Le Chemin Céleste de Chris Wraight

En Juin 2017 sort le tome 36 de la série Horus Heresy.

Présentation:

==> Le Chemin Céleste Hardback Pendant trop longtemps, la Ve légion a été tenue à l'écart du conflit sanglant qui ravage la galaxie depuis que la trahison de Maître de Guerre a été révélée. Mais ce n'est qu'après que le primarch Jaghataï a été satisfait du fait que la voie qu'il a choisie est juste et honorable que les White Scars se sont lancés au combat. Mais après quatre années d'une guerre d'attrition sans relâche contre la Death Guard et les Emperor's Children, leur moral est au plus bas, et s'ils veulent atteindre Terra à temps pour la bataille finale, ils devront compter sur les exploits de leurs puissants Stormseers. 400 pages • Juin 2017 • ISBN 9781780303413 • Illustration par Neil Roberts

Bonjour à toutes et à tous,

Ayant fort apprécié ma récente lecture du "Chemin Céleste", je me lance pour mon premier feedback sur le forum

Alors le Chemin Céleste de Chris Wraight est un livre à lire dans la continuité du mini roman "La Confrérie de l'Orage" paru dans le recueil "L'héritage de la Trahison".

Scénario: 4/5

Le scénario est classique, sans fioritures particulières. Les chapitres se suivent de manière chronologique. La qualité essentielle de ce livre d'un point de vue du scénario est qu'il fait vraiment avancer la timeline de l'hérésie. A la fin du livre, la bataille pour le système sol n'est plus très loin, et franchement que c'est bon!!!

De plus, le lecteur est introduit tout au long du roman dans l'atmosphère des quatre années de guérillas que mènes les Scars seuls face aux légions renégates. On ressent bien le temps qui s'est écoulé, et comment celui-ci à pesé sur la légion et ses serviteurs humain. Fait intéressant on perçoit par moment la fragilité somme toute très humaine des marines confrontés à la perte des leurs, au vieillissement (ou plutôt à l'usure de la guerre).

Intérêt fluffique: 4/5

Le livre lève une autre partie du voile qui recouvre le vaste projet de l'empereur depuis que celui-ci œuvre sous le palais... Par ailleurs, la Navis Nobilite, son fonctionnement et sa structure sont abordés tout au long du récit, ce qui apporte de nouvelles précisions sur cet "état dans l'état de 30K" qui est d'habitude toujours un peu en coulisses des romans.

Les Emperors Childrens sont l'autre légion à l'honneur dans ce livre, qui leur consacre un nombre conséquent de chapitres. Y sont décrit avec maestria la décadence de la légion et comment les légionnaires s'y accommodent plus ou moins bien suivant leur caractère et leurs valeurs. L'on découvre à ce moment qu'il y a encore dans la légion des guerriers un peu plus réfractaires  que les autres au changement, et ce en dépit la grande purge d'Istvaan V.
A tous les amateurs de cette légion je dis: Lisez ce livre les yeux fermés!! (Oui je sais c'est dur de lire les yeux fermés ^^).

Par ailleurs les Primarques, Mortarion et le Khan, sont traités avec une certaine délicatesse par l'auteur, sans que celui-ci ne tombe dans le syndrome des ados rebels, ou bien dans celui des dieux inaccessibles. Leur psychologie est laissée entrevue de manière assez fine au détour des dialogues et de leurs choix.

Style d'écriture: 3/5

La traduction n'est sans doute pas la meilleure de la série. On lit souvent le même adjectif ou le même verbe employé plusieurs fois de suite dans la même phrase ou le même paragraphe, ce qui a tendance à alourdir la lecture par endroit mais ne vient pas pour autant gâcher le travail accompli par l'auteur.

Les descriptions, sans égaler les meilleurs livres de la série, sont très correcte et posent bien les ambiances.

Les scènes de bataille se situent dans la moyenne de la série au niveau de la narration. On ne ressent pas vraiment l'effet "boltporn", ce qui est un bon point.


Note globale: 4/5

Un roman soufflant comme un vent de fraicheur sur une série qui commençait un peu à tourner en rond. Les Scars ont ce côté joyeux et libre unique parmi les légions, ce qui  vous fait du bien et vous donne envie d'aller de l'avant avec eux. Bref on ne s'ennuie jamais dans la lecture de ce tome, je le recommande donc à vos attentions!!

AlejandroDeViajes

+1 pour ta critique.

Je remarque que tu n'as pas mis de note Fluff, c'est délibéré ?

J'en profite pour plusser l'approche Fluff de Chris Wraight sur son diptique WS :
Il ne se contente pas dans l'inspiration des mongols de copier leur approche de la guerre (très grande mobilité, notion de chasse, ...) mais imprime également un certain paradigme culturel, surtout dans l'emploi des termes qui ont vraiment existé dans la culture mongole :
- khan : correspond selon le contexte à roi, seigneur de guerre ou chef de clan ;
- Noyan (Khan) : dans la réalité correspond à un titre de noblesse mongol, dans 40k, c'est un maitre de chapitre ;
- Khagan : littéralement khan des khan, c'est à dire empereur (de leur peuple), ce qui sied très bien à un primarque comme Jaghataï (ce nom a d'ailleurs été emprunté à un des fils de Gengis khan qui a fondé son propre royaume le "khanat de Djaghataï" après l'éclatement de l'immense empire mongol) ;
- Qurultay : conseil des plus hautes instances de la société/légion, historiquement tous les grands Khan de l'empire mongol comme Gengis Khan ont été élus par un Qurultay ;
- Enfin, on peut souligner l'approche culturellement très chamanique de la légion en ce qui concerne les psykers.

Bonjour Brennus_Decimus,

Merci pour ton com' Je ne suis pas encore complètement au fait des usages et je me suis un peu emmêlé les pinceaux en écrivant ma critique, c'est pourquoi je n'ai pas mis de note fluff, je vais corriger çà de ce pas en éditant le post!!

Merci aussi pour les apports sur la culture mongole

Un bon Horus Heresy que voilà, et une belle suite à Scars, qui achève de démontrer avec brio que deux bouquins + 2-3 nouvelles suffisent aisément à traiter d'une légion jusqu'à Terra, sans que ce ne soit expédié pour autant. Ça change des ouatmille histoires avec péripéties annexes à n'en plus finir qui diluent méchamment l'intérêt chez d'autres...

Ce que je retiens surtout du livre :

Spoiler:

Petit bémol quand même dans l'histoire :

Spoiler:

Mais globalement un livre assez prenant, fluffiquement intéressant, et quand même assez bien "équilibré", avec des morts importants chez les loyalistes sans que ce ne soit non plus un no match. Donc agréable à lire. Noté bon.

Roman terminé avec saveur hier soir!

J'avertis , je ne suis pas le 1er fan d'un schéma de critique "rigide". Mais je vais faire un effort cette fois-ci.
Le livre m'a particulièrement attiré, très égoïstement et subjectivement, car il intègre un protagoniste tout particulièrement important pour moi : Revuel ARVIDA. Fan des Thousand Sons loyalistes pré-hérésie, j'ai utilisé ce personnage comme base génétique et historique pour la création de mon Chapitre (les Sons of Arvida). Je suis simplement parti du principe que Malcador avait gardé une souche biologique viable non-mutée de la fusion Arvido-Magnuso-Ianusienne, et qu'un chapitre de 3eme génération avait pu secrètement être mis sur pied à l'aide de ce patrimoine.
BREF
Voici mon avis sur ce bouquin.

Scénario: 4/5
Scénario assez abouti car il fallait arriver à faire coïncider plusieurs évènements historique de l'hérésie les uns avec les autres tout en créant de vrais rebondissements dans l'histoire de la Légion des White Scars. C'est chose faite. Même si on pouvait assez aisément deviné le déroulé global, le scénar tenait plutôt la route.

Intérêt fluffique: 5/5
Très intéressant! Surtout après l'ennuyeux Pharos. On apprend une multitude de choses! Ce qu'est devenu Arvida au sein de la Vème Légion. Pourquoi et comment on retrouve des personnages majeurs comme Mortarion et Eidolon notamment (je fais exprès de ne pas trop divulguer!!). On est sur une véritable ETAPE de l'Hérésie c'est clair.
On apprend l'existence de la "machine des âmes" qui laisse présager de choses et de secrets assez colossaux je pense.
On progresse dans la relation Mortarion - Horus mais pas que!! (cf final Loup-Faucon )
Le fluff des Scars est très largement abordé et développé (notamment suite à la crise interne des dissidents bannis etc...).
Finish également hyper fluff dont je tairai la substance.



Style d'écriture: 3/5
Aucun commentaire étant donné que ces bouquins sont retraduits (et dans ce cas, assez mal)



Note globale: 4,5/5
Je conseille vivement !

Bon après de long mois d’absence j'ai bien rattrapé mon retard sur l'Hérésie d'Horus, critique exprèss n°1/4.

J'ai eût beaucoooooooooup de mal avec ce tome ci.
Je sais pas si c'est l'intrigue des Whiste Scars qui ne me plait pas, que j'étais dans une mauvaise période pour lire ou un mélange des deux.
Le fait est que j'ai commencé le bouquin en septembre pour le finir en février... Ma lecture un peu décousue ne va pas me permettre de faire une vraie critique.

J'avais déjà eut du mal avec le premier tome sur les White Scars qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable (à part la scène d'entrainement à moto dans le vaisseau).

J'ai trouvé la scène sur Verre Sombre poussive et cryptique.

MysterJZ a écrit:
Très intéressant! Surtout après l'ennuyeux Pharos.

Impressionnant comme les avis peuvent diverger, pour moi c'est tout l'inverse j'ai vraiment bien aimé Pharos et trouvé ennuyeux celui-ci...

Bonjour tout le monde ! C'est moi Jcpatiti, paré d'un nouveau pseudo pour illustrer ma soif de lectures et de reviews
Après avoir relu l'excellent White Scars, j'ai logiquement enchaîné avec sa suite, Le chemin céleste. Est-il à la hauteur du premier opus ? Nous allons tâcher d'examiner cela de plus près...


Scénario et mise en scène : 3,5/5

Nous retrouvons les Scars 4 ans après les évènements narrés dans White Scars. 4 années, passées à harceler constamment les légions renégates pour retarder leur assaut sur Terra. Problème, le poids du nombre penche lourdement en faveur des traîtres, et les tactiques des WS sont désormais bien connues de leurs adversaires. Les pertes ont ainsi cruellement augmenté, et le Khan fait face à un choix : tenter un dernier baroud d'honneur, en lançant une attaque concentrée mais qui laisse peu d'espoir quand à la survie de sa légion ; ou bien casser les lignes des renégats pour retourner vers Terra. C'est cette dernière option qui est retenue, mais elle suppose de trouver un certain Peter Achelieux, membre d'une importante maison de navigators et dont la lecture des courants Warp permettrait aux WS de tracer une route vers Terra malgré les tempêtes créées par Horus et ses sbires. Problème, nul ne sait où est passé Achelieux...
En parallèle, nous sommes plongés dans la déchéance de la IIIe légion qui chasse les WS. Les Emperor's Children, sous le commandement d'Eidolon, sont sommés de collaborer avec Mortarion et sa Death Guard pour débarquer le Khan et en finir définitivement avec lui. Des personnages hauts en couleurs révèlent la corruption totale et la déliquescence progressive de la IIIe autrefois si noble.

Comme d'habitude je n'irai pas plus loin sur la trame narrative, même si j'ajouterai quelques spoilers en partie fluff. Ce qu'il faut retenir, c'est que le 1er tiers du bouquin est un poil longuet, car il pose les enjeux que je viens de résumer. L'action s'accélère à partir du 2e tiers et nous tient en haleine jusqu'à un final maîtrisé. Bref, un bon cru !


Style et écriture : 4,5/5

Écriture toujours aussi solide de Chris Wraight, à l'aise avec tous ses sujets. Les loyalistes comme les traîtres sont bien traités et on retrouve avec plaisir les protagonistes du 1er tome. Les WS apparaissent usés, désabusés et résignés. Leur joie de combattre, si intense et vive avant l'Hérésie, semble s'être évanouie. Le style de l'auteur s'adapte bien à cet état d'esprit et le roman dégage sa propre atmosphère, avec un rythme plus lent et une ambiance plus sombre que dans White Scars.


Fluff : 4,5/5

A nouveau, Chris Wraight nous propose un roman soigné qui fait la part belle au fluff sur les légions renégates et notamment les Emperor's Children qui occupent le devant de la scène. La trame générale de l'Hérésie n'est pas oubliée :

Spoiler:

Mais c'est un tout autre élément qui s'avère central. Je continue en spoiler mais je conseille à ceux qui n'ont pas lu le roman de ne pas l'ouvrir

Spoiler:

Ce pan de fluff se trouve ainsi directement relié au tome 41 de l'HH, Le Maître de l'Humanité, où l'on découvrait la teneur du grand projet mené par l'Empereur sur Terra.


Appréciation personnelle : 4/5

Voilà de nouveau un excellent volume de l'HH. Parce qu'il réunit des éléments fluff centraux dans l'Hérésie, parce qu'il décrit de manière plaisante et efficace les péripéties des White Scars et s'avère un complément de choix au tome précédent dédié à cette légion. Même si la narration est un peu moins trépidante que pour White Scars, Le chemin céleste s'affirme comme un incontournable et un bon exemple de ce que devrait être un livre de l'HH. Je vous le conseille donc chaudement !


Note globale : 16,5/20

Je crois que c'est 1 des rares romans qui ait fait la quasi unanimité, et Wraight en pleine forme.

La révélation du scénario vient au secours du château de carte en scenarium du fluff ajoutant un argument de poids aux cachoteries paranoïaques de l'Empereur, le Chaos n'ayant jamais été la seule faction lésée à long terme par son Grand Œuvre.

Mais dis donc, ca doit te faire tout drôle de lire cette "antiquité" à côté des tomes du siège of Terra

- Ghost of Arkio - a écrit:
Mais dis donc, ca doit te faire tout drôle de lire cette "antiquité" à côté des tomes du siège of Terra

Pas tant que ça, en fait la relecture des Primarchs avant et la connaissance des évènements du Siège ça remet en lumière les cohérences et les incohérences de l'HH. Et ce 36e tome penche plutôt du bon côté en la matière