La Galaxie en Flammes de Ben Counter, l'Hérésie d'Horus Tome 3

La fuite de l'Eisenstein, nan, je vais me le lire celui la. J'adore les huit clos un peu désespéré.
Et Ok pour la suite, je vois le genre. Mais attendre le Tome 29, pour revoir Horus, pfiou, ca fait loin.

La bataille Istvaan 5 est quelques part dans la série ?

La bataille Istvaan 5 est quelques part dans la série ?

Dans Fulgrim, que tu vas bientôt avoir.

Rha cool !!!
Allé j'arrete le HS, et merci à vous pour vos retour !

bonne nuit, m'en vais observer Saturne, c'est le dernier soir avant plusieurs mois.

Voilà, toujours la suite de mes critiques que je republie ici :

La première trilogie de l'hérésie d'Horus se termine en beauté, et laisse place au commencement de la grande trahison. Si les deux premiers tomes amenaient en subtilité les débuts de la trahison d'Horus, ici plus de doute quant aux choix du camps du Maître de Guerre. Tout se déroule sur la planète Isstvan III, où le prétexte de l'éradication des Xénos va vite se transformer en éradication des Astartes loyalistes, pas assez dans le moule pour suivre la rébellion d'Horus.

Il m'a semblé y avoir plus de descriptions dans ce tome, les batailles font rages et Ben Counter arrive très bien à décrire l'horreur que tout cela représente (attaque virale qui consume chair et os, vous voyez le tableau…).
On comprend bien que c'est le Chaos qui a corrompu Horus et ses disciples et les a conduits à trahir l'empereur mais j'ai quand même trouvé qu'il manquait des informations concernant cette partie, et que ce n'était pas assez approfondis. On parle quand même de milliers d'Astartes qui trahissent l'Empereur et qui suivent aveuglément le Maître de Guerre… La distance de l'Empereur par rapport à la Grande Croisade et la proximité du Maître de Guerre pour les combats peut expliquer une fidélité plus forte pour ce dernier, néanmoins, j'ai trouvé que le changement de point de vue de tous ces guerriers était trop bâclé, ça aurait mérité quelques détails supplémentaires.
Ils ne sont cependant pas tous corrompus et du côté des Astartes (Loken, Torgaddon…) comme des commémorateurs (Keeler, Sindermann…), la voie de l'Empereur persiste et met en difficulté les plans d'Horus.

C'est donc tout en panache que se termine cette première trilogie, à grand coups de haches tronçonneuses et de tir de bolter, la toute première bataille de l'hérésie d'Horus se conclut avec une victoire pas si facile pour le traître et en laissant apercevoir un avenir sombre et déchirant pour l'humanité !

Tiens d'ailleurs tu me fais penser que je me suis toujours demandé COMBIEN pouvaient représenter les "Loyalistes" dans chaque Légion renégate. Pas mal de tomes décrivent et/ou reviennent sur la "purge" que les suivants d'Horus ont fait dans leur rang, mais rarement est évoqué le nombre/proportion de purgés.

Quand on lit les tomes ultérieurs, on a l'impression que ce n'était qu'une minorité - parfois conséquente, parfois ridicule, mais minorité tout de même. Or, je ne suis pas plus que toi convaincu par les écrits des différents auteurs : l'explication "traditionnelle" (les SM recrutés sur le monde du Primarque sont plus fidèles à celui-ci qu'à Terra, la psychologie d'un Astartes n'est pas celle d'un humain...blabla) m'a toujours parue un peu simple pour justifier autant de SM volontiers renégats (NL, WE, EC...) ou autant de SM volontiers loyalistes (UM, IF...).
Bizarrement, j'ai l'impression que les WB ou les TS sont traités de façon bien plus ambivalente, sans parler des WS.

Sauf erreur il me semble que dans ce bouquin justement ils parlent d'environ un tiers, au moins pour les Sons of Horus, de loyalistes envoyés sur Isstvan III. Et on nous dit qu'après cette bataille la légion d'Angron a perdu près de la moitié de ses effectifs, ce qui en fait beaucoup aussi...

Hé bien, la trilogie d'ouverture n'a plus de secret pour moi Je viens de finir cette lecture et... Comment dire ? Je vous laisse juger de mon état d'émerveillement


- Résumé personnel =

Spoiler sur la trame narrative:

- Infos en vrac =

Spoiler sur le contenu:

- Scénario et mise en scène = 4/5

Les faux-semblants et la finesse ne sont plus de mise, dans cette fin de trilogie ! Là où les premiers romans restaient relativement vague, concernant l’ampleur de la corruption rampante au sein des légions, ce tome détonne totalement ! Dans tous les sens du terme, d’ailleurs…
Les évènements s’enchaînent en laissant les « héros » sans aucune prise dessus. Ce scénario, aux accents de tragédie antique, est déchirant. Les frères s’entre-tuent, les Primarques ne vont pas tarder à en faire de même, et les conséquences se ressentiront pour les dix prochains millénaires…
Il est impressionnant de voir comment une poignée d’individus peut avoir un impact sur autant de vies, et à toutes les échelles ! Des commémorateurs aux Space Marines, en passant par l’équipage d’un Titan : tout un chacun voit ses convictions testées.

Quant à la mise en scène : malgré quelques passages surfait / très hollywoodien, Ben Counter a prit la peine de justifier (militairement ou psychologiquement) ses choix… La lourde tâche, qui fut de poser les bases d’une série aussi vaste, est menée avec brio !


- Style et écriture = 5/5

Outre l’aspect militaire, avec toutes ces batailles aux innombrables morts, la psychologie a une place prépondérante, au sein de ce récit. La force morale est tout autant sollicitée que la force physique, si ce n’est plus.
Après tout, il n’est plus question de « divergences théologico-politique », mais bien de meurtres et de trahisons pour la suprématie de l’Imperium (et de la galaxie, par extension). Le Lectio Divinatus devra d’autant plus se terrer pour échapper aux rafles des traîtres ; chaque combattant suivra son propre code d’honneur (qui l’amènera sur la voie de la Lumière ou de la Damnation). Ou comment assumer les conséquences de ses choix…


- Intérêt fluff = 3/5

L’une des tâches de ce tome était de clôturer toutes les « sous-intrigues », parfois entamées dès le premier volume… En cela, les différents protagonistes suffisent amplement pour fournir un scénario bien construit !
Mais qu’en est-il du fluff, dans tout ça ? Hé bien, dans la mesure où chaque intervenant a déjà eu droit à son historique, et que les particularités locales de la zone de conflit deviennent très vite secondaire : cet ouvrage apporte une quantité moindre d’infos intéressantes…
Bien entendu, tout lecteur avertit peut y trouver des indices quant aux futures déroulements de l’hérésie (du point de vue des batailles tout comme des acteurs y prenant parts). Mais cela nécessite une certaine « érudition de base », que tout à chacun ne possède obligatoirement…


- Appréciation personnelle = 5/5

J’avais déjà eu l’occasion de lire ce troisième tome auparavant, et pourtant, ce fut un énième émerveillement ! Certes, les scènes majeures m’étaient familières, et en cela quelque peu rébarbatives… Mais, au vue de mes autres lectures plus avant dans cette série : les petits indices disséminés au gré des chapitres concernant le futur de l’hérésie d’Horus me sont apparus ! Il ne s’agit pas non plus d’énormes révélations évidentes, mais… Me dire que certains passages clés du scénario global était déjà prévu : ça me laisse pantois !



- Note globale = 17/20

d'avoir endurer cette lecture (et mon enthousiasme débordant)