La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
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Votre appréciation globale du roman
La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Novella Series 1, tome 4, une des deux novellas HH de la série. Aucune idée de si elle sortira dans un format HH standard plus tard ou dans un recueil. C'est en semi-poche à 4 €.
Présentation:
Présentation:
==> La Lance d'Ultramar Semi Poche Le siège de Terra se dessine, et le destin de la galaxie s’équilibre sur le fil du rasoir. Roboute Guilliman dirige l’immense flotte des Ultramarines dans une course au Throneworld, et le pouvoir qu’il commande est tel qu’il pourrait inverser la tendance de la guerre en faveur des loyalistes. Aussi déterminé que Guilliman souhaitant atteindre Terra, Horus est tout aussi résolu à retarder son frère primarque jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Le chemin de Guilliman à travers le Ruinstorm traverse le système Charchera, et ici le guerrier Khrossus et une compagnie solitaire des Iron Warriors ont reçu une mission fatale. A tout prix, ils doivent retenir les Ultramarines. Guilliman prévoit l'embuscade à venir, mais il n'a pas d'autre choix que de s'y plonger. C'est ainsi que commence une lutte désespérée où le passage d'une seconde à l'autre pourrait marquer la différence entre la survie ou l'extinction de l'Imperium. 120 pages • Novembre 2018 • ISBN ?????? • Illustration par ???? |
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Deuxième critiques sur ces romans à 5€ de la BL. J'ai lu celui là directement après reine de guerre que j'ai apprécié donc j'avais un peu d'attente. A noter qu'il est plus court de 40 pages que reine de guerre ce qui n'est pas une bonne surprise sur un format déjà court.
- Scénario et mise en scène : 3/5
Guilliman fonce vers Terra pour essayer de participer à la bataille finale. Pas de bol des Iron Warrior l'attende à un goulet d'étranglement warp (saleté de péage warp...)
Au niveau du scénario rien de très original, une armée en infériorité numérique essaye de retarder une autre pour obtenir un avantage stratégique dans le grand plan de bataille intergalactique. Ici les Ultramarines sont les attaquants et les défenseurs les Iron Warrior, ils ne sont pas affronté souvent dans l'hérésie ces deux là.
Comme prévu dans ce genre de roman le défenseur a préparé un tas de petit pièges et de mauvaises surprises pour l'attaquant avec néanmoins un traitement moins caricaturales (on ne va pas dire réaliste n’exagérons pas)
- Style et écriture : 4/5
On sent la tension, les questionnement de Guilliman sur chaque piège. Mention spéciale aussi sur l'amertume des Iron Warrior, particulièrement bien retranscrit.
Ah et merci pour ne pas avoir fait répéter toutes les 5mins au ultramarine "supposition théorique / approche pratique" j'en pouvais plus...
- Intérêt fluff : 2/5
C'est là selon moi que le bat blesse... Je lis le descriptif sur le site de GW "Pour la toute première fois, on y révèle la vérité sur ce qui a empêché les Ultramarines de parvenir sur Terra à temps pour le siège".
Ba non désolé mais non...
Il y a un peu de fluff sur des capitaines déjà croisé et comme dit plus haut sur l'état d'esprit des Iron warrior mais pas beaucoup plus.
- Appréciation personnelle : 5/5
je surnote un peu sur l'appréciation personnelle. Le roman à ses défauts mais j'ai passé un bon moment tout simplement. Peut être parce que j'adore les iron warrior et que les voir affronter les ultramarines et une petite friandise du style "et si on avez envoyé la Death Guard sur prospero..." juste pour voir un affrontement entre ses deux légions. En plus pour une fois pas d'affrontement entre primarques ou un primarque qui de toute façon ne peut pas perdre contre un "simple" capitaine.
Prochain arrêt Dreadwing
- Scénario et mise en scène : 3/5
Guilliman fonce vers Terra pour essayer de participer à la bataille finale. Pas de bol des Iron Warrior l'attende à un goulet d'étranglement warp (saleté de péage warp...)
Au niveau du scénario rien de très original, une armée en infériorité numérique essaye de retarder une autre pour obtenir un avantage stratégique dans le grand plan de bataille intergalactique. Ici les Ultramarines sont les attaquants et les défenseurs les Iron Warrior, ils ne sont pas affronté souvent dans l'hérésie ces deux là.
Comme prévu dans ce genre de roman le défenseur a préparé un tas de petit pièges et de mauvaises surprises pour l'attaquant avec néanmoins un traitement moins caricaturales (on ne va pas dire réaliste n’exagérons pas)
- Spoiler:
- mais on a des choix tactiques par exemple de laisser une escouade affronter toute une compagnie d'ultramarine pour monopoliser des ressources.
De même le capitaine Iron warrior ne se fait pas dépasser tactiquement par Guilliman sous prétexte que c'est un primarque qui plus est un monstre en tactique. C'est plus équilibré.
- Style et écriture : 4/5
On sent la tension, les questionnement de Guilliman sur chaque piège. Mention spéciale aussi sur l'amertume des Iron Warrior, particulièrement bien retranscrit.
Ah et merci pour ne pas avoir fait répéter toutes les 5mins au ultramarine "supposition théorique / approche pratique" j'en pouvais plus...
- Intérêt fluff : 2/5
C'est là selon moi que le bat blesse... Je lis le descriptif sur le site de GW "Pour la toute première fois, on y révèle la vérité sur ce qui a empêché les Ultramarines de parvenir sur Terra à temps pour le siège".
Ba non désolé mais non...
- Spoiler:
- A la fin du roman les ultramarines ont dû perdre 2 compagnies, 4 vaisseau plus divers dommages sur les autres et maxi 48h... C'est une victoire tactique au vu du peu de moyen utilisé c'est sûr mais ils ne sont pas bloqué pour la suite de leur route.
Il y a un peu de fluff sur des capitaines déjà croisé et comme dit plus haut sur l'état d'esprit des Iron warrior mais pas beaucoup plus.
- Appréciation personnelle : 5/5
je surnote un peu sur l'appréciation personnelle. Le roman à ses défauts mais j'ai passé un bon moment tout simplement. Peut être parce que j'adore les iron warrior et que les voir affronter les ultramarines et une petite friandise du style "et si on avez envoyé la Death Guard sur prospero..." juste pour voir un affrontement entre ses deux légions. En plus pour une fois pas d'affrontement entre primarques ou un primarque qui de toute façon ne peut pas perdre contre un "simple" capitaine.
Total : 14/20
Prochain arrêt Dreadwing
Nulthan Scout - Messages : 14
Entre Charybde et Scylla
Bonjour,
Je débarque sur le forum, je viens de lire ce roman court alors je voulais participer en proposant ma courte critique (un peu générique).
On sait ce qui va se passer mais on se demande comment... et on attend avec anxiété de voir jusqu'à quel point cet affrontement pourra être qualifié de victoire à la pyrrhus pour l'un ou l'autre camp.
La progression de l'histoire est constante, rythmée par l'écoulement des grains de sable dans le sablier du stratège et Primarque des Ultramarines, qui va tenter de se sortir d'un triple piège désespéré en envoyant ses forces droit dedans.
Entre l'un des plus grands conquérants de l'Imperium et la légion des Iron Warriors, les maîtres du combat de siège, c'est une vraie partie d'échec qui se déroule sous nos yeux et l'on se demande tout du long qui a le plus de coups d'avance.
Le sentiment d'inéluctabilité est bien soutenu par le présent de narration, qui surprend au premier abord, puis prend le lecteur au piège de cette situation inextricable.
Le sens du sacrifice de certains héros et le cynisme amer d'antagonistes nietzschéens ajoutent une solennité parfois jouissive à l'ensemble.
Une lecture agréable, ponctuée par des images finales fortes.
Je débarque sur le forum, je viens de lire ce roman court alors je voulais participer en proposant ma courte critique (un peu générique).
On sait ce qui va se passer mais on se demande comment... et on attend avec anxiété de voir jusqu'à quel point cet affrontement pourra être qualifié de victoire à la pyrrhus pour l'un ou l'autre camp.
La progression de l'histoire est constante, rythmée par l'écoulement des grains de sable dans le sablier du stratège et Primarque des Ultramarines, qui va tenter de se sortir d'un triple piège désespéré en envoyant ses forces droit dedans.
Entre l'un des plus grands conquérants de l'Imperium et la légion des Iron Warriors, les maîtres du combat de siège, c'est une vraie partie d'échec qui se déroule sous nos yeux et l'on se demande tout du long qui a le plus de coups d'avance.
Le sentiment d'inéluctabilité est bien soutenu par le présent de narration, qui surprend au premier abord, puis prend le lecteur au piège de cette situation inextricable.
Le sens du sacrifice de certains héros et le cynisme amer d'antagonistes nietzschéens ajoutent une solennité parfois jouissive à l'ensemble.
Une lecture agréable, ponctuée par des images finales fortes.
A. Fujima Scout - Messages : 18
Age : 46
Localisation : Angers
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Et ba ça donne envie de lire cette petite nouvelle!!!
+1 messieurs
+1 messieurs
Tyrion60 Scout - Messages : 139
Age : 37
Localisation : Poissy
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
A. Fujima a écrit:Bonjour,
Je débarque sur le forum,
Bonjour,
Quand on arrive sur un forum et qu'on y poste des messages, la moindre des choses c'est de se présenter, d'autant plus que chez nous c'est obligatoire , ça se passe ici: Présentation !
Il est également obligatoire de lire et signer le Règlement:
à lire: Règlement Général du Forum puis à signer ICI !
Merci
PS: sinon merci pour ton retour hein^^ mais présente toi et signe le règlement!
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9078
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
BlooDrunk a écrit:Quand on arrive sur un forum et qu'on y poste des messages, la moindre des choses c'est de se présenter, d'autant plus que chez nous c'est obligatoire , ça se passe ici: Présentation !
Il est également obligatoire de lire et signer le Règlement:
Merci pour les liens, je vais y aller de ce pas (ce soir en fait).
Je n'ai aucune habitude des forums et j'ai poussé la porte de celui-ci via un lien google menant directement à ce sujet. C'est pourquoi j'ai préféré préciser que je venais d'arriver.
A. Fujima Scout - Messages : 18
Age : 46
Localisation : Angers
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Tu as bien fait!
Content que tu nous ai rejoins, les gens hésitent souvent trop alors qu'en fait c'est pas grand chose de sauter le pas pour rejoindre un forum (et puis personne ne mord chez nous hein, sauf si on nous prends à rebrousse-poil évidement^^ ).
Content que tu nous ai rejoins, les gens hésitent souvent trop alors qu'en fait c'est pas grand chose de sauter le pas pour rejoindre un forum (et puis personne ne mord chez nous hein, sauf si on nous prends à rebrousse-poil évidement^^ ).
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9078
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Et voilà mon retour concernant cette lecture :
- Scénario et mise en scène = 5/5
Horus souhaite avoir les « coudées franches » pour envahir le Système Sol. Pour ce faire, il fait dépêcher un petit contingent de Word Bearers et d’Iron Warriors dans le système de Carchera. En effet, c’est par là que passera l’immense flotte Ultramarines (cette fameuse « Lance d’Ultramar ») avec Roboute Guilliman à sa tête. Ses traîtres ont pour ordre de tout mettre en œuvre pour ralentir cette armada. Concrètement parlant, les pièges tendus par les Iron Warriors sont à la fois dangereusement puissants et inévitables (en partie dû au fait que le Primarque de la XIIIème est « particulièrement pressé »)…
- Style et écriture = 4/5
Il est plutôt rare de voir des Iron Warriors tendre ce genre de pièges… Mais la disparité des effectifs est telle que ces derniers sont bien obligés de revoir leur mode opératoire, s’ils veulent gagner un minimum de temps pour leurs félons de maîtres.
Par ailleurs, David Annandale a bien insisté, au cours de son écrit, sur l’écoulement du temps (symbolisé par un antique sablier). Aussi, les questionnement de Guilliman (lorsqu’il essaie d’anticiper les pièges des renégats) sont plutôt bien posés. Mais outre la tactique, des questions d’ordre éthique se posent également… Jusqu’où peut-il aller pour sauver Terra et, par extension, l’Imperium de son Père ?
- Intérêt fluff = 2/5
Malheureusement, le synopsis de ce roman court est largement surévalué !! Il est question du pourquoi de l’absence des Ultramarines au cours du Siège de Terra (sous-entendu : ces derniers ont été trop ralenti par les traîtres, laissés en arrière). Mais, malgré toutes les péripéties pour la libération de Carchera, il est clair que la flotte aurait eu tout le temps nécessaire pour atteindre Terra… Le piège doit accaparer moins de 48h, seulement… Dans un autre registre, l’auteur a glissé quelques clins d’œil à un autres de ses romans : les Destroyers (rencontrés lors du premier tome, du même auteur donc, de la série centrée sur les Primarques). De quoi ravir les fans de David Annandale.
- Appréciation personnelle = 4/5
Malgré une quatrième de couverture presque « mensongère », j’ai passé un agréable moment à lire ce roman court ! Et puis, voir comment un effectif si réduit peut causer tant de dégâts, à une armée d’une telle taille, est particulièrement jouissif. En somme, ce ne sera pas le final qui aura toutes les attentions (vu que la fin est jouée d’avance), mais bien les différents pièges (ô combien bien préparés) qui seront le points forts de ce récit.
- Note globale = 15/20
- Scénario et mise en scène = 5/5
Horus souhaite avoir les « coudées franches » pour envahir le Système Sol. Pour ce faire, il fait dépêcher un petit contingent de Word Bearers et d’Iron Warriors dans le système de Carchera. En effet, c’est par là que passera l’immense flotte Ultramarines (cette fameuse « Lance d’Ultramar ») avec Roboute Guilliman à sa tête. Ses traîtres ont pour ordre de tout mettre en œuvre pour ralentir cette armada. Concrètement parlant, les pièges tendus par les Iron Warriors sont à la fois dangereusement puissants et inévitables (en partie dû au fait que le Primarque de la XIIIème est « particulièrement pressé »)…
- Style et écriture = 4/5
Il est plutôt rare de voir des Iron Warriors tendre ce genre de pièges… Mais la disparité des effectifs est telle que ces derniers sont bien obligés de revoir leur mode opératoire, s’ils veulent gagner un minimum de temps pour leurs félons de maîtres.
Par ailleurs, David Annandale a bien insisté, au cours de son écrit, sur l’écoulement du temps (symbolisé par un antique sablier). Aussi, les questionnement de Guilliman (lorsqu’il essaie d’anticiper les pièges des renégats) sont plutôt bien posés. Mais outre la tactique, des questions d’ordre éthique se posent également… Jusqu’où peut-il aller pour sauver Terra et, par extension, l’Imperium de son Père ?
- Intérêt fluff = 2/5
Malheureusement, le synopsis de ce roman court est largement surévalué !! Il est question du pourquoi de l’absence des Ultramarines au cours du Siège de Terra (sous-entendu : ces derniers ont été trop ralenti par les traîtres, laissés en arrière). Mais, malgré toutes les péripéties pour la libération de Carchera, il est clair que la flotte aurait eu tout le temps nécessaire pour atteindre Terra… Le piège doit accaparer moins de 48h, seulement… Dans un autre registre, l’auteur a glissé quelques clins d’œil à un autres de ses romans : les Destroyers (rencontrés lors du premier tome, du même auteur donc, de la série centrée sur les Primarques). De quoi ravir les fans de David Annandale.
- Appréciation personnelle = 4/5
Malgré une quatrième de couverture presque « mensongère », j’ai passé un agréable moment à lire ce roman court ! Et puis, voir comment un effectif si réduit peut causer tant de dégâts, à une armée d’une telle taille, est particulièrement jouissif. En somme, ce ne sera pas le final qui aura toutes les attentions (vu que la fin est jouée d’avance), mais bien les différents pièges (ô combien bien préparés) qui seront le points forts de ce récit.
- Note globale = 15/20
Vaïkan Scout - Messages : 120
Age : 32
Localisation : Montpellier
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Le combo Annandale + Ultra laissait augurer une nouvelle lecture difficile mais au final ça passe plutôt bien en fait, et ce n'est pas aussi abusé que ce que je redoutais. Du genre la pauvre compagnie d'IW qui extermine le tiers de l'armada Ultra. Mais pour une fois, le scénario d'Annandale paraît "à peu près" crédible.
J'ai retrouvé un peu de la nouvelle Cœur de fer ici, avec cette force réduite d'Iron Warriors qui font leur maximum pour tenir le plus longtemps possible face à un ennemi en grande supériorité numérique.
Le trio de personnages IW est plutôt sympa à suivre d'ailleurs, beaucoup plus que Perturabo dont la personnalité me rebute tant à chaque fois.
Bon, il y a quand même des trucs ridicules hein :
- Spoiler:
- Et en premier lieu le fait que les Ultra se lancent toujours, dans l'espace comme au sol, en bons gros paquets bien serrés à la poursuite de leurs proies, quand bien même ils se savent 50 fois plus nombreux qu'elles, histoire de subir des pertes énormes au déclenchement de chaque piège. Les mecs se gargarisent de stratégie mais sont juste de bons gros amateurs qui n'ont aucune notion de concepts pourtant élémentaires comme faire usage d'éclaireurs ou répartir les troupiers/vaisseaux en formations espacées au lieu de foncer en gros tas compacts comme des mongolitos du Moyen-âge.
J'ai trouvé que la petite tension qu'essaye d'instaurer Annandale en faisant hésiter Guilliman à utiliser des torpilles cycloniques pour gagner du temps était vraiment mal faite. Il n'y avait juste aucun doute sur le sujet.
On n'a pas trop non plus la sensation d'avoir affaire à une grosse armada Ultra. Pas de barges de batailles, seulement 4 compagnies engagées au sol... Pas trop ressenti la puissance du truc, on aurait dit une petite flotte d'une vingtaine de vaisseaux de moyen tonnage.
Et puis le sujet même de cette nouvelle paraît artificiel. On ne comprend pas bien pourquoi Guilliman est obligé de se coltiner de manière exhaustive les 3 objectifs IW avant de poursuivre vers Terra. Ils auraient pu défoncer la station orbitale en quelques minutes, laisser de côté les quelques IW restants et foncer en direction du point de Mandeville pour faire leur saut Warp suivant. Et arriver à l'heure sur Terra.
Au final ils n'auront perdu "que" 2 jours, c'est certes largement suffisant pour changer le cours du Siège de Terra, mais bon, si Horus avait levé son bouclier 2 jours plus tôt, pas sûr que ça ait changé grand chose à la conclusion.
Dommage pour ces quelques points bancals du scénario qui viennent gâcher la lecture. Mais bon c'est un peu la marque de fabrique de l'auteur, et ça m'énerve d'autant plus que ça serait facile d'éviter de tels écueils (ce n'est pas un défaut de style ou quoi) et que je trouve le reste plutôt bon.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Bon, et bien encore une fois, je commence ma critique en remettant quelques choses au point x)
Sur ce, personnellement, comme d'habitude, j'ai bien apprécié, pas transcendantal mais malgré tout intéressant ^^
Je lui ai donc mis 15/20
Emperor a écrit:
- Spoiler:
Et en premier lieu le fait que les Ultra se lancent toujours, dans l'espace comme au sol, en bons gros paquets bien serrés à la poursuite de leurs proies, quand bien même ils se savent 50 fois plus nombreux qu'elles, histoire de subir des pertes énormes au déclenchement de chaque piège. Les mecs se gargarisent de stratégie mais sont juste de bons gros amateurs qui n'ont aucune notion de concepts pourtant élémentaires comme faire usage d'éclaireurs ou répartir les troupiers/vaisseaux en formations espacées au lieu de foncer en gros tas compacts comme des mongolitos du Moyen-âge.
- Spoiler:
- Déjà, on insulte pas le peuple Mongol ! Ensuite, comme c'est répété assez souvent dans la novella: pas le temps ;on parle de vaisseaux spatiaux, le moindre mouvement prend des heures, donc, oui, c'est débile, mais c'est rapide x')
- Spoiler:
On n'a pas trop non plus la sensation d'avoir affaire à une grosse armada Ultra. Pas de barges de batailles, seulement 4 compagnies engagées au sol... Pas trop ressenti la puissance du truc, on aurait dit une petite flotte d'une vingtaine de vaisseaux de moyen tonnage.
- Spoiler:
- Pour les vaisseaux, c'est vrai qu'on a pas trop l'impression de toute une légion, mais pour les déploiements au sol, Guilliman lui-même l'explique dans la novella en disant que ça prendrait trop de temps de déployer toute la légion pour la ramener après, donc on envoie les Destroyers qui sont peu nombreux mais qui font un max de dégâts
- Spoiler:
Et puis le sujet même de cette nouvelle paraît artificiel. On ne comprend pas bien pourquoi Guilliman est obligé de se coltiner de manière exhaustive les 3 objectifs IW avant de poursuivre vers Terra. Ils auraient pu défoncer la station orbitale en quelques minutes, laisser de côté les quelques IW restants et foncer en direction du point de Mandeville pour faire leur saut Warp suivant. Et arriver à l'heure sur Terra.
- Spoiler:
- Ça...c'est discutable je dirais, c'est vrai que ça peux paraitre idiot, mais au moins, maintenant, il n'a plus ces ennemis-là dans le dos, alors que si il s'était barré une fois sorti du champ de mine/brûlots, ils auraient pu le poursuivre. Et puis, de toute façon, il devait au moins neutraliser 2 des 3 trucs: la station spatiale pour la puissance de feu, et Siderius pour la tempête Warp
Sur ce, personnellement, comme d'habitude, j'ai bien apprécié, pas transcendantal mais malgré tout intéressant ^^
Je lui ai donc mis 15/20
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Etant en plein dans le siège de Terra et plus particulièrement dans Le Premier Rempart, que je désespère de ne pas avoir envie de continuer alors même que je n'en suis pas encore arrivé au deux tiers, j'ai trouvé cette novella dont j'ignorais en fait totalement l'existence et que j'ai décidé d'acheter. Initialement, je le faisais parce que ça m'intriguait, et parce que j'avais envie de laisser une autre chance aux Ultramarines d'entrer dans mon cœur... Quelle ne fut pas ma surprise quand, en rentrant chez moi, je vis que l'ennemi des Ultramarines étaient les Iron Warriors, ma légion préférée !
Du coup, vu que ça se passe à peu près en même temps et que je suis un peu là-dedans, j'ai décidé de la lire aussitôt, et je l'ai fini il y a quelques heures à peine, et j'ai donc décidé d'en faire une review dans les règles de l'art ! (Oui, cette fois, je n'ai pas attendu un mois ennemi avant de le faire, tout ce qu'il se passe dans La Lance d'Ultramar (soit 145 pages à peu près) est très frais dans ma tête ^^)
SCÉNARIO & MISE EN SCÈNE : 4/5
Bon, pour répéter ce qui a déjà été dit, cette novella a pour objectif initial de nous conter les péripéties qui ont conduit Roboute Guilliman, en retard sur les événements et initialement coincé à l'autre bout de la galaxie il me semble, à ne pas pouvoir être présent dès le départ du Siège de Terra.
Sans surprise on suit donc Guilliman qui se démène pour rallier le plus vite possible Terra puisqu'il sent que quelque chose s'y prépare, et pour nous mettre dans le bain on a le prologue et l'épilogue qui se passent directement sur la planète. J'ai par contre été surpris d'avoir autant de lignes consacrées aux Iron Warriors, et ce n'est pas du tout pour me déplaire ^^
A vrai dire, si au début j'ai plutôt apprécié Guilliman, j'ai dans l'ensemble trouvé les Ultramarines mous et sans intérêt réel. On a pour eux la plus simple expression de ce à quoi on peut s'attendre de la part de Space Marines, avec une grande place accordée au devoir sous toutes ses formes, et bien peu au reste. Bien sûr, certains d'entre eux on un petit traitement sympa :
Par contre, là où j'ai vraiment pris mon pied, c'est au niveau des personnages Iron Warriors. Ils sont donc 3, un maître de forge et ses deux capitaines, et l'auteur a parfaitement réussi à les différencier en indiquant leur point de vue, à la fois très semblable et très dissemblable, sur la situation dans laquelle ils sont fourrés. Leurs actions et leur motivation apparaissent clairement et on voit que ça conditionne la manière dont ils agissent. Au final, on nous fait part de leur doute, de leurs ambitions et aspirations, et ça les rend bien plus humains et tragiques. Ils savent qu'ils sont là pour retarder les Ultramarines, et qu'il n'y aura pas de retraite ou de fuite, et chacun de ces personnages gère ses conflits intérieurs à laquelle s'ajoute la situation dans laquelle ils sont à sa propre manière.
J'imagine que le but n'était pas vraiment que l'on s'attache plus aux antagonistes qu'aux protagonistes, mais c'est vraiment comme ça que j'ai fait. Et si les Ultramarines restent dans les légions que j'apprécie le moins, les Iron Warriors ne voient leur première place que renforcée, au point que ce seul aspect du livre rentabilise pour moi le fait de l'avoir acheté et lu.
Autre point positif, le rythme. Forcément, en 145 pages, il est difficile de s'étendre sur quoi que ce soit, et je trouve très approprié le fait qu'un livre sensé aborder la perte de temps des Ultramarines du fait que tout aille trop vite aille aussi vite et ait une telle ambiance. En l'occurrence, le rythme colle absolument à ce que l'auteur nous renvoie, ce qui constitue nécessairement une facilité d'immersion. Les Ultramarines doivent se dépêcher de passer, les Iron Warriors doivent tout faire pour contrer toutes les stratégies que leurs ennemis mettront en place afin de les priver de temps, et ce passe-passe entre les différents personnages en temps réel traduit parfaitement bien cette course effrénée pour la victoire.
On voit bien que les personnages n'ont pas vingt-cinq ans pour réfléchir à leur stratégie
Cela dit, j'ai eu un peu de mal avec la question du rapport de force, parce que je le trouve difficilement cohérent et dans les deux sens :
D'un côté, je n'ai pas non plus vraiment ressenti la puissance de la XIIIe légion en tant que telle. Je n'irai pas jusqu'à la comparaison qu'en a fait Emperor, mais la manière dont je l'ai perçue s'en rapproche un peu.
Mais de l'autre, dans les combats "à échelle humaine" entre les Ultramarines et les Iron Warriors, j'ai trouvé le déséquilibre total alors même que ça aurait à mon sens dû être plus équilibré : les renégats se font littéralement rouler dessus alors que les loyalistes n'ont presque aucune perte.
Je le range dans une dernière catégorie pour cette section, bien que ce plan s'approche beaucoup du précédent, mais j'ai été pas mal perturbé par la manière dont étaient traitées les conséquences des actions Iron Warriors. D'un côté, à chaque fois qu'un autre piège se déclenche, on a l'impression que les Ultramarines vont se faire annihiler et que les Iron Warriors maîtrisent à 100% la situation, et pourtant, de l'autre, on voit bien que jamais les conséquences ne sont vraiment dramatiques.
En soi, ce n'est pas tant un problème du fait que ça n'est pas illogique. Bien sûr qu'une grande compagnie Iron Warriors (même s'ils donnent l'impression d'être 50 à tout péter) ne peut RIEN faire face à la légion des Ultramarines. Le truc c'est qu'on nous laisse croire que c'est à cause de cette petite guerre que Guilliman est arrivé en retard (alors que là où j'en suis dans le Siège de Terra, il a déjà des semaines voire des mois de retard, et rien de tout cela n'est expliqué dans ce livre).
Ce dernier point n'entache pas la qualité de la novella en tant que tel. Je rage un peu, mais j'ai vraiment pris plaisir à voir ma légion préférée dans toute sa splendeur tactique, et la personnalité de ces derniers m'a réellement convaincu. Et le rythme aussi, en fait. Donc je vais quand même mettre une bonne note sur ce plan parce ça le mérite selon moi, malgré les quelques trucs un peu bizarres.
STYLE & ÉCRITURE : 3.5/5
Au début de ma lecture, j'ai été tenté de mettre une note correcte mais sans plus, pour la seule raison suivante :
Je n'ai pas quand c'est écrit au présent. Je n'ai pas vraiment d'arguments, c'est quelque chose de très subjectif. En vérité, c'est peut-être la lecture de Sanctus de Darius Hinks dans le recueil SM Battles "L'architecte du changement" qui m'a un peu traumatisé, puisque à cette époque où j'ai encore bien meilleur public qu'aujourd'hui je n'ai pas réussi à attribuer d'avantage qu'un 9/20 à la nouvelle. Mais bon, je divague.
Toujours est-il que plus j'ai avancé dans La Lance d'Ultramar, moins j'ai été gêné par le présent. Et là où je n'ai jamais réussi à m'immerger dans Sanctus, cette fois-ci c'était tout l'inverse. Je remercie le rythme qui y est vraiment pour quelque chose, mais l'écriture en elle-même passe vraiment bien.
J'aurais pu inclure dans cette section tout ce qui touche au rapport au temps, qui est très bien maîtrisé, au rythme en fin de compte, et à la profondeur des personnages Iron Warriors. Comme j'ai déjà abordé ça dans la section précédente, et que cette critique s'apprête à dépasser en taille l'oeuvre dont il est question, je n'en rajouterai pas.
Mais voilà, je ne peux pas mettre la note maximale parce que je trouve malgré tout que la narration aurait été meilleure au passé, mais je pense que pour une narration au présent il était difficile de faire mieux.
(Mention spéciale au fait qu'ils aient traduit le nom anglais des vaisseaux dans le Dramatis Personae, ça m'a beaucoup amusé, déjà parce que je n'avais jamais bu ça ailleurs, et aussi parce que ça n'a pas le moindre intérêt)
INTÉRÊT FLUFFIQUE : 3.5/5
Dans le cas de cette novella, cette section me dérange beaucoup. En effet, je trouve que donner plus de détails n'aurait pas nécessairement été bénéfique, peut-être même au contraire, et ce pour les raisons suivantes :
- Déjà, il est bien indiqué dès la première de couverture "Avant le Siège de Terra", ce qui signifie donc que cette novella prend place après les 50 et quelques tomes de l'Hérésie d'Horus. Noyer le lecteur sous une masse d'informations sur les Ultramarines n'aurait eu aucun sens ne serait-ce que parce que je suppose (en même temps, ce n'est qu'une présomption, je n'ai pas encore lu La Bataille de Calth, ni Félon, ni La Bataille des Abysses (peu probable que je le lise de toute façon, celui-ci) que l'essentiel de ce qui devait être dit sur les Ultramarines a déjà été dit ! D'autant qu'ils ne sont pas, comme au 41ème millénaire, l'armée le plus sous les feux des projecteurs, donc ça n'est à mon sens pas vital. Et je dis ça de manière objective je pense, j'aurais moi-même bien aimé en apprendre plus sur eux, mais c'est dans les autres livres sortis auparavant qu'il va falloir trouver des infos, dans celui-ci, alors que le Siège de Terra va débuter, ça n'a plus aucune logique.
- Et ensuite, le but de cette novella est d'instiller une forme de pression. De bien comprendre la situation dans laquelle se trouvent les Ultramarines (les Iron Warriors aussi, d'une certaine manière, mais forcément pas de la même) et de bien réaliser qu'ils n'ont pas le temps. Pour cela, et je l'ai déjà dit, la narration va très vite, les informations sont données à un rythme très soutenu, on a pas vraiment le temps de souffler, et cetera. Je pense (c'est vraiment juste mon avis, cette fois) que donner trop d'informations sur les Ultramarines auraient peut-être englué l'action et l'immersion du lecteur, et cassé le rythme d'une narration qui se veut très rapide. Pour cela, je pense qu'il est largement préférable d'avoir procédé ainsi, je suppose que ça n'en rend La Lance d'Ultramar que meilleur ^^
Malgré tout, il y a quand même quelques informations. Elles sont très fragmentaires, et au service de l'histoire, ce qui leur permet de s'intégrer parfaitement dans cette dernière :
- On a ainsi quelques informations sur l'histoire du système dans lequel l'action se déroule, de sa découverte par l'Imperium à sa perversion par les Iron Warriors. Son rôle, le destin de sa population, la manière dont les renégats ont utilisé chaque élément d'origine à leur avantage, et cetera. J'ai trouvé tout ça très convainquant et intéressant.
- On a forcément des infos sur les techniques de combat des Iron Warriors, puisqu'on voit tous leurs pièges. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'on comprend rapidement qu'ils ne sont pas dans la position dans laquelle ils apprécient être, et on voit comment ils s'en sortent dans une position pas vraiment confortable. Enfin, personnellement, j'ai adoré ^^
Donc voilà, je suis ennuyé, je vais quand même mettre une plutôt bonne note au final, pour toutes les raisons abordées ci-dessus, même s'il est évident que pour ces mêmes raisons, je ne peux pas mettre une trop bonne note.
APPRÉCIATION PERSONNELLE : 4.5/5
Alors j'ignore si c'est suffisamment clair, mais j'ai beaucoup beaucoup aimé La Lance d'Ultramar. Découvrir que les Iron Warriors étaient présents en tant qu'antagonistes m'a vraiment surpris dans le bon sens du terme, et ces derniers sont au final ceux qui m'ont le plus convaincu, et de très loin. Moi qui avait initialement en tête l'idée de donner une chance aux Ultramarines, baah, c'est raté
L'essentiel de ce que j'en ai pensé personnellement est disséminé dans les trois sections précédentes, et je n'ai pas envie de me paraphraser, alors je ne vais pas étendre cette critique plus que nécessaire. Néanmoins, pour synthétiser, je dirai que c'est une très bonne novella, à la fois classique et originale dans son scénario comme dans sa narration. Elle n'est pas exempte de défauts, et ces derniers concernent majoritairement un cadre plus large que celui de cette seule novella*. J'ai juste eu un peu de mal avec cette surpuissance des Ultramarines qui est quand même initialement la raison pour laquelle j'ai du mal à les encadrer. Mais bon, je sais qu'il n'arriveront jamais à temps pour arrêter Horus, alors je passe l'éponge pour cette fois
*et on pourrait de toute façon parfaitement imaginer le fait qu'Horus ait disséminé le long de la route qu'a emprunté Guilliman tout un tas d'avant-postes de ce genre ^^
Pour le vote dans le sondage, je ne me base que sur la note que j'ai attribué à cette catégorie, de part le fait que je trouve cette découpe des différents aspects peu pertinente dans ce cas précis (ou alors il aurait fallu enlever la catégorie Intérêt Fluffique, et mettre cette catégorie sur 10, mais ça n'en change pas grand-chose.
Donc voilà, si vous ne lisez pas cette longue critique, lisez au moins La Lance d'Ultramar, c'est très cool
TOTAL : 15.5/20
Voté EXCELLENT. (voir avant-dernier paragraphe)
Du coup, vu que ça se passe à peu près en même temps et que je suis un peu là-dedans, j'ai décidé de la lire aussitôt, et je l'ai fini il y a quelques heures à peine, et j'ai donc décidé d'en faire une review dans les règles de l'art ! (Oui, cette fois, je n'ai pas attendu un mois ennemi avant de le faire, tout ce qu'il se passe dans La Lance d'Ultramar (soit 145 pages à peu près) est très frais dans ma tête ^^)
La Lance d'Ultramar
SCÉNARIO & MISE EN SCÈNE : 4/5
Bon, pour répéter ce qui a déjà été dit, cette novella a pour objectif initial de nous conter les péripéties qui ont conduit Roboute Guilliman, en retard sur les événements et initialement coincé à l'autre bout de la galaxie il me semble, à ne pas pouvoir être présent dès le départ du Siège de Terra.
Sans surprise on suit donc Guilliman qui se démène pour rallier le plus vite possible Terra puisqu'il sent que quelque chose s'y prépare, et pour nous mettre dans le bain on a le prologue et l'épilogue qui se passent directement sur la planète. J'ai par contre été surpris d'avoir autant de lignes consacrées aux Iron Warriors, et ce n'est pas du tout pour me déplaire ^^
A vrai dire, si au début j'ai plutôt apprécié Guilliman, j'ai dans l'ensemble trouvé les Ultramarines mous et sans intérêt réel. On a pour eux la plus simple expression de ce à quoi on peut s'attendre de la part de Space Marines, avec une grande place accordée au devoir sous toutes ses formes, et bien peu au reste. Bien sûr, certains d'entre eux on un petit traitement sympa :
- Spoiler:
- J'ai beaucoup aimé le petit dialogue entre Guilliman et l'archiviste Prayto, au beau milieu des combats, alors que le premier indique au second qu'il perçoit chez lui du doute, et Prayto de répondre : "Il le faut. Si jamais je cesse de m'interroger, ne me faites plus jamais confiance". Même si c'est très cliché, j'ai trouvé sympa cette conception du doute totalement différente que celle qu'on a l'habitude de voir chez les Space Marines du M41.
Par contre, là où j'ai vraiment pris mon pied, c'est au niveau des personnages Iron Warriors. Ils sont donc 3, un maître de forge et ses deux capitaines, et l'auteur a parfaitement réussi à les différencier en indiquant leur point de vue, à la fois très semblable et très dissemblable, sur la situation dans laquelle ils sont fourrés. Leurs actions et leur motivation apparaissent clairement et on voit que ça conditionne la manière dont ils agissent. Au final, on nous fait part de leur doute, de leurs ambitions et aspirations, et ça les rend bien plus humains et tragiques. Ils savent qu'ils sont là pour retarder les Ultramarines, et qu'il n'y aura pas de retraite ou de fuite, et chacun de ces personnages gère ses conflits intérieurs à laquelle s'ajoute la situation dans laquelle ils sont à sa propre manière.
J'imagine que le but n'était pas vraiment que l'on s'attache plus aux antagonistes qu'aux protagonistes, mais c'est vraiment comme ça que j'ai fait. Et si les Ultramarines restent dans les légions que j'apprécie le moins, les Iron Warriors ne voient leur première place que renforcée, au point que ce seul aspect du livre rentabilise pour moi le fait de l'avoir acheté et lu.
Autre point positif, le rythme. Forcément, en 145 pages, il est difficile de s'étendre sur quoi que ce soit, et je trouve très approprié le fait qu'un livre sensé aborder la perte de temps des Ultramarines du fait que tout aille trop vite aille aussi vite et ait une telle ambiance. En l'occurrence, le rythme colle absolument à ce que l'auteur nous renvoie, ce qui constitue nécessairement une facilité d'immersion. Les Ultramarines doivent se dépêcher de passer, les Iron Warriors doivent tout faire pour contrer toutes les stratégies que leurs ennemis mettront en place afin de les priver de temps, et ce passe-passe entre les différents personnages en temps réel traduit parfaitement bien cette course effrénée pour la victoire.
On voit bien que les personnages n'ont pas vingt-cinq ans pour réfléchir à leur stratégie
- Spoiler:
- Et cet aspect est tout particulièrement bien retranscrit lorsque Guilliman regarde le sablier s'égrener alors qu'il lui incombe de décider rapidement de ce qui sera fait dans les premiers engagements contre l'ennemi, alors qu'il en ignore pour l'instant l'essentiel.
Cela dit, j'ai eu un peu de mal avec la question du rapport de force, parce que je le trouve difficilement cohérent et dans les deux sens :
D'un côté, je n'ai pas non plus vraiment ressenti la puissance de la XIIIe légion en tant que telle. Je n'irai pas jusqu'à la comparaison qu'en a fait Emperor, mais la manière dont je l'ai perçue s'en rapproche un peu.
Mais de l'autre, dans les combats "à échelle humaine" entre les Ultramarines et les Iron Warriors, j'ai trouvé le déséquilibre total alors même que ça aurait à mon sens dû être plus équilibré : les renégats se font littéralement rouler dessus alors que les loyalistes n'ont presque aucune perte.
- Spoiler:
- Le summum de ça est le combat entre les deux factions dans la station spatiale aux mains des Iron Warriors : ces derniers ne sont que 10, mais ils ont un énorme avantage de terrain, et lorsque la compagnie Ultramarines débarque sous son feu, ils meurent tous (bon, le rapport de force est de 10 contre 1, c'est pas déraisonnable non plus) en cinq secondes, et ils n'emportent dans la tombe que quelques Ultramarines (le problème se situe surtout là je trouve). De même, quelques lignes plus loin, à cause du dernier Iron Warrior (un capitaine), le capitaine Ultramarine se fait à moitié handicaper par une grenade avant de se prendre pas mal de bolts, l'auteur indique clairement que "ses os se brisent et ses organes se rompent", alors qu'il se traîne à couvert. Et pourtant, il attaque son adversaire (qui lui est en pleine forme) comme si de rien n'était, il pare toutes ses attaques, et il finit par le tuer avec une bombe à fusion. Logique.
Je le range dans une dernière catégorie pour cette section, bien que ce plan s'approche beaucoup du précédent, mais j'ai été pas mal perturbé par la manière dont étaient traitées les conséquences des actions Iron Warriors. D'un côté, à chaque fois qu'un autre piège se déclenche, on a l'impression que les Ultramarines vont se faire annihiler et que les Iron Warriors maîtrisent à 100% la situation, et pourtant, de l'autre, on voit bien que jamais les conséquences ne sont vraiment dramatiques.
- Spoiler:
- Du côté du capitaine Vûrtaq, on nous laisse croire qu'il va démolir la flotte Ultramarines et pourtant, après un gros coup de stress de la part de ces derniers, seuls quatre vaisseaux sont détruits.
- Spoiler:
- Du côté du capitaine Darhug, on nous laisse au moins croire qu'il va se suicider en emportant dans la tombe toute la compagnie Ultramarines qui a abordé la Barbacane, mais en fait il meure juste tout seul à cause de son homologue qui pourtant aurait LARGEMENT dû se faire tuer avant.
- Spoiler:
- Le seul côté où ils subissent concrètement des pertes est sur la planète, parce qu'ils y perdent la compagnie de Destroyers, mais la conséquence de leur mort est tellement plus importante que leur seul rôle qu'en fait, bah, on s'en fout
En soi, ce n'est pas tant un problème du fait que ça n'est pas illogique. Bien sûr qu'une grande compagnie Iron Warriors (même s'ils donnent l'impression d'être 50 à tout péter) ne peut RIEN faire face à la légion des Ultramarines. Le truc c'est qu'on nous laisse croire que c'est à cause de cette petite guerre que Guilliman est arrivé en retard (alors que là où j'en suis dans le Siège de Terra, il a déjà des semaines voire des mois de retard, et rien de tout cela n'est expliqué dans ce livre).
Ce dernier point n'entache pas la qualité de la novella en tant que tel. Je rage un peu, mais j'ai vraiment pris plaisir à voir ma légion préférée dans toute sa splendeur tactique, et la personnalité de ces derniers m'a réellement convaincu. Et le rythme aussi, en fait. Donc je vais quand même mettre une bonne note sur ce plan parce ça le mérite selon moi, malgré les quelques trucs un peu bizarres.
STYLE & ÉCRITURE : 3.5/5
Au début de ma lecture, j'ai été tenté de mettre une note correcte mais sans plus, pour la seule raison suivante :
Je n'ai pas quand c'est écrit au présent. Je n'ai pas vraiment d'arguments, c'est quelque chose de très subjectif. En vérité, c'est peut-être la lecture de Sanctus de Darius Hinks dans le recueil SM Battles "L'architecte du changement" qui m'a un peu traumatisé, puisque à cette époque où j'ai encore bien meilleur public qu'aujourd'hui je n'ai pas réussi à attribuer d'avantage qu'un 9/20 à la nouvelle. Mais bon, je divague.
Toujours est-il que plus j'ai avancé dans La Lance d'Ultramar, moins j'ai été gêné par le présent. Et là où je n'ai jamais réussi à m'immerger dans Sanctus, cette fois-ci c'était tout l'inverse. Je remercie le rythme qui y est vraiment pour quelque chose, mais l'écriture en elle-même passe vraiment bien.
J'aurais pu inclure dans cette section tout ce qui touche au rapport au temps, qui est très bien maîtrisé, au rythme en fin de compte, et à la profondeur des personnages Iron Warriors. Comme j'ai déjà abordé ça dans la section précédente, et que cette critique s'apprête à dépasser en taille l'oeuvre dont il est question, je n'en rajouterai pas.
Mais voilà, je ne peux pas mettre la note maximale parce que je trouve malgré tout que la narration aurait été meilleure au passé, mais je pense que pour une narration au présent il était difficile de faire mieux.
(Mention spéciale au fait qu'ils aient traduit le nom anglais des vaisseaux dans le Dramatis Personae, ça m'a beaucoup amusé, déjà parce que je n'avais jamais bu ça ailleurs, et aussi parce que ça n'a pas le moindre intérêt)
INTÉRÊT FLUFFIQUE : 3.5/5
Dans le cas de cette novella, cette section me dérange beaucoup. En effet, je trouve que donner plus de détails n'aurait pas nécessairement été bénéfique, peut-être même au contraire, et ce pour les raisons suivantes :
- Déjà, il est bien indiqué dès la première de couverture "Avant le Siège de Terra", ce qui signifie donc que cette novella prend place après les 50 et quelques tomes de l'Hérésie d'Horus. Noyer le lecteur sous une masse d'informations sur les Ultramarines n'aurait eu aucun sens ne serait-ce que parce que je suppose (en même temps, ce n'est qu'une présomption, je n'ai pas encore lu La Bataille de Calth, ni Félon, ni La Bataille des Abysses (peu probable que je le lise de toute façon, celui-ci) que l'essentiel de ce qui devait être dit sur les Ultramarines a déjà été dit ! D'autant qu'ils ne sont pas, comme au 41ème millénaire, l'armée le plus sous les feux des projecteurs, donc ça n'est à mon sens pas vital. Et je dis ça de manière objective je pense, j'aurais moi-même bien aimé en apprendre plus sur eux, mais c'est dans les autres livres sortis auparavant qu'il va falloir trouver des infos, dans celui-ci, alors que le Siège de Terra va débuter, ça n'a plus aucune logique.
- Et ensuite, le but de cette novella est d'instiller une forme de pression. De bien comprendre la situation dans laquelle se trouvent les Ultramarines (les Iron Warriors aussi, d'une certaine manière, mais forcément pas de la même) et de bien réaliser qu'ils n'ont pas le temps. Pour cela, et je l'ai déjà dit, la narration va très vite, les informations sont données à un rythme très soutenu, on a pas vraiment le temps de souffler, et cetera. Je pense (c'est vraiment juste mon avis, cette fois) que donner trop d'informations sur les Ultramarines auraient peut-être englué l'action et l'immersion du lecteur, et cassé le rythme d'une narration qui se veut très rapide. Pour cela, je pense qu'il est largement préférable d'avoir procédé ainsi, je suppose que ça n'en rend La Lance d'Ultramar que meilleur ^^
Malgré tout, il y a quand même quelques informations. Elles sont très fragmentaires, et au service de l'histoire, ce qui leur permet de s'intégrer parfaitement dans cette dernière :
- On a ainsi quelques informations sur l'histoire du système dans lequel l'action se déroule, de sa découverte par l'Imperium à sa perversion par les Iron Warriors. Son rôle, le destin de sa population, la manière dont les renégats ont utilisé chaque élément d'origine à leur avantage, et cetera. J'ai trouvé tout ça très convainquant et intéressant.
- On a forcément des infos sur les techniques de combat des Iron Warriors, puisqu'on voit tous leurs pièges. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'on comprend rapidement qu'ils ne sont pas dans la position dans laquelle ils apprécient être, et on voit comment ils s'en sortent dans une position pas vraiment confortable. Enfin, personnellement, j'ai adoré ^^
Donc voilà, je suis ennuyé, je vais quand même mettre une plutôt bonne note au final, pour toutes les raisons abordées ci-dessus, même s'il est évident que pour ces mêmes raisons, je ne peux pas mettre une trop bonne note.
APPRÉCIATION PERSONNELLE : 4.5/5
Alors j'ignore si c'est suffisamment clair, mais j'ai beaucoup beaucoup aimé La Lance d'Ultramar. Découvrir que les Iron Warriors étaient présents en tant qu'antagonistes m'a vraiment surpris dans le bon sens du terme, et ces derniers sont au final ceux qui m'ont le plus convaincu, et de très loin. Moi qui avait initialement en tête l'idée de donner une chance aux Ultramarines, baah, c'est raté
L'essentiel de ce que j'en ai pensé personnellement est disséminé dans les trois sections précédentes, et je n'ai pas envie de me paraphraser, alors je ne vais pas étendre cette critique plus que nécessaire. Néanmoins, pour synthétiser, je dirai que c'est une très bonne novella, à la fois classique et originale dans son scénario comme dans sa narration. Elle n'est pas exempte de défauts, et ces derniers concernent majoritairement un cadre plus large que celui de cette seule novella*. J'ai juste eu un peu de mal avec cette surpuissance des Ultramarines qui est quand même initialement la raison pour laquelle j'ai du mal à les encadrer. Mais bon, je sais qu'il n'arriveront jamais à temps pour arrêter Horus, alors je passe l'éponge pour cette fois
*et on pourrait de toute façon parfaitement imaginer le fait qu'Horus ait disséminé le long de la route qu'a emprunté Guilliman tout un tas d'avant-postes de ce genre ^^
Pour le vote dans le sondage, je ne me base que sur la note que j'ai attribué à cette catégorie, de part le fait que je trouve cette découpe des différents aspects peu pertinente dans ce cas précis (ou alors il aurait fallu enlever la catégorie Intérêt Fluffique, et mettre cette catégorie sur 10, mais ça n'en change pas grand-chose.
Donc voilà, si vous ne lisez pas cette longue critique, lisez au moins La Lance d'Ultramar, c'est très cool
TOTAL : 15.5/20
Voté EXCELLENT. (voir avant-dernier paragraphe)
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: La Lance d'Ultramar de David Annandale - Novella
Depuis quelque temps j'essaie de rattraper mon retard, voici donc une foule de critiques d'un coup, post n° 1/9. J'organise mes lecture avec le Saint Graphique qu'on a réalisé ici.
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Pensez à nous faire vos retours pour qu'on puisse améliorer le Saint Graphique de l'HH:
Lien vers le post et le graphique en question
Cette nouvelle fait suite à La Tempête de la Ruine, néanmoins entre les deux s'intercale la nouvelle Atonement of fire (non traduite en français), je l'ai donc lu en anglais avant.
Atonement of fire
Résumé exprès de la nouvelle pour ceux qui l'auraient pas lu:
- Spoiler:
- Guilliman se sent coupable trahison imperium secondes, il veut protèger le système de Diavanos des World eater, il attaque un vaisseau à l'abordage pour empêcher le lancement de torpille cyclonique mais c'était piège et il s'en sort, fin.
La Lance d'Ultramar
Les Micro passage sur Terra au début et à fin où ils espèrent que guilliman arrivera à temps sont intéressants mais ils n'ont rien à faire là... A se demander si l'auteur n'est pas frustré de ne pas avoir pu écrire sur le siège.
La nouvelle est oubliable, le coup des brûlots lors de la bataille spatiale est intéressant mais c'est tout. David Annandale adore l'idée de piège et contre-piège, alors un piège ok mais quand la personne qui tombe dedans arrive à anticiper des trucs complétement inanticipable on se dit que c'est juste un exercice de style et personnellement ça me sort de l'histoire.
Ah et c'est quoi cette manie
- Spoiler:
- de faire exploser les planètes entre Ruinstorm/Dreadwing et La Lance d'Ultramar on est servis, ça devient presque banal...
Rajouter les Iron Warrior en couleur
------------*- Saint Graphique de l'Hérésie d'Horus -*------------
------------*- Sujet des avis sur la page Wikipédia Hérésie Horus -*------------
Eloniel Castana Premier Capitaine - Messages : 1835
Age : 30
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