Les Epées de l'Empereur : Helborg de Chris Wraight

Le deuxième tome, faisant suite à Les Épées de l'Empereur : Schwarzhelm, s'intitulera Les Épées de l'Empereur : Helborg et sera publié le 28 septembre prochain en français.

Présentation :

==> LES ÉPÉES DE L'EMPEREUR : HELBORG de Chris Wraight. L'Averland est en flammes. Une armée d'adeptes se lève dans la ville corrompue d'Averheim. Depuis les marches, le Théogoniste Volkmar fonce vers la ville dans une course effrénée pour étouffer la rébellion avant qu'elle ne soit trop répandue, jusqu'à la défaite. Schwarzhelm se précipite pour revenir à ll'endroit de ses récents combats, de même que l'espion Pieter Verstohlen, afin de se soustraire à des assassins, tout en essayant de découvrir la vérité sur la conspiration qui l'emmena là. Mais aucun de ces détient la vérité. Loin dans le désert se trouve Kurt Helborg, le Grand Maréchal de la Reiksguard. Seul, il a la force indomptable de volonté de tenir la province dans cette heure de nécessité. Seul, il peut rallier les citoyens terrifiés de l'Averland afin de résister aux puissances infernales qui les assaillent.

Ci-dessous, couverture originale en VO du roman :

Le roman Les Epées de l'Empereur : Helborg de Chris Wraight est maintenant en précommande sur le site web de la Black Lib.

Ci-dessous la couverture française officielle :


Et son texte de présentation officiel :

L’Averland est en flammes. Une armée de cultistes se répand dans la cité corrompue d’Averheim. Le Grand Théogoniste Volkmar avance sur la capitale pour étouffer la rebellion dans l’oeuf avant qu’elle n’ait une chance de prendre des proportions incontrôlables. Schwarzhelm retourne sur le site de ses récentes batailles, où il retrouve Verstholen, son bras droit, alors qu’il tente d’échapper à des assassins cherchant à camoufler le complot qui se trame. Pendant ce temps, Kurt Helborg, Grand Marshall de la Reiksguard, se remet de ses blessures. Lui seul possède la force et le courage nécéssaires pour rallier les habitants d’Averland à sa cause et ramener la paix dans la province.

Prix = 12 €

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C'est un livre que j’attends avec impatience.
J'espère qu'il sera aussi bien que le premier tome que j'ai dévoré.

J'ai adoré ce roman, il est aussi bien que le premier et quel plaisir de retrouver le champion de l'Empereur SCHWARZHELM.

J'ai beaucoup aimé ce tome 2 également, quoique je l'ai trouvé légèrement en dessous par rapport à Schwarzhelm, mais c'est probablement du à un effet de surprise moindre et à une ou deux longueurs (sans gravité).

Alors que le premier tome nous laisse vraiment en haleine après avoir lu les dernières pages, celui-ci nous surprend forcément moins puisqu'il s'agit de la conclusion de l'intrigue donc une part de notre cerveau sait déjà comment cela va finir.

Reste que l'ensemble est magistralement bien écrit et maîtrisé, les combats sont épiques, l'ambiance bien rendue et les personnages (même secondaires) assez subtils et attachants. Bref superbe diptyque !

Je suis du même avis. Essentiel à lire si on a aimé le premier, car il clôt le cycle, mais un peu moins bon, avec plus de longueurs...

Voilà, ce matin j'ai bien progressé dans ce second roman, suite directe de Les Épées de l'Empereur : Schwarzhelm. La mise en route est plutôt longuette, car c'est la mise en place des protagonistes et de l'histoire qui va suivre... Mais ça se lit sans ennui, et on découvre des aspects plus obscurs de l'univers Warhammer avec intérêt.
Je dis cela bien sûr parce que les 50 premières pages de Schwarzhelm commençaient sur les chapeau de roue avec une bataille rangée des plus mémorables... De quoi nous mettre bien appétit.

J'ai passé le cap de la 200ème page cette nuit, et faut avouer que le rythme est beaucoup plus lent que dans le premier volume. La surprise n'est plus de mise, le récit prend son temps (il y a des longueurs) et pose une ambiance lourde et étouffante, celui de la corruption. Mais faut savoir aussi que c'est un roman "chorale", nous suivons plusieurs histoires et personnages en même temps, qui inévitablement vont se retrouver, voire même s'affronter, dans la seconde partie de ce deuxième tome. Je suis curieux de voir où l'auteur va nous mener.
A suivre donc...

Je viens d’entamer enfin le dernier quart du roman mais le récit n'avance pas vite, c'est un peu lent et bavard. On apprend beaucoup de choses mais nous sommes loin du dynamisme flamboyant du premier tome, comme si c'était un autre auteur qui avait pris le relais.
Cela manque d'action, et cela s'étale pas mal sur les états d'âmes des nombreux personnages qui profilèrent dans le récit. C'est sûr que les personnages gagnent en profondeur, mais ça va un moment.
Heureusement le dernier quart s'annonce plus pêchu avec une bataille finale (un peu beaucoup téléphonée quand même) qui devrait arriver en conclusion de cette saga et qui devrait réunir tout le monde pour le bouquet final.
Si vous voulez mon premier avis il y a 100 à 150 pages de digressions superflues dans ce deuxième volet dont on se passerait bien quand même.
Ce que je demande moi c'est plus d'action et moins de blabla... Et je suis loin d'avoir été servi avec cette suite.

C'est bien dommage que le rythme est ainsi baissé, cela fait la cote de ce livre qui semblait être aussi bien que le premier.

Voilà, depuis ce matin je suis dans la dernière ligne droite de ce second opus des épées de l'Empereur. La bataille finale s'étale sur une centaine de pages et on retrouve avec plaisir le style épique que Chris Wraight avait démontré dans le premier volet, Les Épées de l'Empereur : Schwarzhelm, et qui ressemble beaucoup à celui de Graham McNeill dans sa trilogie consacrée à la légende de Sigmar. Un sens poussé de l'action et de la description, le tout dans un esprit grande boucherie. Après c'est une bataille qui est décrite, pas une rencontre amoureuse...
Bientôt ma critique commentée de ce roman.

J'ai enfin terminé le roman ce matin...
Pour faire bref, en guise d'introduction, il s'agit d'un bon roman.
Si le premier volet, Schwarzhelm, était flamboyant et exubérant, la seconde partie de ce diptyque s'avère crépusculaire et introspective. Le récit est un peu longuet, mais la bataille finale, qui s'étale quand même sur plus de 120 pages, est exceptionnelle.
Dans ce tome il faut noter aussi la présence d'une guest star de luxe : Le Grand Théogoniste Volkmar, dont la personnalité et la prestance écrase en partie celles de Hellborg et Schwarzhelm. Ce roman aurait presque pu porter son nom tellement il est présent dans cet ouvrage, apportant dans son sillage une autre vision, moins militaire et plus fanatique, des héros de l'Empire.
Quoiqu'il en soit tout ce beau monde se retrouve ensemble dans la baroud final et font plus que jamais preuve de la force et de leur puissance héroïque face à une situation des plus désespérée.


- Scénario et mise en scène = 2/5
Moins bigarrée que dans le premier volet, le synopsis est très linéaire et nous permet de suivre en parallèle plusieurs histoires mettant en scène les personnages forts du récit. Ces derniers se dévoilent dans toute leurs profondeurs psychologiques et gagnent en épaisseur. Mais cela manque d'actions sur les trois quart du roman car tout participe au mélodrame qui va se jouer à la fin.
A noter quand même que certaines questions laissées en suspense dans le premier tome sont expliquées dans le détail.

- Style et écriture = 3/5
Si l'écriture de Chris Wraight reste la même, et sa traduction reste de bonnes qualité (malgré les nombreuses coquilles et fautes d'orthographes qui parsèment le récit), Helborg reste une histoire agréable à lire, sans ennui. Mais l'ensemble du texte aurait gagné à être raccourci d'une centaine de pages car certaines digressions n'apportent rien de précis si ce n'est à rajouter des couches supplémentaires à l'ambiance déjà sombre qui se dégage du roman.

- Intérêt fluffique = 3/5
Après les révélations faites dans le premier volet, la surprise n'est plus là et l'on en apprend pas plus qu'il n'a été dit. Seul Volkmar tire son épingle du jeu, voire même tire la couverture de l'histoire à lui... Tellement ce personnage est charismatique et imposant.
Sinon le Chaos n'est pas en reste dans le récit, il est omniprésent et étouffant, dégageant une atmosphère claustrophobe et très pesante. Les fans y trouveront à boire (du sang) et à manger (de la chair corrompue). Et puis le dieu sombre du Chaos mis en vedette s'est Slaanesh et ses démons, il y a de quoi en profiter.

- Appréciation personnelle = 3/5
Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé à la lecture de ce second tome, loin de là, on apprend beaucoup de choses, mais le constat est là, ce fut un peu longuet. Pendant 400 pages l'auteur remet à plat ses personnages développés dans le premier volet, les approfondit, mais ces derniers ne se transcendent pas, ils ne font que gagner en épaisseur.
Heureusement la bataille finale d’Averheim arrive comme une récompense attendue, car elle est diablement bien mise en scène, fouillée et prenante, tout en s'étalant quand même sur plus de 100 pages. Une bataille apocalyptique et crépusculaire, imposant son auteur, Chris Wraight, comme un équivalent de Graham McNeill avec un sens de l'épique et des mises en scène d'affrontements de masse ou héroïques et individuelles d'anthologies.
Et quand en arrive à la dernière page du roman on reste agréablement surpris d'avoir lu une bonne histoire dans son ensemble, d'avoir été le témoin d'une page importante de l'histoire de l'Empire et du vieux monde.

Voilà, pour tout dire j'ai passé de très bons moment à la lecture de cette saga.
Ma note globale de 11/20 pour ce deuxième tome peut sembler très moyenne, mais il faut lire les deux romans l'un après l'autre pour les apprécier à leur juste valeur, car ils sont complémentaires et indissociable l'un de l'autre, comme le yin et le yang. D'un côté la flamboyance, de l'autre le crépusculaire. Deux aspects totalement indispensables à la compréhension de l'univers Warhammer Battle qui oscille depuis le début de son histoire entre ces deux extrêmes.

En conclusion, Schwarzhelm et Helborg sont un diptyque très représentatif de l'ambiance de Warhammer, vue du côté de l'Empire et du Chaos s'entend, mais d'une lecture indispensable pour qui s'intéresse à cet univers qui, s'il peut paraître simpliste pour certains, n'en est pas moins d'une richesse inestimable.

Bonjour,

Je viens d'achever il y a vingt minutes la deuxième partie de ce diptyque. Comme j'avais effectué une recension de Schwarzhelm, il était naturel que je m'y colle pour Helborg que j'avais attendu avec impatience.

D'emblée je tiens à être clair et probe : ce tome est en deça du précédent. Pas de beaucoup néanmoins. Comme les commentateurs de ce fil de discussion, peut-être la raison principale tient-elle à un manque de surprise? Peut-être...

Malgré tout, ceux qui ont apprécié la première partie retrouveront bien évidemment avec plaisir et entrain tous les protagonistes : Verstohlen, de plus en plus esseulé au milieu d'une cité à la corruption rampante ; Schwarzhelm en quête de rédemption ; Helborg handicapé lourdement par une blessure à la gravité conséquente ; Rufus Leitdorf désirant profiter de la situation pour récupérer ce qu'il estime son bien, le siège d'Électeur, tout en échappant à la traque initiée par son rival ; Bloch empêtré dans une mission qui lui pèse en raison d'un sombre pressentiment ; Gosslich tombant le masque et révélant une personnalité dévorée par la reconnaissance et la soif de pouvoir mais aussi rongée par le doute ; Natassja aussi langoureuse que mortelle et d'autres personnages secondaires...
L'intervention de Volkmar est à souligner comme à saluer car il se révèle sous un jour parfois trouble où sa foi n'est pas éloignée d'une certaine démence et le souvenir de son tragique échec face à Be'lakor ne cessant de le hanter et le troubler.

Bien entendu, l'on sent la bataille finale arriver à cent lieues, ce qui n'empêche en aucune manière de la savourer, d'autant qu'elle se révèle bien amenée et surtout développée.

Quelques révélations complémentaires sont offertes au lecteur, de moindre portée et quantité qu'au sein du tome précédent mais toujours aussi appréciables pour l'amateur du monde de Warhammer.

Un dernier regret (pour ceux qui ont déjà terminé l'ouvrage) :

Spoiler:

Pour conclure : un bon ouvrage, qui aurait peut-être gagné à éluder quelques longueurs. Cependant la lente et progressive oppression qui se fait jour prend une tournure assez prométhéenne vers la moitié du roman, où l'on ressent cette force irrésistible cueillir tous ceux d'Averheim. Quelques passages sont assez gratinés, et le descriptif ne manque pas de « saignant ». C'est par ailleurs l'une des histoires Warhammer où le macabre est le plus mis en avant. Autant en être averti...

Enfin, mes félicitations au traducteur qui a vraiment assuré. Le plaisir de lecture lui doit beaucoup car la qualité est là

J'ai bien aimé ce roman même si de mon point de vu celui-ci est inférieur à Schwarzhelm , il se lit facilement malgré des moments un peu long à mon gout mais heureusement la bataille d'Averheim est là pour rattraper ces petits inconvénients , celle-ci dépasse largement la centaine de pages , c'est tout bonnement génial !

Après le premier roman, je frétillais  sur place en me lançant dans la lecture du second opus.
Mais à l’inverse du 1er, Helborg ne m’a pas autant emballé.
Le côté épique à laisser la place à de l’intrigue, qui même si elle est logique, vu les évènements, est trop présente.
Certains passages sont agréables à lire, les rebondissements et les batailles captives. Mais et il y a un mais… Je n’ai pas été transporté comme dans le premier. Trop de longueurs et de surprises qui n’en sont pas. Des personnages auxquels on s’attache et qui disparaissent…  
Enfin bref, par rapport au premier, j’ai été un peu déçu.
Mais bon, c’est tout de même un bon roman. Tout d’abord parce que ce livre est la continuité de Schwarzhelm, et puis, il faut bien admettre que la bataille de fin est particulièrement épique. 

Merci pour ton retour sur cette excellente série!

Je viens de finir le diptyque.

Hellborg est une bonne continuité au premier livre.

Certes, comme certains l'ont déjà dit, ça peut paraître un peu lent et long...mais j'ai trouvé ça beaucoup mieux que certains livres dans lesquels les changements de situation importants se font en seulement 20 pages et dans lesquels les ellipses sont trop nombreuses.  

Là l'histoire s'établit quand même plusieurs semaines/mois, ce n'est pas rien.

Sinon, dans Hellborg, c'est dommage que certains personnages que j'avais adoré dans le premier tome perdent de leur intérêt (Verstholen), mais bon d'autres au contraire en gagnent (Leitdorf). Plutôt cool, certains persos importants du 1er tome que je pensais disparus reviennent.

Et bien sûr, il y a ici de nouveaux arrivants charismatiques. Volkmar est über génial OMG ! Le mec a un charisme et une volonté de malade xD

Plus qu'à voir Luthor Huss (qui arrive bientôt) et Valten, et on aura vu tous les Grobills actuels de Warhammer.  

Autrement, voir Schwarzhelm en commando Spetsnaz infiltré dans le palais Imperial, c'était plus que fun :p

Autre point positif dans le roman, beaucoup meurent. Pas de happy end chiantesque, on a du bon, du vrai Warhammer là ! 
La morale de fin est d'ailleurs sombre à souhait => L'humanité ayant gagné ce coup-ci mais étant vouée à être vaincue par le Chaos. C'est les héros de l'Empire qui le disent !

Au final, un bon roman qui conclue un bon diptyque vachement bien représentatif de Warhammer !


PS : Une question. Qu'est-il devenu du confesseur de Volkmar ? (Je crois qu'il s’appelait Roll ou un truc comme ça). C'est l'un des 4 nouveaux personnages principaux introduits dans le livre, et pourtant il me semble qu'il a été oublié par l'auteur à la fin non ?

Merci pour cette critique Emperor!  

Après la lecture du premier bouquin j''appréhendais franchement la lecture du second que je pensais prendre un temps infini à lire, a tort. Contrairement à la plupart j'ai largement préféré celui-ci. Voici ma critique.


- Scénario et mise en scène = 4/5


Le roman reprend quelque temps après son prédécesseur. Ainsi nous allons suivre la lente décadence de la capitale Averheim vers la voix de la damnation mais aussi la quête de Schwarzhelm afin de se rattraper de ces erreurs en pourchassant son « frère » d’arme Helborg pour lui rendre son croc runique. Nous suivrons aussi d’ailleurs ce dernier lors de sa longue convalescence jusqu’à sa vengeance. Pour finir le livre intègre un nouveau personnage pas des moindres qui est Volkmar qui sous ordre de Karl Franz doit marcher sur l’Averland et ainsi la remettre dans le Giron Impérial.
Puis comme tout le monde ce doute à la fin gros bataille Empire VS Chaos et FIN.

Contrairement au premier tome j’ai adoré celui-ci. Notamment par les personnages. Ce fut un plaisir de voir que Wraigth arrive à développer correctement ces personnages d’un tome à l’autre. Je pense notamment au noble Rufus Leitdorf, une véritable ordure (violeur, égoïste et prêt à sacrifier ces hommes pour un rien dans le précédent roman)  qui évolue de plus en plus au fil du livre tout en restant réaliste  (ce n’est pas Gotrek quoi). Clairement mon coup de cœur du roman.  On rajoute à cela plus de passage avec Helborg et son intendant Skaar qui sont mieux développés, pareil un Schwarzhelm qui évolue au fil du roman (je n’apprécie toujours pas le personnage par contre) et un Veirstohlen de plus en plus absent à mon plus grand bonheur et c’est presque nickel. Seul le soldat Bloch quoiqu’un peu mieux mis en scène ici est toujours un personnage d’un piètre intérêt à mes yeux. Son seul intérêt est que pour une fois on a un héros pas tout beau tout propre quoi.

De l’autre côté le chaos n’est pas oublié et les passages à travers les yeux des traitres et leurs développements sont particulièrement savoureux, ponctué d’une bonne dose de Volkmar l’ajout majeur du bouquin qui nous donne une bonne description du bonhomme bien badass mais encore traumatisé de sa défaite face à Archaon et il y a de quoi. Et j’oublie bien d’autres personnages secondaires qui ont tous leurs propres destins plus ou moins tragiques.

À cela s’ajoute un déroulement du scénario au petit oignon on est bien loin de certaines scènes misérables du premier roman. Il y a d’ailleurs plein de bonne idée comme les courtisanes par exemple et puis surtout tout se déroule petit à petit sans se presser jusqu’au grand final. Parlons d’ailleurs du grand final la bataille Chaos VS Empire. Lors de ma précédente critique j’avais clamé haut et fort que Wraight n’était pas fait pour écrire des romans avec des grandes batailles comme le bouquin Luthor Huss et Schwarzhelm me l’avait démontré. Notamment car tout est trop brouillon. Ici je retire ce que j’ai dit. À la fin il y a cent cinquante pages de bataille que j’ai dévorée. Malgré le fait que ce soit encore un peu brouillon pas le temps de s’ennuyer ici et tout est plus claire que lors de ces présents récits que j’ai lus. Il prend beaucoup plus de temps à décrire les combats d’ailleurs.

Si je devais citer un point négatif ce serait effectivement le manque de surprise, on sait par exemple comment va finir le scénario, que Helborg, Schwarzhelm et Volkmar ne vont pas mourir. Qu’il ne va pas y avoir de rebondissement à nous en décrocher la mâchoire comme il y avait pu avoir dans le diptyque de l’ambassadeur qui se calque un peu sur le même modèle avec une grande bataille avec le chaos à la fin (que je vous enjoins à lire si cela n’est pas déjà fait). Mais étant donné que cela était déjà le cas lors du précédent roman et bien cela ne change pas

Puis cela me reviens sur le coup mais aussi le fait que la reiksguard passe de cinquante hommes à trente puis quarante puis cinquante puis quarante au fil des pages. Sa pousse comme des champignons la Reiksguard il aurait pu faire un peu plus attention car c’est une erreur récurrente dans les deux ouvrages.


- Style et écriture = 4/5


C’est du Wraight, mais haut de panier. Bon développement de personnages entre deux tomes (c’est rare dans les bouquins de la BL quand même à pars chez Abnett par exemple et d’autres divers bouquins). Des bonnes descriptions, des dialogues qui sont bien écrit et surtout un énorme rattrapage/progrès dans la gestion des batailles et cela fait rudement plaisir.


- Intérêt fluffique = 4/5


On assiste toujours à un grand moment de l’histoire de l’Averland. Sinon du fluff sur Volkmar, sa seule apparition dans un roman WHB VF je crois donc c’est peut-être le seul bouquin pour en apprendre sur ce sacré personnage.  Il y a aussi une visite(nocturne) du palais impérial avec quelques descriptions.

Puis un point fluff développé sur le fait que certaines lignées d’hommes pourraient être insensible aux effets du chaos, point qui peut choquer certaines personnes mais que personnellement j’apprécie.


- Appréciation personnelle = 5/5


Autant le premier roman m’avait clairement déçu au vu de vos critiques, le second rehausse clairement le niveau. C’est ce genre de bouquin que j’apprécie. Dommage que le premier tome ne soit pas de la même qualité, vraiment dommage cela aurait pu rejoindre mon cercle des séries WHB préférées.

J'enjoins quand même à lire le diptyque si vous avez le temps, car 1000 pages quand même, fait rare chez la BL en deux bouquins. Et c'est écrit petit quand même.

Noté Excellent.


- Note globale = Total des points 17/20


A suivre lors de ma croisade WHB critique sur le dernier roman de la trilogie de la guerre de la barbe/vengeance.

Emperor a écrit:La morale de fin est d'ailleurs sombre à souhait => L'humanité ayant gagné ce coup-ci mais étant vouée à être vaincue par le Chaos. C'est les héros de l'Empire qui le disent !

Après ce sont Helborg et Volkmar qui pensent cela, ce sont quand même deux gros défaitistes au fond. Pas sur que Karl Franz pense la même chose qu'eux. La fin nous narre d'ailleurs la reconstruction de la ville et l'édification d'une cathédrale et de son avenir bien des générations après. Donc une fin pas si proche.
Puis je préfère l'idée qu'il y a toujours un espoir comme à WH40K(dans l'optique ou pour moi EOT n'existe pas bien sur)

Emperor a écrit:PS : Une question. Qu'est-il devenu du confesseur de Volkmar ? (Je crois qu'il s’appelait Roll ou un truc comme ça). C'est l'un des 4 nouveaux personnages principaux introduits dans le livre, et pourtant il me semble qu'il a été oublié par l'auteur à la fin non ?

Ce n'est pas indiqué il pourrait être mort comme en vie. Il est juste dit qu'à un moment celui-ci est séparé du groupe entrant dans la ville.

PS: oui oui je répond à un poste d'il y a X années

Rhydysann a écrit:PS: oui oui je répond à un poste d'il y a X années

6 ans.
Ça me rajeunit pas tout ça.

Mais nécromancie amplement acceptée car accompagnée d'une critique en bonne et due forme. +1
J'avais moi-même bien aimé ce tome, en effet le meilleur des deux si je me souviens bien.

On se rejoint sur le tome 3 de la Guerre de la Barbe