ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
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ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
La version française du livre Orion : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks sortira en septembre 2013, soit un après la 1ere version en V.O pour un prix désormais classique de 14 €.
==> ORION LES VOUTES HIVERNALES de Darius Hinks "Au coeur du royaume forestier d'Athel Loren, le Roi sylvestre Orion sommeille durant les mois de l'hiver avant de renaître chaque printemps et regagner son Trône. Cette année cependant, le roi s'éveille en découvrir qu'un cancer putride a envahi le coeur de son âme immortelle – Une malédiction est sur lui, dont il ne connait ni l'auteur ni le but. En proie à une fureur enragée, il prend alors la tête des asrai pour les mener à la guerre, mais tandis qu'autour de lui la corruption se propage dans les bois de son royaume, Loren sent ses pouvoirs décliner et doit bientôt s'appuyer sur ses loyaux sujets pour l'aider à démasquer le traître dans leurs rangs..." (Traduction : Ghost of Arkio) • Date de parution : Septembre 2013 • Format 13 x 20 • ISBN ???? |
La couverture est un fake créé à partir de celle de la V.O
Haut Connétable Uther - Pour les Black Librarians ! Pour le Forum !
Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire
uther33 Maître de Guerre - Messages : 5674
Age : 54
Localisation : Guyenne
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Même si je trouve qu'Orion a une drôle de tête sur la couv', je dis pourquoi pas, j'ai toujours aimé les Elfes Sylvains !
Merci uther !
Merci uther !
Vlad Primarque - Messages : 3582
Age : 34
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Tout pareil !Kelsier Criid a écrit:Même si je trouve qu'Orion a une drôle de tête sur la couv', je dis pourquoi pas, j'ai toujours aimé les Elfes Sylvains !
Merci uther !
El Ploplo Space Marine - Messages : 326
Age : 46
Localisation : Impossible
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Bonjour tout le monde n’ayant pas trouvé de compte rendu sur ce récit, je vous livre mes impressions sur cet ouvrage. Autant vous prévenir tout de suite, celles-ci sont mitigés.
Sur le fond :
Cet ouvrage étant seulement le second traitant de nos amis à longues oreilles expatriés sur le vieux monde, un grand nombre de choses restaient à dire sur cette branche perdu du peuple des Asures.
On rentre assez vite dans un contexte riche, une forêt luxuriante semi vivante, des habitations dans les arbres, des clairières luxuriantes et tout le patatra… jusque là rien à dire sur le cadre du récit.
On se plonge ensuite sur les principaux personnages et tout particulièrement sur le mythe vivant qu’est Orion. Sans faire de Spoil, je dirai que l’épisode ou l’on assiste à la naissance annuel du roi de la forêt reste le plus intéressant du bouquin. Les célébrations des rites du printemps annonçant le retour du couple royal sont aussi intéressantes d’un point de vue fluffique. Néanmoins je trouve qu’il y a ici une grosse lacune d’information sur l’histoire d’Orion et Ariel. On sait qu’ils reviennent chaque année au printemps pour régner sur la forêt... rien de plus donc là premier point noir.
Le personnage du Prince obscur, en comparaison, est plutôt bien travaillé et c’est plutôt vers lui je pense que les lecteurs vont s’attacher.
Ensuite deuxième point particulier, on connaissait la noblesse d’Ulthuan avec ces bon et ses mauvais cotés, mais là l’auteur nous dépeint une noblesse elfique ultra décadente, et nous énumère un certain nombre de personnage qui ne sont d’aucune utilité au déroulement du récit.
Dernier gros point de déception à mon sens, vers la fin du bouquin, plus on avance dans le récit et dans la saison et plus on est impatient de voir arriver la fameuse Chasse Sauvage du solstice d’été. Et bien là sans vous occulter le plaisir, j’ai plus eu la sensation d’un défilé d’adorateur de Khorne que des dignes fils de Kurnous.
En bref : un cadre forestier bien retranscrit et florissant, mais encor une fois même si on retrouve du contenu fluffique, celui-ci est à mon gout un peu bâclé par rapport au potentiel que le contexte laissait auguré.
Sur la forme :
Sur la forme malheureusement le travail sur le scénario me laisse un peu le même sentiment que sur le fond. Je m’explique, bien sur on à tous de suite l’intrigue du combat Elfe démon au début du livre qui se solde par l’enfermement sous terre des deux protagonistes. Alors quand on voit réapparaitre le dit elfe (un certains laps de temps plus tard, long le laps) et que celui-ci complote contre le règne d’Orion et Ariel en invoquant des bons sentiments, je ne sais pas vous mais moi j’ai deviner très rapidement la chute de l’intrigue. Je vous laisse quand même le suspense. Mais bon en restant pas loin on s’intéresse un peu à sa complice Ordaana, ancienne demoiselle d’honneur déchus (on ne sait d’ailleurs pas pourquoi), qui à on se sait toujours pas pourquoi foutu le feu à sa baraque (et à sa fille on l’apprend sur le tard). Qui va plus ou moins orchestré la libération du démon, en attirant des hordes d’homme bêtes à l’attaque des sanctuaire sacré de a forêt, et en montant Orion un peu contre la reine. Seulement la seul chose que l’on sait c’est quelle à planté un couteau sous le chêne sacré, le bon jours et au bonne endroits, on ne connait pas du tout le sens de l’action ni aucuns liens avec les différentes répercutions…En outre elle l’a fait sous l’impulsion de l’esprit d’un elfe qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adan et on ne sait même pas comment cette esprit à eu accès à ce savoir. La aussi pour moi grosse lacune de scénario… Et pour conclure là-dessus on sait que c’est ce duo de choque qui à amener les hommes bêtes à pénétrer dans la forêt mais…On sait pas vraiment comment !!! (en dehor du petit esprit de compagnie de la dame qui les guide plus ou moins en leur promettant du pouvoir).
De retour sur Orion, un mot : Colère, le scénario écrit pour lui va l’obliger à traquer un certain nombre d’esprit sylvestre qui on émit des doutes sur sa capacité à regner…Personnellement j’ai trouvé ca léger, l’histoire va raconter la traque de ces esprits (formant un conseil appelé le Bruidd) au cas par cas, Orion les obligeant à s’incliner devant sa toute puissance, sans grande finesse d’ailleur. Mais ici encor sans aucuns liens entre les différentes traques, laissant à mon gout un amer sentiment de récit Haché.
Une fois encor seules les pérégrinations du Prince obscur et de son clan présenteront un certain attrait, et leur combat pour défendre la forêt présente une suite logique d’événement et de bataille. Tout d’abord pour défendre leur cité, puis pour défendre leur forêt. On sent en parallèle de cela que l’auteur à souhaiter installer une intrigue entre le capitaine Eremon et lui au début du récit, mais il semblerai que la mèche ai fait long feu ou que l’auteur se soit raviser.
Puis vient la question d’Ariel, et là…Rien ! le Néant ! Quasiment occulté du récit, à part une ou deux apparitions sans importances.
La fin de ce chapitre est à la hauteur du récit, très moyen, les hommes bêtes sont vaincus, mais l’auteur n’as pas vraiment résolu d’intrigues même pas partiellement.
En Bref :
Que ce soit au niveau du fond ou du scénario, la déception reste la même. Et cela me rappel un dicton utilisé par un de mes ancien enseignant qui disait : Vite fait vite fait ! Et qui parle de lui-même. A mon gout trop d’information occulté et un scénario haché laisse pour moi un sentiment de travail bâclé. Alors oui on peut penser que comme dans toute trilogie (parce que s’en est une il me semble), que l’auteur profitera du tome 2 pour répondre à un certain nombre de question. Mais pour ma part le Tome 1 est sensé annoncé la couleur, et là ca goupille mal. J’espère juste comme tout bon lecteur que le tome 2 corrigera une partie de ces défauts. Après vous me trouverez peut être un peu dur, j’espère avoir vos commentaire pour savoir si c’est moi qui est dans le faux ou si comme moi vous êtes un peu déçus.
Sur le fond :
Cet ouvrage étant seulement le second traitant de nos amis à longues oreilles expatriés sur le vieux monde, un grand nombre de choses restaient à dire sur cette branche perdu du peuple des Asures.
On rentre assez vite dans un contexte riche, une forêt luxuriante semi vivante, des habitations dans les arbres, des clairières luxuriantes et tout le patatra… jusque là rien à dire sur le cadre du récit.
On se plonge ensuite sur les principaux personnages et tout particulièrement sur le mythe vivant qu’est Orion. Sans faire de Spoil, je dirai que l’épisode ou l’on assiste à la naissance annuel du roi de la forêt reste le plus intéressant du bouquin. Les célébrations des rites du printemps annonçant le retour du couple royal sont aussi intéressantes d’un point de vue fluffique. Néanmoins je trouve qu’il y a ici une grosse lacune d’information sur l’histoire d’Orion et Ariel. On sait qu’ils reviennent chaque année au printemps pour régner sur la forêt... rien de plus donc là premier point noir.
Le personnage du Prince obscur, en comparaison, est plutôt bien travaillé et c’est plutôt vers lui je pense que les lecteurs vont s’attacher.
Ensuite deuxième point particulier, on connaissait la noblesse d’Ulthuan avec ces bon et ses mauvais cotés, mais là l’auteur nous dépeint une noblesse elfique ultra décadente, et nous énumère un certain nombre de personnage qui ne sont d’aucune utilité au déroulement du récit.
Dernier gros point de déception à mon sens, vers la fin du bouquin, plus on avance dans le récit et dans la saison et plus on est impatient de voir arriver la fameuse Chasse Sauvage du solstice d’été. Et bien là sans vous occulter le plaisir, j’ai plus eu la sensation d’un défilé d’adorateur de Khorne que des dignes fils de Kurnous.
En bref : un cadre forestier bien retranscrit et florissant, mais encor une fois même si on retrouve du contenu fluffique, celui-ci est à mon gout un peu bâclé par rapport au potentiel que le contexte laissait auguré.
Sur la forme :
Sur la forme malheureusement le travail sur le scénario me laisse un peu le même sentiment que sur le fond. Je m’explique, bien sur on à tous de suite l’intrigue du combat Elfe démon au début du livre qui se solde par l’enfermement sous terre des deux protagonistes. Alors quand on voit réapparaitre le dit elfe (un certains laps de temps plus tard, long le laps) et que celui-ci complote contre le règne d’Orion et Ariel en invoquant des bons sentiments, je ne sais pas vous mais moi j’ai deviner très rapidement la chute de l’intrigue. Je vous laisse quand même le suspense. Mais bon en restant pas loin on s’intéresse un peu à sa complice Ordaana, ancienne demoiselle d’honneur déchus (on ne sait d’ailleurs pas pourquoi), qui à on se sait toujours pas pourquoi foutu le feu à sa baraque (et à sa fille on l’apprend sur le tard). Qui va plus ou moins orchestré la libération du démon, en attirant des hordes d’homme bêtes à l’attaque des sanctuaire sacré de a forêt, et en montant Orion un peu contre la reine. Seulement la seul chose que l’on sait c’est quelle à planté un couteau sous le chêne sacré, le bon jours et au bonne endroits, on ne connait pas du tout le sens de l’action ni aucuns liens avec les différentes répercutions…En outre elle l’a fait sous l’impulsion de l’esprit d’un elfe qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adan et on ne sait même pas comment cette esprit à eu accès à ce savoir. La aussi pour moi grosse lacune de scénario… Et pour conclure là-dessus on sait que c’est ce duo de choque qui à amener les hommes bêtes à pénétrer dans la forêt mais…On sait pas vraiment comment !!! (en dehor du petit esprit de compagnie de la dame qui les guide plus ou moins en leur promettant du pouvoir).
De retour sur Orion, un mot : Colère, le scénario écrit pour lui va l’obliger à traquer un certain nombre d’esprit sylvestre qui on émit des doutes sur sa capacité à regner…Personnellement j’ai trouvé ca léger, l’histoire va raconter la traque de ces esprits (formant un conseil appelé le Bruidd) au cas par cas, Orion les obligeant à s’incliner devant sa toute puissance, sans grande finesse d’ailleur. Mais ici encor sans aucuns liens entre les différentes traques, laissant à mon gout un amer sentiment de récit Haché.
Une fois encor seules les pérégrinations du Prince obscur et de son clan présenteront un certain attrait, et leur combat pour défendre la forêt présente une suite logique d’événement et de bataille. Tout d’abord pour défendre leur cité, puis pour défendre leur forêt. On sent en parallèle de cela que l’auteur à souhaiter installer une intrigue entre le capitaine Eremon et lui au début du récit, mais il semblerai que la mèche ai fait long feu ou que l’auteur se soit raviser.
Puis vient la question d’Ariel, et là…Rien ! le Néant ! Quasiment occulté du récit, à part une ou deux apparitions sans importances.
La fin de ce chapitre est à la hauteur du récit, très moyen, les hommes bêtes sont vaincus, mais l’auteur n’as pas vraiment résolu d’intrigues même pas partiellement.
En Bref :
Que ce soit au niveau du fond ou du scénario, la déception reste la même. Et cela me rappel un dicton utilisé par un de mes ancien enseignant qui disait : Vite fait vite fait ! Et qui parle de lui-même. A mon gout trop d’information occulté et un scénario haché laisse pour moi un sentiment de travail bâclé. Alors oui on peut penser que comme dans toute trilogie (parce que s’en est une il me semble), que l’auteur profitera du tome 2 pour répondre à un certain nombre de question. Mais pour ma part le Tome 1 est sensé annoncé la couleur, et là ca goupille mal. J’espère juste comme tout bon lecteur que le tome 2 corrigera une partie de ces défauts. Après vous me trouverez peut être un peu dur, j’espère avoir vos commentaire pour savoir si c’est moi qui est dans le faux ou si comme moi vous êtes un peu déçus.
Pour l'Empereur, Pour RUSS et Pour la Gloire!
ERIK MORKAI Space Marine - Messages : 206
Age : 34
Localisation : Haute Savoie
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Merci pour ce retour sur ce livre qui n'a pas l'air de passionner grand monde. Le combo Battle + Elfes Sylvains = peu d'adorateurs sur ce forum . Même moi, grand fan de Battle, je n'ai pas osé me lancer là dedans. J'avais hésité, ton retour ne m'en donne plus envie.
Le scénario a l'air farfelu et le qualité générale moyenne. C'est dommage pour le premier livre sur Orion, et le second sur les Elfes Sylvains trop peu exploités.
Peut être que les deux prochains tomes seront meilleurs, tu nous le dira quand tu les aura lus (le temps d'avoir les VF...).
Et à l'avenir, si tu pouvais utiliser le système de review du forum, cela faciliterai la lecture (éviter les gros pavés, et attaquer directement point par point).
Le scénario a l'air farfelu et le qualité générale moyenne. C'est dommage pour le premier livre sur Orion, et le second sur les Elfes Sylvains trop peu exploités.
Peut être que les deux prochains tomes seront meilleurs, tu nous le dira quand tu les aura lus (le temps d'avoir les VF...).
Et à l'avenir, si tu pouvais utiliser le système de review du forum, cela faciliterai la lecture (éviter les gros pavés, et attaquer directement point par point).
- Scénario et mise en scène = x/5
- Style et écriture = x/5
- Intérêt fluffique = x/5
- Appréciation personnelle = x/5
- Note globale = Total des points/20
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Fini !
Donc donc donc... Perso j'ai trouvé ce roman assez intéressant. Disons que pour résumer mon avis, on pourrait dire que Darius Hinks avait d'excellentes idées mais qu'il n'a pas su (ou pas voulu, c'est selon) les exploiter à leur plein potentiel.
Scénario et mise en scène: 3/5
Perso moi j'ai aimé le scénario. Bon on devine qui est le méchant de l'histoire dès les premières pages, mais ce n'est pas en soit un inconvénient majeur. Ce que j'ai surtout aimé, c'est que pour une fois ce cher démon (je spoile rien, hein ^^ il suffit de lire la première page du roman pour savoir qui c'est) a un plan que j'ai trouvé original.
Sur le reste de l'histoire, on suit donc une triple aventure: celle de Finavar qui lutte contre des hommes bêtes, celle d'Orion qui lutte contre le démon (ceux qui ont lu le roman savent que ce point-là est beaucoup plus complexe) et celle d'Ordaana, ancienne demoiselle d'honneur d'Ariel, qui est occupée à se faire manipuler par le démon.
Juger quel est la meilleure de ces histoires est assez facile, et je rejoins Morkai: les aventures de Finavar sont de loin les plus agréables à suivre, c'est même avec un franc plaisir que l'on découvre les chapitres entièrement consacrés à son point de vue de l'histoire.
Cela veut-il dire que les autres points de vue sont ennuyeux ? Eh bien... Force est de reconnaitre que le point de vue d'Orion n'est pas très intéressant à suivre. Concrètement il apparait dans trois types de scènes: les scènes vues du point de vue de l'elfe choisi pour l'incarner (qui disparaissent à la fin du premier tiers du roman), les scènes à la cour, et les scènes où il chasse les esprits renégats. Si j'ai beaucoup aimé les deux premiers types, le troisième était, ne le cachons pas, carrément ennuyeux à suivre. Et ce qui est dommage, c'est qu'il constitue à lui seul près d'un tiers du roman.
Le troisième point, celui d'Ordaana, apparait plus rarement, mais est très intéressant pour moi en ce qu'il dévoile toute la subtilité du plan du démon et qu'il permet également d'introduire des théories fluffiques intéressantes, notamment la vision de la répartition des pouvoirs ainsi que des relations entre Ariel et Orion. Je ne connais pas assez le fluff des elfes sylvains pour savoir s'il y apportait déjà une réponse, mais j'ai trouvé celle de Darius Hinks était tout à fait cohérente.
Style et écriture: 1/5
LE point noir du roman. On peut pas pointer la traduction du doigt pour le coup. Y'a juste quelques tournures de phrases malheureuses (et quelques fautes d'orthographes, mais une seule dans tout le roman est vraiment impardonnable, donc je suppose que ça va). Y'a juste un passage qui m'a chiffonné, c'est quand des hommes-bêtes chargent la garde éternelle. Ils sont décrits comme des bestigors, manient des armes de bestigors, et jusqu'à ce que le mot "minotaures" n'apparaisse, j'étais persuadé que c'était des bestigors. Si quelqu'un a la VO du livre je suis curieux de savoir ce qu'il en était en anglais (il s'agit du passage où "des centaines de ces monstres chargeaient les lanciers").
Pour le reste, au niveau du style d'écriture lui-même (rendons à César ce qui est à César), Darius Hinks n'a rien fait pour aider à mon gout. Le passage d'un point de vue à l'autre est intéressant, mais on sent que lui-même devait avoir un problème avec son intrigue, je sais pas de quelle nature, mais j'ai la sensation (attention: ce qui va suivre est totalement subjectif) que lui-même a rédigé avec beaucoup plus d'intérêt, voire même d'amour, les aventures de Finabar. Ce serait sympathique si le roman était centré dessus, mais les parties qui apparement le saoulaient lui aussi représentent malheureusement la majorité du roman (les aventures d'Orion).
Intérêt fluffique: 4/5
Bon on va se débarasser du point noir sur ce plan-là: la chasse sauvage. Référez-vous à ce qu'a dit Morkai là-dessus.
Pour le reste, je suis forcé de le reconnaitre, c'est du lourd. Au final, c'est une forêt plutôt conforme au monde de Warhammer qui nous est livrée, très sombre. MAIS cependant elle garde une part de féérie dans le sens où elle n'est pas totalement aux mains des elfes, mais ne leur échappe pas totalement non plus. Dans ce contexte, Orion et Ariel représentent l'équilibre des pouvoirs entre forêt et elfes. Ca c'est excellente idée.
Deuxièmement, je rejoins à nouveau Morkai sur ce point : la scène des rites du printemps est magnifique. Il en va de même pour la scène du départ (je dis bien du départ) de la chasse sauvage.
Enfin, en ce qui concerne le reste... Eh bien j'ai eu l'impression de trouver les hauts-elfes en Athel Loren, mais avec une touche de sauvagerie qui sied aux elfes sylvains. L'organisation sociale est plus ou moins la même, la culture est bien entendu beaucoup plus proche de la nature, mais on sent vraiment le lien entre les deux races, et ça fait plaisir. Darius Hinks a su retransmettre l'influence que la forêt a sur les elfes sans en faire des sauvages primitifs. En bref, il a géré ce plan-là.
Appréciation personnelle: 4/5
Eh bien force est de reconnaitre que j'ai aimé. Ce roman a une bonne base d'idées, mais qui n'ont malheureusement pas été exploitées jusqu'au bout (par exemple la guerre entre les hommes-bêtes et les elfes sylvains, où seuls sont mis à l'honneur les danseurs de guerre et les gardes sylvains... Pourtant y'a d'autres unités dans le LA qui auraient pu être très intéressantes à exploiter). Sur le plan des personnages, c'est bien fichu. Ils sont tous plutôt agréables (le seul qui soit vraiment à baffer étant malheureusement Orion lui-même), et même tous plutôt intelligents (assez rare pour être signalé ). Au final j'ai noté "bon" parce que je trouve que ce roman vaut le coup d'oeil. J'ai hâte de voir la suite (en espérant qu'Hinks ait réussi à mettre ses idées en ordre cette fois-ci).
Donc donc donc... Perso j'ai trouvé ce roman assez intéressant. Disons que pour résumer mon avis, on pourrait dire que Darius Hinks avait d'excellentes idées mais qu'il n'a pas su (ou pas voulu, c'est selon) les exploiter à leur plein potentiel.
Scénario et mise en scène: 3/5
Perso moi j'ai aimé le scénario. Bon on devine qui est le méchant de l'histoire dès les premières pages, mais ce n'est pas en soit un inconvénient majeur. Ce que j'ai surtout aimé, c'est que pour une fois ce cher démon (je spoile rien, hein ^^ il suffit de lire la première page du roman pour savoir qui c'est) a un plan que j'ai trouvé original.
Sur le reste de l'histoire, on suit donc une triple aventure: celle de Finavar qui lutte contre des hommes bêtes, celle d'Orion qui lutte contre le démon (ceux qui ont lu le roman savent que ce point-là est beaucoup plus complexe) et celle d'Ordaana, ancienne demoiselle d'honneur d'Ariel, qui est occupée à se faire manipuler par le démon.
Juger quel est la meilleure de ces histoires est assez facile, et je rejoins Morkai: les aventures de Finavar sont de loin les plus agréables à suivre, c'est même avec un franc plaisir que l'on découvre les chapitres entièrement consacrés à son point de vue de l'histoire.
Cela veut-il dire que les autres points de vue sont ennuyeux ? Eh bien... Force est de reconnaitre que le point de vue d'Orion n'est pas très intéressant à suivre. Concrètement il apparait dans trois types de scènes: les scènes vues du point de vue de l'elfe choisi pour l'incarner (qui disparaissent à la fin du premier tiers du roman), les scènes à la cour, et les scènes où il chasse les esprits renégats. Si j'ai beaucoup aimé les deux premiers types, le troisième était, ne le cachons pas, carrément ennuyeux à suivre. Et ce qui est dommage, c'est qu'il constitue à lui seul près d'un tiers du roman.
Le troisième point, celui d'Ordaana, apparait plus rarement, mais est très intéressant pour moi en ce qu'il dévoile toute la subtilité du plan du démon et qu'il permet également d'introduire des théories fluffiques intéressantes, notamment la vision de la répartition des pouvoirs ainsi que des relations entre Ariel et Orion. Je ne connais pas assez le fluff des elfes sylvains pour savoir s'il y apportait déjà une réponse, mais j'ai trouvé celle de Darius Hinks était tout à fait cohérente.
Style et écriture: 1/5
LE point noir du roman. On peut pas pointer la traduction du doigt pour le coup. Y'a juste quelques tournures de phrases malheureuses (et quelques fautes d'orthographes, mais une seule dans tout le roman est vraiment impardonnable, donc je suppose que ça va). Y'a juste un passage qui m'a chiffonné, c'est quand des hommes-bêtes chargent la garde éternelle. Ils sont décrits comme des bestigors, manient des armes de bestigors, et jusqu'à ce que le mot "minotaures" n'apparaisse, j'étais persuadé que c'était des bestigors. Si quelqu'un a la VO du livre je suis curieux de savoir ce qu'il en était en anglais (il s'agit du passage où "des centaines de ces monstres chargeaient les lanciers").
Pour le reste, au niveau du style d'écriture lui-même (rendons à César ce qui est à César), Darius Hinks n'a rien fait pour aider à mon gout. Le passage d'un point de vue à l'autre est intéressant, mais on sent que lui-même devait avoir un problème avec son intrigue, je sais pas de quelle nature, mais j'ai la sensation (attention: ce qui va suivre est totalement subjectif) que lui-même a rédigé avec beaucoup plus d'intérêt, voire même d'amour, les aventures de Finabar. Ce serait sympathique si le roman était centré dessus, mais les parties qui apparement le saoulaient lui aussi représentent malheureusement la majorité du roman (les aventures d'Orion).
Intérêt fluffique: 4/5
Bon on va se débarasser du point noir sur ce plan-là: la chasse sauvage. Référez-vous à ce qu'a dit Morkai là-dessus.
Pour le reste, je suis forcé de le reconnaitre, c'est du lourd. Au final, c'est une forêt plutôt conforme au monde de Warhammer qui nous est livrée, très sombre. MAIS cependant elle garde une part de féérie dans le sens où elle n'est pas totalement aux mains des elfes, mais ne leur échappe pas totalement non plus. Dans ce contexte, Orion et Ariel représentent l'équilibre des pouvoirs entre forêt et elfes. Ca c'est excellente idée.
Deuxièmement, je rejoins à nouveau Morkai sur ce point : la scène des rites du printemps est magnifique. Il en va de même pour la scène du départ (je dis bien du départ) de la chasse sauvage.
Enfin, en ce qui concerne le reste... Eh bien j'ai eu l'impression de trouver les hauts-elfes en Athel Loren, mais avec une touche de sauvagerie qui sied aux elfes sylvains. L'organisation sociale est plus ou moins la même, la culture est bien entendu beaucoup plus proche de la nature, mais on sent vraiment le lien entre les deux races, et ça fait plaisir. Darius Hinks a su retransmettre l'influence que la forêt a sur les elfes sans en faire des sauvages primitifs. En bref, il a géré ce plan-là.
Appréciation personnelle: 4/5
Eh bien force est de reconnaitre que j'ai aimé. Ce roman a une bonne base d'idées, mais qui n'ont malheureusement pas été exploitées jusqu'au bout (par exemple la guerre entre les hommes-bêtes et les elfes sylvains, où seuls sont mis à l'honneur les danseurs de guerre et les gardes sylvains... Pourtant y'a d'autres unités dans le LA qui auraient pu être très intéressantes à exploiter). Sur le plan des personnages, c'est bien fichu. Ils sont tous plutôt agréables (le seul qui soit vraiment à baffer étant malheureusement Orion lui-même), et même tous plutôt intelligents (assez rare pour être signalé ). Au final j'ai noté "bon" parce que je trouve que ce roman vaut le coup d'oeil. J'ai hâte de voir la suite (en espérant qu'Hinks ait réussi à mettre ses idées en ordre cette fois-ci).
Note finale: 12/20
Silverhand Scout - Messages : 18
Age : 30
Localisation : Reims
Re: ORION : Les Voutes Hivernales de Darius Hinks
Je continue mon périple au sein du vieux monde. Et j'attaque ici une série que je me devais de lire pour deux raisons:
-Je suis un énorme fan des Elfes Sylvains depuis que j'ai environ 10 ans, peut-être moins.
-Le seul livre que l'ai lu de Hinks, "prêtre guerrier", m'a marqué à vie par sa nullité je l'ai carrément échangé contre un autre roman. Donc il est naturel que je n'apprécie pas beaucoup l'auteur.
Et voilà donc ce que cela donne en critique pour le premier tome.
- Scénario et mise en scène = 2/5
Bon, bon, bon commençons par le commencement, le scénario.
Celui-ci commence déjà par une stupidité sans nom, dans le prologue un démon majeur de Nurgle Alkhor combat un haut elfe Aestar au-dessus de la forêt d’Athel Loren, pourquoi ? On ne sait pas on sait juste qu'Aestar veut bannir le démon, mais on ne sait même qui il est le démon, d’où il vient, pourquoi ils se retrouvent au-dessus d’Athel Loren. Mais là n’est pas le problème encore. Leur combat se termine avec la chute des deux protagonistes dans la forêt où ils se font attraper par celle-ci, les dryades sont de sortie. Et devinaient ces êtres magiques, je le rappelle, qui veulent protéger la forêt on l'a bonne idée de faire quoi. De les enterrer vivant les deux ensembles. D’enterrer un démon de Nurgle dans le sol sacré d’Athel Loren. Pas de le bannir mais de l’enterrer ! Le truc dégueu, corrompu par le chaos et ignoble bêtement enterré dans le sol sacré et pur de la forêt. Donc je vous laisse imaginer la scène. Bon déjà l’histoire commence par une stupidité sans nom.
Bien plus tard dans le temps on suit trois personnages Asrai. Sephian, roturier de base qui sera attrapé par la chasse sauvage pour devenir Orion. Bon normalement c’est un prince de la forêt qui doit devenir Orion et non un roturier mais scénaristiquement sa passe et pourquoi pas un roturier pour une fois. On reviendra dessus plus tard.
Finavar, un danseur de guerre et sa troupe, c’est le point fort du livre ! Typique serviteurs de Loec, crête orange pour Finavar, un a les cheveux bleus etc.… Le personnage est cool, ses compagnons sont bien introduits et j’ai limite l’impression que ce sont les seuls à réfléchir dans le bouquin. Notamment le vieux danseur de guerre au visage ravagé et ce droguant aux plantes pour continuer à se battre et donner sa vie à Loec. Et au capitaine des gardes, Eremon.
Et la méchante du livre dame Ordaana, manipulé comme un enfant de cinq ans par Aestar, même si on sait dès le début que celui-ci est Alkhor, magique.
Et là est tout le problème du livre, le scénario tiré par les cheveux, presque tout est surfait. Dans la foie et le feu de Smallow j’avais dit que le roman me faisait penser à un truc style DC ou Marvel. Bah là c’est exactement cela, sauf que sa passe clairement moins bien que dans le roman de Smallow. Pour résumer, une force d’homme bête guidé par Ordanna et son esprit sous les ordres d’Alkhor lui dit de détruire les pierres magiques d’Athel Loren pour renverser Ariel et prendre sa place sinon les Asrai seront perdus. Bien sûr. De plus pour aider les hommes bêtes lors du rituel d’invocation d’Orion elle va au chêne des âges, sous les ordres du démon. Plante une dague magique dans le sol et récit une formule. Ce qui devrait augmenter la haine d’Orion. Ce qui a pour effet que ce dernier devient Hulk et chasse le conseil des bêtes, être suprême de la forêt qui le raillait quand il était encore Sephian.
Une formule magique qui vient de nulle part je le rappelle ! On ne sait pas comment le démon l’a eu en sa possession et comment il sait ça. Mais il le sait pas qu'il est kro méchant. Et bien sûr l’arbre le plus sacré de la forêt, siège des souverains Ariel et Orion est à peine gardé. Un jeu d’enfant hehehe.
Parlons un peu d’Orion maintenant, dit « Hulk ». L’idée de la chasse du conseil des bêtes un par un est de base intéressante. Mais extrêmement mal mise en place. On peut faire un résumer par ça :
-Membre du conseil des bêtes : tu ne me fais pas fait peur, regarde-j’utilise mes pouvoirs magiques trop puissants et je t’écrase.
-Orion : Huuuuuuuuuuulk(lui casse la gueule)
La représentation d’Orion est affligeante, d’accord il est censé avoir la haine et les traquer. Mais alors que Finavar s’introduit à la cour d’Orion sous un déguisement (on va dire sa), sans avoir le droit étant un roturier, pour le prévenir qu’une invasion est là. Si Orion a tant la haine que cela, il serait déjà parti attaquer les HB. Mais Nan il n’écoute pas. Et tue tout le monde qui l’en empêche. En gros Orion c’est le gamin gâté dans le roman.
Je ne vais pas spoil la fin mais la représentation de la chasse sauvage qui tue tout sur son passage ok, mais que ces membres qui y participent se tuent tous entre eux moins ok et qu’ils détruisent tout sur leur passage, y compris TOUT LES ARBRES ? J’ai rit en lisant cela.
Et dernier des nombreux points négatifs. Imaginé une grande bataille homme bête contre elfes sylvains pour défendre la forêt et en été. Vous vous imaginez naturellement que des dryades ou des hommes-arbres seront de la partie. Bah pas ici. La forêt est magique mais aucune mention de ceux-ci. Ils ne sont jamais là. Incompréhensible. La forêt se fait massacrer mais on s’en fout.
Bref une bonne déception encore une fois par l’auteur et j’ai encore tellement de choses négatives à dire. Orion qui se télétransporte par magie par exemple etc.… et pourtant il y a des bonnes choses dans le roman. Toutes les parties sur Finavar très intéressante à suivre et le fluff sur les adorateurs de Loec assez bien maitrisé. Le style de combat des ES bien décrit. Un clan reculé et ne parlant plus aux autres Asrai qui conservent des parchemins encore et toujours ce qui est mal vu par les autres ES. Une noblesse ES décrite comme assez décadente, mais pas trop non plus. Toute la partie avant la résurrection d’Orion et la capture de Sephian et les rituels pour le faire devenir Orion sont clairement excellents, ce qui accentue la déception quand on voie ce que donne Orion. Les rares passages de Drycha, seule dryade que l’on voit du roman. Les phases de combat des yeux de Finavar pas mal en général.
Mais bon trop de défaut pour pas assez de points positifs. Où sont les descriptions magnifiques et féeriques que l’on pouvait trouver dans le roman « LES GARDIENS DE LA FORET » de Mc Neill (que je conseille de lire). La psychologie elfes sylvaines qui était si bien appréhendé tout comme le fluff. Et une histoire cohérente sans trop de boum.
- Style et écriture = 4/5
Je pense sincèrement que c’est le bon point du roman, outre les fautes habituelles dues à la traduction de la BL je n’ai personnellement pas eu de problème à lire le livre. Malgré ma critique très porté sur le négatif et bah le roman ce lis. Il reste intéressant. On est loin du niveau d’écriture de son précédent livre, « prêtre guerrier » où on ne comprenait rien. L’histoire reste assez prenante et captivante sans non plus trop aspiré le lecteur dans la lecture. Bref heureusement qu’il s’est bien amélioré dans son style d’écriture, sinon le livre aurait été bien plus que déception. Même si je déplore un manque cruel de description qui aurait aidé le lecteur à plus s’ancrer dans la culture et dans l’histoire que nous donne ici Hinks.
- Intérêt fluffique = 2/5
Difficile de noter cette partie. Car à la fois le fluff des elfes Sylvains n’est pas bien appréhendé sur certains points(pas de signe de Dryades, enterrement d’un démon de Nurgle dans la terre sacrée d’Athel Loren, la chasse un peu trop sauvage à mon gout, etc.…) et à la fois sur certains point celui-ci est bien appréhendé. Juste pour assistait à la résurrection d’Orion, les rituels avant et après. Les rituels de son sacre final avant la chasse en été le livre pour tout fan Asrai vaut le coup d’être lu. Aussi pour les courtes apparitions d’Ariel dont je n’ai pas trop parlé mais qui clairement vaut aussi le coup, j’aime bien comment Hinks la représente. Plus plein de petit truc sympa, la hiérarchie elfes syl-vaines, certains clans, apparition de Nayeth et Drycha etc.… Je déplorerai néanmoins (encore une fois) qu’il ne parle pas des royaumes ceux-ci étant apparus que lors du dernier codex (outre le franglais niveau fluff il était très sympa) mais sa je ne peux pas lui imputer la faute.
- Appréciation personnelle = 3/5
Et bah je n’attendais rien du roman, venant de Hinks normal. Eh bien je ne suis pas déçu je n’ai rien eu. Hinks nous livre ici un roman de qualité moyenne mais bien loin du plus que détesté livre « Prêtre Guerrier ». Le roman je le répète encore une fois ce lis, reste un minimal intéressant. Ce n’est clairement pas une bouse à lire. Mais on est bien loin d’un Mc neill. Bref une série qui commence moyennement quand même et qui donne pas trop envie de lire la suite, surtout que le dernier tome n'est pas traduit. Je conseille pas du tout le roman sauf aux fans ES pour les passages cité en section fluff.
Pour finir je dirai que deux choses. Premièrement pourquoi la BL a fait écrire Hinks sur du WHB ces livres ne sont pas bon en général dans cet univers, s’il veut faire plein de trucs héroïque, plein de combat et du WTF faites l'écrire sur du SM et basta. Le style lui irait parfaitement. C’était un certain gâchis du léger talent qu’il a de l’envoyer écrire sur du Battle. Le roman a néanmoins légèrement relevé mon opinion sur l’auteur il n’est pas aussi naze que je le pensai.
Pourquoi Hinks a écrit une série sur les ES et pas McNeill ou Werner !!!
Noté Passable(moyen/bon pour les fans ES), et la note général est franchement généreuse de ma part, mais prêtre guerrier m'avais tellement marqué que ce roman bah il est pas si naze. J’ai envie de voir ce que l’auteur donne sur du WH40K du coup.
- Note globale = Total des points 11/20
-Je suis un énorme fan des Elfes Sylvains depuis que j'ai environ 10 ans, peut-être moins.
-Le seul livre que l'ai lu de Hinks, "prêtre guerrier", m'a marqué à vie par sa nullité je l'ai carrément échangé contre un autre roman. Donc il est naturel que je n'apprécie pas beaucoup l'auteur.
Et voilà donc ce que cela donne en critique pour le premier tome.
- Scénario et mise en scène = 2/5
Bon, bon, bon commençons par le commencement, le scénario.
Celui-ci commence déjà par une stupidité sans nom, dans le prologue un démon majeur de Nurgle Alkhor combat un haut elfe Aestar au-dessus de la forêt d’Athel Loren, pourquoi ? On ne sait pas on sait juste qu'Aestar veut bannir le démon, mais on ne sait même qui il est le démon, d’où il vient, pourquoi ils se retrouvent au-dessus d’Athel Loren. Mais là n’est pas le problème encore. Leur combat se termine avec la chute des deux protagonistes dans la forêt où ils se font attraper par celle-ci, les dryades sont de sortie. Et devinaient ces êtres magiques, je le rappelle, qui veulent protéger la forêt on l'a bonne idée de faire quoi. De les enterrer vivant les deux ensembles. D’enterrer un démon de Nurgle dans le sol sacré d’Athel Loren. Pas de le bannir mais de l’enterrer ! Le truc dégueu, corrompu par le chaos et ignoble bêtement enterré dans le sol sacré et pur de la forêt. Donc je vous laisse imaginer la scène. Bon déjà l’histoire commence par une stupidité sans nom.
Bien plus tard dans le temps on suit trois personnages Asrai. Sephian, roturier de base qui sera attrapé par la chasse sauvage pour devenir Orion. Bon normalement c’est un prince de la forêt qui doit devenir Orion et non un roturier mais scénaristiquement sa passe et pourquoi pas un roturier pour une fois. On reviendra dessus plus tard.
Finavar, un danseur de guerre et sa troupe, c’est le point fort du livre ! Typique serviteurs de Loec, crête orange pour Finavar, un a les cheveux bleus etc.… Le personnage est cool, ses compagnons sont bien introduits et j’ai limite l’impression que ce sont les seuls à réfléchir dans le bouquin. Notamment le vieux danseur de guerre au visage ravagé et ce droguant aux plantes pour continuer à se battre et donner sa vie à Loec. Et au capitaine des gardes, Eremon.
Et la méchante du livre dame Ordaana, manipulé comme un enfant de cinq ans par Aestar, même si on sait dès le début que celui-ci est Alkhor, magique.
Et là est tout le problème du livre, le scénario tiré par les cheveux, presque tout est surfait. Dans la foie et le feu de Smallow j’avais dit que le roman me faisait penser à un truc style DC ou Marvel. Bah là c’est exactement cela, sauf que sa passe clairement moins bien que dans le roman de Smallow. Pour résumer, une force d’homme bête guidé par Ordanna et son esprit sous les ordres d’Alkhor lui dit de détruire les pierres magiques d’Athel Loren pour renverser Ariel et prendre sa place sinon les Asrai seront perdus. Bien sûr. De plus pour aider les hommes bêtes lors du rituel d’invocation d’Orion elle va au chêne des âges, sous les ordres du démon. Plante une dague magique dans le sol et récit une formule. Ce qui devrait augmenter la haine d’Orion. Ce qui a pour effet que ce dernier devient Hulk et chasse le conseil des bêtes, être suprême de la forêt qui le raillait quand il était encore Sephian.
Une formule magique qui vient de nulle part je le rappelle ! On ne sait pas comment le démon l’a eu en sa possession et comment il sait ça. Mais il le sait pas qu'il est kro méchant. Et bien sûr l’arbre le plus sacré de la forêt, siège des souverains Ariel et Orion est à peine gardé. Un jeu d’enfant hehehe.
Parlons un peu d’Orion maintenant, dit « Hulk ». L’idée de la chasse du conseil des bêtes un par un est de base intéressante. Mais extrêmement mal mise en place. On peut faire un résumer par ça :
-Membre du conseil des bêtes : tu ne me fais pas fait peur, regarde-j’utilise mes pouvoirs magiques trop puissants et je t’écrase.
-Orion : Huuuuuuuuuuulk(lui casse la gueule)
La représentation d’Orion est affligeante, d’accord il est censé avoir la haine et les traquer. Mais alors que Finavar s’introduit à la cour d’Orion sous un déguisement (on va dire sa), sans avoir le droit étant un roturier, pour le prévenir qu’une invasion est là. Si Orion a tant la haine que cela, il serait déjà parti attaquer les HB. Mais Nan il n’écoute pas. Et tue tout le monde qui l’en empêche. En gros Orion c’est le gamin gâté dans le roman.
Je ne vais pas spoil la fin mais la représentation de la chasse sauvage qui tue tout sur son passage ok, mais que ces membres qui y participent se tuent tous entre eux moins ok et qu’ils détruisent tout sur leur passage, y compris TOUT LES ARBRES ? J’ai rit en lisant cela.
Et dernier des nombreux points négatifs. Imaginé une grande bataille homme bête contre elfes sylvains pour défendre la forêt et en été. Vous vous imaginez naturellement que des dryades ou des hommes-arbres seront de la partie. Bah pas ici. La forêt est magique mais aucune mention de ceux-ci. Ils ne sont jamais là. Incompréhensible. La forêt se fait massacrer mais on s’en fout.
Bref une bonne déception encore une fois par l’auteur et j’ai encore tellement de choses négatives à dire. Orion qui se télétransporte par magie par exemple etc.… et pourtant il y a des bonnes choses dans le roman. Toutes les parties sur Finavar très intéressante à suivre et le fluff sur les adorateurs de Loec assez bien maitrisé. Le style de combat des ES bien décrit. Un clan reculé et ne parlant plus aux autres Asrai qui conservent des parchemins encore et toujours ce qui est mal vu par les autres ES. Une noblesse ES décrite comme assez décadente, mais pas trop non plus. Toute la partie avant la résurrection d’Orion et la capture de Sephian et les rituels pour le faire devenir Orion sont clairement excellents, ce qui accentue la déception quand on voie ce que donne Orion. Les rares passages de Drycha, seule dryade que l’on voit du roman. Les phases de combat des yeux de Finavar pas mal en général.
Mais bon trop de défaut pour pas assez de points positifs. Où sont les descriptions magnifiques et féeriques que l’on pouvait trouver dans le roman « LES GARDIENS DE LA FORET » de Mc Neill (que je conseille de lire). La psychologie elfes sylvaines qui était si bien appréhendé tout comme le fluff. Et une histoire cohérente sans trop de boum.
- Style et écriture = 4/5
Je pense sincèrement que c’est le bon point du roman, outre les fautes habituelles dues à la traduction de la BL je n’ai personnellement pas eu de problème à lire le livre. Malgré ma critique très porté sur le négatif et bah le roman ce lis. Il reste intéressant. On est loin du niveau d’écriture de son précédent livre, « prêtre guerrier » où on ne comprenait rien. L’histoire reste assez prenante et captivante sans non plus trop aspiré le lecteur dans la lecture. Bref heureusement qu’il s’est bien amélioré dans son style d’écriture, sinon le livre aurait été bien plus que déception. Même si je déplore un manque cruel de description qui aurait aidé le lecteur à plus s’ancrer dans la culture et dans l’histoire que nous donne ici Hinks.
- Intérêt fluffique = 2/5
Difficile de noter cette partie. Car à la fois le fluff des elfes Sylvains n’est pas bien appréhendé sur certains points(pas de signe de Dryades, enterrement d’un démon de Nurgle dans la terre sacrée d’Athel Loren, la chasse un peu trop sauvage à mon gout, etc.…) et à la fois sur certains point celui-ci est bien appréhendé. Juste pour assistait à la résurrection d’Orion, les rituels avant et après. Les rituels de son sacre final avant la chasse en été le livre pour tout fan Asrai vaut le coup d’être lu. Aussi pour les courtes apparitions d’Ariel dont je n’ai pas trop parlé mais qui clairement vaut aussi le coup, j’aime bien comment Hinks la représente. Plus plein de petit truc sympa, la hiérarchie elfes syl-vaines, certains clans, apparition de Nayeth et Drycha etc.… Je déplorerai néanmoins (encore une fois) qu’il ne parle pas des royaumes ceux-ci étant apparus que lors du dernier codex (outre le franglais niveau fluff il était très sympa) mais sa je ne peux pas lui imputer la faute.
- Appréciation personnelle = 3/5
Et bah je n’attendais rien du roman, venant de Hinks normal. Eh bien je ne suis pas déçu je n’ai rien eu. Hinks nous livre ici un roman de qualité moyenne mais bien loin du plus que détesté livre « Prêtre Guerrier ». Le roman je le répète encore une fois ce lis, reste un minimal intéressant. Ce n’est clairement pas une bouse à lire. Mais on est bien loin d’un Mc neill. Bref une série qui commence moyennement quand même et qui donne pas trop envie de lire la suite, surtout que le dernier tome n'est pas traduit. Je conseille pas du tout le roman sauf aux fans ES pour les passages cité en section fluff.
Pour finir je dirai que deux choses. Premièrement pourquoi la BL a fait écrire Hinks sur du WHB ces livres ne sont pas bon en général dans cet univers, s’il veut faire plein de trucs héroïque, plein de combat et du WTF faites l'écrire sur du SM et basta. Le style lui irait parfaitement. C’était un certain gâchis du léger talent qu’il a de l’envoyer écrire sur du Battle. Le roman a néanmoins légèrement relevé mon opinion sur l’auteur il n’est pas aussi naze que je le pensai.
Pourquoi Hinks a écrit une série sur les ES et pas McNeill ou Werner !!!
Noté Passable(moyen/bon pour les fans ES), et la note général est franchement généreuse de ma part, mais prêtre guerrier m'avais tellement marqué que ce roman bah il est pas si naze. J’ai envie de voir ce que l’auteur donne sur du WH40K du coup.
- Note globale = Total des points 11/20
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
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