions, croit-il que la guerre ne prendra pas fin ? Une audience rare lui est accordée avec le maître des Templiers. La réponse de Sigismund entraîne Voss dans un voyage révélateur : de ses premières batailles et ses premiers serments jusqu'aux duels les plus âpres entre les Légions. 185 pages • Février 2023 • ISBN 9781804071267 • Illustration d'Adrian Smith |
Avis très bref de la VO:
- Spoiler:
- Je l'ai lu il y a quelques temps déjà et je n'avais pas fait de retour. Je n'attendais rien, n'étant ni fan de French ni des IF/Sigismund, et finalement ça se laisse lire. On suit la vie de Sigismund en plusieurs étapes, d'avant qu'il ne soit "recruté" par les armées de l'Empereur à l'HH. Chaque chapitre est un moment de sa vie au fil de sa carrière: recrue, soldat, capitaine, templier, champion. Cela permet de mieux comprendre le personnage, quelqu'un de très concentré sur ses devoirs et plutôt rigide. Very Happy En fait il est un peu plus "torturé" qu'on ne le ne croit, Sigismund n'est pas spécialement content d'avoir été recruté et transformé en SM au départ, il agit plus ensuite par pragmatisme. Et il semble assez nihiliste quant à la fin de la Croisade.
Je n'ai que très peu de souvenirs, le livre est court (185 pages VO) mais y'a des passages sympathiques comme le fameux duel Sigismund/Sevatar. Dans l'absolu c'est correct, cela permet d'en apprendre plus sur le personnage.
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Ce roman inaugure quelle nouvelle collection ? Les sous-chapitres Astartes ?
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C'est le réel qui leurre !
Ezechiel Space Marine - Messages : 244
Age : 50
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
C'est une série sur des personnages de l'hérésie. Il y a déjà eu 2 tomes de sortie :
- Luther
- Valdor
- Luther
- Valdor
The galaxy will burn!
Cara1928 Space Marine - Messages : 208
Age : 36
Localisation : Red Tear
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Cara1928 a écrit:C'est une série sur des personnages de l'hérésie. Il y a déjà eu 2 tomes de sortie :
- Luther
- Valdor
Hum ok, donc pas de codes couleurs pour de nouvelles séries.
Merci
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C'est le réel qui leurre !
Ezechiel Space Marine - Messages : 244
Age : 50
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Pour ceux qui l'ont lu, est ce qu'il y a des passages pendant l'HH ou est ce que c'est juste avant ?
Si c'est pendant l'HH, quels sont les évènements évoqués et quelle place ça prend dans le bouquin ?
Si c'est pendant l'HH, quels sont les évènements évoqués et quelle place ça prend dans le bouquin ?
------------*- Saint Graphique de l'Hérésie d'Horus -*------------
------------*- Sujet des avis sur la page Wikipédia Hérésie Horus -*------------
Eloniel Castana Premier Capitaine - Messages : 1835
Age : 30
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Comme je viens de le finir à l'instant, je peux répondre à Eloniel : pas de passages pendant l'HH, le Saint graphique ne sera pas bouleversé
Sinon pour parler du livre :
La narration est construite en aller-retours entre l'interview faite de Sigismund par Solomon Voss et les réminiscences de Sigismund. On revit ainsi sa jeunesse, son ascension en tant que SM, son premier combat, son accession à l'ordre des Templiers, ses relations avec les autres leaders des légions (notamment Kharn et Sejanus), son duel avec Sevatar et enfin Ullanor.
Le livre est court et, très honnêtement, largement dispensable vu le prix. L'auteur fait un travail honnête mais je trouvais Sigismund encore plus intéressant et charismatique dans ses apparitions dans l'HH ou La légion noire.
Les péripéties s'enchaînent sans que l'on sente de souffle épique se dégager de l'ensemble. La partie la plus prenante de mon point de vue a été le début avec sa jeunesse et les détails de son ascension en SM. D'ailleurs, petit détail croustillant :
Le fluff sur les IF est quasi-nul (mis à part les rites pour devenir Templier) et la relation entre Dorn et Sigismund pas du tout développée. Son ascension au sein de sa légion n'est pas vraiment expliquée non plus. Même l'ami Faffnir «pope» dans le roman sans qu'on sache vraiment comment leur amitié se développe.
Encore une fois le livre manque de liant et on a plus l'impression de lire un recueil de nouvelles sans grand lien les unes entre les autres. Valdor ou même Luther avaient au moins le mérite de développer un fluff plus immersif.
En un mot : dommage...
Noté Passable
Cette série Characters n'est décidément pas partie sur les chapeaux de roue. De mon point de vue il faudrait quelque chose sur un personnage beaucoup plus charismatique et «épais» : je serai par exemple extrêmement intéressé de lire quelque chose de similaire sur Erebus ou Sevatar...
Sinon pour parler du livre :
La narration est construite en aller-retours entre l'interview faite de Sigismund par Solomon Voss et les réminiscences de Sigismund. On revit ainsi sa jeunesse, son ascension en tant que SM, son premier combat, son accession à l'ordre des Templiers, ses relations avec les autres leaders des légions (notamment Kharn et Sejanus), son duel avec Sevatar et enfin Ullanor.
Le livre est court et, très honnêtement, largement dispensable vu le prix. L'auteur fait un travail honnête mais je trouvais Sigismund encore plus intéressant et charismatique dans ses apparitions dans l'HH ou La légion noire.
Les péripéties s'enchaînent sans que l'on sente de souffle épique se dégager de l'ensemble. La partie la plus prenante de mon point de vue a été le début avec sa jeunesse et les détails de son ascension en SM. D'ailleurs, petit détail croustillant :
- Spoiler:
- il semblerait que Sigismund ait été au départ repéré par des recruteurs des Night Lords et non des Imperial Fists. Par contre, ce n'est pas vraiment très convainquant quand il s'agit d'expliquer pourquoi il est finalement sélectionné par les Fists...
Le fluff sur les IF est quasi-nul (mis à part les rites pour devenir Templier) et la relation entre Dorn et Sigismund pas du tout développée. Son ascension au sein de sa légion n'est pas vraiment expliquée non plus. Même l'ami Faffnir «pope» dans le roman sans qu'on sache vraiment comment leur amitié se développe.
Encore une fois le livre manque de liant et on a plus l'impression de lire un recueil de nouvelles sans grand lien les unes entre les autres. Valdor ou même Luther avaient au moins le mérite de développer un fluff plus immersif.
En un mot : dommage...
Noté Passable
Cette série Characters n'est décidément pas partie sur les chapeaux de roue. De mon point de vue il faudrait quelque chose sur un personnage beaucoup plus charismatique et «épais» : je serai par exemple extrêmement intéressé de lire quelque chose de similaire sur Erebus ou Sevatar...
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
Noté Moyen.
Jcpatiti ayant déjà très bien spoi... critiqué le livre ( ), je me contenterai simplement de dire que j'ai bien apprécié, et que je le classe juste au-dessus de Luther et Valdor. Mais, comme pour la série Primarch, le manque d'ambition est criant. Pas oubliable, pas marquant non plus. NEXT
Jcpatiti ayant déjà très bien spoi... critiqué le livre ( ), je me contenterai simplement de dire que j'ai bien apprécié, et que je le classe juste au-dessus de Luther et Valdor. Mais, comme pour la série Primarch, le manque d'ambition est criant. Pas oubliable, pas marquant non plus. NEXT
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 310
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Hérésie d'Horus: Sigismund, Le Croisé Éternel de John French
À mon grand dam, noté Moyen aussi.
Dans la même veine que l’audiobook Templar, qui ne m’avait pas non plus fait très forte impression à l’époque.
On a là encore une succession de duels décevants avec les champions des autres légions, entrecoupés des introspections maussades d’un Sigismund qui broie du noir, avec notamment plusieurs passages laissant libre cours au doute éprouvé par l’Imperial Fist.
Rien de très sexy ni de très mémorable en soi. On est à des années lumières de ce goliath millénaire confit d’orgueil qu’ADB nous avait fait entrapercevoir dans La Griffe d’Horus.
Côté narration, on est dans du classique : une interview de Sigismund entrecoupée de flashbacks, ces derniers constituant en fait les réponses du protagoniste aux questions posées par le commémorateur.
Le début est pourtant sympa. On suit d’abord le jeune Sigismund avant son recrutement par la légion. Il n’est encore qu’un simple humain tâchant de survivre sur une Terra pas encore tout à fait stabilisée et en proie aux derniers soubresauts des guerres d’Unification.
A ce sujet on a des apports fluff intéressants.
Par exemple, à cette époque les légions recherchent puis capturent les recrues potentielles un peu partout sur Terra, elles n'ont pas de zones attitrées ou réservées.
Les candidats sont ensuite envoyés de façon indiscriminée dans un centre de tri où ils subissent toute une batterie de tests. Ce sont les résultats à ces tests qui vont définir leur degré de compatibilité avec chacune des légions. La recrue est alors orientée vers la légion avec laquelle elle est la plus compatible, en vue de poursuivre le processus de recrutement. Ça change de 40K où chaque chapitre sélectionne exclusivement ses propres aspirants selon ses propres critères.
- Spoiler:
- Par exemple, ici Sigismund est recruté par des Night Lords.
On voit ensuite Sigismund passer avec succès les différentes épreuves de sélection et faire la rencontre de Rann, futur top légion lui aussi.
Ils sont envoyés sur Luna pour recevoir le traitement chimique qui va bien, l’hypnoconditionnement de rigueur et leurs premiers organes de space marines.
On aperçoit d’ailleurs des sélénites bien connues :
- Spoiler:
- la matriarche de Luna et la copie antérieure d’Andromeda, vues notamment dans le Siège de Terra
S’en suivent des entraînements en tant que scout, son intronisation comme space marine puis son ascension dans la hiérarchie de la légion : templier, lieutenant, capitaine,..
Les combats s’enchaînent, d’abord au sein de sa propre légion...
- Spoiler:
- contre le maître d’armes des Imperial Fists, un vieux SM barbu bien balaise, puis lorsqu’il défie les Templiers pour entrer dans leurs rangs.
On aperçoit aussi Aeolus, ancien maître de la légion avant la découverte de Dorn, et devenu maître des templiers depuis.
Il a l’air sacrément badass, et c’est dommage de ne l’aborder que dans deux pauvres paragraphes. En plus il n’est à aucun moment expliqué comment Sigismund en vient à l’évincer de son poste…
On croise par la suite pas mal de beau linge en provenance des autres légions : Sejanus et le Mournival, Kharn, Sevatar,…
La réputation de Sigismund comme fin duelliste commence à se faire à l’échelle de la Croisade et du coup tout le monde veut le défier. Au grand bonheur du templier qui ne fait rien pour les empêcher. Malgré sa roideur - physique et mentale - apparente, on sent que les duels lui plaisent, et qu'il les recherche.
Autrement, Abaddon empêche Ekaddon de le provoquer en duel car il ne veut pas que la réputation de la première compagnie soit entachée d’une défaite ^^
Mais bon, les duels sont vraiment pas oufs, quand ils ne sont tout simplement pas zappés (le combat d’arène avec Kharn était déjà dans Templar).
En tout cas l’auteur a du mal à retranscrire l’excellence de ces combats entre champions, que ce soit en termes d’atmosphère générale ou de techniques utilisées.
Il en va de même des scènes de guerre d’ailleurs, assez quelconques. Ces batailles contre des empires ennemis pendant la Grande Croisade ont pour principal but (narratif) de réunir des légions diamétralement opposées et de mettre en exergue la nature toute particulière de Sigismund. Les Imperial Firsts partagent successivement les théâtres d’opération avec les World Eaters, les Iron Hands et enfin les Night Lords, dans la fameuse campagne de Cheraut, prélude au pétage de câble de Curze.
On termine par le défilé d’Ullanor, sous la perspective de la seule légion qui va être amenée à abandonner la Croisade et à revenir sur Terra aux côtés de l'Empereur.
Car on a un peu tendance à l’oublier mais Ullanor c’est aussi le moment où Dorn devient officiellement le Prétorien de Terra, même si contrairement à la promotion d’Horus comme Maître de Guerre, ça n’est pas annoncé en grande pompe pendant la cérémonie...
Un point de vue intéressant, mais qui aurait mérité un meilleur développement. Là l’auteur se contente du service minimum : le sens des dialogues entre Dorn et Sigismund est cryptique, l’Empereur se contente de serrer des pognes,… Euh, ok. Ça aurait pu être beaucoup plus riche en termes de fluff. Dommage.
Pour finir, la relation de privilège qu'entretient Sigismund avec Dorn est assez survolée.
Il se fait d’abord remarquer en déclamant à son Primarque un serment atypique lors du rituel au cours duquel il devient un Imperial Fist à part entière. Rituel sympa d’ailleurs :
- Spoiler:
- ils laissent leur main dans les flammes pendant toute la durée de la cérémonie, jusqu’à ce qu'elle noircisse, que la peau en tombe...
Puis il semble obtenir "définitivement" les faveurs de Dorn après avoir particulièrement bien réagi lors d’un duel judiciaire contre un champion Iron Hands, restant stoïque et réfléchi même lorsque la Gorgone en personne vient lui mettre la pression.
Enfin, il est suggéré que Sigismund serait "un petit Dorn". Le Primarque se reconnaît en lui, c'est le SM qui lui rappelle le plus sa propre personne.
Ça fait un peu léger. L’auteur de ne va pas vraiment au fond des choses, je m’attendais à ce qu’il établisse une relation plus profonde entre le père et le fils, d’autant plus que la porte était ouverte car Dorn nous est dépeint ici, pour changer, sous un angle particulièrement affable et accessible (on le voit rire plusieurs fois et l'auteur a pas mal recours à l'élément feu pour le décrire à travers ses métaphores, vs. la froideur de l'élément glace utilisée à l'accoutumée pour le représenter).
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
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