La Chute de Macharius de William King

Le troisième et dernier tome écrit par William King et consacré à la Croisade Macharienne sortira officiellement le 26 Septembre 2014. Son titre : La Chute de Macharius et son prix : 25 €

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Présentation :

==> LA CHUTE DE MACHARIUS de William King Pendant des décennies, le Seigneur Stellaire Macharius et ses loyales forces ont fait une croisade à travers les étoiles, apportant la Vérité Impériale à d'innombrables mondes et purgeant les aliens et hérétiques des sombres bordures de la galaxie. Mais toute chose a une fin. Ses soldats sont las, ses généraux grincheux et la légende de Macharius n'est plus suffisante pour les maintenir unis. Appelé par un représentant de Terra à un conseil de généraux, Macharius craint la trahison - mais viendra-t-elle de plus près qu'il ne pourrait imaginer ? (traduction Nico.) • 300 pages • Septembre 2014 • ISBN 1780302002 • Illustration : Raymond Swanland

Quoi je n'avais pas ajouté ma review VO ici ?


Chose faite:

Spoiler:

N'ayant pas acheté les premiers romans de cette Trilogie à cause d'autres choix de lecture dans l'Univers WH40K, je ne peux donc rien dire dessus si en sondage d'ailleurs, merci pour cette 1ère critique.

La seule chose qui m'a génè dans cette série c'est les différents formats dans cette série. Le premier était en poche alors que les deux autres sont en reliés , cela fait bien tâche

J'ai pas encore lu celui-là, mais j'ai lu les deux d'avant, et je peux dire que la fin du 2 est pas mal aussi (tu parlais de fin bâclée dans ta review)
J'ai pas lu Bane of Malekith, mais dans le Poing de Demetrius, ils passent plusieurs centaines de pages à chercher le fameux poing, et à la fin, ça fait :
"oh, le voilà ! non, c'est pas lui. Ok. On retourne se battre?"
pas mal non plus, hein

Mouallez, je vais quand même lâcher une petite critique sur la chose. Je l'ai fini depuis 3 semaines mais j'en ai été assez déçu, ce qui m'a conforté dans ma flemme de rédaction jusque là. Et le contexte "institutionnel" de ces dernières semaines sur le forum ne s'y prêtait pas non plus.

Le bouquin, donc.

L'histoire m'a assez ennuyé, l'auteur reprenant grosso modo la même recette que dans les deux premiers, la nouveauté du premier et la petite bouffée d'air frais "eldars noirs" du deuxième en moins.

Le scénario est particulièrement cousu de fil blanc, et on sent bien jusqu'où tel ou tel personnage est prédestiné à aller, avant d'y passer. Comme dans un blockbuster quoi.

Par contre, à un moment, ça commence vraiment à y passer. Et là c'est pas mal niveau émotion. Les personnages étant particulièrement sympathiques, on se surprend à avoir un petit pincement au cœur. Le côté humain est vraiment l'un des points forts de King dans cette trilogie.

Spoiler:

Autrement, c'est vrai qu'on sent bien l'inspiration Alexandre Le Grand. Le monde de Loki, c'est l'Inde, et là aussi les vétérans en ont ras la casquette et veulent s'arrêter là. Nurgle, c'est la maladie qui a ravagé les rangs macédoniens. Les généraux et autres qui complotent contre Macharius ne sont pas sans rappeler Philotas, Parmenion et cie. Etc, etc.

En fait, la série est une sorte d'ersatz SF de l'excellente trilogie Alexandre Le Grand de Valerio Manfredi, que je vous conseille fortement d'ailleurs.

Ah oui, j'oubliais, la fin de Macharius est juste WOW ! Et rien que pour savoir le fin mot de l'histoire, ce livre vaut le coup d'être lu.

Pour résumer : avec ce troisième tome, la série s’essouffle vraiment, mais conserve quand même certaines qualités des 2 premiers (qualité d'écriture, de bons personnages...) Je n'ai pas redéveloppé ici les points positifs communs avec les autres tomes (je vous renvoie à mes autres critiques), ce qui fait que mon avis peut paraître assez mauvais.

Mais livre Bon - quand même. Je mets 13/20.

Merci pour ton retour Emperor, je vois que nos avis concordent à peu près même si j'ai été un peu plus tolérant (pro GI + pro William King ).

Ah oui, j'oubliais, la fin de Macharius est juste WOW ! Et rien que pour savoir le fin mot de l'histoire, ce livre vaut le coup d'être lu.

Oh que oui.


Personne d'autre n'a lu ce livre ?

Je suis pour ma part en train de finir le livre et je ne manquerai pas de donner mon avis une fois que je l'aurais terminé.

Bouhhh, c'est fait, fin de la purge.

Ce troisième tome m'a fait le même effet que les deux autres : une violente envie d'aller choper l'oreille de William King, le tirer du lit par ledit organe et l'amener devant l'endroit où il écrit en chuchotant à son oreille : "réécris ta conclusion, bitch ...."

Décidément, le bougre est fait pour la nouvelle. Il sait rapidement mettre le lecteur dans le jus, il pose des personnes efficaces au début, ses intrigues ont l'air sympathiques et..... c'est parfait pour une histoire d'une trentaine de pages quand tout se conclue fort vite. Ici, on commence directement dans un conflit digne des tranchés de la première guerre mondiale avec tout ce que cela comporte de crasse, de haine et de combats sanglants. Puis, ça tourne à l'intrigue politique qui suit l'arrivée dans les mondes du Halo et l'essoufflement de la Croisade. Ouais, pas mal, c'est raccord avec le fluff sur Macharius. Et là, c'est mamie conclusion qui pointe son nez...

C'est alors que William King devient magique comme auteur. Collez lui un livre de plus de 200 pages à écrire dans les pattes et le gars s’essouffle complètement. Mon dieu que la fin est juste pitoyablement nulle, mauvaise, finie à la hache alors que, comme pour deux premiers tomes, ça partait pas si mal que ça.

C'est simple, Willy ne sait pas conclure une histoire. C'est expédié rapidement, sans saveur parce que bon, il fallait sûrement respecter un délais de commande. Pour la chute de Macharius, il s'est surpassé quand même. Si vous le lisez (à ce prix...), je peux vous assurer que vous allez faire un retour de quelques pages en arrière pour bien vérifier où vous en êtes ou chercher un peu si on ne vous aurez pas escroqué d'un chapitre ou deux quelque part entre votre crèmerie et chez vous.

La série partait sur une bonne idée. Macharius, grand symbole de l'Impérium et du fluff, plus grand conquérant depuis l'Hérésie d'Horus. Cependant, la confier à King au lieu d'Abnett par exemple, bien plus à l'aise avec la Garde, c'était vraiment couillu de la part de Games... mais alors couillu velu.

Résultat, Tome 1 pétard mouillé, tome 2 pétard mouillé, tome 3 pétard carrément inondé. Laissez lui des histoires de trente pages où un gros badass va exterminer des gros trucs et/ou des tas de merdouilles. S'il s'approche d'une histoire sérieuse demandant un bon développement, collez lui une claque derrière l'oreille avec une babouche cloutée.

J'adore ce genre de critiques au lance-flamme et pertinentes de surcroit !
Comme ce bon vieux colonel Kilgore j'adore l'odeur du napalm le matin, c'est bon c'est chaud et ça réveille plus qu'un café !
Hélas les fins à la hache tronçonneuse, (tant qu'on est dans la métaphore) sont avec les Primarques décérébrés les deux gros problèmes des romans BL, que ce soit à cause d'une question de délais ou de l'amateurisme, le fait est que bien souvent on reste sur sa "fin"...

Arf, et dire que j'ai les 3 tomes non lus à la maison...  

J'espère que je ne vais pas les trouver aussi mauvais que ça, mais bon c'est sur que King n'a rien d'un Abnett/AdB/McNeill, faut s'y attendre aussi... Pfff ces fins bâclées c'est vraiment la pire maladie chronique des romans GW, mais difficile de savoir s'il faut forcément blâmer l'auteur pour cela, avec ce que la BL impose comme limites de pages hein.

Attention je ne lui cherche pas d'excuses à Willy, on peut très bien faire des fins rapides et réussies, la preuve avec Abnett qui s'en sort très bien, mais tout le monde n'est pas fait pour ça.

Peut être que W. King est fait pour des nouvelles oui, ou alors il lui faut 600 pages pour être bien à l'aise dans un roman et ne pas le bâcler, je ne saurais le dire...

+1 quand même sur ta critique, qui en plus d'être pertinente m'a bien fait marrer.

Sans trop épiloguer sur le sujet, je ne pense pas que ce soit tellement le nombre de page qui gêne dans ce cas là. C'est plus le scénario en lui même, sa structure. mais il faut aussi prendre en compte que beaucoup des auteurs BL n'étaient pas écrivains à l'origine et sont tous issus des formats courts.
Ça se ressent assez souvent, pas tellement dans le style, mais plutôt dans les aspects "techniques" comme les scénarii maladroits ou l'équilibrage des romans un peu à la ramasse, (captivant au début, puis plus rien et fin à la hache)...

La productivité stakhanoviste digne des pires mondes-forges Impériaux qui leur est imposée, pour le nombre de romans, nouvelles et autres audio-drama qu'ils doivent sortir par an est aussi pas mal responsable du phénomène.
Quantité d’œuvres à écrire trop importante plus délais courts, il est normal qu'il y ai des ratés. Et ça ce n'est pas à eux qu'il faut le reprocher...

Sinon en général j'aime bien ses romans Space Wolves ou les Gotrek et Felix qui sont amha de bons romans d'héroïc-Fantasy, c'est pas Fritz Lieber, mais King n'a pas à rougir non plus, loin de là !

BlooDrunk a écrit:Arf, et dire que j'ai les 3 tomes non lus à la maison...  

J'espère que je ne vais pas les trouver aussi mauvais que ça

Y a peu de chances... A part les fins, c'est quand même sympa !
Et ce mec a quand même un sacré humour noir ! Perso, c'est le début du tome 2 qui m'a le plus plu (avec le sadique EN)

Bonjour à tous, aujourd’hui je me lance dans une grande critique, celle de la Croisade Macharienne dans sa globalité grâce notamment au trois livres écrits par William King. Cette critique aura donc pour but de porter un regard objectif et clair sur cette petite série. J’apporterais aussi une part de fluff au sein de cette critique afin que vous connaissiez le contexte, les tenants et les aboutissants de la plus grande reconquête de l’Imperium depuis la Longue Nuit et la Grande Croisade.

La Croisade Macharienne

Personnages :

Macharius : Seigneur Stellaire, commandant en chef de toutes les forces de la Croisade Macharienne. Meneur d’homme né, expert en stratégie militaire et à coup sûr l’un des plus grands stratèges de toute l’histoire de l’Imperium.

Drake : Seigneur Inquisiteur, représentant de l’Inquisition auprès de Macharius et chargé de la protection de ce dernier en toute circonstances.

Léo : Tankiste originaire de Belial à bord d’un Baneblade puis membre permanent de la Garde du Lion, chargé de la sécurité de Macharius.

Anton : Camarade de Léo, tankiste originaire de Belial à bord d’un Baneblade puis membre permanent de la Garde du Lion, chargé de la sécurité de Macharius.

Ivan : Camarade de Léo. Tankiste originaire de Belial à bord d’un Baneblade puis membre permanent de la Garde du Lion, chargé de la sécurité de Macharius.

Anna : Assassin, espion, membre de l’Inquisition au service de l’Inquisiteur Drake. Agent infiltré de la Croisade Macharienne.

Sejanus : Ami de Macharius, général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.  

Tarka : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Fabius : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Arrian : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Lysander : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Cyrus : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Crassus : Général de groupe d’armée au sein de la Croisade Macharienne.

Kellermann : Grand Amiral de la Flotte de Croisade.

Voïvoide Ashterioth : Seigneur Eldar Noir.

Ulrik Grimfang : Grand Loup, Maitre du Chapitre des Spaces Wolves.

Logan Grimnar : Astartes, membre des Spaces Wolves et agent de liaison entre Macharius et Grimfang au sein de la Croisade Macharienne.

I) Contexte de l’époque (Fluff).

Nous sommes à l’aube du 41ème Millénaires. L’Imperium, épuisé par de nombreuses et sanglantes années de guerre civile intestine connus sous le nom de Grand Schisme est au bord du gouffre. Les armées de l’Empereur sont épuisées, chaque front menace de céder à tout moment face aux menaces que représentent les Xenos, les hérétiques ou les mutants. C’est un Âge de discorde, où chacun complote contre son prochain afin de servir son propre intérêt. Les Seigneurs de Terra eux-mêmes ont le plus grand mal à maintenir la cohésion de leurs organisations respectives et donc des immenses domaines loyaux au Trône d’Or de Terra. C’est pourtant durant cet âge tourmenté qu’un héros voit le jour, se distinguant de la masse par son génie militaire exceptionnel et ses incroyables qualités de meneurs d’hommes.
Cet homme se prénommait Macharius et, par la grâce de l’Empereur, réussit là ou tant d’autre avaient échoués. Mettant de côté leurs luttes politiques, les Haut-Seigneurs de Terra accordèrent d’exceptionnels pouvoirs  à  Macharius. Levant une formidable armée, la Croisade de ce dernier au travers du Segmentum Pacificius ramena plus d’un millier de monde dans le giron de l’Imperium. Il s’agissait de la plus titanesque opération militaire entreprise par l’Imperium depuis la Grande Croisade. Le zèle, le génie et la piété de Macharius formèrent un brasier qui consuma chacun de ses ennemis. Volant de victoire en victoire, Macharius allait devoir faire face à l’adversité et à des ennemis mortels et immortels, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de ses propres rangs.


II) L’Ange de Feu (Premier Roman)

Scénario et mise en scène : 4/5

Le récit de la Croisade Macharienne tel que nous le connaissons débute au sein du  système de Karsk. Nous y suivons plusieurs soldats originaire de Belial et incorporés à l’armée de la Croisade : Léo, Ivan et Anton. Ils sont tous les trois originaires de la même ruche et sont tous les trois incorporées au sein du même équipage de Baneblade : l’Indomitable. Les trois hommes, ainsi que le reste de du Fer de Lance de la Croisade viennent de débarquer sur Karsk IV.  Ce monde, riche en minerais de Pyrite dont découle la fabrication de munition doit devenir un rouage essentiel de la Croisade. Or le gouverneur rebelle qui dirige cette planète ainsi que toute celle du Secteur ne semble pas vouloir abdiquer et jurer fidélité au Trône d’Or de Terra.
En effet, le gouvernement de Karsk IV ainsi que toutes les instances politiques et religieuses ont voués une totale adoration à l’Ange de Feu, entrainant ainsi le peuple de la planète dans l’Hérésie et la damnation. Seule la purification apportée par les armées de Macharius pourront ramenés la population dans le droit chemin et lui permettre ainsi d’accéder à l’illumination que l’Empereur apporte aux Justes. Les armées de Macharius et du général Sejanus s’élancent donc sur les plaines désertiques et désolées qui recouvrent Karsk IV et se  confrontées à une féroce résistance de la part des hérétiques. Ces derniers, malgré leur hérésie, n’ont pas oubliés les enseignements de l’Imperium. Ils combattent avec fureur et détermination, profitant d’un armement équivalent en matière de fiabilités, de qualités et de puissance de feu à celui des armées de la Croisade.
Néanmoins, ces éléments ne permettent pas aux hérétiques de contrer le génie tactique de Macharius. Les victoires s’enchainent et les hérétiques perdent de plus de terrain face aux armées Machariennes. Ces dernières font d’ailleurs durant leur avancée d’effrayantes découvertes, elles voient peu à peu apparaitre de plus en plus de cage calcinée remplis d’ossement. Les soldats comprennent rapidement que les prisonniers des hérétiques se voient enfermés dans ces cages avant d’être brûlés vifs. Continuant sa route, l’armée de Macharius arrive en vue de son objectif : la ville d’Irongrad ; il s’agit en effet de la capitale planétaire et du centre de production névralgique de Karsk IV. Prendre les usines de Pyrite est l’objectif principal de cette conquête.
Un féroce combat s’engage entre les forces de l’Imperium et celles hérétiques. Après plusieurs jours de siège, de combat urbain, d’attaque et de contre-attaque, Irongrad tombe finalement aux mains des armées victorieuses Macharius. Nos trois héros Léo, Ivan et Anton dont le Baneblade a été sérieusement endommagé et l’équipage décimé sont relégués au rang de fantassin de garnison et chargé avec d’autre régiment d’assurer la sécurité entre les murs d’Irongrad. Néanmoins, alors qu’une paix précaire s’installe, La garnison apprend que le Fer de Lance a été mis en échec par les hérétiques, que Macharius est blessé et qu’Irongrad tout entière se soulève contre l’occupant. Il va donc revenir à Léo, Anton et Ivan accompagné de l’Inquisiteur Drake et de son agent Anna de défendre le corps de Macharius jusqu’à l’arrivée des renforts. Une fois Macharius remit sur pied, la reconquête pourra reprendre.

Spoiler:

III) Le Poing de Demetrius (Deuxième Roman)

Scénario et mise en scène : 3.5/5

Grâce à la victoire remportée sur Karsk IV dix ans plus tôt, la Croisade Macharienne a pu continuer son avancée et ainsi atteindre son apogée. Des centaines de mondes ont été reconquis, la véritable foi a été apporter a des dizaines de milliards d’êtres humains et les rangs des armées de la Croisade n’en ont été que renforcer. Nos trois héros Léo, Anton et Ivan ont quant à eux pris du galon et ont intégrés la prestigieuse Garde du Lion, la garde prétorienne du Seigneur Stellaire Macharius. Il s’agit d’une garde d’élite formée des meilleurs éléments de différents régiments de la Croisade telle que ceux de Cadia, Catachan, Mordia ou Telusis.
Les armées triomphantes de la Croisade atteignent finalement le monde de Demetrius sur lequel des agents de l’Inquisiteur Drake auraient localisés un puissant artefact datant de la Grande Croisade et ayant appartenu à un Primarque. Macharius se lance donc à l’assaut et parviens en un temps record à soumettre la planète tout en récupérant l’artefact. Néanmoins, peu de temps après, un ennemi de taille se dresse contre Macharius : le seigneur Eldar Noir Asterioth. Ce dernier aborde le vaisseau-amiral de Macharius et parvient à prendre possession du Poing de Demetrius avant de s’enfuir. Macharius quant à lui retourne sur La Gloire de L’Empereur, le nouveau centre névralgique de la Croisade et nouvelle capitale des territoires conquis par les armées Macharienne.
Macharius assiste sur cette dernière au Grand Triomphe des armées de la Croisade en compagnie de tous ses généraux avec lesquelles il tient ensuite un conseil de guerre de la plus grande importance. Macharius met en place avec eux une future stratégie afin de faire progresser la Croisade toujours plus loin vers les Astres Fantômes et même au-delà. En vérité, Macharius ne rêve que d’une chose : éliminer Asterioth et récupérer l’artefact. Macharius demande alors l’aide du Chapitre des Spaces Wolves dont le Poing de Demetrius aurait apparemment appartenu au Primarque Leman Russ. Ensemble, Macharius et le (jeune) Capitaine Logan Grimnar se rendent sur le monde de Procastes afin d’arracher le Poing de Demetrius des mains des Xenos.

Spoiler:

IV) La Chute de Macharius (Dernier Roman)

Scénario et Mise en Scène : 3.5/5

La Croisade touche à  sa fin. Les armées de la Croisade Machariennes sont épuisées, elles ont perdus l’envie de combattre et chaque soldat n’aspire plus qu’à mener une vie paisible. La révolte gronde et la Croisade stagne, le front ne progresse plus, les armées tournent en rond. Macharius à trouver un ennemi contre lequel il ne peut pas gagner, un de ses anciens officiers et amis de longue date, à qui Macharius faisait entièrement confiance et à qui il était prêt à donner les rênes de la Croisade : Le Général Richter. Ce dernier, après s’être tourné vers les Dieux Sombres et vers le Père de la Pestilence en particulier, s’est réfugier sur le monde de Loki qu’il a ensuite fait fortifier.
Cela fait maintenant trois années successives que la Garde du Lion, appuyé par d’autre régiments lutte afin de détruire Richter, malheureusement sans succès. Pis encore, après une offensive généralisé de la part des hérétiques, Macharius est obligé de sonner la retraite et de quitter le champs de bataille. Ses hommes sont abasourdis, jamais aucun ennemi au cours de la Croisade n’avait réussi et mettre en échec Macharius et son génie tactique. Ce dernier est quant à lui aussi épuisé, physiquement comme mentalement. Les effets des traitements qui permettaient à Macharius d’avoir une parfaite condition physique et de vieillir le plus lentement possible s’estompe peu-à-peu.
De plus, ce dernier est constamment sur ses gardes, empreint d’une terrible paranoïa, il se méfie désormais de tous ses officiers et ne fait confiance qu’à l’Inquisiteur Drake et aux membres de la Garde du Lion. Suite à  la défaite subite sur Loki, Macharius et le reste de ses forces se rendent sur Acheron Prime. Drake a en effet informé Macharius que ses généraux les plus gradés se réunissaient sur ce monde sur ordre du Cardinal Septimus, un envoyé spécial du conseil des Seigneurs de Terra.
Le but du Cardinal est de ramener Macharius sur Terra et lui faire perdre ainsi les rênes de la Croisade, afin qu’un autre général les prennent. Macharius n’est d’ailleurs pas dupe. Il sait qu’un voyage vers Terra serait pour lui un voyage sans-retour. Macharius sait d’ailleurs pertinemment qu’en se rendant sur Terra, il serait contraint de passer le restant de ses jours dans des palais en compagnie de politiciens et de bureaucrates. Suite à une entrevue glaciale, Macharius promet au Cardinal de l’accompagner sur Terra à une seul condition : lui laisser juste assez de temps afin de battre Richter. Le Cardinal Septimus accepte. Par la suite, Macharius échappera à une tentative d’assassinat orchestré par le Général Crassus. Finalement, en compagnie de sa seul Garde du Lion, Macharius retourne sur Loki afin de finir ce qu’il  avait débuté et ainsi sauver son honneur.

Spoiler:

 

V) L’Hérésie Macharienne (Fluff)

Sur Terra, la Cloche des Âmes perdus retentit. Cette dernière annonçait la mort au combat du Seigneur Stellaire Macharius, lâchement abattu par un hérétique. La nouvelle de la mort de Macharius se rependit rapidement et l’Imperium tout entier pleura la mort de son plus grand Héros depuis l’époque où l’Empereur parcourait encore les étoiles. Le corps de Macharius fut rapatrié et inhumé sur son monde-natale, rebaptisé Macharia en son honneur. Cet événement engendra des funérailles à l’échelle planétaire sur Macharia et la construction de la Grande Colonne, un mémorial commémoratif titanesque construit sur Ultima Macharia, le dernier monde conquis lors de la Croisade Macharienne. Suite à la mort de Macharius, ses anciens généraux ne purent arriver à se mettre d’accord sur la stratégie et la chaine de commandement à adopter. Plusieurs dizaines de planètes entrèrent alors en rébellion et les territoires conquis lors de la Croisade s’entre-déchirèrent. Il fallut l’intervention de plus d’une centaine de chapitre de l’Adeptus Astartes et 70 années de combat avant que les territoires conquis lors de la Croisade ne soit définitivement pacifiés et loyaux à l’Imperium. Depuis le jour de sa mort, la sépulture de Macharius est considérée comme l’un des lieux les plus saints de l’Imperium et plusieurs milliards de pèlerins accourent chaque année afin de pouvoir la contempler. La plupart meurent en chemin mais certains réussissent et voient récompensées leur voyage d’une vie entière par la contemplation d’un homme jugés semi-divins par certains de ses contemporains.

Style et écriture : 4/5

William King est quelqu’un de talentueux et cela se voit. Son écriture est claire, précise et ne souffre que de rares longueurs. L’ensemble de ses récits est rythmé, que cela soit durant des phases d’actions et de batailles ou des phases plus calmes de repos et de discussion. C’est là un des grands talents que possède William King, ce dernier arrive à  nous faire ressentir une certaine tension dans des moments où l’atmosphère se veut détendue. L’un des moments qui illustre le plus mon propos est celui du conseil de Guerre dans le roman Le Poing de Demetrius. William King installe une ambiance de compétitions entre les puissants seigneurs de guerre de la Croisade là où chacun devrait plutôt se féliciter de ses réussites et se réjouir.
Ainsi, l’auteur créé des récits où la tension ne redescend jamais vraiment et où peut s’attendre à un bouleversement radical de la situation à tout moment. L’action est ainsi omniprésente dans n’importe quelle situation, autant dans les phases de combat que dans les dialogues. Une autre grande qualité de William King est le soin que ce dernier apporte à ses personnages. Chacun d’entre eux fourmille de descriptions et rend ainsi plus familier aux yeux du lecteur. Que cela soit un simple soldat, un Inquisiteur, un général ou un terrifiant Xeno ; chacun d’entre eux bénéficiera du même traitement et ne se verra pas ainsi mit en arrière-plan de l’intrigue. William King est à ce propos d’un rare talent quand il s’agit de descriptions, ce qui ajoute à ces récits un côté cinématographique et grandiose. On peut véritablement ressentir que l’on a sous les yeux le récit d’une Croisade à l’importance capitale et à l’immensité démesurée.

Intérêt Fluffique : 4/5

La Garde Impérial dans toute sa splendeur. C’est la première impression que l’on retient une fois les trois livres lues. Les trois récits sont exclusivement basés sur la vision de Léo, membre de l’équipage d’un Baneblade et par la suite Garde du Corps de Macharius. L’auteur nous propose donc la vision d’un humain lambda, c’est à dire à mille lieux des combats de l’Adeptus Astartes. Dans ces récits, point de Bolter, d’Epée-Tronçonneuse ou de combat à mains nue face à une nuée d’ennemi. William King nous propose plutôt la mise en scène d’armées disproportionnées, aux millions de combattants, aux centaines de tanks et aux milliers de batteries d’artilleries. William King écrit à propos d’affrontement à l’échelle incroyable où plusieurs dizaines de blindés Super-lourds sont par exemple envoyés dans une folle chevauché vers un ennemi retranché et fortifié.
William King arrive à savamment mélanger le style futuriste de Warhammer 40 000 avec un récit dans le style des guerres Napoléoniennes ou de la Première Guerre Mondiale. C’est une image qui colle finalement à la perfection avec l’image que l’on peut se faire de l’Astra Militarum se livrant à une guerre d’usure. C’est aussi une image de la fragilité de chaque combattant des armées de la Croisade. Aucun d’entre eux n’est ici capable, à l’inverse des Spaces Marines, de subir une avalanche de tir et de ne pas sourciller. Des hommes meurent par dizaines de milliers et cela ne freine même pas la Croisade. Cela vous laisse imaginer la taille de cette dernière.
Une autre qualité des récits est de retranscrire avec exactitude les manœuvres politiques et les différents problèmes liés à la bureaucratie. Les manœuvres politiques sont un autre champ de bataille sur lequel Macharius est très présent et a aussi réussi à s’imposer. Les récits de la Croisade Machariennes sont pour moi avec Les Fantômes de Gaunt et les romans Baneblade et La Garde de Fer ceux qui rendent le plus justice aux hommes de la Garde Impérial, avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes, leurs convictions et leur quotidien. Ce sont des récits où la valeur de la vie humaine est bien moindre à celle des récits de l’Adeptus Arstartes. Et c’est finalement dans les récits de la Croisade Macharienne que le talent d’écriture de William King s’opère le mieux.

Appréciation personnelle : 4/5

Comme vous pouvez vous en doutez, j’ai tout simplement adoré les récits de la Croisade Macharienne. Je n’avais jusque-là lu que des récits mettant en scène des combattants de l’Adeptus Astartes au 41eme Millénaire ou à l’époque de l’Hérésie d’Horus. Ce fut pour moi une véritable découverte et j’ai été loin d’être déçu. Je me rappelle avoir lu L’ange de Feu en une semaine tellement ce dernier m’avais passionné. Je n’avais jamais eu l’occasion de lire un roman de William King auparavant et je fus véritablement absorbé par cette conquête à l’échelle galactique et par son meneur aux capacités si phénoménales qu’était Macharius. Le seul reproche que je peux faire à cette série de roman est de ne pas en avoir eu plus. Pour ma part, je pense que la Croisade Macharienne est l’un des éléments si ce n’est l’élément le plus important de ce 41eme Millénaire vacillant. A mon sens, la Croisade Macharienne aurait mérité le double de livre qu’elle ne compte actuellement si ce n’est plus. Enfin, je conclurais par une citation de Macharius à ses généraux qui résume à elle seul l’ambition de sa Croisade : « Messieurs, voici notre prochaine destination. Voici ce que nous allons reconquérir au Nom de l’Empereur. Des milliers de système, des trillions et des trillions d’âmes, des civilisations entières de xenos à exterminer, ou à repousser. »

Note Finale :
- 24/30
- 16/20

pour ta longue et complète critique!

Content que tu ais aimé, ça me rassure un peu sur le potentiel de cette trilogie que je possède et n'ai pas encore lu. Les avis sont tranchés: certains n'ont pas trop aimé mais toi tu semble au contraire avoir adorer, il va vraiment falloir que je me décide à lire tout ça pour m'en faire mon propre avis...

ps: si tu veux de la bonne GI fonce sur Les Fantômes de Gaunt d'Abnett, la référence du genre.

+1 pour cette superbe critique!

Avec une critique comme sa, sa donne envie de la lire cette série! Peut être qu'un jour je m'y mettrai!

Tu n'as donc lu aucun roman sur les GIMP/AM si j'ai bien compris, si oui suis le conseil de BlooDrunk et fonce sur les Fantômes de Gaunt tu vas adorer!

Le monolithe !!

Il a battu mon record personnel j'en reviens pas !
maintenant moi qui n'ai pas lu le roman par ex. je suppose que je devrais d'abord le lire avant de te lire (?)

Merci de vos retours !
Si ma critique vous à donnez envie de lire ces récits, c'est le principale. La Croisade Macharienne fût pour ma part un véritable régal à lire comme vous avez pu le constater.
C'est vrai que je devrais lire la série des Fantômes de Gaunt. Je n'ai pour l'instant lu qu'un recueil de nouvelle et les romans Le Pacte de Sang  et Salvation's Reach. J'espère m'y mettre bientôt

+1 pour ta longue review que je n'ai pas tellement lu pour ne pas me spoiler si je prends la série. En tout cas ça m'a l'air assez sympa, et il faudra que je me la procure sans tarder !

Bravo pour cette longe, mais complète, review. Chapeau l'artiste.

Cela dit je mettrai une note bien plus sévère à cette série.
Beaucoup de choses m'ont soit choqué soit froissé.

Certains passages sont très bons, notamment au début du premier tome où on a l'occasion de suivre la routine d'un équipage de Baneblade. Les difficultés liées à la soumission d'un monde, l'occupation des cités ruches et la volatilité de ce genre de situation. Ce qui n'a pas été sans me rappeler certains tomes de l'Hérésie d'Horus (notamment la pacification de 6-3-19).
Mais après... après ça devient long, répétitif voir cliché. A plusieurs reprises je me suis surpris à me dire "bon... c'est quand la fin?", c'est dire. Les scènes s'enchainent, mais donnent plus l'impression d'avoir été mises là pour rallonger l'histoire sans apporter grand chose de pertinent.
Les situations dans lesquelles se retrouve la "petite bande" sont téléphonées, c'est du typique, du vu et revu. Le seul élément d'incertitude est: quel personnage secondaire/tertiaire mourra.

Merci pour ton retour Ivan.
Je comprend, c'est un avis qui ce défend. Il est vrai que ces livres conservent quelques longueurs mais je pense que ces dernières sont parfaitement contrebalancés par la qualité de la plume de l'auteur. C'est justement les situations un peu "banal" qui rendent les personnages attachant et qui nous révèle de l'empathie pour eux. Ces situations nous montre bien la fragilité des ces hommes et de ces femmes, de leur force et de leur faiblesse. Ce ne sont pas des guerriers surhumains de l'Adeptus Astartes. Ces sont de simples soldats impériaux qui conservent donc des sentiment et des expressions humains. C'est pour moi ce qui rend le récit si facile à prendre en main et à poursuivre. C'est la que la Croisade Macharienne prend véritablement tout son sens.