Recueil Tarsien
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Recueil Tarsien
Voulant éttofer le fluff de mon projet de garde impériale Man In Rhydysann j'ai écris plusieurs nouvelles afin de créer un futur recueil. Vous pouvez trouver le brouillon de mon codex ainsi que les figurines peintes:Ici.Les nouvelles sont donc là pour approfondir les personnages de mon régiment le 45ème de Tarsa.
En comptant celle-ci j'ai déjà trois nouvelles d'écrites depuis quelque temps. Celle-ci est la plus petite nouvelle à ce jour et fera office de courte introduction.
Les retours positifs autant que négatif sont les bienvenues. Après tout je ne me gêne pas non plus à cracher sur les auteurs de la BL
La traque verte
Obed Phrogg essaya pour la troisième fois d’allumer son cighalo avec sa dernière allumette. Mais rien n’y faisait, il persistait à rester éteint. En pestant, le Cadien se retourna vers son unique compagnon.
- Brigen tu pourrais pas me dépanner d’un petit allume feu?
C’est la troisième fois cette semaine lui répondit la jeune femme en soupirant. Quand vas-tu arrêter de les allumer à l’ancienne. Il serait temps d’investir dans quelque chose de plus moderne.
- Je t’ai déjà expliqué que c’est une vieille habitude.
- Une habitude inutile oui. Tiens prends le.
Brigen lui lança l’allume-feu automatique qu’il rattrapa en plein vol. Tout en allumant son cighalo il en profita pour scruter de la tête aux pieds son nouveau camarade de garde.
Brigen était une petite femme surement dans la vingtaine blonde avec les cheveux coupés courts. Son visage carré d’un blanc maladif cachait deux yeux noirs profondément enfouis. Armé de son fusil laser semi-automatique et de sa tenue verte et beige trop grande pour elle lui rappelait presque un casque blanc cadien. Sans les yeux violets et toute l’aura d’efficacité qui en dégageaient bien entendu.
- Tu regardes quoi là? lui dit la femme d’un ton acide.Rends moi mon allume-feu maintenant.
- Ho tout doux. Je pensais juste que tu me rappelais le bon vieux temps. Quand tout était plus simple.
- Le bon vieux temps? Quand t’était sur Caddia? Au service de l’Imperium
- Peut-être lui dit-il un demi-sourire aux lèvres.
- Oublie l’imperium Obed y a rien de bon à en tirer. Le bien suprême est l’unique avenir tu devrais le savoir.
- Si tu le dis.
Avant que sa jeune collègue puisse le relancer, il s'écarta et alla vers les moniteurs de son abri. Il savait qu’elle n’avait pas totalement tort. Cela faisait deux ans maintenant que lui et son régiment le 81 ème de Cadia s'étaient rendus aux Taus afin d’avoir la vie sauve. Ils n’avaient pas vraiment eu le choix. À l'époque alors qu’il était déployé sous l’étendard Impérial sur la planète aquatique Korphex il avait combattu le bien Suprême de tout son être. Mais cela n’avait pas suffi et la débâcle impériale fut terrible.
Ce qu’ils appellent la caste de l’eau, leur diplomate, avaient alors promis la vie sauve à tout soldat se rendant. Pourtant leur commissaire ainsi que l’unique colonel encore en vie avait décidé d’organiser une défense héroïque dans un bastion de la capitale.
Mais une fois face à la mort, le véritable visage des hommes se montre. Et lui et son groupe mené par son ancien sergent n'avaient aucune envie de voir si L’Empereur allait bel et bien les accueillir à sa droite. Ils fomentèrent un putsch, abattirent le commissaire et le major ainsi que tout réfractaire. Ce fut un vrai massacre. Cela le réveille encore parfois dans ces cauchemars, il revoit ses camarades implorant sa pitié avant qu’il ne s’en débarrasse définitivement. En ouvrant les portes aux êtres bleus, leur vie fut sauvée. Ils devinrent des Guevasa. Au début les conditions de vie dans l’Empire Tau lui parurent préférables mais au fil des ans il comprit que les Tau se servaient d’eux tout comme l’Imperium le faisait.La différence était dans la manière de faire. Si la nourriture et les conditions de vie étaient meilleures, le fond restait le même. Lui et le reste de son régiment avaient été envoyés sur le monde forgé Trax et avait combattu l’imperium. Une nouvelle fois envoyé vers une mort certaine mais cette fois-ci face à sa propre espèce. Ils avaient triomphé mais au prix de la majorité de son régiment. Le 81ème cadien avait attiré le plus gros des tirs Impériaux lors d’une rixe dans une usine afin que les Tau’s bien planqué les contourne et mettent en déroute l’avancée impériale.Une fois fait, à peine une dizaine d’hommes et femmes de son régiment étaient encore debout.
Ils furent loués comme des héros par la caste de l’eau mais à quel prix. On leur proposa à tous des postes de fermiers dans les sept de l’Empire mais Obed déclina l’offre. À quoi bon, il s’était ce jour résigné à mourir l’arme à la main comme tout bon Cadien. Que ce soit du côté de l’imperium ou du bien suprême. C’est ainsi qu’il se retrouva sur le théâtre d'opération qu’est le monde jungle de Narcissius. Affecté dans un ancien poste de contrôle miteux de l’Imperium accompagné d’une bleue buvant les paroles de la caste de l’eau et ce afin de protéger il ne savait quoi.
Cela faisait une semaine qu’il était arrivé et personne ne l’avait renseigné sur le contenu du bâtiment qu’il cherchait à défendre, seuls les Taus étaient autorisés à s’y introduire. Arrivé au moniteur, il vérifia l’auspex de la machine. Ne détectant aucune présence, il envoya un signal à ses supérieurs xénos.
- Ici Lame dentelée, rien à signaler.
Une voix lui répondit dans un Haut Gothic approximatif.
- Bien reçu que le Taun’va vous accompagne.
Le vétéran aurait voulu lui répondre qu’il pouvait se le mettre où il le pensait son Taun’va mais cela n’aurait pas bien terminé. Sans compter les réprimandes de sa jeune collègue.
- Tu te demandes pas ce qu’on fait là parfois? l'interpella Brigen. La zone de combat est à des kilomètres d’ici. Pourquoi sommes-nous affectés à un endroit désert loin de tout danger. Alors que l’ennemie est au loin.
La frustration de la jeune femme se faisait sentir dans sa voix. Elle lui avait raconté que sa famille avait été massacrée par l’Arbites de son ancien monde forge, depuis elle ne cherchait plus qu’à se venger de l’Imperium qui lui avait tout pris.
- T’pose pas trop de question gamine. Si j’ai bien appris un truc c’est moins l’on en pose mieux l’on se porte. Et crois-moi, mieux vaut ne pas vouloir rejoindre les combats trop vite. Tu risques d’être fort déçu.
Shas'Ui T'ros Pira'nesh faisait sa ronde accompagnée de Fio'El Vash'ya Fioina et trois autres soldats de feu. Le bâtiment impérial qu’il avait réaménagé en base d'opérations était caché au loin parmi le feuillage touffu de la jungle. Il pouvait uniquement apercevoir l’antenne sur le toit du bâtiment. La chaleur était étouffante pourtant la pluie tombait en trombe.Fort heureusement pour eux leur armure les protégeait des intempéries là ou un gue'vesa serait trempé de la tête au pieds. Encore une preuve de leur supériorité sur l’espèce humaine pensa-t-il. Sa mission était comme depuis un mois la même et d’une simplicité déconcertante. Contrôler la zone, vérifier qu’il n’y avait aucune anomalie et revenir au poste de commandement afin de faire leur rapport.
En tant que sabre de feu, il formait la pointe de la lance qu’était son unité de cinq. Bien espacé, il avait deux soldats à sa droite en retrait, Fio'El et un autre à sa gauche. Il aurait aimé être sur le front mais il savait que le Bien suprême avait besoin de lui ce pourquoi il ne se plaignait jamais. Quoique fasse la caste de la terre à l’intérieur cela devait être important.
Après deux dec de marche Fio'El Vash'ya Fioina activa sa radio et parla.
- Le ciel va se coucher Kauyon , il est temps de rentrer lui dit-elle tout en faisant le signe de la lame dans le fourreau au loin.
Le guerrier de feu regarda une nouvelle fois son auspex qui ne détecta rien comme à son habitude. Seuls les 5 points bleus de son unité clignotent sur la machine.
- Rien à déclarer, retour au point habituel.
Tous ces ‘Ui lui répondirent par l'affirmative et firent demi tour. Rangeant son auspex il rebroussa lui-même chemin. Après dix minutes de marche à travers la jungle étouffante il arriva à la clairière qui leur servait de check point. Toute sa meute était là à l'exception d’un.
- Où est Kor'Vre Fal'shia Grasah demanda-t-il inquiet.
Fio'El lui fit un signe de tête négatif tout en faisant le signe de l’interlocuteur contrit. Elle ouvrit le réseau vox et il l’entendit appeler son chasseur manquant sans réponse. Quelque chose clochait, il le sentait. Reprenant son auspex il ne vit que les quatre points des soldats dans la clairière clignotent.
Puis un point au loin se mit à clignoter se rapprochant d’eux. Cela devait être Kor'Vre revenant au camp. Cela fut un soulagement pour le sabre de feu, son auspex devait avoir eu un dysfonctionnement. C’est rare mais cela n'était pas la première fois que cela arrivait, le mélange d’humidité et de chaleur provoquant de temps à autre ce genre de dysfonctionnement. Mais un autre plus proche se mit à clignoter, et encore un autre encore plus proche et encore un autre jusqu'à qu'une vingtaine de points se mettent à clignoter. Avant qu’il ne put avertir son groupe un tir venant de sa droite traversa l’armure d’un de ses hommes au niveau de la gorge qui s’effondra à terre pris de spasme. Il entendit celui-ci s’étouffer dans son propre sang sur le vox com.
D’autres tirs fusèrent de tous les côtés. Sans attendre, il sauta derrière un rocher ce qui le protégea des tirs inconnus ainsi que sa vie. Fio'El fit de même et réussit à se cacher derrière un arbre. Son avant-dernier Kauyon n'eut pas cette chance et finit de transpercer de part en part de par les salves provenant à la fois de partout et nulle part avant d’atteindre un couvert.
Les deux survivants, fusil à impulsion en main répondirent à l’attaque en tirant à l’aveugle.
- Je ne les vois pas dit l’unique survivante du groupe le Mont'au montant dans sa voix.
- Fio'El je vais te couvrir court vers le Run'al le plus proche. Va vers la lame dentelée et déclenche l'alerte!
- Je ne peux vous aban… commence-t-elle.
- C’est un ordre aboya-t-il le Tau’va vaut plus que ma vie.
Il vit alors au loin le dernier membre de son cadre commencer à courir.Il se redressa et tira plusieurs tirs afin d’attirer l’attention. Mais il entendit un bruit d’étranglement dans son vox qui le fit se retourner vers Fio'El. Un soldat en armure noir complète était apparu dans leur dos. Il avait égorgé proprement et sobrement sans un bruit sa compagne. Faisant tomber le cadavre à ses pieds, son casque à tête de mort se tourna vers lui, ses lentilles brillant d’un rouge orange.
Shas'Ui voulut lever son arme et abattre ce monstre sorti de ces pires cauchemars mais d’autres monstres se matérialisèrent autour de lui le faisant trembler de peur. Ces hommes avaient des camouflages d’optique, c’était impossible seul les Taus pouvaient être capable d’une telle prouesse technologique. Voyant l’un des soldats ennemis levait son fusil d’origine inconnu il voulut faire de même mais cela était trop tard et il le savait. Son adversaire avait tiré avant que lui-même ne puisse viser, sa fin était arrivée. Mais ce ne fut pas le cas, au lieu de cela, une vive douleur se fit ressentir au niveau de son poignet. Sa main lâcha son arme ou plutôt là où devait être sa main il ne restait plus qu’un moignon. Il hurla de douleur, voulut se lever afin de s’enfuir mais un autre tir vint lui faucher la jambe gauche le faisant tomber à la renverse dans les branches d’un buisson exotique. Dans sa chute il perdit son casque.
Allonger au sol et se retournant il vit l’un des hommes en noir s’approcher de lui. Ou plutôt une femme, celle-ci avait retirer son masque de mort et l’avait jeté à terre. Une main tenant une lame, l’autre prise par un pistolet, elle s'avançait vers lui d’un air mauvais. En rampant à reculons, son sang s’étalant au sol, il essaya de s’éloigner d’elle. Mais il savait que c’était futile, néanmoins il allait mourir au combat comme un véritable guerrier de feu. Saisissant son couteau rituel de son unique main, il le brandit vaillamment vers son assaillante.
Plus proche il put voir au mieux son futur bourreau. Blonde les cheveux rasés d'un côté elle portait un tatouage sur le côté gauche du crâne. Ces yeux d’un bleu pâle le fixaient d’un air mauvais. Il voulut se redresser afin de forcer une attaque au couteau mais sa lame ricocha sur son armure ébène. Son adversaire ricanant en profita pour lui lancer un coup de pied dans l’abdomen qui lui fit complètement expulser l’air de ses poumons.
Un sourire cruel au visage, elle le força d’un pied à rester à terre. Alors la guerrière s'exprima. La pratique du guerrier de feu en langue humaine était toute relative. Ne faisant partie de la caste de l'eau, il ne pouvait dire avec précision ce qu’elle essayait de communiquer. Mais une jeune Gue'la du nom de Brigen lui avait appris les rudiments de sa langue barbare.
Avant de tomber inconscient d’un coup de pommeau d’épée, il comprit trois mots.
Plaisir. Torture. Jouet.
Des coups de feu se firent entendre au loin, ce qui fit sursauter Obed. Attrapant machinalement son fusil laser, il se releva de la chaise sur laquelle il dormait. Brigen déjà sur le sentier de guerre, le regarda paniqué.
- Le moniteur active le et prévient la base principale, lui ordonna-t-il. Dis leur que des coups de feu suspects ont été entendus au loin. Et pas besoin de paniquer, l'escouade arbre est peut-être tombée sur des guelaria.
Les guelaria sont des animaux à trois pattes et deux têtes fourmillant dans la jungle de la planète. L'espèce faisait partie des créatures les plus dangereuses de la planète et si Obed n’en avait jamais vu, un des gardes d’un poste plus loin lui avait raconté qu’un de ses collègues parti au loin après une soirée trop arrosée avait été retrouvé dévoré de la tête aux pieds. Depuis ce jour le vétéran ne sortait plus sans son fusil laser.
Paniquée, la cadette balbutia quelques mots avant de se reprendre et de s’avancer vers le moniteur et la commande vocale. Pendant ce temps il regarda par l’une des vitres s’il pouvait distinguer quelque chose de suspect. Il crut discerner au loin une ombre bouger entre les arbres mais il n’en était pas sûr. La nuit était en train de tomber et la visibilité n’était pas bonne.
- Ici lame dentelée me recevez-vous?
Après un instant de silence, Brigen releva la tête et tendit la commande vocale à son partenaire. Le saisissant violemment tout en la repoussant, il activa une nouvelle fois la commande. Il voulut parler mais n’entendit que des grésillements.
- Merde ils ont déjà coupé les communications pesta le vieux briscard.
- Ont fait quoi répondit une Brigen paniquée.
Un sourire mauvais commença à se dessiner sur son visage couturé de cicatrice.
- Tu voulais ta guerre et tes combats, les voilà la simplette. Prends ton arme et prépare-toi. Je ne sais pas ce qui arrive mais ça arrive.
Obed alla à la fenêtre droite du poste d’observation et attendit. Dix secondes. Une minute. Cinq minutes. Rien ne venait perturber la tranquillité de la jungle verte et luxuriante plus bas. L’attente était interminable mais le silence était le plus insoutenable. Pendant ce temps-là sa camarade alla à la fenêtre de gauche.
- Tu penses…
- Ferme là idiote dit-il en la réprimandant à voix basse.
Dix secondes de plus. Une goutte de sueur perla sur son crâne dégarni. Une minute de plus, le bruit des gants de Brigen serrant son arme plus fort. Cinq minutes de plus, des oiseaux s'envolent au loin.
Enfin il discerna quelque chose au loin, ou plusieurs choses se mouvant entre les arbres. Des silhouettes noires aux yeux rouges avançant rapidement. Épaulant son fusil il attendit encore afin que ce qui émergeait de la frondaison soit à meilleur porté de tir.
De nouveau dix secondes. Une minute. Cinq minutes. Puis le monde explosa. Le sol se souleva légèrement sous ses pieds avant de sentir le poste basculé en avant. Brigen cria. Il comprit que la tour s’effondrait une seconde trop tard, puis le noir.
Obed se réveilla dans le poste d'observation sens dessus dessous. Ses sens embrouillés, ses oreilles sifflantes et sa vision trouble. Par chance il s'était réveillé sous la console de communication qui l’avait protégé de la majorité des dégâts. Par malchance son arme était au loin. Brigen elle avait eu moins de chance la chaise du poste était tombée sur sa jambe qui l’avait brisé net. Elle criait à plein poumon lorsque deux hommes en armure noirs entrèrent par une des fenêtres brisées, l'unique lampe de secours éclairant cette scène. Les deux nouveaux venus ne virent pas Obed les cris de sa compagne attirant directement leur regard. Ils la prirent par les aisselles et l’emmenèrent dehors. Leur fusil dans une main un bras de la femme dans l’autre. Elle se débattit afin de leur faire lâcher prise tout en pleurant de douleur mais la prise des deux hommes était trop forte.
Une fois dehors, elle fut mise à genoux malgré sa jambe blessée. Il l’entendit supplier pour sa vie.
- Pitié non, par l’Empereur je vous en supplie!. J’ai eu tort, je ferais to….
Le bruit d’un pistolet laser, surement d’un troisième individu, se fit entendre et le corps de la jeune femme s’affala. Un trou sanglant au milieu du front. Puis plus de bruit. Il attendit en retenant son souffle lorsqu’après ce qui lui parut une éternité un unique soldat rentra dans le poste. Il ne tarderait pas à le trouver, c'était une évidence mais il allait vendre chèrement sa peau. Dégainant silencieusement son couteau il le laissa passer devant lui une fois, il put voir ce faisant que les envahisseurs portaient des casques complets pouvant le protéger des coups. Seule la jointure à la base de son coup et les lentilles avaient l’air atteignable. Il en pris note mentalement. Il refit un second passage devant sa cachette. Au moment même il sauta couteau en main telle la fureur incarnée. Surpris par cette soudaine agression, les deux hommes tombèrent au sol en se débattant. Assis au-dessus de sa victime, il essaya d'enfoncer son couteau dans la jointure du casque. Mais le soldat l'empêchait d’une main tout en essayant de le cogner dans les côtés. Au vu de la douleur qu’il ressentait, c'était visiblement réussi. Obed changea alors rapidement de tactique en essayant d’enfoncer son casque à coup de poing dans le crâne de son adversaire. Ses phalanges ensanglantées, il réussit à le faire lâcher prise peu à peu avant de le poignarder au niveau des lentilles. Son couteau s'enfonçant jusqu’au cerveau de sa victime qui fut prise de soubresaut avant de s'arrêter net, mort. Il voulut se relever triomphant mais un unique tir retentit l’envoyant au loin contre un mur à l’opposé.
Souriant de toutes ses dents il vit un autre homme en armure noir entrée dans le bâtiment, arme levée, le casque et son sinistre regard vermeil tourné dans sa direction. Le tir avait percé son estomac et des larmes de douleur lui montaient aux yeux. Sa bouche en sang il parvint à articuler le credo de son ancien monde adoré.
- Cadia tiendra…
Il fut surpris lorsqu’une une voix désincarnée et grave lui répondit
- Cadia est comme toi, morte traître.
Puis la délivrance vint.
Mikolaj se tenait au garde-à-vous à côté de la magister peditum Janka tablette à la main. La femme dominé de toute sa taille un Tau de stature moyenne et à la stature frêle. Plus aucune vie ne contenait son corps, son crâne défoncé à coup de casque par la majister. La guerrière se releva en souriant, le visage éclaboussé de sang bleu en harmonie avec le tatouage qu’elle portait sur le crâne. Elle s’approcha de Mikolaj en lui arrachant la tablette des mains, son casque fixé magnétiquement à sa hanche.
- Bien, voyons ce rapport słaby człowiek.
L’homme broncha un peu ce qui fit arquer un sourcil à la soldate. L’homme détestait qu’on l'appelle ainsi et Janka se faisait une joie de le faire. Tout en marchant vers une arrière-salle d’un bâtiment, elle se mit à lire la tablette.
- Qu’avons-nous là, sept soldats Tarsiens morts pour vingt petits hommes bleus et une dizaine de traîtres. Une mission plutôt réussie. Combien de blessés?
- Cinq blessés, dont trois mineurs, magister.
- Et l’objectif est-il sécurisé?
- Oui magister. Comme indiqué par les agents du seigneur général Gabriel les Taus utilisaient des cobayes humains ayant développé des pouvoirs psychiques pour des tests ce afin de mieux comprendre leur pouvoir.
- Et dans une veine tentative de les reproduire comme nous l’a indiqué notre bon ami étalé bleu plus loin.
Ils arrivèrent tous deux à l’arrière-salle, Janka passant la première. Quatre tables de dissection sur lesquelles reposaient quatre corps humains dont deux aux entrailles grandes ouvertes jalonnaient la salle. Au fond de la pièce, quatre cages étaient disposées. Certaines contenant parfois des cadavres d’autres des hommes ou femmes bien vivants. La salle était entièrement blanche éclairée par des lumières elle-même de la même couleur. En voyant Mikolaj et la Magister, ceux ayant la force de se lever le firent en gémissant à leur encontre.
Ils étaient tous drogués par les êtres bleus. Ceux que vous voyez sur la table sont les psykers, expliqua le second. Ceux dans les cages sont des êtres humains normaux s’étant rendus à l’Empire Tau mais qui n’avaient pas d’autres utilités que de servir de cobaye. Ils ont cherché à comprendre la différence au niveau cérébral d’un humain lambda et d’un psyker.
- Et le résultat?
- Aucun de leur test n'a l’air d’avoir été concluant.
- Bien récupérer toutes les données possibles sur cette tablette. Profitez en aussi pour mettre les corps des Tau dans la batisse et foutais moi le feu à cette merde. Ces saloperies Xenos s'occuperont d'arrêter l’incendie quand nous serons au loin et en sécurité. Je veux qu’on soit sur le départ dans dix minutes! Les chimera seront là dans quinze minutes. Ha et faites rassembler le corps de nos défunts dans un véhicule avec ma nouvelle prise bleue.
Les deux soldats finirent par arriver devant l’une des cages à moitié vide ou une petite fille maigrichonne se leva silencieuse pour les regarder. Tendant la main à travers les barreaux elle essaya de toucher la magister.
- Et pour les civiles encore en vie?
Janka se recula d’un air de dégoût avant de se détourner et de retourner vers la salle principale.
- Magister?
Sans se retourner elle lui répondit d’un air moqueur.
- Słaby człowiek que tu peux être stupide parfois. Si l’Empire Tau n’a pas utilité de ces déchets, l'Imperium non plus. Fais cramer la vermine avec le bâtiment.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
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