[SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
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[SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Présentation:
Cet Omnibus contient les trois romans suivants:
- Le Chasseur d’Âme - 2010
- Le Pilleur de Sang - 2011
- Le Traqueur des Abîmes - 2012
Ainsi que quelques bonus:
- Le Chevalier de l'Ombre - histoire courte parue dans le livre exclu du BL Live 2009.
- Le Trône des Mensonges - un audio drama de 2010, ici en version papier.
- Le Coeur - une histoire courte présente dans un recueil sorti en 2011.
==> Night Lords Omnibus Poussés par leur haine du Faux Empereur, les Night Lords rôdent dans les ombres, éternellement à la recherche d’une manière de venger la mort de leur primarque. Avec à leur tête le prophète Talos, ces guerriers renégats parcourent la galaxie, et mènent une guerre sans fin contre les forces de l’Imperium. Mais lorsque les événements semblent se liguer contre eux, ils se voient contraints de retourner sur le site de leur plus cuisante défaite, et d’affronter un adversaire d’une puissance inouïe. 1024 pages • Juin 2015 • ISBN 9781780302218 |
Cet Omnibus contient les trois romans suivants:
- Le Chasseur d’Âme - 2010
CRAIGNEZ CES SPACE MARINES ! Trahis, rejetés hors de la lumière de l’Empereur et pourchassés comme hérétiques, ils sont les rebelles du 41e millénaire. Dans leurs armures décorées de symboles de mort, les Night Lords sont des chasseurs et des tueurs sans pitié. Ils ne se repentiront jamais des blasphèmes pour lesquels ils ont été bannis. Sans relâche, ils fondent sur l’Imperium mourant, apportant la mort depuis les ténèbres entre les mondes. ET LA TERREUR EST LEUR ARME LA PLUS PUISSANTE !
- Le Pilleur de Sang - 2011
Motivés par leur haine du Faux Empereur, les Night Lords parcourent la galaxie, à jamais consumés par la haine, à la recherche d’un moyen de se venger de la mort de leur primarque. Leur sinistre quête les amène à conclure une alliance avec les Red Corsairs, avec lesquels ils ont un ennemi commun. Les deux chapitres renégats joignent leurs forces et partent ainsi à l’assaut de la forteresse des Marines Errant, et ils n’apportent avec eux que la mort et la destruction…
- Le Traqueur des Abîmes - 2012
Talos mène sa Première Griffe sur un chemin tortueux, et attire l’attention du Vaisseau-Monde Elldar Ulthwe. Les Eldars sentent qu’un conflit avecles Night Lords approche, et rassemblent leurs forces pour la bataille. Les deux factions sont lancées sur une trajectoire qui les amènera à s’affronter, mais le dénouement de ce combat reste incertain, même pour les Grands Prophètes eldars...
Ainsi que quelques bonus:
- Le Chevalier de l'Ombre - histoire courte parue dans le livre exclu du BL Live 2009.
- Le Trône des Mensonges - un audio drama de 2010, ici en version papier.
- Le Coeur - une histoire courte présente dans un recueil sorti en 2011.
Bonjour à tous !
Après plus de mille pages en compagnie d'Aaron Dembski-Bowden, je suis enfin en mesure de vous livrer mes impressions sur ces semaines passées au sein de la VIIIème Légion. Pour la première fois, j'ai choisi d'opter pour un format d' "en cours" afin de retranscrire mon point de vue à l'instant T.
Ainsi, à moins d'avoir terminé la série, PASSEZ VOTRE CHEMIN !
Pour celles et ceux qui sont venus à bout de ce pavé mémorable, peut-être retrouverez vous des notes proches de vos impressions lorsque vous avez accompagné la Première Griffe au combat. En débattre par la suite risque de s'avérer passionnant
Bonne lecture !
+ Night Lords - L'Omnibus +
Je suis tombé par hasard sur cet ouvrage et je me suis laissé emporter par ma curiosité. En effet, je n'avais encore jamais lu de romans traitant de la VIIIème légion hormis les apparitions de Konrad Curze dans l'Horus Heresy. Me voici donc avec mille pages en compagnie d'Aaron Dembski-Bowden ce qui, au vu de certaines oeuvres qu'il vaut mieux oublier, me rassure quelque peu.
Ainsi, je vous livre ci-dessous les ressentis qui m'ont animé alors qu'à travers les coursives sombres du Covenant of Blood les Night Lords me livraient leur sanglant portrait. A vous d'en admirer les traits, si vous l'osez...
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+ Nouvelle - Le Chevalier de l'Ombre +
+ Le Chasseur d’Âme +
+ Nouvelle - Le Trône des Mensonges +
+ Le Pilleur de Sang +
+ Nouvelle - Le Coeur +
+ Le Traqueur des Abîmes +
+ Conclusion +
AVE DOMINUS NOX
Index (pour les curieux !)
Article du Wiki sur la Première Griffe :
http://warhammer40k.wikia.com/wiki/1st_Claw_(Night_Lords)?file=Night_lords.jpg
Portraits des membres de la Première Griffe (entre autres) par d1sarmon1a sur Deviantart :
http://d1sarmon1a.deviantart.com/gallery/54767364/NIGHT-LORDS
Talos faisant face au spectre de Ruven lors de sa vision au début du Traqueur des Abîmes :
Jain-Zar... :
...et son article Wiki :
http://warhammer40k.wikia.com/wiki/Jain_Zar
Enfin, un portrait de la Première Griffe au complet avec de gauche à droite :
Après plus de mille pages en compagnie d'Aaron Dembski-Bowden, je suis enfin en mesure de vous livrer mes impressions sur ces semaines passées au sein de la VIIIème Légion. Pour la première fois, j'ai choisi d'opter pour un format d' "en cours" afin de retranscrire mon point de vue à l'instant T.
Ainsi, à moins d'avoir terminé la série, PASSEZ VOTRE CHEMIN !
Pour celles et ceux qui sont venus à bout de ce pavé mémorable, peut-être retrouverez vous des notes proches de vos impressions lorsque vous avez accompagné la Première Griffe au combat. En débattre par la suite risque de s'avérer passionnant
Bonne lecture !
+ Night Lords - L'Omnibus +
Je suis tombé par hasard sur cet ouvrage et je me suis laissé emporter par ma curiosité. En effet, je n'avais encore jamais lu de romans traitant de la VIIIème légion hormis les apparitions de Konrad Curze dans l'Horus Heresy. Me voici donc avec mille pages en compagnie d'Aaron Dembski-Bowden ce qui, au vu de certaines oeuvres qu'il vaut mieux oublier, me rassure quelque peu.
Ainsi, je vous livre ci-dessous les ressentis qui m'ont animé alors qu'à travers les coursives sombres du Covenant of Blood les Night Lords me livraient leur sanglant portrait. A vous d'en admirer les traits, si vous l'osez...
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+ Nouvelle - Le Chevalier de l'Ombre +
Quel récit autre que celui-là aurait pu introduire la VIIIème légion avec autant de véracité ?
Les brefs aperçus de l'évolution d'un Astartes en formation laissent place à une bataille rangée contre les Blood Angels. Dès le départ, les personnages sont présentés sommairement. La suite des événements permet de les découvrir, et franchement la variété des personnalités fait plaisir à voir. Trop nombreux sont les romans à mettre en scène des protagonistes plats, sans substance. L'inconvénient de certains romans de l'Hérésie d'Horus est qu'ils font intervenir des légions entières, avec des Capitaines, des Sergents, des Chapelains, des membres d'escouades, le tout dans un arsenal de noms qui inciterait presque à prendre des notes.
Ce côté trop-plein gâche parfois le plaisir de lire, on se prend à mélanger des personnages. Par exemple, Sevatar Janus, Sejanus et Severian forment un trio qu'il m'a été difficile de séparer. La faute en incombe aux syllabes trop ressemblantes.
L'avantage ici, c'est d'une part que Talos, Xarl, Uzas, Cyrion, Mercutian et tous les autres ont des noms trop différents pour être confondus, et que d'autre part l'environnement amaigri dans lequel ils évolueront au fil des chapitres permet une grande aisance quant à l'image que l'on se fait de la VIIIème Légion. Aucun d'entre eux n'a d'affinités particulières envers les autres, hormis peut-être Talos et Xarl puisqu'ils ont grandi ensemble dans l'Intercité de Nostramo (fait que l'on apprend plus tard, dans Le Pilleur de Sang).
La nouvelle a donc pour motivation première d'introduire tout ce qui sera développé plus tard. On y apprend qu'Uzas n'est pas particulièrement apprécié, que Talos brandit une épée Blood Angel et est sujet à des visions, mention est faite des Atramentar et de l'Exalté. Autrement dit, les premières pages sont vites dévorées, et les choses sérieuses peuvent enfin démarrer...
Les brefs aperçus de l'évolution d'un Astartes en formation laissent place à une bataille rangée contre les Blood Angels. Dès le départ, les personnages sont présentés sommairement. La suite des événements permet de les découvrir, et franchement la variété des personnalités fait plaisir à voir. Trop nombreux sont les romans à mettre en scène des protagonistes plats, sans substance. L'inconvénient de certains romans de l'Hérésie d'Horus est qu'ils font intervenir des légions entières, avec des Capitaines, des Sergents, des Chapelains, des membres d'escouades, le tout dans un arsenal de noms qui inciterait presque à prendre des notes.
Ce côté trop-plein gâche parfois le plaisir de lire, on se prend à mélanger des personnages. Par exemple, Sevatar Janus, Sejanus et Severian forment un trio qu'il m'a été difficile de séparer. La faute en incombe aux syllabes trop ressemblantes.
L'avantage ici, c'est d'une part que Talos, Xarl, Uzas, Cyrion, Mercutian et tous les autres ont des noms trop différents pour être confondus, et que d'autre part l'environnement amaigri dans lequel ils évolueront au fil des chapitres permet une grande aisance quant à l'image que l'on se fait de la VIIIème Légion. Aucun d'entre eux n'a d'affinités particulières envers les autres, hormis peut-être Talos et Xarl puisqu'ils ont grandi ensemble dans l'Intercité de Nostramo (fait que l'on apprend plus tard, dans Le Pilleur de Sang).
La nouvelle a donc pour motivation première d'introduire tout ce qui sera développé plus tard. On y apprend qu'Uzas n'est pas particulièrement apprécié, que Talos brandit une épée Blood Angel et est sujet à des visions, mention est faite des Atramentar et de l'Exalté. Autrement dit, les premières pages sont vites dévorées, et les choses sérieuses peuvent enfin démarrer...
+ Le Chasseur d’Âme +
Bienvenue sur Nostramo !
Car oui, le roman débute sur ce qu'il reste de la planète du Night Haunter. Le personnage qui bientôt sera connu comme Octavia fait sa première apparition, et se révèlera être parfois touchante, souvent à plaindre, mais aux interventions toujours intéressantes...non sans parfois prendre quelques risques. Septimus, l'écuyer de Talos, sera son mentor et guide, parfois protecteur. Serviteur émérite, il est un peu le couteau-suisse du Covenant of Blood. Qu'il faille réparer des armures entières, entretenir et piloter un Thunderhawk ou veiller aux mentalités de la populace d'esclaves des ponts inférieurs, il sait tout faire.
Je venais de finir La Griffe d'Horus lorsque j'ai entamé cet Omnibus. Aussi revoir Abaddon si "tôt" m'a un peu décontenancé. Sa personnalité est clairement différente et il a tout du c*nnard égoïste et arrogant que l'on a du mal à apprécier. L'arrivée des Blood Angels sert de révélation à l'Exalté, seigneur du Covenant, qui jusqu'ici léchait les bottes du Fléau avec toute la dévotion dont ferait preuve un égocentrique profiteur. Le conflit interne qui s'ensuit offre des scènes spatiales magistrales au rythme soutenu. Le héros de ce roman est sans conteste pour moi Septimus, qui en ses qualités de simple humain sauve la mise à plusieurs Night Lords lors d'une extraction périlleuse alors même que l'Exalté manoeuvre le Convenant à la limite de ses capacités de vol atmosphérique. Couillu, et chapeau bas !
La seule incompréhension pour moi reste clairement le manque de clairvoyance d'Abaddon quant au type de bataille qu'il avait à mener. Une affaire de siège aurait dû imposer pour lui comme une évidence l'emploi des Iron Warriors... Néanmoins leur absence a permi de faire apparaître le chapitre des Violators et celui des Scourges of Quintus, bien que leurs batailles ne soient pas décrites dans le détail.
Les actions de Talos et ses confrères à proprement parler mettent en avant leur volonté de faire le maximum de dégâts sans une seule perte. Leur guérilla quotidienne dans l'espace les pousse à éxercer des pratiques versées dans l'art de l'économie de moyens. Ainsi viennent-ils à bout d'adversaires qu'ils n'auraient pas dû vaincre en des temps conventionnels.
Pour ce premier roman, je suis largement satisfait de la prestationn d'AdB ! Les Night Lords se livrent au lecteur avec fluidité, chaque détail minutieusement placé dans les phrases et les dialogues pour retranscrire les humeurs, les personnalités, les rivalités. A préciser tout de même que ce livre (et la série entière) n'est pas fait pour les personnes souffrant de claustrophobie ! Les coursives du Covenant ne sont pas des endroits chaleureux et tout est fait pour qu'AdB nous livre en pâture aux ténèbres. Effet réussi, car les mots d'Aaron nous mènent dans les recoins les plus obscurs du vaisseau, ou nous font tournoyer dans le vide spatial où l'on a presque envie de baisser la tête pour éviter les tirs de macro-canons. A ma connaissance, aucune faute de frappe ni aucune répétition, traduction et relecture de qualités donc.
Après ce premier volet amplement convaincant, à l'issue duquel les membres de la VIIIème Légion se retrouvent dépareillés et meurtris, il est temps de découvrir quels stratagèmes ils mettront en oeuvre pour remonter en puissance. Avant cela cependant, les Eldars s'invitent lors d'un dialogue énigmatique (comme à leur habitude) pour prédire que "Le Chasseur d'Ames [...] croisera le fer avec le Traqueur des Abîmes". Ce dernier terme est le titre du troisième roman de l'Omnibus, aussi garder cette iformation dans un coin de tête s'avèrera sûrement utile. A l'issue de ces présages inquiétants prend place la seconde nouvelle du recueil, une réminiscence de la mort du Night Haunter...
Car oui, le roman débute sur ce qu'il reste de la planète du Night Haunter. Le personnage qui bientôt sera connu comme Octavia fait sa première apparition, et se révèlera être parfois touchante, souvent à plaindre, mais aux interventions toujours intéressantes...non sans parfois prendre quelques risques. Septimus, l'écuyer de Talos, sera son mentor et guide, parfois protecteur. Serviteur émérite, il est un peu le couteau-suisse du Covenant of Blood. Qu'il faille réparer des armures entières, entretenir et piloter un Thunderhawk ou veiller aux mentalités de la populace d'esclaves des ponts inférieurs, il sait tout faire.
Je venais de finir La Griffe d'Horus lorsque j'ai entamé cet Omnibus. Aussi revoir Abaddon si "tôt" m'a un peu décontenancé. Sa personnalité est clairement différente et il a tout du c*nnard égoïste et arrogant que l'on a du mal à apprécier. L'arrivée des Blood Angels sert de révélation à l'Exalté, seigneur du Covenant, qui jusqu'ici léchait les bottes du Fléau avec toute la dévotion dont ferait preuve un égocentrique profiteur. Le conflit interne qui s'ensuit offre des scènes spatiales magistrales au rythme soutenu. Le héros de ce roman est sans conteste pour moi Septimus, qui en ses qualités de simple humain sauve la mise à plusieurs Night Lords lors d'une extraction périlleuse alors même que l'Exalté manoeuvre le Convenant à la limite de ses capacités de vol atmosphérique. Couillu, et chapeau bas !
La seule incompréhension pour moi reste clairement le manque de clairvoyance d'Abaddon quant au type de bataille qu'il avait à mener. Une affaire de siège aurait dû imposer pour lui comme une évidence l'emploi des Iron Warriors... Néanmoins leur absence a permi de faire apparaître le chapitre des Violators et celui des Scourges of Quintus, bien que leurs batailles ne soient pas décrites dans le détail.
Les actions de Talos et ses confrères à proprement parler mettent en avant leur volonté de faire le maximum de dégâts sans une seule perte. Leur guérilla quotidienne dans l'espace les pousse à éxercer des pratiques versées dans l'art de l'économie de moyens. Ainsi viennent-ils à bout d'adversaires qu'ils n'auraient pas dû vaincre en des temps conventionnels.
Pour ce premier roman, je suis largement satisfait de la prestationn d'AdB ! Les Night Lords se livrent au lecteur avec fluidité, chaque détail minutieusement placé dans les phrases et les dialogues pour retranscrire les humeurs, les personnalités, les rivalités. A préciser tout de même que ce livre (et la série entière) n'est pas fait pour les personnes souffrant de claustrophobie ! Les coursives du Covenant ne sont pas des endroits chaleureux et tout est fait pour qu'AdB nous livre en pâture aux ténèbres. Effet réussi, car les mots d'Aaron nous mènent dans les recoins les plus obscurs du vaisseau, ou nous font tournoyer dans le vide spatial où l'on a presque envie de baisser la tête pour éviter les tirs de macro-canons. A ma connaissance, aucune faute de frappe ni aucune répétition, traduction et relecture de qualités donc.
Après ce premier volet amplement convaincant, à l'issue duquel les membres de la VIIIème Légion se retrouvent dépareillés et meurtris, il est temps de découvrir quels stratagèmes ils mettront en oeuvre pour remonter en puissance. Avant cela cependant, les Eldars s'invitent lors d'un dialogue énigmatique (comme à leur habitude) pour prédire que "Le Chasseur d'Ames [...] croisera le fer avec le Traqueur des Abîmes". Ce dernier terme est le titre du troisième roman de l'Omnibus, aussi garder cette iformation dans un coin de tête s'avèrera sûrement utile. A l'issue de ces présages inquiétants prend place la seconde nouvelle du recueil, une réminiscence de la mort du Night Haunter...
+ Nouvelle - Le Trône des Mensonges +
Cette nouvelle m'a quelque peu rappelé le roman Nemesis, car revoir en action une Callidus reste relativement rare. Ses méthodes d'infiltration sont décrites efficacement, on ressent très bien l'empressement de l'assassin et sa nécessité grandissante de changer d'apparence au fur et à mesure que sa progression la rapproche de sa cible. Celle-ci, un dirigeant bureaucrate bouffi comme on les aime, doit s'adresser à son peuple pour leur annoncer que tous allaient renier l'Empereur. Le calcul de sa mort est excellent, le traître tombant de sa terrasse au moment où il blasphème. Le calcul de la fuite l'est moins, puisque les Night Lords parviennent à se saisir de l'assassin et lui broyant une jambe à coups de bolts.
La séance de torture qui s'ensuit nous prouve une nouvelle fois les capacités de résistance des assassins. Mais tout esprit finit par craquer, est les Night Lords se jettent sur le temple Callidus dont l'emplacement est révélé. Massacrant par dizaines les serviteurs et les moines, les Astartes ne finissent par trouver qu'un enregistreur holographique laissé derrière eux par les assassins en fuite. Ce qui est diffusé par le projecteur laisse un goût amer sur la langue tant le message n'offre aucune réponse aux Night Lords, mais pique la curiosité au vif et pousse à lire encore pour obtenir des réponses. Une parenthèse bien ficelée et efficace puisqu'on ne s'arrête même pas de tourner les pages pour vite entamer un nouveau tome...
La séance de torture qui s'ensuit nous prouve une nouvelle fois les capacités de résistance des assassins. Mais tout esprit finit par craquer, est les Night Lords se jettent sur le temple Callidus dont l'emplacement est révélé. Massacrant par dizaines les serviteurs et les moines, les Astartes ne finissent par trouver qu'un enregistreur holographique laissé derrière eux par les assassins en fuite. Ce qui est diffusé par le projecteur laisse un goût amer sur la langue tant le message n'offre aucune réponse aux Night Lords, mais pique la curiosité au vif et pousse à lire encore pour obtenir des réponses. Une parenthèse bien ficelée et efficace puisqu'on ne s'arrête même pas de tourner les pages pour vite entamer un nouveau tome...
+ Le Pilleur de Sang +
Uzas... Toujours Uzas. Pourquoi faut-il qu'un maniaque sanguinaire foute autant la m*rde ? Non seulement il massacre des serfs de la légion, mais tue en plus des frères ! Le roman débute dans le sang, avec de nombreuses morts chez les Night Lords. Le combat entre les Griffes met en avant les rivalités et les traditions de la VIIIème Légion, aspect qui se reflètera à la fin du livre, avec le jugement d'Uzas.
Un personnage que je n'ai jamais eu l'occasion de voir ou lire en action est Huron Sombrecoeur. Sa malveillance et sa malice sont révélés au grand jour et on sent bien venir le personnage purement profiteur, dénué de convictions. En reflet de leur maître, ses Red Corsairs sont à la même mesure arrogants et vaniteux. Introduit assez rapidement, le personnage de Variel est difficile à apprécier. Cela viendra plus tard, lorsque sa trahison donnera presque de l'enthousiasme envers la VIIIème Légion. En attendant, il s'agit d'un assassin sans coeur qui n'hésite pas à exécuter un de ses frères qu'il aurait pu sauver, puis les deux compagnons du défunt venant réclamer des comptes. On apprend néanmoins qu'un lien très fort l'unit à Talos, lien qui perdurera lors de la bataille à venir et qui permettra à la Première Griffe de sortir vivante du siège qui les attend. Petite mention à sa façon de débarrasser l'Echo of Damnation des derniers Red Corsairs
Un des chapitres les plus intéressants est celui qui met en scène Talos et Xarl alors qu'ils n'étaient que des enfants. Leur union en tant que survivants ne lie pas entre eux un lien d'amitié car il serait fortuit d'imaginer qu'ils éprouvent un "amour" l'un pour l'autre, mais plutôt un lien de fraternité basé sur leur survie et hanté par les ténèbres sanguinaires de Nostramo.
Leur complicité jusqu'ici était évidente mais cette réminiscence permet au lecteur de se rendre compte de leur vécu commun. Il ne faut pas oublier qu'au-delà de leur lien enfantin, ils ont assisté chacun au premier meurtre de l'autre, ont survécu ensemble au programme d'endurcissement Astartes et traversé la galaxie sans compassion, à tel point que Talos ne reconnaît pas sa propre mère de retour sur Nostramo.
Ce passage, illustrant à merveille la transition humain-Astartes, nous laisse pantois avant que les choses sérieuses ne commencent et que la VIIIème Légion ne réclame son bien lors de l'abordage.
Dans le déroulement de celui-ci, les raptors menés par Lucoryphus jouent un rôle que j'aurais aimé plus important. Bien qu'il soit difficile de les aimer, leur chef en particulier, cette atmosphère mauvaise qu'ils traînent derrière eux tout au long du roman s'améliore lorsqu'enfin ils peuvent massacrer à loisir celui qui les a tant meurtri, Caleb des Red Corsairs. Cette scène m'a par ailleurs rappelé la fin du Roi Lion, lors de la dernière confrontation entre Scar et les Hyènes...
Je m'attendais à ce que Ruven survive. Contre toute attente, sa mort reste un moment satisfaisant de vengeance "préventive". Autre mort notable, celle de l'Exalté. Finalement dominé par Vandred, il ne rouvre les yeux que pour mourir écrasé dans son propre vaisseau. La destruction du Covenant, justement, me chagrine un peu. Je m'étais pris - n'osons tout de même pas parler d'affection - de sympathie pour ses coursives, son équipage et son âme torturée. Octavia et Septimus, avant même de devenir (enfin !) amants, jouent un ballet plus distant dans cet opus. Octavia est prise par ses obligations de Navigator les trois quarts du temps, et Septimus a toujours à faire avec l'équipement endommagé de la Première Griffe. Talos, en digne commandant de celle-ci, sait faire preuve de plus de tempérament quant aux caractères forts de son escouade, notamment Xarl et Uzas qui ne cessent de se harceler. L'équipage humain n'est pas en reste, avec une leçon d'humilité totale envers Arkiah, le père de l'Enfant des Etoiles massacré lors de l'abordage des Blood Angels. Cette scène reste l'un de mes meilleurs souvenirs du roman, alors que le pire est sans hésitation la mort de Petit Chien. Bien qu'il n'ait que fait partie du décor, on en apprend un petit peu plus sur sa vie d'avant. Le fait qu'il ait eu une fille le rend plus "humain" et moins automate. Sa mort n'est pas seulement celle d'un serviteur, mais celle d'un compagnon qui malgré les humiliations n'a cessé d'accomplir son devoir.
La vision de Talos, en guise d'Epilogue, ne laisse présager rien de bon du dernier opus. Que tous ses compagnons meurent fait naître une étrange compassion qui jusqu'alors n'était jamais apparue envers la Première Griffe, et les Night Lords en général. Plus encore, la fuite d'Octavia se protégeant le ventre ne laisse planer aucun doute quant à sa relation avec Septimus.
Malheureusement, et contrairement aux pratiques habituelles de la VIIIème Légion, c'est l'Inquisition qui est en chasse...
Un personnage que je n'ai jamais eu l'occasion de voir ou lire en action est Huron Sombrecoeur. Sa malveillance et sa malice sont révélés au grand jour et on sent bien venir le personnage purement profiteur, dénué de convictions. En reflet de leur maître, ses Red Corsairs sont à la même mesure arrogants et vaniteux. Introduit assez rapidement, le personnage de Variel est difficile à apprécier. Cela viendra plus tard, lorsque sa trahison donnera presque de l'enthousiasme envers la VIIIème Légion. En attendant, il s'agit d'un assassin sans coeur qui n'hésite pas à exécuter un de ses frères qu'il aurait pu sauver, puis les deux compagnons du défunt venant réclamer des comptes. On apprend néanmoins qu'un lien très fort l'unit à Talos, lien qui perdurera lors de la bataille à venir et qui permettra à la Première Griffe de sortir vivante du siège qui les attend. Petite mention à sa façon de débarrasser l'Echo of Damnation des derniers Red Corsairs
Un des chapitres les plus intéressants est celui qui met en scène Talos et Xarl alors qu'ils n'étaient que des enfants. Leur union en tant que survivants ne lie pas entre eux un lien d'amitié car il serait fortuit d'imaginer qu'ils éprouvent un "amour" l'un pour l'autre, mais plutôt un lien de fraternité basé sur leur survie et hanté par les ténèbres sanguinaires de Nostramo.
Leur complicité jusqu'ici était évidente mais cette réminiscence permet au lecteur de se rendre compte de leur vécu commun. Il ne faut pas oublier qu'au-delà de leur lien enfantin, ils ont assisté chacun au premier meurtre de l'autre, ont survécu ensemble au programme d'endurcissement Astartes et traversé la galaxie sans compassion, à tel point que Talos ne reconnaît pas sa propre mère de retour sur Nostramo.
Ce passage, illustrant à merveille la transition humain-Astartes, nous laisse pantois avant que les choses sérieuses ne commencent et que la VIIIème Légion ne réclame son bien lors de l'abordage.
Dans le déroulement de celui-ci, les raptors menés par Lucoryphus jouent un rôle que j'aurais aimé plus important. Bien qu'il soit difficile de les aimer, leur chef en particulier, cette atmosphère mauvaise qu'ils traînent derrière eux tout au long du roman s'améliore lorsqu'enfin ils peuvent massacrer à loisir celui qui les a tant meurtri, Caleb des Red Corsairs. Cette scène m'a par ailleurs rappelé la fin du Roi Lion, lors de la dernière confrontation entre Scar et les Hyènes...
Je m'attendais à ce que Ruven survive. Contre toute attente, sa mort reste un moment satisfaisant de vengeance "préventive". Autre mort notable, celle de l'Exalté. Finalement dominé par Vandred, il ne rouvre les yeux que pour mourir écrasé dans son propre vaisseau. La destruction du Covenant, justement, me chagrine un peu. Je m'étais pris - n'osons tout de même pas parler d'affection - de sympathie pour ses coursives, son équipage et son âme torturée. Octavia et Septimus, avant même de devenir (enfin !) amants, jouent un ballet plus distant dans cet opus. Octavia est prise par ses obligations de Navigator les trois quarts du temps, et Septimus a toujours à faire avec l'équipement endommagé de la Première Griffe. Talos, en digne commandant de celle-ci, sait faire preuve de plus de tempérament quant aux caractères forts de son escouade, notamment Xarl et Uzas qui ne cessent de se harceler. L'équipage humain n'est pas en reste, avec une leçon d'humilité totale envers Arkiah, le père de l'Enfant des Etoiles massacré lors de l'abordage des Blood Angels. Cette scène reste l'un de mes meilleurs souvenirs du roman, alors que le pire est sans hésitation la mort de Petit Chien. Bien qu'il n'ait que fait partie du décor, on en apprend un petit peu plus sur sa vie d'avant. Le fait qu'il ait eu une fille le rend plus "humain" et moins automate. Sa mort n'est pas seulement celle d'un serviteur, mais celle d'un compagnon qui malgré les humiliations n'a cessé d'accomplir son devoir.
La vision de Talos, en guise d'Epilogue, ne laisse présager rien de bon du dernier opus. Que tous ses compagnons meurent fait naître une étrange compassion qui jusqu'alors n'était jamais apparue envers la Première Griffe, et les Night Lords en général. Plus encore, la fuite d'Octavia se protégeant le ventre ne laisse planer aucun doute quant à sa relation avec Septimus.
Malheureusement, et contrairement aux pratiques habituelles de la VIIIème Légion, c'est l'Inquisition qui est en chasse...
+ Nouvelle - Le Coeur +
L'Aîné, mais c'est qui celui-là ? La nouvelle commence en laissant cette question en suspens, pour y répondre plus tard de façon brutale.
La première scène introduit les Night Lords dans leur élément, l'obscurité totale. Enfin quasi-totale, puisque Septimus possède une lampe-torche fixée à son casque. Son rôle d'armurier se rend enfin digne de ce nom, puisqu'il porte les bandes de gros calibre destinées à approvisionner le bolter lourd de Mercutian. Rien d'étonnant à une telle prévision, puisqu'évoluer dans un Space Hulk de la taille d'une lune n'est surement pas sans risques. C'est là que l'Aîné, un patriarche Genestealer, entre en action. L'habitude sans doute m'a complètement fait oublier que les amas de vaisseaux à la dérive étaient souvent habitées par les Tyranides. Bonne surprise que de voir les Night Lords aux prises avec eux, dans mes souvenirs je n'avais jamais eu l'occasion de le voir/lire.
Alors que Deltrian fouille les profondeurs du vaisseau transporteur de Titan changé en épave, des Genestealers attaquent en force, menés par leur Alpha - prétentieux - qui reçoit une volée de bolts en pleine face. Histoire de se calmer un peu, il se replie dans les entrailles du Space Hulk pour panser ses blessures. Manque de pot pour la Première Griffe, sa Neuvième homologue tombe sur des Salamanders ! Alors là je suis sur le derrière, que font-ils ici ? Mystère, mais leurs Fulgurants font payer leur impatience aux raptors.
Après que Deltrian eut enfin obtenu ce qu'il voulait, des banques de données du Mechanicum, la VIIIème Légion évacue non sans avoir décapité l'Aîné auparavant. Celui-ci, en guise de souvenir, tranche une des jambes de Variel. Dommage pour lui, mais je suis content qu'il ne soit pas mort sar il semble avoir un rôle bien particulier à jouer... De retour sur l'Echo of Damnation, Deltrian s'empresse d'amasser les armures Terminator des Salamanders tués au combat, souriant presque authentiquement à l'idée de les profaner.
Pour le coup, la nouvelle mérite vraiment son nom. La situation, les protagonistes variés (Mechanicum, Night Lords, Salamanders, Tyranides), et l'efficacité rythmée de l'action en font un très bon récit. Je tiens à préciser, à ce point de l'Omnibus, qu'aucune faute de frappe ne m'est apparue, et il n'y a eu suffisament de fautes de conjugaison que pour les compter sur les doigts d'une main. Arrivant au dernier tome du livre, je me dois de souligner le talent d'Aaron Dembki-Bowden bien que sa réputation ne soit plus à faire. Les personnages sont entraînants, je me suis pris non pas d'affection (leurs personnalités perverses m'empêchent de vraiment les aimer, comme quoi ça marche !) mais je dirais de sympathie avec la Première Griffe. Celle-ci m'a jusqu'ici apporté beaucoup de satisfaction, les personnalités différentes offrant une palette d'émotions et de débats captivants. Avant de tourner la page suivante, je souffle un grand coup pour entamer le coup de grâce...
La première scène introduit les Night Lords dans leur élément, l'obscurité totale. Enfin quasi-totale, puisque Septimus possède une lampe-torche fixée à son casque. Son rôle d'armurier se rend enfin digne de ce nom, puisqu'il porte les bandes de gros calibre destinées à approvisionner le bolter lourd de Mercutian. Rien d'étonnant à une telle prévision, puisqu'évoluer dans un Space Hulk de la taille d'une lune n'est surement pas sans risques. C'est là que l'Aîné, un patriarche Genestealer, entre en action. L'habitude sans doute m'a complètement fait oublier que les amas de vaisseaux à la dérive étaient souvent habitées par les Tyranides. Bonne surprise que de voir les Night Lords aux prises avec eux, dans mes souvenirs je n'avais jamais eu l'occasion de le voir/lire.
Alors que Deltrian fouille les profondeurs du vaisseau transporteur de Titan changé en épave, des Genestealers attaquent en force, menés par leur Alpha - prétentieux - qui reçoit une volée de bolts en pleine face. Histoire de se calmer un peu, il se replie dans les entrailles du Space Hulk pour panser ses blessures. Manque de pot pour la Première Griffe, sa Neuvième homologue tombe sur des Salamanders ! Alors là je suis sur le derrière, que font-ils ici ? Mystère, mais leurs Fulgurants font payer leur impatience aux raptors.
Après que Deltrian eut enfin obtenu ce qu'il voulait, des banques de données du Mechanicum, la VIIIème Légion évacue non sans avoir décapité l'Aîné auparavant. Celui-ci, en guise de souvenir, tranche une des jambes de Variel. Dommage pour lui, mais je suis content qu'il ne soit pas mort sar il semble avoir un rôle bien particulier à jouer... De retour sur l'Echo of Damnation, Deltrian s'empresse d'amasser les armures Terminator des Salamanders tués au combat, souriant presque authentiquement à l'idée de les profaner.
Pour le coup, la nouvelle mérite vraiment son nom. La situation, les protagonistes variés (Mechanicum, Night Lords, Salamanders, Tyranides), et l'efficacité rythmée de l'action en font un très bon récit. Je tiens à préciser, à ce point de l'Omnibus, qu'aucune faute de frappe ne m'est apparue, et il n'y a eu suffisament de fautes de conjugaison que pour les compter sur les doigts d'une main. Arrivant au dernier tome du livre, je me dois de souligner le talent d'Aaron Dembki-Bowden bien que sa réputation ne soit plus à faire. Les personnages sont entraînants, je me suis pris non pas d'affection (leurs personnalités perverses m'empêchent de vraiment les aimer, comme quoi ça marche !) mais je dirais de sympathie avec la Première Griffe. Celle-ci m'a jusqu'ici apporté beaucoup de satisfaction, les personnalités différentes offrant une palette d'émotions et de débats captivants. Avant de tourner la page suivante, je souffle un grand coup pour entamer le coup de grâce...
+ Le Traqueur des Abîmes +
Ah, une citation indiquant la venue du Prophète lors de la fin de l'Imperium. Talos ne serait-il pas destiné à mourir ?...
Houlà, bon ben apparemment presque. Voir dès le début Talos quasiment mort à la merci d'une Eldar le met dans une position inhabituelle. Heureusement que Septimus désobéit à son maître et apparaît pour le sauver ! Décidément je l'aime beaucoup ce petit !
"Elle a tué mes frères." Ouch ! Pas cool de lire ça...
La confrontation qui suit, entre Talos et l'âme de Ruven, se déroule plus en arrière dans le passé. Ruven force Talos à raisonner, à faire la lumière sur ses ambitions. Dialogue prenant, on en veut plus. Mais non, la vision prend fin et Talos s'éveille après cinquante-cinq jours de coma...
Fatigué, il rend visite à Octavia sur les conseils de la Première Griffe. Leur discussion m'a passionné, elle permet une vision interne à la Légion de la dégénérescence de Konrad Curze. On retrouve, notamment, le projecteur holographique récupéré dans le Temple Callidus du Trône des Mensonges. Octavia paraît plus fuyante que d'ordinaire, la raison en est simple et Talos quitte la pièce sans un mot, en proie à la colère. Octavia est enceinte de Septimus, fait annoncé dans Le Pilleur de Sang. Le duo de serviteurs, que rien ne rassemblait, se sont détestés, évités, avant de s'aimer en une romance tordue digne du 41ème millénaire (c'est un compliment hein). Septimus en fait d'ailleurs les frais quelques instants plus tard, lorsqu'un Talos fou de rage manque de le broyer sur le pont.
Le voyage périlleux des Night Lords les emmène vers leur objectif, dans la Bordure Orientale. Avant de planifier leur assaut, ce qui vaudra à Talos d'être reçu avec une certaine hostilité, celui-ci assume un véritable rôle de médiateur. Il réaffecte ses hommes, redistribue les forces de manière à les diriger de façon plus efficace. Il endosse réellement le statut de leader, doublé de celui de Prophète. Tout est désormais fait pour qu'il demeure un chef à part entière.
L'assaut sur Darcharna illustre à lui seul l'efficacité des pratiques de la VIIIème Légion. Aaron Dembski-Bowden réussit en seulement quelques pages à nous imprégner de l'atmosphère perdue et hostile de la planète. Le lecteur n'a aucune difficulté à s'imaginer les vies misérables menées par les citoyens, génération après génération. L'Empereur n'est qu'un mythe, est comme sur beaucoup d'autres mondes considéré comme un régent distant, absent. Un tel foyer d'inconstance, perlé de cultes psykers, ferait un merveilleux foyer d'incursion pour l'Alpha Legion... Ici, la terreur s'abat à vitesse grand V, chaque membre de la Première Griffe déchaînant sa fureur vengeresse sur ceux qui ont osé s'approprier leur ancien bastion. L'archirégent de la planète voit son incompréhension arriver à son apogée lorsque les Astartes se replient sans l'exécuter. Un nouvel ennemi vient d'arriver, foudroyant l'Echo of Damnation en orbite. Le chapitre Genesis (dont j'ignorais l'existence) donne un sacré fil à retordre aux renégats, qu'il s'agisse d'Astartes, de serviteurs, de Skitariis ou de raptors. Ceux-ci font d'ailleurs preuve d'une superbe couardise en abandonnant les coursives rageuses. La Première Griffe, protégeant Talos en proie à des visions, tombe dans une impasse face à un contingent Genesis mené par un champion de Compagnie. A la suite d'un combat épique et haletant, Xarl tombe.
Rien ne résistera à la fureur vengeresse de Talos. Pas son Maître d'Artillerie. Pas les Space Marines loyalistes restant dans le vaisseau. Pas même une lune. Personne. Sa rage est palpable et sa pitié, déjà extrêmement faible, annihilée. Après des funérailles austères et spartiates, Talos tombe nez-à-nez avec Septimus et Octavia, venus rendre un dernier hommage à Xarl. Dans sa rancoeur infinie Talos, un guerrier renégat de l'Adeptus Astartes forgé par l'Empereur, pleurera à chaudes larmes.
J'ai eu grand peine lors de la mort de Xarl puisqu'il était mon personnage favori après Talos. L'auteur a franchement bien préparé son coup puisque d'avoir fait apparaître les deux personnages lors de leur enfance et leur défilé sur Nostramo des anées plus tard a vraiment contribué à bâtir un lien chez le lecteur. Un B-A-BA pour certains, n'empêche que ce procédé a fonctionné à merveille et malgré son caractère, je me surprends à déclarer authentiquement que Xarl me manquera...
La dernière partie du roman verra la Première Griffe faire ce qu'elle a toujours fait, fuir.
Par l'intermédiaire d'Octavia et de son troisième oeil, Talos créé de fortes perturbations dans le Warp dûes à un génocide planétaire. Il ne découvre que trop tard que les Eldars n'attendaient que ce prétexte pour fondre sur leur vaisseau à l'agonie, à peine remis des blessures infligées par le chapitre Genesis. Contraints de fuir plusieurs jours durant, les Night Lords choisissent de mener leur dernier combat sur Darcharna. La forteresse qui fut la leur sous le règne du Night Haunter verra ses fils mourir dans ses catacombes impénétrables. J'espérais vraiment que Septimus et Octavia ne se verraient pas contraints à livrer bataille et mourir inutilement, en ce point Talos m'a rassuré.
Le précieux matériel de Deltrian est censé faire place aux deux esclaves lors de la fuite du système, mais Variel veillera à chambouler qulelque peu ce programme... Je ne m'attendais pas à ce qu'il aie des facilités avec le langage Eldar, voilà qui était assez surprenant.
Dans les catacombes, l'affrontement ne fait pas honneur aux xénos. La Première Griffe se bat avec tout le matériel qu'on l'a vu récupérer durant tout l'Omnibus, jusqu'aux armures Dreadnought profannées. Les Eldars semblent se jeter bêtement dans la bataille, sans subtilité ni considération, ce qui à mon sens ne reflète absolument pas leurs pratiques habituelles. Bien que déterminés à éliminer Talos, je pense qu'ils auraient pu privilégier une autre approche... Il faudra attendre l'assaut des Banshees et de Jain-Zar pour que le vent tourne. Les adieux se font entre les membres de la Première Griffe. Un par un, les personnages que le lecteur s'est pris à apprécier malgré eux meurent. Mercutian sera laissé en arrière, utilisant son bolter lourd pour ralentir la Phénix Eldar. Son dernier geste sera de lui planter son glaive dans la jambe, ce qui nuira fortement à sa célérité.
A l'extérieur, sous la tempête, Lucoryphus demeure seul survivant des Yeux Ensanglantés puisque son second, Vorasha, trouve la mort criblé de projectiles en plein vol. Sa vengeance sera accomplie, Lucoryphus absorbant sans vergogne les pierres-esprits des Aigles Chasseurs éliminés.
Bientôt rejoint par Variel, que Septimus a largué de Blackened, ils se mettent en route pour rejoindre Talos, Cyrion et Uzas à leur sortie des ruines. Ils ne trouveront que Talos, témoin du dépôt somme toute assez brutal de Variel que Lucoryphus largue au-dessus du rempart.
Plus loin, Uzas et Cyrion règlent leurs comptes. La psyché d'Uzas, qui jusqu'ici se résumait à une fanatique pulsion meurtrière, prend tout son sens alors qu'il fait la lumière sur les accusations qui pèsent contre lui. Cyrion, en parfait manipulateur, a commis tout autant de crimes qu'Uzas et a profité de son instabilité mentale pour le faire accuser. Talos n'arrive à la hâte que pour voir Uzas sur le point de tuer Cyrion, enseveli dans des gravats. La lame énergétique empale Uzas là où il se tient, sans qu'il soit capable de justifier le meurtre qu'il s'apprétaît à commettre. C'est ce moment que choisit Cyrion pour illustrer superbement la mentalité sans foi ni loi des Night Lords. Alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus coupable et qu'Uzas n'avait en réalité que peu à se reprocher, Cyrion déclare sans remords que son frère était arrivé derrière lui en hurlant des propos incompréhensibles à propos du Dieu du Sang. Ainsi le souvenir d'Uzas sera à jamais synonyme de folie et de pulsions fratricides, malheureusement je dois l'avouer...
Variel sera le prochain à tomber, empalé par Jain-Zar aux pieds du Thunderhawk. Il survivra, non sans avoir averti Talos de la nécessité de conserver ses glandes progénoïdes. Lucoryphus succombera lui aussi à la lance Eldar. Dommage pour lui qui voulait porter son score à quarante Eldars tués.
Le sacrifice final de Talos ne laissera derrière lui que les restes de l'enveloppe mortelle de Jain-Zar. Malcharion, émergeant des catacombes, écrasera la mourante sous son pied blindé. S'il y avait bien un personnage que je ne m'attendais pas à voir survivre, c'est bien Malcharion !
Septimus et Octavia finiront par fuir la planète et se fondre dans la masse de l'Imperium. Et c'est tant mieux ! Enfin quelque chose qui finit (gros guillemets) bien.
Le dernier acte voit le Prohète, Variel et Lucoryphus s'adresser à une immense assemblée de la VIIIème Légion. Combien de questions se bousculent-elles dans ma tête en cet instant ?
Talos est vivant ? Lucoryphus aussi ? Whaaaat ?
Tout prend une bribe de sens lorsque le Prophète s'annonce comme Decimus. Son armure est une palette imitant les trophées de Xarl, les peaux d'Uzas et les éclairs de Cyrion. Variel aurait-il réussi à retrouver Septimus et Octavia ? Le nom même de Decimus indique une suite logique aux noms des esclaves, j'espère seulement qu'il ne les a pas tués... Je ne pense pas qu'Aaron Dembki-Bowden fera la lumière sur ces détails et qu'il préfèrera laisser la trame en suspens...
Houlà, bon ben apparemment presque. Voir dès le début Talos quasiment mort à la merci d'une Eldar le met dans une position inhabituelle. Heureusement que Septimus désobéit à son maître et apparaît pour le sauver ! Décidément je l'aime beaucoup ce petit !
"Elle a tué mes frères." Ouch ! Pas cool de lire ça...
La confrontation qui suit, entre Talos et l'âme de Ruven, se déroule plus en arrière dans le passé. Ruven force Talos à raisonner, à faire la lumière sur ses ambitions. Dialogue prenant, on en veut plus. Mais non, la vision prend fin et Talos s'éveille après cinquante-cinq jours de coma...
Fatigué, il rend visite à Octavia sur les conseils de la Première Griffe. Leur discussion m'a passionné, elle permet une vision interne à la Légion de la dégénérescence de Konrad Curze. On retrouve, notamment, le projecteur holographique récupéré dans le Temple Callidus du Trône des Mensonges. Octavia paraît plus fuyante que d'ordinaire, la raison en est simple et Talos quitte la pièce sans un mot, en proie à la colère. Octavia est enceinte de Septimus, fait annoncé dans Le Pilleur de Sang. Le duo de serviteurs, que rien ne rassemblait, se sont détestés, évités, avant de s'aimer en une romance tordue digne du 41ème millénaire (c'est un compliment hein). Septimus en fait d'ailleurs les frais quelques instants plus tard, lorsqu'un Talos fou de rage manque de le broyer sur le pont.
Le voyage périlleux des Night Lords les emmène vers leur objectif, dans la Bordure Orientale. Avant de planifier leur assaut, ce qui vaudra à Talos d'être reçu avec une certaine hostilité, celui-ci assume un véritable rôle de médiateur. Il réaffecte ses hommes, redistribue les forces de manière à les diriger de façon plus efficace. Il endosse réellement le statut de leader, doublé de celui de Prophète. Tout est désormais fait pour qu'il demeure un chef à part entière.
L'assaut sur Darcharna illustre à lui seul l'efficacité des pratiques de la VIIIème Légion. Aaron Dembski-Bowden réussit en seulement quelques pages à nous imprégner de l'atmosphère perdue et hostile de la planète. Le lecteur n'a aucune difficulté à s'imaginer les vies misérables menées par les citoyens, génération après génération. L'Empereur n'est qu'un mythe, est comme sur beaucoup d'autres mondes considéré comme un régent distant, absent. Un tel foyer d'inconstance, perlé de cultes psykers, ferait un merveilleux foyer d'incursion pour l'Alpha Legion... Ici, la terreur s'abat à vitesse grand V, chaque membre de la Première Griffe déchaînant sa fureur vengeresse sur ceux qui ont osé s'approprier leur ancien bastion. L'archirégent de la planète voit son incompréhension arriver à son apogée lorsque les Astartes se replient sans l'exécuter. Un nouvel ennemi vient d'arriver, foudroyant l'Echo of Damnation en orbite. Le chapitre Genesis (dont j'ignorais l'existence) donne un sacré fil à retordre aux renégats, qu'il s'agisse d'Astartes, de serviteurs, de Skitariis ou de raptors. Ceux-ci font d'ailleurs preuve d'une superbe couardise en abandonnant les coursives rageuses. La Première Griffe, protégeant Talos en proie à des visions, tombe dans une impasse face à un contingent Genesis mené par un champion de Compagnie. A la suite d'un combat épique et haletant, Xarl tombe.
Rien ne résistera à la fureur vengeresse de Talos. Pas son Maître d'Artillerie. Pas les Space Marines loyalistes restant dans le vaisseau. Pas même une lune. Personne. Sa rage est palpable et sa pitié, déjà extrêmement faible, annihilée. Après des funérailles austères et spartiates, Talos tombe nez-à-nez avec Septimus et Octavia, venus rendre un dernier hommage à Xarl. Dans sa rancoeur infinie Talos, un guerrier renégat de l'Adeptus Astartes forgé par l'Empereur, pleurera à chaudes larmes.
J'ai eu grand peine lors de la mort de Xarl puisqu'il était mon personnage favori après Talos. L'auteur a franchement bien préparé son coup puisque d'avoir fait apparaître les deux personnages lors de leur enfance et leur défilé sur Nostramo des anées plus tard a vraiment contribué à bâtir un lien chez le lecteur. Un B-A-BA pour certains, n'empêche que ce procédé a fonctionné à merveille et malgré son caractère, je me surprends à déclarer authentiquement que Xarl me manquera...
La dernière partie du roman verra la Première Griffe faire ce qu'elle a toujours fait, fuir.
Par l'intermédiaire d'Octavia et de son troisième oeil, Talos créé de fortes perturbations dans le Warp dûes à un génocide planétaire. Il ne découvre que trop tard que les Eldars n'attendaient que ce prétexte pour fondre sur leur vaisseau à l'agonie, à peine remis des blessures infligées par le chapitre Genesis. Contraints de fuir plusieurs jours durant, les Night Lords choisissent de mener leur dernier combat sur Darcharna. La forteresse qui fut la leur sous le règne du Night Haunter verra ses fils mourir dans ses catacombes impénétrables. J'espérais vraiment que Septimus et Octavia ne se verraient pas contraints à livrer bataille et mourir inutilement, en ce point Talos m'a rassuré.
Le précieux matériel de Deltrian est censé faire place aux deux esclaves lors de la fuite du système, mais Variel veillera à chambouler qulelque peu ce programme... Je ne m'attendais pas à ce qu'il aie des facilités avec le langage Eldar, voilà qui était assez surprenant.
Dans les catacombes, l'affrontement ne fait pas honneur aux xénos. La Première Griffe se bat avec tout le matériel qu'on l'a vu récupérer durant tout l'Omnibus, jusqu'aux armures Dreadnought profannées. Les Eldars semblent se jeter bêtement dans la bataille, sans subtilité ni considération, ce qui à mon sens ne reflète absolument pas leurs pratiques habituelles. Bien que déterminés à éliminer Talos, je pense qu'ils auraient pu privilégier une autre approche... Il faudra attendre l'assaut des Banshees et de Jain-Zar pour que le vent tourne. Les adieux se font entre les membres de la Première Griffe. Un par un, les personnages que le lecteur s'est pris à apprécier malgré eux meurent. Mercutian sera laissé en arrière, utilisant son bolter lourd pour ralentir la Phénix Eldar. Son dernier geste sera de lui planter son glaive dans la jambe, ce qui nuira fortement à sa célérité.
A l'extérieur, sous la tempête, Lucoryphus demeure seul survivant des Yeux Ensanglantés puisque son second, Vorasha, trouve la mort criblé de projectiles en plein vol. Sa vengeance sera accomplie, Lucoryphus absorbant sans vergogne les pierres-esprits des Aigles Chasseurs éliminés.
Bientôt rejoint par Variel, que Septimus a largué de Blackened, ils se mettent en route pour rejoindre Talos, Cyrion et Uzas à leur sortie des ruines. Ils ne trouveront que Talos, témoin du dépôt somme toute assez brutal de Variel que Lucoryphus largue au-dessus du rempart.
Plus loin, Uzas et Cyrion règlent leurs comptes. La psyché d'Uzas, qui jusqu'ici se résumait à une fanatique pulsion meurtrière, prend tout son sens alors qu'il fait la lumière sur les accusations qui pèsent contre lui. Cyrion, en parfait manipulateur, a commis tout autant de crimes qu'Uzas et a profité de son instabilité mentale pour le faire accuser. Talos n'arrive à la hâte que pour voir Uzas sur le point de tuer Cyrion, enseveli dans des gravats. La lame énergétique empale Uzas là où il se tient, sans qu'il soit capable de justifier le meurtre qu'il s'apprétaît à commettre. C'est ce moment que choisit Cyrion pour illustrer superbement la mentalité sans foi ni loi des Night Lords. Alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus coupable et qu'Uzas n'avait en réalité que peu à se reprocher, Cyrion déclare sans remords que son frère était arrivé derrière lui en hurlant des propos incompréhensibles à propos du Dieu du Sang. Ainsi le souvenir d'Uzas sera à jamais synonyme de folie et de pulsions fratricides, malheureusement je dois l'avouer...
Variel sera le prochain à tomber, empalé par Jain-Zar aux pieds du Thunderhawk. Il survivra, non sans avoir averti Talos de la nécessité de conserver ses glandes progénoïdes. Lucoryphus succombera lui aussi à la lance Eldar. Dommage pour lui qui voulait porter son score à quarante Eldars tués.
Le sacrifice final de Talos ne laissera derrière lui que les restes de l'enveloppe mortelle de Jain-Zar. Malcharion, émergeant des catacombes, écrasera la mourante sous son pied blindé. S'il y avait bien un personnage que je ne m'attendais pas à voir survivre, c'est bien Malcharion !
Septimus et Octavia finiront par fuir la planète et se fondre dans la masse de l'Imperium. Et c'est tant mieux ! Enfin quelque chose qui finit (gros guillemets) bien.
Le dernier acte voit le Prohète, Variel et Lucoryphus s'adresser à une immense assemblée de la VIIIème Légion. Combien de questions se bousculent-elles dans ma tête en cet instant ?
Talos est vivant ? Lucoryphus aussi ? Whaaaat ?
Tout prend une bribe de sens lorsque le Prophète s'annonce comme Decimus. Son armure est une palette imitant les trophées de Xarl, les peaux d'Uzas et les éclairs de Cyrion. Variel aurait-il réussi à retrouver Septimus et Octavia ? Le nom même de Decimus indique une suite logique aux noms des esclaves, j'espère seulement qu'il ne les a pas tués... Je ne pense pas qu'Aaron Dembki-Bowden fera la lumière sur ces détails et qu'il préfèrera laisser la trame en suspens...
+ Conclusion +
Ainsi se termine l'Omnibus Night Lords. J'avoue l'avoir préferé à son homologue Ultramarines bien que celui-ci soit déjà excellent.
Moi qui n'avais jamais lu d'oeuvre traitant de la VIIIème Légion, je ne suis pas déçu. Je n'ai rien à ajouter puisque j'ai déjà détaillé mes points de vue ci-dessus, et n'ai aucun reproche à faire au livre en lui-même. Un must-have absolu qui va trôner fièrement dans ma collection !
Moi qui n'avais jamais lu d'oeuvre traitant de la VIIIème Légion, je ne suis pas déçu. Je n'ai rien à ajouter puisque j'ai déjà détaillé mes points de vue ci-dessus, et n'ai aucun reproche à faire au livre en lui-même. Un must-have absolu qui va trôner fièrement dans ma collection !
AVE DOMINUS NOX
Index (pour les curieux !)
Article du Wiki sur la Première Griffe :
http://warhammer40k.wikia.com/wiki/1st_Claw_(Night_Lords)?file=Night_lords.jpg
Portraits des membres de la Première Griffe (entre autres) par d1sarmon1a sur Deviantart :
http://d1sarmon1a.deviantart.com/gallery/54767364/NIGHT-LORDS
Talos faisant face au spectre de Ruven lors de sa vision au début du Traqueur des Abîmes :
- Spoiler:
Jain-Zar... :
- Spoiler:
...et son article Wiki :
http://warhammer40k.wikia.com/wiki/Jain_Zar
Enfin, un portrait de la Première Griffe au complet avec de gauche à droite :
- Spoiler:
Variel
Xarl
Uzas
Talos
Cyrion
Mercutian
Vect.
Dernière édition par - Talos - le Mer 13 Juil 2016 - 23:53, édité 1 fois
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Merci pour ce retour de toutes les histoires.
C'est une excellente trilogie, et j'ai moi aussi dévoré l'omnibus l'année dernière en un temps record.
J'ai édité ton post pour ajouter au début une présentation du livre dans les normes du forum. Il y avait déjà un topic en section VO, mais pas VF.
C'est une excellente trilogie, et j'ai moi aussi dévoré l'omnibus l'année dernière en un temps record.
J'ai édité ton post pour ajouter au début une présentation du livre dans les normes du forum. Il y avait déjà un topic en section VO, mais pas VF.
Nico. Admin - Messages : 10497
Age : 34
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Merci Nico, heureusement que tu es là pour veiller à la bonne présentation des topics
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Je n'ai pas lu et juste regardé vite fait, mais rien que pour la taille je vais te donner +1 !
J'espère que cette série est bien, j'ai en tout cas bien accroché Le Coeur dans Craignez L'Alien !
J'espère que cette série est bien, j'ai en tout cas bien accroché Le Coeur dans Craignez L'Alien !
- Si Variel réchappe vivant de cette folie, il viendra chercher l'enfant une de ces nuits, où que tu te caches.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
- Il ne nous trouvera peut-être pas.
L'hilarité de Talos finit par se calmer, mais il continua à sourire.
- Prie pour qu'il ne le fasse pas.
Venez voir :
- 19e Grande Compagnie des Iron Warriors (figurines)
- Les Demi-dieux Brisés : Chroniques de la 19e Grande Compagnie
Variel Premier Capitaine - Messages : 1195
Age : 23
Localisation : Echo of Damnation
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Pas lu, mais pareil survolé ta critique pour pas me spoil, mais sacré boulot que tu as fait là, +1
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Moi qui suit arrivé dans les romans BL à la fin de l'épopée de la Bibliothèque interdite quand beaucoup sur les forums avaient déjà tout lu en VO, c'est toujours intéressant de voir une nouvelle perspective de ceux qui n'ont pas la même chronologie de lecture des romans BL.
Cet omnibus garni de toutes les novellas manquantes est clairement un excellent choix d'édition pour la nouvelle génération.
@format "en cours" = donc tes notes au fur et à mesure de ta lecture; ça fait un beau paquet !
Sauf si les IW connus pour leur indépendance dès le fluff M41 disent non. L'autorité d'Abaddon n'est pas comparable à celle de l'Imperium. Mais c'est intéressant de comparer les 2 Abaddon du même ADB.. quand il a besoin de valoriser les NL, tous les coups sont permis !
Sinon j'ai trouvé aussi la dévotion 'pratique' de Septmius bien amenée (limite syndrome de stockolm), l'utilisation d'Uzas comme la meilleure image de la culture psychotique de nostromo, et le sentiment que les NL sont bel et bien maudits dans leur personnalité autant que la capacité d'ADB à tisser un lien entre ses persos et le lecteur (comme avec les Gaunt tant avec les 'gentils' que les 'méchants' taniths).
Decimus:
Je le recommande à tous ceux qui ne connaissent pas encore, et de ne pas se spoiler !
C'est l'une des meilleures sinon la meilleur série BL sur les renégats.
@Vect: je te déconseille d'appliquer cette technique à toutes tes lectures pour les même raisons: cette qualité est rare à BL !
+ tu as du pas mal te couper dans ta lecture et ça prend énormément de temps; au final je pense perso qu'il est plus intéressant d'analyser le fonctionnement d'un roman que de chercher à le résumer en entier. Mais c'est qu'1 avis perso.
Merci pour ton gigantesque retour et content que les NL aient plu à un commorite
Cet omnibus garni de toutes les novellas manquantes est clairement un excellent choix d'édition pour la nouvelle génération.
@format "en cours" = donc tes notes au fur et à mesure de ta lecture; ça fait un beau paquet !
Avant la parution de cette série, il y avait le "Night Lord" de Spurrier (2005 ; pour info Soul Hunter est paru 5 ans après en 2010 en VO ! ). Avec un perso proche de Curze et pas mal de flash back intéressant sur sa mort. Mais L'auteur a quitté BL avant de poursuivre sa série.Quel récit autre que celui-là aurait pu introduire la VIIIème légion avec autant de véracité ?
Si tu croises tous ces noms pour la 1ère fois oui; Sevatar est une légende du fluff mais en effet, parfois les noms sont proches, et pour certains noms c'est encore pire, les homonymies de Gabriel, de Numéon, Gidéon, etc.Ce côté trop-plein gâche parfois le plaisir de lire, on se prend à mélanger des personnages. Par exemple, Sevatar Janus, Sejanus et Severian forment un trio qu'il m'a été difficile de séparer. La faute en incombe aux syllabes trop ressemblantes.
La seule incompréhension pour moi reste clairement le manque de clairvoyance d'Abaddon quant au type de bataille qu'il avait à mener. Une affaire de siège aurait dû imposer pour lui comme une évidence l'emploi des Iron Warriors...
Sauf si les IW connus pour leur indépendance dès le fluff M41 disent non. L'autorité d'Abaddon n'est pas comparable à celle de l'Imperium. Mais c'est intéressant de comparer les 2 Abaddon du même ADB.. quand il a besoin de valoriser les NL, tous les coups sont permis !
Sinon j'ai trouvé aussi la dévotion 'pratique' de Septmius bien amenée (limite syndrome de stockolm), l'utilisation d'Uzas comme la meilleure image de la culture psychotique de nostromo, et le sentiment que les NL sont bel et bien maudits dans leur personnalité autant que la capacité d'ADB à tisser un lien entre ses persos et le lecteur (comme avec les Gaunt tant avec les 'gentils' que les 'méchants' taniths).
Decimus:
Le fils de Septimus et d'octavia, avec les glandes progénoides de Talos. Disons qu'après la promesse qui leur ait faite qu'ils n'auront aucun endroit où pouvoir fuire la VIIIe légion, c'est ce à quoi j'ai tout de suite pensé. (donc les parents morts sous la torture)
Je le recommande à tous ceux qui ne connaissent pas encore, et de ne pas se spoiler !
C'est l'une des meilleures sinon la meilleur série BL sur les renégats.
@Vect: je te déconseille d'appliquer cette technique à toutes tes lectures pour les même raisons: cette qualité est rare à BL !
+ tu as du pas mal te couper dans ta lecture et ça prend énormément de temps; au final je pense perso qu'il est plus intéressant d'analyser le fonctionnement d'un roman que de chercher à le résumer en entier. Mais c'est qu'1 avis perso.
Merci pour ton gigantesque retour et content que les NL aient plu à un commorite
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Pour l'avoir lu cet été j'avoue avoir été extrêmement, mais surtout agréablement, surpris.
La VIIIème Légion était, jusqu'à présent l'une e celles que j'aimais le moins (avec la IIIème), mais cet omnibus m'a permis d'en apprendre beaucoup à leur sujet.
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
- Ghost of Arkio - a écrit:
Decimus:Le fils de Septimus et d'octavia, avec les glandes progénoides de Talos. Disons qu'après la promesse qui leur ait faite qu'ils n'auront aucun endroit où pouvoir fuire la VIIIe légion, c'est ce à quoi j'ai tout de suite pensé. (donc les parents morts sous la torture)
Retour suite à une trouvaille de ma part :
- Spoiler:
This troper does not think that it is even possible that Decimus is the son of Septimus and Octavia for several reasons.
- The first is that by the end of Void Stalker the eponymous two are safely in Imperial custody and Variel is the sole survivor of 10th Company, bar Lucoryphus and the absent Atramentar, and has no way of knowing where they are, where they might be going, where he could start looking, what their real names are, or even if they are alive. It's an immense galaxy, the author has said so himself, and Variel is going to find two specific people in it on his own?? I don't think it's even remotely possible.
- Second; Octavia is a Navigator and therefore, as Talos said, is of value to the Imperium, which means that they will actually make an effort to get her home safely, and where is home for Navigators?? Terra. The Throneworld. If Variel were one of the spymasters known as the Alpha Legion I might buy that he could find them there and take their child but he isn't, he has nowhere near the level of skill and resources that it would take to land on Terra undetected, abduct a child of a Navigator which regardless of being a Navigator or not would be in one of the most heavily guarded places in the entire Imperium and escape cleanly.
- Third; Any child of Septimus and Octavia would be human yes, but it would have clear Navigator genes which would likely make it impossible for the boy, or girl (can't remember if it was confirmed to be a boy), to be genetically compatible as an Adeptus Astartes candidate.
- And finally Fourth; Decimus' name, in this troper's opinion, has nothing to do with Septimus or Octavia. It has everything to do with the 10th Company, he is the embodiment of those fallen heroes [YMMV on that] and is the culmination of the sacrifice of 10th Company, and more specifically of First Claw. Hence why he wears their wargear in a mix-and-match pattern, he is what they all fought and died for. A true leader for the Night Lords Legion, what Talos either could not become or did not want to become. Which in itself is a Heartwarming Moment, Talos and the others gave their lives and Decimus is the result. They did more good for the Legion in their deaths than any other Night Lord ever did with their entire lives.
[EDIT Talos] J'ai finalement pris le temps de traduire ce petit texte ! Voici la source d'ailleurs Ici
- Spoiler:
- Traduction
Voici les raisons pour lesquelles Decimus ne pourrait pas être le fils d'Octavia et Septimus :
- La première est qu'à la fin du Traqueur des Abîmes, le couple est sous protection impériale et que Variel est le seul survivant de la 10ème Compagnie, sans Lucoryphus ni les Atramentars, qu'il n'a aucun moyen de savoir où ils sont, où ils pourraient aller, où il entamerait ses recherches, quels sont leurs vrais noms ou même s'ils sont toujours en vie. C'est une immense galaxie, ce que l'auteur a dit lui-même, et Variel devrait trouver deux personnes précises tout seul ?? Je ne pense pas que ce soit possible.
- La seconde est qu'Octavia est une navigatrice et est, comme Talos l'a précisé, d'une grande valeur pour l'Imperium, ce qui signifie que les autorités feront un effort pour la ramener en sécurité à la maison. Et où est la maison des Navigateurs ?? Sur Terra. Le monde du Trône. Si Variel était un expert en espionnage comme les membres de l'Alpha Legion je pourrais croire qu'il les trouverait et emmènerait leur enfant, mais il ne l'est pas. Il n'a absolument pas les compétences ni les ressources qui lui permettraient d'atterrir sur Terra sans être détecté, d'enlever un enfant de Navigatrice sans compter le niveau de sécurité qui est l'un des plus élevés de tout l'Imperium, puis de s'enfuir tranquillement.
- La troisième est que le fils d'Octavia et de Septimus serait non seulement humain, mais également possesseur de gènes de Navigateur, ce qui rendrait totalement incompatible toute tentative d'implantation d'organes Astartes.
- Et enfin quatrièmement, le nom même de Decimus n'aurait rien à voir avec l'ordre logique établi avec Septimus et Octavia. Il serait par contre en totale cohérence avec la 10ème Compagnie, puisqu'il est l'incarnation de tous ces anti-héros tombés et représente le point culminant de leur sacrifice, particulièrement celui de la Première Griffe. C'est d'ailleurs pourquoi il est équipé d'un équipement reprenant une caractéristique de chaque membre d'entre elle, il est ce pour quoi ils se sont battus et sont morts. Un véritable chef pour la légion des Night Lords, ce que Talos ne put ou ne voulait pas être. La Première Griffe a finalement fait plus de bien pour la légion dans leur mort qu'aucun autre Night Lord dans sa vie.
Dernière édition par - Talos - le Jeu 17 Mar 2016 - 8:25, édité 1 fois
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Mon récit en cours sur la VIIIème Légion :
Leviathan - Blog
Leviathan - Black Librarium
Mes reportages historiques, c'est par là : Ad Memoriam
"Mourez comme vous avez vécu, fils de la VIIIème Légion. Drapés de nuit." Konrad Curze.
"Vous êtes une race de proies, rien de plus, rien de moins." Asdrubael Vect.
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
- Spoiler:
- - Third; Any child of Septimus and Octavia would be human yes, but it would have clear Navigator genes which would likely make it impossible for the boy, or girl (can't remember if it was confirmed to be a boy), to be genetically compatible as an Adeptus Astartes candidate.
Pures spéculations (surtout rapportées aux pratiques côté chaos et le patrimoine de kurze déjà bien chargé).
De manière générale c'est au niveau de la construction narrative que s'il n'est pas le fils des 2 ça poserait un problème: cette révélation à la fin perdrait totalement son sens ou serait en décalage complet avec le fil rouge du récit autour des 3 personnages principaux de la trilogie (Talos, Octavia et septimus).
On aura sans doute jamais la réponse d'ailleurs, vu que ADB comme BL sont entrés dans une période de "galériens" ou la suite de ces super séries (Gaunt, Deathwatch) en décalage avec les sorties fig GW sont devenues le cadet des soucis des actionnaires.
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
D'un autre côté, le problème de l'âge se pose en plus de tout le reste. On est à l'aube de la XIIIème Croisade Noire, donc dans les années 990>999M41. Le gosse aura, au plus, une dizaine d'années. Pas sûr que Variel ait atteint son objectif dans une galaxie si vaste, sans compter les stratagèmes de fuite de Septimus et Octavia, dans un intervalle de temps si court...
Mais comme tu l'as dit, c'est la BL...et je ne pense pas qu'AdB ait envie d'apporter une réponse
Mais comme tu l'as dit, c'est la BL...et je ne pense pas qu'AdB ait envie d'apporter une réponse
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Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Juste quelques mots pour ces romans: Une tuerie de tuerie de P.... de tuerie!!!!!!!!!!!!!!!
Les NL étant ma légion préférée avec les Salamanders, ces romans m'ont encore beaucoup appris sur cette légion :
- le fait de récupérer les équipements sur les morts (énorme pour l'imagination d'une armée NL avec des éléments d'armures d'autres légion profanées)
- Le fait qu'ils vénèrent l'ensemble du chaos, ils ne soient pas insensibles par un dieux en particulier (Uzas avec Khornes,...)
- ........
Une série de romans incontournable pour ma part.
Par contre, où se procurer les nouvelles? Se trouvent-ils dans l'omnibus? (J'ai lu les romans en séparés).
Les NL étant ma légion préférée avec les Salamanders, ces romans m'ont encore beaucoup appris sur cette légion :
- le fait de récupérer les équipements sur les morts (énorme pour l'imagination d'une armée NL avec des éléments d'armures d'autres légion profanées)
- Le fait qu'ils vénèrent l'ensemble du chaos, ils ne soient pas insensibles par un dieux en particulier (Uzas avec Khornes,...)
- ........
Une série de romans incontournable pour ma part.
Par contre, où se procurer les nouvelles? Se trouvent-ils dans l'omnibus? (J'ai lu les romans en séparés).
Tyrion60 Scout - Messages : 139
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Localisation : Poissy
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Pour ce qui est des adorations divines, elles sont loin de faire l'unanimité...
L'Omnibus contient les nouvelles, remonte en haut de la page et tu verras que mon résumé analyse les romans et les nouvelles
- Spoiler:
- On voit bien tout au long de l'Omnibus que les démons et la sorcellerie sont mal vus. Si Uzas et Cyrion développent un lien envers un Dieu, ils déclarent l'un et l'autre ne vénérer aucun d'entre eux. S'ils perçoivent leur présence, c'est que leurs agissements ont des conséquences dans le Warp...
L'Omnibus contient les nouvelles, remonte en haut de la page et tu verras que mon résumé analyse les romans et les nouvelles
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Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Pour rappel la VIIIème est morcelée, et parmi ses bandes (et ses membres) il y a clairement une sorte de "schisme" au niveaux de leurs relations envers le Panthéon des 4 et les pratiques des Cultes.
Certains sont des croyants fanatiques, que les mutations et autres possessions ne dérangent pas, d'autres y sont carrément opposés même s'il reconnaissent l'existence des Dieux ils s'en méfient et tendent à utiliser le Chaos comme un outil et non une fin en soit...
Les Rapaces (Raptors) et autres Warp-Talons sont encore un cas à part avec pour certains des croyances envers un mystérieux Dieu mineur du Chaos (au nom inconnu).
Les nouvelles sont dans l'Omnibus oui. (mais pas toutes je ne suis plus certain)
Certains sont des croyants fanatiques, que les mutations et autres possessions ne dérangent pas, d'autres y sont carrément opposés même s'il reconnaissent l'existence des Dieux ils s'en méfient et tendent à utiliser le Chaos comme un outil et non une fin en soit...
Les Rapaces (Raptors) et autres Warp-Talons sont encore un cas à part avec pour certains des croyances envers un mystérieux Dieu mineur du Chaos (au nom inconnu).
Les nouvelles sont dans l'Omnibus oui. (mais pas toutes je ne suis plus certain)
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9078
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Localisation : Sarum 57
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Ce schisme fait parti du fluff de départ (index astartes) et est très bien résumé dans le roman de Spurrier (2005, ADB= 2010) avec une description plus "politique" que celle d'ADB sur la mort de Curze
http://wh40k-fr.lexicanum.com/wiki/Night_Lord_(Roman)
https://www.black-librarium.com/t1945-night-lord-simon-spurrier
ADB, revient! (vivement Nightfall)
http://wh40k-fr.lexicanum.com/wiki/Night_Lord_(Roman)
https://www.black-librarium.com/t1945-night-lord-simon-spurrier
ADB, revient! (vivement Nightfall)
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Je n'ai pas lu Night Lord...à rectifier très vite !
Et oui, vivement Nightfall !!
Et oui, vivement Nightfall !!
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Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Je viens enfin de lire les deux nouvelles qu'il me manquait, Le Chevalier de l'Ombre et Le Trône des Mensonges.
Ça fait bien plaisir de retrouver La Première Griffe et la qualité générale de cette royale série, qui met tranquillement la misère à tout ce que la BLF a pu sortir depuis au moins un an, facile.
Particulièrement bien aimé Le Chevalier de l'Ombre, bref mais passionnant récapitulatif de toutes les étapes qui se sont succédé pour faire de ce jeune ganger paumé le transhumain cynique chef de Griffe que l'on connait bien. Mention spéciale à ces scènes qui ne peuvent que flasher aux yeux du hobbyiste fan de fluff, avec un Talos sur le billard pour la pose de son deuxième cœur, ossmodula, carapace noire et cie.
Le reste de la nouvelle laisse augurer la suite de la série : une team avec de vraies personnalités, malédiction du père génétique, une belle épée relique... et des Blood Angels déjà voués à êtres les souffre douleurs de leurs tortionnaires-voleurs préférés. Pauvres scouts sous-équipés.
Le Trône des Mensonges est moins original et est presque une redite de la traque de l'assassin de Curze. Déçu par une Callidus en petite forme et qui crache un peu trop "facilement" le morceau à mon goût (sa consœur qui l'a précédée en 30K envoyait déjà plus de pâté avec ses réflexes divins et ses ampoules de Lorenzini). Frustré aussi de la non-concrétisation d'une bataille finale qui promettait d'être foutrement épique : tout un Temple de Callidus contre un gros paquet de Night Lords. Et ça parle d'au moins 9k-11K Night Lords encore en vie, au bas mot. Je ne pensais pas qu'il y en avait autant ! Y'en a qui ont pas fait leur travail comme il faut (Primogenitors)...
Malgré tout, belle nouvelle quand même. Et même si c'est optimisé pour de l'audio et qu'on le ressent un peu à l'écrit, ça reste du ADB inspiré et efficace.
Du coup je suis encore plus pressé de lire Master of Mankind.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
@BA: dans la trilogie, ADB nous "éclaire" : ce ne sont plus les quart-de-dieux du M31 rencontrés sur Terra mais de pâles ombres mutantes et diluées des gènes d'origine, ce qui répète le refrain de l'index astartes 1 comme quoi les marines d'origine et leur maîtrise technologique étaient bien plus badass que leur descendance bâtarde et obscurantiste. Dommage qu'ADB n'ait fait surgir que des BA lambda et aucun CdlM (ni chapelain). ils dévastent même à un moment le Conevant (loyalistes en massacreurs aveugles de civils, huhu)
Pour cette histoire de traque de l'assassin je trouve qu'ADB aurait pu tout simplement éviter cette redit/réécriture de ce qui avait fait toute la bombe du flash back de Spurrier (Lord of the night), mais les auteurs comme les animaux aiment bien marquer leur territoire
@9k-11K: vu la vision d'ADB sur les NL (pillage et tueries faciles, sinon ils quittent le champ de bataille sans demander à personne) ça reste logique qu'ils aient pas fait long feu sur Terra.
Mais vu que Curze a voulu détruire sa propre légion qu'il haïssait copieusement (voir Le prince des corbeaux d'ADB), je me demande quel va être exactement leur storyline pendant la bataille de Terra (et si on les reverra durant Master of Mankind dont je prie qu'il soit farci de flash back et de pré-hérésie! )
Pour cette histoire de traque de l'assassin je trouve qu'ADB aurait pu tout simplement éviter cette redit/réécriture de ce qui avait fait toute la bombe du flash back de Spurrier (Lord of the night), mais les auteurs comme les animaux aiment bien marquer leur territoire
@9k-11K: vu la vision d'ADB sur les NL (pillage et tueries faciles, sinon ils quittent le champ de bataille sans demander à personne) ça reste logique qu'ils aient pas fait long feu sur Terra.
Mais vu que Curze a voulu détruire sa propre légion qu'il haïssait copieusement (voir Le prince des corbeaux d'ADB), je me demande quel va être exactement leur storyline pendant la bataille de Terra (et si on les reverra durant Master of Mankind dont je prie qu'il soit farci de flash back et de pré-hérésie! )
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
- Ghost of Arkio - a écrit: Dommage qu'ADB n'ait fait surgir que des BA lambda et aucun CdlM (ni chapelain).
C'est vrai qu'on aurait pu imaginer un leader, ou même un bonhomme "chargé" de retrouver la fameuse épée volée Côté impérial badass, on n'a été servi que par Tolemion des Genesis.
- Ghost of Arkio - a écrit: ils dévastent même à un moment le Conevant (loyalistes en massacreurs aveugles de civils, huhu)
De civils renégats et corrompus
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Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Malgré le statut de souffre-douleur des BA ici, je reconnaît à ADB d'avoir su reconnaître les BA comme antithèse des NL (symbolisme des anges/vampires autant que dans l'image de leur primarque respectifs lumière/ténèbres), que leurs points communs (troupes d'assaut, don de prophétie, au bord de la folie).
EDIT: se perdre dans le labyrinthe du Covenant of Blood après leur défaite consommée en massacrant tout ce qui bouge ressemble aux NL qui chassent pour assouvir leurs penchants sanguinaires.
Quand ADB sera fatigué de son piédestal aux NL (tout le reste du monde de 40k s'en prend pour son grade, pas que les BA), y aura quelque chose d’intéressant à exploiter dans cette parité (appel du coude à Haley dans l'HH qui a écrit la 1ère rencontre Sanguinius-Curze.)
Après, c'était quand-même rafraîchissant de voir les BA massacrer tout sur leur passage comme des fanatiques de base et y compris cette majorité de civils sans défense, plutôt que de rusher sur des objectifs vitaux ou de jouer des tirades de chevalier blanc envers la veuve et l'orphelin.- Talos - a écrit:- Ghost of Arkio - a écrit: ils dévastent même à un moment le Conevant (loyalistes en massacreurs aveugles de civils, huhu)
De civils renégats et corrompus
EDIT: se perdre dans le labyrinthe du Covenant of Blood après leur défaite consommée en massacrant tout ce qui bouge ressemble aux NL qui chassent pour assouvir leurs penchants sanguinaires.
Quand ADB sera fatigué de son piédestal aux NL (tout le reste du monde de 40k s'en prend pour son grade, pas que les BA), y aura quelque chose d’intéressant à exploiter dans cette parité (appel du coude à Haley dans l'HH qui a écrit la 1ère rencontre Sanguinius-Curze.)
Dernière édition par - Ghost of Arkio - le Jeu 29 Sep 2016 - 12:43, édité 1 fois
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Bah on a quand même ce capitaine no-name BA dans le flashback où il se fait dépouiller de son épée par Talos.
Côté loyalistes qui envoient et avec lesquels les NL se fritent, il y a aussi cette grosse marmule de Salamanders qui d'un coup de marteau tonnerre te propulse une porte de 6 tonnes dans la gueule d'un des Yeux Ensanglantés, le pulvérisant sur le coup. Bon c'est pas du ADB mais c'est dans la nouvelle-sœur de Le Coeur.
Mais d'une manière générale, même en flagrant délit de mise en exergue de la "toute-puissance Night Lords", je trouve qu'ADB nous sert à chaque fois des SM loyalistes aux petits oignons, qui dégagent une sacrée impression de puissance. Je garde un excellent souvenir de ses Marines Errant aussi.
Et même les scouts BA de la première nouvelle sont bad-ass à leur niveau.
- Spoiler:
- Y'a qu'à les voir patrouiller dans le noir en zéro G, sans casque MK mais handicapés par des scaphandres de base. Et pourtant lorsque Talos décide de les tester en rodant dans le coin et en laissant soudainement son gantelet trainer sur une paroi, les machins se retournent dans la milliseconde et te braquent leurs torches en plein sur sa truffe. Pas dans la zone où ils ont entendu le bruit, tatillonnant avec leurs faisceaux à la recherche de l'origine du bruit. Non, en plein sur lui, au poil de mouflon près, directement. On ressent bien ce côté über novices. Alors ça a peut-être l'air de rien dis comme ça mais c'est typiquement le genre de truc qui me donne des étoiles dans les yeux.
Pour cette histoire de traque de l'assassin je trouve qu'ADB aurait pu tout simplement éviter cette redit/réécriture de ce qui avait fait toute la bombe du flash back de Spurrier (Lord of the night)
Oulah, lu il y a trèès longtemps celui-là. Je me souviens surtout du vaisseau crashé, de ce jeu de cache-cache dans la Ruche, du marchand de reliques bien véreux, de Zso Sahaal qui te lève un gang en faisant flipper tout le monde et de ces Arbites qui te font subitement marche arrière dans leur Chimère lorsqu'ils découvrent ce gros-bill de meurine ^^
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Les Marines errant partagent dans le cœur d'ADB sa préférence aux outsiders, comme les NL, et donc (à l'époque) Abaddon, les BA, la flotte impériale, tous les omnipotents du fluff se font humilier à un moment ou un autre. Mais bien vu pour les scouts BA, je l'avais pas noté.
Reste que ces BA sans dialogue et souvent sans nom ni personnalité ne sont montés en neige que pour mieux être rabaissés et hisser la 1ère griffe dans une alchimie gentils-méchants digne de la chanson de michel fugain. C'est déjà plus personnel et reconnaissant avec Abaddon, les marines errant ou les Red Corsairs.
J'aurais aimé que le côté vampire mutant et leur lien commun avec "la nuit" ressortent davantage mais ça aurait commencé à faire trop dans un scénario déjà touffu.
Ben justement c'est pas clair: on ne sait pas si c'est lui qui l'a tué où s'il a attendu que ses camarades forment une pile de cadavres pour monter dessus et le terminer dans le dos. Ca renvoie au réflexe que sa relique scavengée déclenche chez ses petits camarades: attendant de le prendre en traître pour lui faire un porte manteau, ou un moment où il sera affaibli par leurs ennemis pour l'achever et lui piquer le truc qui brille.. ambiance NL garantie.Bah on a quand même ce capitaine no-name BA dans le flashback où il se fait dépouiller de son épée par Talos.
Reste que ces BA sans dialogue et souvent sans nom ni personnalité ne sont montés en neige que pour mieux être rabaissés et hisser la 1ère griffe dans une alchimie gentils-méchants digne de la chanson de michel fugain. C'est déjà plus personnel et reconnaissant avec Abaddon, les marines errant ou les Red Corsairs.
J'aurais aimé que le côté vampire mutant et leur lien commun avec "la nuit" ressortent davantage mais ça aurait commencé à faire trop dans un scénario déjà touffu.
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
On n'oubliera pas un magnifique Huron : épave bio-mécanique irradiant néanmoins la badasserie chaotique comme personne.
Oculus Magnus Space Marine - Messages : 207
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Dans le genre faire-valoir on aura connu bien pire que les BA de cette trilogie, même si ce 2ème round entre les deux dread vénérables peut presque être qualifié de sadique et donne une tournure toute millénaire à l'humiliation.
Mais perso j'avais bien moins digéré les SW vs GK du Don de l'Empereur.
Que Goulding nous préserve de ce genre d'humiliation sur ces sommités que sont l'Empereur et Sigismund.
On n'oubliera pas un magnifique Huron : épave bio-mécanique irradiant néanmoins la badasserie chaotique comme personne.
C'est vrai que ce Huron tout cabossé, bavant sur ses augmentiques et aussi solide qu'un pain d'adamantium était sympa, même si je suis loin d'être fan de son côté pyromane qui fait un peu tâche avec la froideur généralisée du perso.
Pour le coup j'avais même préféré la version de McNeill dans La moisson des crânes, à savoir cet énorme buffle du Cap goguenard qui fout la pétoche à Honsou et le pousse à la servilité la plus totale. À lire absolument pour les fans du perso!
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [SPOILER] - Night Lords, l'Omnibus : les critiques de la Ière Griffe !
Concernant les Red Corsairs j'avais beaucoup apprécié le comité d'accueil lorsque le Covenant s'amarre dans le Maëlstrom
"- Qu'est-ce que vous croyez venir faire ici ?
- Et toi pourquoi tu ploies pas le genou devant des guerriers de la 1ère fondation, sale gosse ?"
Ce genre de diplomatie que j'adore !
"- Qu'est-ce que vous croyez venir faire ici ?
- Et toi pourquoi tu ploies pas le genou devant des guerriers de la 1ère fondation, sale gosse ?"
Ce genre de diplomatie que j'adore !
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