Tallarn de John French
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Tallarn de John French
Présentation:
==> Tallarn Premium Tandis que se poursuit la campagne de domination galactique du Maître de Guerre, ses généraux cherchent de nouveaux théâtres d'opérations à conquérir. Laissant derrière lui le monde déchu d'Iydris, Perturabo attaque Tallarn. Primarque amer et rancunier, le seigneur des Iron Warriors déchaîne sur ce monde un bombardement terrible, qui fait des millions de victimes mais qui pousse les survivants à se retrancher plus que jamais. S'ensuit un conflit entre blindés brutal et d'une envergure sans précédent, qui épuise tous les combattants pendant plus d'un année de batailles sans relâche. Pourtant, Perturabo n'a pas pour seul mobile d'infliger à l'Imperium des destructions si graves soient-elles, car il nourrit un dessein encore plus noir. Contient les romans courts Tallarn: Executioner et Tallarn: Ironclad, ainsi que les nouvelles "Tallarn: Siren" et "Tallarn: Witness". 480 pages • Février 2020 • ISBN 9781780305189 • Illustration de Neil Roberts |
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: Tallarn de John French
Ayant dévoré et terminé la dernière mouture de l'HH ce week-end, voici une petite critique rapide. Enjoy :
Scénario et mise en scène : 3,5/5
L'enjeu de ce tome (qui compile deux romans courts et deux nouvelles) est de nous expliquer ce que les Iron Warriors ont fait après les évènements de L'Ange Exterminatus. Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, un petit rappel en spoiler.
Les derniers survivants utilisent alors tout ce qui leur reste pour les affronter en un conflit entre blindés et Titans qui va enfler au fur et à mesure que des renforts loyalistes arrivent sur place.
Mais pourquoi les IW s'acharnent-ils sur ce monde mort ? Que cherchent-ils ?
Au fur et à mesure des récits, le lecteur peut suivre tout à tour de simples humains survivants recrutés pour les armées blindées, des tankistes chevronnés, des espions de l'Alpha legion, une assassin du temple Vanus et des SM bien entendu (IW et Perturabo mais pas que). C'est plutôt bien ficelé et amené, les histoires s'enchaînent bien et la diversité des points de vue rend l'histoire plutôt prenante.
Seul bémol : comme (trop) souvent, la révélation finale sur le pourquoi du comment de la quête de Perturabo n'est pas claire. L'auteur reste très vague sur ce qu'il cherche précisément et c'est très frustrant (j'y reviendrai)
Style et écriture : 4/5
Récit très propre globalement, une bonne alternance entre descriptions/dialogues/scènes d'action. L'auteur sait bien faire monter le suspense et plante le décor impeccablement. Malheureusement, quand il s'agit de mettre en scène la révélation finale, il se perd en formulations ésotériques et métaphores douteuses sur la nature de "l'arme" recherchée par Perturabo. C'est vraiment dommage et frustrant car le reste du roman était construit en vue de cela...
Intérêt fluff : 3,5/5
La bataille de Tallarn est avant tout une bataille de blindés, alors vous saurez tout ce qu'il y a à savoir dessus. Les différents modèles, leurs équipages, l'organisation des unités, les tactiques, etc... Plutôt intéressant et rafraîchissant, on n'avait pas vraiment abordé cet aspect en profondeur dans l'HH.
L'assassin du clade Vanus est l'occasion de découvrir un peu plus la philosophie et le mode de fonctionnement de ce temple et c'est plutôt bien amené.
En revanche peu de fluff côté SM (en même temps McNeill a pas mal fait le job dans L'Ange Exterminatus pour les IW), même si le personnage principal du 2e roman court (Cuirassé) est un Dreadnought ce qui est là aussi original.
Appréciation personnelle : 3,5/5
Au final, j'ai pris du plaisir à la lecture de ce tome, qui m'a tenu en haleine. Les récits sont complémentaires et assez variés pour que ça ne soit pas redondant. On a la possibilité d'appréhender le conflit sous plusieurs angles et c'est bien vu. Les fans de conflits blindés seront aux anges vu que l'essentiel de l'action se passe dans des boîtes de conserve sur chenilles.
Malheureusement la conclusion n'est pas à la hauteur et m'empêche de mettre une note plus importante. J'ajoute en spoiler :
Note globale : 14,5/20
Scénario et mise en scène : 3,5/5
L'enjeu de ce tome (qui compile deux romans courts et deux nouvelles) est de nous expliquer ce que les Iron Warriors ont fait après les évènements de L'Ange Exterminatus. Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, un petit rappel en spoiler.
- Spoiler:
- Les IW ont accompagné les Emperor's Chlidren jusqu'au coeur de l'oeil de la Terreur. Là, ils sont trahis par ces derniers. Alors que Fulgrim connaît son ascension en prince démon, puis se téléporte avec sa légion, Perturabo emmène sa flotte droit à travers l'oeil proprement dit, c'est à dire une sorte de trou noir (si ma mémoire est bonne)....
Les derniers survivants utilisent alors tout ce qui leur reste pour les affronter en un conflit entre blindés et Titans qui va enfler au fur et à mesure que des renforts loyalistes arrivent sur place.
Mais pourquoi les IW s'acharnent-ils sur ce monde mort ? Que cherchent-ils ?
Au fur et à mesure des récits, le lecteur peut suivre tout à tour de simples humains survivants recrutés pour les armées blindées, des tankistes chevronnés, des espions de l'Alpha legion, une assassin du temple Vanus et des SM bien entendu (IW et Perturabo mais pas que). C'est plutôt bien ficelé et amené, les histoires s'enchaînent bien et la diversité des points de vue rend l'histoire plutôt prenante.
Seul bémol : comme (trop) souvent, la révélation finale sur le pourquoi du comment de la quête de Perturabo n'est pas claire. L'auteur reste très vague sur ce qu'il cherche précisément et c'est très frustrant (j'y reviendrai)
Style et écriture : 4/5
Récit très propre globalement, une bonne alternance entre descriptions/dialogues/scènes d'action. L'auteur sait bien faire monter le suspense et plante le décor impeccablement. Malheureusement, quand il s'agit de mettre en scène la révélation finale, il se perd en formulations ésotériques et métaphores douteuses sur la nature de "l'arme" recherchée par Perturabo. C'est vraiment dommage et frustrant car le reste du roman était construit en vue de cela...
Intérêt fluff : 3,5/5
La bataille de Tallarn est avant tout une bataille de blindés, alors vous saurez tout ce qu'il y a à savoir dessus. Les différents modèles, leurs équipages, l'organisation des unités, les tactiques, etc... Plutôt intéressant et rafraîchissant, on n'avait pas vraiment abordé cet aspect en profondeur dans l'HH.
L'assassin du clade Vanus est l'occasion de découvrir un peu plus la philosophie et le mode de fonctionnement de ce temple et c'est plutôt bien amené.
En revanche peu de fluff côté SM (en même temps McNeill a pas mal fait le job dans L'Ange Exterminatus pour les IW), même si le personnage principal du 2e roman court (Cuirassé) est un Dreadnought ce qui est là aussi original.
Appréciation personnelle : 3,5/5
Au final, j'ai pris du plaisir à la lecture de ce tome, qui m'a tenu en haleine. Les récits sont complémentaires et assez variés pour que ça ne soit pas redondant. On a la possibilité d'appréhender le conflit sous plusieurs angles et c'est bien vu. Les fans de conflits blindés seront aux anges vu que l'essentiel de l'action se passe dans des boîtes de conserve sur chenilles.
Malheureusement la conclusion n'est pas à la hauteur et m'empêche de mettre une note plus importante. J'ajoute en spoiler :
- Spoiler:
- au final, Perturabo ne repart même pas avec ce qu'il était venu chercher. Horus l'oblige à rappliquer la queue entre les jambes juste parce qu'il ne lui a pas dit pourquoi il était là-bas... Sérieusement ?
Note globale : 14,5/20
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
Re: Tallarn de John French
Roman finit hier soir, voici une rapide appréciation:
Scénario : 2,5/5
On n’y suit différents personnages : équipages de chars loyalistes luttant pour la reprise de leur planète, Iron Warrior bien sûr, émissaire des Sons of Horus venant demander le pourquoi du comment, Alpha Legion infiltrée, assassin et même un Impérial Fist.
On passe par plusieurs intrigues, tout cela pour expliquer l’invasion de Perturabo de ce monde. Conclusion assez flou comme l’a dit Jcpatiti, car moi aussi je n’ai pas vraiment compris quel est cette chose.
Tout cela pour au final bâcler à la fin en 5 pages et dire que Perturabo est un bon toutou répondant à Horus.
Petite chose que je trouve assez étrange :
Style d’écriture : 3/5
Bien que le côté gestion d’une escarmouche soit assez bien détaillé, ce roman à pour moi trop de longueur pour n’arriver à rien à la fin.
- Le fait de voir un escadron de chars loyaliste (humain) se battre à répétition contre les traitres, dans un paysage poste apocalyptique, bien que ce soit la base de ce roman : répétition.
- Le cycle char colonel / Dreadnought IW / émissaire SOH / assassin, de la dernière nouvelle alourdit également cette lecture
J’apprécie pourtant cet auteur (j’avais adoré prétorien de Dorn). Son talent à expliquer l’infiltration de l’AL est juste ouf !!! Malheureusement, là French nous fait tourner en rond. Ca m’est arrivé de relire plusieurs passages car trop difficile à digérer ou s’imaginer, car aucune accroche à tel ou tel protagoniste ou situation.
Fluff : 3/5
Très peu de fluff dans ce bouquin, hormis le pourquoi de cette invasion de Tallarn par les IW.
Toujours un petit plus de diversité ajouté à l’infiltration de l’AL, avec un humain qui fait le caméléon en jouant avec ses tatouages (un seul humain, ou une des têtes de l’hydre…)
Introduction du temple Vanus et de ses méthodes, dont je n’avais jamais entendu parler.
Apparition également d’une flotte « d’or », qui apparait en bordure de la planète, avec à son bord de l’ultramarine à gogo, mais finalement trucide du vaisseau, et repart ni vu ni connu…. Euh pas compris.
Appréciation personnelle : 2,5/5
Je n’ai pas vraiment accroché à ce roman. N’étant pas un fan de grosses batailles de tanks, et celles-ci décrites un peu à la va vite (difficile de faire un focus sur telle ou telle bataille à grande échelle sans développer, mais que 400 pages pour cela). Balancer des nombres et des nombres effarants d’effectifs, pour ne rien en faire, ou juste décrire une bataille titanesque en 2 pages.
L’intrigue principale n’était pas dingue, heureusement que la partie infiltration et l’émissaire mon gardés éveillé.
De plus voir encore et toujours les IW se faire tailler un slip, même par des humains lambda ce coup-ci, est assez frustrant, et me fait me demander si cette légion tient la route.
Dommage, depuis le temps que j’entends parler de cette bataille, je me languissais de cette lecture. Au final, comme pour « la bataille des titans » : gros flop !
Note assez difficile qui reproduit mon ennui pour cette lecture : 11/20
Scénario : 2,5/5
On n’y suit différents personnages : équipages de chars loyalistes luttant pour la reprise de leur planète, Iron Warrior bien sûr, émissaire des Sons of Horus venant demander le pourquoi du comment, Alpha Legion infiltrée, assassin et même un Impérial Fist.
On passe par plusieurs intrigues, tout cela pour expliquer l’invasion de Perturabo de ce monde. Conclusion assez flou comme l’a dit Jcpatiti, car moi aussi je n’ai pas vraiment compris quel est cette chose.
- Spoiler:
Perturabo évoque vaguement, en parlant avec le dreadnought, d’une arme capable de préparer le combat qui viendra après la chute de l’empereur. Prépare t’il l’après empereur contre les démons ?
Tout cela pour au final bâcler à la fin en 5 pages et dire que Perturabo est un bon toutou répondant à Horus.
Petite chose que je trouve assez étrange :
- Spoiler:
Les loyalistes arrivent à passer à travers le blocus IW autour de la planète, et à larguer des troupes à la surface. Mais comment arrivent-ils même à larguer du titan !!! Ces vaisseaux sont énormes, mais arrivent à passer quand même intacts, puis à y rester suffisamment longtemps afin de réveiller les titans, malgré les effectifs multiples des IW à la surface.
Style d’écriture : 3/5
Bien que le côté gestion d’une escarmouche soit assez bien détaillé, ce roman à pour moi trop de longueur pour n’arriver à rien à la fin.
- Le fait de voir un escadron de chars loyaliste (humain) se battre à répétition contre les traitres, dans un paysage poste apocalyptique, bien que ce soit la base de ce roman : répétition.
- Le cycle char colonel / Dreadnought IW / émissaire SOH / assassin, de la dernière nouvelle alourdit également cette lecture
J’apprécie pourtant cet auteur (j’avais adoré prétorien de Dorn). Son talent à expliquer l’infiltration de l’AL est juste ouf !!! Malheureusement, là French nous fait tourner en rond. Ca m’est arrivé de relire plusieurs passages car trop difficile à digérer ou s’imaginer, car aucune accroche à tel ou tel protagoniste ou situation.
Fluff : 3/5
Très peu de fluff dans ce bouquin, hormis le pourquoi de cette invasion de Tallarn par les IW.
Toujours un petit plus de diversité ajouté à l’infiltration de l’AL, avec un humain qui fait le caméléon en jouant avec ses tatouages (un seul humain, ou une des têtes de l’hydre…)
Introduction du temple Vanus et de ses méthodes, dont je n’avais jamais entendu parler.
Apparition également d’une flotte « d’or », qui apparait en bordure de la planète, avec à son bord de l’ultramarine à gogo, mais finalement trucide du vaisseau, et repart ni vu ni connu…. Euh pas compris.
Appréciation personnelle : 2,5/5
Je n’ai pas vraiment accroché à ce roman. N’étant pas un fan de grosses batailles de tanks, et celles-ci décrites un peu à la va vite (difficile de faire un focus sur telle ou telle bataille à grande échelle sans développer, mais que 400 pages pour cela). Balancer des nombres et des nombres effarants d’effectifs, pour ne rien en faire, ou juste décrire une bataille titanesque en 2 pages.
- Spoiler:
Perturabo qui envoi des milliers de véhicules IW à la surface, pour on ne sait trop quoi ; puis découvre qu’il y a encore de la résistance, et donc décide d’envoyer encore des milliers de véhicules IW. Mais que ceux-ci ne sont au final q’une infime partie de sa légion… Euh WTF !!
L’intrigue principale n’était pas dingue, heureusement que la partie infiltration et l’émissaire mon gardés éveillé.
De plus voir encore et toujours les IW se faire tailler un slip, même par des humains lambda ce coup-ci, est assez frustrant, et me fait me demander si cette légion tient la route.
Dommage, depuis le temps que j’entends parler de cette bataille, je me languissais de cette lecture. Au final, comme pour « la bataille des titans » : gros flop !
Note assez difficile qui reproduit mon ennui pour cette lecture : 11/20
Tyrion60 Scout - Messages : 139
Age : 37
Localisation : Poissy
Re: Tallarn de John French
Merci à vous deux pour vos retours
J'hésitai à me procurer ce bouquin mais je crois que je vais me raviser. Les grosses batailles entre machines et engins mécanisés ne me dérangent pas mais j'avoue que j'ai eu ma dose avec La Mort des Titans de Haley. Je pense que, vu vos retours, ce bouquin n'est pas un indispensable, surtout si la fin est bâclée comme vous avez l'air de le dire. En plus, je pense qu'il y a un petit effet "psychologique" sur moi avec la phase Siège de Terra : maintenant que la dernière partie de l'Hérésie d'Horus a débuté, je ne suis pas sûr que ce recueil d'histoires courtes enrichisse énormément le fluff des Iron Warriors, leurs motivations à combattre pour Horus et le fonctionnement de leur Légion. Tallarn ne semble finalement pas modifier grand chose aux histoires qui vont suivre. La preuve en est que j'ai pu lire Esclaves des Ténèbres de French sans être au moindre instant désorienté dans le fluff des Iron Warriors et leurs relations avec le reste des forces du Maitre de Guerre. Tallarn n'a pas l'air d'apporter grand chose finalement, surtout après l'excellent L'Ange Extermnatus de Mcneill qui a le mérite d'être suffisamment équilibré entre combats et introspections pour pleinement apprécier la profondeur des personnages qui nous serons par la suite re - présenté dans "Le Premier Rempart" de Thorpe notamment.
J'hésitai à me procurer ce bouquin mais je crois que je vais me raviser. Les grosses batailles entre machines et engins mécanisés ne me dérangent pas mais j'avoue que j'ai eu ma dose avec La Mort des Titans de Haley. Je pense que, vu vos retours, ce bouquin n'est pas un indispensable, surtout si la fin est bâclée comme vous avez l'air de le dire. En plus, je pense qu'il y a un petit effet "psychologique" sur moi avec la phase Siège de Terra : maintenant que la dernière partie de l'Hérésie d'Horus a débuté, je ne suis pas sûr que ce recueil d'histoires courtes enrichisse énormément le fluff des Iron Warriors, leurs motivations à combattre pour Horus et le fonctionnement de leur Légion. Tallarn ne semble finalement pas modifier grand chose aux histoires qui vont suivre. La preuve en est que j'ai pu lire Esclaves des Ténèbres de French sans être au moindre instant désorienté dans le fluff des Iron Warriors et leurs relations avec le reste des forces du Maitre de Guerre. Tallarn n'a pas l'air d'apporter grand chose finalement, surtout après l'excellent L'Ange Extermnatus de Mcneill qui a le mérite d'être suffisamment équilibré entre combats et introspections pour pleinement apprécier la profondeur des personnages qui nous serons par la suite re - présenté dans "Le Premier Rempart" de Thorpe notamment.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Tallarn de John French
Merci Argel Tal
En fait le seul intérêt vis à vis du fluff de l'HH c'est que ça introduit les personnages que l'on retrouve dans Esclaves des ténèbres (Volk et Argonis notamment).
En fait le seul intérêt vis à vis du fluff de l'HH c'est que ça introduit les personnages que l'on retrouve dans Esclaves des ténèbres (Volk et Argonis notamment).
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
Re: Tallarn de John French
Noté Moyen.
Déjà, le contexte de l'histoire ne propose rien d'innovant à la lecture, étant un mélange peu inspiré de Calth (pour l'environnement de surface invivable et les shelters) et de Beta-garmon (grosse guerre mécanisée menée à la one again, sur terrain plat). On pourrait pas avoir un peu de bataille navale, montagnarde ou que sais-je d'autre qui soit un tant soit peu varié ?
Ensuite - excusez d'avance mon intolérance mais mes lectures de l'excellentissime et regretté Tom Clancy m'auront sûrement rendu un peu nazillon sur le sujet - lesdits combats mécanisés sont d'une débilité rare. Ah que pas de commandement centralisé, ça envoie des paquets de milliers de blindés en colonnes bien serrées sans objectif ni stratégie raisonnée. Et les mecs d'en face font à peu près pareil. Le bordel on dirait une partie de STR jouée en mode de jeu "annihilation" par deux adulescents hystériques. Une vraie conjuration des imbéciles.
Heureusement, on ne fait que survoler le sujet dans les intermèdes stratégiques. La majeure partie du livre se concentre sur des scènes plus intimistes, et c'est là que le livre gagne en intérêt.
Oh certes, il y a là encore matière à râler :
- facilités scénaristiques diverses
- oubli bien pratique de la troisième dimension durant la majorité des scènes de combat d'extérieur
- effectifs parfaitement taillés par la magie du script, de manière à offrir au lecteur le semblant de suspens qui va bien
- incompétence des pilotes et des servants d'armes SM face à leurs équivalents d'en face qui ne sont qu'humains
- les prédictions WTF de l'assassin sur le déroulé des événements, avec un minutage précis à la seconde près mdr
- des péripéties complètement fumées (l’intervention éclair et fumeuse de la Flotte d'Or, que... ??? A part pour le placement produit Game of Thrones, je vois pas l'intérêt) ou sans aucun impact sur l'histoire (la mort du gouverneur, qui s'en fout ?)
- encore une histoire basée sur un MacGuffin, ça alors ! Au final on ne saura pas trop, même en toute fin de livre, ce que les IW étaient venus chercher...
- etc.
Mais, dans tout ça, il y a quand même pas mal de personnages intéressants et bien écrits, qui sont pour certains plus ou moins directement liés aux points négatifs susmentionnés, mais sans que cela ne vienne trop entacher le plaisir que j'ai eu à lire leur développement.
Parmi eux, il y a ces quelques petits tankistes impériaux - tous de caractère et de motivation différents ! - auxquels on s'attache (et d'autant plus que ce ne sont pas ici d'insupportables archétypes, fait rare), mais aussi l'histoire émouvante du petit civil qui s'allie seul avec le capitaine SM pour un dernier baroud d'honneur... Même les mecs sournois (et compétents) de l'Alpha Légion ont ici un certain attrait.
Mais, et je garde le meilleur pour la fin, j'ai particulièrement bien aimé le personnage de l'assassin du temple Vanus, qui ressemble déjà un peu plus à quelque chose que le geek en robe de chambre de Némésis...
Bon ok, par moment elle semble avoir des facultés physiques de Callidus, et la précision de ses calculs peut prêter à sourire, mais voir le déroulé des événements de cette façon, par sa vision prévisionniste, était assez rafraîchissant.
Sans compter que ses interventions sur le déroulé général de l'histoire tendent à gommer quelque peu le côté "facilités scénaristiques". C'est une bonne astuce que French a trouvé là.
Et puis j'ai adoré comment elle a cerné le profil de l'Alpha Legion. D'ailleurs je ne résiste pas à mettre quelques-unes de ses réflexions ici pour la postérité héhé... =>
Données : orgueil ; le besoin de voir l’adversaire vaincu reconnaître sa supériorité. Un besoin compulsif de complexité et d’ostentation. Autant de caractéristiques liées au profil psychologique de l’Alpha Legion.
— Réponse : les traits psychologiques connus comprennent des complexes de supériorité/infériorité, sublimés en comportement psychopathologique nécessitant la reconnaissance de leur supériorité par un ennemi et/ou un allié.
C'est évidemment tout ce que je pense d'eux, l'auteur a su parfaitement mettre les mots dessus. Et en les lisant je n'ai pu m'empêcher de repenser, avec le sourire, à Prétorien de Dorn et à l'autre con qui comprend pas pourquoi il se fait trépaner par Dorn après avoir autant fait le mariole. Plaisir indicible.
Du coup, globalement, le pourquoi du comment de l'histoire est ici sans intérêt, son impact sur le fluff de l'hérésie est proche du néant, le contexte de guerre est ici réduit à sa plus simple expression, mais pas comme on l'entend d'habitude, ici c'est plus risible et enfantin.
Mais au milieu de cette ambiance où plane un certain vide conceptuel, on retrouve quand même de vrais bons moments de divertissement. Presque tous les persos sont bons, même s'il y en a 2-3 de parfaitement inutiles, les interactions entre eux sont convaincantes, les dialogues bien écrits et les situations rencontrées restent la plupart du temps, sinon transcendantes, au moins correctes, et même parfois cool.
L'auteur sauve clairement l'honneur sur ce point, et c'est loin d'être négligeable, sans quoi j'aurais noté le compendium mauvais.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Tallarn de John French
Relu et re-terminé avant hier.
Je partais du principe qu'après une première lecture m'ayant laissé déconfit, une seconde lecture pourrait arrondir les angles et me permettre de revoir mon jugement à la hausse.
Au final je me retrouve encore une fois à ne pas trop savoir quoi en penser. Une sorte de mi-figue, mi-raisin mais en plus étiré.
Je ne sais pas si c'est l'histoire qui ne colle pas au titre, ou le titre qui ne colle pas à l'histoire.
Certes l'histoire se passe sur Tallarn, mais ce n'est pas l'histoire de Tallarn et encore moins l'histoire de la bataille de Tallarn. Un peu comme si le roman Déluge d'Acier s'était intitulé Hydra Cordatus; certes l'histoire se passe sur Hydra Cordatus, mais le sujet de l'histoire n'est pas Hydra Cordatus.
Alors pour ceux qui débarquent un peu, le nom de Tallarn doit tout de même évoquer deux ou trois choses; nommément un célèbre régiment de la Garde Impériale dans la période 40k, habillé dans un style proche-orient, spécialiste des embuscades, souvent rencontré dans le désert, etc...
Sans connaitre leur genèse dans son entier, le mot Tallarn est au moins aussi évocateur que Cadia, Catachan, Valhala ou Krieg.
Donc, en partant de là, on pourrait être en droit de se dire: "ah tiens! Un bouquin qui s'appelle Tallarn! Si je le lis je vais en apprendre plus sur Tallarn!". Dans une certaine mesure... oui? Mais globalement, non.
"Oui" parce que l'on apprend comment la planète s'est retrouvée dans l'état dans lequel elle est, même si, dans le contexte de l'Hérésie, les raisons pour lesquelles une planète est transformée en bac à sable toxique ne sont pas particulièrement originales: on s'est battu très très fort à sa surface. Pour faire court. Accessoirement c'est le genre de traitement qu'ont reçues de très nombreuses planètes.
"Non" parce que... ben j'y viens justement.
"Mais du coup, pourquoi Tallarn?" qu'on pourrait se demander? Il s'avère que Tallarn se situe à une sorte de carrefour warp, un gros échangeur autoroutier qui permettrait d'accéder à Terra plus facilement.
"Un peu comme Béta Garmon alors?" Hum... moui... un peu? En quelque sorte? Vaguement?
"Ca explique pourquoi les Iron Warriors y vont alors." Ca peut justifier, oui. Sauf que non.
Mais alors pourquoi Tallarn est décrit comme un trou perdu, abandonné et oublié?
Pourquoi Tallarn n'est-elle pas défendue et/ou fortifiée?
Et pourquoi n'est-ce même pas la raison pour laquelle les Iron Warriors s'y déploient? Pourquoi les Iron Warriors s'y battent-ils de cette façon?
Alors pour la première raison, ce serait du à une maladie propre à la logistique militaire en temps de guerre. Le front avance trop vite, trop loin, et le train patine. On pourrait faire une analogie avec le fait de tirer sur un morceau de patafix. Vous faites une boule, vous vous assurez qu'elle colle bien à la table, vous pincez un morceau et vous tirez. En fonction de la vitesse à laquelle vous tirez la patafix ne s'étirera pas de la même façon. Bon, eh bien Tallarn c'est le morceau de patafix qui reste collé à la table.
Pour la deuxième par contre, j'ignore la véritable raison. Peut être une galipette scénaristique pour justifier le déroulement de l'histoire à cet endroit. C'est foireux et "lame" comme on dit en anglais, mais bon...
Pour la quatrième, c'est vrai que le style des Iron Warriors est très différent. Pas de constructions de fortifications, de tranchées, de bunkers, de gros chantiers comme on a pu voir dans quasiment tous les romans impliquant les Iron Warriors en fait. Bon, certes, ils occupent les réseaux fortifiés sous-terrains, mais quand même! Même pas un petit bastion en surface? Même pas pour faire genre "youhou on est là! C'est les Iron Warriors!" Perturabo est absent, son Trident aussi, Forrix est là mais d'une façon très brève qui n'affecte en rien le déroulement de l'histoire.
Transformer la planète en désert bactériologique? De prime abord c'est une approche que j'aurais, personnellement, plus attribuée à la Death Guard, mais j'imagine que Proturbo pourrait justifier son choix comme étant une leçon tirée de la planète Eldar de l'Ange Exterminatus. Tuer tout ce qui vit à la surface pour limiter les pertes? Oui ça se tient. Sauf que... pas vraiment. Apparemment les pertes IW restent significatives, voir même absurdement élevées.
Ca fait justification bancale.
Et pour la troisième question, bien que l'on ait une présentation de l'importance stratégique de la planète, ce n'est même pas pour cette raison que les IW y viennent. Proturbo y cherche... une arme! Une arme très très puissante, qui surpasse toutes les armes très très puissantes, et qui... et qui du coup Proturbo la veut. Parce que Proturbo veut des armes très très puissantes.
Ah... wow. Mon dieu! Quelle originalité!
En gros, l'histoire aurait pu se passer, littéralement, n'importe où ailleurs.
Mais alors pourquoi Tallarn?
Alors, et si ma connaissance du lore est à jour, Tallarn, à l'instar de Béta Garmon, a été le théâtre d'une très grosse bataille de blindés. Alors oui, je sais, Béta Garmon c'était des Titans, mais dans l'idée c'est ça, hormis que pour Béta Garmon il y avait une véritable raison derrière cette débauche de "titanerie", Tallarn ne justifie pas sa prétention "kurskienne".
"Ah bah chouette alors! On a droit à de la bataille de blindés avec plein de chars!" Ahahahahahah... non. Même pas. En fait on n'assiste pas aux batailles, elles ne sont résumées qu'entre les quelques entractes insérés entre les châpitres.
"Ben... du coup il parle de quoi le livre?" Le livre... le livre parle pour ainsi dire de deux choses.
La première, qui occupe le premier quart/tiers du livre est un ensemble d'histoires vaguement liées les unes aux autres traitant du commencement de la bataille de Tallarn. Comment les IW ont tué la planète, grâce à qui, les effets, et comment les forces loyalistes se sont organisées (dans une certaine mesure).
Personnellement j'ai bien aimé cette cette première partie du livre. Ce n'était pas transcendant, mais c'était plutôt pas mal, en particulier l'histoire impliquant l'Imperial Fist et son dernier carré.
Mais alors le reste?
Comme Argonis le dit si bien "Votre Maître de Guerre estime que cette campagne est une perte de temps".
Ok on a du Vanus qui tire la bourre à l'Alpha Legion, c'est... divertissant disons. C'était la première fois que je voyais du Vanus en action, j'ai donc accueilli cette nouveauté.
Oui non mais le reste... non.
Comme le dit Emperor, c'est la chasse au Mc Guffin, sauf que le Mc Guffin en question n'est même pas rendu intéressant. On a d'ailleurs pas non plus envie de s'y intéresser. C'est dire.
Les personnages ne sont pas attachants et/ou particulièrement intéressants, qu'ils soient humains ou non.
Il y a du plot-armor en veux-tu en voilà et j'essaie toujours de comprendre comment un équipage de Malcador, décrit comme étant pas loin de sardines en boites, fait pour survivre enfermé 8 semaines en condition NBC 24/7. Oui je sais, chercher la logique dans 30k... mais quand même.
En conclusion, Tallarn c'est l'histoire d'un bouquin qui n'aurait pas du s'appeler Tallarn.
Je partais du principe qu'après une première lecture m'ayant laissé déconfit, une seconde lecture pourrait arrondir les angles et me permettre de revoir mon jugement à la hausse.
Au final je me retrouve encore une fois à ne pas trop savoir quoi en penser. Une sorte de mi-figue, mi-raisin mais en plus étiré.
Je ne sais pas si c'est l'histoire qui ne colle pas au titre, ou le titre qui ne colle pas à l'histoire.
Certes l'histoire se passe sur Tallarn, mais ce n'est pas l'histoire de Tallarn et encore moins l'histoire de la bataille de Tallarn. Un peu comme si le roman Déluge d'Acier s'était intitulé Hydra Cordatus; certes l'histoire se passe sur Hydra Cordatus, mais le sujet de l'histoire n'est pas Hydra Cordatus.
Alors pour ceux qui débarquent un peu, le nom de Tallarn doit tout de même évoquer deux ou trois choses; nommément un célèbre régiment de la Garde Impériale dans la période 40k, habillé dans un style proche-orient, spécialiste des embuscades, souvent rencontré dans le désert, etc...
Sans connaitre leur genèse dans son entier, le mot Tallarn est au moins aussi évocateur que Cadia, Catachan, Valhala ou Krieg.
Donc, en partant de là, on pourrait être en droit de se dire: "ah tiens! Un bouquin qui s'appelle Tallarn! Si je le lis je vais en apprendre plus sur Tallarn!". Dans une certaine mesure... oui? Mais globalement, non.
"Oui" parce que l'on apprend comment la planète s'est retrouvée dans l'état dans lequel elle est, même si, dans le contexte de l'Hérésie, les raisons pour lesquelles une planète est transformée en bac à sable toxique ne sont pas particulièrement originales: on s'est battu très très fort à sa surface. Pour faire court. Accessoirement c'est le genre de traitement qu'ont reçues de très nombreuses planètes.
"Non" parce que... ben j'y viens justement.
"Mais du coup, pourquoi Tallarn?" qu'on pourrait se demander? Il s'avère que Tallarn se situe à une sorte de carrefour warp, un gros échangeur autoroutier qui permettrait d'accéder à Terra plus facilement.
"Un peu comme Béta Garmon alors?" Hum... moui... un peu? En quelque sorte? Vaguement?
"Ca explique pourquoi les Iron Warriors y vont alors." Ca peut justifier, oui. Sauf que non.
Mais alors pourquoi Tallarn est décrit comme un trou perdu, abandonné et oublié?
Pourquoi Tallarn n'est-elle pas défendue et/ou fortifiée?
Et pourquoi n'est-ce même pas la raison pour laquelle les Iron Warriors s'y déploient? Pourquoi les Iron Warriors s'y battent-ils de cette façon?
Alors pour la première raison, ce serait du à une maladie propre à la logistique militaire en temps de guerre. Le front avance trop vite, trop loin, et le train patine. On pourrait faire une analogie avec le fait de tirer sur un morceau de patafix. Vous faites une boule, vous vous assurez qu'elle colle bien à la table, vous pincez un morceau et vous tirez. En fonction de la vitesse à laquelle vous tirez la patafix ne s'étirera pas de la même façon. Bon, eh bien Tallarn c'est le morceau de patafix qui reste collé à la table.
Pour la deuxième par contre, j'ignore la véritable raison. Peut être une galipette scénaristique pour justifier le déroulement de l'histoire à cet endroit. C'est foireux et "lame" comme on dit en anglais, mais bon...
Pour la quatrième, c'est vrai que le style des Iron Warriors est très différent. Pas de constructions de fortifications, de tranchées, de bunkers, de gros chantiers comme on a pu voir dans quasiment tous les romans impliquant les Iron Warriors en fait. Bon, certes, ils occupent les réseaux fortifiés sous-terrains, mais quand même! Même pas un petit bastion en surface? Même pas pour faire genre "youhou on est là! C'est les Iron Warriors!" Perturabo est absent, son Trident aussi, Forrix est là mais d'une façon très brève qui n'affecte en rien le déroulement de l'histoire.
Transformer la planète en désert bactériologique? De prime abord c'est une approche que j'aurais, personnellement, plus attribuée à la Death Guard, mais j'imagine que Proturbo pourrait justifier son choix comme étant une leçon tirée de la planète Eldar de l'Ange Exterminatus. Tuer tout ce qui vit à la surface pour limiter les pertes? Oui ça se tient. Sauf que... pas vraiment. Apparemment les pertes IW restent significatives, voir même absurdement élevées.
Ca fait justification bancale.
Et pour la troisième question, bien que l'on ait une présentation de l'importance stratégique de la planète, ce n'est même pas pour cette raison que les IW y viennent. Proturbo y cherche... une arme! Une arme très très puissante, qui surpasse toutes les armes très très puissantes, et qui... et qui du coup Proturbo la veut. Parce que Proturbo veut des armes très très puissantes.
Ah... wow. Mon dieu! Quelle originalité!
En gros, l'histoire aurait pu se passer, littéralement, n'importe où ailleurs.
Mais alors pourquoi Tallarn?
Alors, et si ma connaissance du lore est à jour, Tallarn, à l'instar de Béta Garmon, a été le théâtre d'une très grosse bataille de blindés. Alors oui, je sais, Béta Garmon c'était des Titans, mais dans l'idée c'est ça, hormis que pour Béta Garmon il y avait une véritable raison derrière cette débauche de "titanerie", Tallarn ne justifie pas sa prétention "kurskienne".
"Ah bah chouette alors! On a droit à de la bataille de blindés avec plein de chars!" Ahahahahahah... non. Même pas. En fait on n'assiste pas aux batailles, elles ne sont résumées qu'entre les quelques entractes insérés entre les châpitres.
"Ben... du coup il parle de quoi le livre?" Le livre... le livre parle pour ainsi dire de deux choses.
La première, qui occupe le premier quart/tiers du livre est un ensemble d'histoires vaguement liées les unes aux autres traitant du commencement de la bataille de Tallarn. Comment les IW ont tué la planète, grâce à qui, les effets, et comment les forces loyalistes se sont organisées (dans une certaine mesure).
Personnellement j'ai bien aimé cette cette première partie du livre. Ce n'était pas transcendant, mais c'était plutôt pas mal, en particulier l'histoire impliquant l'Imperial Fist et son dernier carré.
Mais alors le reste?
Comme Argonis le dit si bien "Votre Maître de Guerre estime que cette campagne est une perte de temps".
Ok on a du Vanus qui tire la bourre à l'Alpha Legion, c'est... divertissant disons. C'était la première fois que je voyais du Vanus en action, j'ai donc accueilli cette nouveauté.
Oui non mais le reste... non.
Comme le dit Emperor, c'est la chasse au Mc Guffin, sauf que le Mc Guffin en question n'est même pas rendu intéressant. On a d'ailleurs pas non plus envie de s'y intéresser. C'est dire.
Les personnages ne sont pas attachants et/ou particulièrement intéressants, qu'ils soient humains ou non.
Il y a du plot-armor en veux-tu en voilà et j'essaie toujours de comprendre comment un équipage de Malcador, décrit comme étant pas loin de sardines en boites, fait pour survivre enfermé 8 semaines en condition NBC 24/7. Oui je sais, chercher la logique dans 30k... mais quand même.
En conclusion, Tallarn c'est l'histoire d'un bouquin qui n'aurait pas du s'appeler Tallarn.
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: Tallarn de John French
Je continue sur ma lancée pour rattraper mon retard. J'organise mes lecture avec le Saint Graphique qu'on a réalisé ici.
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Ca faisait un moment que j'attendais de lire l'arc sur Tallarn. Contrairement au critiques précédentes je vais séparer mais critiques pour chaque nouvelles.
Exécuteur
C'est donc la première nouvelle qu'il faut lire et qui débute l'arc de Tallarn. C'est une nouvelle plutôt solide, c'est intéressant de voir des personnages lambda plongés au milieu du chaos de la guerre et pas des transhumain pour une fois. C'est assez rare dans l'Hérésie d'Horus, et encore plus du point de vue de gardes impériaux, ça manquait.On est vraiment plongé dans une guerre sale, probablement un des pires champs de bataille de l'univers 40k, par moment ça renvoi à la première guerre mondiale et les horreurs du gaz moutarde. Cette atmosphère anxiogène est très bien décrite et vraiment sur ce point la je trouve que French a fait un super bon boulot.
Cette nouvelle m'a fait réviser la liste des blindés impériaux et d'ailleurs qu'est ce que c'est relous d'avoir des variantes de différents châssis avec les mêmes noms ça rend la lecture plus ardue exemple : Executionner est à la fois un tank antigrav spacemarine et une variante de Leman Russ, pareille pour l'Annhilator qui est à la fois une variante de Leman Russ et de Predator...Venator est à la fois une variante du Krios et du Sicaran. J'aurai préféré qu'il soit précisé leman Russ suivi du nom de la variante plutôt que seulement le nom de la variante (Leman Russ Vanquisher, Leman Russ Executionner)
A la lecture de cette première nouvelle j'avais quelques interrogations:
- j'aurais aimé avoir le point de vue du commandement des survivants également même si on a les passages en italiques qui viennent donner du contexte.
- Pourquoi les Iron Warrior sont venu détruire ce monde spécifiquement sans essayer de les rallier à la cause d'Horus alors qu'il y avait bien des agents qui essayait de faire pencher la balance mais les Iron Warrior n'ont pas attendus
- Il est précisé que les survivants ont attendu plusieurs semaines avant de sortir et que les Iron Warrior pensaient qu'il n'y avait pas de survivants. Du coup, pourquoi rester dans le système et pourquoi se battre au sol plutôt que les pilonner depuis l'espace vu que la planète est morte de toute façon (bon sinon c'est sûr il y a plus d'histoire).
- D'où viennent les renforts loyaiste vu que
- Spoiler:
- le vaisseau Imperial Fist n'a jamais réussi à s'enfuir.
Bon en revanche:
- Spoiler:
J'ai trouvé un peu abusé le passage où le vanquisher arrive à se faire seul la totalité des boucliers d'un Warlord + un de ses bras avant de périr, non ? Un warhound voir un Reaver ok mais un Warlord.
D'ailleurs le dévoreur de monde est pas sensé relâcher pas mal de gaz avec la morts de tous les êtres vivants suivi d'une déflagration planétaire à la moindre étincelle comme dans la galaxie en flamme ?
Nota pour le graphique:
Est ce qu'il faudrait pas une couleur dédié pour l'armée impériale mais liste des nouvelles romans où ça aurait du sens ?
Sirène
Cette nouvelle répond donc à la question de comment ont été prévenu les renforts loyalistes de l'assaut sur Tallarn et nous montre le commandement loyaliste restant sur la planète.C'est aussi une nouvelle solide, on reste plongé dans cette guerre sale avec son atmosphère pesante, c'est presque encore pire que dans la nouvelle Executionner puisqu'on suit principalement des civils et même pas des soldats. La fin à son côté "épique" à son échelle.
Elle fait le lien avec les Imperial fist existant.
C'est donc encore une nouvelle solide.
Nota pour le graphique:
Rajouter couleur Imperial fist
Témoin
Bon alors déjà pourquoi la BL a foutue cette nouvelle en tout premier dans le livre alors qu'elle devrait être lu toute à la fin ? On est encore face à une e-croquette, elle aurait dû être intégrée à la toute fin de la novella Cuirassé.Nota pour le graphique:
Changer l'ordre pour faire Cuirassé => Témoin
Rajouter couleur collegia titanica.
Cuirassé
Et donc pour terminé l'arc de Tallarn voici il me semble la novella la plus longue de la saga 270 pages tout de même, on est pas très loin des romans les plus courts.Cette novella est très différente des nouvelles précédentes, il y a 4 arcs narratifs:
Arc Kord dans les tanks impériaux, au milieu de ce chaos qui malheureusement n'appuis pas autant sur le côté guerre sale que le faisait Executionner et Sirène. Si ca avait été le cas je pense que ça aurait renforcé la nouvelle.
Arc sur l'assassin vanus Iaeo qui cherche à comprendre un maximum d'informations et à éliminer les agents de l'alpha légion. C'est un arc très intéressant étant donné qu'on a rarement des clades d'assassin et encore moins des vanus, c'est probablement le meilleur arc de la novella.
Arc argonis et sota nul du mecanicum noir qui cherche à comprendre ce qu'est venu faire Perturabo sur Tallarn, c'est également un arc solide le personnage d'Argonis est intéressant, on dirait presque un loyaliste par moment ^^
Arc du dreadnough Hrend envoyé par Perturabo chercher quelque chose à la surface, j'ai trouvé que c'était l'arc le plus faible, le moins bien développé, ce qui est problématique puisque le nom de la novella Cuirassé vient directement de lui...
Cette novella apporte donc les réponses aux questions posées après Executionner et donc pourquoi les Iron Warriors se battent pour ce monde sans importance et pourquoi ils vont au sol plutôt que de simplement les pilonner depuis l'espace.
Il y a donc deux réponses l'officielle et la secrète.:
- Spoiler:
- L'officielle Perturabo considère que c'est un hub logistique et que les loyaliste pourraient s'en servir et que Tallarn est une des portes de Terra.
Honnêtement c'est une réponse suffisamment solide et pour moi elle aurait presque suffit.
La secrète, Perturabo cherche une arme Eldar, nommée cursus d'alganar.
Au final de la nouvelle:
- Spoiler:
Ils finissent par retrouver cette arme mais Hrend et le groupe de Kord s'entretuent, les signaux de détresses sont bloqué par Iaeo et les IW repartent. Nous avons très peu d'explication sur le cursus d'alganar et heureusement que le lexicanum existe pour en donner plus
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Cursus_of_Alganar
Également, qu'est-ce que la flotte d'Or !
- Spoiler:
- Ils débarquent en mode Deus Ex Machina, tire à la fois sur les loyalistes et les renégats et repartent comme une fleur !
Au final je suis plus mitigé par cette nouvelle, j'ai préféré Executeur et Sirène et j'aurai aimé qu'on continue de se concentrer sur le côté guerre sales dans des tanks qui est seulement une trame de fond distante dans cette nouvelle. J'aurai aimé également qu'on est l'impact des événements des nouvelles du tome 35 (L’Eagle’s Talon et Dépouilles de Fer) dans cette novella.
Nota pour le graphique:
Pas sûr que la couleur Mechanicum soit nécessaire il y a juste sota nul plutôt rajouter la couleur de l'alpha légion ou des son of Horus.
Je n'ai pas vu de lien avec L’Eagle’s Talon.
Pour avoir lu la nouvelle Sombre Soumission on comprend qu'elle se déroule après Tallarn donc pour moi il y a un contresens, ça devrait être Cuirassé => Sombre soumission la seule ref étant "Tu m'as bien servi sur Tallarn" dit par Horus à Argonis.
PS: WTF le nombre de pubs au milieu de mon message !!!
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Eloniel Castana Premier Capitaine - Messages : 1835
Age : 30
Re: Tallarn de John French
+1 pour ton retour Eloniel, qui apporte des précisions bienvenues sur cet ensemble de nouvelles. La lecture de l'article du Lexicanum s'avère très éclairante, du coup cela a permis d'éclairer ma lanterne sur les raisons qui ont poussé les IW a poursuivre l'assaut sur Tallarn.
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
Re: Tallarn de John French
j'en suis à la moitié, dediou qu'il est infini ce roman...
_______________________________________________
Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
- Albert Einstein -
- Je suis Coutelier Forgeron venez voir : MON ACTU sur FB
- sur le web Pierre Forge Tranquille
- Envie de forger vous même ??? : FAITES UN STAGE
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