Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
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Votre appréciation globale du roman
Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Présentation:
==> Imperator : le Courroux de l'Omnimessie Semi-Poche Engin de guerre sanctifié de la Legio Metalica, le titan Imperator Casus Belli a mis des armées en déroute et rasé des villes en dix mille ans de service au nom du Dieu-Machine. Alors que le sombre Imperium est plongé dans le conflit, ce dieu de la guerre mécanique s'en vient détruire les armées renégates des Incursions Porphex Astia. À la tête du groupe armé de la Legio Metalica, Casus Belli doit vaincre des engins corrompus, des légionnaires félons, et un ennemi intérieur sournois. Sur fond de combats apocalyptiques, la loyauté de la humble tributai Ghelsa est mise à l'épreuve quand elle se retrouve impliquée dans ce qui semble être un complot pour livrer Casus Belli aux traîtres maudits – un complot qui pourrait asservir tout le secteur Porphex aux puissances obscures. 340 pages • Juillet 2018 • ISBN 9781780303871 • Illustration de ??? |
Nico. Admin - Messages : 10498
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Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
hey... personne n'a lu/critiqué ce roman ... etrange.
Je vais essayer de le lire rapidement et d'etre le preum's
Je vais essayer de le lire rapidement et d'etre le preum's
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Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
- Albert Einstein -
- Je suis Coutelier Forgeron venez voir : MON ACTU sur FB
- sur le web Pierre Forge Tranquille
- Envie de forger vous même ??? : FAITES UN STAGE
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Le livre se lit rapidement, on suit assez facilement l’histoire de ce gigantesque Titan Imperator et de son avancée guerrière et de l’autre côté l’enquête interne d’un membre du mechanicum dans les entrailles de ce géant de fer.
J’ai apprécié la description de l’intérieur de ce monstre emblématique des Legions titaniques et les descriptions des actions militaires montre bien la démesure d’un Titan Impérator, qui vaporise des unités de super lourds en un clin d’œil et qui prend une gigantesque ruche à lui seul. La limite, c’est que l’intrigue ne dépasse pas le quatrième de couverture. Et il y a aussi une difficulté à rendre compte de l’échelle d’un tel titan, j’ai toujours de mal à imaginer autant d’espaces intérieurs, même si les scènes sont bien cohérentes.
On en apprend donc pas mal sur le Mechanicum, le titan en question, qui est à l’évidence le pivot central de tout l’ouvrage, le tout servi par une intrigue sans guère de surprise.
Rem21
J’ai apprécié la description de l’intérieur de ce monstre emblématique des Legions titaniques et les descriptions des actions militaires montre bien la démesure d’un Titan Impérator, qui vaporise des unités de super lourds en un clin d’œil et qui prend une gigantesque ruche à lui seul. La limite, c’est que l’intrigue ne dépasse pas le quatrième de couverture. Et il y a aussi une difficulté à rendre compte de l’échelle d’un tel titan, j’ai toujours de mal à imaginer autant d’espaces intérieurs, même si les scènes sont bien cohérentes.
On en apprend donc pas mal sur le Mechanicum, le titan en question, qui est à l’évidence le pivot central de tout l’ouvrage, le tout servi par une intrigue sans guère de surprise.
Rem21
Rem21 Recrue - Messages : 5
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Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Bonjour à tous, je me lance aujourd'hui dans la critique du roman Imperator de Gav Thorpe. C'est l'une de mes premières critiques où je n'ai apprécié que moyennement le livre.
Je vais essayer d'être le plus fidèle possible dans mon sentiment final, et je vais pour cela spoiler quelques points. J'espère que la critique vous plaira.
Scénario et mise en scène : 2/5
Nous suivons ainsi dans ce roman l'éradication de la menace hérétique, notamment celle du Mechanicum Noir, de la planète Nicomedua. Une planète ayant été apparemment corrompu par les forces du Fléau. On nous laisse supposer ceci de par le fait que la temporalité de l'intrigue s'imbrique dans la période de la 13eme Croisade Noire et la planète se situe aux alentours de l'Oeil de la Terreur. Nous suivons ainsi une intrigue centré sur le Titan de classe Imperator Cassus Belli de la Legio Metalica. Ce dernier, en compagnie d'autres Titans de sa Legio est chargé de nettoyer diverses forteresses présentes à la surface, toutes aux mains des renégats et que la Garde Impériale, en plusieurs années de siège, n'a pas réussi à enlever à l'ennemi. Une mission à la dangerosité renforcé par la possible présence d'une légion titanique hérétique : l'antique Legio Fureans.
Pourtant, si les menaces mécaniques extérieurs sont bien présentes, les menaces voilées et internes au Titan pourraient bien être celles qui signeront sa perte, voir pire, sa corruption. L'importance stratégique d'un tel Titan, et la menace qu'il représente pour les autres machines de la Legio, oblige ainsi l'Inquisition a dépêché en toute discrétion un Inquisiteur à bord afin que ce dernier mène l'enquête et purge toute possible corruption.
Nous suivons ainsi plusieurs personnages au sein de cette intrigue : l'Inquisiteur Harkas, le magos Exasas et la mécanicienne Ghelsa. Ces trois personnages vont suivre chacun leur prôpre voie, vont voir la corruption s'étendre et vont se décider à agir, plus ou moins volontairement ; la destinée du Titan dépendant de leurs actions, isolées au départ et concertées au fur et a mesure du récit. On comprend ainsi rapidement l'énormité de la tâche qui les attend, à mesure que la toile du Chaos s'étend, tout ceci alors que dehors, la guerre continue, les menaces extérieurs étant aussi mortelles que les menaces internes.
Style et écriture : 3/5
Je dois avouer que ce livre est un peu un mystère pour moi. J'aime (un peu) l'auteur, Gav Thorpe. Ce n'est pas mon auteur favori loin de là mais quand même, j'avais bien apprécier Lorgar, c'était un bon récit sur un de mes primarques favoris, ce n'était pas ADB mais cela suffisait amplement. J'avais aussi bien apprécié Délivrance perdue, pourtant je ne suis pas du tout fan de La Raven Guard mais c'était aussi un bon récit, avec de l'espionnage, de l'action et un complot en pleine Hérésie d'Horus, juste après le coup mortelle d'Istvann V.
Thorpe avait réussi à me faire apprécier Corax, ce Primarque se débattant de toute ses forces pour que sa Légion ne meurt pas. C'était vraiment un bon moment mais là, j'ai vraiment eu du mal.
Je ne sais pas si c'est à cause des descriptions, du style d'écriture et du rythme du récit mais j'ai vraiment eu du mal, je me suis forcé a le finir en espérant un sursaut dans l'intrigue mais même pas, c'est convenu et sans aucun rebondissements, du vu et revu avec de bien meilleurs récits. Aucune originalité et cela m'embête vraiment car je sens que l'auteur a voulu bien faire, nous montrer vraiment toute l'étendue de la mécanique chez les adeptes du Mechanicum mais on connaît déjà tout ça, on a déjà vu des Titans et des Imperator au combat. Le complot interne est pas trop mal amené et il y a quelques moments de fulgurance scénaristique comme l'assaut des Marines du Chaos sur le château des épaules du Titan mais ces moments sont bien trop rares.
J'essaye vraiment d'être objectif mais là j'ai vraiment eu du mal, en plus il y a toujours ces petites notes de Franglais que l'on déteste dans les bouquins et qui me sorte personnellement totalement du récit. Je pensais qu'ils avaient compris le message, j'avais même repris espoir avec Imperium Sombre correctement traduit, et là tout s'effondre, comme un retour en arrière.
Un des seuls points que j'ai trouvé un peu sympa, c'est le fait que le magos est le pronom personnel "iel", pas il et pas elle mais "iel", comme si le magos n'était pas genré et était juste un magos, un être purement mécanique au - dessus de la condition humaine et de ses faiblesses. En tout cas c'est comme cela que je l'ai compris, j'espère que ce n'est pas juste une erreur d'impression, cela serait une bonne idée dans le récit, ce qui ne serait pas de trop.
Intérêt Fluffique : 3/5
De ce côté là c'est un peu mieux, il est vrai que les descriptions sont parfois vraiment longues et compliqués mais on en apprend comme même pas mal sur le fonctionnement d'un Titan de cette classe, le système de caste interne avec chacun son étage, ses préoccupations et ses missions, tout cela si loin dans le pouvoir hiérarchique et pourtant si proche dans l'espace. J'ai trouvé cette idée assez cool et cela fonctionne bien. Comme un système féodal qui aurait été mélangé au côté science - fiction du Mechanicum.
L'un des enjeux de ce récit est justement que le Titan est un tout et qu'à chaque partie du Titan a besoin des autres secteurs pour fonctionner, qu'individuellement ils ne sont rien, désemparés et désorganisés alors qu'ensemble ils sont un tout unis, imbriqué et implacable dans l'entreprise de destruction. C'est vraiment un côté cool mais c'est bien l'un des seuls car le roman souffre de longueur qui font mourir les bonnes idées dans l'oeuf, la où il y aurait besoin de dynamisme et d'effet de surprise.
Si je peux conseiller d'autres livres traitant de sujets similaires, lisez d'abord Titanicus de Dan Abnett et Mechanicum de McNeill ; si vous êtes vraiment passionné par le sujet, je ne peux vous conseiller Imperator qu'après.
Un autre bon point que l'on peut attribuer au roman est le côté très mécanique des combats, tout est une affaire de chiffres, de courbes, de statistiques ; les combattants comme les Skitariis ou les Kastelans ne vivent pas les combats comme des Astartes ou des gardes. Pour les combattants cybernétiques, la foi et un minimum de chances n'existent pas, il n'y a que le rigueur des analyses et la confiance en une infaillible chaîne de commandement. Tout est dirigé par un seul esprit, ou plutôt un seul programme perché tout en haut de la hiérarchie, pas d'émotions ni d'acclamatations mais seulement une rigueur toute mécanique. C'est un bon point hélas peu exploité à par au moment des Astartes hérétiques qui est pour moi un des meilleurs si ce n'est le meilleur moment.
Peut être aussi car cela m'a fait penser à l'assaut à la fin du roman Félon d'ADB, cela m'a sûrement aidé à être indulgent car les scènes dans les deux romans sont comme les deux faces d'une même médaille, de par le fait que cela soit une situation similaire selon deux points de vues antagonistes.
Un dernier petit point intéressant, le Casus Belli ayant participé à la Seconde Guerre d'Armaggedon, des auxiliaires originaire du monde se trouve sur le Titan, ils sont entièrement humains et mène des actions de guerrilla un peu à la manière des diables de Catachan, se cachant dans l'ombre, les recoins et circulant a travers les conduits d'aération. J'ai trouvé cette idée assez bonne car elle nous rappelle encore une fois que plusieurs mondes, plusieurs sociétés cohabitent au sein du Titan, y compris des sociétés mécaniques et non - mécaniques.
Appréciation personnelle : 2/5
En clair, ça à vraiment été compliqué comme lecture, je me suis forcé à le finir mais le cœur n'y était pas trop. A vrai dire, ce qui me dérange assez, c'est la relative banalité du scénario. C'est assez plat, les moments épiques sont rares et cela me dérange assez. Par moment épique, j'entends des moments qui ont pu me donner des frissons et je ne parle pas seulement des moments de combats, j'aime beaucoup quand les aspects politiques voir philosophiques sont développées dans l'univers de Warhammer.
J'aime beaucoup ces aspects, qu'on pouvait retrouver pour le côté philosophie de la machine, recherche de la connaissance dans Mechanicum de McNeill. Je ne demandais pas non plus une plongée dans les rouages du Mechanicum a la manière de La Légion de l'Empereur de Chris Wraight pour la très bonne mise en scène de la politique Terrane mais là on n'a vraiment pas grand chose. C'est en partie pour cela je pense que le récit se plante un peu, faire une histoire sur un Imperator c'est une fausse bonne idée finalement : on se dit que c'est tellement gros comme machine que l'on va pouvoir créer tout un monde à part à l'intérieur, c'est à la fois vrai et faux. Vrai car on créé un vrai monde intéressant à étudier mais on ne le dote pas de véritables antagonistes intéressant à étudier.
Les antagonistes sont vraiment plus que survolés ici, on ne sait rien d'eux à part qu'ils sont voués au Chaos et qu'ils ont réussis à infiltrer le Titan. C'est assez basique, sans saveur. Je veux bien que les forces du Chaos soient voués à la destruction et à la corruption mais comme même, les autres hérétiques d'autres récits avaient au moins une motivation un peu expliqué : la folie, l'avidité, tuer pour le plaisir, la renonciation à cause des choix des Primarques, le dégoût de l'Empereur...
Surtout que les hérétiques ici sont des membres d'une Legio qui se bat contre l'Imperium depuis l'Hérésie d'Horus, lui donner un peu de Background pour lier le tout avec des évènements dont on a au moins entendu parler, c'est dans les cordes de Thorpe vu ce qu'il avait été capable de faire avec Délivrance perdue que j'avais trouvé vraiment bon.
Bref, c'était assez compliqué à lire et je ne peux pas trop vous recommandez ce bouquin, c'est un avis personnel bien sûr et je n'aime pas ne pas recommander un livre mais là il y a vraiment de meilleurs lectures sur le sujet selon moi.
J'espère que Mort de Titan sera meilleur mais j'ai un peu plus confiance en Haley.
Voté Passable.
Note finale : 10/20
Je vais essayer d'être le plus fidèle possible dans mon sentiment final, et je vais pour cela spoiler quelques points. J'espère que la critique vous plaira.
Scénario et mise en scène : 2/5
Nous suivons ainsi dans ce roman l'éradication de la menace hérétique, notamment celle du Mechanicum Noir, de la planète Nicomedua. Une planète ayant été apparemment corrompu par les forces du Fléau. On nous laisse supposer ceci de par le fait que la temporalité de l'intrigue s'imbrique dans la période de la 13eme Croisade Noire et la planète se situe aux alentours de l'Oeil de la Terreur. Nous suivons ainsi une intrigue centré sur le Titan de classe Imperator Cassus Belli de la Legio Metalica. Ce dernier, en compagnie d'autres Titans de sa Legio est chargé de nettoyer diverses forteresses présentes à la surface, toutes aux mains des renégats et que la Garde Impériale, en plusieurs années de siège, n'a pas réussi à enlever à l'ennemi. Une mission à la dangerosité renforcé par la possible présence d'une légion titanique hérétique : l'antique Legio Fureans.
Pourtant, si les menaces mécaniques extérieurs sont bien présentes, les menaces voilées et internes au Titan pourraient bien être celles qui signeront sa perte, voir pire, sa corruption. L'importance stratégique d'un tel Titan, et la menace qu'il représente pour les autres machines de la Legio, oblige ainsi l'Inquisition a dépêché en toute discrétion un Inquisiteur à bord afin que ce dernier mène l'enquête et purge toute possible corruption.
Nous suivons ainsi plusieurs personnages au sein de cette intrigue : l'Inquisiteur Harkas, le magos Exasas et la mécanicienne Ghelsa. Ces trois personnages vont suivre chacun leur prôpre voie, vont voir la corruption s'étendre et vont se décider à agir, plus ou moins volontairement ; la destinée du Titan dépendant de leurs actions, isolées au départ et concertées au fur et a mesure du récit. On comprend ainsi rapidement l'énormité de la tâche qui les attend, à mesure que la toile du Chaos s'étend, tout ceci alors que dehors, la guerre continue, les menaces extérieurs étant aussi mortelles que les menaces internes.
- Spoiler:
- Le récit, long à démarrer, accélère grandement au milieu du roman avec la mort de l'Inquisiteur Harkas, foudroyé sur place par la technologie martienne. Ghelsa étant la seule désormais à connaître ce qui semble être la vérité et à désormais l'énorme charge sur ses épaules de réunir des forces loyalistes afin de mener une rébellion en interne. Elle rassemble des mécaniciens des ponts de maintenance et est aidé un extremis par le magos Exasas. A eux, deux, ils parviennent à détruire les forces du Chaos. La fin du récit est vraiment vite expédié, le grand hérétique - instigateur du complot se révélant au dernier chapitre (sans rire). Ajouté a cela un épilogue aussi terne que le reste du livre et la boucle est bouclée.
Style et écriture : 3/5
Je dois avouer que ce livre est un peu un mystère pour moi. J'aime (un peu) l'auteur, Gav Thorpe. Ce n'est pas mon auteur favori loin de là mais quand même, j'avais bien apprécier Lorgar, c'était un bon récit sur un de mes primarques favoris, ce n'était pas ADB mais cela suffisait amplement. J'avais aussi bien apprécié Délivrance perdue, pourtant je ne suis pas du tout fan de La Raven Guard mais c'était aussi un bon récit, avec de l'espionnage, de l'action et un complot en pleine Hérésie d'Horus, juste après le coup mortelle d'Istvann V.
Thorpe avait réussi à me faire apprécier Corax, ce Primarque se débattant de toute ses forces pour que sa Légion ne meurt pas. C'était vraiment un bon moment mais là, j'ai vraiment eu du mal.
Je ne sais pas si c'est à cause des descriptions, du style d'écriture et du rythme du récit mais j'ai vraiment eu du mal, je me suis forcé a le finir en espérant un sursaut dans l'intrigue mais même pas, c'est convenu et sans aucun rebondissements, du vu et revu avec de bien meilleurs récits. Aucune originalité et cela m'embête vraiment car je sens que l'auteur a voulu bien faire, nous montrer vraiment toute l'étendue de la mécanique chez les adeptes du Mechanicum mais on connaît déjà tout ça, on a déjà vu des Titans et des Imperator au combat. Le complot interne est pas trop mal amené et il y a quelques moments de fulgurance scénaristique comme l'assaut des Marines du Chaos sur le château des épaules du Titan mais ces moments sont bien trop rares.
J'essaye vraiment d'être objectif mais là j'ai vraiment eu du mal, en plus il y a toujours ces petites notes de Franglais que l'on déteste dans les bouquins et qui me sorte personnellement totalement du récit. Je pensais qu'ils avaient compris le message, j'avais même repris espoir avec Imperium Sombre correctement traduit, et là tout s'effondre, comme un retour en arrière.
Un des seuls points que j'ai trouvé un peu sympa, c'est le fait que le magos est le pronom personnel "iel", pas il et pas elle mais "iel", comme si le magos n'était pas genré et était juste un magos, un être purement mécanique au - dessus de la condition humaine et de ses faiblesses. En tout cas c'est comme cela que je l'ai compris, j'espère que ce n'est pas juste une erreur d'impression, cela serait une bonne idée dans le récit, ce qui ne serait pas de trop.
Intérêt Fluffique : 3/5
De ce côté là c'est un peu mieux, il est vrai que les descriptions sont parfois vraiment longues et compliqués mais on en apprend comme même pas mal sur le fonctionnement d'un Titan de cette classe, le système de caste interne avec chacun son étage, ses préoccupations et ses missions, tout cela si loin dans le pouvoir hiérarchique et pourtant si proche dans l'espace. J'ai trouvé cette idée assez cool et cela fonctionne bien. Comme un système féodal qui aurait été mélangé au côté science - fiction du Mechanicum.
L'un des enjeux de ce récit est justement que le Titan est un tout et qu'à chaque partie du Titan a besoin des autres secteurs pour fonctionner, qu'individuellement ils ne sont rien, désemparés et désorganisés alors qu'ensemble ils sont un tout unis, imbriqué et implacable dans l'entreprise de destruction. C'est vraiment un côté cool mais c'est bien l'un des seuls car le roman souffre de longueur qui font mourir les bonnes idées dans l'oeuf, la où il y aurait besoin de dynamisme et d'effet de surprise.
Si je peux conseiller d'autres livres traitant de sujets similaires, lisez d'abord Titanicus de Dan Abnett et Mechanicum de McNeill ; si vous êtes vraiment passionné par le sujet, je ne peux vous conseiller Imperator qu'après.
Un autre bon point que l'on peut attribuer au roman est le côté très mécanique des combats, tout est une affaire de chiffres, de courbes, de statistiques ; les combattants comme les Skitariis ou les Kastelans ne vivent pas les combats comme des Astartes ou des gardes. Pour les combattants cybernétiques, la foi et un minimum de chances n'existent pas, il n'y a que le rigueur des analyses et la confiance en une infaillible chaîne de commandement. Tout est dirigé par un seul esprit, ou plutôt un seul programme perché tout en haut de la hiérarchie, pas d'émotions ni d'acclamatations mais seulement une rigueur toute mécanique. C'est un bon point hélas peu exploité à par au moment des Astartes hérétiques qui est pour moi un des meilleurs si ce n'est le meilleur moment.
Peut être aussi car cela m'a fait penser à l'assaut à la fin du roman Félon d'ADB, cela m'a sûrement aidé à être indulgent car les scènes dans les deux romans sont comme les deux faces d'une même médaille, de par le fait que cela soit une situation similaire selon deux points de vues antagonistes.
Un dernier petit point intéressant, le Casus Belli ayant participé à la Seconde Guerre d'Armaggedon, des auxiliaires originaire du monde se trouve sur le Titan, ils sont entièrement humains et mène des actions de guerrilla un peu à la manière des diables de Catachan, se cachant dans l'ombre, les recoins et circulant a travers les conduits d'aération. J'ai trouvé cette idée assez bonne car elle nous rappelle encore une fois que plusieurs mondes, plusieurs sociétés cohabitent au sein du Titan, y compris des sociétés mécaniques et non - mécaniques.
Appréciation personnelle : 2/5
En clair, ça à vraiment été compliqué comme lecture, je me suis forcé à le finir mais le cœur n'y était pas trop. A vrai dire, ce qui me dérange assez, c'est la relative banalité du scénario. C'est assez plat, les moments épiques sont rares et cela me dérange assez. Par moment épique, j'entends des moments qui ont pu me donner des frissons et je ne parle pas seulement des moments de combats, j'aime beaucoup quand les aspects politiques voir philosophiques sont développées dans l'univers de Warhammer.
J'aime beaucoup ces aspects, qu'on pouvait retrouver pour le côté philosophie de la machine, recherche de la connaissance dans Mechanicum de McNeill. Je ne demandais pas non plus une plongée dans les rouages du Mechanicum a la manière de La Légion de l'Empereur de Chris Wraight pour la très bonne mise en scène de la politique Terrane mais là on n'a vraiment pas grand chose. C'est en partie pour cela je pense que le récit se plante un peu, faire une histoire sur un Imperator c'est une fausse bonne idée finalement : on se dit que c'est tellement gros comme machine que l'on va pouvoir créer tout un monde à part à l'intérieur, c'est à la fois vrai et faux. Vrai car on créé un vrai monde intéressant à étudier mais on ne le dote pas de véritables antagonistes intéressant à étudier.
Les antagonistes sont vraiment plus que survolés ici, on ne sait rien d'eux à part qu'ils sont voués au Chaos et qu'ils ont réussis à infiltrer le Titan. C'est assez basique, sans saveur. Je veux bien que les forces du Chaos soient voués à la destruction et à la corruption mais comme même, les autres hérétiques d'autres récits avaient au moins une motivation un peu expliqué : la folie, l'avidité, tuer pour le plaisir, la renonciation à cause des choix des Primarques, le dégoût de l'Empereur...
Surtout que les hérétiques ici sont des membres d'une Legio qui se bat contre l'Imperium depuis l'Hérésie d'Horus, lui donner un peu de Background pour lier le tout avec des évènements dont on a au moins entendu parler, c'est dans les cordes de Thorpe vu ce qu'il avait été capable de faire avec Délivrance perdue que j'avais trouvé vraiment bon.
Bref, c'était assez compliqué à lire et je ne peux pas trop vous recommandez ce bouquin, c'est un avis personnel bien sûr et je n'aime pas ne pas recommander un livre mais là il y a vraiment de meilleurs lectures sur le sujet selon moi.
J'espère que Mort de Titan sera meilleur mais j'ai un peu plus confiance en Haley.
Voté Passable.
Note finale : 10/20
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Pas vraiment surpris puisque je retrouve dans ta critique les sensations de fadeur et d'ennui que j'avais eu à la lecture de la précédente incursion de Thorpe dans le domaine des titans (la nouvelle Honour to the Dead). Et même plus généralement, jamais été transcendé par les écrits du Gav.
Quelle déception quand même, surtout avec un tel sujet, véritable porte ouverte à l'épique...
Mais bon je le lirai sûrement, Imperator oblige, et puis il semble y avoir quelques points d'intérêt quand même : structuration et fonctionnement interne d'une telle machine, et surtout l'originalité d'avoir une enquête inquisitoriale à l'intérieur du Titan.
+1 pour la critique
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Merci pour ton retour Emperor, je peux que te souhaiter bon courage si tu veux le lire quand même. Tout n'est pas à jeter bien sûr mais c'est du 50/50 pour moi.
Je pense vraiment qu'un Titan Imperator doit s'intégrer dans un tout, en solitaire c'est sympa mais on n'arrive pas vraiment à sentir comment la machine est puissante, ça manque vraiment d'envergure au final dans ce récit, ce qui quand même con pour le plus grand des Titans.
Je pense vraiment qu'un Titan Imperator doit s'intégrer dans un tout, en solitaire c'est sympa mais on n'arrive pas vraiment à sentir comment la machine est puissante, ça manque vraiment d'envergure au final dans ce récit, ce qui quand même con pour le plus grand des Titans.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Argel Tal a écrit: Nous suivons ainsi dans ce roman l'éradication de la menace hérétique, notamment celle du Mechanicum Noir, de la planète Nicomedua. Une planète ayant été apparemment corrompu par les forces du Fléau. On nous laisse supposer ceci de par le fait que la temporalité de l'intrigue s'imbrique dans la période de la 13eme Croisade Noire et la planète se situe aux alentours de l'Oeil de la Terreur.
A la lecture, je n'avais pas perçu du tout ce contexte, qui explique bien des choses, en tout cas, quand on se relance dans le fluff "récent" de 40k, c'est pas clair du tout.
Au passage, j'ai été un peu perturbé dans l'usage du iel pour décrire un membre du mechanicum afin de la rendre "neutre", en tout cas ni masculin, ni féminin. Je ne sais qu'elle usage avait été adopté en VO, mais cela à quelque peu gênée ma lecture. A tel point qu'au début j'ai cru à une coquille.
Spoil sur l'intrigue concernant l'inquisiteur.
J'ai voté moyen
+1 sur la critique
Rem
Dernière édition par Rem21 le Mar 6 Nov 2018 - 19:33, édité 1 fois
Rem21 Recrue - Messages : 5
Age : 44
Localisation : Dijon
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
+1 pour la grosse critique.
C'est le problème de Thorpe(auteur que j’apprécie beaucoup). Ces livres sont soit excellents soit d'un ennuie total. Il n'y a pas de juste milieu avec celui-ci.
Et Thorpe et les descriptions de dix mille pages c'est une grande histoire d'amour.
C'est le problème de Thorpe(auteur que j’apprécie beaucoup). Ces livres sont soit excellents soit d'un ennuie total. Il n'y a pas de juste milieu avec celui-ci.
Et Thorpe et les descriptions de dix mille pages c'est une grande histoire d'amour.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Merci de vos retours également Rem et Rhydysann
Pour le fluff, je l'ai vraiment compris comme ça, c'est abordé en un seul paragraphe dans les premiers (le premier ?) chapitres, ça m'a marqué. J'ai retrouvé la page, c'est normalement à la page 37.
Ah je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir été perturbé par le magos Exasas, ça aurait pu être une bonne idée mais ça a sûrement était très compliqué à traduire, j'ai aussi cru à une coquille.
Pour l'Inquisiteur, c'est vraiment le fond du fond de l'intrigue, on ne peut pas faire plus basique. Il n'y avait même pas le début d'une stratégie.
Je suis aussi d'accord avec toi Rhydy, je n'ai vraiment pas compris ce grand écart avec Délivrance perdue. Les descriptions, pourquoi pas, je ne suis pas contre et en plus, j'adore Haley qui est lui aussi un habitué des pavés. Il faut que cela soit bien fait, que cela soit prenant et là ça ne l'était pas.
Pour le vote, j'ai hésité mais bon, c'est vraiment mon ressenti final, surtout avec une fin expédiée comme ça.
Pour le fluff, je l'ai vraiment compris comme ça, c'est abordé en un seul paragraphe dans les premiers (le premier ?) chapitres, ça m'a marqué. J'ai retrouvé la page, c'est normalement à la page 37.
Ah je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir été perturbé par le magos Exasas, ça aurait pu être une bonne idée mais ça a sûrement était très compliqué à traduire, j'ai aussi cru à une coquille.
Pour l'Inquisiteur, c'est vraiment le fond du fond de l'intrigue, on ne peut pas faire plus basique. Il n'y avait même pas le début d'une stratégie.
Je suis aussi d'accord avec toi Rhydy, je n'ai vraiment pas compris ce grand écart avec Délivrance perdue. Les descriptions, pourquoi pas, je ne suis pas contre et en plus, j'adore Haley qui est lui aussi un habitué des pavés. Il faut que cela soit bien fait, que cela soit prenant et là ça ne l'était pas.
Pour le vote, j'ai hésité mais bon, c'est vraiment mon ressenti final, surtout avec une fin expédiée comme ça.
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Oui, bon, assez moyen en effet.
Comme cela a été bien résumé par mes confrères, l'histoire est hyper simpliste et pas épique pour un sou.
Avec un titan de classe Empereur la logique voudrait qu'on s'attende à du lourd, mais Thorpe a choisi de nous faire le contre-pied en nous servant ici essentiellement un huis clos, dans lequel les événements extérieurs au titan (batailles et manœuvres) ne constituent qu'un vague fil directeur et ne reviennent de temps en temps qu'en guise de contexte. Il faut très vite l'accepter sous peine d'être frustré ^^, mais dans les faits pourquoi pas, c'est même une bonne idée, surtout que l'auteur ne semble pas très à l'aise avec les combats entre gros mechas - cf. sa précédente nouvelle sur le sujet où il faisait là aussi le service minimum et se concentrait plutôt sur des troupes au sol.
Service minimum sur le sujet donc.
Après il y a l'histoire interne au titan, qui part d'une idée originale et vraiment plaisante, mais qui est malheureusement assez mal développée. J'entends par là qu'elle l'est d'une manière super basique et parfois bancale.
Les points consternants :
- Spoiler:
- L’inquisiteur en carton, mais en fait non, mais en fait si…
Ça me fait toujours marrer ce genre de perso inquisiteur qui se trimballe en solo mais qui suite à un pauvre coup de clef à molette peut rapidement se retrouver dans la tombe.
Du point de vue du ridicule on est pas loin de cette scène où Farsight s'infiltre en slibard (sans son exo-armure) dans un vaisseau impérial... et se conchie lorsqu'il croise de simples forçats.
Les deux magos dominus dont la totalité des confrontations se règlent avant même qu'elles n'aient débutées. *soupir
Car avant d'engager leurs troupes l'un contre l'autre, les mecs s'échangent leurs simulations de bataille (forces en présence de chaque côté, positions respectives, et déductions logiques qui en découlent...) et celui qui sur le papier a le moins de chance de gagner capitule immédiatement xD
La conspiration dans le module de commande du titan. Tu t'attends à un princeps corrompu et tout mais en fait non, c'est juste un pauvre moderati qui infecte le titan avec une clef usb…
Et pauvre inquisiteur encore ridiculisé par le scénario, qui se sera fait gauler en demandant l’aide du seul mec corrompu (sur 4) dans la cabine. C'est pas de bol !
Et puis les hérétiques qui sacrifient des divisions entières d'hommes et de blindés, plusieurs compagnies de super-lourds, des dizaines de space marines du Chaos, etc. pour capturer un "simple" Imperator, c'est n'importe quoi.
Autrement on a du mal à imaginer qu’il y ait autant de monde dans le titan. En fait c'est juste vraiment trop.
Le machin doit faire quoi, dans les 50 mètres de haut, et le Gav a rien trouvé de mieux que de nous y mettre des manipules de robots de la Cybernetica pour sa défense interne… Sérieux il y a vraiment la place pour que des robots de 3m50 de haut viennent patrouiller dans le titan ? Y'a un moment faut arrêter les conneries.
Mais il y a quand même quelques originalités qui viennent rehausser l'histoire :
- l'enquête / la fuite / la planque dans le titan et ses moindres recoins. On explore la bête de fond en comble !
- les rats des tunnels d'Armageddon, ces Spetsnaz qui servent d'anticorps au titan en cas d'abordage
- le magos dominus bipolaire, qui possède plusieurs personnalités, chacune dédiée à un cas de figure particulier. La principale chargée de la vue d'ensemble et de résoudre les questions stratégiques, une autre conscience plus orientée tactique qu'il lance lorsqu'il prend part au combat, etc. Le dominus switch entre elles en fonction des situations qu'il rencontre. Ceux qui ont vu le film Split apprécieront !
Et puis d'une manière plus générale, à titre personnel j'ai quand même été satisfait de la tournure des événements, quand bien même le déroulé est parfois navrant.
Moi qui commence à en avoir un peu ma claque de tous ces livres amoraux nous présentant des impériaux qui ne servent que de faire-valoir à leurs ennemis, c'est quand même bien sympa de voir, pour une fois, les antagonistes échouer aussi lamentablement :p
Catégorisé comme plaisir coupable donc. Et noté moyen dans le sondage.
Et puis le livre est quand même mieux foutu et plus intéressant que Warlord: La Furie du Dieu Machine d’Annandale...
Maintenant, la question à 100 balles. Vont-ils downgrader la série en abordant du Reaver et du Warhound ?
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: Imperator : le Courroux de l'Omnimessie de Gav Thorpe
Emperor a écrit:
Maintenant, la question à 100 balles. Vont-ils downgrader la série en abordant du Reaver et du Warhound ?
Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, il vaut mieux s'arrêter là. J'ai relu ta critique Emperor sur Warlord de Annandale et cela a l'air encore pire que ça, c'est assez fort.
En tout cas félicitations pour avoir eu le courage de le lire, si tu as pu y trouver un peu de plaisir (même coupable ) c'est le principal. S'ils continuent sur les machines - Divines en solo, il faudra sûrement innover pour réussir à m'intéresser...
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
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Localisation : Paris
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