[Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
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[Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
Voilà le début d'un petit récit sur la garde impérial et plus précisément sur le régiment du 666ème de Tarsa, mon régiment Clique ici. Je précise je suis un jeune écrivain et donc pas encore très doué donc toute critique est la bienvenue(vous pouvez même me cracher dessus ) Ce récit sera là pour mettre en scène mon régiment et apporté un minimum de fluff dessus aussi tout en vous distrayant bien sur! Et aussi pour vous faire patienter pour la suite de mes figurines!(le temps que je trouve des pinceaux quoi!) Le titre n'est pas encore définitif et risque de changer vous pouvez proposer vos idées si vous voulez. En espérant avoir quelques critiques pour que je m'améliore!^^
Cela faisait déjà trois jours que Darn était sur cette maudite planète agricole qu’était Dorian IV ! En effet sa compagnie, le 666ème de Tarsa, « Les Cents Noms » et d’autres avaient été envoyé affronter les hérétiques de cette foutue planète au nom de leur très saint Empereur ! Leur mission était simple purifier la planète et supprimer toute résistance pour que la planète puisse rationner les troupes de l’Empereur, enfin « simple » est un grand mot ! Au début tout se passait bien la moitié de la planète avait été reprise, puis très vite quelque chose changea chez les ennemies de l’Empereur, et les régiments de la Garde Impériale furent repoussé par des hérétiques trois fois plus nombreux qu’eux et mieux organisées ! Depuis 11 ans c’était la première fois qu’il avait vu un aussi grand massacre lors de la déroute des braves et fières unités de la Garde Impérial* ! Nombre de ces preux et braves camarades étaient tombé aux champs d’honneurs. Et bientôt cela serait son tour…
*Depuis Blart V d'ailleurs
- Grenade cria l’un de ses camarades sur sa gauche et deux de ses camarades à sa droite disparurent dans une forte explosion.
- Bordel Darn est à terre ! Médoc !
Darn et son équipe étaient dans ce petit village depuis deux jours, et les ennemies n’étaient arrivées que ce matin ! Cela faisait 12 ans qu’il servait l’Empereur et c’est ici qu’il finirait sa vie ! Nan nan ce n’est pas possible ! Affalait contre un mur de la rue principale il avait été touché au ventre par une balle d’un sniper, surement cachait à la fenêtre d’une des maisons de la rue principale. Même sa fidèle armure, fierté de son régiment n’avait pas réussi à le protéger. Le médoc Steve arriva bien vite, et s’efforça d’ouvrir son armure et de comprimer la plaie afin d’arrêter l’hémorragie.
- Tiens bon Darn tu vas t’en sortir mon gars, tu ne vas pas me dire qu’un foutu hérétique va te descendre mon gaillard hein reste avec moi ! dit-il.
Mais Darn ne l’écoutait à peine et n’en avait d’ailleurs fichtrement rien à foutre, ces seules pensées étaient tournée vers sa planète natale qu’il voulait tant rejoindre maintenant. De toute façon il se savait finis, son destin était venu le chercher, la mort est venu prendre son dut ! Il regrettait ces choix, pourquoi avait-il fait sa sur Tarsa, pourquoi s’était-il engagé dans cette stupide Garde Impériale, pourquoi n’avait-il fait que des mauvais choix tout au long de sa vie, pourquoi, pourquoi…
- Contrôle d’identité, papier, Darn, vingt et un ans, citoyen impérial, bien merci citoyen vous pouvez passer , que l’Empereur vous protège! Lui dit l’un de ces stupides Arbitrator en lui rendant ces papiers.
- Que l’Empereur vous protège aussi monsieur ! répondit Darn.
Encore un contrôle de papier pensa-t-il, ils n’ont que sa à faire de leurs journées ces imbéciles pensa t’il. Il s’avança dans l’une des rues des bas-fonds du dôme numéro 6, Herlerk, et s’y engouffra. La rue 54778 était une rue ou se situait le bar le « Rascar » et c’était dans ce même bar où il avait rendez-vous avec son ami Merck. Il s’arrêta devant celui-ci et regarda l’entrée. Encore un bar paumé, sa devanture était noire et une entrée sans porte entourée de fils électriques sensé clignoter était situé au milieu du mur. Sur la droite de la porte on pouvait lire « mort aux Arbitrator » celui qui avait fait ça, devait maintenant passer un sale quart d’heure, s’il était encore en vie ! Au-dessus de la porte un minable panneau éclairé la rue de ces inscriptions « Aux Rascar ». Il y rentra donc. Le bar était d’un mauvais gout ! Rose et noir avec un bar directement sur sa droite et des tables de poker sur sa gauche. Au fond de la salle étaient situées des tables simples. Il s’y installa donc et chercha son ami. Nul trace de lui d’ailleurs pensa t’il. Dans la salle était présent quatre types ce disputant une partie de il ne savait quoi. Le barman, deux serveuses, une brune et une rousse , dont leurs décolleté était beaucoup trop grand pensa-t-il, et un type à l’autre bout de la salle qui était en train de draguer deux jolies filles, enfin « draguer » il allait surement le lendemain finir sans porte-monnaie et montre. Une des deux serveuses, la brune, vint vers lui.
- Une boisson mon seigneur?
- Une Arkhan si possible ! Celle-ci était la bière officielle de la planète et il en raffolait.
- Bien monseigneur tout de suite.
Alors que la serveuse s’en allait en roulant fortement des hanches il la regarda dans sa « tenue » de service sans retenu et pensa que si son ami ne venait pas, il en profitera pour peut-être ramener celle-ci chez lui. Pendant que son attention était ailleurs il ne vit rentrer un type dans la salle. Celui-ci s’en alla directement vers lui.
- Attirante n’est-ce pas ? En tout cas moi je la trouve séduisante !
Darn surpris sursauta rougi et dévisagea le nouveau arrivant, il était plutôt petit, costaud avec des cheveux blond et des yeux brun, là ou Darn était grand, fin, brun avec des yeux bleu. C’était un personnage banal, sa seule caractéristique spécial était son tatouage de serpent qui entouré tout son œil droit. Il portait un pantalon noir et une veste noire. Un type assez banal dans ce coin, surement un type d’un gang normal, mais celui-ci dégageait quelque chose de bizarre que Darn ne put mettre la main dessus.
- Huuuuum répondit il
- Pas très parleur je vois. Vous attendez quelqu’un ? Il prit une chaise et s’assis à côté de Darn.
- Enfin nan je fais une partie de régicide ça ne se voie pas ?
L’inconnu s’esclaffa de rire. IL mit la main dans la poche de sa veste et y sortit deux cigares.
- Vous fumez ?
- Nan je ne touche pas à cette saloperie, bon ce n’est pas tout ça, mais j’attends quelqu’un, que me voulez-vous ?
L’homme au tatouage rangea son deuxième cigare dans sa poche, mis le premier entre ces lèvres et l’alluma. Il se rapprocha de lui l’air d’un coup sérieux.
- Enfin une bonne question. Pour vous qu’es ce que je vous veux, d’où viens je ? Un type d’un gang de ce secteur, un dealer, un fou peut-être? Et bien nan mon jeune ami!
- Et bien qu’êtes-vous alors ?
- Connaissez-vous la Garde Impérial, je suis le sergent Smeb du 666ème de Tarsa, et je suis chargé de recruter pour mon unité encore deux soldats et je pen…
- Holà, par l’Empereur je vous arrête tout de suite, je ne suis pas intéressé, je suis bien ici et je préfère servir notre maitre à tous ici sur cette planète !
Il le dévisagea avec un mauvais rictus et montra du doigt la femme brune qui revenait avec la bière de Darn.
- Vous voyez la femme là-bas, elle porte un couteau de combat à la hanche droite sous sa jupe.
Darn l’avait lui aussi effectivement vu, son couteau était d’ailleurs très mal caché un Arbitrator pouvais facilement la voir et l’arrêter. La serveuse arriva et servit la bière à Darn, et repartit.
- Enfin elle en portait un !
Il posa un objet sur la table, le couteau, impossible la serveuse aurait forcement dut le voir prendre son arme au moins le sentir. Mais nan il l’avait pris et jouait avec dans sa main maintenant.
- Alors impressionné ? On m’appelle, Smeb aux doigts de fée, avant j’étais un paumé comme toi, un délinquant, un voleur, un spécialiste du couteau aussi mais la Garde Impérial et aussi par la grâce de L’Empereur a fait de mon talent une bonne chose pour la société, et au mieux de croupir en prison comme j’aurais dut je vais servir l’Empereur pour sa gloire ! Sympa nan ! Mais je recherche deux nouveaux soldat car deux des miens ont soudainement comment dire, on vas dire disparu, alors partant ?
- Je vous aie dit que je ne suis pas intéressé merci, d’ailleurs voici mon ami !
En effet Merck venait de rentrer dans le bar avec une demi-heure de retard et s’avançaient vers eux. Et l’inconnu d’ailleurs le dévisageait.
- Je vois, réfléchis bien alors dit l’homme prénommé Smeb, car tu ne feras pas long feu ici crois-moi, si tu changes d’avis viens à la base situé dans le dôme 4, au plaisir de te revoir plus tard !
- C’est ça, c’est ça à plus !
Et le sergent sortit du bar. Merck arriva vers lui et passa à côté de doigt de fée sans même le regarder.
- Désolé pour le retard, c’était qui lui ? Darn n’eut même pas le temps de répondre. Enfaîte je m’en fiche viens on quitte ce bar moisi faut que je te montre un truc, tu vas adorer ! Tu vas voir.
Darn se réveilla d’un coup, en sursaut. Comment cela était-il possible il n’était pas mort. Il regarda autour de lui, il était allongé sur un matelas improvisé dans un camion roulant doucement surement car il sentait celui-ci bougeait, entourait de deux camarades à lui l’un blessait, endormie, son visage était couvert de bandage imprégné de sang, l’autre debout le regardant. C’était le doc. Celui-ci toujours à son habitude arborait un sourire en coin de lèvre. Il le regardait avec ces gros yeux bleus que l’on aurait dit des yeux d’enfant n’ayant jamais découvert la vie, pourtant cela faisait douze ans qu’ils servaient l’Empereur ensemble. Ils avaient vu les mêmes horreurs ensemble, avaient vécu la même chose. Ces cheveux blonds coupaient à ras encadraient un visage assez potelé. Il était habillé comme à son habitude de son armure customisée avec son aigle sur l’épaulière droite, il ne la quittait presque jamais, on raconte que même pour faire ces opérations chirurgicales il la gardait sur lui, il disait que c’était sa plus grande fierté. Son casque était posé surement quelques part dans le camion.
- Alors enfin réveillait mon gaillard ! Comment ça va ? Cela fait un jour que tu dors comme un bébé.
Darn essaya de ce lever mais une horrible douleur dans son abdomen le dissuada tout de suite de le faire.
- Houlà mon petit gars, ne bouge pas, tu as été salement amoché par ce sniper. Il te faut du repos !
En effet il remarqua qu’il ne portait pas son armure mais était en pantalon vert et en treillis blanc. Son ventre là où il avait été touché était entouré de bandages blancs. Avant qu’il ne puisse poser une question un homme avec un œil entouré d’un dragon rentra dans le véhicule par l’arrière en sautant et salua le doc.
- Rapport doc ?
- Il s’en sortira capitaine, j’ai réussi à retirer la balle et à arrêter l’hémorragie. Quelques jours de repos lui suffiront.
- Tant mieux alors, et pour les autres ?
- Karl était foutu, jamais il n’aurait survécu, il a voulu rester sur place, comme le voulait la tradition de notre régiment, pour couvrir nos arrières, paix à son âme. Quant à Meryn il s’en tira, sur, il aura juste une affreuse cicatrice au visage. Sinon pas d’autres cas à déplorer sergent !
- Par l’Empereur sacré bordel de nom de dieu, heureusement que le 56ème de Catachan passaient par là, j’ai du mal à le dire, mais si ces brutes sans cervelles n’étaient pas là on ne serait surement pas ici à discuter. Nous avons perdu neuf hommes là-bas, par l’Empereur nous leurs feront payer ça !
Le sergent ce tourna et regarda Darn.
- Nous avons eu et tu as eu de la chance prie l’Empereur pour que cela se reproduise encore et encore ! Tu te demandes surement ce qui s’est passé, nous étions en train de nous faire encercler quand les Catachans par chance, ou par la volonté de notre seigneur sont arrivé, toute une compagnie, et ont dispersé les rebelles. En ce moment même les survivants de l’escouade C, G et E sont en route dans des camions Catachan pour rejoindre la base ou sont surement le reste de notre compagnie. Quand à toi tu ferais mieux de te reposer. Dit-il d’un ton dur, plutôt inhabituel pour le bonhomme.
La fatigue ce lisait sur son visage, cela devait faire au moins deux jours qu’il n’avait pas dormi.
- Bien mon sergent répondit seulement Darn.
Puis doigt de fée redescendit du camion pour aller on ne sait où.
- Tu as entendu soldat, repos ! dit le doc en souriant, comme toujours.
Un jour le doc perdra son sourire, et Darn espéra voir comment il réagira, car il avait beau bien aimer le doc, son sourire une fois sur deux l’exaspéré. Et Darn cessa de penser et sombra dans le sommeil.
Darn était assis sur une chaise dans une salle plongée dans le noir devant le cadavre de son ami Merck, il tenait dans sa main droite le fusil avec lequel il avait descendu son camarade. Merck, n’avait plus de tête, sa boîte crânienne avait explosé et la salle était éclaboussée de cervelle et de sang. Des larmes coulaient sur les joues du tueur et il ne cessait de répéter à voix haute en pleurant :
- Pourquoi, pourquoi, dit moi pourquoi ?
- Viens suis moi mon pote tu vas voir ! Merck avait vraiment l’air impatient de montrer ce qu’il avait à montrer.
- Bon alors dit moi ce que tu veux me faire voir alors !
- Nan nan viens voir, je veux que tu voies !
Cela faisait une heure qu’ils avaient quitté le bar le « Rascars » et marchaient dans le dôme 6 ensemble. Ils passaient de rue moisie à rue de plus en plus propre, ils allaient bientôt arriver vers le centre-ville du dôme. Ici l’odeur était bien différente que vers chez Darn, pas d’odeur d’urine ou de sang, ici on sentait l’odeur de fleur, de pain sortant de four et tout autre chose bonnes. Ils finirent enfin par arriver au centre-ville et se dirigèrent vers un grand restaurant. Celui était tout en blanc, d’un blanc pur, non sale, avec un toit en dôme majestueux et des magnifiques piliers encadrant la porte. Un grand panneau accroché à sa devanture était écrit « Imperator «. C’était l’un des restaurants les plus côtés du dôme 6 et il le savait. Jamais dans leurs habits et à leurs têtes ils ne seraient acceptés! Il le savait très bien, et même si ils étaient acceptés jamais ils ne pourraient payer.
- Ou vas-tu Merck ?
Mais celui-ci ne répondit point et fonça devant l’entrée. Un servant l’arrêta et lui demanda de déguerpir. Mais Merck lui répondit d’un air supérieur.
- Je suis un employé de monsieur Cornik donc veuillez nous laissez rentrer s’il vous plait !
Et il montra sa main gauche. D’un coup le servant s’excusa et lui montra la porte d’entrée. Merck se retourna et héla son camarade. Darn n’en crut pas ces yeux.
- Alors tu te dépêches ?
En ce faisant Darn remarqua de loin un tatouage sur la main gauche de Merck, trois yeux verts, le signe d’appartenance du plus grand gang de la planète, le gang Lapide dirigé par Cornik.
Triste vie d'un Garde Impérial
Chapitre I:
Cela faisait déjà trois jours que Darn était sur cette maudite planète agricole qu’était Dorian IV ! En effet sa compagnie, le 666ème de Tarsa, « Les Cents Noms » et d’autres avaient été envoyé affronter les hérétiques de cette foutue planète au nom de leur très saint Empereur ! Leur mission était simple purifier la planète et supprimer toute résistance pour que la planète puisse rationner les troupes de l’Empereur, enfin « simple » est un grand mot ! Au début tout se passait bien la moitié de la planète avait été reprise, puis très vite quelque chose changea chez les ennemies de l’Empereur, et les régiments de la Garde Impériale furent repoussé par des hérétiques trois fois plus nombreux qu’eux et mieux organisées ! Depuis 11 ans c’était la première fois qu’il avait vu un aussi grand massacre lors de la déroute des braves et fières unités de la Garde Impérial* ! Nombre de ces preux et braves camarades étaient tombé aux champs d’honneurs. Et bientôt cela serait son tour…
*Depuis Blart V d'ailleurs
...
- Grenade cria l’un de ses camarades sur sa gauche et deux de ses camarades à sa droite disparurent dans une forte explosion.
- Bordel Darn est à terre ! Médoc !
Darn et son équipe étaient dans ce petit village depuis deux jours, et les ennemies n’étaient arrivées que ce matin ! Cela faisait 12 ans qu’il servait l’Empereur et c’est ici qu’il finirait sa vie ! Nan nan ce n’est pas possible ! Affalait contre un mur de la rue principale il avait été touché au ventre par une balle d’un sniper, surement cachait à la fenêtre d’une des maisons de la rue principale. Même sa fidèle armure, fierté de son régiment n’avait pas réussi à le protéger. Le médoc Steve arriva bien vite, et s’efforça d’ouvrir son armure et de comprimer la plaie afin d’arrêter l’hémorragie.
- Tiens bon Darn tu vas t’en sortir mon gars, tu ne vas pas me dire qu’un foutu hérétique va te descendre mon gaillard hein reste avec moi ! dit-il.
Mais Darn ne l’écoutait à peine et n’en avait d’ailleurs fichtrement rien à foutre, ces seules pensées étaient tournée vers sa planète natale qu’il voulait tant rejoindre maintenant. De toute façon il se savait finis, son destin était venu le chercher, la mort est venu prendre son dut ! Il regrettait ces choix, pourquoi avait-il fait sa sur Tarsa, pourquoi s’était-il engagé dans cette stupide Garde Impériale, pourquoi n’avait-il fait que des mauvais choix tout au long de sa vie, pourquoi, pourquoi…
...
- Contrôle d’identité, papier, Darn, vingt et un ans, citoyen impérial, bien merci citoyen vous pouvez passer , que l’Empereur vous protège! Lui dit l’un de ces stupides Arbitrator en lui rendant ces papiers.
- Que l’Empereur vous protège aussi monsieur ! répondit Darn.
Encore un contrôle de papier pensa-t-il, ils n’ont que sa à faire de leurs journées ces imbéciles pensa t’il. Il s’avança dans l’une des rues des bas-fonds du dôme numéro 6, Herlerk, et s’y engouffra. La rue 54778 était une rue ou se situait le bar le « Rascar » et c’était dans ce même bar où il avait rendez-vous avec son ami Merck. Il s’arrêta devant celui-ci et regarda l’entrée. Encore un bar paumé, sa devanture était noire et une entrée sans porte entourée de fils électriques sensé clignoter était situé au milieu du mur. Sur la droite de la porte on pouvait lire « mort aux Arbitrator » celui qui avait fait ça, devait maintenant passer un sale quart d’heure, s’il était encore en vie ! Au-dessus de la porte un minable panneau éclairé la rue de ces inscriptions « Aux Rascar ». Il y rentra donc. Le bar était d’un mauvais gout ! Rose et noir avec un bar directement sur sa droite et des tables de poker sur sa gauche. Au fond de la salle étaient situées des tables simples. Il s’y installa donc et chercha son ami. Nul trace de lui d’ailleurs pensa t’il. Dans la salle était présent quatre types ce disputant une partie de il ne savait quoi. Le barman, deux serveuses, une brune et une rousse , dont leurs décolleté était beaucoup trop grand pensa-t-il, et un type à l’autre bout de la salle qui était en train de draguer deux jolies filles, enfin « draguer » il allait surement le lendemain finir sans porte-monnaie et montre. Une des deux serveuses, la brune, vint vers lui.
- Une boisson mon seigneur?
- Une Arkhan si possible ! Celle-ci était la bière officielle de la planète et il en raffolait.
- Bien monseigneur tout de suite.
Alors que la serveuse s’en allait en roulant fortement des hanches il la regarda dans sa « tenue » de service sans retenu et pensa que si son ami ne venait pas, il en profitera pour peut-être ramener celle-ci chez lui. Pendant que son attention était ailleurs il ne vit rentrer un type dans la salle. Celui-ci s’en alla directement vers lui.
- Attirante n’est-ce pas ? En tout cas moi je la trouve séduisante !
Darn surpris sursauta rougi et dévisagea le nouveau arrivant, il était plutôt petit, costaud avec des cheveux blond et des yeux brun, là ou Darn était grand, fin, brun avec des yeux bleu. C’était un personnage banal, sa seule caractéristique spécial était son tatouage de serpent qui entouré tout son œil droit. Il portait un pantalon noir et une veste noire. Un type assez banal dans ce coin, surement un type d’un gang normal, mais celui-ci dégageait quelque chose de bizarre que Darn ne put mettre la main dessus.
- Huuuuum répondit il
- Pas très parleur je vois. Vous attendez quelqu’un ? Il prit une chaise et s’assis à côté de Darn.
- Enfin nan je fais une partie de régicide ça ne se voie pas ?
L’inconnu s’esclaffa de rire. IL mit la main dans la poche de sa veste et y sortit deux cigares.
- Vous fumez ?
- Nan je ne touche pas à cette saloperie, bon ce n’est pas tout ça, mais j’attends quelqu’un, que me voulez-vous ?
L’homme au tatouage rangea son deuxième cigare dans sa poche, mis le premier entre ces lèvres et l’alluma. Il se rapprocha de lui l’air d’un coup sérieux.
- Enfin une bonne question. Pour vous qu’es ce que je vous veux, d’où viens je ? Un type d’un gang de ce secteur, un dealer, un fou peut-être? Et bien nan mon jeune ami!
- Et bien qu’êtes-vous alors ?
- Connaissez-vous la Garde Impérial, je suis le sergent Smeb du 666ème de Tarsa, et je suis chargé de recruter pour mon unité encore deux soldats et je pen…
- Holà, par l’Empereur je vous arrête tout de suite, je ne suis pas intéressé, je suis bien ici et je préfère servir notre maitre à tous ici sur cette planète !
Il le dévisagea avec un mauvais rictus et montra du doigt la femme brune qui revenait avec la bière de Darn.
- Vous voyez la femme là-bas, elle porte un couteau de combat à la hanche droite sous sa jupe.
Darn l’avait lui aussi effectivement vu, son couteau était d’ailleurs très mal caché un Arbitrator pouvais facilement la voir et l’arrêter. La serveuse arriva et servit la bière à Darn, et repartit.
- Enfin elle en portait un !
Il posa un objet sur la table, le couteau, impossible la serveuse aurait forcement dut le voir prendre son arme au moins le sentir. Mais nan il l’avait pris et jouait avec dans sa main maintenant.
- Alors impressionné ? On m’appelle, Smeb aux doigts de fée, avant j’étais un paumé comme toi, un délinquant, un voleur, un spécialiste du couteau aussi mais la Garde Impérial et aussi par la grâce de L’Empereur a fait de mon talent une bonne chose pour la société, et au mieux de croupir en prison comme j’aurais dut je vais servir l’Empereur pour sa gloire ! Sympa nan ! Mais je recherche deux nouveaux soldat car deux des miens ont soudainement comment dire, on vas dire disparu, alors partant ?
- Je vous aie dit que je ne suis pas intéressé merci, d’ailleurs voici mon ami !
En effet Merck venait de rentrer dans le bar avec une demi-heure de retard et s’avançaient vers eux. Et l’inconnu d’ailleurs le dévisageait.
- Je vois, réfléchis bien alors dit l’homme prénommé Smeb, car tu ne feras pas long feu ici crois-moi, si tu changes d’avis viens à la base situé dans le dôme 4, au plaisir de te revoir plus tard !
- C’est ça, c’est ça à plus !
Et le sergent sortit du bar. Merck arriva vers lui et passa à côté de doigt de fée sans même le regarder.
- Désolé pour le retard, c’était qui lui ? Darn n’eut même pas le temps de répondre. Enfaîte je m’en fiche viens on quitte ce bar moisi faut que je te montre un truc, tu vas adorer ! Tu vas voir.
…
Darn se réveilla d’un coup, en sursaut. Comment cela était-il possible il n’était pas mort. Il regarda autour de lui, il était allongé sur un matelas improvisé dans un camion roulant doucement surement car il sentait celui-ci bougeait, entourait de deux camarades à lui l’un blessait, endormie, son visage était couvert de bandage imprégné de sang, l’autre debout le regardant. C’était le doc. Celui-ci toujours à son habitude arborait un sourire en coin de lèvre. Il le regardait avec ces gros yeux bleus que l’on aurait dit des yeux d’enfant n’ayant jamais découvert la vie, pourtant cela faisait douze ans qu’ils servaient l’Empereur ensemble. Ils avaient vu les mêmes horreurs ensemble, avaient vécu la même chose. Ces cheveux blonds coupaient à ras encadraient un visage assez potelé. Il était habillé comme à son habitude de son armure customisée avec son aigle sur l’épaulière droite, il ne la quittait presque jamais, on raconte que même pour faire ces opérations chirurgicales il la gardait sur lui, il disait que c’était sa plus grande fierté. Son casque était posé surement quelques part dans le camion.
- Alors enfin réveillait mon gaillard ! Comment ça va ? Cela fait un jour que tu dors comme un bébé.
Darn essaya de ce lever mais une horrible douleur dans son abdomen le dissuada tout de suite de le faire.
- Houlà mon petit gars, ne bouge pas, tu as été salement amoché par ce sniper. Il te faut du repos !
En effet il remarqua qu’il ne portait pas son armure mais était en pantalon vert et en treillis blanc. Son ventre là où il avait été touché était entouré de bandages blancs. Avant qu’il ne puisse poser une question un homme avec un œil entouré d’un dragon rentra dans le véhicule par l’arrière en sautant et salua le doc.
- Rapport doc ?
- Il s’en sortira capitaine, j’ai réussi à retirer la balle et à arrêter l’hémorragie. Quelques jours de repos lui suffiront.
- Tant mieux alors, et pour les autres ?
- Karl était foutu, jamais il n’aurait survécu, il a voulu rester sur place, comme le voulait la tradition de notre régiment, pour couvrir nos arrières, paix à son âme. Quant à Meryn il s’en tira, sur, il aura juste une affreuse cicatrice au visage. Sinon pas d’autres cas à déplorer sergent !
- Par l’Empereur sacré bordel de nom de dieu, heureusement que le 56ème de Catachan passaient par là, j’ai du mal à le dire, mais si ces brutes sans cervelles n’étaient pas là on ne serait surement pas ici à discuter. Nous avons perdu neuf hommes là-bas, par l’Empereur nous leurs feront payer ça !
Le sergent ce tourna et regarda Darn.
- Nous avons eu et tu as eu de la chance prie l’Empereur pour que cela se reproduise encore et encore ! Tu te demandes surement ce qui s’est passé, nous étions en train de nous faire encercler quand les Catachans par chance, ou par la volonté de notre seigneur sont arrivé, toute une compagnie, et ont dispersé les rebelles. En ce moment même les survivants de l’escouade C, G et E sont en route dans des camions Catachan pour rejoindre la base ou sont surement le reste de notre compagnie. Quand à toi tu ferais mieux de te reposer. Dit-il d’un ton dur, plutôt inhabituel pour le bonhomme.
La fatigue ce lisait sur son visage, cela devait faire au moins deux jours qu’il n’avait pas dormi.
- Bien mon sergent répondit seulement Darn.
Puis doigt de fée redescendit du camion pour aller on ne sait où.
- Tu as entendu soldat, repos ! dit le doc en souriant, comme toujours.
Un jour le doc perdra son sourire, et Darn espéra voir comment il réagira, car il avait beau bien aimer le doc, son sourire une fois sur deux l’exaspéré. Et Darn cessa de penser et sombra dans le sommeil.
…
Darn était assis sur une chaise dans une salle plongée dans le noir devant le cadavre de son ami Merck, il tenait dans sa main droite le fusil avec lequel il avait descendu son camarade. Merck, n’avait plus de tête, sa boîte crânienne avait explosé et la salle était éclaboussée de cervelle et de sang. Des larmes coulaient sur les joues du tueur et il ne cessait de répéter à voix haute en pleurant :
- Pourquoi, pourquoi, dit moi pourquoi ?
…
- Viens suis moi mon pote tu vas voir ! Merck avait vraiment l’air impatient de montrer ce qu’il avait à montrer.
- Bon alors dit moi ce que tu veux me faire voir alors !
- Nan nan viens voir, je veux que tu voies !
Cela faisait une heure qu’ils avaient quitté le bar le « Rascars » et marchaient dans le dôme 6 ensemble. Ils passaient de rue moisie à rue de plus en plus propre, ils allaient bientôt arriver vers le centre-ville du dôme. Ici l’odeur était bien différente que vers chez Darn, pas d’odeur d’urine ou de sang, ici on sentait l’odeur de fleur, de pain sortant de four et tout autre chose bonnes. Ils finirent enfin par arriver au centre-ville et se dirigèrent vers un grand restaurant. Celui était tout en blanc, d’un blanc pur, non sale, avec un toit en dôme majestueux et des magnifiques piliers encadrant la porte. Un grand panneau accroché à sa devanture était écrit « Imperator «. C’était l’un des restaurants les plus côtés du dôme 6 et il le savait. Jamais dans leurs habits et à leurs têtes ils ne seraient acceptés! Il le savait très bien, et même si ils étaient acceptés jamais ils ne pourraient payer.
- Ou vas-tu Merck ?
Mais celui-ci ne répondit point et fonça devant l’entrée. Un servant l’arrêta et lui demanda de déguerpir. Mais Merck lui répondit d’un air supérieur.
- Je suis un employé de monsieur Cornik donc veuillez nous laissez rentrer s’il vous plait !
Et il montra sa main gauche. D’un coup le servant s’excusa et lui montra la porte d’entrée. Merck se retourna et héla son camarade. Darn n’en crut pas ces yeux.
- Alors tu te dépêches ?
En ce faisant Darn remarqua de loin un tatouage sur la main gauche de Merck, trois yeux verts, le signe d’appartenance du plus grand gang de la planète, le gang Lapide dirigé par Cornik.
…
Dernière édition par Rhydysann le Sam 3 Sep 2016 - 16:09, édité 10 fois
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
Bon bah ya rien à redire ton texte est GENIAL (mais je te crache dessus pour le plaisir ).
J'attend la suite avec impatience.
J'attend la suite avec impatience.
Khorferen Scout - Messages : 65
Age : 23
Localisation : Le Nord (59) et la Belgique
Re: [Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
Merci beaucoup! Sa fait plaisir.^^techno-adepte du 59 a écrit:Bon bah ya rien à redire ton texte est GENIAL (mais je te crache dessus pour le plaisir Laughing ).
J'attend la suite avec impatience.
J'en profite pour rajouter la suite de texte. A la prochaine!
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
Pourrait-tu mettre la suite stp ? Très bon texte.
Khorferen Scout - Messages : 65
Age : 23
Localisation : Le Nord (59) et la Belgique
Re: [Récit 40K]Triste vie d'un Garde Impérial
Voilà j'ai continué un tout petit peut l'histoire, donc bonne lecture, la suite et déjà en préparation(et vous pouvez toujours critiquer le texte, me cracher dessus, n'hésitez pas )
Le camp était silencieux, Darn était assis autour d’un feu de camp avec trois de ses camarades. Il avait revêtu son armure verte, sa fierté, mais ces bandages au ventre étaient toujours présents sous celle-ci, ce qui l’empêchait de se mouvoir correctement. Autour du feu était assis avec lui le doc, toujours aussi souriant, le soldat Heryn, qui se tenait à sa droite et Daon, à sa gauche. Le petit groupe en fuite, avait été obligé de s’arrêter car la roue de l’un des camions du convoi avait crevé après que le groupe ait rejoint C, G et E. Ils se tenaient dans une petite clairière, entourée par une grande forêt. La lune était haute dans le ciel et éclairait leur campement. Tous les quatre se serraient misérablement autour du feu pour avoir un peu de chaleur en plus de celle procuré par leurs armures et buvaient une mêlasse imbuvable que les Catachans leur avaient fourni. C’est Daon qui commença la discussion.
- C’est quoi ce truc, c’est imbuvable dit-il en faisant la grimace après avoir bu à la bouteille.
- Les Catachans appellent cela la bière du diable, une bière à ce qu’il parait qui ait brassé sur leur monde hostile, avec des plantes dont seul eux ont le secret, répondit le doc. Il appelle aussi cela la bière des hommes car…
- On s’en fout doc, c’est de la merde cette mêlasse, je préfère boire l’eau des toilettes que ce, ce truc montra-t-il du doigt la bouteille.
- Ça c’est car tu n’es pas un homme mon petit gars dit une voix grave derrière lui.
Les quatre compères sursautèrent tous d’un coup, cherchèrent à se lever et virent enfin le grand Catachan qui se tenait au-dessus de Daon. Personne ne l’avait vu venir, ni entendu, pourtant il devait être difficile au grand homme de se mouvoir sans faire de bruit. Car celui-ci devait faire au moins bien deux mètres, de plus son corps n’était qu’une tonne de muscle, ce qui le rendait même très laid. Il affichait un sourire méchant sur son visage dur comme de la pierre, et de la sueur perlée sur son front et son crâne rasé de près.
- Alors un problème gamin avec ma « mêlasse» comme tu dirais repris celui-ci.
- Bl commença à balbutier Daon, intimidé par le colosse.
- Je ne t’entends pas gamin, articule s’il te plaît, vous les gars de Tarsa vous devez être aussi mauvais pour vous exprimer qu’au combat dit-il tout en riant.
Piquaient sur le vif, les soldats se levèrent excepté le doc, et toisèrent le nouveau venu.
- Quoi un problème mes petits soldats en porcelaine continua à se moquer le géant.
- Ouais, retire ce que tu viens de dire dit d’un ton aigre Heryn.
- Nous ne permettrons pas davantage d’insulte, gare à toi Catachan continua Darn. Si tu cherches des problèmes, sache que tu les as trouvés.
Un long silence commença à monter, la tension était à son comble. Une goutte de sueur parla sur le front de Darn.
- Petite question, vous savez vous battre vous les gars de Tarsa ? Repris le Catchant en regardant Darn. Car quand on vous a ramassé vous fessaient moins les fiers. D’ailleurs où sont tes bandages gamins en le montrant du doigt.
- Cela va trop loin, dit Daon.
Les trois gardes sortirent leurs couteaux et entourèrent le Catchant arrogant.
- Vous n’allez pas vous battre quand même, asseyez vo… voulut dire le doc
- La ferme doc, il en a trop dit, on va lui faire la peau à ce salaud, répondirent les trois en cœur. On ne se moque pas du régiment impunément.
Daon commença à attaquer le premier, et le Catachan esquiva ces trois coups, lui attrapa la main droite au troisième, et lui fit lâcher le couteau. Tout en envoyant celui-ci par terre à côté du feu. Daon se releva en pestant, il voulut reprendre son couteau que le Catachan avait jeté à côté de lui, quand un coup de feu retentit. Daon s’effondra sur le ventre, une balle entre les deux yeux. Le camp entier se mit en mouvement et le Catachan gueula en partant à travers le camp.
- Aux armes, attaque ennemie, aux armes.
Les trois survivants de Tarsa allèrent tous les trois chercher leurs fusils posaient à côté du feu, en courant, et se postèrent derrière un camion. Darn épaula son fusil, regarda vers la forêt et vit des formes noires en mouvement entre les arbres. Il visa et tira, une des ombres s’effondra. Les ombres les remarquèrent et commencèrent à tirer sur leur position. Puis commença l’escarmouche, qui fut peut-être la plus meurtrière de la campagne.
Merck et Darn se trouvaient dans le même bar que ce matin, le Rascar. Tous les deux étaient attablé à la même table et avaient chacun une Arkhan. Merck parlait de ses futurs projets, de sa future vie de gangster. Darn l’écoutait à peine. Il repensait à ce matin, à sa rencontre avec le chef du gang Lapide, Cornick. Les deux amis étaient rentrés dans l’Imperator, un restaurant magnifique. Tout était propre, chaque table était séparée des autres par des murs au blanc pur, contenant chacune une magnifique fresque unique. Les chaises étaient en cuir et les tables en bois rares de Cartaz, une planète située plus loin dans le secteur. Les deux camarades après une fouille rapide à l’entrée du bâtiment, partirent s’installer à la seule table occupé de la salle, où se tenait Cornik, entouré de deux gardes du corps lourdement armée, qui mangeait une sorte de viande que Don n’avait jamais vue de sa vie. Le chef de gang les avait salué et prié de s’asseoir chaleureusement, tout en sourire. Darn se souvenait encore de ce sourire, un sourire d’enfant ! Darn avait beaucoup surpris de voir que le terrible Cornik, craint par tous, l’homme le plus influent peut-être du dôme 6 était en fait un gamin. Il devait à peine avoir dix-sept ans, son visage était rondouillet, avec des longs cheveux noirs et gras qui encadre son gros visage. Au milieu de sa grosse tête se tenaient deux grands yeux bleus, pleins d’innocence, que l’on aurait dit ceux d’un très jeune enfant, qui n’avait jamais vu d’horreur que devait voir normalement un chef de gang. Il était moyennement grand et plutôt de forte corpulence. Il portait de plus un long smoking blanc, qui ne le mettait pas du tout en valeur. Darn se demanda même comment celui-ci était respecté et craint par tous les autres, et comment il était arrivé à la tête du gang Lapide.
Cornik avait alors demandé à Merck qui était son camarade qui l’accompagné, celui-ci dit lui répondit que son ami n’était enfaite qu’un homme de main. Et tous deux commencèrent à discuter tout en oubliant le troisième personnage à leur table. Darn appris alors que Merck avait été recruté récemment pour remplacer un ancien homme de main mort, et qu’il allait devoir reprendre son rôle. Puis la discussion partit sur la prochaine mission que devait effectuer son ami, et le chef du Gang fit alors sortir Darn de la salle. Celui-ci attendit à l’entrée du restaurant, quand cinq minutes plus tard, son camarade le rejoignit. Puis tous deux repartirent au bar où ils se situaient en ce moment même.
- Et mon frère tu m’écoutes ? dit Merck d’une forte voix tout en le regardant dans les yeux.
L’intéressé leva les yeux et regarda son ami. Celui-ci avait un visage banal, blond aux yeux bleus, il était de taille moyenne et sans signe distinctif. C’était le genre d’homme que personne ne remarquait dans les rues.
- Excuse moi j’étais un peu perdu, un peu fatigué par cette journée.
- Ha, hum, et bien si tu es si fatigué je vais te laisser alors ! répondit son ami en colère, celui-ci avait compris que depuis le début Darn ne l’écoutait pas.
Furieux il se leva et sortit si rapidement du bar miteux que Darn n’eut pas le temps de lui répondre. Celui-ci regarda son ami partir, resta un peu dans le bar, qui n’avait pas changé depuis ce matin, toujours les deux filles au fond du Bar qui cherchait à dépouiller leur prochaine victime, et les deux serveuses, la rousse et la brune, dans leur « tenue de serveuse ». Darn appela la serveuse rousse, qui rappliqua immédiatement avec un joli sourire, paya et sortit dans la rue
- Repli stratégique, repli stratégique ! criait son sergent, doigts de fée.
Darn avait été séparé de ses deux camarades et tirait sans relâche depuis sa position derrière une chimère. Autour de lui il ne voyait pas grand-chose, tout était obscurci, seuls les bruits des armes à feu de Tarsa et de Catachan étaient audibles. Les deux régiments utilisant presque exclusivement des armes à munitions solides. Le jeune soldat de Tarsa son fusil laser M36 modèle Kantrael était l’un des seuls à posséder un fusil laser, celui-ci visait toute forme qu’il croisait devant lui et tirait, puis rechargeait, visé, tirait, rechargeait tel un robot. Grâce à son armure, Darn et les soldats de Tarsa avaient un avantage sur les ennemies, car chacune de leur armure comprenait des lunettes à vision nocturne et pouvait donc bien discerner les ennemies qui fonçaient vers eux par dizaines. Son armure avait d’ailleurs pris la couleur de la chimère, pour pouvoir se camoufler. Darn était déjà à une vingtaine de tuer à son actif. Quand un soldat ennemi qui c’était faufilé derrière lui, lui fonça dessus. Le jeune soldat de Tarsa eut à peine le temps de se retourner que l’hérétique était déjà sur lui. Il encaissa le coup donné par l’hérétique et fit tomber son arme à terre. De si près le soldat de l’Empereur pouvait enfin voir son ennemie, celui-ci n’avait aucune arme à feu, mais seulement un vieux couteau rouillé qui plus est. Il ne portait qu’un vieux pantalon gris sale et usé, n’avait pas de haut, il était torse nu. Son torse portait des traces de flagellation qui montait jusqu’à sa tête. À même sa tête avait été cousu un masque blanc de psychopathe, à travers celui-ci on pouvait voir les yeux de l’ennemie de l’Empereur qui était empli de folie. L’hérétique essaya de repartir à l’attaque comme un dératé en criant des choses incompréhensibles, et de porter une attaque à ces jambes. Néanmoins le vil ennemi de l’Empereur n’avait aucune chance avec seulement son vieux couteau contre Darn et son armure. En effet celle-ci était faite pour résister aux armes blanches, et à la plupart des armes légères, ce n’était donc pas avec surprise que la lame fut déviée grâce à l’armure. Darn en profita alors pour ce jeter dessus, le renverser à terre, tirer son propre couteau de combat et poignarder son adversaire de divers coups en hurlant de rage. Puis ce levant, rangea son couteau de combat et sans même un regard pour le corps de l’ennemie, partit ramasser son fusil.
- Darn ouvre-moi cette putain de chimère ! cria un homme plus loin derrière lui.
Il se retourna et put apercevoir malgré la nuit noire que son interlocuteur n’était autre que le sergent Smeb. Celui-ci était accompagné de trois hommes de Tarsa en armure complète et de deux Catachans qui couraient vers sa direction. Immédiatement après avoir reconnu son sergent, il se retourna et ouvrit la chimère en tapant le code de sécurité. En effet celle-ci était la chimère de commandement du sergent, et Darn avait plusieurs fois eu l’autorisation de pénétrer à l’intérieur lors de divers voyages, ainsi il avait mémorisé le code.
- C’est ouvert sergent cria-t-il alors.
Les cinq gardes coururent alors vers la chimère. Le jeune soldat de Tarsa se plaça de façon à les couvrir. Des ombres se profilèrent à l’arrière des cinq soldats et celui-ci les arrosa allègrement de tir, deux de ces ombres tombèrent au sol en criant de douleur. Alors enfin les deux soldats de Tarsa et les deux Catachan arrivèrent à la chimère. Le petit groupe s’y engouffra immédiatement dedans, suivit par Darn qui continuait de tirer frénétiquement vers les ombres. Puis la porte se referma et le véhicule démarra. Les deux Catachans avaient pris position dans les tourelles latérales de la chimère et tiré frénétiquement en tirant sur tout ce qui bougeait. Le sergent quant à lui avait enlevé sa casquette, signe qu’il était gradé, et avait pris place au poste de pilotage.
- Ont ce casse des enfants cria-t-il.
Et le véhicule parti malgré le feu nourri de l’ennemie qui n’occasionna que très peu de dommage à la chimère. Au bout de dix minutes ils arrivèrent enfin à sortir du traquenard tendu par l’ennemie de l’Empereur.
Cela faisait quinze minutes que Darn avait quitté le bar me « Rascar », et pourtant il ne se sentait pas bien, il se sentait épié. Mais à chaque fois qu’il regardait derrière lui, il ne voyait personne. Il continua alors de marcher dans les rues crades des bas-fonds du dôme 6. Il voulut tourner à droite à une intersection pour retourner chez lui quand une silhouette le plaqua le ventre contre le mur. Elle tenait un couteau dans la main droite qu’elle avait mise sous la gorge du jeune homme, et de son autre main empêcha Darn de parler en la plaçant sur sa bouche. Il était dans l’incapacité de voir son agresseur.
- Fais-moi le plaisir de bouger chien s’il te plaît, murmura alors la silhouette, qui avait une voix plutôt féminine.
- Att att, attend il doit y avoir erreur nan ? Réussis à déglutir difficilement Darn, qui put enfin parler, son agresseur ayant relâché l’emprise sur sa bouche ?
- Ne te fous pas de moi gamin. Tu es bien une des personnes que je recherche, un de ces misérables larbins de Cornick. En disant cela l’agresseur resserra la prise de son couteau sur la gorge du pauvre futur soldat de Tarsa. Darn sentit alors une goutte de sang perler au niveau de sa gorge, il se mit alors à paniquer.
- Attendez, par l’Empereur miséricordieux attendez, pitié vos faites erreur, cria-t-il apeuré, croyant sa dernière heure arrivée. Je ne suis pas au service de Cornick je le jure sur l’Empereur Dieu tout-puissant. Regardez ma main, regardez ma putain de main, je n’ai aucun tatouage.
Il sentit alors son agresseur prendre et regarder ses deux mains. Puis après un long silence pesant, surtout pour Darn, l’inconnu reprit la parole.
- Que fessais-tu alors avec un membre du gang lui susurra-t-il à l’oreille.
Darn examina ses différentes options, il savait que selon sa réponse sa vie en dépendait. Il pouvait essayer de mentir pour s’échapper, suppliait de le laissé en vie ou bien encore essayait de s’enfuir. Mais il savait que de toutes ces options en sortaient toujours une seule issue, sa mort. De plus il avait bien trop peur de tenter quoi que ce soit. Il décida donc de dire la vérité.
- C’est un ami commença-t-il à dire.
- Un ami ? Cracha la silhouette, comment ça un ami ? Tu es ami avec le gang, fait moi rire !
- Je le jure sur l’Empereur Dieu que je ne savais pas avant aujourd’hui qu’il faisait partie du gang. Je vous le jure. Je ne fais pas partie de ce putain d’enfoiré de gang cria-t-il sous l’effet de la peur.
- Hum, je te croie gamin. Tu as de la chance.
Et la silhouette le relâcha. Darn tomba à terre à genoux en se tenant à la gorge. Il se retourna et vit enfin son agresseur, il écarquilla les yeux de surprise. Se tenait devant lui la jeune serveuse rousse du bar.
- Je suis désolé mon ami, mais je vais devoir t’emmener avec moi dit-elle en souriant.
Elle leva son poing et l’abattit sur la tête de Darn. Puis ce fut le noir complet.
ChapitreII:
Le camp était silencieux, Darn était assis autour d’un feu de camp avec trois de ses camarades. Il avait revêtu son armure verte, sa fierté, mais ces bandages au ventre étaient toujours présents sous celle-ci, ce qui l’empêchait de se mouvoir correctement. Autour du feu était assis avec lui le doc, toujours aussi souriant, le soldat Heryn, qui se tenait à sa droite et Daon, à sa gauche. Le petit groupe en fuite, avait été obligé de s’arrêter car la roue de l’un des camions du convoi avait crevé après que le groupe ait rejoint C, G et E. Ils se tenaient dans une petite clairière, entourée par une grande forêt. La lune était haute dans le ciel et éclairait leur campement. Tous les quatre se serraient misérablement autour du feu pour avoir un peu de chaleur en plus de celle procuré par leurs armures et buvaient une mêlasse imbuvable que les Catachans leur avaient fourni. C’est Daon qui commença la discussion.
- C’est quoi ce truc, c’est imbuvable dit-il en faisant la grimace après avoir bu à la bouteille.
- Les Catachans appellent cela la bière du diable, une bière à ce qu’il parait qui ait brassé sur leur monde hostile, avec des plantes dont seul eux ont le secret, répondit le doc. Il appelle aussi cela la bière des hommes car…
- On s’en fout doc, c’est de la merde cette mêlasse, je préfère boire l’eau des toilettes que ce, ce truc montra-t-il du doigt la bouteille.
- Ça c’est car tu n’es pas un homme mon petit gars dit une voix grave derrière lui.
Les quatre compères sursautèrent tous d’un coup, cherchèrent à se lever et virent enfin le grand Catachan qui se tenait au-dessus de Daon. Personne ne l’avait vu venir, ni entendu, pourtant il devait être difficile au grand homme de se mouvoir sans faire de bruit. Car celui-ci devait faire au moins bien deux mètres, de plus son corps n’était qu’une tonne de muscle, ce qui le rendait même très laid. Il affichait un sourire méchant sur son visage dur comme de la pierre, et de la sueur perlée sur son front et son crâne rasé de près.
- Alors un problème gamin avec ma « mêlasse» comme tu dirais repris celui-ci.
- Bl commença à balbutier Daon, intimidé par le colosse.
- Je ne t’entends pas gamin, articule s’il te plaît, vous les gars de Tarsa vous devez être aussi mauvais pour vous exprimer qu’au combat dit-il tout en riant.
Piquaient sur le vif, les soldats se levèrent excepté le doc, et toisèrent le nouveau venu.
- Quoi un problème mes petits soldats en porcelaine continua à se moquer le géant.
- Ouais, retire ce que tu viens de dire dit d’un ton aigre Heryn.
- Nous ne permettrons pas davantage d’insulte, gare à toi Catachan continua Darn. Si tu cherches des problèmes, sache que tu les as trouvés.
Un long silence commença à monter, la tension était à son comble. Une goutte de sueur parla sur le front de Darn.
- Petite question, vous savez vous battre vous les gars de Tarsa ? Repris le Catchant en regardant Darn. Car quand on vous a ramassé vous fessaient moins les fiers. D’ailleurs où sont tes bandages gamins en le montrant du doigt.
- Cela va trop loin, dit Daon.
Les trois gardes sortirent leurs couteaux et entourèrent le Catchant arrogant.
- Vous n’allez pas vous battre quand même, asseyez vo… voulut dire le doc
- La ferme doc, il en a trop dit, on va lui faire la peau à ce salaud, répondirent les trois en cœur. On ne se moque pas du régiment impunément.
Daon commença à attaquer le premier, et le Catachan esquiva ces trois coups, lui attrapa la main droite au troisième, et lui fit lâcher le couteau. Tout en envoyant celui-ci par terre à côté du feu. Daon se releva en pestant, il voulut reprendre son couteau que le Catachan avait jeté à côté de lui, quand un coup de feu retentit. Daon s’effondra sur le ventre, une balle entre les deux yeux. Le camp entier se mit en mouvement et le Catachan gueula en partant à travers le camp.
- Aux armes, attaque ennemie, aux armes.
Les trois survivants de Tarsa allèrent tous les trois chercher leurs fusils posaient à côté du feu, en courant, et se postèrent derrière un camion. Darn épaula son fusil, regarda vers la forêt et vit des formes noires en mouvement entre les arbres. Il visa et tira, une des ombres s’effondra. Les ombres les remarquèrent et commencèrent à tirer sur leur position. Puis commença l’escarmouche, qui fut peut-être la plus meurtrière de la campagne.
...
Merck et Darn se trouvaient dans le même bar que ce matin, le Rascar. Tous les deux étaient attablé à la même table et avaient chacun une Arkhan. Merck parlait de ses futurs projets, de sa future vie de gangster. Darn l’écoutait à peine. Il repensait à ce matin, à sa rencontre avec le chef du gang Lapide, Cornick. Les deux amis étaient rentrés dans l’Imperator, un restaurant magnifique. Tout était propre, chaque table était séparée des autres par des murs au blanc pur, contenant chacune une magnifique fresque unique. Les chaises étaient en cuir et les tables en bois rares de Cartaz, une planète située plus loin dans le secteur. Les deux camarades après une fouille rapide à l’entrée du bâtiment, partirent s’installer à la seule table occupé de la salle, où se tenait Cornik, entouré de deux gardes du corps lourdement armée, qui mangeait une sorte de viande que Don n’avait jamais vue de sa vie. Le chef de gang les avait salué et prié de s’asseoir chaleureusement, tout en sourire. Darn se souvenait encore de ce sourire, un sourire d’enfant ! Darn avait beaucoup surpris de voir que le terrible Cornik, craint par tous, l’homme le plus influent peut-être du dôme 6 était en fait un gamin. Il devait à peine avoir dix-sept ans, son visage était rondouillet, avec des longs cheveux noirs et gras qui encadre son gros visage. Au milieu de sa grosse tête se tenaient deux grands yeux bleus, pleins d’innocence, que l’on aurait dit ceux d’un très jeune enfant, qui n’avait jamais vu d’horreur que devait voir normalement un chef de gang. Il était moyennement grand et plutôt de forte corpulence. Il portait de plus un long smoking blanc, qui ne le mettait pas du tout en valeur. Darn se demanda même comment celui-ci était respecté et craint par tous les autres, et comment il était arrivé à la tête du gang Lapide.
Cornik avait alors demandé à Merck qui était son camarade qui l’accompagné, celui-ci dit lui répondit que son ami n’était enfaite qu’un homme de main. Et tous deux commencèrent à discuter tout en oubliant le troisième personnage à leur table. Darn appris alors que Merck avait été recruté récemment pour remplacer un ancien homme de main mort, et qu’il allait devoir reprendre son rôle. Puis la discussion partit sur la prochaine mission que devait effectuer son ami, et le chef du Gang fit alors sortir Darn de la salle. Celui-ci attendit à l’entrée du restaurant, quand cinq minutes plus tard, son camarade le rejoignit. Puis tous deux repartirent au bar où ils se situaient en ce moment même.
- Et mon frère tu m’écoutes ? dit Merck d’une forte voix tout en le regardant dans les yeux.
L’intéressé leva les yeux et regarda son ami. Celui-ci avait un visage banal, blond aux yeux bleus, il était de taille moyenne et sans signe distinctif. C’était le genre d’homme que personne ne remarquait dans les rues.
- Excuse moi j’étais un peu perdu, un peu fatigué par cette journée.
- Ha, hum, et bien si tu es si fatigué je vais te laisser alors ! répondit son ami en colère, celui-ci avait compris que depuis le début Darn ne l’écoutait pas.
Furieux il se leva et sortit si rapidement du bar miteux que Darn n’eut pas le temps de lui répondre. Celui-ci regarda son ami partir, resta un peu dans le bar, qui n’avait pas changé depuis ce matin, toujours les deux filles au fond du Bar qui cherchait à dépouiller leur prochaine victime, et les deux serveuses, la rousse et la brune, dans leur « tenue de serveuse ». Darn appela la serveuse rousse, qui rappliqua immédiatement avec un joli sourire, paya et sortit dans la rue
…
- Repli stratégique, repli stratégique ! criait son sergent, doigts de fée.
Darn avait été séparé de ses deux camarades et tirait sans relâche depuis sa position derrière une chimère. Autour de lui il ne voyait pas grand-chose, tout était obscurci, seuls les bruits des armes à feu de Tarsa et de Catachan étaient audibles. Les deux régiments utilisant presque exclusivement des armes à munitions solides. Le jeune soldat de Tarsa son fusil laser M36 modèle Kantrael était l’un des seuls à posséder un fusil laser, celui-ci visait toute forme qu’il croisait devant lui et tirait, puis rechargeait, visé, tirait, rechargeait tel un robot. Grâce à son armure, Darn et les soldats de Tarsa avaient un avantage sur les ennemies, car chacune de leur armure comprenait des lunettes à vision nocturne et pouvait donc bien discerner les ennemies qui fonçaient vers eux par dizaines. Son armure avait d’ailleurs pris la couleur de la chimère, pour pouvoir se camoufler. Darn était déjà à une vingtaine de tuer à son actif. Quand un soldat ennemi qui c’était faufilé derrière lui, lui fonça dessus. Le jeune soldat de Tarsa eut à peine le temps de se retourner que l’hérétique était déjà sur lui. Il encaissa le coup donné par l’hérétique et fit tomber son arme à terre. De si près le soldat de l’Empereur pouvait enfin voir son ennemie, celui-ci n’avait aucune arme à feu, mais seulement un vieux couteau rouillé qui plus est. Il ne portait qu’un vieux pantalon gris sale et usé, n’avait pas de haut, il était torse nu. Son torse portait des traces de flagellation qui montait jusqu’à sa tête. À même sa tête avait été cousu un masque blanc de psychopathe, à travers celui-ci on pouvait voir les yeux de l’ennemie de l’Empereur qui était empli de folie. L’hérétique essaya de repartir à l’attaque comme un dératé en criant des choses incompréhensibles, et de porter une attaque à ces jambes. Néanmoins le vil ennemi de l’Empereur n’avait aucune chance avec seulement son vieux couteau contre Darn et son armure. En effet celle-ci était faite pour résister aux armes blanches, et à la plupart des armes légères, ce n’était donc pas avec surprise que la lame fut déviée grâce à l’armure. Darn en profita alors pour ce jeter dessus, le renverser à terre, tirer son propre couteau de combat et poignarder son adversaire de divers coups en hurlant de rage. Puis ce levant, rangea son couteau de combat et sans même un regard pour le corps de l’ennemie, partit ramasser son fusil.
- Darn ouvre-moi cette putain de chimère ! cria un homme plus loin derrière lui.
Il se retourna et put apercevoir malgré la nuit noire que son interlocuteur n’était autre que le sergent Smeb. Celui-ci était accompagné de trois hommes de Tarsa en armure complète et de deux Catachans qui couraient vers sa direction. Immédiatement après avoir reconnu son sergent, il se retourna et ouvrit la chimère en tapant le code de sécurité. En effet celle-ci était la chimère de commandement du sergent, et Darn avait plusieurs fois eu l’autorisation de pénétrer à l’intérieur lors de divers voyages, ainsi il avait mémorisé le code.
- C’est ouvert sergent cria-t-il alors.
Les cinq gardes coururent alors vers la chimère. Le jeune soldat de Tarsa se plaça de façon à les couvrir. Des ombres se profilèrent à l’arrière des cinq soldats et celui-ci les arrosa allègrement de tir, deux de ces ombres tombèrent au sol en criant de douleur. Alors enfin les deux soldats de Tarsa et les deux Catachan arrivèrent à la chimère. Le petit groupe s’y engouffra immédiatement dedans, suivit par Darn qui continuait de tirer frénétiquement vers les ombres. Puis la porte se referma et le véhicule démarra. Les deux Catachans avaient pris position dans les tourelles latérales de la chimère et tiré frénétiquement en tirant sur tout ce qui bougeait. Le sergent quant à lui avait enlevé sa casquette, signe qu’il était gradé, et avait pris place au poste de pilotage.
- Ont ce casse des enfants cria-t-il.
Et le véhicule parti malgré le feu nourri de l’ennemie qui n’occasionna que très peu de dommage à la chimère. Au bout de dix minutes ils arrivèrent enfin à sortir du traquenard tendu par l’ennemie de l’Empereur.
…
Cela faisait quinze minutes que Darn avait quitté le bar me « Rascar », et pourtant il ne se sentait pas bien, il se sentait épié. Mais à chaque fois qu’il regardait derrière lui, il ne voyait personne. Il continua alors de marcher dans les rues crades des bas-fonds du dôme 6. Il voulut tourner à droite à une intersection pour retourner chez lui quand une silhouette le plaqua le ventre contre le mur. Elle tenait un couteau dans la main droite qu’elle avait mise sous la gorge du jeune homme, et de son autre main empêcha Darn de parler en la plaçant sur sa bouche. Il était dans l’incapacité de voir son agresseur.
- Fais-moi le plaisir de bouger chien s’il te plaît, murmura alors la silhouette, qui avait une voix plutôt féminine.
- Att att, attend il doit y avoir erreur nan ? Réussis à déglutir difficilement Darn, qui put enfin parler, son agresseur ayant relâché l’emprise sur sa bouche ?
- Ne te fous pas de moi gamin. Tu es bien une des personnes que je recherche, un de ces misérables larbins de Cornick. En disant cela l’agresseur resserra la prise de son couteau sur la gorge du pauvre futur soldat de Tarsa. Darn sentit alors une goutte de sang perler au niveau de sa gorge, il se mit alors à paniquer.
- Attendez, par l’Empereur miséricordieux attendez, pitié vos faites erreur, cria-t-il apeuré, croyant sa dernière heure arrivée. Je ne suis pas au service de Cornick je le jure sur l’Empereur Dieu tout-puissant. Regardez ma main, regardez ma putain de main, je n’ai aucun tatouage.
Il sentit alors son agresseur prendre et regarder ses deux mains. Puis après un long silence pesant, surtout pour Darn, l’inconnu reprit la parole.
- Que fessais-tu alors avec un membre du gang lui susurra-t-il à l’oreille.
Darn examina ses différentes options, il savait que selon sa réponse sa vie en dépendait. Il pouvait essayer de mentir pour s’échapper, suppliait de le laissé en vie ou bien encore essayait de s’enfuir. Mais il savait que de toutes ces options en sortaient toujours une seule issue, sa mort. De plus il avait bien trop peur de tenter quoi que ce soit. Il décida donc de dire la vérité.
- C’est un ami commença-t-il à dire.
- Un ami ? Cracha la silhouette, comment ça un ami ? Tu es ami avec le gang, fait moi rire !
- Je le jure sur l’Empereur Dieu que je ne savais pas avant aujourd’hui qu’il faisait partie du gang. Je vous le jure. Je ne fais pas partie de ce putain d’enfoiré de gang cria-t-il sous l’effet de la peur.
- Hum, je te croie gamin. Tu as de la chance.
Et la silhouette le relâcha. Darn tomba à terre à genoux en se tenant à la gorge. Il se retourna et vit enfin son agresseur, il écarquilla les yeux de surprise. Se tenait devant lui la jeune serveuse rousse du bar.
- Je suis désolé mon ami, mais je vais devoir t’emmener avec moi dit-elle en souriant.
Elle leva son poing et l’abattit sur la tête de Darn. Puis ce fut le noir complet.
Dernière édition par Rhydysann le Sam 3 Sep 2016 - 20:18, édité 1 fois
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