[Lettre De Sang 17]Happy End?
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[Lettre De Sang 17]Happy End?
Happy End?
Les deux se faisaient face, en silence, leurs corps cinglés par les embruns qui s’écrasaient de manière incessante sur l’îlot. Des vagues régulières s’adonnaient à un assaut côtier qui n’aurait pas de résultats concrets avant plusieurs millénaires, une patience élémentaire dont ne disposaient pas les êtres carbonés qui occupaient actuellement la masse de terre. Lorsqu’elle fut détectée, l’odeur des toxines poussa l’un des deux à l’action.
Éloïse le savait, les champignons qui pullulaient sur la plage de sa chère petite île, Alcais, lâchait des gaz pouvant être extrêmement toxique pour l’organisme si l'on en inspirait trop. Mais son adversaire lui ne le savait pas et c'est bien pour cela que celle-ci l'avait emmené ici. Si elle le forçait à ce battre assez longtemps proche des champignons elle pourrait s'en débarrasser aisément. Celui-ci se tenait face à elle mais la jeune pirate ne pouvait que vaguement le discerner.
"-Fichu brouillard, quand va-t-il partir ?" marmonna celle-ci en serrant plus fort son épée qu'elle tenait entre ses mains.
L'ombre se rua alors vers elle. Elle dégaina son mousquet et tira un coup vers ce qui approchait en courant. Son tir fut loupé. Le spectre arriva à sa porter et leva alors son gourdin pour lui fracasser le crâne. Elle l'esquiva habilement d'une roulade sur le côté et se releva aussitôt pour lui harceler le flanc droit. Son épée s’enfonça dans la chair de son adversaire qu'elle ne pouvait toujours percevoir. Éloïse essaya de retirer son sabre mais n'y arriva pas. Celui-ci était coincée dans la graisse de son adversaire. Alors elle vit venir le gourdin qui vint lui cogner le crâne du côté gauche. Sa dernière vision avant de s'évanouir fut le visage de son adversaire. Ou plus précisément l'unique œil que celui-ci avait au milieu du front.
...
La jeune pirate se réveilla avec un mal de crâne de tous les diables. Elle était étalé nu et frigorifiée sur un plancher en bois. Elle se leva doucement et ne vit pas grand-chose au premier abord car la salle où elle se tenait était plongé dans les ténèbres. Elle se savait sur un navire néanmoins, car elle sentait le plancher ballotté au fil des vagues sous ces pieds. Et elle savait de quoi elle parlait. La jeune femme était pirate depuis bientôt deux ans, plus précisément corsaire. Au service de l'empire et de son capitaine« Qu'une oreille » elle avait écumé toutes les mers et vaincu mainte ennemie de l'empire à bord du « Glory for Sigmar ». Elle tâtonna dans le noir pour rejoindre un des murs de la cabine. Sentant celle-ci du bout de ces doigts elle s'aida du mur pour chercher la sortie. Comment avait-elle bien pu atterrir ici ? Elle se souvenait avoir fait une escale elle est ces compagnons sur Alcais leurs repères. Puis du brouillard ce levant sur l'île.
Des premiers boulets de canon et de la pagaille qui suivit. Elle se rappela ses camarades mourant les uns après les autres sans pouvoir voir leurs adversaires. De l'ombre qui la poursuivait. De sa fuite sur la plage, là où elle comptait tendre un piège à la silhouette. De son combat contre celle-ci. Et de l’œil. L’homme qui l'avait vaincu n'avait qu’un œil. Un seul grand et rond au milieu du visage. Elle trouva alors la porte et tâcha de l'essayer de l'ouvrir rien à y faire, elle était bien fermée. Elle réfléchit alors pour l’ouvrir et essaye mainte technique. Elle pesta mais rien à y faire. Elle se recroquevilla alors dans un coin pour essayer de réchauffer son corps. Une heure vint, puis deux. Elle perdit le compte mais au bout d'un moment la porte s'ouvrit et une silhouette s’avança dans l'embrasure de la porte. Elle put distinguer la créature grâce aux fins rayons de lumière que la porte récemment ouverte fit filtrer. Et elle eut un hoquet de terreur. Ce qui se tenait devant elle était grossièrement humanoïde, d'une taille plutôt grande, 1m90 jugea telle à la vite. Le monstre avait les épaules carrées, des jambes courtes se terminant par trois orteils aux longues griffes et de long bras musclés qui allait à même le sol. La créature avait aussi une longue queue parsemée de nœuds osseux et terminée par une excroissance qui ressemblait à une lourde masse qui traînait au sol .
Mais ce qui était le plus horrible était sa tête chauve. À la place du nez son tortionnaire avait un groin, à la place des oreilles deux trous et pour finir à la place de deux yeux un énorme et unique œil au milieu de son visage.
Sans pupille et de couleur ambre dans lequel il était aisé de s'y perdre.
Prise de panique elle voulut forcer le passage et s'enfuir mais celui-ci l’arrêta d'une main ferme. IL y avait donc des muscles sous ce corps de graisse pensa-t-elle. Le monstre la plaqua contre le mur et commença à la renifler de son horrible groin. Elle sentait son horrible haleine sur sa nuque. Et ses mains, lisse qui ressemblait à du cuir au toucher commençaient à devenir baladeuse. Elle essaye de se dégager mais n'y parvint pas. Elle mordit alors à pleine dent dans son épaule. La créature beugla de rage et l'envoya valdinguer au fond de la pièce. Son tortionnaire se dépêcha alors d'enlever son pantalon et sa chemise de lin qu'il portait comme unique vêtement puis à déposer par terre sa masse et s'approcha doucement d'elle. Éloïse allongé au fond de la cale avait les yeux pleins de larme de rage et de douleur.
"-Je ne peux pas finir comme sa par Sigmar !" chouina-t-elle.
La créature la saisit par ces cheveux noirs de jais et la redressa puis la relança à terre d'un rire rauque. Lorsqu’il s’avança de nouveau vers elle, la jeune pirate essaye de ramper plus loin. Mais rien à y faire. Le monstre la rattrapa et la cloua au sol. Et alors elle comprit que tout était fini, et que la créature allait abuser d'elle. Elle qui ne l'avait encore jamais fait. Elle cria alors de rage en sentant la créature ce rapprocher.
Puis un boum retentit au dernier moment, la cale fut percer et plusieurs shrapnells de bois volèrent en tout sens. Un boulet de canon emporta la tête de son tortionnaire. Éloïse fut asperger de sang. Sous le choc elle força son corps à réagir. Se releva et vit ce qui se passait dehors. Un autre bateau était en train d'aborder celui des monstres. C'était sa chance, maintenant ou jamais. Elle essuya ces larmes et alla chercher la masse du monstre, la prit à deux mains et sortir par la porte vers la lumière.
...
Emilio se tenait sur le pont de son vaisseau impérial le « destroyer of Créature». Son joyau, un navire de 32 canons, avec une longueur de 40 mètres et ayant trois grandes voiles. Le plus rapide de tous. Cela faisait deux jours qu'il cherchait le navire ayant occis le « Glory Of Emperor ». Son vaisseau de guerre avait rencontré au milieu du brouillard une barque seule au milieu de la mer avec trois hommes pas loin de la cachette du capitaine « Qu'une oreille ». Par chance pour eux à bord du navire d'Émilio se tenait un mage que celui-ci devait transporter en secret vers Aldtrof. C'est celui-ci qui avait alerté de la chaloupe ce tenant au milieu de l'océan. Et qui avait par ce fait éviter la collision entre les deux bateaux. Les trois survivants avaient raconté leur histoire. Et pour il ne sait qu'elle raison le mage avait alors ordonné de poursuivre le navire. Il avait parlé d'une créature nommée fimir et de survivante pour il ne sait qu'elle raison. Au premier abord Émilio avait refusé de les poursuivre dans le brouillard. Mais il était sous les ordres du mage et celui-ci dut céder à ces caprices. Après deux jours de navigation il avait enfin rencontré le soi-disant navire fantôme que les marins survivants du « Glory Of Emperor » avait parlé.
Le magicien était alors monté sur le pont et avait dissipé le brouillard en récitant il ne sait quelle incantation dans une langue inconnue. Ils purent tous voir alors le navire spectral sous un soleil flamboyant et un ciel bleu sans nuages. Rien de bien impressionnant, une petite galère noire qui ne faisait pas le poids contre son vaisseau de guerre.
Mais le magicien avait ordonné de ne pas couler le navire et de le capturer. Emilio avait alors demandé pour qu'elle raison mais le sorcier lui avait répondu de suivre ces ordres et c'est tout. Et c'est ainsi qu'il c'était retrouver aux côtés de la barge ennemie, laissant les commandes du navire de son second et prêt à débarquer sur celui des ennemies. Il s’élança alors à l'aide d'une corde suivit de ces hommes et tomba sur le pont. Il dégaina aussitôt ces armes et ces hommes firent de même. C'est ainsi qu'il vit ses adversaires qui se ruèrent vers lui, une vingtaine de créature les plus moches qu'il n'avait jamais vus. Il resta un moment là à attendre leur furieuse charge mais se ressaisit aussitôt. Ce n'était pas la première monstruosité qu'il avait vu et pas la dernière. IL avait bien combattu les terribles drucchi et même les nordiques adorateurs des dieux sombres et avait survécu ! Ce n'est pas ici qu'il tomberait.
-À vos armes bande de chiens galeux ! Chargez pour Sigmar. Beugla-t-il pour réveiller ces hommes, tous des valeureux vétérans qui s'élancèrent à sa suite pour rencontrer les créatures à un œil.
Tout fut alors flou, et il ni n'eut que cris et fracas d'armes. Emilio virevoltait entre les créatures avec son sabre d'acier elfique, reçu par le compte électeur d'Aldtrof lui-même, comme le vent. Il paraît là une estoque, ripostait et le flot de combat l'emmenait vers un autre adversaire ainsi de suite. Un des hommes à un œil essaya de le fendre en deux d'un énorme coup de hache qu'il esquiva d'un bon habile en arrière. Il dégaina alors son mousquet à un coup et tira dans l'unique œil de la créature.
"-Bouffe sa enfant de catin!"
Une autre monstruosité prit la place de la première et commença alors un échange court mais bref de coup et esquive entre le capitaine et son adversaire. Puis son ennemie lança sa massue pour lui briser le crâne, Émilio se baissa, passa sous sa garde et passa derrière lui tout en lui tranchant la tête qui vint rebondir sur le sol du navire d'un coup d'épée bien placer.
La tête d'un de ces hommes virevolta alors vers lui et tomba à côté de celle de son défunt adversaire. Il vit celui qui avait occis son camarade. Un monstre encore plus gros que les autres, portant une armure de maille, une cape noire et deux haches à double tranchant. Le capitaine. L'homme se fraya un chemin à coup d'épées et d'estoc vers sa nouvelle cible et arriva enfin à son adversaire. Celui-ci venait de terminer de fendre en deux le corps de Raoul, un brave homme de son équipage. Et se tourna vers lui en beuglant dans une langue inconnue. Emilio ne lui laissa le temps de rien et se jeta à toute vitesse sur lui. Mais l'autre l'attendait,l'esquiva facilement et Émilio dut se retourner vite fait pour parer une attaque de flanc. Un nouvel échange de coup commença, sans qu'aucun des deux ne prît l'avantage. Après un moment le capitaine commença à fatiguer, ces bras devenaient lourd et il lui était de plus en plus difficile de parer les coups de la créature. Son arme, le monstre des brumes ayant était forcé de lâcher une de ces armes lors du combat, sifflant près de ces bras et de sa tête. Des filets de sang coulaient des bras d'Émilio et de la sueur perlaient sur son front. Il fallait en finir vite.
En puissant dans ses dernières forces il s’élança sur le côté droit, feinta ce qui força la créature à parer de sa hache et porta un coup droit sous l’aisselle de son adversaire qui était non protégé par son armure. Manque de pot il rata son coup et le capitaine ennemi se tourna pour intercepter de son armure sa frappe et lui porta un coup de poing à la figure. Son nez fut brisé sous l'impact et il fut envoyé valdinguer sur le ponton. Son épée au loin. Le monstre grogna et s'approcha, posa son pied à trois orteils et griffu sur son torse, leva haut sa hache... Mais ne la rabattit jamais. Une jeune femme nue d'une splendeur inégalée aux cheveux noir de jais et aux yeux bleus sortis de la cale en beuglant une massue à deux mains entre les mains. Et l'abattit sur le crâne du monstre ennemi le lui broyant. Sans un mot ni un regard pour lui, la femme s’élança dans la mêlée telle une déesse en assommant et brisant les os de ces adversaires. Emilio ramassa son épée qui était au loin et la suivit. Il pouvait suivre cette incarnation de la déesse de la vengeance et de la loi Arrianka jusqu’en enfer. La déesse qu'il vénérait depuis sa plus tendre enfance
"-Pour Sigmar, pour Arrianka" beugla-t-il.
...
"-Les combats furent alors vite terminés. Sur les soixante hommes que le brave capitaine Émilio avait fait débarquer sur le navire des fimirs seuls treize en revint en vie. Mais tous se battirent valeureusement contre les horribles monstres. Ainsi trente horribles créatures du brouillard furent occis par les braves de l'Empereur. Les femmes prisonnières du navire furent délivrer. Le navire revint rempli de richesse, les vaillants marins ayant récupéré le butin du monstre. Et les hommes pleins de gloire et d'honneur furent accueilli en héros à Aldtrof après qu'un pigeon fut envoyer par le magicien pour prévenir de leur arrivée et de leur aventure à la fin de la bataille."
"-Et l'incarnation d'Arrianka et le capitaine Émilio que sont-ils devenus maman ?" Demanda une jeune fille.
"-Eh bien tu connais la suite dit la femme en rigolant. Le capitaine s'est rendu compte à la fin de sa bêtise que la déesse n'était autre qu'une dame qui était prisonnière des créatures à un œil . Et en plus nu, il l’emmena dans son bateau et la ramena à Aldtrof. La jeune corsaire avait juré de ne plus jamais quitter la terre après son aventure. Et elle tint son serment. Le jeune Émilio fou amoureux de la femme lui fit la cour les jours suivants. La femme finit par céder. Il vendit son navire et abandonna son équipage pour se marier avec sa promise et devint l'un des plus éminents profs à l'université d'Aldtrof. Le jeune couple eut deux enfants charmants et vécut heureux, fin de l'histoire."
"-Elles sont devenus quoi les autres femmes ?" Demanda la voix d'un petit garçon.
"-Ça c'est un mystère mon petit bonhomme. Maintenant il est tard il est tant de ce coucher. Bonne nuit." Dit Éloïse d'une gorge serrée.
Elle embrassa ces deux enfants et descendit en bas rejoindre son Émilio dans le salon.
En ce faisant elle repensa aux autres femmes sur le navire. Au magicien ordonnant de les tuer, qu'elles portaient toutes déjà un enfant du diable. Corrompus par les dieux sombres. Qu'il avait détecter dans toutes sauf Éloïse une forme de vie. Qu'elles était fécondé par le mal. Elle revit le massacre des femmes, le désespoir dans leurs yeux, leurs cris et leurs pleurs avant qu'Émilio et les marins survivants ne les passent au fil de leurs épées les laissant là se vider de leurs sangs. Au fait qu'elle-même aurait pu être à leur place. Qu'elle-même aurait pu mourir de la main de son marie si ils étaient arriver un peu plus tard. Le magicien n'avait cessé de ressasser à Éloïse que ce sort était plus envisageable pour ces femmes que d’accoucher d'un monstre. Et qu'elle avait eu de la chance. Et que toute histoire disparaîtrait bientôt de sa mémoire. Ce ne fut jamais le cas, jamais elle ne pourrait oublier leurs sorts et ce que font ces horribles créatures aux femmes. Leurs uniques œils, leurs peaux lissent au toucher. À cette pensée pour ces défuntes victimes des montres une unique larme coula sur la joue d’Éloïse.
Mots: 2762
- Aide pour la lecture:
- Au passage pour ceux qui ne connaissent pas le fluff de WHB, ou pas très bien voici une aide
Fimirs
Arianka
En espérant que cela vous plaise. Bonne lecture.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Lettre De Sang 17]Happy End?
J'ai bien eu visuellement la corsaire à poil qui vociférait en abattant son casse-tête à droite à gauche sur les monstres lubriques comme dans un passage de lanfeust
Le jonglage de style naratifs et des temps est un peu déroutant au début. Puis on comprend à la fin que c'est une maman qui raconte.
Bien vu pour la chute de la fin et pourquoi elle est la seule survivante.
Attention à la relecture, bien mis en page mais encore trop de fautes!
Bon texte sinon
Le jonglage de style naratifs et des temps est un peu déroutant au début. Puis on comprend à la fin que c'est une maman qui raconte.
Bien vu pour la chute de la fin et pourquoi elle est la seule survivante.
Attention à la relecture, bien mis en page mais encore trop de fautes!
Bon texte sinon
Re: [Lettre De Sang 17]Happy End?
Merci pour le commentaire.
Ma hantise, malheureusement.Ghost Of Arkio a écrit:Attention à la relecture, bien mis en page mais encore trop de fautes!
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Lettre De Sang 17]Happy End?
J'avoue que les fautes font mal pour certaines, mais le texte est franchement pas mal ^^
Les fameux Fimirs et l'Albion tant redoutée :p
Par contre, le sorcier est elfique ,non ? parce qu'il n'est fait aucune mention de ses origines x)
Les fameux Fimirs et l'Albion tant redoutée :p
Par contre, le sorcier est elfique ,non ? parce qu'il n'est fait aucune mention de ses origines x)
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
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