[Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
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[Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Douxième volume d'une série dérivée de l'Horus Heresy, 18 tomes au total, 1 par Primarque.
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==> Konrad Curze: The Night Haunter Hardback Of all the Emperor’s immortal sons, the primarchs, it is Konrad Curze whose legend is the darkest. Born in the shadows of Nostramo, a world of murderers, thieves and worse, is it any surprise that he became the figure of dread known only as the Night Haunter? Heed now the tragic story of the creature Konrad Curze, master of the Night Lords Legion, of how he became a monster and a weapon of terror. He who once served the Imperium saw the truth in a maddening universe and the hypocrisy of a loveless father, and embraced the only thing that made any sense – Chaos. From the blood-soaked gutters of his hiveworld upbringing, to the last days of his ill-fated existence, Curze is a primarch like no other and his tale is one to chill the very bone…
192 pages • Mai 2019 • ISBN 9781784969851 • Illustration par Mikhail Savier |
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Dernière édition par Nico. le Mar 2 Fév 2021 - 17:00, édité 2 fois
Nico. Admin - Messages : 10494
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Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
La vache, elle est ouf la couverture!!! (Oui c’est ma légion préféré haha)
Tyrion60 Scout - Messages : 139
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Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Comme promis, voici ma critique du dernier Primarchs en date:
- Scénario et mise en scène : 4/5
Le scénario se passe à plusieurs époques chronologiques. Curze parle à une statue de l'Empereur faite par lui même avec de malheureux contributeurs humains, le soir même où il va se faire assassiner par M'Shen. Cela permet de narrer l'histoire, il conte ses souvenirs à son père. On assiste alors à divers moments de sa vie, lorsqu'il était Night Haunter sur Nostramo (quelques chapitres tout au plus) ou un peu pendant la Grande Croisade. Mais le plus important reste sur la transition entre l'Hérésie et Sanguinius qui le balance dans l'espace dans un coffre stase et comment il va rejoindre sa Légion. Oui, ce livre permet de faire un lien et d'expliquer ce que devient le Primarque flottant dans l'espace et pourquoi on ne le voit plus du tout pendant l'Hérésie: il va rester une trentaine d'année là dedans avant d'être récupéré par un vaisseau qui passait par là (aidé par l'Assassinorum qui le cherchait depuis des années).
Pour Konrad, Horus a perdu grâce à lui (il a aidé Sanguinius, Guilliman et le Lion a sortir du Ruinstorm) mais ils ne lui ont donné aucune gratitude, les autres Primarques l'ont toujours méprisés. Ses tactiques sont jugées barbares, torturer et massacrer la population d'une ville ou ses dirigeants, alors que leurs façons de faire seraient plus nobles. Sauf que pour Konrad, les bombes et invasions de masse tuent plus que massacrer quelques uns. Curze sait qu'il a été créé par l'Empereur pour apporter la justice dans l'Imperium, c'est son but. Pour lui, la seule et unique route vers une justice totale est la peur, sans celle ci les humains ne respectent pas l'ordre établi, il y'en a toujours pour se croire spéciaux, au dessus des lois. La peur permet d'intimider quand les armes non, le sang versé en sauve d'avantage. Pour Konrad, la terreur est une lame propre qui désarme ses adversaires sans leur faire de mal. Pour capturer une planète, la terreur est une alliée très utile, peu doivent mourir en souffrant pour que tous les autres vivent en paix. La peur est la route vers la civilisation. Curze est très attaché à son sens de la justice, jamais il ne tuera quelqu'un qui n'a rien fait (du moins, avant que sa folie ne prenne le dessus), il ne punit que les fautifs de crimes (même si sa notion de crime reste relative...). C'était le credo des Night Lords, sauf que la Légion va se pervertir petit à petit, l'amenant à sa chute. Certains vont commencer à infliger de la douleur pour le sport, à utiliser la terreur pour se divertir. Là est le début de la corruption de la Légion des Night Lords, lorsque le gouverneur de Nostramo est renversé par des gangs qui désormais n'ont plus peur du Night Haunter parti depuis trop longtemps, ils seront "aidés" par le silence de certains NL pour qui cela convient très bien ce changement de régime et qui vont accueillir avec joie les nouvelles recrues qui ne sont plus des gens compétents et choisis mais des prisonniers, des bandits, des meurtriers, etc. Ces recrues vont gangrener la Légion pendant des années avec que le Primarque ne s'en rend compte (faut dire aussi qu'il n'a jamais été très attentif au fonctionnement de sa Légion).
Bref, je ne vais pas tout raconter mais ce livre permet de voir la corruption des Night Lords et aussi de Konrad. Il est très perturbé, sa vie n'a jamais été facile, il en a marre que les autres le méprisent, d'être désavoué alors qu'il ne fait que ce pourquoi l'Empereur l'a créé. Il y a régulièrement le point de ce qui est juste, de la justice, on comprend les motivations de Konrad mais sans jamais vraiment pouvoir y adhérer. Il est trop extrême dans sa notion de la justice, il va détruire Nostramo (on le voit dans le livre, pourquoi et comment) par principe de justice en faisant fit des sentiments (le fait que ce soit sa planète et celle de ses troupes). Toute sa vie il est perturbé par ses visions, il voit le futur comme Sanguinius, les multiples possibilités résultant de ses actes, mais contrairement à son frère il va toujours penser que la plus sombre va se réaliser. C'est son plus grand défaut, il est tellement persuadé d'avoir raison quant à ses visions, qu'il ne prend pas le temps de réfléchir aux alternatives potentiellement meilleures.
Le livre aborde bien la personnalité de ce Primarque si spécial ainsi que sa Légion, on voit toutes les têtes connues des NL (Sevatar est toujours le plus cool). Ce roman a la particularité de placer la plupart de ses événements après l'Hérésie, on voit comment Konrad est retrouvé (d'ailleurs j'ai pas mal aimé sa "cohabitation" avec un simple humain lui servant de pilote et passe temps), puis comment il va faire revenir ses fils à lui puis préparer sa mort. La fin du livre est juste avant le début du premier tome de la trilogie des NL d'ADB.
- Style et écriture : 4/5
Guy Haley n'a plus à prouver son talent, c'est un des meilleurs auteurs actuels, il sait construire des histoires et traiter correctement les Primarques.
- Intérêt fluff : 4/5
Pas mal de choses sur Curze et les NL bien évidemment, j'ai noté quelques éléments mais il y en a bien d'autres.
Chose étrange, Curze arrive à "voir" depuis l'intérieur de son coffre en stase, ce qui est normalement impossible. Et pourtant il arrive à se lier avec un psykers et voir par ses yeux, il se demande alors si l'Empereur n'a pas un peu utilisé de pouvoirs obscurs lors de la création Primarques.
Sachant que Curze est retrouvé environ 30 ans après la fin de l'Hérésie, il est fait mention des quelques Primarques loyalistes encore vivants comme Guilliman, mais il est dit que Dorn a été "réduit en pièces".
Konrad n'a jamais eu une relation facile avec ses frères, mais il reconnait qu'il en tolère voir respecte ou aime certains. Curze est jaloux de Corax, il est celui qu'il haït le plus tout simplement parce que Konrad "hante la nuit" alors que Corax "possède la nuit". Il reconnait que son frère est bien meilleur que lui pour vivre dans les ombres (ainsi que ses fils qui arrivent à "surprendre" les NL).
On croise rapidement le "Painted Count" qu'Haley avait montré dans ses précédentes publications sur les NL, mais aussi Talos et sa compagnie, Sevatar, Zso Sahaal, Shang, etc. Tous les personnages NL connus y passent. Shang est le plus abordé avec Sevatar, c'est un légionnaire qui idéalise son Primarque, il l'aime tellement qu'il ne pourra jamais le trahir... ce pourquoi Konrad l'a nommé écuyer. Il est un des rares NL que Curze ne déteste pas.
Konrad avait des visions de l'Horus Heresy, il savait avant tout le monde qu'Horus voudrait renverser l'Empereur mais n'a pas voulu en parler.
- Appréciation personnelle : 4/5
J'ai apprécié ce livre, je l'ai lu sans déplaisir, j'ai toujours apprécié ce Primarque et cette Légion. Je pense que tout fan des Night Lords aimera ce roman Primarchs, même si contraîrement à d'autres il ne raconte pas vraiment la jeunesse de Curze ou la Grande Croisade mais plutôt une sorte de testament de sa vie, de ses moments forts et de ce qu'il fait entre l'Hérésie et sa mort. Un bon Primarchs agréable à lire.
- Scénario et mise en scène : 4/5
Le scénario se passe à plusieurs époques chronologiques. Curze parle à une statue de l'Empereur faite par lui même avec de malheureux contributeurs humains, le soir même où il va se faire assassiner par M'Shen. Cela permet de narrer l'histoire, il conte ses souvenirs à son père. On assiste alors à divers moments de sa vie, lorsqu'il était Night Haunter sur Nostramo (quelques chapitres tout au plus) ou un peu pendant la Grande Croisade. Mais le plus important reste sur la transition entre l'Hérésie et Sanguinius qui le balance dans l'espace dans un coffre stase et comment il va rejoindre sa Légion. Oui, ce livre permet de faire un lien et d'expliquer ce que devient le Primarque flottant dans l'espace et pourquoi on ne le voit plus du tout pendant l'Hérésie: il va rester une trentaine d'année là dedans avant d'être récupéré par un vaisseau qui passait par là (aidé par l'Assassinorum qui le cherchait depuis des années).
Pour Konrad, Horus a perdu grâce à lui (il a aidé Sanguinius, Guilliman et le Lion a sortir du Ruinstorm) mais ils ne lui ont donné aucune gratitude, les autres Primarques l'ont toujours méprisés. Ses tactiques sont jugées barbares, torturer et massacrer la population d'une ville ou ses dirigeants, alors que leurs façons de faire seraient plus nobles. Sauf que pour Konrad, les bombes et invasions de masse tuent plus que massacrer quelques uns. Curze sait qu'il a été créé par l'Empereur pour apporter la justice dans l'Imperium, c'est son but. Pour lui, la seule et unique route vers une justice totale est la peur, sans celle ci les humains ne respectent pas l'ordre établi, il y'en a toujours pour se croire spéciaux, au dessus des lois. La peur permet d'intimider quand les armes non, le sang versé en sauve d'avantage. Pour Konrad, la terreur est une lame propre qui désarme ses adversaires sans leur faire de mal. Pour capturer une planète, la terreur est une alliée très utile, peu doivent mourir en souffrant pour que tous les autres vivent en paix. La peur est la route vers la civilisation. Curze est très attaché à son sens de la justice, jamais il ne tuera quelqu'un qui n'a rien fait (du moins, avant que sa folie ne prenne le dessus), il ne punit que les fautifs de crimes (même si sa notion de crime reste relative...). C'était le credo des Night Lords, sauf que la Légion va se pervertir petit à petit, l'amenant à sa chute. Certains vont commencer à infliger de la douleur pour le sport, à utiliser la terreur pour se divertir. Là est le début de la corruption de la Légion des Night Lords, lorsque le gouverneur de Nostramo est renversé par des gangs qui désormais n'ont plus peur du Night Haunter parti depuis trop longtemps, ils seront "aidés" par le silence de certains NL pour qui cela convient très bien ce changement de régime et qui vont accueillir avec joie les nouvelles recrues qui ne sont plus des gens compétents et choisis mais des prisonniers, des bandits, des meurtriers, etc. Ces recrues vont gangrener la Légion pendant des années avec que le Primarque ne s'en rend compte (faut dire aussi qu'il n'a jamais été très attentif au fonctionnement de sa Légion).
Bref, je ne vais pas tout raconter mais ce livre permet de voir la corruption des Night Lords et aussi de Konrad. Il est très perturbé, sa vie n'a jamais été facile, il en a marre que les autres le méprisent, d'être désavoué alors qu'il ne fait que ce pourquoi l'Empereur l'a créé. Il y a régulièrement le point de ce qui est juste, de la justice, on comprend les motivations de Konrad mais sans jamais vraiment pouvoir y adhérer. Il est trop extrême dans sa notion de la justice, il va détruire Nostramo (on le voit dans le livre, pourquoi et comment) par principe de justice en faisant fit des sentiments (le fait que ce soit sa planète et celle de ses troupes). Toute sa vie il est perturbé par ses visions, il voit le futur comme Sanguinius, les multiples possibilités résultant de ses actes, mais contrairement à son frère il va toujours penser que la plus sombre va se réaliser. C'est son plus grand défaut, il est tellement persuadé d'avoir raison quant à ses visions, qu'il ne prend pas le temps de réfléchir aux alternatives potentiellement meilleures.
Le livre aborde bien la personnalité de ce Primarque si spécial ainsi que sa Légion, on voit toutes les têtes connues des NL (Sevatar est toujours le plus cool). Ce roman a la particularité de placer la plupart de ses événements après l'Hérésie, on voit comment Konrad est retrouvé (d'ailleurs j'ai pas mal aimé sa "cohabitation" avec un simple humain lui servant de pilote et passe temps), puis comment il va faire revenir ses fils à lui puis préparer sa mort. La fin du livre est juste avant le début du premier tome de la trilogie des NL d'ADB.
- Style et écriture : 4/5
Guy Haley n'a plus à prouver son talent, c'est un des meilleurs auteurs actuels, il sait construire des histoires et traiter correctement les Primarques.
- Intérêt fluff : 4/5
Pas mal de choses sur Curze et les NL bien évidemment, j'ai noté quelques éléments mais il y en a bien d'autres.
Chose étrange, Curze arrive à "voir" depuis l'intérieur de son coffre en stase, ce qui est normalement impossible. Et pourtant il arrive à se lier avec un psykers et voir par ses yeux, il se demande alors si l'Empereur n'a pas un peu utilisé de pouvoirs obscurs lors de la création Primarques.
Sachant que Curze est retrouvé environ 30 ans après la fin de l'Hérésie, il est fait mention des quelques Primarques loyalistes encore vivants comme Guilliman, mais il est dit que Dorn a été "réduit en pièces".
Konrad n'a jamais eu une relation facile avec ses frères, mais il reconnait qu'il en tolère voir respecte ou aime certains. Curze est jaloux de Corax, il est celui qu'il haït le plus tout simplement parce que Konrad "hante la nuit" alors que Corax "possède la nuit". Il reconnait que son frère est bien meilleur que lui pour vivre dans les ombres (ainsi que ses fils qui arrivent à "surprendre" les NL).
On croise rapidement le "Painted Count" qu'Haley avait montré dans ses précédentes publications sur les NL, mais aussi Talos et sa compagnie, Sevatar, Zso Sahaal, Shang, etc. Tous les personnages NL connus y passent. Shang est le plus abordé avec Sevatar, c'est un légionnaire qui idéalise son Primarque, il l'aime tellement qu'il ne pourra jamais le trahir... ce pourquoi Konrad l'a nommé écuyer. Il est un des rares NL que Curze ne déteste pas.
Konrad avait des visions de l'Horus Heresy, il savait avant tout le monde qu'Horus voudrait renverser l'Empereur mais n'a pas voulu en parler.
- Appréciation personnelle : 4/5
J'ai apprécié ce livre, je l'ai lu sans déplaisir, j'ai toujours apprécié ce Primarque et cette Légion. Je pense que tout fan des Night Lords aimera ce roman Primarchs, même si contraîrement à d'autres il ne raconte pas vraiment la jeunesse de Curze ou la Grande Croisade mais plutôt une sorte de testament de sa vie, de ses moments forts et de ce qu'il fait entre l'Hérésie et sa mort. Un bon Primarchs agréable à lire.
Total : 16/20
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Sachant que Curze est retrouvé environ 30 ans après la fin de l'Hérésie, il est fait mention des quelques Primarques loyalistes encore vivants comme Guilliman, mais il est dit que Dorn a été "réduit en pièces".
??
Dans l'ancien fluff il me semble que c'était pourtant l'un des derniers primarques à disparaître (en comptant Vulkan), plusieurs siècles après la fin de l'Hérésie, au cours d'une Croisade Noire...
A croire qu'ils ont interverti sa place avec Sigismund (cf. trilogie Black Legion tome 2).
Sinon merci pour le retour. Je pense que je le lirai sûrement, même si j'ai toujours trouvé que la réputation de ce primarque (et de sa légion) auprès des lecteurs était surfaite, et que les auteurs en faisaient souvent trop avec lui, que ce soit dans son comportement comme dans leurs tentatives répétées de le faire se légitimer en public. Je pense donc que cette énième profession de foi de Curze (qu'il semble y avoir dans ce livre) va me soûler ^^
Mais ça sera intéressant de voir ce qu'il se passe entre son éjection dans l'espace et les scènes de flashback de la trilogie Night Lords d'ADB en effet.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
??
Dans l'ancien fluff il me semble que c'était pourtant l'un des derniers primarques à disparaître (en comptant Vulkan), plusieurs siècles après la fin de l'Hérésie, au cours d'une Croisade Noire...
A croire qu'ils ont interverti sa place avec Sigismund (cf. trilogie Black Legion tome 2).
C'est ce qu'il me semblait aussi, c'est pour ça que je l'ai noté, j'ai été surpris. Ou alors j'ai mal compris ce passage.
Mais ça sera intéressant de voir ce qu'il se passe entre son éjection dans l'espace et les scènes de flashback de la trilogie Night Lords d'ADB en effet.
Le livre est là pour ça, ce sont les moments que j'ai le plus apprécié d'ailleurs. Même si on sent un peu que Haley galère un peu à rendre ça logique de retrouver une capsule perdue au milieu de l'espace (l'éjection par Sanguinius n'a aucun sens).
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
+1 Nico
La couverture m’émoustillant déjà pas mal, ce retour m’a fait monter la bave aux lèvres !!!
Hâte de lire ce petit bijou!!
Par contre, petit rappel les amis: à quelle époque se passe la trilogie de ADB? En effet ça me parait bizard que l’on voit des prémices de cette trilogie à la période fin hérésie.
La couverture m’émoustillant déjà pas mal, ce retour m’a fait monter la bave aux lèvres !!!
Hâte de lire ce petit bijou!!
Par contre, petit rappel les amis: à quelle époque se passe la trilogie de ADB? En effet ça me parait bizard que l’on voit des prémices de cette trilogie à la période fin hérésie.
Tyrion60 Scout - Messages : 139
Age : 37
Localisation : Poissy
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
C'est juste que le début de la trilogie d'ADB montre Talos traquer l'assassin de Konrad, avec l'assassinat de celui ci en introduction il me semble. Or, ce livre se termine juste quand l'assassin entre dans la pièce de Curze et on voit à plusieurs reprises Talos etc.
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Tyrion60 a écrit:+1 NicoPar contre, petit rappel les amis: à quelle époque se passe la trilogie de ADB? En effet ça me parait bizard que l’on voit des prémices de cette trilogie à la période fin hérésie.
Dans ces livres, les scènes avec Curze et son assassin ne sont que des flashbacks qui sont placés là lorsque le personnage principal (un sergent Night Lord) rêve.
Mais pour lui l'événement n'a eu lieu qu'il y a 200 ans environ et non 10 000, le Warp ayant tordu l'espace-temps.
En tout cas pour celui-ci j'espère retrouver la "bonne ambiance" qu'avait su représenter ADB sur Tsagualsa et avoir plus d'infos sur les primogenitors qui les traquent.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Totalement d'accord avec Emperor, j'espère que Haley va réussir sa tentative de renouer avec les moments qu'ADB nous a fait adorer, notamment les scènes de conseil de guerre. Une des scènes qui m'a vraiment marqué c'est la fuite de Tsagualsa au moment de la vengeance des Primogenitors et comment les Nights Lords en sont venus à sous - estimer les fils de Guilliman jusqu'à ce que ces derniers frappent. C'est quand même assez dingue de voir qu'une série de trois romans à pu tant impacter l'imaginaire des fans de Warhammer, alors que cela fait au moins trois ans que j'ai lu le dernier tome et qu'il n'y a quasiment rien eu de nouveau dessus depuis.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [Horus Heresy] Primarch Series - XII - Konrad Curze: The Night Haunter de Guy Haley
Bon eh bien, à mon tour de livrer mes impressions sur ce tome que j'ai attendu et que j'ai pris le temps de lire dans les meilleures conditions (vacances, loin de tout, avec le temps nécessaire pour le distiller).
J'étais en proie au doute, ne sachant quoi attendre d'un tome dédié à un Primarque en particulier.
Eh bien le moins qu'on puisse dire, c'est que notre cher Guy Haley a réussi là où tout le monde l'attendait toutes griffes dehors. Reprendre un personnage alors que la quasi-intégralité de son fluff établi vient d'un seul auteur (AdB pour les profanes), et que la fanbase ne cessait d'être surprise du choix de la BL de ne pas lui confier le tome dédié à Curze.
Et capturer l'essence du Primarque déchu, Haley a su le faire sans broncher.
On retrouve cette mentalité torturée, amère, et la haine de Konrad envers une légion qui pourrit de l'intérieur. On ressent bien ce dégoût envers une société qui semble l'avoir déjà oublié, pour mieux renverser ses principes et redevenir comme avant.
Ces projets politiques sont menés extra et intra-légion par des nobles corrompus et des Capitaines mégalos qui ne comptent que sur eux-même et ne misent que sur leur propre gloire. La légion n'est pour eux qu'un tremplin vers leur propre ascension.
Note personnelle: je suis content de voir des similitudes avec ma propre fan-fiction, dépeignant la société nostramienne de plus en plus corrompue et le regard du Primarque qui va avec.
La scène avec Corax est révélatrice du traitement que réserve Curze aux "nouveaux" membres de la légion qui ne respectent pas ses principes. Mention spéciale au traitement de Sevatar tout au long du récit, passant du personnage blasé de la bêtise des autres au chevalier impitoyable et moralisateur. Une fois de plus, Haley nous prouve qu'assurer l'héritage de personnages qui ne sont pas les siens est à sa portée.
J'ai moins accroché au "voyage" de Konrad jusqu'à la deuxième partie, la route vers Tsagualsa. Un lien étrange anime le Primarque et son pilote, et je ne peux que m'interroger sur son avenir :
L'arrivée sur Tsagualsa et les retrouvailles qui s'en suivent ont été un de mes moments favoris. Revoir tant de personnages juste après l'Hérésie fait un lien sympatique sans être lourdingue avec la trilogie d'AdB.
Quant à la..."dernière conversation" du bouquin, le sempiternel non-lieu de la conversation réelle VS l'hallucination laisse au lecteur le choix de la chose... La fin m'a semblé un peu rushée mais au final, quoi de plus creux que l'esprit d'un personnage résolu à mourir ?
J'attendais beaucoup de ce récit, et j'ai pris le temps de le lire tranquillement (ma première lecture VO, faut dire). Très honnêtement, c'est une belle façon de clore un arc narratif. Ce n'était pas chose aisée quand on sait où le personnage avait été abandonné, cavalier sans tête d'une légion dispersée et totalement délaissée après Thramas.
Je ne peux pas donner de note objective, la 8ème étant ma légion de cœur.
Non, je n'ai rien à dire, c'était beau. Juste, beau.
Ave Dominus Nox.
J'étais en proie au doute, ne sachant quoi attendre d'un tome dédié à un Primarque en particulier.
Eh bien le moins qu'on puisse dire, c'est que notre cher Guy Haley a réussi là où tout le monde l'attendait toutes griffes dehors. Reprendre un personnage alors que la quasi-intégralité de son fluff établi vient d'un seul auteur (AdB pour les profanes), et que la fanbase ne cessait d'être surprise du choix de la BL de ne pas lui confier le tome dédié à Curze.
Et capturer l'essence du Primarque déchu, Haley a su le faire sans broncher.
On retrouve cette mentalité torturée, amère, et la haine de Konrad envers une légion qui pourrit de l'intérieur. On ressent bien ce dégoût envers une société qui semble l'avoir déjà oublié, pour mieux renverser ses principes et redevenir comme avant.
Ces projets politiques sont menés extra et intra-légion par des nobles corrompus et des Capitaines mégalos qui ne comptent que sur eux-même et ne misent que sur leur propre gloire. La légion n'est pour eux qu'un tremplin vers leur propre ascension.
Note personnelle: je suis content de voir des similitudes avec ma propre fan-fiction, dépeignant la société nostramienne de plus en plus corrompue et le regard du Primarque qui va avec.
La scène avec Corax est révélatrice du traitement que réserve Curze aux "nouveaux" membres de la légion qui ne respectent pas ses principes. Mention spéciale au traitement de Sevatar tout au long du récit, passant du personnage blasé de la bêtise des autres au chevalier impitoyable et moralisateur. Une fois de plus, Haley nous prouve qu'assurer l'héritage de personnages qui ne sont pas les siens est à sa portée.
J'ai moins accroché au "voyage" de Konrad jusqu'à la deuxième partie, la route vers Tsagualsa. Un lien étrange anime le Primarque et son pilote, et je ne peux que m'interroger sur son avenir :
- Spoiler:
- deviendra-t-il le premier écuyer de Talos, Primus ?
L'arrivée sur Tsagualsa et les retrouvailles qui s'en suivent ont été un de mes moments favoris. Revoir tant de personnages juste après l'Hérésie fait un lien sympatique sans être lourdingue avec la trilogie d'AdB.
Quant à la..."dernière conversation" du bouquin, le sempiternel non-lieu de la conversation réelle VS l'hallucination laisse au lecteur le choix de la chose... La fin m'a semblé un peu rushée mais au final, quoi de plus creux que l'esprit d'un personnage résolu à mourir ?
J'attendais beaucoup de ce récit, et j'ai pris le temps de le lire tranquillement (ma première lecture VO, faut dire). Très honnêtement, c'est une belle façon de clore un arc narratif. Ce n'était pas chose aisée quand on sait où le personnage avait été abandonné, cavalier sans tête d'une légion dispersée et totalement délaissée après Thramas.
Je ne peux pas donner de note objective, la 8ème étant ma légion de cœur.
Non, je n'ai rien à dire, c'était beau. Juste, beau.
Ave Dominus Nox.
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
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