Urdesh: Urdesh: Le Maître et la Martyre de Matthew Farrer
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Urdesh: Urdesh: Le Maître et la Martyre de Matthew Farrer
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==> Urdesh: Le Maître et la Martyre Semi Poche Sainte Sabbat a fait un miracle en la ville dévastée de Ghereppan, mais la guerre ne se résume pas à une bataille. La voix du Magister Sek hante encore les forces impériales, minimisant leur victoire et dénigrant leur foi. Entre la duperie du Grand Ennemi et les visions capricieuses de la Sainte, les Space Marines de l'escouade Damocles doivent découvrir la vérité: est-ce là leur unique chance de remporter une victoire décisive sur Urdesh, ou un piège qui les emportera tous? 350 pages • Février 2022 • ISBN 9781800261648 • Illustration de Lorenzo Mastroianni |
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Nico. Admin - Messages : 10498
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Re: Urdesh: Urdesh: Le Maître et la Martyre de Matthew Farrer
Je n'attendais pas grand chose de ce livre car j'avais trouvé le premier correct mais sans plus. Et bien j'ai eu tort :
L' histoire est assez simple à résumer : On continue à suivre les différentes escouades de Snakes introduites dans le premier volume dans leur combat pour reprendre Urdesh. Ils vont devoir se frayer se frayer un chemin à travers une cité-ruche jusqu'à atteindre la forteresse de Sek où ils livreront un combat final.
La première moitié de l'histoire est très généreuse en action : L'auteur s'est fait plaisir à inventer des saloperies en tous genres qui poseront un challenge aux Snakes : Mutants, tanks marcheurs, psykers... Il y a une bonne diversité des points de vue et le rythme ne faiblit pas. Farrer a, comme dans le premier volume, bien potassé la morphologie et l'équipement des Marines, ce qui nous donne des scènes très originales. Il est par exemple bien montré que les Astartes sont solides et résistants à la douleur, ce qui leur permet de traverser des environnements mortels pour un humain normal.
Au niveau du lore on en apprend un peu plus sur Urdesh et son fonctionnement. C'est l'occasion de découvrir un régiment : les gardes de Praggar, qui font penser à des Catachans qui se seraient spécialisés dans le combat urbain. Ils portent peu de pièces d'armures et ont des casques très diversifiés ainsi que des tuniques grises.
Par contre la deuxième partie est assez ennuyeuse et n'est pas aidée par le fait que l'on sache comment ça va se finir vu que c'est dit dans "Le Maître de Guerre". Disons qu'il y a une baisse de rythme et qu'au bout d'un moment c'est un peu lassant de voir des Marines défoncer tout sur leur passage. Autres problèmes : Les passages avec les princeps de Titans, très barbants, et des dialogues bizarrement traduits voire parfois incompréhensibles.
Bon, du coup, vous allez penser que c'est mal barré et que l'on a ici un BL correct mais sans plus. Et bien détrompez-vous car il y a un élément à prendre en compte : Le World Eater Arnogaure !
Bondiou qu'il déchire ! Si vous êtes fan de cette légion, vous devez lire ce livre. Il défonce tout sur son passage et est tout simplement increvable. L'auteur développe sa personnalité en nous laissant des indices pour imaginer les raisons qui l'ont poussé à rejoindre le Pacte du Sang et passe son temps à nous expliquer les effets des Clous du Boucher sur sa psyché et son organisme. Du coup, on a droit à des combats absolument énÔrmes : Techniques pour dévier ou esquiver les bolts, réflexes améliorés qui permettent de voir l'action au ralenti, astuces pour mettre des coups de haches tronçonneuses dans les points faibles des armures, tout y passe ! J'insiste car j'ai eu du mal à décrocher le livre durant ces moments.
Bon là je mets une balise qui ne spoile pas grand chose, c'est juste pour ne pas gâcher la surprise :
Du coup, je mettrai un bon 16/20 car bien que l'on retrouve les défauts du premier volume et que certains passages sont un peu ennuyeux mais l'auteur arrive quand même à nous surprendre et à nous convaincre.
L' histoire est assez simple à résumer : On continue à suivre les différentes escouades de Snakes introduites dans le premier volume dans leur combat pour reprendre Urdesh. Ils vont devoir se frayer se frayer un chemin à travers une cité-ruche jusqu'à atteindre la forteresse de Sek où ils livreront un combat final.
La première moitié de l'histoire est très généreuse en action : L'auteur s'est fait plaisir à inventer des saloperies en tous genres qui poseront un challenge aux Snakes : Mutants, tanks marcheurs, psykers... Il y a une bonne diversité des points de vue et le rythme ne faiblit pas. Farrer a, comme dans le premier volume, bien potassé la morphologie et l'équipement des Marines, ce qui nous donne des scènes très originales. Il est par exemple bien montré que les Astartes sont solides et résistants à la douleur, ce qui leur permet de traverser des environnements mortels pour un humain normal.
Au niveau du lore on en apprend un peu plus sur Urdesh et son fonctionnement. C'est l'occasion de découvrir un régiment : les gardes de Praggar, qui font penser à des Catachans qui se seraient spécialisés dans le combat urbain. Ils portent peu de pièces d'armures et ont des casques très diversifiés ainsi que des tuniques grises.
Par contre la deuxième partie est assez ennuyeuse et n'est pas aidée par le fait que l'on sache comment ça va se finir vu que c'est dit dans "Le Maître de Guerre". Disons qu'il y a une baisse de rythme et qu'au bout d'un moment c'est un peu lassant de voir des Marines défoncer tout sur leur passage. Autres problèmes : Les passages avec les princeps de Titans, très barbants, et des dialogues bizarrement traduits voire parfois incompréhensibles.
Bon, du coup, vous allez penser que c'est mal barré et que l'on a ici un BL correct mais sans plus. Et bien détrompez-vous car il y a un élément à prendre en compte : Le World Eater Arnogaure !
Bondiou qu'il déchire ! Si vous êtes fan de cette légion, vous devez lire ce livre. Il défonce tout sur son passage et est tout simplement increvable. L'auteur développe sa personnalité en nous laissant des indices pour imaginer les raisons qui l'ont poussé à rejoindre le Pacte du Sang et passe son temps à nous expliquer les effets des Clous du Boucher sur sa psyché et son organisme. Du coup, on a droit à des combats absolument énÔrmes : Techniques pour dévier ou esquiver les bolts, réflexes améliorés qui permettent de voir l'action au ralenti, astuces pour mettre des coups de haches tronçonneuses dans les points faibles des armures, tout y passe ! J'insiste car j'ai eu du mal à décrocher le livre durant ces moments.
Bon là je mets une balise qui ne spoile pas grand chose, c'est juste pour ne pas gâcher la surprise :
- Spoiler:
- Le combat final au sommet d'une tour entre le World Eater et Priad est mythique et devrait servir d'exemple pour les auteurs de la BL. Trop souvent on a droit à des combats de boss peu inspirés en guise de climax mais là tout est nickel : Le héros est poussé à bout, son adversaire n'est pas là pour se faire bolosser et la moindre erreur peut coûter un bras ou une tête. Je sais que j'en fais des caisses mais ce combat final déchire !
Du coup, je mettrai un bon 16/20 car bien que l'on retrouve les défauts du premier volume et que certains passages sont un peu ennuyeux mais l'auteur arrive quand même à nous surprendre et à nous convaincre.
Solaris Space Marine - Messages : 495
Localisation : Bretagne
Re: Urdesh: Urdesh: Le Maître et la Martyre de Matthew Farrer
Un peu l'inverse en ce qui me concerne, j'avais préféré le premier.
Noté Moyen, de fait.
Pour tout dire, je l'ai trouvé assez ennuyant.
La première partie, le miracle de Ghereppan, est un long déroulé sans accroc de la campagne impériale. Alors c'est assez bien fait, la façon dont la Sainte guide individuellement chaque soldat d’une manière parfaitement adaptée à la situation, faisant en sorte que les actions combinées de chaque unité impériale s’imbriquent à la perfection pour produire une offensive totalement optimisée pour contrer les mouvements de l’ennemi.
J’aime bien la façon dont la Sainte prend les choses en mains en mode "soft skill" et règle la situation d’une façon conventionnelle, à la manière d’un super commandement centralisé plutôt que sous la forme d’un déploiement psychique complètement pété qui résoudrait directement et à lui seul le problème.
Mais bon, tout ça aurait pu faire l’objet d’un chapitre et basta, l’auteur n’était pas obligé d’en faire une tartine qui représente au final un bon tiers du bouquin, surtout que c’est pas mal répétitif j’ai trouvé.
La suite est encore plus rébarbative. On a l’impression que ça n’avance pas, le rythme est haché, la faute à cette série de mini chapitres qui nous font trop souvent sauter d’une escouade à une autre. J’avais trouvé ça mieux maîtrisé dans le premier livre, mais peut-être aussi parce que les péripéties me paraissaient plus intéressantes et diversifiées. Ici, tout donne vraiment la sensation de traîner en longueur, alors qu’il ne se passe pas tant de choses que ça au final.
La confrontation entre la Sainte et l’Anarque est assez décevante également ; elle se fait même voler la vedette par un autre duel (j’y reviendrai).
Et comme dans la première partie, certains dialogues sont carrément déroutants…
D’ailleurs, la traduction est vraiment moyenne.
Aussi, certains personnages sont hyper effacés et pour ainsi dire aux abonnés absents (Milo, le colonel,…) et on ne sait pas trop ce qu’il advient de certains autres (l’escouade infiltrée dans le volcan, l’archiviste…). Tout ça m’a paru assez confus. Sans parler de ces persos à fort potentiel qui sont évacués bien vites de l’histoire (tout ce ramdam autour du princeps maximus et du couple de princeps de warhounds… pour pas grand chose au final).
Le gros point positif reste encore une fois le traitement des space marines, qu’on sent - et ressent - éminemment balaises, durs au mal et rapides.
On a un niveau de détail similaire à ce que peut faire Parker dans ses romans Deathwatch, c’est-à-dire des pages et des pages de texte pour décrire à peine quelques secondes de combat, ça retranscrit super bien la vitesse de réaction de l’Astartes et la violence de leur engagement lorsqu’ils rencontrent leurs homologues.
C’est particulièrement le cas avec cet interminable duel, d’une fulgurance rare, entre un World Eater boosté par le Chaos et un capitaine space marine hyper expérimenté. C’était très intéressant (quoiqu’un peu longuet quand même) de les voir tous deux, à leur manière bien différente, mettre toute leur expérience, leur roublardise, leurs réflexes et jusqu’au moindre de leurs atouts de space marine (jusqu’à la glande de Betcher) dans ce combat d’un seul tenant mais faisant appel à un sacré panel d’armes asymétriques, principales et de substitution.
Pendant qu’ils s’échangent des coups à une vitesse inhumaine, on est dans leur tête à chacun d’eux, à tour de rôle : on les voit réfléchir à leur prochain mouvement, calculer les probabilités de porter tel ou tel coup, analyser les feintes de l’autre et tenter de devancer les prochaines, le tout à la vitesse d’une transmission neuronale.
Pendant ce temps, l’état du WE alterne entre des moments où il est soumis aux clous, il est alors plus puissant mais moins affuté sur le plan tactique, et d’autres où il reprend le dessus, retrouve sa lucidité et met alors à profit toute sa fourberie de traître et ses millénaires d’expérience au combat, ce qui surprend son adversaire - lui-même prodigieusement coriace, malin et compétent - et permet ainsi d’égaliser le combat. Dantesque je vous dis, sans être bolt-porn non plus.
Hormis ce duel on a encore de belles scènes en la matière, comme la manière dont un SM piéton hyper concentré arrive à survivre à un landspeeder et même à le mettre en difficulté, juste top. Ou ce moment mémorable où un SM accroché à la carlingue d’un warhound passe par le feu et les flammes lorsque son armure MK encaisse une fraction des dégâts de classe titan qui arrivent à passer outre le bouclier Void faiblissant de son taxi. Il en sort forcément un peu rôti, et on a chaud pour lui ^^
Les SM devraient toujours êtres représentés comme ça, c'est jouissif. Et pas que sur le plan physique d'ailleurs car on a aussi une belle mise en avant de leurs capacités cérébrales et de l’incroyable carte mentale qu’ils se constituent grâce aux capteurs sophistiqués de leur armure et à leur mémoire photographique.
Par exemple, lorsqu’ils font face à plusieurs ennemis et que l'un d'eux passe sur leurs arrières, ils extrapolent sa position actuelle à partir de sa direction et de sa vitesse enregistrées la dernière fois qu’ils l’ont vu, ce qui leur permet de tirer au jugé dans leur dos et de faire mouche avec une précision incroyable, sans même regarder.
Pour moi, cette remarquable représentation des astartes et de leurs capacités vient à elle seule sauver un bouquin que j’aurais autrement eu bien du mal à enquiller.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
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