[Roman 40k] L'honneur de la Flotte
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[Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Bonjour à tous.
Voici mon premier écrit, j'espère qu'il vous plaira et que vous n'hésiterez pas à me le faire remarquer les choses que vous avez appréciés comme celle que vous n'avez appréciées afin que je puisse continuer cet écrit. J'espère que vous m'excuserez pour les fautes d'orthographes. Sur ce, bonne lecture
"J'ai livré un grand nombre de bataille et j'ai participé à de nombreuses guerres pour préserver les domaines de l'Empereur et protéger les citoyens de l'Imperium. Durant toute ces années, j'ai côtoyé un nombre incalculable de personne : des grands généraux de la Garde aux simples fermiers terrorisés, mais ceux qui m'ont le plus impressionné étaient les hommes et femmes de la Marine Impériale. Ils affrontaient d'indicibles horreurs et d'infâmes Xenos sans jamais perdre leur sang-froid. Ces hommes et ces femmes font partie de ce ceux que je respecte le plus parmi tous ceux qui peuplent l'Imperium car sans eux, je n'aurais jamais pu remplir mon devoir envers l'Empereur de l'humanité."
Dramatis Personnae :
Navar Dirgas : Capitaine du croiseur de combat Overlord Faragos
Amanda Valkir : officier à bord du Faragos
Flavius Tollec : officier a bord du Faragos
Lieutenant Silvarius : commandant de l'escouade de combat Opale
Tout commença par un bruit. Ce bruit n'était ni une chanson, ni une mélodie. Il avait simplement été créé pour prévenir tout les membres d'équipages de regagner expressément leur poste et de se tenir prêt. Ne voulant pas dérogé à cette règle, le lieutenant Silvarius enfila avec vitesse et dextérité une tenue convenable. A peine fut-il habillé de son tenue réglementaire que la porte de sa cabine s'ouvrit, laissant passer un homme à la carrure massive portant la même tenue noir onyx que son lieutenant à la différence près qu'il ne possédait aucun insigne militaire permettant de distinguer son rang. il franchit la lourde porte d'acier avant de se poster au garde-à-vous devant son supérieur.
" Erick, fais-moi un rapport express de la situation " demanda le lieutenant sans même se retourner vers son bras droit et ami de longue date.
" le capitaine vient de recevoir de nouveaux ordres par message astrophatiques. il a ordonné à tous les officier de se présenter au poste de commande dans dix minutes. "
" Alors nous n'avons plus une minute à perdre "
Silvarius passa alors la porte de sa cabine d'un pas assuré, suivi de près par Erick et tous deux prirent la direction du poste de commande.
Le poste de commande était un endroit majestueux. Sa haute voûte se tenait à sept mètres au dessus du sol et était constitué d'un dôme de verre permettant à tous ceux présent dans le poste de commande d'admirer les lointaines étoiles dans un moment d'inattention. La poste de commande grouillait d'officier et de matelot occupés à transmettre et exécuter des ordres tandis que les serviteurs dénués d'émotion harnachés à leur console de commande effectuaient de savants calculs sur la nouvelle trajectoire de l'imposant croiseur. Au centre de la salle se tenait une imposante table hololitique circulaire autour de laquelle étaient postés plusieurs officiers. Le premier a prendre la parole fut le capitaine Dirgas, l'homme le plus important d'entre eux.
" Mesdames et Messieurs, comme vous le savaient peut-être déjà, nous avons reçu un message astrophatique contenant de nouveaux ordres mais avant cela, je dois vous faire part de la situation précaire de l'Imperium en ce moment même dans le secteur gothique. "
Tous les officiers présents autour de la table écarquillèrent les yeux et prirent soin d'écouter leur capitaine dans un silence religieux.
" En effet " reprit le capitaine " Les forces de l'Archi-ennemi ont lancés une attaque d'envergure contre le secteur gothique, toute les communications ont été perdus et je crains que les braves citoyens n'aient été passés au fil de l'épée. Cependant nous n'allons pas rester les bras croisés. Une contre-attaque est en préparation sous l'égide de l'amiral Ravensburg. Nos ordres sont donc de rallier Cypra Mundi pour nous y ravitailler et rejoindre le reste de la flotte qui converge en ce moment même vers Cypra Mundi. "
Tous ceux présent autour de la table avaient absorbés et assimilés les paroles du capitaine. Ils étaient pendus à ses lèvres, attendant ses prochains mots avec une sage appréhension. Après un long silence soulignant la gravité de la situation et qui sembla durer une éternité, la bouche du capitaine Dirgas se rouvrit enfin.
" Mesdames et messieurs, nous avons de nouveaux ordres et nous allons les remplir avec brio comme à chaque fois. Les vies d'honnêtes citoyens de l'Imperium sont entre nos mains et le mot 'échouer' ne fait pas parti de notre vocabulaire. Monsieur Tollec ? "
" Oui capitaine ? "
" Vous allez immédiatement transmettre à l'astrophate notre nouvelle destination. Vous n'omettrez pas de préciser que les plus brefs délais sont attendus. "
" A vos ordres" le jeune officier s'en retourna et quitta d'un pas assuré bien que précipité la table.
" Mademoiselle Valkyr ? "
" Oui Monsieur ? "
" Vous allez immédiatement me préparer une liste complète et détaillé de tout le ravitaillement nécessaire à ce vaisseau. Vous me la transmettrez ensuite afin que je la certifie. "
" Tout de suite Monsieur." et elle s'en alla elle aussi.
Le capitaine Dirgas transmis ensuite une batterie d'ordre aux officiers présent qui s'empressèrent de les exécuter avec la dextérité et la clairvoyance dont il savait faire preuve tandis que dehors, le Faragos commencait lentement à se mouvoir vers sa prochaine destination. Le Capitaine quant à lui s'était assis sur son trône de commandement et avait enclenché de ses doigts experts le système de haut-parleur du vaisseau. Il mit alors au courant de la situation la trentaine de millier d'hommes et de femmes composant l'équipage de son vaisseau. Le capitaine finit par conclure son discours avec une courte prière.
" Que l'Empereur nous protèges et nous guides. "
à suivre...
Voici mon premier écrit, j'espère qu'il vous plaira et que vous n'hésiterez pas à me le faire remarquer les choses que vous avez appréciés comme celle que vous n'avez appréciées afin que je puisse continuer cet écrit. J'espère que vous m'excuserez pour les fautes d'orthographes. Sur ce, bonne lecture
"J'ai livré un grand nombre de bataille et j'ai participé à de nombreuses guerres pour préserver les domaines de l'Empereur et protéger les citoyens de l'Imperium. Durant toute ces années, j'ai côtoyé un nombre incalculable de personne : des grands généraux de la Garde aux simples fermiers terrorisés, mais ceux qui m'ont le plus impressionné étaient les hommes et femmes de la Marine Impériale. Ils affrontaient d'indicibles horreurs et d'infâmes Xenos sans jamais perdre leur sang-froid. Ces hommes et ces femmes font partie de ce ceux que je respecte le plus parmi tous ceux qui peuplent l'Imperium car sans eux, je n'aurais jamais pu remplir mon devoir envers l'Empereur de l'humanité."
Extrait tiré de l'autobiographie du colonel Haradir,
commandant du 43ème régiment de Vanor
commandant du 43ème régiment de Vanor
Dramatis Personnae :
Navar Dirgas : Capitaine du croiseur de combat Overlord Faragos
Amanda Valkir : officier à bord du Faragos
Flavius Tollec : officier a bord du Faragos
Lieutenant Silvarius : commandant de l'escouade de combat Opale
Tout commença par un bruit. Ce bruit n'était ni une chanson, ni une mélodie. Il avait simplement été créé pour prévenir tout les membres d'équipages de regagner expressément leur poste et de se tenir prêt. Ne voulant pas dérogé à cette règle, le lieutenant Silvarius enfila avec vitesse et dextérité une tenue convenable. A peine fut-il habillé de son tenue réglementaire que la porte de sa cabine s'ouvrit, laissant passer un homme à la carrure massive portant la même tenue noir onyx que son lieutenant à la différence près qu'il ne possédait aucun insigne militaire permettant de distinguer son rang. il franchit la lourde porte d'acier avant de se poster au garde-à-vous devant son supérieur.
" Erick, fais-moi un rapport express de la situation " demanda le lieutenant sans même se retourner vers son bras droit et ami de longue date.
" le capitaine vient de recevoir de nouveaux ordres par message astrophatiques. il a ordonné à tous les officier de se présenter au poste de commande dans dix minutes. "
" Alors nous n'avons plus une minute à perdre "
Silvarius passa alors la porte de sa cabine d'un pas assuré, suivi de près par Erick et tous deux prirent la direction du poste de commande.
Le poste de commande était un endroit majestueux. Sa haute voûte se tenait à sept mètres au dessus du sol et était constitué d'un dôme de verre permettant à tous ceux présent dans le poste de commande d'admirer les lointaines étoiles dans un moment d'inattention. La poste de commande grouillait d'officier et de matelot occupés à transmettre et exécuter des ordres tandis que les serviteurs dénués d'émotion harnachés à leur console de commande effectuaient de savants calculs sur la nouvelle trajectoire de l'imposant croiseur. Au centre de la salle se tenait une imposante table hololitique circulaire autour de laquelle étaient postés plusieurs officiers. Le premier a prendre la parole fut le capitaine Dirgas, l'homme le plus important d'entre eux.
" Mesdames et Messieurs, comme vous le savaient peut-être déjà, nous avons reçu un message astrophatique contenant de nouveaux ordres mais avant cela, je dois vous faire part de la situation précaire de l'Imperium en ce moment même dans le secteur gothique. "
Tous les officiers présents autour de la table écarquillèrent les yeux et prirent soin d'écouter leur capitaine dans un silence religieux.
" En effet " reprit le capitaine " Les forces de l'Archi-ennemi ont lancés une attaque d'envergure contre le secteur gothique, toute les communications ont été perdus et je crains que les braves citoyens n'aient été passés au fil de l'épée. Cependant nous n'allons pas rester les bras croisés. Une contre-attaque est en préparation sous l'égide de l'amiral Ravensburg. Nos ordres sont donc de rallier Cypra Mundi pour nous y ravitailler et rejoindre le reste de la flotte qui converge en ce moment même vers Cypra Mundi. "
Tous ceux présent autour de la table avaient absorbés et assimilés les paroles du capitaine. Ils étaient pendus à ses lèvres, attendant ses prochains mots avec une sage appréhension. Après un long silence soulignant la gravité de la situation et qui sembla durer une éternité, la bouche du capitaine Dirgas se rouvrit enfin.
" Mesdames et messieurs, nous avons de nouveaux ordres et nous allons les remplir avec brio comme à chaque fois. Les vies d'honnêtes citoyens de l'Imperium sont entre nos mains et le mot 'échouer' ne fait pas parti de notre vocabulaire. Monsieur Tollec ? "
" Oui capitaine ? "
" Vous allez immédiatement transmettre à l'astrophate notre nouvelle destination. Vous n'omettrez pas de préciser que les plus brefs délais sont attendus. "
" A vos ordres" le jeune officier s'en retourna et quitta d'un pas assuré bien que précipité la table.
" Mademoiselle Valkyr ? "
" Oui Monsieur ? "
" Vous allez immédiatement me préparer une liste complète et détaillé de tout le ravitaillement nécessaire à ce vaisseau. Vous me la transmettrez ensuite afin que je la certifie. "
" Tout de suite Monsieur." et elle s'en alla elle aussi.
Le capitaine Dirgas transmis ensuite une batterie d'ordre aux officiers présent qui s'empressèrent de les exécuter avec la dextérité et la clairvoyance dont il savait faire preuve tandis que dehors, le Faragos commencait lentement à se mouvoir vers sa prochaine destination. Le Capitaine quant à lui s'était assis sur son trône de commandement et avait enclenché de ses doigts experts le système de haut-parleur du vaisseau. Il mit alors au courant de la situation la trentaine de millier d'hommes et de femmes composant l'équipage de son vaisseau. Le capitaine finit par conclure son discours avec une courte prière.
" Que l'Empereur nous protèges et nous guides. "
à suivre...
Dernière édition par Le commémorateur15 le Sam 6 Juin 2015 - 12:11, édité 2 fois
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Hello !
Penses tout de même à te présenter avant de poster (la présentation est obligatoire), en utilisant le code présent ici :
Présentations des nouveaux membres
Et en postant ta présentation là :
Photomatorium
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Photomatorium
Vlad Primarque - Messages : 3582
Age : 34
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Ha, Criid vient de faire mon boulot de modo
on apprécie les histoires 40k, commémorateur, mais ce serait mieux si tu prenais "contact" avec la communauté que tu veux toucher ; un forum n'achète pas automatiquement un public.
on apprécie les histoires 40k, commémorateur, mais ce serait mieux si tu prenais "contact" avec la communauté que tu veux toucher ; un forum n'achète pas automatiquement un public.
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Qui a dit que les jeunes d'aujourd'hui ne savent écrire qu'en "SMS" ?
C'est pas mal du tout, par contre tu devrais faire attentions aux répétitions, 3 fois "poste de commande" plus une fois "commande" en cinq lignes, ça ne passe vraiment pas, pareil pour "Cypra Mundi". Juste quelques synonymes à trouver et ça sera vraiment nickel !
Continue comme ça et peut être d'ici quelques années ce sont tes bouquins qu'on commentera ! En attendant je ne peux que te conseiller de jeter un coup d’œil aux concours "Lettres De Sang" pour te mesurer aux itérateurs du forum et aiguiser ta plume.
C'est pas mal du tout, par contre tu devrais faire attentions aux répétitions, 3 fois "poste de commande" plus une fois "commande" en cinq lignes, ça ne passe vraiment pas, pareil pour "Cypra Mundi". Juste quelques synonymes à trouver et ça sera vraiment nickel !
Continue comme ça et peut être d'ici quelques années ce sont tes bouquins qu'on commentera ! En attendant je ne peux que te conseiller de jeter un coup d’œil aux concours "Lettres De Sang" pour te mesurer aux itérateurs du forum et aiguiser ta plume.
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"Potius mori quam foedari" (Plutôt la mort que la souillure)
fabinsane Space Marine - Messages : 299
Age : 53
Localisation : South of France (Terra)
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Merci de m'avoir sorti des ténèbres et de m'avoir montré le droit chemin
Je me suis présenté au photomatorium. J'espère que mon erreur n'aura offensé personne et qu'elle n'entachera le début de ma première fiction. Je tiens aussi à remercier Fabinsane pour ce premier encouragement qui me fait plaisir.
Je me suis présenté au photomatorium. J'espère que mon erreur n'aura offensé personne et qu'elle n'entachera le début de ma première fiction. Je tiens aussi à remercier Fabinsane pour ce premier encouragement qui me fait plaisir.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Sa commence bien, continue ainsi.
Arf sa me plairai bien de pouvoir avoir le même niveau que toi en écriture.
Arf sa me plairai bien de pouvoir avoir le même niveau que toi en écriture.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Voici la suite de ma fiction
Il existait un grand nombre de rumeurs au sein de l’Imperium. En fait, il existait presque autant de rumeurs que de planète au sein du royaume de l’Empereur. Certaines en particulier faisaient parties du folklore des populations de l’Imperium et étaient connus de tous. Ces rumeurs et légendes se passaient de bouche à oreille et faisaient état de vaisseaux ayant sombré corps et bien dans le Warp avant de réapparaitre un millier d’années plus tard. D’autres histoires destinées à effrayer l’honnête citoyen de classe moyenne parlaient de légions de morts revenant à la vie afin d’arpenter une nouvelle fois le champ de bataille qui devait leur servir de tombeau. Ces rumeurs avaient la vie dure et connaissaient une multitude de variantes à travers la galaxie. Une en particulier revint à l’esprit du Capitaine Dirgas lorsque que son antique et vénéré vaisseau s’approcha des nombreux et immenses docks orbitaux de Cypra Mundi. Cette rumeurs, que Dirgas avait entendu un nombre incalculable de fois, disait que il était impossible de connaître précisément la population de la forteresse segmentaire tellement le nombre d’habitant pouvait paraître astronomique. En observant le spectacle qui se jouait devant ses yeux, Dirgas n’eut aucun mal à prendre cette rumeur au sérieux.
Cypra Mundi était au sens propre comme au sens figuré en ébullition. Cette planète était connu dans tous les manuels d'histoire, de géographie et dans les archives Impériales comme étant le « monde-forge et la forteresse segmentaire garantissant avec sa consœur Cadia la sécurité des citoyens de l’Imperium dans tout le Segmentum Obscurus ». Bien sûr, cette simple description était agrémentée de pompeux adjectifs destiné à magnifier la puissance de l’Imperium. La planète était connue pour avoir un diamètre quasi-équivalent à celui de la Très Sainte Terra. La surface de Cypra Mundi était entièrement urbanisé et aucune végétation n’avait résisté à la surindustrialisation à marche forcé de la planète dont les immenses usines couvrant des continents entiers et vomissaient chaque année sans discontinuer des centaines de milliers d’engins de guerres et des millions d’armes lasers destinés en premier lieu aux troupes de chocs Cadiennes. Le capitaine connaissait les conditions de travail dans les fabriques d’armes et il savait très bien qu’aucun retard ou arrêt de la production n’était permis. Dirgas arrivaient sans peine à imaginer les milliards d’hommes et de femmes répétant les mêmes inlassables gestes dans les forges de l’Adeptus Mechanicus. Il avait encore moins de mal à imaginer les mots de tête terrible que lui provoquerait la lecture d’un seul de ces longs et monotones rapports de production écrit par des serviteurs lobotomisés sans âmes ni sentiments.
Le spectacle de cette planète transformer en véritable monstre mécanique avait beau captiver l’attention, c’était le ballet orbital qui se jouait sous les yeux du capitaine Dirgas qui lui coupait le souffle. L’espace aérien autour de la forteresse segmentaire était saturé d’objet de toute taille, certain aux proportions tellement immenses qu’il ridiculisait le vénérable Faragos par leurs tailles. Cypra Mundi comptait plusieurs lunes, bien que le terme lune soit qualifié de pléonasme. En effet, si les objets qui s’apparentaient à des lunes l’avaient été un jour, ils n’en gardaient plus aucunes traces. L’Adeptus Mechanicus avait rendu ces lunes méconnaissables, exploitant toutes les ressources minières et matières premières que les lunes étaient capable de leur offrir et cela jusqu’à l’épuisement totale de ces dernières. L’Adeptus Mechanicus avait ensuite pris soin de construire ses propres centres de recherches et de productions telles que les immenses forteresse-manufactorums contenant les merveilles et les plus anciens secrets des prêtres de Mars. Une fois le regard détourné des cadavres des lunes, les yeux gris acier du capitaine se posèrent sur la flotte amarré aux quais orbitaux ou se tenant immobiles au milieu du vide glaciale de l’espace. Dirgas fut époustouflé par cette vue et cette dernière resterait gravé dans sa mémoire jusqu’à son dernier souffle. Il n’avait jamais pu admirer un tel rassemblement de force. Le nombre et la puissance de feu des vaisseaux auraient pu rivaliser voir même surpasser n’importe quelle flotte de croisade. Un telle rassemblement de force aurait pu à lui seul conquérir des systèmes entiers, faire plier n’importe quelles ennemies et rayer des cartes stellaires n’importe quelle planète. Seule une menace extrême et un danger pour le Segmentum tout entier pouvait permettre une telle coalition. Dirgas savait par expérience que les incursions des forces du Chaos remplissaient ces deux critères haut-la-main.
Le panel de vaisseaux présents ici était exhaustif et aurait ravi n’importe qu’elle historien. Des vaisseaux de toutes classes, de tout tonnage et de nombreuse organisation militaire et paramilitaire étaient alignés dans le vide dans un ordre quasi-parfait. On pouvait ainsi voir les majestueux croiseurs et barge de bataille des légendaires Space Marines de l’Adeptus Astartes se tenir aux côtes des vaisseaux aux coques sombres et inquiétantes de l’Inquisition. On pouvait aussi observer si on tournaient la tête de quelque degrés les vaisseaux de l’Eccliésarchie dont certaines prières étaient écrites en lettre d’or de plusieurs mètre de haut sur les flancs des vaisseaux du Clergé Impérial. Il y avait néanmoins un vaisseau qui battait tous les autres en termes de proportion. Ce dernier était entouré d’une large armada de croiseur et de cuirassé de la Marine et d’un important contingent de transporteur de troupe au ventre obèse appartenant à la Garde Impérial. Le nom de ce vaisseau était devenu légendaire et il était connu de tous, au même titre que celui qui avait le pouvoir de commander tous les vaisseaux présent ici. Il se nommait le Divine Right et il était dirigé au combat par l’amiral Ravensburg. Le capitaine Dirgas avait les yeux rivés sur le majestueux vaisseau lorsque qu’une alarme signalant une communication entrante retentit. Le capitaine demanda un rapide et clair rapport qui lui fut fait par le major Stevensky, l’officier en charge des communications.
« Monsieur Stevensky » dit le capitaine. « Vous connaissez ma devise, un maximum d’information en un minimum de temps. J’attends à ne pas être déçu de votre part. »
« Et vous ne le serait pas Monsieur » répondit l’obéissant major. « le message que nous venons de recevoir nous vient du Divine Right et de l’amiral lui-même. L’amiral vous veut présent sur son vaisseau dans exactement dix heures. Il vous a convoqué au conseil de guerre. »
A suivre...
Il existait un grand nombre de rumeurs au sein de l’Imperium. En fait, il existait presque autant de rumeurs que de planète au sein du royaume de l’Empereur. Certaines en particulier faisaient parties du folklore des populations de l’Imperium et étaient connus de tous. Ces rumeurs et légendes se passaient de bouche à oreille et faisaient état de vaisseaux ayant sombré corps et bien dans le Warp avant de réapparaitre un millier d’années plus tard. D’autres histoires destinées à effrayer l’honnête citoyen de classe moyenne parlaient de légions de morts revenant à la vie afin d’arpenter une nouvelle fois le champ de bataille qui devait leur servir de tombeau. Ces rumeurs avaient la vie dure et connaissaient une multitude de variantes à travers la galaxie. Une en particulier revint à l’esprit du Capitaine Dirgas lorsque que son antique et vénéré vaisseau s’approcha des nombreux et immenses docks orbitaux de Cypra Mundi. Cette rumeurs, que Dirgas avait entendu un nombre incalculable de fois, disait que il était impossible de connaître précisément la population de la forteresse segmentaire tellement le nombre d’habitant pouvait paraître astronomique. En observant le spectacle qui se jouait devant ses yeux, Dirgas n’eut aucun mal à prendre cette rumeur au sérieux.
Cypra Mundi était au sens propre comme au sens figuré en ébullition. Cette planète était connu dans tous les manuels d'histoire, de géographie et dans les archives Impériales comme étant le « monde-forge et la forteresse segmentaire garantissant avec sa consœur Cadia la sécurité des citoyens de l’Imperium dans tout le Segmentum Obscurus ». Bien sûr, cette simple description était agrémentée de pompeux adjectifs destiné à magnifier la puissance de l’Imperium. La planète était connue pour avoir un diamètre quasi-équivalent à celui de la Très Sainte Terra. La surface de Cypra Mundi était entièrement urbanisé et aucune végétation n’avait résisté à la surindustrialisation à marche forcé de la planète dont les immenses usines couvrant des continents entiers et vomissaient chaque année sans discontinuer des centaines de milliers d’engins de guerres et des millions d’armes lasers destinés en premier lieu aux troupes de chocs Cadiennes. Le capitaine connaissait les conditions de travail dans les fabriques d’armes et il savait très bien qu’aucun retard ou arrêt de la production n’était permis. Dirgas arrivaient sans peine à imaginer les milliards d’hommes et de femmes répétant les mêmes inlassables gestes dans les forges de l’Adeptus Mechanicus. Il avait encore moins de mal à imaginer les mots de tête terrible que lui provoquerait la lecture d’un seul de ces longs et monotones rapports de production écrit par des serviteurs lobotomisés sans âmes ni sentiments.
Le spectacle de cette planète transformer en véritable monstre mécanique avait beau captiver l’attention, c’était le ballet orbital qui se jouait sous les yeux du capitaine Dirgas qui lui coupait le souffle. L’espace aérien autour de la forteresse segmentaire était saturé d’objet de toute taille, certain aux proportions tellement immenses qu’il ridiculisait le vénérable Faragos par leurs tailles. Cypra Mundi comptait plusieurs lunes, bien que le terme lune soit qualifié de pléonasme. En effet, si les objets qui s’apparentaient à des lunes l’avaient été un jour, ils n’en gardaient plus aucunes traces. L’Adeptus Mechanicus avait rendu ces lunes méconnaissables, exploitant toutes les ressources minières et matières premières que les lunes étaient capable de leur offrir et cela jusqu’à l’épuisement totale de ces dernières. L’Adeptus Mechanicus avait ensuite pris soin de construire ses propres centres de recherches et de productions telles que les immenses forteresse-manufactorums contenant les merveilles et les plus anciens secrets des prêtres de Mars. Une fois le regard détourné des cadavres des lunes, les yeux gris acier du capitaine se posèrent sur la flotte amarré aux quais orbitaux ou se tenant immobiles au milieu du vide glaciale de l’espace. Dirgas fut époustouflé par cette vue et cette dernière resterait gravé dans sa mémoire jusqu’à son dernier souffle. Il n’avait jamais pu admirer un tel rassemblement de force. Le nombre et la puissance de feu des vaisseaux auraient pu rivaliser voir même surpasser n’importe quelle flotte de croisade. Un telle rassemblement de force aurait pu à lui seul conquérir des systèmes entiers, faire plier n’importe quelles ennemies et rayer des cartes stellaires n’importe quelle planète. Seule une menace extrême et un danger pour le Segmentum tout entier pouvait permettre une telle coalition. Dirgas savait par expérience que les incursions des forces du Chaos remplissaient ces deux critères haut-la-main.
Le panel de vaisseaux présents ici était exhaustif et aurait ravi n’importe qu’elle historien. Des vaisseaux de toutes classes, de tout tonnage et de nombreuse organisation militaire et paramilitaire étaient alignés dans le vide dans un ordre quasi-parfait. On pouvait ainsi voir les majestueux croiseurs et barge de bataille des légendaires Space Marines de l’Adeptus Astartes se tenir aux côtes des vaisseaux aux coques sombres et inquiétantes de l’Inquisition. On pouvait aussi observer si on tournaient la tête de quelque degrés les vaisseaux de l’Eccliésarchie dont certaines prières étaient écrites en lettre d’or de plusieurs mètre de haut sur les flancs des vaisseaux du Clergé Impérial. Il y avait néanmoins un vaisseau qui battait tous les autres en termes de proportion. Ce dernier était entouré d’une large armada de croiseur et de cuirassé de la Marine et d’un important contingent de transporteur de troupe au ventre obèse appartenant à la Garde Impérial. Le nom de ce vaisseau était devenu légendaire et il était connu de tous, au même titre que celui qui avait le pouvoir de commander tous les vaisseaux présent ici. Il se nommait le Divine Right et il était dirigé au combat par l’amiral Ravensburg. Le capitaine Dirgas avait les yeux rivés sur le majestueux vaisseau lorsque qu’une alarme signalant une communication entrante retentit. Le capitaine demanda un rapide et clair rapport qui lui fut fait par le major Stevensky, l’officier en charge des communications.
« Monsieur Stevensky » dit le capitaine. « Vous connaissez ma devise, un maximum d’information en un minimum de temps. J’attends à ne pas être déçu de votre part. »
« Et vous ne le serait pas Monsieur » répondit l’obéissant major. « le message que nous venons de recevoir nous vient du Divine Right et de l’amiral lui-même. L’amiral vous veut présent sur son vaisseau dans exactement dix heures. Il vous a convoqué au conseil de guerre. »
A suivre...
Dernière édition par Le commémorateur15 le Dim 22 Mar 2015 - 11:47, édité 1 fois
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Voici (enfin) la suite de ma fiction
La salle du conseil du conseil de guerre était immense. Ce fut la première impression qui subjugua le capitaine Dirgas et le lieutenant Silvarius lorsque qu’ils pénétrèrent dans la pièce aux dimensions cyclopéennes. La taille de la salle du conseil ridiculisait celle du poste de commandement du Faragos ou les deux hommes se tenaient encore il y a quelques heures. Avant de quitter son navire pour rejoindre celui bien plus majestueux de l’amirale Ravensburg, Dirgas avait amarré son vaisseau aux quais orbitaux de Cypra Mundi.
La liste que l’officier Valkir avait elle-même rédigée et que la capitaine avait approuvée fut envoyée aux autorités compétentes de la Marine. Ainsi, le ravitaillement du vaisseau avait commençé lorsque le capitaine et son lieutenant eurent décollé à bord d’une navette les emmenant à destination. Ils avaient tous deux revêtus leurs plus beaux habits d’apparat. Dirgas portait son uniforme bleu foncé de capitaine impériale, ses médailles brillantes de propretés trônant fièrement sur son torse bombé et gonflé de fierté et d’honneur. Le lieutenant Silvarius portait quant à lui une lourde armure carapace noir de jais où se tenait une unique mais néanmoins volumineuse médaille faite d’or et de métaux précieux à l’effigie de l’Empereur.
Apres une vingtaine de minute à bord de la navette de transit, les deux hommes avaient enfin pu fouler du pied le sol du Divine Right. Ils avaient ensuite empruntés un rapide ascenseur et un large couloir, tous deux finement décorés de parure d’or ainsi que de toile de maître représentant des Saints Impériaux et étaient enfin arrivé au but de leur court voyage. Ils étaient enfin arrivés au but après avoir subi pas moins de trois contrôles d’identités et deux scanners rétiniens afin de confirmer leurs identités. La sécurité était à son maximum vu un tel rassemblement de haut dignitaire et de grand dirigeant, un simple incident pourrait compromettre l’intégralité de la réunion.
Ils s’étaient arrêtés sur le pas des immenses portes en bois massifs ornées de décorations grandiose et gardés par des soldats Impériaux solidement charpentés et armés étant désignés comme Troupe de Choc Cadienne. Ils prirent tous les deux plusieurs dizaines de secondes afin d’assimiler la situation et tous les détails qui accompagnés cette dernière. La salle faisait bien à première vue cent mètre de long sur quasiment trente de large. La voute du plafond était quant à elle suspendu à quinze mètre au-dessus du sol et d’énormes lustres faisant chacun le poids d’un Ogryn en équipement complet était suspendu à cette voute, rayonnant par les dizaines d’ampoules dont ils étaient chacun serties.
Mais ces lustres n’étaient pas la seule source de lumière de la pièce, des centaines de lumiglobes étaient fixés aux murs et aux colonnes se tenant tout le long de la salle. Ces lumiglobes étaient comme des flambeaux, accrochés aux colonnes telles de solides gardiens opérant une ronde de nuit. Ces colonnes couraient de part en part de la pièce, elles étaient faites d’un épais marbre noir. Chacune d’entre elles faisaient bien trois mètre de diamètre, elles semblaient si massives que même les explosifs utilisés par la Garde Impériale ne les auraient pas égratignées. Entre chacune de ces colonnes se tenaient suspendus aux plafonds des bannières, finement ouvragé, certaines brodés au moyen de fil d’or et d’argent. La plus belle d’entre elle était accroché au-dessus des portes donnant accès à la salle du conseil et au-devant de laquelle Dirgas et Silvarius se tenaient : elle représentait une vaste armada se tenant entre une majestueuse planète aux multiples palais et un nuage de sombre ténèbres tourbillonnant tel un maelstrom hurlant. Dirgas n’eut aucun mal à déchiffrer puis apprécier cette allégorie de la Marine protégeant les domaines de l’Empereur représentés ici par Sainte Terra de la menace insidieuse du Chaos et de la brutalité des Xenos.
Dirgas eut une bouffé de fierté renouvelée en observant cette bannière, cette dernière faisant jaillir des souvenirs au travers de sa mémoire diffuse. Aussi loin qu’il put se remémorer, le Capitaine Dirgas ne se rappelait pas de s’être tenu dans une salle de réunion si grande. Bien sûr au cours de sa longue carrière, le capitaine avait été invité à se tenir dans de tels endroits dans bien des situations bien semblables ou différentes. A l’appel de sa mémoire, des souvenirs revinrent. Il se rappela ses heures de gloire, ses coups d’éclat comme l’abordage et la destruction du vaisseau du libre-marchand renégat Giris ou le duel qu’il avait menée d’une main de maitre entre un vaisseau Ork et le sien durant la libération de Romis Secundus. Le capitaine se perdit alors dans ses pensées, jusqu’à-ce que les appels vigoureux et répétés du lieutenant Silvarius le ramène à la réalité. Une fois les idées de nouveau clair, le regard du capitaine se détourna des éléments architecturaux et se posa sur la foule amassé dans la salle. Et quelle foule, il y avait des centaines de personnes debout s’étant réuni par petit groupe afin de discuter stratégie, politique ou parler de souvenirs et d’anciennes amitiés tout en arrêtant les serviteurs distribuant les collations et rafraichissement.
Dirgas accompagné de son lieutenant s’avancèrent alors, quittant le pas des portes sur lequel ils étaient depuis maintenant plusieurs minutes et se dirigèrent vers la table centrale. Cette dernière était à l’image même de la pièce : grandement proportionnée. En vérité, vu de loin, la table semblait déjà énorme mais lorsque qu’on s’en approchait, on pouvait voir que cette table ronde faisait le diamètre d’un Baneblade. Une cinquantaine de siège étaient disposés autour de cette dernière et en son centre se tenait sept projecteurs holographiques placés en hexagone et dont le plus puissant d’entre eux était placé en son centre. Pour le moment, chacun d’eux étaient éteint, les esprits de la machine n’ayant pas encore étaient sollicités. Les deux hommes se dirigèrent à petit pas vers la table, sachant l’heure du commencement du conseil comme très proche.
Ils étaient tous deux à moins d’une quinzaine de mètre de la table lorsque qu’une main agrippa l’épaule de Dirgas, ce dernier se retourna pour finalement se trouver face-à-face avec un homme de grande taille, musculeux avec un teint blafard presque maladif et un crane sans une once de cheveux. L’homme était engoncé dans une solide armure de céramite rouge aux bordures noir , le seul signe distinctif signalant son rang et son appartenance était un I majuscule rouge trônant fièrement sur sa poitrine. Il avait un visage chaleureux, presque paternel. Seul une cicatrice sur le cote droit de son visage partant de la tempe et allant jusqu’à sa gorge trahissait sa condition guerrière et les dangers qu’il affrontait quotidiennement et cela depuis plusieurs décennie déjà.
« Forzo » s’exclama le capitaine avec une lueur de surprise dans ses yeux suivi d’une réelle joie.
« Toujours en pleine forme à ce que je vois, tu n’as presque pas pris une ride » lui répondit l’inquisiteur avec un sourire au coin de la bouche.
Tous deux se serrèrent fraternellement la main, telle deux compagnons que le destin avait réunis en ce lieu après de nombreuses années de séparation.
« Tu sais très bien que les traitements réjuvenants et les médicaments y sont pour beaucoup. Enfin, quelle joie de te revoir après tant d’année, cela doit bien faire maintenant 10 ans que nous nous sommes vu. Te rappelles-tu lorsque nous avions combattu ces maudits hérétiques avant d’apporter la justice de l’Empereur à ce renégat de Giris ? »
« Comment pourrais-je l’oublier ? Ce combat que nous avions mené a été une éclatante victoire. Nous pourrons si tu le veux porter un toast à nos victoires d’antan une fois l’Archi-ennemi vaincu, je te le promets. »
« Et comment ! Je suis sûr que… »
Le capitaine nu pas le temps de finir sa phrase quand le son reconnaissable entre mille de La Marche De L’Empereur débuta, c’est à ce moment précis que l’amirale Ravensburg fit son entrée dans la salle. Il était grand, sa taille approchant les deux mètres. Il avait une carrure imposante cintré dans un magnifique uniforme bleu ornée d’un nombre de médaille à faire pâlir les plus grands stratèges et les hommes les plus gradés présent dans la salle. A dire vrai, Dirgas n’avait jamais vu un homme porter autant de médaille et ne pas crouler sous leurs poids. Bien sûr, la réputation de Ravensburg le précédait et chacune de ses médailles était dument méritée quand on connaissait les horreurs et les menaces pour les royaumes de l’Empereur que l’amirale avait vaincu durant sa longue et glorieuse carrière. L’amirale n’avait aucune pilosité faciale hormis ses cheveux noirs. Il possédait un visage dur, austère comme si sourire lui aurait été impossible. Vu la situation actuelle, sourire aurait presque paru déplacé de sa part. Dirgas avait beau observer l’amirale de bas en haut, il y avait un unique détail qui attirait complètement son attention. Ravensburg avait une bionique à son œil droit, une bionique de métal composé d’une lentille rouge perçante, presque aveuglante.
L’arrivé de l’amirale jeta un hoquet d’admiration dans la grande salle et rapidement, les connaissances de Ravensburg se pressèrent d’aller respectueusement le saluer avant que chaque personne ici présente aille se poster autour de la grande table. La cinquantaine de siège disposés autour de la table étaient destiné aux personnes les plus importantes : les généraux de la Garde Impériale, les amiraux de la Marine, les haut représentants de l’Administratum, de l’Inquisition et des clergés de Mars et Terra. Dirgas connaissait la plupart d’entre eux pour leurs impressionnants fait d’armes, d’autre par leurs écrits et les louanges chantés pour leurs exploits, enfin certains lui était totalement inconnu malgré l’importance du statut qu’ils possédaient au sein des hiérarchies de leurs organisations respectives. Tous prirent place à la table tandis que les officiers moins importants se rangés derrière leurs supérieurs. Le capitaine et son lieutenant s’étaient quant à eux positionnés à côtés de l’inquisiteur Forzo. Une fois tous les bruits rapidement réduit au silence, l’amirale prit la parole de sa grande et forte voix d’orateur expert.
« Mesdames et messieurs, avant d’entrer dans le vif du sujet, je tenais tout d’abord à vous remercier de votre présence vu les délais extrêmement courts qui vous ont été imposés. Vous connaissez tous la situation actuelle et vous savez donc pertinemment quand le temps, plus que tout, nous est compté. Avant de vous exposez un plan de contre-attaque de la part de l’Imperium, je vais laisser la parole à l’inquisiteur Horst ici présent. »
Un homme qui était jusque-là assis en face de l’amirale se leva de sa chaise. C’était un homme d’un âge avancé avec de courts cheveux et une fine moustache, tous deux d’un gris cendreux. Il portait une armure similaire à celle de Forzo bien que plus finement décoré et ouvragé. Il portait lui aussi le symbole de l’Inquisition sur son armure noir.
« Il y a environ quatre ans de cela, un message de détresse partiellement brouillé en provenance de la station d’observation sur la planète Arx aux abord de l’Œil de la Terreur. Je fus envoyé sur place afin d’enquêter mais malgré de longues investigations, je ne pus découvrir l’auteur de cette attaque. Au début, je crus que cette attaque était isolée, mais il n’en était rien. Au cours des mois qui suivirent, je reçus plusieurs rapports faisant état d’attaque contre des bases avancés et des vaisseaux marchand. »
En écoutant l’inquisiteur Horst, Dirgas se rappela avoir lu des rapports concernant les mystérieuses disparitions de vaisseau dont on avait ensuite retrouvé les carcasses éventrés et les membres d’équipages horriblement mutilés .
« Les rapports s’accumulaient et l’idée que ces attaques ne soient pas liés entrent-elles disparut peu-à-peu. De plus, on me rapporta une hausse significative de l’activité de la part des cultes hérétiques sur plus d’une dizaine de planètes au sein du secteur gothique. Ce n’est que quand une tempête Warp éclata et finit par paralyser tout le secteur que je compris que cela n’était pas l’œuvre du hasard. L’alerte fut donnée à Cadia et transmise aux mondes-forteresses qui forment la ligne protectrice autour du Gand Œil. Mais il était déjà trop tard, l’accalmie de cette tempête Warp avait laissé place à une invasion à grande échelle de la part des forces du Chaos, ces dernières masqués jusque-là par cette perturbation dans l’espace Impériale»
Moins de trois secondes après la fin de la phrase d’Horst, l’intensité de la lumière émanant des lumiglobes baissa afin que l’holoprojecteur centrale s’allume, diffusant dans un premier temps une lumière bleutée pour finir par afficher une image nette. Toutes les personnes présentes purent très clairement voir la carte du secteur gothique. La partie bleu de cette carte représentée les territoires sous la protection des forces armées de l’Imperium, la partie rouge représenté quant-à-elle les territoires tombés face à la brutalité des forces du Fléau.
La rapidité des actions d’Abaddon avait pris tous les stratèges Impériaux de court. En quelques mois, les sous-secteurs de Bhein Morr, de Gethsemane, de Lysades, du Détoit de Quinrox et de l’Amas du Cyclope avaient cessés d’émettre des appels de détresse, seul l’Empereur savait si la population de ces nombreux mondes n’avait pas succombée à la barbarie des armées de Chaos. Néanmoins la situation n’était pas perdue, les sous-secteurs d’Orar et de Port Maw avaient résistés à l’assaut initial des forces d’Abaddon et continués d’émettre en permanence le même signal demandant au reste du Segmentum Obscurus un envoi de renforts dans les plus brefs délais. Le message de détresse retentit une seul et unique fois dans la salle du conseil avant de disparaitre. La carte projeté jusqu’à maintenant disparut en même temps que l’enregistrement audio pour laisser place cette fois-ci a un enregistrement vidéo. Une image apparut, d’abord floue, elle devint plus nette au bout de quelques secondes. Cette image provenait d’un appareil de surveillance orbital, ce type d’engin était courant au sein de l’Imperium et permettait d’effectuer des taches polyvalentes et cela que l’engin soit en haute, moyenne et même basse altitude. L’Amirale Ravensburg attendit que l’image soit d’une qualité supérieure avant de reprendre son récit :
« Le monde que vous voyez en ce moment même est celui de Savaven. C’est un monde-cardinal de l’Eccliésarchie présent dans le sous-secteur du Détroit de Quinrox. Ce sous-secteur a été le premier à être assailli par la flotte d’Abaddon. Savaven étant le monde le plus important de ce sous-secteur ; ce fut l’objectif principale des forces du Chaos. De plus, ce monde est un monde servant entièrement la cause du culte du l’Empereur, le détruire aurait envoyé un message fort à l’Imperium. Mais le Fléau avait prévu une autre option, une option telle que tout espoir de sauvetage et de repeuplement ultérieur était devenu purement et simplement impossible. »
De longues minutes s’écoulèrent sans qu’il ne se passe rien. Puis, sans aucun signe précurseur, un faille Warp s’ouvrit et commença à dégorger une flotte de vaisseaux, une seconde et une troisième faille Warp s’ouvrirent à leur tour et dégorgèrent elles aussi des vaisseaux. Les vaisseaux les mieux armés et les plus imposants furent les premiers à apparaître, le plus grand nombre était des barges de batailles et des cuirassées d’un autre âge appartenant à l’Adeptus Astartes. Ces vaisseaux, datant de la Grande Croisade, avaient étés corrompus au même titre que leurs utilisateurs, ils portés les marques et les stigmates de 10 000 ans de guerres ininterrompus. Le premier parmi ces vaisseaux de renégats à être sortit du Warp fut le Vengeful Spirit, le vaisseau amirale de cette armada et le plus imposant d’entre tous. Ce dernier, au flanc couturé de cicatrices, avait été l’un des dangers les plus importants, voir même emblématique pour l’Imperium durant les 10 derniers millénaires. Ce vaisseau maudit était au cœur de toute les attentions au sein des hautes sphères de l’Amirauté, l’homme qui parviendrait à le détruire se verrait convié sur Terra afin d’être récompensé par les Hauts Seigneurs eux-mêmes. Le Vengeful Spirit fut aussi le premier vaisseau à couper ses moteurs aux abords de Savaven.
Une fois la transition de tous les vaisseaux du Warp à l’espace réel et Impériale faite, tous stoppèrent leurs moteurs. Toute ces nefs de combat était si nombreuse que partout où Dirgas posait son regard, il ne voyait que d’innombrables ennemis alignés en formation rectiligne. Un incroyable panel de couleur et de signes distinctifs s’offrirent à la vue des hommes et femmes présents dans la salle. La couleur principale du plus grand nombre de vaisseaux était le noir, la couleur de la Black Legion, les fils d’Horus. Les fils du Maître de Guerre étaient loin d’être seul, des vaisseaux des Légions, des chapitres et des régiments de la Garde Impériale ayant reniés leur serment envers l’Empereur se comptaient par dizaines : Word Bearers, Iron Warriors, Night Lords, World Eaters, Blood Disciples, Magma Hounds, Company of Misery, Lord of Decay, Warp Ghost … Un tel rassemblement d’hérétiques et de renégats ne pouvaient que démontrer la puissance et l’influence dont disposent Abaddon auprès de tous ceux ayant juré allégence aux Dieux Sombres.
Les secondes s’éternisèrent sans aucune action de la part des forces du Chaos. Dirgas, en tacticien expérimenté, pensait que la flotte du Chaos aurait utilisé comme à son habitude l’effet de surprise afin de fondre sur les défenseurs du monde-cardinal. Au lieu de cela, les vaisseaux de cette armada restaient immobiles, les forces du Chaos perdaient un temps précieux, temps qui permettaient aux forces Impériales de préparer les défenses à la surface du monde l’Eccliésarchie. Déjà, les nombreuses plateformes de défenses placées en orbite haute autour de Savaven tournaient leurs canons massifs vers la flotte d’invasion se tenant pour l’instant hors-de-porté. Tandis que les larges canons tournaient leurs viseurs vers la flotte impie, les vaisseaux de combat de l’Eccliésarchie s’étaient mis en mouvement. Ils se comptaient au nombre de huit : cinq escorteurs de classe Sword étaient à l’avant-garde de la flottille, ils étaient suivis de près par deux croiseurs de classe Mars. Cette flottille de défense était menée au combat par un vaisseau bien plus massif que ses compères, le joyau de la flotte de défense de Savaven : le cuirassé de classe Oberon Imperator Sublimini Vox. Cette flottille n’avait aucune chance de contrer l’armada du Fléau, néanmoins si elle coordonnait ses efforts avec les batteries en orbite autour de Savaven, elle avait une chance de causer des dégâts significatifs aux hérétiques. Dirgas quant à lui n’aimait pas cette inaction de la part des vaisseaux de l’Archi-ennemi, surtout si une menace se profilait à l’horizon. Quelque chose ne collait pas.
L’apparition d’une nouvelle faille Warp vint briser le courant de pensée dans l’esprit de Dirgas. Cette nouvelle faille de l’espace réel était apparue à bonne distance de la flotte du Chaos, une distance suffisamment grande pour éviter tout accident. Été-ce encore une nouvelle flotte du Chaos ? Les premiers objets discernables à l’œil nus qui sortirent de la faille Warp furent des canons, d’une taille telle qu’ils coupèrent le souffle de Dirgas et de son lieutenant pendant plusieurs secondes. Lentement, leurs tailles s’allongeaient à n’en plus finir, jusqu’à enfin laisser apparaître la poupe du vaisseau, cette dernière étant constitué de plusieurs hautes tours entourant l’une d’entre elles aux dimensions disproportionnées abritant à coup sur le poste de commandement du gigantesque navire.
Ce vaisseau finit enfin par se matérialiser entièrement dans l’espace réel, il ridiculisait par sa taille tout ce que Dirgas avait pu voir jusqu’à maintenant et cela malgré des décennies à servir le Trône d’Or. La simple vu de ce vaisseau lui donné le vertige, comment par l’Empereur un tel amas de métal corrompu pouvait se mouvoir sans tomber en morceaux ? Nul doute désormais que cet immense vaisseau avait relégué le Vengeful Spirit au rang inférieur de simple cuirassé au sein de l’armada. Il n’y avait aucun doute que ce vaisseau devait être l’une des plus grandes fiertés du Maitre de Guerre et était ainsi devenu le vaisseau amiral de ce dernier. Ce vaisseau, à l’inverse des autres ne stoppa pas sa course à la périphérie des défenses orbitales mais il continua au contraire de se rapprocher pour finalement venir se placer au centre des tirs croisés provenant des défenses orbitales. La course de ce monstre spatial l’avait non seulement emmenée au centre de l’attention des défenses orbitales mais aussi en plein cœur de la flottille de l’Adeptus Ministorum.
Malgré les tirs soutenus d’une demi-douzaine de batterie de défenses et des vaisseaux de combat de l’Ecciésarchie, aucun missile, aucun rayon laser ni aucun obus ne parvint à percer le bouclier du vaisseau. Ce fut au moment où le bouclier du vaisseau d’Abbadon commencèrent à vacillés qu’il se décida à riposter, jusqu’ici il n’avait fait qu’avancer vers Savaven. D’innombrable sabord s’ouvrirent quasi – simultanément afin de laisser entrevoir aux défenseurs un arsenal comptant un nombre quasi sans fin de pièce d’artillerie navale. Aucun homme ni aucune femme n’aurait pu s’empêcher de trembler si une telle vision s’était offerte à lui. A la vue de leur destruction imminente, les vaisseaux de combat virèrent de bord, leur moteur chauffé à blanc dans un futile espoir d’échappé à la mort. Pendant des secondes qui parurent s’étirer durant des siècles, le vaisseau du Fléau ne bougea pas, laissant entrevoir aux défenseurs apeurés un mince échappatoire. Puis sans aucun signe précurseur, l’enfer se déchaina, simultanément les innombrables batteries du navire monstrueux ouvrirent le feu, des langues paraissant tout droit sorties des enfers accompagnaient le départ des obus signifiants la mort inévitable des équipages impériaux.
Le premier vaisseau à disparaître fut le cuirassé Imperator Sublimini Vox, ses larges boucliers surchargés par la pluie de projectile avaient cédés pour laisser le métal nu à l’agonie. Le vaisseau avait tôt fait de disparaître malgré sa carrure imposante et son armement dévastateur, une explosion avait jaillie des entrailles de ce dernier pour venir le fracturer en son centre et bientôt les deux extrémités du valeureux cuirassé flottèrent sans vie dans l’espace. Un telle vaisseau de la Marine Imperial aurait pu tenir tête au Vengeful Spirit pendant plusieurs heures, face à son bourreau, il n’avait tenu que le temps de sa manœuvre d’esquive avant que La Grande Faucheuse ne vienne prendre la vie de l’équipage du vénérable gardien du Monde-cardinal. La destruction que venait d’infliger le vaisseau d’Abaddon fut telle un signal pour l’Armada chaotique, cette dernière s’élança de toute la puissance de ses moteurs vers les forces de l’Imperium. Ces dernières furent bien vite submergés, toute résistance rendu vaine par l’intervention d’un nombre si élevé de vaisseau du Chaos. Néanmoins, les vaisseaux du Ministorum se battirent jusqu’au bout, les canons chauffés à blanc par la cadence des tirs. La résistance des vaisseaux de l’Eccliésarchie fut digne d’éloge mais elle s’acheva bien promptement lorsque le dernier croiseur de classe Mars fut détruit par un tir d’une précision exemplaire venant d’une des batteries de proue du Vengeful Spirit.
Le gargantuesque vaisseau-amiral d’Abaddon n’était quant à lui pas resté inactif, après sa première bordée meurtrière, il avait tourné sa proue vers Savaven. Le vaisseau ressemblait alors à une dague dirigé vers le cœur même du Monde-cardinal. Après avoir atteint une position optimale, le vaisseau opéra une baisse de régime au niveau de ses moteurs et de son armement. Une lueur bleuté commença lentement à s’élever des entrailles du vaisseau, comme si ce dernier était sur le point de régurgiter un soleil en implosant. En pensant cela, Dirgas ne pensait pas être aussi proche de la réalité. Les minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe, la bataille maintenant terminée, les vaisseaux impériaux dérivant dans un espace désormais empreint d’un calme troublant. Un seul élément vint perturber ce calme, un éclair comme si la réalité s’était fissuré et qui blanchit l’écran durant trois secondes avant que l’image ne revienne. Dirgas ne put alors empêcher la nausée qui monta en lui à la vue du monde de Savaven. La surface de ce dernier avait était vitrifié, comme-ci un dieu vengeur avait abattu son marteau céleste sur une titanesque enclume et que le monde-cardinal s’était trouvé entre les deux objets. La surface de Savaven laissait apparaître des fissures d’où s’écoulaient la lave en fusion telle le sang jaillissant d’une veine tranchée. Ce qui aurait pris de des heures de bombardements intensifs à une flotte de combat de l’imperium n’avait pris qu’une minute au vaisseau d’Abaddon. L’énergie dégagé par ce tir était titanesque, bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, et pourtant cela ne parut pas handicapé le moins du monde le vaisseau qui ralluma ses moteurs et vint se placé au centre de l’armada reformé. C’est sur cette démonstration de puissance terrifiante que l’enregistrement se conclut, l’holoprojecteur s’éteignit et des regards inquiets furent la première chose que Dirgas vu lorsqu’il observa les personnes autour de lui. Ce fut l’Amirale Ravensburg qui reprit la parole :
« Messieurs, vous avez vous aussi pu constater la puissance de feu ainsi que le nombre et la détermination de nos ennemis, cela dépasse tout ce que nous avons pu voir jusqu’à maintenant. Messieurs nous ne faibliront pas, nous ne nous avouerons pas vaincu sans avoir emporté un nombre satisfaisant d’ennemi dans la mort. De nos actions dépendent la survie de dizaine de milliard d’hommes et de femmes, de nos actions dépend l’équilibre du secteur gothique et peut-être du Segmentum dans son intégralité. Nous ne connaissons pas les objectifs de l’ennemi mais pour notre part nous en avons un : la destruction totale et intégrale des forces du chaos disséminés dans tout le secteur Gothique. »
« Messieurs, retournez à vos vaisseaux et attendez vos ordres. D’ici peu, des renforts vont arriver : plus d’une quinzaine de chapitre du légendaire Adeptus Astartes, des douzaines et des douzaines de régiment de l’Astra Militarum et pas moins de trois légions Titaniques au complet. Tous sont attendus dans les mois qui suivent afin que leurs forces et leur puissance de feu viennent compléter la notre. Malgré ce rassemblement de force historique, nos chance de l’emporter sont compromises et la victoire se payera au prix du sang versé. N’oubliez pas que la foi en l’Empereur-Dieu est notre meilleur arme, elle nous protège des maléfices du Warp et de la corruption du Chaos telle un bouclier de lumière et du pureté. Portez cette lumière tel un flambeau et elle vous guidera. Je n’ai qu’une dernière chose à dire : Pour l’Empereur ! »
Ce cri retentit dans toute la salle quand il fut repris par tous, la foi de chacun avait été raffermit par l’éloquence de Ravensburg. Désormais, ils avaient un objectif, chacun savait ce qu’il devait faire pour que la victoire revienne à l’Imperium et tous feraient ce qui en leurs pouvoirs pour l’accomplir.
A suivre...
La salle du conseil du conseil de guerre était immense. Ce fut la première impression qui subjugua le capitaine Dirgas et le lieutenant Silvarius lorsque qu’ils pénétrèrent dans la pièce aux dimensions cyclopéennes. La taille de la salle du conseil ridiculisait celle du poste de commandement du Faragos ou les deux hommes se tenaient encore il y a quelques heures. Avant de quitter son navire pour rejoindre celui bien plus majestueux de l’amirale Ravensburg, Dirgas avait amarré son vaisseau aux quais orbitaux de Cypra Mundi.
La liste que l’officier Valkir avait elle-même rédigée et que la capitaine avait approuvée fut envoyée aux autorités compétentes de la Marine. Ainsi, le ravitaillement du vaisseau avait commençé lorsque le capitaine et son lieutenant eurent décollé à bord d’une navette les emmenant à destination. Ils avaient tous deux revêtus leurs plus beaux habits d’apparat. Dirgas portait son uniforme bleu foncé de capitaine impériale, ses médailles brillantes de propretés trônant fièrement sur son torse bombé et gonflé de fierté et d’honneur. Le lieutenant Silvarius portait quant à lui une lourde armure carapace noir de jais où se tenait une unique mais néanmoins volumineuse médaille faite d’or et de métaux précieux à l’effigie de l’Empereur.
Apres une vingtaine de minute à bord de la navette de transit, les deux hommes avaient enfin pu fouler du pied le sol du Divine Right. Ils avaient ensuite empruntés un rapide ascenseur et un large couloir, tous deux finement décorés de parure d’or ainsi que de toile de maître représentant des Saints Impériaux et étaient enfin arrivé au but de leur court voyage. Ils étaient enfin arrivés au but après avoir subi pas moins de trois contrôles d’identités et deux scanners rétiniens afin de confirmer leurs identités. La sécurité était à son maximum vu un tel rassemblement de haut dignitaire et de grand dirigeant, un simple incident pourrait compromettre l’intégralité de la réunion.
Ils s’étaient arrêtés sur le pas des immenses portes en bois massifs ornées de décorations grandiose et gardés par des soldats Impériaux solidement charpentés et armés étant désignés comme Troupe de Choc Cadienne. Ils prirent tous les deux plusieurs dizaines de secondes afin d’assimiler la situation et tous les détails qui accompagnés cette dernière. La salle faisait bien à première vue cent mètre de long sur quasiment trente de large. La voute du plafond était quant à elle suspendu à quinze mètre au-dessus du sol et d’énormes lustres faisant chacun le poids d’un Ogryn en équipement complet était suspendu à cette voute, rayonnant par les dizaines d’ampoules dont ils étaient chacun serties.
Mais ces lustres n’étaient pas la seule source de lumière de la pièce, des centaines de lumiglobes étaient fixés aux murs et aux colonnes se tenant tout le long de la salle. Ces lumiglobes étaient comme des flambeaux, accrochés aux colonnes telles de solides gardiens opérant une ronde de nuit. Ces colonnes couraient de part en part de la pièce, elles étaient faites d’un épais marbre noir. Chacune d’entre elles faisaient bien trois mètre de diamètre, elles semblaient si massives que même les explosifs utilisés par la Garde Impériale ne les auraient pas égratignées. Entre chacune de ces colonnes se tenaient suspendus aux plafonds des bannières, finement ouvragé, certaines brodés au moyen de fil d’or et d’argent. La plus belle d’entre elle était accroché au-dessus des portes donnant accès à la salle du conseil et au-devant de laquelle Dirgas et Silvarius se tenaient : elle représentait une vaste armada se tenant entre une majestueuse planète aux multiples palais et un nuage de sombre ténèbres tourbillonnant tel un maelstrom hurlant. Dirgas n’eut aucun mal à déchiffrer puis apprécier cette allégorie de la Marine protégeant les domaines de l’Empereur représentés ici par Sainte Terra de la menace insidieuse du Chaos et de la brutalité des Xenos.
Dirgas eut une bouffé de fierté renouvelée en observant cette bannière, cette dernière faisant jaillir des souvenirs au travers de sa mémoire diffuse. Aussi loin qu’il put se remémorer, le Capitaine Dirgas ne se rappelait pas de s’être tenu dans une salle de réunion si grande. Bien sûr au cours de sa longue carrière, le capitaine avait été invité à se tenir dans de tels endroits dans bien des situations bien semblables ou différentes. A l’appel de sa mémoire, des souvenirs revinrent. Il se rappela ses heures de gloire, ses coups d’éclat comme l’abordage et la destruction du vaisseau du libre-marchand renégat Giris ou le duel qu’il avait menée d’une main de maitre entre un vaisseau Ork et le sien durant la libération de Romis Secundus. Le capitaine se perdit alors dans ses pensées, jusqu’à-ce que les appels vigoureux et répétés du lieutenant Silvarius le ramène à la réalité. Une fois les idées de nouveau clair, le regard du capitaine se détourna des éléments architecturaux et se posa sur la foule amassé dans la salle. Et quelle foule, il y avait des centaines de personnes debout s’étant réuni par petit groupe afin de discuter stratégie, politique ou parler de souvenirs et d’anciennes amitiés tout en arrêtant les serviteurs distribuant les collations et rafraichissement.
Dirgas accompagné de son lieutenant s’avancèrent alors, quittant le pas des portes sur lequel ils étaient depuis maintenant plusieurs minutes et se dirigèrent vers la table centrale. Cette dernière était à l’image même de la pièce : grandement proportionnée. En vérité, vu de loin, la table semblait déjà énorme mais lorsque qu’on s’en approchait, on pouvait voir que cette table ronde faisait le diamètre d’un Baneblade. Une cinquantaine de siège étaient disposés autour de cette dernière et en son centre se tenait sept projecteurs holographiques placés en hexagone et dont le plus puissant d’entre eux était placé en son centre. Pour le moment, chacun d’eux étaient éteint, les esprits de la machine n’ayant pas encore étaient sollicités. Les deux hommes se dirigèrent à petit pas vers la table, sachant l’heure du commencement du conseil comme très proche.
Ils étaient tous deux à moins d’une quinzaine de mètre de la table lorsque qu’une main agrippa l’épaule de Dirgas, ce dernier se retourna pour finalement se trouver face-à-face avec un homme de grande taille, musculeux avec un teint blafard presque maladif et un crane sans une once de cheveux. L’homme était engoncé dans une solide armure de céramite rouge aux bordures noir , le seul signe distinctif signalant son rang et son appartenance était un I majuscule rouge trônant fièrement sur sa poitrine. Il avait un visage chaleureux, presque paternel. Seul une cicatrice sur le cote droit de son visage partant de la tempe et allant jusqu’à sa gorge trahissait sa condition guerrière et les dangers qu’il affrontait quotidiennement et cela depuis plusieurs décennie déjà.
« Forzo » s’exclama le capitaine avec une lueur de surprise dans ses yeux suivi d’une réelle joie.
« Toujours en pleine forme à ce que je vois, tu n’as presque pas pris une ride » lui répondit l’inquisiteur avec un sourire au coin de la bouche.
Tous deux se serrèrent fraternellement la main, telle deux compagnons que le destin avait réunis en ce lieu après de nombreuses années de séparation.
« Tu sais très bien que les traitements réjuvenants et les médicaments y sont pour beaucoup. Enfin, quelle joie de te revoir après tant d’année, cela doit bien faire maintenant 10 ans que nous nous sommes vu. Te rappelles-tu lorsque nous avions combattu ces maudits hérétiques avant d’apporter la justice de l’Empereur à ce renégat de Giris ? »
« Comment pourrais-je l’oublier ? Ce combat que nous avions mené a été une éclatante victoire. Nous pourrons si tu le veux porter un toast à nos victoires d’antan une fois l’Archi-ennemi vaincu, je te le promets. »
« Et comment ! Je suis sûr que… »
Le capitaine nu pas le temps de finir sa phrase quand le son reconnaissable entre mille de La Marche De L’Empereur débuta, c’est à ce moment précis que l’amirale Ravensburg fit son entrée dans la salle. Il était grand, sa taille approchant les deux mètres. Il avait une carrure imposante cintré dans un magnifique uniforme bleu ornée d’un nombre de médaille à faire pâlir les plus grands stratèges et les hommes les plus gradés présent dans la salle. A dire vrai, Dirgas n’avait jamais vu un homme porter autant de médaille et ne pas crouler sous leurs poids. Bien sûr, la réputation de Ravensburg le précédait et chacune de ses médailles était dument méritée quand on connaissait les horreurs et les menaces pour les royaumes de l’Empereur que l’amirale avait vaincu durant sa longue et glorieuse carrière. L’amirale n’avait aucune pilosité faciale hormis ses cheveux noirs. Il possédait un visage dur, austère comme si sourire lui aurait été impossible. Vu la situation actuelle, sourire aurait presque paru déplacé de sa part. Dirgas avait beau observer l’amirale de bas en haut, il y avait un unique détail qui attirait complètement son attention. Ravensburg avait une bionique à son œil droit, une bionique de métal composé d’une lentille rouge perçante, presque aveuglante.
L’arrivé de l’amirale jeta un hoquet d’admiration dans la grande salle et rapidement, les connaissances de Ravensburg se pressèrent d’aller respectueusement le saluer avant que chaque personne ici présente aille se poster autour de la grande table. La cinquantaine de siège disposés autour de la table étaient destiné aux personnes les plus importantes : les généraux de la Garde Impériale, les amiraux de la Marine, les haut représentants de l’Administratum, de l’Inquisition et des clergés de Mars et Terra. Dirgas connaissait la plupart d’entre eux pour leurs impressionnants fait d’armes, d’autre par leurs écrits et les louanges chantés pour leurs exploits, enfin certains lui était totalement inconnu malgré l’importance du statut qu’ils possédaient au sein des hiérarchies de leurs organisations respectives. Tous prirent place à la table tandis que les officiers moins importants se rangés derrière leurs supérieurs. Le capitaine et son lieutenant s’étaient quant à eux positionnés à côtés de l’inquisiteur Forzo. Une fois tous les bruits rapidement réduit au silence, l’amirale prit la parole de sa grande et forte voix d’orateur expert.
« Mesdames et messieurs, avant d’entrer dans le vif du sujet, je tenais tout d’abord à vous remercier de votre présence vu les délais extrêmement courts qui vous ont été imposés. Vous connaissez tous la situation actuelle et vous savez donc pertinemment quand le temps, plus que tout, nous est compté. Avant de vous exposez un plan de contre-attaque de la part de l’Imperium, je vais laisser la parole à l’inquisiteur Horst ici présent. »
Un homme qui était jusque-là assis en face de l’amirale se leva de sa chaise. C’était un homme d’un âge avancé avec de courts cheveux et une fine moustache, tous deux d’un gris cendreux. Il portait une armure similaire à celle de Forzo bien que plus finement décoré et ouvragé. Il portait lui aussi le symbole de l’Inquisition sur son armure noir.
« Il y a environ quatre ans de cela, un message de détresse partiellement brouillé en provenance de la station d’observation sur la planète Arx aux abord de l’Œil de la Terreur. Je fus envoyé sur place afin d’enquêter mais malgré de longues investigations, je ne pus découvrir l’auteur de cette attaque. Au début, je crus que cette attaque était isolée, mais il n’en était rien. Au cours des mois qui suivirent, je reçus plusieurs rapports faisant état d’attaque contre des bases avancés et des vaisseaux marchand. »
En écoutant l’inquisiteur Horst, Dirgas se rappela avoir lu des rapports concernant les mystérieuses disparitions de vaisseau dont on avait ensuite retrouvé les carcasses éventrés et les membres d’équipages horriblement mutilés .
« Les rapports s’accumulaient et l’idée que ces attaques ne soient pas liés entrent-elles disparut peu-à-peu. De plus, on me rapporta une hausse significative de l’activité de la part des cultes hérétiques sur plus d’une dizaine de planètes au sein du secteur gothique. Ce n’est que quand une tempête Warp éclata et finit par paralyser tout le secteur que je compris que cela n’était pas l’œuvre du hasard. L’alerte fut donnée à Cadia et transmise aux mondes-forteresses qui forment la ligne protectrice autour du Gand Œil. Mais il était déjà trop tard, l’accalmie de cette tempête Warp avait laissé place à une invasion à grande échelle de la part des forces du Chaos, ces dernières masqués jusque-là par cette perturbation dans l’espace Impériale»
Moins de trois secondes après la fin de la phrase d’Horst, l’intensité de la lumière émanant des lumiglobes baissa afin que l’holoprojecteur centrale s’allume, diffusant dans un premier temps une lumière bleutée pour finir par afficher une image nette. Toutes les personnes présentes purent très clairement voir la carte du secteur gothique. La partie bleu de cette carte représentée les territoires sous la protection des forces armées de l’Imperium, la partie rouge représenté quant-à-elle les territoires tombés face à la brutalité des forces du Fléau.
La rapidité des actions d’Abaddon avait pris tous les stratèges Impériaux de court. En quelques mois, les sous-secteurs de Bhein Morr, de Gethsemane, de Lysades, du Détoit de Quinrox et de l’Amas du Cyclope avaient cessés d’émettre des appels de détresse, seul l’Empereur savait si la population de ces nombreux mondes n’avait pas succombée à la barbarie des armées de Chaos. Néanmoins la situation n’était pas perdue, les sous-secteurs d’Orar et de Port Maw avaient résistés à l’assaut initial des forces d’Abaddon et continués d’émettre en permanence le même signal demandant au reste du Segmentum Obscurus un envoi de renforts dans les plus brefs délais. Le message de détresse retentit une seul et unique fois dans la salle du conseil avant de disparaitre. La carte projeté jusqu’à maintenant disparut en même temps que l’enregistrement audio pour laisser place cette fois-ci a un enregistrement vidéo. Une image apparut, d’abord floue, elle devint plus nette au bout de quelques secondes. Cette image provenait d’un appareil de surveillance orbital, ce type d’engin était courant au sein de l’Imperium et permettait d’effectuer des taches polyvalentes et cela que l’engin soit en haute, moyenne et même basse altitude. L’Amirale Ravensburg attendit que l’image soit d’une qualité supérieure avant de reprendre son récit :
« Le monde que vous voyez en ce moment même est celui de Savaven. C’est un monde-cardinal de l’Eccliésarchie présent dans le sous-secteur du Détroit de Quinrox. Ce sous-secteur a été le premier à être assailli par la flotte d’Abaddon. Savaven étant le monde le plus important de ce sous-secteur ; ce fut l’objectif principale des forces du Chaos. De plus, ce monde est un monde servant entièrement la cause du culte du l’Empereur, le détruire aurait envoyé un message fort à l’Imperium. Mais le Fléau avait prévu une autre option, une option telle que tout espoir de sauvetage et de repeuplement ultérieur était devenu purement et simplement impossible. »
De longues minutes s’écoulèrent sans qu’il ne se passe rien. Puis, sans aucun signe précurseur, un faille Warp s’ouvrit et commença à dégorger une flotte de vaisseaux, une seconde et une troisième faille Warp s’ouvrirent à leur tour et dégorgèrent elles aussi des vaisseaux. Les vaisseaux les mieux armés et les plus imposants furent les premiers à apparaître, le plus grand nombre était des barges de batailles et des cuirassées d’un autre âge appartenant à l’Adeptus Astartes. Ces vaisseaux, datant de la Grande Croisade, avaient étés corrompus au même titre que leurs utilisateurs, ils portés les marques et les stigmates de 10 000 ans de guerres ininterrompus. Le premier parmi ces vaisseaux de renégats à être sortit du Warp fut le Vengeful Spirit, le vaisseau amirale de cette armada et le plus imposant d’entre tous. Ce dernier, au flanc couturé de cicatrices, avait été l’un des dangers les plus importants, voir même emblématique pour l’Imperium durant les 10 derniers millénaires. Ce vaisseau maudit était au cœur de toute les attentions au sein des hautes sphères de l’Amirauté, l’homme qui parviendrait à le détruire se verrait convié sur Terra afin d’être récompensé par les Hauts Seigneurs eux-mêmes. Le Vengeful Spirit fut aussi le premier vaisseau à couper ses moteurs aux abords de Savaven.
Une fois la transition de tous les vaisseaux du Warp à l’espace réel et Impériale faite, tous stoppèrent leurs moteurs. Toute ces nefs de combat était si nombreuse que partout où Dirgas posait son regard, il ne voyait que d’innombrables ennemis alignés en formation rectiligne. Un incroyable panel de couleur et de signes distinctifs s’offrirent à la vue des hommes et femmes présents dans la salle. La couleur principale du plus grand nombre de vaisseaux était le noir, la couleur de la Black Legion, les fils d’Horus. Les fils du Maître de Guerre étaient loin d’être seul, des vaisseaux des Légions, des chapitres et des régiments de la Garde Impériale ayant reniés leur serment envers l’Empereur se comptaient par dizaines : Word Bearers, Iron Warriors, Night Lords, World Eaters, Blood Disciples, Magma Hounds, Company of Misery, Lord of Decay, Warp Ghost … Un tel rassemblement d’hérétiques et de renégats ne pouvaient que démontrer la puissance et l’influence dont disposent Abaddon auprès de tous ceux ayant juré allégence aux Dieux Sombres.
Les secondes s’éternisèrent sans aucune action de la part des forces du Chaos. Dirgas, en tacticien expérimenté, pensait que la flotte du Chaos aurait utilisé comme à son habitude l’effet de surprise afin de fondre sur les défenseurs du monde-cardinal. Au lieu de cela, les vaisseaux de cette armada restaient immobiles, les forces du Chaos perdaient un temps précieux, temps qui permettaient aux forces Impériales de préparer les défenses à la surface du monde l’Eccliésarchie. Déjà, les nombreuses plateformes de défenses placées en orbite haute autour de Savaven tournaient leurs canons massifs vers la flotte d’invasion se tenant pour l’instant hors-de-porté. Tandis que les larges canons tournaient leurs viseurs vers la flotte impie, les vaisseaux de combat de l’Eccliésarchie s’étaient mis en mouvement. Ils se comptaient au nombre de huit : cinq escorteurs de classe Sword étaient à l’avant-garde de la flottille, ils étaient suivis de près par deux croiseurs de classe Mars. Cette flottille de défense était menée au combat par un vaisseau bien plus massif que ses compères, le joyau de la flotte de défense de Savaven : le cuirassé de classe Oberon Imperator Sublimini Vox. Cette flottille n’avait aucune chance de contrer l’armada du Fléau, néanmoins si elle coordonnait ses efforts avec les batteries en orbite autour de Savaven, elle avait une chance de causer des dégâts significatifs aux hérétiques. Dirgas quant à lui n’aimait pas cette inaction de la part des vaisseaux de l’Archi-ennemi, surtout si une menace se profilait à l’horizon. Quelque chose ne collait pas.
L’apparition d’une nouvelle faille Warp vint briser le courant de pensée dans l’esprit de Dirgas. Cette nouvelle faille de l’espace réel était apparue à bonne distance de la flotte du Chaos, une distance suffisamment grande pour éviter tout accident. Été-ce encore une nouvelle flotte du Chaos ? Les premiers objets discernables à l’œil nus qui sortirent de la faille Warp furent des canons, d’une taille telle qu’ils coupèrent le souffle de Dirgas et de son lieutenant pendant plusieurs secondes. Lentement, leurs tailles s’allongeaient à n’en plus finir, jusqu’à enfin laisser apparaître la poupe du vaisseau, cette dernière étant constitué de plusieurs hautes tours entourant l’une d’entre elles aux dimensions disproportionnées abritant à coup sur le poste de commandement du gigantesque navire.
Ce vaisseau finit enfin par se matérialiser entièrement dans l’espace réel, il ridiculisait par sa taille tout ce que Dirgas avait pu voir jusqu’à maintenant et cela malgré des décennies à servir le Trône d’Or. La simple vu de ce vaisseau lui donné le vertige, comment par l’Empereur un tel amas de métal corrompu pouvait se mouvoir sans tomber en morceaux ? Nul doute désormais que cet immense vaisseau avait relégué le Vengeful Spirit au rang inférieur de simple cuirassé au sein de l’armada. Il n’y avait aucun doute que ce vaisseau devait être l’une des plus grandes fiertés du Maitre de Guerre et était ainsi devenu le vaisseau amiral de ce dernier. Ce vaisseau, à l’inverse des autres ne stoppa pas sa course à la périphérie des défenses orbitales mais il continua au contraire de se rapprocher pour finalement venir se placer au centre des tirs croisés provenant des défenses orbitales. La course de ce monstre spatial l’avait non seulement emmenée au centre de l’attention des défenses orbitales mais aussi en plein cœur de la flottille de l’Adeptus Ministorum.
Malgré les tirs soutenus d’une demi-douzaine de batterie de défenses et des vaisseaux de combat de l’Ecciésarchie, aucun missile, aucun rayon laser ni aucun obus ne parvint à percer le bouclier du vaisseau. Ce fut au moment où le bouclier du vaisseau d’Abbadon commencèrent à vacillés qu’il se décida à riposter, jusqu’ici il n’avait fait qu’avancer vers Savaven. D’innombrable sabord s’ouvrirent quasi – simultanément afin de laisser entrevoir aux défenseurs un arsenal comptant un nombre quasi sans fin de pièce d’artillerie navale. Aucun homme ni aucune femme n’aurait pu s’empêcher de trembler si une telle vision s’était offerte à lui. A la vue de leur destruction imminente, les vaisseaux de combat virèrent de bord, leur moteur chauffé à blanc dans un futile espoir d’échappé à la mort. Pendant des secondes qui parurent s’étirer durant des siècles, le vaisseau du Fléau ne bougea pas, laissant entrevoir aux défenseurs apeurés un mince échappatoire. Puis sans aucun signe précurseur, l’enfer se déchaina, simultanément les innombrables batteries du navire monstrueux ouvrirent le feu, des langues paraissant tout droit sorties des enfers accompagnaient le départ des obus signifiants la mort inévitable des équipages impériaux.
Le premier vaisseau à disparaître fut le cuirassé Imperator Sublimini Vox, ses larges boucliers surchargés par la pluie de projectile avaient cédés pour laisser le métal nu à l’agonie. Le vaisseau avait tôt fait de disparaître malgré sa carrure imposante et son armement dévastateur, une explosion avait jaillie des entrailles de ce dernier pour venir le fracturer en son centre et bientôt les deux extrémités du valeureux cuirassé flottèrent sans vie dans l’espace. Un telle vaisseau de la Marine Imperial aurait pu tenir tête au Vengeful Spirit pendant plusieurs heures, face à son bourreau, il n’avait tenu que le temps de sa manœuvre d’esquive avant que La Grande Faucheuse ne vienne prendre la vie de l’équipage du vénérable gardien du Monde-cardinal. La destruction que venait d’infliger le vaisseau d’Abaddon fut telle un signal pour l’Armada chaotique, cette dernière s’élança de toute la puissance de ses moteurs vers les forces de l’Imperium. Ces dernières furent bien vite submergés, toute résistance rendu vaine par l’intervention d’un nombre si élevé de vaisseau du Chaos. Néanmoins, les vaisseaux du Ministorum se battirent jusqu’au bout, les canons chauffés à blanc par la cadence des tirs. La résistance des vaisseaux de l’Eccliésarchie fut digne d’éloge mais elle s’acheva bien promptement lorsque le dernier croiseur de classe Mars fut détruit par un tir d’une précision exemplaire venant d’une des batteries de proue du Vengeful Spirit.
Le gargantuesque vaisseau-amiral d’Abaddon n’était quant à lui pas resté inactif, après sa première bordée meurtrière, il avait tourné sa proue vers Savaven. Le vaisseau ressemblait alors à une dague dirigé vers le cœur même du Monde-cardinal. Après avoir atteint une position optimale, le vaisseau opéra une baisse de régime au niveau de ses moteurs et de son armement. Une lueur bleuté commença lentement à s’élever des entrailles du vaisseau, comme si ce dernier était sur le point de régurgiter un soleil en implosant. En pensant cela, Dirgas ne pensait pas être aussi proche de la réalité. Les minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe, la bataille maintenant terminée, les vaisseaux impériaux dérivant dans un espace désormais empreint d’un calme troublant. Un seul élément vint perturber ce calme, un éclair comme si la réalité s’était fissuré et qui blanchit l’écran durant trois secondes avant que l’image ne revienne. Dirgas ne put alors empêcher la nausée qui monta en lui à la vue du monde de Savaven. La surface de ce dernier avait était vitrifié, comme-ci un dieu vengeur avait abattu son marteau céleste sur une titanesque enclume et que le monde-cardinal s’était trouvé entre les deux objets. La surface de Savaven laissait apparaître des fissures d’où s’écoulaient la lave en fusion telle le sang jaillissant d’une veine tranchée. Ce qui aurait pris de des heures de bombardements intensifs à une flotte de combat de l’imperium n’avait pris qu’une minute au vaisseau d’Abaddon. L’énergie dégagé par ce tir était titanesque, bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, et pourtant cela ne parut pas handicapé le moins du monde le vaisseau qui ralluma ses moteurs et vint se placé au centre de l’armada reformé. C’est sur cette démonstration de puissance terrifiante que l’enregistrement se conclut, l’holoprojecteur s’éteignit et des regards inquiets furent la première chose que Dirgas vu lorsqu’il observa les personnes autour de lui. Ce fut l’Amirale Ravensburg qui reprit la parole :
« Messieurs, vous avez vous aussi pu constater la puissance de feu ainsi que le nombre et la détermination de nos ennemis, cela dépasse tout ce que nous avons pu voir jusqu’à maintenant. Messieurs nous ne faibliront pas, nous ne nous avouerons pas vaincu sans avoir emporté un nombre satisfaisant d’ennemi dans la mort. De nos actions dépendent la survie de dizaine de milliard d’hommes et de femmes, de nos actions dépend l’équilibre du secteur gothique et peut-être du Segmentum dans son intégralité. Nous ne connaissons pas les objectifs de l’ennemi mais pour notre part nous en avons un : la destruction totale et intégrale des forces du chaos disséminés dans tout le secteur Gothique. »
« Messieurs, retournez à vos vaisseaux et attendez vos ordres. D’ici peu, des renforts vont arriver : plus d’une quinzaine de chapitre du légendaire Adeptus Astartes, des douzaines et des douzaines de régiment de l’Astra Militarum et pas moins de trois légions Titaniques au complet. Tous sont attendus dans les mois qui suivent afin que leurs forces et leur puissance de feu viennent compléter la notre. Malgré ce rassemblement de force historique, nos chance de l’emporter sont compromises et la victoire se payera au prix du sang versé. N’oubliez pas que la foi en l’Empereur-Dieu est notre meilleur arme, elle nous protège des maléfices du Warp et de la corruption du Chaos telle un bouclier de lumière et du pureté. Portez cette lumière tel un flambeau et elle vous guidera. Je n’ai qu’une dernière chose à dire : Pour l’Empereur ! »
Ce cri retentit dans toute la salle quand il fut repris par tous, la foi de chacun avait été raffermit par l’éloquence de Ravensburg. Désormais, ils avaient un objectif, chacun savait ce qu’il devait faire pour que la victoire revienne à l’Imperium et tous feraient ce qui en leurs pouvoirs pour l’accomplir.
A suivre...
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Re: [Roman 40k] L'honneur de la Flotte
Voici la suite de ma fiction
Suite au conseil de guerre, les jours passèrent avec une lente monotonie. Chacun d’entre eux voyait arriver un nombre croissant de vaisseau de l’Imperium. Un lent ballet de vaisseau venu des quatre coins des royaumes de l’Empereur venaient s’attrouper telle une ruche d’insecte au-dessus de Cypra Mundi. Qu’il s’agisse de Croiseurs de la Flotte, des Léviathans transporteurs de troupes de la Garde ou des impénétrables Vaisseaux Noires de l’Inquisition, tous devaient venir s’intercaler au milieu des vaisseaux déjà présent. Bien sûr, mener chaque navire à bon port nécessitait une immense logistique et Dirgas parvint à la conclusion que la logistique mise en œuvre ici était supérieure et de très loin à toutes celles mise en œuvre lors de toutes les campagnes militaires réunis auxquels il avait participé. Dirgas prenait soin d’observer avec attention chaque nouveau relevé concernant les forces en présence au-dessus de Cypra Mundi, il le faisait d’ailleurs plus par curiosité que par obligation professionnel du à son rang.
La liste ne cessait de s’allonger sans que rien ne puisse apparemment la ralentir, les trajets dans le Warp se déroulant apparemment avec une facilité déconcertante et quasi-inhabituelle. Le point de Mandeville situé à l’extrémité du système était surchargé par le trafic, ce dernier résultant des vaisseaux sortant du Warp à chaque heure de chaque jour que l’Empereur, dans Son infini bonté, leur permettait de vivre. Le Faragos était quant à lui à quai, attendant en silence l’ordre de départ vers le front qui émanerait directement de l’Amiral Ravensburg.
Depuis le conseil de guerre, l’Amiral s’était retranché dans son vaisseau amirale et compagnie de ses plus proches conseillers et des plus haut-gradés de la Flotte. Depuis plus de deux semaines, aucun ordre ni aucune directive n’avait été donné de la part de l’état-major, ce qui avait eu pour effet de rendre les équipages de plus en plus nerveux au fil des jours. Les capitaines devaient alors palier à la morosité en instaurant des cessions d’entrainements intensives à leurs équipages afin que chacun soit de nouveau au meilleur de ses capacités de réactions. Face aux forces de l’Archi-ennemi, le droit à l’erreur n’existait tout simplement pas.
L’équipage de Dirgas n’échappait pas à la règle. Sous la direction des officiers Valkir et Tollec, des mises en situation de combat furent planifiés pour tous les membres de l’équipage et un temps de réaction minimale fut exigé sous peine de dure réprimandes et sanctions. Des affrontements factices contre des vaisseaux irréels furent créés, ces derniers réagissant comme les forces de l’Archi-ennemi dans les véritables combats spatiaux. Ces derniers étaient créés à partir de données récupérés au cours de la longue histoire de l’Imperium et mises à disposition de tous grâce à la noosphère Primus généré par les Magos du Divine Right. Dirgas supervisait toutes les opérations depuis la table holographique du poste de commandement ; il surveillait d’un œil attentif l’issue de chaque situation. Il transmettait ensuite ses observations aux divers officiers présents dans le poste de commandement. Ces derniers effectuaient alors des ajustements sur la portée de tir, la visée des différents batteries ou encore la trajectoire et la vitesse du Faragos. C’est ainsi que le même entrainement se répéta chaque jour durant deux semaines. Finalement, un message provenant du vaisseau amiral parvint au Faragos par l’intermédiaire d’une communication Vox entrante.
« Le Capitaine Dirgas est prié de se rendre sur le Divine Right dans les plus brefs délais. Il y est attendu par le Seigneur-Amirale Ravensburg. »
La transmission se coupa. Dirgas se tourna vers l’officier Tollec :
« Flavius, veuillez préparez une des navettes du cinquième hangar pour un départ dans moins de trente minutes. »
Dirgas se tourna ensuite vers Silvarius :
« Prépare toi aussi, tu vas m’accompagner. » dit-il avant de quitter son poste et de diriger vers les portes de sorties à l’arrière du centre de commandement.
De là, il continua le long du couloir pour finalement descendre une paire d’escaliers et arriver dans ses quartiers privés. Par de rapide geste, il se changea et enfila sa plus belle tenue militaire, celle-là même utilisé quelques jours plus tôt lors du Conseil de Guerre. Apres s’être sommairement lavé le visage et avoir placé sur son torse l’intégralité de ses médailles, il jugea sa tenue convenable et sortit de ses appartement prives. Il prit alors l’ascenseur et atteint finalement le cinquième hangar. Là l’attendait une navette avec au pied de cette dernière Silvarius, ce dernier s’étant mis au garde à vous à la vue de son capitaine.
Apres un bref échange concernant le ravitaillement de la navette, tous deux embarquèrent et cette dernière décolla du métal froid du hangar. Elle entreprit alors de se diriger vers le vaisseau amiral, passant devant les proues, les poupes, les armatures d’acier et les contreforts blindés de gigantesques vaisseaux tel que le Cardinal Boras du capitaine Larousse ou l’Invincible Judgement du contre-amiral Barlow. Finalement après plusieurs minutes et quelques manœuvres risqués, la navette se posa sans encombre dans l’un des immenses hangars du Divine Right. Un Inquisiteur en armure rouge blindé, au visage sévère et sa suite lourdement armée de Troupe de Choc de l’Inquisition attendaient Dirgas à l’entrée du hangar. Apres de rapides présentations, l’Inquisiteur aidé d’un adepte de l’Adeptus Mechanicus procéda à plusieurs vérifications corporelles, sensorielles, psychiques et vérifia l’état mental de Dirgas ainsi que celui de Silvarius. Il ne décela chez eux aucune trace de corruption dû au Warp ou de mutation dû à un quelconque contact xenos et les accompagna jusque devant les appartements privés du Seigneur Amiral Ravensburg.
Après plusieurs minutes d’attentes, la permission fut enfin donné à Dirgas d’entrer, Silvarius quant à lui put s’asseoir sur un inconfortable banc en marbre devant les grandes portes en bois gardés par des troupes de Choc Cadienne armés de fusils Laser modèle Paladin, de véritable bijou de technologie délivrant de puissante rafale à très haute densité d’énergie.
Dirgas pénétra dans les luxueux appartements de son supérieur, se tenant par respect le plus près possible de la porte et par inversement le plus loin possible de Ravensburg. Ce dernier était assis dans un large fauteuil, un verre d’alcool à la main et observé le feu émanant d’une cheminée. Apres de longue seconde, il tourna finalement son regard vers Dirgas et l’observa de son regard mi- humain, mi- machine avant de lui adresser la parole.
« Veuillez venir vous asseoir je vous prie capitaine Dirgas. »
Ce dernier s’exécuta et vint s’asseoir à la place qui lui était indiqué.
« Puis-je vous proposer un alcool ? Voici un excellent vin sortis des cultures souterraines de Freiras, un excellent cru pour un vin ayant plus de cent ans d’âge. »
L’amiral se saisit de la bouteille et versa le liquide rosée à l’intérieur de deux verres richement ornementés. Il se saisit alors des deux verres et en tendit un au capitaine Dirgas. Les deux hommes levèrent alors leurs verres.
« A notre victoire prochaine, que l’Empereur nous protège et nous guide. »
Tous deux se rassirent alors.
« Capitaine Dirgas, vos états de service vous honorent : libération de Romis Secundus, exécution du libre-marchand Giris, participation aux croisades du Préambule, destruction d’un vaisseau Eldar lors du siège de Constantinium. Plus d’une dizaine d’engagement et à chaque fois vous sortez victorieux. Véritable vétéran au sein de la Flotte, on vous aurez décerné au cours de votre carrière plus de vingt-cinq médailles et vos récompenses sont nombreuses, je vois ici que vous possédez sur votre planète natal entre autre deux propriétés, votre propre flotte de commerce intra-système et un patrimoine estimés par l’Administratum à quinze millions de crédits. Vous êtes l’ainé d’une fratrie de six enfants et comme votre père, vous ferez tous carrière au sein des flottes de guerres de l’Empereur. Vous avez débutez comme manœuvre puis chef d’équipe au sein des chantiers navals de Penzaris avant d’être intégré à l’équipage du Faragos. Vous avez rapidement gravis les échelons avant d’obtenir le poste d’officier subalterne. A la mort de votre supérieur, vous êtes nommé Capitaine. Vous êtes alors âgé de cinquante-trois années Terranes. Vous êtes à ce jour âgé de cent dix-huit années Terranes. »
« Vous savez donc tout de moi monseigneur, je n’aurais pas moi-même pu résumer mon existence sous un meilleur angle que celui-là. »
« Vos états de service font désormais de vous un des membres les plus anciens et les expérimentés de la flotte que vous avez pu contempler lors de votre venu. Vous avez donc, après de mûres réflexions au sein de l’état-major, été désigné pour accomplir une mission à l’intérêt vitale. Vous devez vous assurez de la destruction d’un et d’un seul vaisseau. Celui de Malkar, ancien capitaine des World Eaters et membre de l’Ezakerion. »
Un long silence s’ensuivit, les paroles de l’amiral Ravensburg restaient en suspens dans l’air de la pièce telle de l’encens fraichement brûlé au sein d’une jeune flamme. Aucun des deux ne bougea, chacun d’entre eux regarder l’autre sous toutes les coutures, essayant de deviner ses pensées, ces dernières étant trahies par quelques mouvements physiques. Finalement, la parole revint au moment où des mots se formèrent dans la bouche du capitaine Dirgas.
« Monseigneur, suis-je véritablement le plus à même de remplir cette mission ? »
« Vous l’êtes, Capitaine, J’en suis convaincu. Les batailles qui vont suivre décideront de la conservation ou de la perte d’un immense nombre de vies impériale. Des pertes en hommes et en matériel que l’Imperium ne peut se permettre en des temps si troublés. Détruire votre cible et tuer un membre du haut-commandement sera un coup dur infligé au Traitres. Le Fléau devra alors se passer d’un de ces éléments les plus efficaces. Cela sera une menace pour l’Imperium que nous effacerons définitivement. »
« Je comprends Monseigneur, veuillez accepter mes excuses pour avoir discuté vos ordres. J’obéirais, comme tout bon serviteur de l’Empereur se doit d’agir. »
« Vos excuses sont acceptées capitaine Dirgas. La réussite de votre mission étant primordiale aux efforts apportés à cette campagne, une aide extérieur va vous être apporté. »
Le seigneur amiral porta alors son regard derrière le siège où Dirgas était installé et hocha ostensiblement la tête.
« Vous pouvez approcher, Capitaines »
Dirgas se retourna à son tour et fut le plus surpris des hommes de constater que deux géants se tenaient immobiles à quelques centimètres de son siège. Il lâcha brusquement son verre, ce dernier allant se briser au sol en une multitude de morceaux. Il ne les avait pas entendu approcher, il n’avait même pas ne serait-ce qu’imaginer la présence d’un tel être. Il s’agissait de membres de L’Adeptus Astartes, deux capitaines à en juger par l’appellation du seigneur amiral Ravensburg et par les différents ornementations et récompenses qui couvraient leurs immenses armures grises. Ces hommes, si tenté qu’il soit encore humain, auraient pu le tuer sans que jamais Dirgas ne les voit. Leur discrétion avait été totale, ce que peinait pourtant à imaginer Dirgas vu la taille et la masse que représentait les armures et les hommes engoncés à l’intérieur.
« Capitaine Dirgas, Je vous présente les Capitaines Auris et Bordos de la Silver Légion. Le chapitre de ces Capitaines est pleinement impliqué dans notre campagne de reconquête qui débutera dans les plus brefs délais et j’ai émis une demande d’assistance que le maître de chapitre Vorkho à accepter. Le capitaine Auris et l’effectif que représente sa compagnie prendront désormais leur quartier à bord du Faragos et seront chargé de vous assistez dans votre mission. Le capitaine Bordos dispose quant à lui d’un croiseur de combat : le Dolphos et vous fournira un appui-feu conséquent lors des combats à venir. Vous comprenez bien que face à la puissance de feu et à l’éventualité d’un abordage de la part des World Eaters, les membres de la Silver Légion seront de la plus grande utilité. »
Dirgas déglutit péniblement puis se rassit, le corps empreint d’un léger tremblement suite à sa récente frayeur. Il se retourna vers le seigneur amiral et hocha la tête en signe d’acquiescement.
« Je vous remercie seigneur amiral pour ces renforts inattendus. Je m’engage dès à présent à travailler d’en la plus étroite collaboration possible avec les membres de l’Adeptus Astartes afin de pleinement remplir mon objectif. »
« Je suis certain que vous ne me décevrez pas, Capitaine. Vous pouvez regagner votre vaisseau et préparer votre équipage au départ. Nos forces sont désormais quasiment aux complet. L’annonce de notre départ à la flotte devrait être imminente et nous devrions lever l’ancre en direction du secteur de Port Maw dans les 72 prochaines heures Terranes. Notre ennemi n’a eu que trop de répits, le moment est venu de renvoyer ces immondices dans l’Œil de la Terreur. »
Les deux hommes se levèrent et se saluèrent mutuellement.
« Que l’Empereur vous protège, capitaine. »
« Que l’Empereur vous protège, Seigneur Amiral. »
Dirgas se tourna, esquissa en salut aux capitaines de l’Adeptus Astartes et sortit de la pièce. Silvarius se leva d’un bond, salua son supérieur avec énergie et emboita le pas à ce dernier.
« Avons-nous de nouveaux ordres capitaines ? »
« Oui, nous devons mettre fin aux agissements d’un lieutenant du Fléau. »
La gorge de Silvarius se noua, il ralentit durant quelques secondes puis accéléra de nouveau et vint rattraper son capitaine.
« C’est du suicide. Comment allons pouvoir tenir têtes à des traitres des Légions Renégates ? Un seul d’entre eux serait capable de prendre le contrôle de la passerelle de commandement du Faragos en quelques minutes. Un seul des croiseurs de l’Adeptus nous mettrait en pièce. »
« Le seigneur amiral à penser à cette éventualité, l’Adeptus Astartes en la présence de la Silver Légion va nous assister dans notre mission. Une compagnie viendra bientôt installer ses quartiers sur le Faragos et un croiseur de combat des Spaces Marines viendra nous couvrir. Nous devons juste nous concentrer à ce qu’aux tirs de nos batteries touchent au but, les Astartes s’occuperont du reste. »
Silvarius acquiesça et le reste de la marche jusqu’à la navette se fit en silence. Le trajet de retour au vaisseau fut plus lent et calme. Le premier ordre de Dirgas de retour sur son vaisseau fut de faire place nette dans plusieurs hangars et pont du vaisseau, ce dernier se préparait en effet à accueillir un équipage d’un type nouveau et inédit. Une fois une place jugée suffisante dégagée, le capitaine octroya un peu de repos au lieutenant Silvarius avant de lui-même regagné sa cabine et de s’autoriser quelques heures de sommeil. Le réveil fut plutôt brutal 7 heures plus tard quand l’officier Tollec lui annonça par haut-parleur que plusieurs aéronefs de la Silver Légion avaient pris possession de différents hangars sans s’être au préalable coordonnée avec l’équipage de la passerelle de commandement. L’action avait été jugé dangereuse mais s’était déroulé sans incidents. Finalement, il ne fallait pas s’attendre à autre chose de la part de l’Adeptus Astartes. Les Spaces Marines fonctionnaient seul, comme à leur habitude. Finalement pensa Dirgas, le combat serait peut-être plus difficile à coordonner qu’il ne l’avait imaginé.
A suivre...
Suite au conseil de guerre, les jours passèrent avec une lente monotonie. Chacun d’entre eux voyait arriver un nombre croissant de vaisseau de l’Imperium. Un lent ballet de vaisseau venu des quatre coins des royaumes de l’Empereur venaient s’attrouper telle une ruche d’insecte au-dessus de Cypra Mundi. Qu’il s’agisse de Croiseurs de la Flotte, des Léviathans transporteurs de troupes de la Garde ou des impénétrables Vaisseaux Noires de l’Inquisition, tous devaient venir s’intercaler au milieu des vaisseaux déjà présent. Bien sûr, mener chaque navire à bon port nécessitait une immense logistique et Dirgas parvint à la conclusion que la logistique mise en œuvre ici était supérieure et de très loin à toutes celles mise en œuvre lors de toutes les campagnes militaires réunis auxquels il avait participé. Dirgas prenait soin d’observer avec attention chaque nouveau relevé concernant les forces en présence au-dessus de Cypra Mundi, il le faisait d’ailleurs plus par curiosité que par obligation professionnel du à son rang.
La liste ne cessait de s’allonger sans que rien ne puisse apparemment la ralentir, les trajets dans le Warp se déroulant apparemment avec une facilité déconcertante et quasi-inhabituelle. Le point de Mandeville situé à l’extrémité du système était surchargé par le trafic, ce dernier résultant des vaisseaux sortant du Warp à chaque heure de chaque jour que l’Empereur, dans Son infini bonté, leur permettait de vivre. Le Faragos était quant à lui à quai, attendant en silence l’ordre de départ vers le front qui émanerait directement de l’Amiral Ravensburg.
Depuis le conseil de guerre, l’Amiral s’était retranché dans son vaisseau amirale et compagnie de ses plus proches conseillers et des plus haut-gradés de la Flotte. Depuis plus de deux semaines, aucun ordre ni aucune directive n’avait été donné de la part de l’état-major, ce qui avait eu pour effet de rendre les équipages de plus en plus nerveux au fil des jours. Les capitaines devaient alors palier à la morosité en instaurant des cessions d’entrainements intensives à leurs équipages afin que chacun soit de nouveau au meilleur de ses capacités de réactions. Face aux forces de l’Archi-ennemi, le droit à l’erreur n’existait tout simplement pas.
L’équipage de Dirgas n’échappait pas à la règle. Sous la direction des officiers Valkir et Tollec, des mises en situation de combat furent planifiés pour tous les membres de l’équipage et un temps de réaction minimale fut exigé sous peine de dure réprimandes et sanctions. Des affrontements factices contre des vaisseaux irréels furent créés, ces derniers réagissant comme les forces de l’Archi-ennemi dans les véritables combats spatiaux. Ces derniers étaient créés à partir de données récupérés au cours de la longue histoire de l’Imperium et mises à disposition de tous grâce à la noosphère Primus généré par les Magos du Divine Right. Dirgas supervisait toutes les opérations depuis la table holographique du poste de commandement ; il surveillait d’un œil attentif l’issue de chaque situation. Il transmettait ensuite ses observations aux divers officiers présents dans le poste de commandement. Ces derniers effectuaient alors des ajustements sur la portée de tir, la visée des différents batteries ou encore la trajectoire et la vitesse du Faragos. C’est ainsi que le même entrainement se répéta chaque jour durant deux semaines. Finalement, un message provenant du vaisseau amiral parvint au Faragos par l’intermédiaire d’une communication Vox entrante.
« Le Capitaine Dirgas est prié de se rendre sur le Divine Right dans les plus brefs délais. Il y est attendu par le Seigneur-Amirale Ravensburg. »
La transmission se coupa. Dirgas se tourna vers l’officier Tollec :
« Flavius, veuillez préparez une des navettes du cinquième hangar pour un départ dans moins de trente minutes. »
Dirgas se tourna ensuite vers Silvarius :
« Prépare toi aussi, tu vas m’accompagner. » dit-il avant de quitter son poste et de diriger vers les portes de sorties à l’arrière du centre de commandement.
De là, il continua le long du couloir pour finalement descendre une paire d’escaliers et arriver dans ses quartiers privés. Par de rapide geste, il se changea et enfila sa plus belle tenue militaire, celle-là même utilisé quelques jours plus tôt lors du Conseil de Guerre. Apres s’être sommairement lavé le visage et avoir placé sur son torse l’intégralité de ses médailles, il jugea sa tenue convenable et sortit de ses appartement prives. Il prit alors l’ascenseur et atteint finalement le cinquième hangar. Là l’attendait une navette avec au pied de cette dernière Silvarius, ce dernier s’étant mis au garde à vous à la vue de son capitaine.
Apres un bref échange concernant le ravitaillement de la navette, tous deux embarquèrent et cette dernière décolla du métal froid du hangar. Elle entreprit alors de se diriger vers le vaisseau amiral, passant devant les proues, les poupes, les armatures d’acier et les contreforts blindés de gigantesques vaisseaux tel que le Cardinal Boras du capitaine Larousse ou l’Invincible Judgement du contre-amiral Barlow. Finalement après plusieurs minutes et quelques manœuvres risqués, la navette se posa sans encombre dans l’un des immenses hangars du Divine Right. Un Inquisiteur en armure rouge blindé, au visage sévère et sa suite lourdement armée de Troupe de Choc de l’Inquisition attendaient Dirgas à l’entrée du hangar. Apres de rapides présentations, l’Inquisiteur aidé d’un adepte de l’Adeptus Mechanicus procéda à plusieurs vérifications corporelles, sensorielles, psychiques et vérifia l’état mental de Dirgas ainsi que celui de Silvarius. Il ne décela chez eux aucune trace de corruption dû au Warp ou de mutation dû à un quelconque contact xenos et les accompagna jusque devant les appartements privés du Seigneur Amiral Ravensburg.
Après plusieurs minutes d’attentes, la permission fut enfin donné à Dirgas d’entrer, Silvarius quant à lui put s’asseoir sur un inconfortable banc en marbre devant les grandes portes en bois gardés par des troupes de Choc Cadienne armés de fusils Laser modèle Paladin, de véritable bijou de technologie délivrant de puissante rafale à très haute densité d’énergie.
Dirgas pénétra dans les luxueux appartements de son supérieur, se tenant par respect le plus près possible de la porte et par inversement le plus loin possible de Ravensburg. Ce dernier était assis dans un large fauteuil, un verre d’alcool à la main et observé le feu émanant d’une cheminée. Apres de longue seconde, il tourna finalement son regard vers Dirgas et l’observa de son regard mi- humain, mi- machine avant de lui adresser la parole.
« Veuillez venir vous asseoir je vous prie capitaine Dirgas. »
Ce dernier s’exécuta et vint s’asseoir à la place qui lui était indiqué.
« Puis-je vous proposer un alcool ? Voici un excellent vin sortis des cultures souterraines de Freiras, un excellent cru pour un vin ayant plus de cent ans d’âge. »
L’amiral se saisit de la bouteille et versa le liquide rosée à l’intérieur de deux verres richement ornementés. Il se saisit alors des deux verres et en tendit un au capitaine Dirgas. Les deux hommes levèrent alors leurs verres.
« A notre victoire prochaine, que l’Empereur nous protège et nous guide. »
Tous deux se rassirent alors.
« Capitaine Dirgas, vos états de service vous honorent : libération de Romis Secundus, exécution du libre-marchand Giris, participation aux croisades du Préambule, destruction d’un vaisseau Eldar lors du siège de Constantinium. Plus d’une dizaine d’engagement et à chaque fois vous sortez victorieux. Véritable vétéran au sein de la Flotte, on vous aurez décerné au cours de votre carrière plus de vingt-cinq médailles et vos récompenses sont nombreuses, je vois ici que vous possédez sur votre planète natal entre autre deux propriétés, votre propre flotte de commerce intra-système et un patrimoine estimés par l’Administratum à quinze millions de crédits. Vous êtes l’ainé d’une fratrie de six enfants et comme votre père, vous ferez tous carrière au sein des flottes de guerres de l’Empereur. Vous avez débutez comme manœuvre puis chef d’équipe au sein des chantiers navals de Penzaris avant d’être intégré à l’équipage du Faragos. Vous avez rapidement gravis les échelons avant d’obtenir le poste d’officier subalterne. A la mort de votre supérieur, vous êtes nommé Capitaine. Vous êtes alors âgé de cinquante-trois années Terranes. Vous êtes à ce jour âgé de cent dix-huit années Terranes. »
« Vous savez donc tout de moi monseigneur, je n’aurais pas moi-même pu résumer mon existence sous un meilleur angle que celui-là. »
« Vos états de service font désormais de vous un des membres les plus anciens et les expérimentés de la flotte que vous avez pu contempler lors de votre venu. Vous avez donc, après de mûres réflexions au sein de l’état-major, été désigné pour accomplir une mission à l’intérêt vitale. Vous devez vous assurez de la destruction d’un et d’un seul vaisseau. Celui de Malkar, ancien capitaine des World Eaters et membre de l’Ezakerion. »
Un long silence s’ensuivit, les paroles de l’amiral Ravensburg restaient en suspens dans l’air de la pièce telle de l’encens fraichement brûlé au sein d’une jeune flamme. Aucun des deux ne bougea, chacun d’entre eux regarder l’autre sous toutes les coutures, essayant de deviner ses pensées, ces dernières étant trahies par quelques mouvements physiques. Finalement, la parole revint au moment où des mots se formèrent dans la bouche du capitaine Dirgas.
« Monseigneur, suis-je véritablement le plus à même de remplir cette mission ? »
« Vous l’êtes, Capitaine, J’en suis convaincu. Les batailles qui vont suivre décideront de la conservation ou de la perte d’un immense nombre de vies impériale. Des pertes en hommes et en matériel que l’Imperium ne peut se permettre en des temps si troublés. Détruire votre cible et tuer un membre du haut-commandement sera un coup dur infligé au Traitres. Le Fléau devra alors se passer d’un de ces éléments les plus efficaces. Cela sera une menace pour l’Imperium que nous effacerons définitivement. »
« Je comprends Monseigneur, veuillez accepter mes excuses pour avoir discuté vos ordres. J’obéirais, comme tout bon serviteur de l’Empereur se doit d’agir. »
« Vos excuses sont acceptées capitaine Dirgas. La réussite de votre mission étant primordiale aux efforts apportés à cette campagne, une aide extérieur va vous être apporté. »
Le seigneur amiral porta alors son regard derrière le siège où Dirgas était installé et hocha ostensiblement la tête.
« Vous pouvez approcher, Capitaines »
Dirgas se retourna à son tour et fut le plus surpris des hommes de constater que deux géants se tenaient immobiles à quelques centimètres de son siège. Il lâcha brusquement son verre, ce dernier allant se briser au sol en une multitude de morceaux. Il ne les avait pas entendu approcher, il n’avait même pas ne serait-ce qu’imaginer la présence d’un tel être. Il s’agissait de membres de L’Adeptus Astartes, deux capitaines à en juger par l’appellation du seigneur amiral Ravensburg et par les différents ornementations et récompenses qui couvraient leurs immenses armures grises. Ces hommes, si tenté qu’il soit encore humain, auraient pu le tuer sans que jamais Dirgas ne les voit. Leur discrétion avait été totale, ce que peinait pourtant à imaginer Dirgas vu la taille et la masse que représentait les armures et les hommes engoncés à l’intérieur.
« Capitaine Dirgas, Je vous présente les Capitaines Auris et Bordos de la Silver Légion. Le chapitre de ces Capitaines est pleinement impliqué dans notre campagne de reconquête qui débutera dans les plus brefs délais et j’ai émis une demande d’assistance que le maître de chapitre Vorkho à accepter. Le capitaine Auris et l’effectif que représente sa compagnie prendront désormais leur quartier à bord du Faragos et seront chargé de vous assistez dans votre mission. Le capitaine Bordos dispose quant à lui d’un croiseur de combat : le Dolphos et vous fournira un appui-feu conséquent lors des combats à venir. Vous comprenez bien que face à la puissance de feu et à l’éventualité d’un abordage de la part des World Eaters, les membres de la Silver Légion seront de la plus grande utilité. »
Dirgas déglutit péniblement puis se rassit, le corps empreint d’un léger tremblement suite à sa récente frayeur. Il se retourna vers le seigneur amiral et hocha la tête en signe d’acquiescement.
« Je vous remercie seigneur amiral pour ces renforts inattendus. Je m’engage dès à présent à travailler d’en la plus étroite collaboration possible avec les membres de l’Adeptus Astartes afin de pleinement remplir mon objectif. »
« Je suis certain que vous ne me décevrez pas, Capitaine. Vous pouvez regagner votre vaisseau et préparer votre équipage au départ. Nos forces sont désormais quasiment aux complet. L’annonce de notre départ à la flotte devrait être imminente et nous devrions lever l’ancre en direction du secteur de Port Maw dans les 72 prochaines heures Terranes. Notre ennemi n’a eu que trop de répits, le moment est venu de renvoyer ces immondices dans l’Œil de la Terreur. »
Les deux hommes se levèrent et se saluèrent mutuellement.
« Que l’Empereur vous protège, capitaine. »
« Que l’Empereur vous protège, Seigneur Amiral. »
Dirgas se tourna, esquissa en salut aux capitaines de l’Adeptus Astartes et sortit de la pièce. Silvarius se leva d’un bond, salua son supérieur avec énergie et emboita le pas à ce dernier.
« Avons-nous de nouveaux ordres capitaines ? »
« Oui, nous devons mettre fin aux agissements d’un lieutenant du Fléau. »
La gorge de Silvarius se noua, il ralentit durant quelques secondes puis accéléra de nouveau et vint rattraper son capitaine.
« C’est du suicide. Comment allons pouvoir tenir têtes à des traitres des Légions Renégates ? Un seul d’entre eux serait capable de prendre le contrôle de la passerelle de commandement du Faragos en quelques minutes. Un seul des croiseurs de l’Adeptus nous mettrait en pièce. »
« Le seigneur amiral à penser à cette éventualité, l’Adeptus Astartes en la présence de la Silver Légion va nous assister dans notre mission. Une compagnie viendra bientôt installer ses quartiers sur le Faragos et un croiseur de combat des Spaces Marines viendra nous couvrir. Nous devons juste nous concentrer à ce qu’aux tirs de nos batteries touchent au but, les Astartes s’occuperont du reste. »
Silvarius acquiesça et le reste de la marche jusqu’à la navette se fit en silence. Le trajet de retour au vaisseau fut plus lent et calme. Le premier ordre de Dirgas de retour sur son vaisseau fut de faire place nette dans plusieurs hangars et pont du vaisseau, ce dernier se préparait en effet à accueillir un équipage d’un type nouveau et inédit. Une fois une place jugée suffisante dégagée, le capitaine octroya un peu de repos au lieutenant Silvarius avant de lui-même regagné sa cabine et de s’autoriser quelques heures de sommeil. Le réveil fut plutôt brutal 7 heures plus tard quand l’officier Tollec lui annonça par haut-parleur que plusieurs aéronefs de la Silver Légion avaient pris possession de différents hangars sans s’être au préalable coordonnée avec l’équipage de la passerelle de commandement. L’action avait été jugé dangereuse mais s’était déroulé sans incidents. Finalement, il ne fallait pas s’attendre à autre chose de la part de l’Adeptus Astartes. Les Spaces Marines fonctionnaient seul, comme à leur habitude. Finalement pensa Dirgas, le combat serait peut-être plus difficile à coordonner qu’il ne l’avait imaginé.
A suivre...
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