Le Siège de Castellax de CL Werner
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Votre appréciation globale du roman :
Le Siège de Castellax de CL Werner
Un nouveau roman de la série "Space Marine Battles" sera proposé en VF le 22 août 2014. CL Werner va nous raconter dans "Le Siège de Castellax" un conflit un peu original entre un Ost Iron-Warrior et une Waaagh Ork.
==> LE SIEGE DE CASTELLAX de CL Werner Les Space Marines du Chaos Iron Warriors ont longtemps été reconnus comme les maîtres de la guerre de siège, capables d'infliger une puissance de feu dévastatrice et une cruauté inimaginable envers leurs ennemis. Sur le monde de Castellax, le dément maître de forge Andraaz a construit son propre empire, et alors même qu'une Waaagh! écrasante approche, il entraîne ses propres esclaves à répondre à toujours plus de quotas de production et de matériel d'approvisionnement pour les nombreuses bandes de guerre de la légion. Leurs murs sont solides et leurs armes prêtes, mais combien de temps peut tenir le monde forge contre l'invasion peau-verte mortelle... Alors que des rumeurs de rébellion commencent à passer entre les vassaux opprimés par les Iron Warriors ? (Traduction : Mortarion et Horus) • Août 2014 • ISBN 9781849702591 • 17€ |
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uther33 Maître de Guerre - Messages : 5674
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Petit résumé :
Le système de Castellax, dirigé d’une main de fer par la troisième grande compagnie, est vital pour le combat que mène la IVeme légion des Iron-Warriors contre l’Imperium du Dieu-cadavre car elle est très riche en Promethium et métaux lourds. Les océans ont été asséchés, les forêts détruites. Tout est tourné vers la production d’armes, de tanks, de navires spatiaux. Les êtres humains sont élevés en captivité pour former leur armée d’esclave, leurs ouvriers dans les usines.
Un grain de sable, un gros grain de sable même, vient perturber cette dynamique bien huilée. Une Waaaagh Ork s’intéresse aussi à ce système et plus particulièrement à la planète principale. Les défenses de la planète qui ont été créées contre les forces de l’imperium, pourront-elles aussi être efficaces contre les peaux vertes ?
Scénario et mise en scène : 4/5
La première des choses à noter est l’originalité du scénario : on ne parle pas ou peu d’imperium dans ce roman. L’auteur a décidé de confronter des Spaces marines de la légion des Iron-Warriors spécialiste des fortifications contre des brutes sanguinaires vertes en l’occurrence les Orks d’une Waaagh qui ne pensent qu’à combattre sans se soucier de leur perte.
L’auteur commence par nous décrire l’invasion spatiale, les tactiques de défense spatiales pour ensuite se concentrer sur l’invasion terrestre.
Pour une fois, l’auteur ne s’est pas restreint à une sorte de huis clos avec 50 Space marines, 200 hérétiques et 20 Orks sur un petit bout de terrain. Mais c’est une véritable vue d’ensemble qu’il essaye de décrire. C’est une Waaagh de plusieurs millions d’Ork qui arrive au sol et en face de cette marée verte : ce sont des millions de janissaires (esclaves soldats), des milliers d’avions, de blindées, une flotte de plusieurs dizaines de vaisseaux, des fortifications, bunkers par milliers que proposent les Iron-Warriors.
En même temps et c’est peut-être aussi la qualité de ce livre, c’est que l’auteur peut zoomer sur certains détails. A certains moments, on se croirait dans les tranchées, les fortifications auprès de ces pauvres esclaves soldats que sont les janissaires.
Détail surprenant, les esclaves ont tous un nom chinois ou à consonances asiatiques : une critique de la chine actuel ou de la corée du Nord ?
Les combats sont vus essentiellement du côté défenseur. Il est intéressant, outre les combats des SM, de suivre l’invasion des Orks à travers ce que ressentent les esclaves humains : ouvriers, janissaires qui ne restent au final que de la chair à canon, à produire …
Le cadre général est maintenant posé. Afin d’épaissir un peu le scénario, l’auteur a rajouté des intrigues secondaires.
Spoiler :
Style et écriture : 4/5
Bien complété par la traduction de Philippe Beaubrun, j’ai pris un réel plaisir à savourer ce roman.
Intérêt fluffique : 4/5
Ben là encore, je dis bravo !!!
Werner nous propose plusieurs informations pour venir étoffer nos connaissances sur la IV légion des Iron-Warriors. Et ce n’est pas du fluff à trois sous comme d’autres auteurs ont l’habitude de nous en donner ( Kyme ou Thorpe pour ne pas les citer). On s’en fiche un peu de savoir que sur l’épaulière de droite ou de gauche ou sur le genou, il y a le grade ou l’héraldique de la compagnie.
Les détails sur le monde Forge est saisissant. Tout est organisé, chronométré à la seconde près. S’il y a un retard, c’est l’élimination pure et simple. Tout est tourné vers leur économie de guerre.
Werner nous confirme que les IW sont encore une légion avec des principes et un certain honneur. Certes, ils massacrent à tout va mais ils ne sont pas inféodés aux forces du Chaos comme d’autres anciennes légions renégates. Werner s’attache à plusieurs reprises à noter que c’est l’honneur de la légion avant le reste, les ordres du Primarque avant tout. Ceci est appuyé par leur devise « D’acier dedans. D’acier dehors. »
Les IW ont gardé une chaîne de commandement très structuré ce qui en font une force très puissante.
Les IW de la 3eme grande compagnie sont décrits comme des SM rejetant le chaos et spécialement les mutations. Il est intéressant de voir qu’à ce niveau-là, certains se sont fait remplacer des parties du corps humains en cours de mutation par des pièces bioniques. De plus, il faut voir les regards qu’ils ont sur ceux qui cèdent aux appels de la transformation via techno virus (les oblitérators en particuliers). Attention cependant, cela ne veut pas dire qu’ils n’utilisent pas les avantages liés au Chaos.
De nombreuses descriptions sont données sur un des oblitérators et ses facilités à modifier son armement.
Appréciation personnelle : 4/5
Aux anges, voilà ma conclusion après cette lecture … Un très bon Space Marines Battle à lire absoluement. Venant de commencer une autre lecture (Ravenwing), c’est le jour et la nuit (enfin pour le moment) …
Total 16/20 noté excellent
Le système de Castellax, dirigé d’une main de fer par la troisième grande compagnie, est vital pour le combat que mène la IVeme légion des Iron-Warriors contre l’Imperium du Dieu-cadavre car elle est très riche en Promethium et métaux lourds. Les océans ont été asséchés, les forêts détruites. Tout est tourné vers la production d’armes, de tanks, de navires spatiaux. Les êtres humains sont élevés en captivité pour former leur armée d’esclave, leurs ouvriers dans les usines.
Un grain de sable, un gros grain de sable même, vient perturber cette dynamique bien huilée. Une Waaaagh Ork s’intéresse aussi à ce système et plus particulièrement à la planète principale. Les défenses de la planète qui ont été créées contre les forces de l’imperium, pourront-elles aussi être efficaces contre les peaux vertes ?
Scénario et mise en scène : 4/5
La première des choses à noter est l’originalité du scénario : on ne parle pas ou peu d’imperium dans ce roman. L’auteur a décidé de confronter des Spaces marines de la légion des Iron-Warriors spécialiste des fortifications contre des brutes sanguinaires vertes en l’occurrence les Orks d’une Waaagh qui ne pensent qu’à combattre sans se soucier de leur perte.
L’auteur commence par nous décrire l’invasion spatiale, les tactiques de défense spatiales pour ensuite se concentrer sur l’invasion terrestre.
Pour une fois, l’auteur ne s’est pas restreint à une sorte de huis clos avec 50 Space marines, 200 hérétiques et 20 Orks sur un petit bout de terrain. Mais c’est une véritable vue d’ensemble qu’il essaye de décrire. C’est une Waaagh de plusieurs millions d’Ork qui arrive au sol et en face de cette marée verte : ce sont des millions de janissaires (esclaves soldats), des milliers d’avions, de blindées, une flotte de plusieurs dizaines de vaisseaux, des fortifications, bunkers par milliers que proposent les Iron-Warriors.
En même temps et c’est peut-être aussi la qualité de ce livre, c’est que l’auteur peut zoomer sur certains détails. A certains moments, on se croirait dans les tranchées, les fortifications auprès de ces pauvres esclaves soldats que sont les janissaires.
Détail surprenant, les esclaves ont tous un nom chinois ou à consonances asiatiques : une critique de la chine actuel ou de la corée du Nord ?
Les combats sont vus essentiellement du côté défenseur. Il est intéressant, outre les combats des SM, de suivre l’invasion des Orks à travers ce que ressentent les esclaves humains : ouvriers, janissaires qui ne restent au final que de la chair à canon, à produire …
Le cadre général est maintenant posé. Afin d’épaissir un peu le scénario, l’auteur a rajouté des intrigues secondaires.
Spoiler :
- Spoiler:
Certains membres du méchanicum qui ont été emprisonnés lors de l’annexion du système par la IVeme légion, profitent de l’invasion Ork pour se rebeller, saboter l’effort de guerre. Mais ce qu’ils ne savent pas. C’est qu’ils sont manipulés.
Un traitre au sein des Iron-Warriors s’attache à éliminer les uns après les autres les officiers de cette 3eme grande compagnie. Finalement, est-ce que les IW ne vont-ils pas être vaincus de l’intérieur ?
Les esclaves soldats découvrent avec horreur qu’en plus d’être de la chair à canon sont aussi destinés une fois mort à devenir des nutriments pour les survivants. Certains décident de se rebeller.
Mais au fait, pourquoi les Orks viennent ils sur Castellax ?
Style et écriture : 4/5
Bien complété par la traduction de Philippe Beaubrun, j’ai pris un réel plaisir à savourer ce roman.
Intérêt fluffique : 4/5
Ben là encore, je dis bravo !!!
Werner nous propose plusieurs informations pour venir étoffer nos connaissances sur la IV légion des Iron-Warriors. Et ce n’est pas du fluff à trois sous comme d’autres auteurs ont l’habitude de nous en donner ( Kyme ou Thorpe pour ne pas les citer). On s’en fiche un peu de savoir que sur l’épaulière de droite ou de gauche ou sur le genou, il y a le grade ou l’héraldique de la compagnie.
Les détails sur le monde Forge est saisissant. Tout est organisé, chronométré à la seconde près. S’il y a un retard, c’est l’élimination pure et simple. Tout est tourné vers leur économie de guerre.
Werner nous confirme que les IW sont encore une légion avec des principes et un certain honneur. Certes, ils massacrent à tout va mais ils ne sont pas inféodés aux forces du Chaos comme d’autres anciennes légions renégates. Werner s’attache à plusieurs reprises à noter que c’est l’honneur de la légion avant le reste, les ordres du Primarque avant tout. Ceci est appuyé par leur devise « D’acier dedans. D’acier dehors. »
Les IW ont gardé une chaîne de commandement très structuré ce qui en font une force très puissante.
Les IW de la 3eme grande compagnie sont décrits comme des SM rejetant le chaos et spécialement les mutations. Il est intéressant de voir qu’à ce niveau-là, certains se sont fait remplacer des parties du corps humains en cours de mutation par des pièces bioniques. De plus, il faut voir les regards qu’ils ont sur ceux qui cèdent aux appels de la transformation via techno virus (les oblitérators en particuliers). Attention cependant, cela ne veut pas dire qu’ils n’utilisent pas les avantages liés au Chaos.
De nombreuses descriptions sont données sur un des oblitérators et ses facilités à modifier son armement.
Appréciation personnelle : 4/5
Aux anges, voilà ma conclusion après cette lecture … Un très bon Space Marines Battle à lire absoluement. Venant de commencer une autre lecture (Ravenwing), c’est le jour et la nuit (enfin pour le moment) …
Total 16/20 noté excellent
Dernière édition par uther33 le Mer 27 Aoû 2014 - 15:18, édité 3 fois
Haut Connétable Uther - Pour les Black Librarians ! Pour le Forum !
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uther33 Maître de Guerre - Messages : 5674
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BlooDrunk Modérateur - Messages : 9078
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Sacré critique !!!
Ce midi je suis passé chez mon libraire et je me suis ,dit que j'allais attendre ta critique avant de le lire
J'en encore plus envie maintenant ... c'est malin !
en tout merci des infos
et comme BloodDrunk,
Ce midi je suis passé chez mon libraire et je me suis ,dit que j'allais attendre ta critique avant de le lire
J'en encore plus envie maintenant ... c'est malin !
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Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
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- Je suis Coutelier Forgeron venez voir : MON ACTU sur FB
- sur le web Pierre Forge Tranquille
- Envie de forger vous même ??? : FAITES UN STAGE
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Merci pour ta critique Uther !
J'ai reçu le miens ce matin, et ta critique me donne encore plus envie de m'y plonger !
J'ai reçu le miens ce matin, et ta critique me donne encore plus envie de m'y plonger !
Vlad Primarque - Messages : 3582
Age : 34
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Détail surprenant, les esclaves ont tous un nom chinois ou à consonances asiatiques : une critique de la chine actuel ou de la corée du Nord ?
Oui ça m'avait déjà marqué. C L Werner a l'air de bien aimer nos amis asiatiques.
Il avait déjà fait s'affronter des orks contre des "jap's" de l'Imperium dans sa nouvelle présente dans le recueil Craignez l'Alien, dont l'action se passait dans le secteur...Yamato !
Et c'est vrai qu'il est bien ce livre, pour l'instant que du plaisir également... Je le fini cette semaine si tout va bien.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Moi qui n'avait plus beaucoup d'espoir dans la série des SMB, la chronique d'Uther me donne envie de leur redonner une chance
Aegis Scout - Messages : 59
Age : 43
Localisation : Bordeaux
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Je termine le "7e Châtiment" et je m'attaque à Castellax.
Belle critique, Uther.
Belle critique, Uther.
“Je suis l'Archi-ennemi, le Destructeur de Mondes. C'est par ma main que le faux Empereur sera déchu."
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Abaddon Primarque - Messages : 4418
Age : 60
Localisation : Oeil de la Terreur
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Ah mais quel bon SM Battles ! La série continue donc à nous sortir quelques pépites, ça fait plaisir.
C.L Werner oblige, on a dans ce livre une ambiance vraiment sombre, impressionnante de méchanceté et monstrueusement déshumanisée côté IW, avec il est vrai un petit côté « Stalingrad » au niveau de l'emploi des ressources humaines, esclaves et janissaires : (« Quand l’homme qui a le fusil… »)
J'irai même jusqu'à dire qu'à côté des Iron Warriors, les Night Lords d'ADB sont un modèle de clémence et de compréhension !
Autrement, le pitch ici reste très simple : Ce n'est rien de moins que le Fort Alamo 40k, avec ces orks-mexicains se ruant à l’assaut de la planète plus que fortifiée des IW.
D'ailleurs c'est pas de bol pour eux parce n’importe quelle planète de ce genre ne devrait normalement jamais tenir plus de quelques jours face à ce qu'ils envoient. Mais ici la paranoïa et les compétences en embastionnement des assiégés sont telles que les défenseurs arrivent à tenir tête à une Waaagh assez maousse, et ce malgré une infériorité numérique calamiteuse.
Je poursuivrai avec deux analogies :
La première, avec la trilogie Night Lords d’ADB. Bien que comme je l'ai dis, les IW semblent beaucoup plus intransigeants envers ces sacs à viande d’humains, leur côté renégats rancuniers (plutôt que corrompus pur souche) en cours de vendetta plurimillénaire contre l'Imperium m'a pas mal rappelé Talos et sa clique.
La deuxième concerne, bien sûr, Storm of Iron, même si ce coup-ci les IW sont dans la situation inverse (ah c’est chiant l’infériorité numérique hein !). D'ailleurs j’aimerai bien voir un scénario comme ça avec des Fists tiens, si possible avant le siège de Terra que l’on ne verra pas avant 20 ans...
Bref, le maître de forge mystérieux semblable à Barban Falk, l'ambiance table ronde avec dissensions, complots politiques, trahisons et autres intrigues de cours pour se faire bien voir du boss… Werner a reprit la recette du bouquin de Mc Neill, mais en la développant et je dirai même en l'améliorant.
Car malgré la menace, tout le monde se tire dans les pattes, noue ou dénoue des alliances avec truc ou machin, essaye de tirer le meilleur parti de la situation...
En terme d'importance, les dizaines de millions de xenos en deviennent même secondaires pour les leaders de la 3ème Grande Compagnie. Vous voyez un peu le niveau d'arrogance ? xD
Voilà pour les assiégés, mais franchement y'a pas à tortiller du cul, ce qui m'a véritablement plu dans ce livre, ce sont les orks ! (d'ailleurs je vais maintenant appeler Werner : MISTER ORK !)
Bien qu'on les voit quand même moins souvent, ils sont ici superbement traités ! On a droit à des descriptions excellentes, savant mélange d’agressivité, de stupidité et d’humour.
Par exemple, lorsqu'une pauvre escouade de raptors n’a d’autre choix que de détourner un aéronef peau verte pour se barrer, il faut voir la gueule de leurs réactions et des descriptions de l'appareil. J'ai bien failli me pisser dessus.
Je rêve un jour d’un livre écrit en vision subjective ork par C.L. Werner.
Et à noter que le très con, très violent et très drôle kaptain des kommandos est le même que celui vu dans l'excellente nouvelle de Werner, dans le recueil Craignez l’alien ! J'espère qu'on le reverra.
Pour résumé, on a ici un très bon bouquin :
- Sombre, froidement transhumain, immoral. Bref, extrêmement fidèle à la Légion de Perturabo.
- Assez complexe mine de rien : entre la guerre à proprement parlé, les intrigues au sein de la compagnie, le soulèvement de magos loyalistes en mode "culte de l’atome", la rébellion d'esclaves-janissaires, le but des orks...
- Parsemé de fluff, faisant notamment office de bon petit documentaire "en immersion" sur les obliterators, trop peu vus jusque là.
- Avec de l'ork aux petits oignons dediou !
Pour le négatif, je dirai qu'il manque quand même quelques scènes..., que la fin est encore une fois trop rapide (d'ailleurs je n'ai pas du tout compris l'épilogue Uther ??), avec aussi quelques persos qui passent beaucoup trop rapidement à l'as et parfois un certain manque de suspense...
Mais bon, ça reste au final des points mineurs ou moyennement gênant, sauf peut-être la fin... mais ça n'enlève que peu de chose à la qualité générale du titre, qui bien que n'égalant pas la qualité d'écriture d'un ADB, s'en rapproche plutôt pas mal tout en se différenciant avec un style et une approche propres à l'auteur.
Allez, 16/20 ! Oui Môssieur !
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Emperor a écrit:
Voilà pour les assiégés, mais franchement y'a pas à tortiller du cul, ce qui m'a véritablement plu dans ce livre, ce sont les orks ! (d'ailleurs je vais maintenant appeler Werner : MISTER ORK !)
A ce point la !!!
Et bien après une critique comme ca, tu m'a sacrément donné envi de le lire ce SM Battle !
Merci bien, ca va etre bien cool.
carrément
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
J’ai terminé le siege de Catellax !
Et je n’ai qu’une chose à dire : IRON WITHIN, IRON WITHOUT !!!
ou en français dans le texte (avec une erreur de traduction, car IRON=FER et non ACIER) D’ACIER DEHORS, D’ACIER DEDANS.
P’tain comment ça envoi ce bouquin !!!
C’est le premier que je lis dans la série des SM Battle, et je n’ai pas été déçu. Encore merci de vos critiques, car ça m’a aidé à me décider, alors vraiment merci, car la j’ai passé un sacré bon moment.
En vrac, car beaucoup à déjà été dit, j’ai adoré ce roman. Ce m’ssieur Werner à réussi à méchamment cerner la psychologie ork, si on peut parler de psychologie chez ces Xenos. Et les Iron Warriors, alors là, c’est du délire.
Ces types sont des sacrés pourritures, mais tout en classe je trouve. J’vous jure, je les ai vus marcher au milieu de leurs esclaves écrasant sous leur botte de céramite le pauvre bougre qui aurait eu le malheur de croiser leur regard.
Quelle rigueur dans la gestion du quota, quel mépris pour ces êtres de chair et quelle logistique de guerre déployée. Vraiment, on sent la fumée des usines, la sueur, le sang, la chair, et la peur. Werner a dû s’inspirer de récit des survivants des camp de concentration, c’est obligé. Le comble de l’horreur allant à son paroxysme lorsque la bande d’insurgé découvre le secret du site Omega ...
Et l’arrivé des ork, mais quel délire de lire ces peux vertes complètement grisé à l’adrénaline, ne vivant que pour le combat et hurlant des Waaagh en marchant sur les cadavres de leurs congénères.
Je me suis vraiment poilé en imaginant la tronche des défenseurs ... « mais, ils continuent d’avancer la ... » sans déconner, trop fort. La description des hordes est sacrément réussie. Tout de bric et de broc, mais assemblé pour la semer la mort. Volant ou roulant, à pneu ou a chenille, à 2 ou 4 roue, tout est fait pour semer la mort le plus vite et le plus bruyamment. Werner décrit à la perfection la sauvagerie des attaques et l’absence totale de peur de la mort de ces Xénos taillés pour le carnage.
Leur première arrivé par téléportation au milieu des hangars est assez terrible, et ensuite, c’est un enchainement de scènes plus improbable les unes que les autres. Les défenseurs, tout aussi bien humain que Iron Warriors, sont décontenancé face à cette marée verte qui avance inexorablement.
Plus en finesse, j’ai beaucoup apprécié le fonctionnement stratégique des Iron Warriors. Car au début, on ne sait pas trop combien ils sont. On suit seulement certain protagoniste, chacun responsable d’un secteur de défense. Et le maitre de forge règne sur tout ce beau monde. Mais quand on apprend qu’ils ne sont qu’une poigné (une soixantaine), on se dit que ça va être tendu quand même. Surtout avec les rivalités entre les différents responsables, et la révolte des technoprêtres, et des esclaves, tout ça tout ça sous couvert de méga invasion ork !!!
Car oui, comme le dit le 4eme de couverture, il y a des ennemis intérieurs ? Et cette partie du récit est aussi vraiment bien mené. Au début, on ne sait pas trop ce que veulent faire ces adeptes du mechanicum face à la main de fer des Chaotiques et ces quelques esclaves qui partent avec leur fusil laser pour essayer de soulever leur congénère contre l’oppresseur SM.
Et vraiment, ce roman est semé de scène vraiment cool. Les missions commando des raptors pour détruire qui un canon, qui un chef ... L’arrivé de l’obliterator ... les orks qui font prisonnier un Iron Warrior et lui trifouille le cerveau ... l’incrédulité des défenseurs quand leur défense majeur tombe ... et toujours cette impossibilité à stoppé la marée verte.
Il y a aussi un truc que j’ai appris sur le fluff : les Iron Warrior refusent la corruption ! Pour eux, ils se sont tournés vers les dieux sombres, pour libérer les hommes de la doctrine impériale, mais jamais ils ne se laisseront corrompre dans leur être. Ce serait être faible, et un Iron Warrior n’est pas faible ! Et on suit un pauvre bougre qui commence à voir les premiers signes de corruption apparaitre sur sa main, et le regard méprisant de ses frères d’arme qui ne le considère plus comme l’un des leurs. J’ai vraiment beaucoup aimé ce côté-là des Iron Warriors.
J’avais déjà bien aimé ces petits gars dans Déluge d’Acier, mais là, ils me plaisent bien les fils de Perturabo !!!
Et pour finir, une scène qui m’a vraiment fait bien rire, le duel entre le Big Boss ork et le maitre de forge ! Trop fort !!! Surtout la description de l’ork. Werner à un sacré talent pour les ork, c’est indéniable. Et, quel combat, et surtout quel fin ...
Je ne trouve vraiment pas de point négatif à ce roman !!! Sauf peut etre un petit détail à revoir : pas assez de bataille sur les murs de Catellax. Et oui, moi qui adore les sièges, les forteresses, les armées géantes, j’aurais aimé voir plus baston sur les murs. Les techniques de défenses, l’arrivé des grosses machines comme le Stompa qu’on ne voit que quelques lignes, les gros canon, les attaques massives, les tactiques, les stratégies, l’approvisionnement, les erreurs, ... tout ce qui fait la beauté d’un siège en fait !!! Mais là, ces moments passent vite, trop vite et laisse la place aux groupes de combat disséminés sur la planète et qui partent en mission faces aux orks. C’est dommage, mais ca ne gâche rien, car ils sont merveilleusement bien écrit.
J’ai passé un sacré bon moment de lecture !!!
Une note à mètre : 19/20 !!!
IRON WITHIN, IRON WITHOUT !!!
PS : si vous connaissez d’autre roman de type « siège, » faites-moi signe
Et je n’ai qu’une chose à dire : IRON WITHIN, IRON WITHOUT !!!
ou en français dans le texte (avec une erreur de traduction, car IRON=FER et non ACIER) D’ACIER DEHORS, D’ACIER DEDANS.
P’tain comment ça envoi ce bouquin !!!
C’est le premier que je lis dans la série des SM Battle, et je n’ai pas été déçu. Encore merci de vos critiques, car ça m’a aidé à me décider, alors vraiment merci, car la j’ai passé un sacré bon moment.
En vrac, car beaucoup à déjà été dit, j’ai adoré ce roman. Ce m’ssieur Werner à réussi à méchamment cerner la psychologie ork, si on peut parler de psychologie chez ces Xenos. Et les Iron Warriors, alors là, c’est du délire.
Ces types sont des sacrés pourritures, mais tout en classe je trouve. J’vous jure, je les ai vus marcher au milieu de leurs esclaves écrasant sous leur botte de céramite le pauvre bougre qui aurait eu le malheur de croiser leur regard.
Quelle rigueur dans la gestion du quota, quel mépris pour ces êtres de chair et quelle logistique de guerre déployée. Vraiment, on sent la fumée des usines, la sueur, le sang, la chair, et la peur. Werner a dû s’inspirer de récit des survivants des camp de concentration, c’est obligé. Le comble de l’horreur allant à son paroxysme lorsque la bande d’insurgé découvre le secret du site Omega ...
Et l’arrivé des ork, mais quel délire de lire ces peux vertes complètement grisé à l’adrénaline, ne vivant que pour le combat et hurlant des Waaagh en marchant sur les cadavres de leurs congénères.
Je me suis vraiment poilé en imaginant la tronche des défenseurs ... « mais, ils continuent d’avancer la ... » sans déconner, trop fort. La description des hordes est sacrément réussie. Tout de bric et de broc, mais assemblé pour la semer la mort. Volant ou roulant, à pneu ou a chenille, à 2 ou 4 roue, tout est fait pour semer la mort le plus vite et le plus bruyamment. Werner décrit à la perfection la sauvagerie des attaques et l’absence totale de peur de la mort de ces Xénos taillés pour le carnage.
Leur première arrivé par téléportation au milieu des hangars est assez terrible, et ensuite, c’est un enchainement de scènes plus improbable les unes que les autres. Les défenseurs, tout aussi bien humain que Iron Warriors, sont décontenancé face à cette marée verte qui avance inexorablement.
Plus en finesse, j’ai beaucoup apprécié le fonctionnement stratégique des Iron Warriors. Car au début, on ne sait pas trop combien ils sont. On suit seulement certain protagoniste, chacun responsable d’un secteur de défense. Et le maitre de forge règne sur tout ce beau monde. Mais quand on apprend qu’ils ne sont qu’une poigné (une soixantaine), on se dit que ça va être tendu quand même. Surtout avec les rivalités entre les différents responsables, et la révolte des technoprêtres, et des esclaves, tout ça tout ça sous couvert de méga invasion ork !!!
Car oui, comme le dit le 4eme de couverture, il y a des ennemis intérieurs ? Et cette partie du récit est aussi vraiment bien mené. Au début, on ne sait pas trop ce que veulent faire ces adeptes du mechanicum face à la main de fer des Chaotiques et ces quelques esclaves qui partent avec leur fusil laser pour essayer de soulever leur congénère contre l’oppresseur SM.
Et vraiment, ce roman est semé de scène vraiment cool. Les missions commando des raptors pour détruire qui un canon, qui un chef ... L’arrivé de l’obliterator ... les orks qui font prisonnier un Iron Warrior et lui trifouille le cerveau ... l’incrédulité des défenseurs quand leur défense majeur tombe ... et toujours cette impossibilité à stoppé la marée verte.
Il y a aussi un truc que j’ai appris sur le fluff : les Iron Warrior refusent la corruption ! Pour eux, ils se sont tournés vers les dieux sombres, pour libérer les hommes de la doctrine impériale, mais jamais ils ne se laisseront corrompre dans leur être. Ce serait être faible, et un Iron Warrior n’est pas faible ! Et on suit un pauvre bougre qui commence à voir les premiers signes de corruption apparaitre sur sa main, et le regard méprisant de ses frères d’arme qui ne le considère plus comme l’un des leurs. J’ai vraiment beaucoup aimé ce côté-là des Iron Warriors.
J’avais déjà bien aimé ces petits gars dans Déluge d’Acier, mais là, ils me plaisent bien les fils de Perturabo !!!
Et pour finir, une scène qui m’a vraiment fait bien rire, le duel entre le Big Boss ork et le maitre de forge ! Trop fort !!! Surtout la description de l’ork. Werner à un sacré talent pour les ork, c’est indéniable. Et, quel combat, et surtout quel fin ...
Je ne trouve vraiment pas de point négatif à ce roman !!! Sauf peut etre un petit détail à revoir : pas assez de bataille sur les murs de Catellax. Et oui, moi qui adore les sièges, les forteresses, les armées géantes, j’aurais aimé voir plus baston sur les murs. Les techniques de défenses, l’arrivé des grosses machines comme le Stompa qu’on ne voit que quelques lignes, les gros canon, les attaques massives, les tactiques, les stratégies, l’approvisionnement, les erreurs, ... tout ce qui fait la beauté d’un siège en fait !!! Mais là, ces moments passent vite, trop vite et laisse la place aux groupes de combat disséminés sur la planète et qui partent en mission faces aux orks. C’est dommage, mais ca ne gâche rien, car ils sont merveilleusement bien écrit.
J’ai passé un sacré bon moment de lecture !!!
Une note à mètre : 19/20 !!!
IRON WITHIN, IRON WITHOUT !!!
PS : si vous connaissez d’autre roman de type « siège, » faites-moi signe
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- Albert Einstein -
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
+1 pour ce pavé de retour de lecture bien complet!
Tiens ça me fait penser que j'avais lâché la lecture au milieu de ce bouquins, sans raisons particulières, d'ailleurs je l'aimais bien... Faudrait que je m'y remette à l'occasion.
(ça m'arrive très rarement mais il devait y avoir un évènement IRL pour que ça arrive et que je le zap complètement..)
Tiens ça me fait penser que j'avais lâché la lecture au milieu de ce bouquins, sans raisons particulières, d'ailleurs je l'aimais bien... Faudrait que je m'y remette à l'occasion.
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BlooDrunk Modérateur - Messages : 9078
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Localisation : Sarum 57
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Carrément, reprend ta lecture, c'est trop bon ce roman !!! J'aimerais bien avoir ton avis tien
IL y en a d'autre du meme genre avec des SMC comme "héros" ?
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_______________________________________________
Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Dans le genre, y'a Apôtre Noir avec des Word Bearers 40k (mais là aussi, avec des "vieux" de l'Hérésie).
Oculus Magnus Space Marine - Messages : 207
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Vu toutes les critiques, faut absolument que je le lise !!
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
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Localisation : Echo of Damnation
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Sûr ! Ce livre est carrément youpi !
Juste dommage que les rares résistants impériaux meurent à la fin...
Juste dommage que les rares résistants impériaux meurent à la fin...
"In darkness, all men are equal. Save those who embrace it."
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Caddon Varn Vétéran Space Marine - Messages : 619
Age : 24
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Et ben dites donc, vos retours enthousiastes donnent envie de se réconcilier avec cette série mal-aimée.
même si c'est du chaos, et déjà parce que je suis aussi fan des orks traités aux petits oignons! ^^
même si c'est du chaos, et déjà parce que je suis aussi fan des orks traités aux petits oignons! ^^
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Vas y fonces, tu vas passer un moment sympa !
Et je serais curieux d'avoir ton avis
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Fini ce soir tiré par le crescendo final des derniers chapitres.
Donc! la BLF bouge encore! autant par l'auteur que la traduction (malgré une série de coquilles bien visibles vers la fin, dommage), la série Astartes Battle continue de laver son honneur bafoué et de nous faire découvrir un auteur pas très connu qui a pourtant tout compris à l'écriture d'un roman 40k.
- Scénario et mise en scène = 4/5
Un bon scénario, qui ménage les suspens et les rebondissements, qui sait surprendre son lecteur et manier des histoires parallèles et des intrigues dans les intrigues sans perdre le fil et sans perdre le lecteur.
Ce scénario est une démonstration convainquante de la mentalité Iron Warriors, mais différente de celle de McNeill (Déluge d'Acier), et plus porche de celle qu'on se ferait d'IW juste sortis de leur compromission avec les armées de lupercal au M31=
- le warp et la sorcellerie sont des armes et des tech à contrôler
- toute forme de corruption physique est un déshonneur
- rien ne justifie de céder sa volonté aux puissances de la ruine, plutôt mourir!
- Style et écriture = 4/5
L'aspect dans l'écriture qui me parait le plus réussi est le canevas des races = en effet il est rare qu'un roman réussisse à faire cohabiter des descriptions convaincantes et réussis de personnages de différentes races, sans que les marines prennent toute la place et écrasent les autres comme les pachydermes fluffiques qu'ils sont dans le lore. Ici, autant les humains, que les astartes, et que les orks cohabitent et interagissent sans que l'un n'écrase vraiment la mise en scène des 2 autres, au contraire, chacun est représenté avec ses codes:
- IW comme des dieux de la guerre dérangés et à l’arrogance génétiquement modifiée, qui aperçoivent à peine les autres (esclaves humains et orks) et les considèrent tous comme des sous-quelque chose. ha..! mais quelle magnifique bande de gros salopards Werner nous a peint ici! Et là où Graham a toujours en tête le coté sombre et les puissances de la Ruine qui guettent, Werner, lui, ajoute de l'humour qui sans diminuer le coté badass des IW, met en valeur la tragédie de leur héritage génétique, se condamnant par leur excès d’arrogance et cette haine viscérale prête à s'abattre sur tout et n'importe quoi y compris ses propres intérêts.
- Les humains esclaves ou soldats; nés sous le joug des IW ou butins de prises, écrabouillés de terreur et dont la seule raison de vivre est de survivre. Pourtant, Werner n'a négligé ni leur point de vue, ni de leur donner des persos secondaires bien faits, et un rôle à jouer dans sa démonstration scénaristique..
- Les orks; qui comme déjà dit, sont parfaits: ils n'ont pas de dialogue (+1), leur technologie mélange de récup au ptit bonheur la chance et de folie furieuse animale est très bien décrit à travers le regard des IW (censés représenter l'inverse), et leur intelligence en tant que Waaagh n'est jamais réduite à l'état de simples cible. L'humour utilisé ne les rend pas grotesques ou cartoonesques, mais déployés à travers une série de réf d'unités et de coutumes orks qui les rend crédible.
- Intérêt fluff = 3/5
Les Iron Warriors: On a la vision détaillée du fonctionnement d'un monde forteresse vassal de Medrengard (où Perturabo s'est règne dans l'Oeil), avec ses usines, ses quotas, sa hiérarchie interne (armée mexicaine pleine de "capitaines" et de grades et d'honneurs, pour des escouades réduites de 1/2 et une "grande compagnie" réduite à 50 à peine). On a surtout un Werner qui s'amuse à nous faire comprendre au fur et à mesure comment ils arrivent à garder un système entier et des milliards d'esclaves sous contrôle et faire tourner leurs usines, par un savant mélange de castes, de punition et de terreur des quotas, humains et technoprêtres asservis par la peur et l'instinct de survie.
Pas de liste d'unités exhaustives, mais l'obliterator en vedette, les relations conflictuelles entre les IW et le Warp, le statut des demi-sang (issus de progénoides volés), celui des corrompus (par le code qui les transforme au final en obliterators), le sens de l'honneur dérangé des IW (obéir à la légion, faire honneur à la compagnie... et se distribuer des couteaux dans le dos à longueur de temps), et la même peur inspirée aux humains (quotas, discipline, mépris) que l'on sent également peser sur eux par Medrangard et le primarque lui-même.
Les Orks:
Pas souvent non plus qu'on voit décrit aussi proprement et avec moult précisions tactiques et techniques l'assaut d'une Waaagh contre un système entier et qui se déroule sur des mois entiers. Des tactiques navales des orks avec leurs vaisseaux béliers jusqu'à ces super-forteresse à faire glapir des Capitol imperialis et une ambiance de siège médiéval (les stompas donnent des coups de massue sur les murs et déploient des échelles d'assaut sur les remparts, les Kommandos trouvent un moyen de passer par les souterrains pour contourner l'ennemi, mouvements de la horde contre les différentes stratégies des IWs, etc.)
- Appréciation personnelle = 4/5
À lire pour tous les fans des légions renégates,
Pour les fans de l'Imperium, .. lisez-le aussi! (jusqu'à la fin.. ^^)
Rien que pour les orks fendards et le combat du big boss à la fin, mais aussi bien sûr pour la fourberie maladive des IW, ce roman mérite le détour!
- Note globale = 15/20
Je ne suis pas tombé en pâmoison comme avec La Légion des Damnés ou un bon Gaunt; mais j'ai noté bon car le travail de Werner le mérite amplement!
Donc! la BLF bouge encore! autant par l'auteur que la traduction (malgré une série de coquilles bien visibles vers la fin, dommage), la série Astartes Battle continue de laver son honneur bafoué et de nous faire découvrir un auteur pas très connu qui a pourtant tout compris à l'écriture d'un roman 40k.
- Scénario et mise en scène = 4/5
Un bon scénario, qui ménage les suspens et les rebondissements, qui sait surprendre son lecteur et manier des histoires parallèles et des intrigues dans les intrigues sans perdre le fil et sans perdre le lecteur.
Ce scénario est une démonstration convainquante de la mentalité Iron Warriors, mais différente de celle de McNeill (Déluge d'Acier), et plus porche de celle qu'on se ferait d'IW juste sortis de leur compromission avec les armées de lupercal au M31=
- le warp et la sorcellerie sont des armes et des tech à contrôler
- toute forme de corruption physique est un déshonneur
- rien ne justifie de céder sa volonté aux puissances de la ruine, plutôt mourir!
- Style et écriture = 4/5
L'aspect dans l'écriture qui me parait le plus réussi est le canevas des races = en effet il est rare qu'un roman réussisse à faire cohabiter des descriptions convaincantes et réussis de personnages de différentes races, sans que les marines prennent toute la place et écrasent les autres comme les pachydermes fluffiques qu'ils sont dans le lore. Ici, autant les humains, que les astartes, et que les orks cohabitent et interagissent sans que l'un n'écrase vraiment la mise en scène des 2 autres, au contraire, chacun est représenté avec ses codes:
- IW comme des dieux de la guerre dérangés et à l’arrogance génétiquement modifiée, qui aperçoivent à peine les autres (esclaves humains et orks) et les considèrent tous comme des sous-quelque chose. ha..! mais quelle magnifique bande de gros salopards Werner nous a peint ici! Et là où Graham a toujours en tête le coté sombre et les puissances de la Ruine qui guettent, Werner, lui, ajoute de l'humour qui sans diminuer le coté badass des IW, met en valeur la tragédie de leur héritage génétique, se condamnant par leur excès d’arrogance et cette haine viscérale prête à s'abattre sur tout et n'importe quoi y compris ses propres intérêts.
- Les humains esclaves ou soldats; nés sous le joug des IW ou butins de prises, écrabouillés de terreur et dont la seule raison de vivre est de survivre. Pourtant, Werner n'a négligé ni leur point de vue, ni de leur donner des persos secondaires bien faits, et un rôle à jouer dans sa démonstration scénaristique..
- Les orks; qui comme déjà dit, sont parfaits: ils n'ont pas de dialogue (+1), leur technologie mélange de récup au ptit bonheur la chance et de folie furieuse animale est très bien décrit à travers le regard des IW (censés représenter l'inverse), et leur intelligence en tant que Waaagh n'est jamais réduite à l'état de simples cible. L'humour utilisé ne les rend pas grotesques ou cartoonesques, mais déployés à travers une série de réf d'unités et de coutumes orks qui les rend crédible.
- Intérêt fluff = 3/5
Les Iron Warriors: On a la vision détaillée du fonctionnement d'un monde forteresse vassal de Medrengard (où Perturabo s'est règne dans l'Oeil), avec ses usines, ses quotas, sa hiérarchie interne (armée mexicaine pleine de "capitaines" et de grades et d'honneurs, pour des escouades réduites de 1/2 et une "grande compagnie" réduite à 50 à peine). On a surtout un Werner qui s'amuse à nous faire comprendre au fur et à mesure comment ils arrivent à garder un système entier et des milliards d'esclaves sous contrôle et faire tourner leurs usines, par un savant mélange de castes, de punition et de terreur des quotas, humains et technoprêtres asservis par la peur et l'instinct de survie.
Pas de liste d'unités exhaustives, mais l'obliterator en vedette, les relations conflictuelles entre les IW et le Warp, le statut des demi-sang (issus de progénoides volés), celui des corrompus (par le code qui les transforme au final en obliterators), le sens de l'honneur dérangé des IW (obéir à la légion, faire honneur à la compagnie... et se distribuer des couteaux dans le dos à longueur de temps), et la même peur inspirée aux humains (quotas, discipline, mépris) que l'on sent également peser sur eux par Medrangard et le primarque lui-même.
Les Orks:
Pas souvent non plus qu'on voit décrit aussi proprement et avec moult précisions tactiques et techniques l'assaut d'une Waaagh contre un système entier et qui se déroule sur des mois entiers. Des tactiques navales des orks avec leurs vaisseaux béliers jusqu'à ces super-forteresse à faire glapir des Capitol imperialis et une ambiance de siège médiéval (les stompas donnent des coups de massue sur les murs et déploient des échelles d'assaut sur les remparts, les Kommandos trouvent un moyen de passer par les souterrains pour contourner l'ennemi, mouvements de la horde contre les différentes stratégies des IWs, etc.)
- Appréciation personnelle = 4/5
À lire pour tous les fans des légions renégates,
Pour les fans de l'Imperium, .. lisez-le aussi! (jusqu'à la fin.. ^^)
Rien que pour les orks fendards et le combat du big boss à la fin, mais aussi bien sûr pour la fourberie maladive des IW, ce roman mérite le détour!
- Note globale = 15/20
Je ne suis pas tombé en pâmoison comme avec La Légion des Damnés ou un bon Gaunt; mais j'ai noté bon car le travail de Werner le mérite amplement!
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Hein qu'il est bien Werner-sama !
la série Astartes Battle continue de laver son honneur bafoué et de nous faire découvrir un auteur pas très connu qui a pourtant tout compris à l'écriture d'un roman 40k
C'est vrai qu'avec les SM Battles on a un peu cette sensation de loterie, même si le nom de l'auteur augmente déjà pas mal les chances de "gagner" ^^
Werner n'est pas très connu pour ses productions "fourtykey" mais c'est un véritable ponte à Battle et on sent bien dans ce livre toute son expérience de vétéran de la BL.
C'est ici son premier roman 40K et il nous place déjà une bonne barre à la jean galfione, donc j'espère vraiment que la BL va lui donner plus de possibilités futuristes à l'avenir, et pas le cantonner uniquement aux nouvelles ou au nouveau Battle.
Rien que pour les orks fendards et le combat du big boss à la fin
Une scène qui sort de l'ordinaire c'est clair, vraiment typique du style de Werner - sombre et fun - mais perso ce qui m'a bien fait marrer à la fin
- Spoiler:
- c'est le boss des kommandos qui tombe sur le Daemonculum (rien de moins que le méga artefact qui justifie presque à lui seul l'arrivée de la Waaagh) et qui commence à le canarder parce qu'il n'aime pas l'aspect du truc XD
Merci pour ton retour en tout cas !
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Un ponte à battle? c'est justement ce qu'il faut à 40k = ce juste mélange de SF et de fantasy;
C'est pour cette raison que même sans rien lire de battle, je m'inquiète toujours de le voir "disparaître" des catalogues de GW, car c'est un ingrédient essentiel dans notre fort-icket ! ^^ (comme ça l'était dans Déluge d'Acier, ou La légion des Damnés de Sanders).
J'ai bien aimé ces apartés réguliers dans la salle de briefing entre tous ces officiers IW qui "font salon" en s'envoyant du petit bois... et dont le nombre diminue au fur et à mesure et surtout quand on apprend au fur et à mesure les porte-mamteaux qu'ils se mettent en coulisse...
C'est pour cette raison que même sans rien lire de battle, je m'inquiète toujours de le voir "disparaître" des catalogues de GW, car c'est un ingrédient essentiel dans notre fort-icket ! ^^ (comme ça l'était dans Déluge d'Acier, ou La légion des Damnés de Sanders).
J'ai bien aimé ces apartés réguliers dans la salle de briefing entre tous ces officiers IW qui "font salon" en s'envoyant du petit bois... et dont le nombre diminue au fur et à mesure et surtout quand on apprend au fur et à mesure les porte-mamteaux qu'ils se mettent en coulisse...
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Je me doutais bien que tu allais apprécier cette petite baston.
Ca me fait plaisir de ne pas m’être trompé. Et ta review est bien cool (+1)
Je vais suivre les écrits de Werner en tout cas.
Quand tu parles de coquille vers la fin, c'est niveau orthographe ?
@ Emperor : c'est vrai que cette scène du Daemonculum est assez geniale !
Ca me fait plaisir de ne pas m’être trompé. Et ta review est bien cool (+1)
Je vais suivre les écrits de Werner en tout cas.
Quand tu parles de coquille vers la fin, c'est niveau orthographe ?
@ Emperor : c'est vrai que cette scène du Daemonculum est assez geniale !
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Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Oui, les coquilles de relecteurs fatigués; mais bon, qu'est-ce que tu veux; il faudrait aussi que les traducteurs écrivent directement sans fautes mais moi-même, je dois toujours me relire.
Merci pour le +1!
Maintenant que The End of Time est fini, on va p.e. les voir tous refluer sur 40k
Merci pour le +1!
Maintenant que The End of Time est fini, on va p.e. les voir tous refluer sur 40k
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Première moitié terminée, je comprend quand vous dites que ce livre remonte le niveau des SM battles en ce qui concerne le scénario, les personnages et le fluf. Les IW envoient du lourd, ce sont des malades finis.
Je ferais surement une petite notation quand je l'aurais terminé.
Par contre, à 17 euros le livre, qu'il y ai AUTANT de fautes, c'est juste inadmissible, et je n'ai lu que la moitié du bouquin ... Des mots oubliés qui donnent des phrases sans sens ... comment ça peut passer après une seule relecture? Et plusieurs fois? Je sais que je râle souvent avec ça, on m'a même répondu ici que ce n'était pas de la grande littérature et qu'il fallait faire avec ... mais je ne trouve pas ça normal au vue des tarifs pratiqués, qui dépassent et de très loin les prix des grands romans de littérature.
Je ne suis pas une flèche en orthographe mais j'ai plus le droit de faire des fautes qu'une société d'édition de livre ...
Bref désolé pour ce petit coup de gueule
edith : Je différencie travail de traduction qui est fait par un traducteur, et correction et finalisation d'un livre qui doit être fait par l'éditeur, simple précision
Je ferais surement une petite notation quand je l'aurais terminé.
Par contre, à 17 euros le livre, qu'il y ai AUTANT de fautes, c'est juste inadmissible, et je n'ai lu que la moitié du bouquin ... Des mots oubliés qui donnent des phrases sans sens ... comment ça peut passer après une seule relecture? Et plusieurs fois? Je sais que je râle souvent avec ça, on m'a même répondu ici que ce n'était pas de la grande littérature et qu'il fallait faire avec ... mais je ne trouve pas ça normal au vue des tarifs pratiqués, qui dépassent et de très loin les prix des grands romans de littérature.
Je ne suis pas une flèche en orthographe mais j'ai plus le droit de faire des fautes qu'une société d'édition de livre ...
Bref désolé pour ce petit coup de gueule
edith : Je différencie travail de traduction qui est fait par un traducteur, et correction et finalisation d'un livre qui doit être fait par l'éditeur, simple précision
Le mal entendu Scout - Messages : 137
Age : 38
Localisation : Paris, segmentum solar
Re: Le Siège de Castellax de CL Werner
Oui, c'est devenu endémique mais que veux-tu; tant que ça ne gâche pas trop le style de l'original, il faut vivre avec.
Pour le reste, reporte-toi au topic du défouloir ou celui sur les traductions/traducteurs.
Pour le reste, reporte-toi au topic du défouloir ou celui sur les traductions/traducteurs.
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