Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
Trois novellas formants une histoire complète.
Présentation:
Mon retour de la sortie VO:
Présentation:
==> Les Déments et les Damnés Semi-Poche Dans un monde de cimetière brumeux, trois étrangers sont réunis par des circonstances mystérieuses. Chacun d'entre eux a une histoire à dire racontant une évasion étroite de la mort. Au milieu des cloches funéraires et des bruits des serviteurs mortuaires, la vérité est avouée. Mais à qui appartient l'histoire? À qui est le souvenir déformé, même pour eux-mêmes? Car ce sont des histoires étranges de l'inquiétante étrangeté, de l'irrationnel et de la peur qui fait frissonner la colonne vertébrale, où les horreurs abondent et où l'obscurité des profondeurs de la psyché humaine est découverte. 400 pages • Novembre 2021 • ISBN 9781800262256 • Illustration de ? |
Mon retour de la sortie VO:
- Spoiler:
- Lu il y a quelques jours, je vais faire un bref retour de chacune des trois histoires et un avis global.
Comme dit dans la présentation, il s'agit de trois histoires séparées mais pourtant "liées" par quelque chose. Le principe du livre est d'avoir de petites scènes entre chaque histoire où l'on retrouve les trois protagonistes principaux de chaque histoire, ils ne savent pas pourquoi ils sont là et vont se raconter leurs histoires pour essayer de comprendre. Et comme il s'agit de Warhammer Horror, les histoires sont sensées être sombres, étranges, etc. Mais cette lecture ne fait que confirmer l'avis que j'avais déjà après avoir lu l'autre livre de la gamme, Maledictions: ce ne sont que des histoires 40k normales avec personnages torturés mentalement/psychologiquement ou avec plein de morts. Et souvent un "monstre" tout droit sorti de films d'horreur débarque, mais cela fait un peu étrange. Bref, je ne comprends pas trop l'intérêt de faire une série "Horror" si c'est juste pour avoir des histoires normales, voir moins bien que celles que les auteurs pouvaient se permettre d'écrire avant que la BL/GW ne décide de plutôt s'adresser à des ados et donc réduire le "grimdark" dans ses histoires. Rien que les récits dans le livre d'armée Comtes Vampires V6 ont parfois plus de tensions et de choses pour "faire peur". Mais ce n'est que mon avis, bref retournons à ce livre.
Alors trois histoires, trois auteurs. Sans conteste la plus intéressante et la première par Josh Reynolds, nous parlant d'un commissaire bien vicieux/fou qui terrorise son régiment en étant ultra strict et propice aux exécutions. Sauf qu'il commence à avoir des hallucinations ou soupçons de complots et va donc se mettre à chercher les responsables. Il va s'enfoncer dans le sadisme, se justifiant toujours vis à vis de l'Empereur. Ce que j'ai bien aimé c'est l'ambiance tranchées, en effet on se croirait en pleine 1ère guerre avec de la boue partout (la "soupe" comme ils disent, elle absorbe tout et se nourrit des corps), des cadavres décomposés, le stress, la peur du combat, l'inutilité de la chose, etc. Et puis y'a un truc un peu "marrant"...- Spoiler:
- les ennemis sont en fait un autre régiment de la Garde Impériale, il y a eu une erreur de placement des troupes et ils se tirent dessus sans savoir qui est en face... Le colonel le soupçonne mais n'ose rien dire pour ne pas se faire réprimander pour incompétence, donc il laisse ses troupes sans ordres de mouvement se faire pilonner tous les jours.
Une bonne atmosphère très 1ère Guerre, j'aurai encore plus apprécié avec des Death Korps of Krieg, mais bon on ne peut pas tout avoir. L'histoire se lit correctement, Reynolds est un bon auteur, on suit ce commissaire qui pour une fois est une vraie raclure comparé à ses illustres compères dans les autres publications.
La deuxième est par Phil Kelly, encore côté GI avec une femme voulant la place de sa supérieure par jalousie. Elle va utiliser une équipe de rébus des pelotons pénitenciers ayant reçus le pardon pour faire pression sur sa rivale. Sauf que rien ne va se passer comme prévu, dans les fait elle prend sa place mais ceux qui ont participé à sa petite opération meurent un par un dans d'étranges circonstances. C'est celle qui est le plus dans le thème de l'horreur on va dire, avec un fantôme tout ça tout ça. Globalement c'est correct mais rien de bien original non plus (et le "fantôme" fait très film d'épouvante/horreur vu plein de fois).
La dernière est par David Annandale, clairement celle qui m'a le moins intéressé. On suit un prêtre du Ministorum, un mec placé là parce que sa famille envoie toujours le premier fils au Ministorum mais lui ne s'y plait pas trop. Il a des doutes sur sa foi et son travail. Il est avec son équipe dans un vaisseau et ils trouvent par hasard un Space Marine pris dans un champ de stase. La consigne est de ne ne pas le toucher mais lui va vouloir parler à un Angel of Death à propos de sa foi. Il le libère et... on se rend compte qu'il était en train de faire une invocation chaotique, c'est un SMC. Il invoque un démon, se fait posséder et commence à tuer tout le monde pour Tzeentch. Le prêtre tente tant bien que mal de survivre. Bon, ya de folichon, un SMC vs des humains normaux piégés dans un vaisseau. Cela fait un peu Alien si on voulait faire un rapprochement, mais de très loin vu que le SMC ne se cache pas mais passe le livre à crier en marchant partout. Je n'ai vraiment pas été captivé, je me fichais du sort des membres de l'équipage et du prêtre. Bref, à passer.
Tout ça, c'était les trois histoires. Mais maintenant allez vous me dire, oui oui, quel est le lien entre toutes ces histoires ? Il y a-t-il de belles pistes/indices disséminées au fil des récits pour que le lecture réfléchisse à un potentiel et subtil lien ? Ben c'est ce que j'avais compris, donc au fil de ma lecture je cherchais les probables liens.- Spoiler:
- Mais que nenni ! Le twist final est ultra décevant et sans intérêt, en fait les personnages sont dans une sorte de "purgatoire", ils sont en fait tous morts à un moment de leur histoire et ont inventés la suite. Oh la la, que de rebondissement, donc en fait untel était mort à ce moment là et l'autre ici et puis.... mais ... ah on s'en fiche en fait. Tous ont une sorte de happy ending parce qu'en fait ils sont morts et on imaginé la conclusion de leurs histoires. Youpi. Et ? Intérêt ? Je ne sais pas encore.
Bref, je suis très mitigé sur cette publication. Autant j'ai bien apprécié la première histoire, autant les autres m'ont laissé indifférent et le twist final n'a aucun intérêt.
Nico. Admin - Messages : 10494
Age : 34
Re: Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
Lorsque la gamme estampillée horreur est sortie j'avoue avoir été sceptique, mais tout comme la gamme crime. Ayant vraiment apprécié le premier roman estampillé crime j'ai donc naturellement décidé de laisser une chance à celle horreur. J'attendais donc impatiemment une sortie uniquement WH40K.
Alors que donne ce premier aperçu horrifique de l'univers de WH40K?
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
La bête dans les tranchés - Josh Reynolds 4/5
Toute première nouvelle, et clairement la meilleure du recueil. Reynolds nous emmène dans une guerre des tranchées crades et fort absurdes ou un commissaire officie. Ce dernier, qui n’est clairement pas un rigolo, découvre une conspiration au sein de son propre régiment et pense à une infestation soit hérétique soit xénos. Comment sait-il cela vous me direz ? Et bien c’est simple tout le régiment a les yeux marron, donc tout individu aux yeux bleus est cruellement exécuté.
Cela ne plaît pas au colonel de son régiment, avec lequel il a une relation un peu spéciale, surtout que cela affaiblit le moral du régiment qui est déjà au plus bas. Mais le commissaire sait qu’il ne peut laisser cette souillure prendre au sein du régiment et doit donc purger en toute discrétion celui-ci.
J’ai beaucoup aimé la psyché du personnage principal pour qui tout à une place où seul le travail/devoir et la place que l’Empereur leur a accordé compte. Pour qui tout protocole est bon à suivre et surtout à être respecté. Cette psyché est notamment merveilleusement mise en place par la plume de l’auteur qui rend le style du texte très impersonnel. Ce qui est ironique car l’histoire se suit à la première personne. Puis un commissaire qui aime la paperasse ça change pour une fois !
La mise en scène est aussi bien réussie avec, je me répète, une guerre des tranchés crades et absurdes contre un ennemi invisible très mis en avant. Surtout au vu de la fin :
En fait l’horreur ici ne se retrouve pas dans l’apparition de X montre ou Xenos mais bien dans la nature même de la guerre et surtout sur celle d’humains ayant tout simplement pété les plombs.
Une bonne nouvelle qui aurait gagné à ne pas être inclus à ce recueil de cette manière mais on en reparlera plus bas.
La femme emmurée - Phill Kelly 3/5
Phill Kelly est capable du meilleur et du pire, donnez-lui un space marine et il vous fera un personnage au diapason bolt porn sans grand intérêt. Donnez-lui des taus et il vous fera un très bon bouquin. Alors qu’en est-il de l’horreur vu d’yeux humains.
Et bien si le côté horreur littéraire n’est pas le fort de la nouvelle j’ai quand même trouvé celle-ci assez intéressante à lire.
L’on suit une gradée qui a orchestré un passage à tabac de sa concurrente pour la place de général au sein de la croisade. Sa concurrente une femme pieuse (pour tout dire elle a réussi à faire déposer les armes aux rebelles contre qui la croisade existait seulement avec des mots et non les armes) et aimée par le haut commandement. Sauf qu’un souci survient, l’assassinat tourne au désastre et l’ennemie du personnage principal meurt. Ne jamais faire confiance à des Savlars, ancien gracié de la légion pénal.
La gradée reprend donc la place de la défunte mais une enquête est ouverte, enquête dont elle est l’un des principaux suspects.
La campagne finie tout ce beau monde regagne le navire mais voilà que depuis leur entrée dans le warp notre personnage principal du nom de Léana subit d’étranges cauchemars ou une femme morte apparaît. C’est normal vous me direz le warp attirent ceux-ci. Sauf qu’un par un les membres ayant composé l’assassinat meurt de façon étrange ou bien ce suicide. Mais tout n’est pas noir dans cette affaire car notre chère gradée se voit malgré les soupçons à son encontre passée au grade de général. Alors comment va-t-elle faire pur survivre à ce voyage et ainsi profiter de son nouveau poste.
Si l’on peut reprocher au texte quelques clichées liée à l’horreur, la femme en tenue blanche et le visage couvert par des cheveux noirs mais que l’on ne voie distinctement qu’avant sa mort ça vous parle . Ou bien encore l’eau sacrée (ici de l’Empereur) qui peut repousser cette apparition ? Et j’en passe d’autres.
Eh bien le récit est plutôt bien ficelé. Avec des personnages principaux mais aussi secondaires assez intéressants. Qui contrairement à certains films d’horreur a des réactions bien plus humaines. Comme ce général tétanisé de peur devant son prédateur.
Les savlars ne sont pas en reste avec une bonne intégration au corps du texte, dépeint ici comme de vrais vicelards. Ils m’ont un peu fait penser à des hyènes. Ont à même le droit à une scène dans une écurie spatiale. Ça me fait me rappeler que j’aimerais beaucoup un roman sur ce régiment dans la nouvelle série dédié à la garde.
Bref j’ai plutôt apprécie le texte, que ce soit le scénario ou les personnages. J’ai quand même noté que pour une nouvelle générale elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir énormément de travail cette Léana. Le poste à l’air plutôt simple.
La foi et la chair - David Annandale 1/5
C’est l’unique texte de ce recueil pour lequel je me suis posé quelques questions après lecture. Mon ressentie à la fin de sa lecture étant assez flou. Est-ce un texte correct à lire comme son prédécesseur ou bien une nouvelle tache sur le CV d’Annandale (qui en compte déjà pas mal). Après réflexion je pense que l’auteur c’est un peu fichu de nous (en tout cas de moi). Je m’explique.
Déjà le contexte, un missionnaire forcé de l’être par sa famille ayant une forte présence au sein du culte impérial retourne sur une station orbitale de démontage de navire spatial afin de voir sa petite amie. Sauf que deux problèmes se posent à lui. Premièrement même s’il est doué dans ces sermons il ne croit pas vraiment en l’Empereur. Deuxièmement il va devoir quitter le secteur et donc quitter sa bien-aimée.
Au même moment la station récupère une nouvelle épave de vaisseau où il découvre à l’intérieur un space marine en stase. Le prêtre est émerveillé par la fois qui ce lis dans les yeux du space marine et veut le délivrer mais les membres de la station l’en interdisent et lui indique d’attendre des autorités plus qualifiés qu’eux-mêmes afin de prendre la décision.
Sauf qu’après une discussion avec sa dulcinée qui tourne à la dispute conjugale (le sujet étant la foi en l’Empereur, le devoir et la séparation) notre courageux héros décide de délivrer le guerrier de l’espace contre l’avis de tous. Afin qu’il lui indique comment sa raviver ça foie. Surtout que c’est super-simple de le faire quitter sa stase car il suffit d’appuyer sur UNE manivelle (la seule composante la machine, vous connaissez le même du gros bouton rouge ?). Il est utile d’employer un individu hautement qualifié pour cette tache alors que même moi je pourrais être à ce poste !
Sauf que le space Marine était un space marine du chaos en train d’invoquer un démon, de quel chapitre on s’en fout car rien n’est stipulé pas d’héraldique pas de couleur d’armure présenté. Le démon prend possession du corps qui ne cesse de crier « Gloire à Slanessh » tout au long du roman.Notre très intelligent et courageux héros essaye de le bannir avec sa croix mais rate. S’ensuit une course-poursuite dans le vaisseau durant tout le reste du bouquin avec comment se débarrasser de ce monstre qui mute. J’ai oublié de préciser aucun vaisseau ou capsule de sauvetage n’existe ou ne marche sur la station, la faute à pas de chance !
Bon déjà l’horreur où est-il ? En quoi cela change-t-il d’un roman habituel ? L’utilisation du démon est grotesque, avec un démon qui finit par muter avec le navire à la fin, ce qu’il pouvait peut-être faire dès le début non ? Ou bien encore une scène ou celui-ci expulsé dans l’espace se réincarne dans un tentacule qui avait été mis un broyeur d’ordure et lui aussi envoyé dans l’espace, WTF.
Surtout que les démons dans « Yarrick le crédo impérial » du même auteur sont bien mieux mis en valeur ainsi que l’horreur qu’il représente, ce qui est ironique.
Les facilités scénaristiques sont déconcertantes, pas de capsule de sauvetage, un champ de stase en caoutchouc, un vaisseau qui arrive pile le jour de l’arrivée du héros.
Quant au héros torturé je l’ai trouvé insupportable au possible à suivre. Pourtant j’apprécie beaucoup ce genre de personnage mais là.
Et surtout une plume d’un quelconque qui n’ajoute rien à l’histoire. Là où j’ai mis peu de temps à lire les précédentes nouvelles ici j’ai mis plusieurs jours tant j’ai trouvé cela barbant.
Pourtant le début commençait presque bien jusqu’à l’ouverture de ce champ de stase. Annandale a encore raté une opportunité de se mettre en valeur, ou réussi au choix.
Silence - Appréciation générale 3/5
Il ne faut pas oublier que tous ces personnages se rencontrent entre les passages de chaque nouvelle sur le monde cimetière nommé silence et donc quel peut bien être le mystère derrière cette rencontre?
Franchement j’avais compris le lien entre les trois histoires dès le début. La liaison des trois histoires et d’un inintéressant et donc ces parties le sont tout autant. À tel point que j’aurai apprécié que les nouvelles n’aient tout simplement pas de liaison. Je n’aborderai pas non plus le sujet de ce qu’il y a après la mort dans l’univers de WH40K mais je ne pense pas que cela soit ça.
Donc pour faire un résume que contient ce recueil . Et bien trois nouvelles de niveaux différents passant de la meilleure à une correcte en se terminant par une mauvaise. La qualité descendant au fur et à mesure de la lecture. Toutes trois avec un semblant de lien sans intérêt.
Le côté horreur est plutôt bien représenté même si certains auteurs tels que Peter Fehervari s’en sorte beaucoup mieux alors que leur roman n’est même pas estampillé horreur.
Donc peux mieux faire, noté moyen.
Note Totale: 11/20
Mention honorable à Nico pour avoir cherché un lien profond entre ces trois histoires
Alors que donne ce premier aperçu horrifique de l'univers de WH40K?
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
La bête dans les tranchés - Josh Reynolds 4/5
Toute première nouvelle, et clairement la meilleure du recueil. Reynolds nous emmène dans une guerre des tranchées crades et fort absurdes ou un commissaire officie. Ce dernier, qui n’est clairement pas un rigolo, découvre une conspiration au sein de son propre régiment et pense à une infestation soit hérétique soit xénos. Comment sait-il cela vous me direz ? Et bien c’est simple tout le régiment a les yeux marron, donc tout individu aux yeux bleus est cruellement exécuté.
Cela ne plaît pas au colonel de son régiment, avec lequel il a une relation un peu spéciale, surtout que cela affaiblit le moral du régiment qui est déjà au plus bas. Mais le commissaire sait qu’il ne peut laisser cette souillure prendre au sein du régiment et doit donc purger en toute discrétion celui-ci.
J’ai beaucoup aimé la psyché du personnage principal pour qui tout à une place où seul le travail/devoir et la place que l’Empereur leur a accordé compte. Pour qui tout protocole est bon à suivre et surtout à être respecté. Cette psyché est notamment merveilleusement mise en place par la plume de l’auteur qui rend le style du texte très impersonnel. Ce qui est ironique car l’histoire se suit à la première personne. Puis un commissaire qui aime la paperasse ça change pour une fois !
La mise en scène est aussi bien réussie avec, je me répète, une guerre des tranchés crades et absurdes contre un ennemi invisible très mis en avant. Surtout au vu de la fin :
- Spoiler:
- Les ennemies invisibles étant leur propre allié. L’Administratum ayant fait une erreur. Le colonel du régiment le sait mais ne veut pas le dire afin de ne pas assumer les conséquences que cela aurait
En fait l’horreur ici ne se retrouve pas dans l’apparition de X montre ou Xenos mais bien dans la nature même de la guerre et surtout sur celle d’humains ayant tout simplement pété les plombs.
- Spoiler:
- Notamment se cher commissaire lui-même, qui ne cesse de dire que les autres sont faibles, alors que c’est lui-même qui devient complètement fou et commence à voir de l’hérésie partout. Même si ce brave homme était déjà un bon psychopathe avant d’intégrer le régiment à la schola
Une bonne nouvelle qui aurait gagné à ne pas être inclus à ce recueil de cette manière mais on en reparlera plus bas.
La femme emmurée - Phill Kelly 3/5
Phill Kelly est capable du meilleur et du pire, donnez-lui un space marine et il vous fera un personnage au diapason bolt porn sans grand intérêt. Donnez-lui des taus et il vous fera un très bon bouquin. Alors qu’en est-il de l’horreur vu d’yeux humains.
Et bien si le côté horreur littéraire n’est pas le fort de la nouvelle j’ai quand même trouvé celle-ci assez intéressante à lire.
L’on suit une gradée qui a orchestré un passage à tabac de sa concurrente pour la place de général au sein de la croisade. Sa concurrente une femme pieuse (pour tout dire elle a réussi à faire déposer les armes aux rebelles contre qui la croisade existait seulement avec des mots et non les armes) et aimée par le haut commandement. Sauf qu’un souci survient, l’assassinat tourne au désastre et l’ennemie du personnage principal meurt. Ne jamais faire confiance à des Savlars, ancien gracié de la légion pénal.
La gradée reprend donc la place de la défunte mais une enquête est ouverte, enquête dont elle est l’un des principaux suspects.
La campagne finie tout ce beau monde regagne le navire mais voilà que depuis leur entrée dans le warp notre personnage principal du nom de Léana subit d’étranges cauchemars ou une femme morte apparaît. C’est normal vous me direz le warp attirent ceux-ci. Sauf qu’un par un les membres ayant composé l’assassinat meurt de façon étrange ou bien ce suicide. Mais tout n’est pas noir dans cette affaire car notre chère gradée se voit malgré les soupçons à son encontre passée au grade de général. Alors comment va-t-elle faire pur survivre à ce voyage et ainsi profiter de son nouveau poste.
Si l’on peut reprocher au texte quelques clichées liée à l’horreur, la femme en tenue blanche et le visage couvert par des cheveux noirs mais que l’on ne voie distinctement qu’avant sa mort ça vous parle . Ou bien encore l’eau sacrée (ici de l’Empereur) qui peut repousser cette apparition ? Et j’en passe d’autres.
Eh bien le récit est plutôt bien ficelé. Avec des personnages principaux mais aussi secondaires assez intéressants. Qui contrairement à certains films d’horreur a des réactions bien plus humaines. Comme ce général tétanisé de peur devant son prédateur.
Les savlars ne sont pas en reste avec une bonne intégration au corps du texte, dépeint ici comme de vrais vicelards. Ils m’ont un peu fait penser à des hyènes. Ont à même le droit à une scène dans une écurie spatiale. Ça me fait me rappeler que j’aimerais beaucoup un roman sur ce régiment dans la nouvelle série dédié à la garde.
Bref j’ai plutôt apprécie le texte, que ce soit le scénario ou les personnages. J’ai quand même noté que pour une nouvelle générale elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir énormément de travail cette Léana. Le poste à l’air plutôt simple.
La foi et la chair - David Annandale 1/5
C’est l’unique texte de ce recueil pour lequel je me suis posé quelques questions après lecture. Mon ressentie à la fin de sa lecture étant assez flou. Est-ce un texte correct à lire comme son prédécesseur ou bien une nouvelle tache sur le CV d’Annandale (qui en compte déjà pas mal). Après réflexion je pense que l’auteur c’est un peu fichu de nous (en tout cas de moi). Je m’explique.
Déjà le contexte, un missionnaire forcé de l’être par sa famille ayant une forte présence au sein du culte impérial retourne sur une station orbitale de démontage de navire spatial afin de voir sa petite amie. Sauf que deux problèmes se posent à lui. Premièrement même s’il est doué dans ces sermons il ne croit pas vraiment en l’Empereur. Deuxièmement il va devoir quitter le secteur et donc quitter sa bien-aimée.
Au même moment la station récupère une nouvelle épave de vaisseau où il découvre à l’intérieur un space marine en stase. Le prêtre est émerveillé par la fois qui ce lis dans les yeux du space marine et veut le délivrer mais les membres de la station l’en interdisent et lui indique d’attendre des autorités plus qualifiés qu’eux-mêmes afin de prendre la décision.
Sauf qu’après une discussion avec sa dulcinée qui tourne à la dispute conjugale (le sujet étant la foi en l’Empereur, le devoir et la séparation) notre courageux héros décide de délivrer le guerrier de l’espace contre l’avis de tous. Afin qu’il lui indique comment sa raviver ça foie. Surtout que c’est super-simple de le faire quitter sa stase car il suffit d’appuyer sur UNE manivelle (la seule composante la machine, vous connaissez le même du gros bouton rouge ?). Il est utile d’employer un individu hautement qualifié pour cette tache alors que même moi je pourrais être à ce poste !
Sauf que le space Marine était un space marine du chaos en train d’invoquer un démon, de quel chapitre on s’en fout car rien n’est stipulé pas d’héraldique pas de couleur d’armure présenté. Le démon prend possession du corps qui ne cesse de crier « Gloire à Slanessh » tout au long du roman.Notre très intelligent et courageux héros essaye de le bannir avec sa croix mais rate. S’ensuit une course-poursuite dans le vaisseau durant tout le reste du bouquin avec comment se débarrasser de ce monstre qui mute. J’ai oublié de préciser aucun vaisseau ou capsule de sauvetage n’existe ou ne marche sur la station, la faute à pas de chance !
Bon déjà l’horreur où est-il ? En quoi cela change-t-il d’un roman habituel ? L’utilisation du démon est grotesque, avec un démon qui finit par muter avec le navire à la fin, ce qu’il pouvait peut-être faire dès le début non ? Ou bien encore une scène ou celui-ci expulsé dans l’espace se réincarne dans un tentacule qui avait été mis un broyeur d’ordure et lui aussi envoyé dans l’espace, WTF.
Surtout que les démons dans « Yarrick le crédo impérial » du même auteur sont bien mieux mis en valeur ainsi que l’horreur qu’il représente, ce qui est ironique.
Les facilités scénaristiques sont déconcertantes, pas de capsule de sauvetage, un champ de stase en caoutchouc, un vaisseau qui arrive pile le jour de l’arrivée du héros.
Quant au héros torturé je l’ai trouvé insupportable au possible à suivre. Pourtant j’apprécie beaucoup ce genre de personnage mais là.
Et surtout une plume d’un quelconque qui n’ajoute rien à l’histoire. Là où j’ai mis peu de temps à lire les précédentes nouvelles ici j’ai mis plusieurs jours tant j’ai trouvé cela barbant.
Pourtant le début commençait presque bien jusqu’à l’ouverture de ce champ de stase. Annandale a encore raté une opportunité de se mettre en valeur, ou réussi au choix.
Silence - Appréciation générale 3/5
Il ne faut pas oublier que tous ces personnages se rencontrent entre les passages de chaque nouvelle sur le monde cimetière nommé silence et donc quel peut bien être le mystère derrière cette rencontre?
- Spoiler:
- Ils sont tous les trois morts et ont inventé la fin de leur histoire
Franchement j’avais compris le lien entre les trois histoires dès le début. La liaison des trois histoires et d’un inintéressant et donc ces parties le sont tout autant. À tel point que j’aurai apprécié que les nouvelles n’aient tout simplement pas de liaison. Je n’aborderai pas non plus le sujet de ce qu’il y a après la mort dans l’univers de WH40K mais je ne pense pas que cela soit ça.
Donc pour faire un résume que contient ce recueil . Et bien trois nouvelles de niveaux différents passant de la meilleure à une correcte en se terminant par une mauvaise. La qualité descendant au fur et à mesure de la lecture. Toutes trois avec un semblant de lien sans intérêt.
Le côté horreur est plutôt bien représenté même si certains auteurs tels que Peter Fehervari s’en sorte beaucoup mieux alors que leur roman n’est même pas estampillé horreur.
Donc peux mieux faire, noté moyen.
Note Totale: 11/20
Mention honorable à Nico pour avoir cherché un lien profond entre ces trois histoires
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
Et beh, des avis pas follichons pour cette œuvre.
Mais voici mon avis ,comme d'habitude, pas d'avis sur le style littéraire ,mais de l'appréciation du texte et du lore autour des """"nouvelles"""" de ce livre ^^
1.La Bête dans les Tranchées
Un commissaire ,fraichement envoyé dans l'enfer des tranchées de cette guerre, connu pour ne pas être un tendre, va se rendre compte que le véritable ennemi n'est pas forcément celui auquel il pense...
2. La Femme Emmurée
Une gradée des Chem-Dogs savlars poursuit sa carrière et ses promotions, mais les fantômes du passé ont tendance à ne pas disparaitre avec les stimms....sont-ce vraiment des fantômes du coup ?...
Nouvelle sympa, comme l'autre, mais bon, les anciens et anciennes du forum le savent, je ne suis pas un lecteur spécialement compliqué à satisfaire x)
Mais sympa d'avoir un texte, aussi court soit il, sur ces accros aux stimms que sont les Chem-Dogs. On voit même leurs montures !!!
3.La Foi et la Chair
Un Missionnaire est envoyé dans une station de démantèlement pour y apporter un peu de Sa Lumière, mais la foi ne vient pas forcément du bon dieu....
Petite nouvelle en espace clos, pour tout les fans d'Alien et autre œuvre du style. Cette nouvelle là contient pas mal de clichés de l'horreur mais soit, si ce sont des clichés, c'est bien qu'ils marchent toujours un peu non ? :p
Et enfin, les interludes Silence:
On a donc les 3 protagonistes de ces histoires qui se rencontrent fortuitement sur un monde-cimetière, pour rendre hommage à des disparus, mais aucun d'eux ne se rappelle vraiment comment ils sont arrivés sur la planète...
Bref, perso, je mettrais quand même un bon 14-15/20
Ah, et pour Nico qui voulait un lien profond entre les histoires:
Mais voici mon avis ,comme d'habitude, pas d'avis sur le style littéraire ,mais de l'appréciation du texte et du lore autour des """"nouvelles"""" de ce livre ^^
1.La Bête dans les Tranchées
Un commissaire ,fraichement envoyé dans l'enfer des tranchées de cette guerre, connu pour ne pas être un tendre, va se rendre compte que le véritable ennemi n'est pas forcément celui auquel il pense...
- Spoiler:
- Pour les curieux qui veulent juste se spoiler UN PEU, disons que qu'il faut prendre la dernière partie de mon synopsis LITTERALEMENT. En effet, ce commissaire pense voir des complotistes dans son régiment là où il n'y a qu'incompréhension des ordres et hésitation.
A raison, puisque cette guerre est d'une stupidité sans nom: les 2 belligérants sont impériaux, sans savoir le camp de l'autre...
- Inspiration pour la nouvelle:
- Mais tiens, je viens de tiquer, vu que les autres nouvelles ont l'air de s'inspirer de trucs connus, quel serait l'inspiration pour celle-là ? Dune ? Vu le traitement des "yeux bleus"...
2. La Femme Emmurée
Une gradée des Chem-Dogs savlars poursuit sa carrière et ses promotions, mais les fantômes du passé ont tendance à ne pas disparaitre avec les stimms....sont-ce vraiment des fantômes du coup ?...
- Spoiler:
- Comme dit Rhydyssan, même sans avoir vu le film à l'origine de se cliché, vous reconnaitrez tous la figure de femme aux longs cheveux noirs, visage caché, aux membres prenant des postures inhumaines. Par contre, pour le coup, alors que je m'étais déjà spoil en lisant les critiques ici, c'est à cette nouvelle que j'ai clairement capté le soucis de "vie" de la demoiselle.
Genre quand l'esprit l'attaque, elle dit clairement qu'elle sent qu'elle se fait déchiqueter etc, puis "Non en fait c'était un rêve" Sauf qu'avant, on avait la preuve que c'était tout à fait réel (le sang trouvé près d'elle après la première visite du fantome) Donc bon...un peu bête là dessus.
Nouvelle sympa, comme l'autre, mais bon, les anciens et anciennes du forum le savent, je ne suis pas un lecteur spécialement compliqué à satisfaire x)
Mais sympa d'avoir un texte, aussi court soit il, sur ces accros aux stimms que sont les Chem-Dogs. On voit même leurs montures !!!
- Inspiration pour la nouvelle:
- Là, je pense que ça parait évident hein, mais on va le dire: The Ring, au moins pour la créature poursuivant l'héroïne
3.La Foi et la Chair
Un Missionnaire est envoyé dans une station de démantèlement pour y apporter un peu de Sa Lumière, mais la foi ne vient pas forcément du bon dieu....
- Spoiler:
- Là où certains ne voient pas l'horreur ,perso, je les inviterait à regarder certains mangas et autres oeuvres sur le même principe d'altération de la matière et des visages x) Votre propre maison devient un être vivant et conscient, de quoi faire devenir phobique tout les fans de paréidolie. Mais bref, perso, je n'ai pas trouvé l'utilisation du démon abusive, d'autant plus qu'on parle de Tzeench, pas de Khorne, c'est son bail les mutations à gogo...donc bon. Non, perso, le seul truc chiant du texte, c'est le "GLOIRE AU DIEU DU CHANGEMENT!!!!!! GLOIRE !!!!! GLOIRE AU TISSEUR DE DESTIN !!!!!!! GLOIRE A TZEENCH !!!! GLOIRE !!!.... Comment tu veux faire un truc un tant soit peu psychologique, si l'ennemi de la nouvelle a le qi d'un ork à beugler son texte à répétition ? Rhydyssan critique la stase en caoutchouc, mais perso, j'ai l'impression que c'est le cerveau du Marine qui est resté en stase...Et pourtant au début, on l'entend parler à peu près correctement avant sa transfo, mais après... c'est devenu un Enfant du Chaos, mais encore plus chiant puisqu'il a garder usage de la parole...
Petite nouvelle en espace clos, pour tout les fans d'Alien et autre œuvre du style. Cette nouvelle là contient pas mal de clichés de l'horreur mais soit, si ce sont des clichés, c'est bien qu'ils marchent toujours un peu non ? :p
- Inspiration de la nouvelle:
- Là, toujours sans avoir vu le film, j'aurais dit: The Thing ,pour le coté ,endroit isoléet clos, et les mutations surprenantes ^^
Et enfin, les interludes Silence:
On a donc les 3 protagonistes de ces histoires qui se rencontrent fortuitement sur un monde-cimetière, pour rendre hommage à des disparus, mais aucun d'eux ne se rappelle vraiment comment ils sont arrivés sur la planète...
- Spoiler:
- Bon, oui, les 3 sont morts et reposent ici ,sur ce monde cimetière, mais on a à chaque fois des petits indices, du point de vue du commissaire (il se touche le front et croit voir du sang sur son doigt; il regarde la savlar et croit la voir écorchée vive pendant un instant, et il jurerait que quelque chose bouge sous les robes du missionnaire) Mais justement, j'aurais bien aimé voir le point de vue des autres quand ils aperçoivent le véritable aspect des autres, d'autant plus que, et j'ai trouvé ça stylé, mais les crânes de la couverture correspondent à leurs destins (sauf pour le commissaire dont l'impact de balle est mal situé)
Bref, perso, je mettrais quand même un bon 14-15/20
Ah, et pour Nico qui voulait un lien profond entre les histoires:
- Spoiler:
- La Foi ! Elle peux prendre bien des formes, pas forcément religieuse, mais, selon moi, elle unit ces récits et, ironiquement, on pourrait presque dire qu'elle se développe le long des 3 récits: D'abord le commissaire intransigeant, qui n'a foi qu'en sa propre perception du monde et qui a foi en la "main" qui l'a amené sur la planète pour contrer le complot; puis vient la gradée Savlar, qui disait avoir la foi, officiellement, mais qui n'a commencer à la développer officieusement que trop tard pour son propre salut; et enfin, vient le Missionnaire, homme de Foi, doté d'un don pour haranguer les troupes, doté de Son don, mais qui se refuse à le voir ainsi...
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
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Localisation : Dijon
Re: Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
La Bête dans les Tranchées
Une sorte de huis clos de tranchée hyper simpliste et passablement ennuyant.
Alors je sais bien que dans le format d’une nouvelle c’est plutôt courant de voir le contexte général plus ou moins zappé et la scène résumée à ses éléments principaux. Mais ici c’est particulièrement bâclé.
Le cadre est sommaire, on a un vernis de guerre de position servant uniquement de prétexte aux errements du personnage principal et de support un peu facile au thème de l’horreur. Encore, si c’était bien fait pourquoi pas, mais là rien ne tient.
Un seul exemple :
- Spoiler:
- Les protagonistes ne voient jamais l’ennemi, qui est littéralement à 3 jours de marche de leur tranchée, et pourtant ils baissent la tête face aux snipers ennemis. Ce qui implique plusieurs inepties : les fusils à lunette des tireurs d’élite d’en face ont une portée qui défie l’entendement xD, on comprend que les protagonistes n’ont pas leurs propres tireurs d’élite (ou à défaut des jumelles, c’est un peu la base d’en avoir, dans une tranchée) puisqu’ils n’ont jamais vu l’ennemi, et enfin lesdits ennemis ont snipé pas mal de leurs mecs mais pourtant ils n’ont pas reconnu qu’ils tiraient sur des camarades (?), ce qui vient méchamment casser la chute qui sous-entend que ce sont deux régiments impériaux qui se tirent dessus.
Les manquements de ce genre imprègnent tout le récit, y compris dans la psychologie des persos, et on comprend bien que l’auteur s’en tient à sa petite pièce de théâtre sans s’embarrasser à aucun moment de la vraisemblance du truc.
Pourtant l’absurdité de l’Administratum (et de manière plus générale, du fonctionnement de l’Imperium) est un angle d’attaque en or, super intéressant à traiter dans une histoire, mais il s’agit encore de pas le faire n’importe comment.
Pas ma came donc, je n’aime pas quand les personnages vivent dans leur propre bulle de réalité.
- Inspiration pour la nouvelle:
Mais tiens, je viens de tiquer, vu que les autres nouvelles ont l'air de s'inspirer de trucs connus, quel serait l'inspiration pour celle-là ? Dune ? Vu le traitement des "yeux bleus"...
Les yeux bleus = Le Village des damnés de Carpenter je pense
La Femme Emmurée
Du Phil Kelly sans Tau, quel dommage. Et d’autant plus que j’espérais vraiment retrouver ses xenos fétiches ici, j’ose même dire que c’est ce qui m’a motivé à lire ce recueil en premier lieu…
Mais non seulement on se limite à des choses bassement humaines ici, mais on observe malheureusement les mêmes travers que dans la précédente nouvelle => on n’y croit pas un instant.
Je ne prendrai là aussi qu’un exemple : la protagoniste hautement suspectée par sa hiérarchie mais non surveillée, elle change de vêtements dans sa chambre et arrive à duper tout le monde sur la durée. Ça montre le niveau du truc… Pas de pix-caméra, vaisseau absurdement vide pour faciliter les pourtant rudimentaires combines de l’héroïne, etc.
Le sujet de fond est lui terriblement classique et le dénouement bof également. Je m’attendais à ce que ça soit la fille qui ait commis elle-même les meurtres, en mode schizo/somnambule possédé, mais on nous épargne même ce piètre rebondissement…
La Foi et la Chair
Annandale, toujours aussi indécrottable, repart évidemment dans ses travers habituels : personnification de l’horreur tout sauf subtile, dérives de la mutation jusqu’à l’overdose.
Pourtant la base était cool, j’aime bien notamment le fait que les protagonistes non armés essayent de s’en sortir avec leurs méninges et leurs compétences civiles de mécanos, en faisant barrage au bestiau et en essayant de le jarter de la station.
Plutôt cool aussi le pitch de départ avec le glorieux SM retrouvé en stase et le fameux dilemme que ça engendre : faut-il le libérer ou pas ? Bien aimé aussi la relation originale entre le cureton et l’adepte du Mechanicus, et la lâcheté finale dont fait preuve ce dernier (plus dure décision de sa vie, m’enfin bon !), qui change des parangons de vertu ou des fourbes patentés trop souvent vus.
Mais bon c’est sûr que tout ça marcherait vachement mieux si l’antagoniste fermait sa gueule au lieu de beugler sa venue tout du long xD
Le texte qui pour moi avait le plus de potentiel (une ambiance à la Alien c’est vrai), mais trop vite gâché par le bourrinisme scénaristique de l’auteur. Pour quelqu’un qui d’après sa bio donne des cours sur les films d’horreur, c’est assez navrant.
Noté Passable.
J’aurais pu monter à Moyen si le fil conducteur des 3 histoires avait été ne serait-ce que correct, mais là c’est juste sans intérêt.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Les Déments et les Damnés de Josh Reynolds, David Annandale et Phil Kelly
Ah ok ^^ va pour le Village des Damnées x)Emperor a écrit:
- Inspiration pour la nouvelle:
Mais tiens, je viens de tiquer, vu que les autres nouvelles ont l'air de s'inspirer de trucs connus, quel serait l'inspiration pour celle-là ? Dune ? Vu le traitement des "yeux bleus"...
Les yeux bleus = Le Village des damnés de Carpenter je pense
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
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