L'ange Exterminatus de Graham McNeill
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Votre appréciation globale du roman :
Re: L'ange Exterminatus de Graham McNeill
Non, je pense qu'il ne répondait pas à mes attentes. C'est tout !
Edit Nico. : Attention fautes, comme sur ta review.
Edit Nico. : Attention fautes, comme sur ta review.
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IMPERATOR INVOCATO DIABOLUS DAEMONICA EXORCIST
ANVAL THAWN Premier Capitaine - Messages : 1325
Age : 45
Localisation : Titan
Re: L'ange Exterminatus de Graham McNeill
Lu en 2 fois, les 150 premières pages y' 6 mois et le reste en 3h, y'a quelques jours. Il m'a donné envie d'en faire une critique, que voici :
Scénario et mise en scène : 4.0/5
Le scénario est très bien construit pour moi, déjà parce qu’il dose parfaitement bien le temps de présence et l’importance des deux légions renégates, sans en laisser une au détriment de l’autre, et que ceci est une bonne partie de ce qui fait la force de l’histoire. Les personnages sont multiples, mais tous sont bien utilisés et importants à leur manière, ce qui tisse en fait comme une immense toile de fond à laquelle ces personnages apportent diverses couleurs qui se marient plus ou moins bien. C’est en premier ce que m’évoque ce livre, car la force du développement des personnages et de leurs interactions et relations est peut-être la chose qui m’a le plus plu. Pas un personnage n’est laissé de côté par rapport à ce qu’il est sensé fournir dans l’histoire, on sent que ceux qui doivent être importants le sont et idem pour les secondaires. On trouve bien sûr au centre de ça Perturabo et Fulgrim, deux personnalités excessivement bien dépeintes et dont la relation est savoureuse de bout en bout, sans jamais s’essouffler ni perdre en intérêt. De la même manière, des personnages comme Forrix, Kroeger, Falk, Lucius, Eidolon, Fabius donnent une profondeur et du relief à l’histoire, et même des présences anecdotiques que Grendel, Toramino ou Abranxe ont leur petite importance, jamais au-delà du nécessaire. Et je ne les ai pas cités, mais ce qui vaut pour les autres vaut aussi pour l’équipage du Sysipheum, dont les personnalités ajoutent une troisième tendance bienvenue au milieu du froid paranoïaque des Iron Warriors et des GROS soucis mentaux des Emperor’s Children.
Si j’ai commencé par parler des personnages, c’est parce que c’est bien la chose qui m’a le moins laissé indifférent, pour le meilleur et pour le pire pendant que je lisais le roman, et seulement pour le meilleur maintenant que j’ai pris du recul. Parce que rares sont ceux qui m’ont laissé de marbre, et la plupart m’ont soi énormément plu, soit énormément déplu. Si Perturabo, Forrix, Kroeger (étonnament), Lucius ou Sharrowkyn font partie de la première catégorie, des types comme Fabius, Kaesoron, Thamatica ou Fulgrim m’ont parfois tellement perturbé (ou saoulé, dans le cas de l’avant dernier) que je n’étais pas sûr de vouloir continuer
Bon, je fais un paragraphe exclusivement sur lui, mais Perturabo ne descend pas de la première place de mes personnages préférés de 40k, il est absolument incroyable de bout en bout, et je suis peut-être pas objectif, mais j’ai savouré chaque instant de sa présence. Je comprends ceux qui ont pu dire que sa trahison n’était pas expliqué dans ce livre et que c’était un peu facile, mais j’ai déjà lu son livre de la série Primarchs, alors je ne comptais absolument pas sur ce roman pour m’apprendre quoi que ce soit vis-à-vis de ça. Certaines scènes sont vraiment marquantes avec lui, notamment :
Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, l’histoire s’enchaîne bien, sans réel souci. Peut-être un léger manque de rythme à certains moments, notamment une suite de plusieurs chapitres un peu mous et ennuyeux, mais vu à quel point les livres aussi fournis en pages que celui sont peu présents dans l’HH, je ne vais pas m’en plaindre (bon, on est d’accord, ce n’est pas un gage de qualité, mais on ne tient pas là un désastre, donc bon). D’autant que la tension et les révélations sont vraiment bien gérés, le crescendo du scénario est vraiment très efficace et le final est vraiment bon, ni bâclé, ni trop long, on y voit ce qu’on est sensé voir et j’ai beaucoup apprécié personnellement.
Pas de réelle déception, donc, et même globalement du positif. Je ne reviendrai pas en détail sur les éléments du scénario, mais voilà, c’est du solide !
Style et écriture : 3.5/5
Je mets une bonne note, mais y’a un truc dans l’écriture de McNeill qui me dérange. Ça me le fait aussi avec Déluge d’Acier, et je sais pas ce que c’est, mais voilà.
Globalement, la narration est efficace, et McNeill est très fort pour donner vie à ses personnages, ce qui est plutôt un bon point, particulièrement dans ce livre où les personnages sont ce qui m’a le plus plu. Les descriptions sont elles aussi efficaces, et je trouve qu’on se figure beaucoup mieux ce qui se passe (que ce soit à petite ou à grande échelle, dans les combats au sol surtout, ou même dans les lieux en général) que chez la plupart des autres auteurs de la BL (exception faite d’Abnett et d’ADB, et de Haley quand il est en forme), ce qui me fait comprendre pourquoi McNeill a longtemps été considéré comme top 2 des auteurs BL ^^
Sa manière de décrire les Primarques et de les élever au dessus du commun des mortels est particulièrement efficace, moins qu’ADB mais deuxième (ou troisième, selon si Haley est en forme ) sur le podium des écrivains de la BL. Il n’a pas besoin de forcer le trait pour qu’on comprenne à quel point ces demi-dieux sont puissants, et ils sont nécessairement au centre de l’histoire.
Il y pourtant quelques grands moments de flou, où l’action n’est pas claire, où les descriptions perdent en charme et en pertinence, notamment vers la fin. J’ai trouvé que ça nuisait un peu à l’ensemble, et associé au problème inconnu que j’ai avec la plume de McNeill, c’est ce qui donne cette note, plutôt bonne donc, mais pas transcendante.
(Mais quand même, le vocabulaire choisi est excellent, faut reconnaître que le mec est vraiment chaud là-dessus)
Intérêt Fluffique : 3.5/5
On a beaucoup d’informations sur les Iron Warriors, sur la manière dont ils fonctionnent, sur les spécificités par rapport aux autres légions (Stor-Bezashk, Pneumachina, Dodekatheon, et cetera) et c’est appréciable, surtout pour une légion tant laissée de côté aux profits d’autres, dans le fluff comme dans la réalité.
On a pas mal de choses sur les Emperor’s Children, sur leurs pratiques de dépravés, on appréhende à certains moments à quel point ce sont les plus avancés sur le chemin de la corruption. C’est très cool à apprendre, mais j’admets qu’à part les apprécier encore moins, ça ne m’a pas changé grand-chose.
Les informations sur les Iron Hands, et sur la manière dont luttent les légions brisés, c’est assez intéressant et plutôt bien venu, encore une fois ça permet de trancher avec les deux autres légions tout en se rapprochant de chacune d’entre elle sur des points différents (l’amour du fer comme les Iron Warriors, et la recherche de la perfection comme les Emperor’s Children).
Perturabo (que je mets à part de sa légion) est celui qui s’en sort le mieux, puisque c’est presque ce roman qui l’introduit en tant que vrai personnage dans l’HH, et même avec les connaissances que j’avais sur lui suite à la lecture de la majorité des livres dans lesquels il est présent, je n’ai pas du tout été déçu. Beaucoup d’infos inédites sur sa manière de penser et d’agir, sur ses inspirations et ses rapports à certains de ses frères et à son père, ses rêves, et cetera. C’est vraiment un personnage fantastique, je le répète.
Et sinon, il y a encore quelques trucs, sur les Eldars (même si vraiment fragmentaire), sur certains éléments qu’on retrouvera dans Déluge d’Acier, sur les pratiques abominables de Fabius, et cetera.
(J’ai vraiment hésité à mettre 4, mais j’ai revu mes critères de notation à la baisse, et pour moi ce livre correspond plus au moule de la description du 3.5 que du 4, mais ça se joue à pas grand-chose, je pourrais dire que c’est à peu près un 3.75/4 ^^)
Appréciation Personnelle : 4.0/5
Vous l’aurez compris, une appréciation globalement positive, servie par pas mal de bons points et assez peu de mauvais.
J’ai aimé, parce que :
- Le plus gros point fort du livre est selon moi les personnages savoureux aux interactions bien amenées, qui ont été un réel plaisir à découvrir page après page
- Le scénario est relativement original et cohérent, respecte globalement ses prétentions sans presque jamais tomber dans la facilité
- La mise en scène et la progression des enjeux, le crescendo qui se poursuit tout au long du livre et qui culmine par un final globalement à la hauteur de ce à quoi il était logique de s’attendre
- En somme, le fait que ce livre ne soit pas un copier-coller bête et méchant de beaucoup de livres du genre, et qu’il possède une vraie identité
- Perturabo est vraiment à la hauteur de ce que j’espérais, et c’est là le point le plus subjectif de ma critique, mais ça joue vraiment
- Alors ces deux points ne sont pas les plus marquants à mes yeux, d’autant que là est carrément à nuancer sur un plan strictement subjectif, mais c’est bien écrit et on apprend plein de choses sur les principaux acteurs (j’entends en termes de légion) du livre
J’ai moins aimé, parce que :
- J’ai quand même un problème avec l’écriture de McNeill, mais je ne peux pas dire qu’il écrit mal, je ferai un PS à cette critique si je pige ce qui m’embête
- Les personnages sont tellement vivants que ça en devient perturbant, Fabius m’a presque fait arrêter de lire plus d’une fois, ça dessert le livre tout en lui étant bénéfique, mais je me permets de nuancer tout en subjectivité
- Quelques moments de flou s’avèrent un peu problématique, surtout vers la fin, ce qui ne lui nuit pas vraiment, mais sans quoi elle aurait été meilleure encore
Donc voilà, au final, c’est un bon livre ayant pour lui de très bonnes choses et ça m’a globalement bien plus de le lire (je suis content que McNeill ait pas été bridé à 400 pages, ça aurait eu une autre gueule) ! Ce n’est pas le meilleur roman de 40k que j’ai pu lire, ni même le meilleur livre de l’HH, mais il se situe dans une (très) bonne moyenne haute.
Total : 15.0/20 = BON
(J'ai d'ailleurs changé mes critères de notes et vais modifier notamment celle du SoT, parce qu'elles sont trop hautes globalement ; selon mes anciens critères, ce livre aurait eu 16.5/20, et les 2 premiers tomes dui SoT (auxquels j'ai mis env. 15) vont perdre un peu, parce qu'ils méritent selon moi pas la note que je leur ai mise)
Scénario et mise en scène : 4.0/5
Le scénario est très bien construit pour moi, déjà parce qu’il dose parfaitement bien le temps de présence et l’importance des deux légions renégates, sans en laisser une au détriment de l’autre, et que ceci est une bonne partie de ce qui fait la force de l’histoire. Les personnages sont multiples, mais tous sont bien utilisés et importants à leur manière, ce qui tisse en fait comme une immense toile de fond à laquelle ces personnages apportent diverses couleurs qui se marient plus ou moins bien. C’est en premier ce que m’évoque ce livre, car la force du développement des personnages et de leurs interactions et relations est peut-être la chose qui m’a le plus plu. Pas un personnage n’est laissé de côté par rapport à ce qu’il est sensé fournir dans l’histoire, on sent que ceux qui doivent être importants le sont et idem pour les secondaires. On trouve bien sûr au centre de ça Perturabo et Fulgrim, deux personnalités excessivement bien dépeintes et dont la relation est savoureuse de bout en bout, sans jamais s’essouffler ni perdre en intérêt. De la même manière, des personnages comme Forrix, Kroeger, Falk, Lucius, Eidolon, Fabius donnent une profondeur et du relief à l’histoire, et même des présences anecdotiques que Grendel, Toramino ou Abranxe ont leur petite importance, jamais au-delà du nécessaire. Et je ne les ai pas cités, mais ce qui vaut pour les autres vaut aussi pour l’équipage du Sysipheum, dont les personnalités ajoutent une troisième tendance bienvenue au milieu du froid paranoïaque des Iron Warriors et des GROS soucis mentaux des Emperor’s Children.
Si j’ai commencé par parler des personnages, c’est parce que c’est bien la chose qui m’a le moins laissé indifférent, pour le meilleur et pour le pire pendant que je lisais le roman, et seulement pour le meilleur maintenant que j’ai pris du recul. Parce que rares sont ceux qui m’ont laissé de marbre, et la plupart m’ont soi énormément plu, soit énormément déplu. Si Perturabo, Forrix, Kroeger (étonnament), Lucius ou Sharrowkyn font partie de la première catégorie, des types comme Fabius, Kaesoron, Thamatica ou Fulgrim m’ont parfois tellement perturbé (ou saoulé, dans le cas de l’avant dernier) que je n’étais pas sûr de vouloir continuer
- Spoiler:
- Surtout Fabius, et je ne me rappelle franchement pas avoir déjà autant détesté un personnage dans ma vie. Les scènes avec Cassander sont particulièrement horribles, Fabius transpire le malsain et à plusieurs moment ça en devient carrément glauque
Bon, je fais un paragraphe exclusivement sur lui, mais Perturabo ne descend pas de la première place de mes personnages préférés de 40k, il est absolument incroyable de bout en bout, et je suis peut-être pas objectif, mais j’ai savouré chaque instant de sa présence. Je comprends ceux qui ont pu dire que sa trahison n’était pas expliqué dans ce livre et que c’était un peu facile, mais j’ai déjà lu son livre de la série Primarchs, alors je ne comptais absolument pas sur ce roman pour m’apprendre quoi que ce soit vis-à-vis de ça. Certaines scènes sont vraiment marquantes avec lui, notamment :
- Spoiler:
- - La scène où il explose le crâne de Fulgrim et où il lui met un bon coup de pression en l’humiliant devant ses guerriers est exceptionnelle, je rêvais de voir une scène comme celle-là avant que ça arrive.
- L’entrée de Perturabo sur Hydra Cordatus, quelle prestance, quelle classe…
- Sa scène de son rêve face à Fulgrim, dépeinte avec un réalisme et des descriptions à couper le souffle
Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, l’histoire s’enchaîne bien, sans réel souci. Peut-être un léger manque de rythme à certains moments, notamment une suite de plusieurs chapitres un peu mous et ennuyeux, mais vu à quel point les livres aussi fournis en pages que celui sont peu présents dans l’HH, je ne vais pas m’en plaindre (bon, on est d’accord, ce n’est pas un gage de qualité, mais on ne tient pas là un désastre, donc bon). D’autant que la tension et les révélations sont vraiment bien gérés, le crescendo du scénario est vraiment très efficace et le final est vraiment bon, ni bâclé, ni trop long, on y voit ce qu’on est sensé voir et j’ai beaucoup apprécié personnellement.
Pas de réelle déception, donc, et même globalement du positif. Je ne reviendrai pas en détail sur les éléments du scénario, mais voilà, c’est du solide !
Style et écriture : 3.5/5
Je mets une bonne note, mais y’a un truc dans l’écriture de McNeill qui me dérange. Ça me le fait aussi avec Déluge d’Acier, et je sais pas ce que c’est, mais voilà.
Globalement, la narration est efficace, et McNeill est très fort pour donner vie à ses personnages, ce qui est plutôt un bon point, particulièrement dans ce livre où les personnages sont ce qui m’a le plus plu. Les descriptions sont elles aussi efficaces, et je trouve qu’on se figure beaucoup mieux ce qui se passe (que ce soit à petite ou à grande échelle, dans les combats au sol surtout, ou même dans les lieux en général) que chez la plupart des autres auteurs de la BL (exception faite d’Abnett et d’ADB, et de Haley quand il est en forme), ce qui me fait comprendre pourquoi McNeill a longtemps été considéré comme top 2 des auteurs BL ^^
Sa manière de décrire les Primarques et de les élever au dessus du commun des mortels est particulièrement efficace, moins qu’ADB mais deuxième (ou troisième, selon si Haley est en forme ) sur le podium des écrivains de la BL. Il n’a pas besoin de forcer le trait pour qu’on comprenne à quel point ces demi-dieux sont puissants, et ils sont nécessairement au centre de l’histoire.
Il y pourtant quelques grands moments de flou, où l’action n’est pas claire, où les descriptions perdent en charme et en pertinence, notamment vers la fin. J’ai trouvé que ça nuisait un peu à l’ensemble, et associé au problème inconnu que j’ai avec la plume de McNeill, c’est ce qui donne cette note, plutôt bonne donc, mais pas transcendante.
(Mais quand même, le vocabulaire choisi est excellent, faut reconnaître que le mec est vraiment chaud là-dessus)
Intérêt Fluffique : 3.5/5
On a beaucoup d’informations sur les Iron Warriors, sur la manière dont ils fonctionnent, sur les spécificités par rapport aux autres légions (Stor-Bezashk, Pneumachina, Dodekatheon, et cetera) et c’est appréciable, surtout pour une légion tant laissée de côté aux profits d’autres, dans le fluff comme dans la réalité.
On a pas mal de choses sur les Emperor’s Children, sur leurs pratiques de dépravés, on appréhende à certains moments à quel point ce sont les plus avancés sur le chemin de la corruption. C’est très cool à apprendre, mais j’admets qu’à part les apprécier encore moins, ça ne m’a pas changé grand-chose.
Les informations sur les Iron Hands, et sur la manière dont luttent les légions brisés, c’est assez intéressant et plutôt bien venu, encore une fois ça permet de trancher avec les deux autres légions tout en se rapprochant de chacune d’entre elle sur des points différents (l’amour du fer comme les Iron Warriors, et la recherche de la perfection comme les Emperor’s Children).
Perturabo (que je mets à part de sa légion) est celui qui s’en sort le mieux, puisque c’est presque ce roman qui l’introduit en tant que vrai personnage dans l’HH, et même avec les connaissances que j’avais sur lui suite à la lecture de la majorité des livres dans lesquels il est présent, je n’ai pas du tout été déçu. Beaucoup d’infos inédites sur sa manière de penser et d’agir, sur ses inspirations et ses rapports à certains de ses frères et à son père, ses rêves, et cetera. C’est vraiment un personnage fantastique, je le répète.
- Spoiler:
- Je me suis régalé de tous les parallèles fait avec Leonardo Da Vinci, auquel Perturabo voue presque un culte. De même, j’ai trouvé très bien trouvé cette amitié qu’il a développée avec Magnus, grâce à leur amour de la connaissance. C’est intéressant et logique, et je préfère ça au ″Perturabo est tellement froid qu’il n’a tissé aucune amitié avec ses frères″
Et sinon, il y a encore quelques trucs, sur les Eldars (même si vraiment fragmentaire), sur certains éléments qu’on retrouvera dans Déluge d’Acier, sur les pratiques abominables de Fabius, et cetera.
(J’ai vraiment hésité à mettre 4, mais j’ai revu mes critères de notation à la baisse, et pour moi ce livre correspond plus au moule de la description du 3.5 que du 4, mais ça se joue à pas grand-chose, je pourrais dire que c’est à peu près un 3.75/4 ^^)
Appréciation Personnelle : 4.0/5
Vous l’aurez compris, une appréciation globalement positive, servie par pas mal de bons points et assez peu de mauvais.
J’ai aimé, parce que :
- Le plus gros point fort du livre est selon moi les personnages savoureux aux interactions bien amenées, qui ont été un réel plaisir à découvrir page après page
- Le scénario est relativement original et cohérent, respecte globalement ses prétentions sans presque jamais tomber dans la facilité
- La mise en scène et la progression des enjeux, le crescendo qui se poursuit tout au long du livre et qui culmine par un final globalement à la hauteur de ce à quoi il était logique de s’attendre
- En somme, le fait que ce livre ne soit pas un copier-coller bête et méchant de beaucoup de livres du genre, et qu’il possède une vraie identité
- Perturabo est vraiment à la hauteur de ce que j’espérais, et c’est là le point le plus subjectif de ma critique, mais ça joue vraiment
- Alors ces deux points ne sont pas les plus marquants à mes yeux, d’autant que là est carrément à nuancer sur un plan strictement subjectif, mais c’est bien écrit et on apprend plein de choses sur les principaux acteurs (j’entends en termes de légion) du livre
J’ai moins aimé, parce que :
- J’ai quand même un problème avec l’écriture de McNeill, mais je ne peux pas dire qu’il écrit mal, je ferai un PS à cette critique si je pige ce qui m’embête
- Les personnages sont tellement vivants que ça en devient perturbant, Fabius m’a presque fait arrêter de lire plus d’une fois, ça dessert le livre tout en lui étant bénéfique, mais je me permets de nuancer tout en subjectivité
- Quelques moments de flou s’avèrent un peu problématique, surtout vers la fin, ce qui ne lui nuit pas vraiment, mais sans quoi elle aurait été meilleure encore
Donc voilà, au final, c’est un bon livre ayant pour lui de très bonnes choses et ça m’a globalement bien plus de le lire (je suis content que McNeill ait pas été bridé à 400 pages, ça aurait eu une autre gueule) ! Ce n’est pas le meilleur roman de 40k que j’ai pu lire, ni même le meilleur livre de l’HH, mais il se situe dans une (très) bonne moyenne haute.
Total : 15.0/20 = BON
(J'ai d'ailleurs changé mes critères de notes et vais modifier notamment celle du SoT, parce qu'elles sont trop hautes globalement ; selon mes anciens critères, ce livre aurait eu 16.5/20, et les 2 premiers tomes dui SoT (auxquels j'ai mis env. 15) vont perdre un peu, parce qu'ils méritent selon moi pas la note que je leur ai mise)
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: L'ange Exterminatus de Graham McNeill
+1 pour ce retour, Dépeceur
Cela fait des années depuis que je l'ai lu, et je n'en garde qu'un souvenir assez flou. J'ai remarqué que, comme toi, le style de McNeill peut vite être perturbant. Et j'ai trouvé ce qui clochait en relisant à voix haute l'HH à ma dulcinée: il s'étale trop !
Trop de descriptions, de détails, et on étouffe, on décroche, on a envie de tourner quelques pages pour que ça avance Mec, on a compris qu'il faisait chaud, que le turban du mec était imbibé de gouttes de sueur qui perlaient et qui dévalaient son front jusque sur son nez crochu, pour faire naufrage dans sa barbe de trois jours et demi, avant qu'il passe dans son dos un fusil laser rayé à cause du sable abrasif et blablabla... MEC, avance ton récit, il se passe rien
Et pourtant ça dépend des livres, dans Fulgrim je n'ai pas relevé ce problème, alors que dans Un Millier de Fils c'était lourdingue. C'est peut-être pour ça que l'Ange Exterminatus ne m'a pas marqué. En revanche j'ai gardé en mémoire de très bons points, comme le personnage de Sharrowkyn, et ce moment de karma absolu:
Peut-être redonnerai-je sa chance à ce livre mais pour le moment je vais reprendre la lecture du Premier Hérétique
Cela fait des années depuis que je l'ai lu, et je n'en garde qu'un souvenir assez flou. J'ai remarqué que, comme toi, le style de McNeill peut vite être perturbant. Et j'ai trouvé ce qui clochait en relisant à voix haute l'HH à ma dulcinée: il s'étale trop !
Trop de descriptions, de détails, et on étouffe, on décroche, on a envie de tourner quelques pages pour que ça avance Mec, on a compris qu'il faisait chaud, que le turban du mec était imbibé de gouttes de sueur qui perlaient et qui dévalaient son front jusque sur son nez crochu, pour faire naufrage dans sa barbe de trois jours et demi, avant qu'il passe dans son dos un fusil laser rayé à cause du sable abrasif et blablabla... MEC, avance ton récit, il se passe rien
Et pourtant ça dépend des livres, dans Fulgrim je n'ai pas relevé ce problème, alors que dans Un Millier de Fils c'était lourdingue. C'est peut-être pour ça que l'Ange Exterminatus ne m'a pas marqué. En revanche j'ai gardé en mémoire de très bons points, comme le personnage de Sharrowkyn, et ce moment de karma absolu:
- Spoiler:
- la branlée que prend Lucius !
Peut-être redonnerai-je sa chance à ce livre mais pour le moment je vais reprendre la lecture du Premier Hérétique
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: L'ange Exterminatus de Graham McNeill
Merci
Imitation parfaite, effectivement (+1, ça m'a beaucoup fait marrer)
Effectivement je crois que c'est ça, ça explique peut-être en partie la taille du livre
Mais justement je crois que ce qui me dérange avec Déluge d'Acier c'est le fait que les descriptions soient au final pas si pertinentes que ça, et qu'on se retrouve juste avec des pages et des pages sur une histoire dont le fond peut difficilement être qualifié de très profond (enfin c'est un bon siège mais c'est quand même juste un siège, quoi)
Je n'ai encore lu aucun des deux, je ne peux que te croire sur parole ^^
Mais j'en prends bonne note, de toute façon je crois que Un Millier de Fils est + long, ça doit encore une fois s'expliquer !
L'ayant terminé y'a très peu de temps, je ne peux que te conseiller de le relire, y'a quand même plein de bonnes choses dans ce livre (même si mon fanboyisme des Iron Warriors et de Perturabo me rend pas la tâche d'essayer d'être objectif facile ) et je pense qu'il vaut le coup d'être relu ^^
Pour Le Premier Hérétique, je l'ai lu y'a presque un an, difficile d'en faire une critique mais je pense le relire aussi, parce que ça me tient à cœur quand même
- Talos - a écrit:Cela fait des années depuis que je l'ai lu, et je n'en garde qu'un souvenir assez flou. J'ai remarqué que, comme toi, le style de McNeill peut vite être perturbant. Et j'ai trouvé ce qui clochait en relisant à voix haute l'HH à ma dulcinée: il s'étale trop !
Trop de descriptions, de détails, et on étouffe, on décroche, on a envie de tourner quelques pages pour que ça avance
Mec, on a compris qu'il faisait chaud, que le turban du mec était imbibé de gouttes de sueur qui perlaient et qui dévalaient son front jusque sur son nez crochu, pour faire naufrage dans sa barbe de trois jours et demi, avant qu'il passe dans son dos un fusil laser rayé à cause du sable abrasif et blablabla... MEC, avance ton récit, il se passe rien
Imitation parfaite, effectivement (+1, ça m'a beaucoup fait marrer)
Effectivement je crois que c'est ça, ça explique peut-être en partie la taille du livre
Mais justement je crois que ce qui me dérange avec Déluge d'Acier c'est le fait que les descriptions soient au final pas si pertinentes que ça, et qu'on se retrouve juste avec des pages et des pages sur une histoire dont le fond peut difficilement être qualifié de très profond (enfin c'est un bon siège mais c'est quand même juste un siège, quoi)
- Talos - a écrit:Et pourtant ça dépend des livres, dans Fulgrim je n'ai pas relevé ce problème, alors que dans Un Millier de Fils c'était lourdingue. C'est peut-être pour ça que l'Ange Exterminatus ne m'a pas marqué. En revanche j'ai gardé en mémoire de très bons points, comme le personnage de Sharrowkyn, et ce moment de karma absolu:
- Spoiler:
la branlée que prend Lucius !
Je n'ai encore lu aucun des deux, je ne peux que te croire sur parole ^^
Mais j'en prends bonne note, de toute façon je crois que Un Millier de Fils est + long, ça doit encore une fois s'expliquer !
- Spoiler:
- Moment absolument jouissif, ça plus le premier combat entre les 2 dominé par Sharrowkyn, plus le fait que Fabius passe pas loin de la mort face à lui, plus le tir de sniper dans le tronche de Fulgrim, on peut dire qu'il en a fait baver aux Emperor's Children, et ça me l'a honnêtement rendu TRÈS sympathique
- Talos - a écrit:Peut-être redonnerai-je sa chance à ce livre mais pour le moment je vais reprendre la lecture du Premier Hérétique
L'ayant terminé y'a très peu de temps, je ne peux que te conseiller de le relire, y'a quand même plein de bonnes choses dans ce livre (même si mon fanboyisme des Iron Warriors et de Perturabo me rend pas la tâche d'essayer d'être objectif facile ) et je pense qu'il vaut le coup d'être relu ^^
Pour Le Premier Hérétique, je l'ai lu y'a presque un an, difficile d'en faire une critique mais je pense le relire aussi, parce que ça me tient à cœur quand même
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
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