[Horus Heresy] Cybernetica de Rob Sanders
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Re: [Horus Heresy] Cybernetica de Rob Sanders
Nouvelle hyper brouillonne. Elle n'est qu'un catalogue pour vendre du Mechanicum et voir que les kits 30K et 40K sont complatibles.
Vraiment il va falloir qu'ils se ressaisissent car là on touche le fond.
Seule la partie sur Terra est interessante.
Je n'ai jamais autant survolé la fin d'un bouquin tellement çà me coutait de le lire !!!!!!!!
Vraiment il va falloir qu'ils se ressaisissent car là on touche le fond.
Seule la partie sur Terra est interessante.
Je n'ai jamais autant survolé la fin d'un bouquin tellement çà me coutait de le lire !!!!!!!!
Dies Irae Space Marine - Messages : 199
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Re: [Horus Heresy] Cybernetica de Rob Sanders
Houla-la quel rage Quit unanime ! mais cette novella dont on attendait beaucoup (Mars dans la trame HH disparue depuis l'excellent tome 8!) méritait-elle vraiment une lecture en diagonale ?
Je l'ai fini il y a quelques jours et je suis aussi un peu mitigé, quoique pas aussi déçu que vous :
- Scénario et mise en scène = 3,5/5
Du bon et du moins bon, où je distingue storyboard et mise en scène :
+1 sur les idées de base:
-1 pour les imprécisions (pas vraiment des incohérences) :
-1 des incohérences
- Style et écriture = 3,5/5
Du bon et du moins bon ?
+ positif:
+Un vocabulaire et une mise en scène de Mars amoureuse: comme avec les romans de Graham, beaucoup de descriptions et de détails "mécanisants", des inventions lexicales qui sonnent bien, des organismes comme l'inquisition martienne ou la fameuse tower-preceptory et le système de mentors et leurs leçon d'une maturité impossible au M41 : prouver la faiblesse de la machine quand elle tombe en panne durant leur trajet vers le Prefecture Magisterium, ou le sujet de débat test face aux théories de Bool.
+Une mise en scène qui ne fait pas honte à Dorn/Malcador/Kane avec la symbolique de la rencontre dans un musée à la biologie préhistorique de Terra.. pour décider du sort de Mars gardienne de la préhistoire technologique de l'humanité.
- négatif:
- Ce qui m'a gêné le + = l’absence de dialogues. Descriptions et introspections prennent trop de place même pour une novella. Les réparties du Fléau dans Legion of the Damned du même Sanders sont un regal, mais ici on est littéralement en "apnée" dans de longues descriptions techniques et scénaristiques pour une novella qui certes ne manque pas d'action mais où les échanges vivants entre personnages sont réduits au strict minimum.
- Intérêt fluff = 3/5
Comme évoqué ci-dessus:
- Les 1er détails concrets de la formation des techmarines sur Mars
- l'inquisition martienne et un exemple de jugement
- le devenir de Mars "abandonnée" par Dorn et les auteurs BL depuis Mechanicum
- les Kastellan en action
- le principe de la survie artificielle de Mars= à travers les forges polaires Vertex Borealis et Australis.
Mais.. aucune grosse pointure du Mechanicum Noir, ici la Mars corrompue apparaît surtout à travers une série de machines zombies et ici une histoire finalement "d'arrière-plan"; paradoxal = car décidant du sort de Mars mais où ses nouveaux maîtres sont totalement absents et n'ont concrètement aucun visage/dialogue.
= la vision de Mars au M31 est ici réduite à un essentiel éloigné, et ne livre aucune révélation par rapport à la trame principale. (handicap imposé par BL/Goulding?)
- Appréciation personnelle = 3/5
Mitigé comme vous.
Cette novella m'évoque un projet de roman avorté. Comme si les idées, les persos et le BG parfois hyper développées au début, avaient été coupées/réduites dans leur élan et raccourcis à l'essentiel dans un storyboard avec des trous qui se voient trop et une fin aussi vite expédiée que le début avait été ambitieux.
Un Carrion très intéressant mais enfermé par une action omniprésente dans la narration et un récit qui manque cruellement de dialogues mais aussi trop linéaire (Bataille/Terra-briefing/bataille) pour pouvoir véritablement lui laisser place, réduit à l'état d'instrument malcadorien sans autre but que son devoir.
Pourtant rafraîchissant : de reprendre contact avec Mars et l'espoir qu'on la verra (et les persos abandonnés de Graham au tome dans de prochains épisodes; peu importe la forme.
Après son excellent Legion of the Damned, Rob Sanders a enchaîné les œuvres de commandes pour vendre des figs du codex mechanicum. Son Cybernetica me laisse le même goût que le Vorax de Farrer = 2 auteurs dont j’apprécie beaucoup le travail, le soucis du détail et les bonnes idées/intentions fluff-compatibles avec des récits intéressants, mais trop réduits dans le style par un rôle de vendeurs de figs.
- Note globale = 13/20
Je l'ai fini il y a quelques jours et je suis aussi un peu mitigé, quoique pas aussi déçu que vous :
- Scénario et mise en scène = 3,5/5
Du bon et du moins bon, où je distingue storyboard et mise en scène :
+1 sur les idées de base:
- Spoiler:
- Sanders répond enfin à la question: que devient Mars depuis 22 tomes svp ???
Cette novella renvoi à l'évocation de Matthiew Farrer dans Vorax: l'Anneau de Fer est neutralisé et Mars est sous blocus planétaire au prix de l'abandon des combats au sol (fin du roman Mechanicum). Mais au sol? Farrer avait laissé le champ libre.
Sanders répond = la victoire des renégats de Kelbor Khal et la legio Mortis consacrée par Graham ne laisse que peu de chances aux forges loyalistes survivantes: la guérilla (évoqué par ces champs retranchés démolis que le Carrion traverse), est écrasée après des mois d'isolement, abandonnée par Dorn qui se contente de s'emparer de l'espace spatial (pas aérien) de Mars.
Sanders comble un second angle mort du Mechanicum de Graham = et les techmarines astartes?
-> c'est la 1ère fois de tout le M31-M41 qu'une fiction de BL aborde la formation des techmarines sur Mars de manière directe! un fort potentiel narratif comme souligné avec le parallèle avec Kryptos.
Les dialogues Dorn - Malcador - Kane donnent bien l'ampleur du dilemme Mars-Terra = cancer renégat aux portes de Terra, la raser à coup de torpilles cycloniques serait jeter dans les bras d'Horus tous les adeptes martiens de la galaxie. Bien joué Horus! (qui a tout fomenté).
Le principe de la survie artificielle de Mars à travers les forges polaires Vertex Borealis et Australis et donc d'une purge possible de manière très hard - SF.
Le choix du Carrion comme perso principal: le recueil Meduson était plein de ces traumatisés d'Istvaan qui tentent de remonter la pente et les histoires de morts entombés dans des dreadnoughts ont donné de bons persos au M31 comme au M41. Ici on a une version différente: un techmarine qui ne voulait pas en être un. Pas un dreadnought mais un sergent Raven volontaire et impatient de prouver sa valeur à son primarque qui terminera le corps à 1/2 ronger par rejoindre sur les moignons les barricades érrigées par des Night Lords alliés sarcastiques qui lui donneront son surnom de Carrion = il ne reste de lui quasi que le tronc et la moitié du cerveau. mmmh
Ce Raven est rejeté comme un handicapé= avec tous ses augmentiques sa légion ne sait plus quoi faire de lui, et lui non plus.. on se débarrasse finalement de ce poids gênant en l'exilant ET des Raven Et de la Grande Croisade= sur Mars à devenir mécano. Les prêtres de mars vont recueillir cette âme blessée et lui redonner à travers de nouveaux augmentiques bien plus performants et un enseignement plein de sagesses une raison de vivre. Ce destin fait du Carrion un être brisé, qui s'accroche au besoin de servir et est souvent au prises avec la partie automatisée de son cerveau interfacé, qui agit comme un subconscient mécanisé.
+ Tabula Myriad: idée originale d'utiliser un hereteck contre des hérétiques, la meilleure! seules les technologies de la Longue Nuit sont capables de rivaliser avec le code corrompu par le Chaos et on aurait tord de se gêner vu le sac à secrets qu'est Mars !
+1 pour ne pas avoir céder aux sirènes du grobillisme souvent la norme en archéotech (Graham, ADB, Abnett au t2 des Gaunts)
-1 pour les imprécisions (pas vraiment des incohérences) :
- Spoiler:
- Pourquoi Dorn est "limité en troupes"? Terra était défendu par quoi avant l'arrivée des Imperial Fists ..? par une flotte de catamarrants? le + vieux système solaire de l'Humanité et le nexus de l'Imperium n'est pas bourré de troupes à la base? lui et les systèmes environnants? = il aurait suffit d'insister sur la peste représentée par le code corrompu interdisant des déploiements classiques (Garde impériale ou astartes), parce que pendant des années seule Mars fout le boxon et Horus est à des milliers de
tomesannées lumière d'arriver.
Comment le Carrion parvient à rejoindre les Fists au bon moment ? Ellipse entre les 2 chapitres:
- fin chap. 1: " the Carrion become one with the swirling murk. " (il se fond dans la nature)
- chap. 2: " the Carrion thought it best to keep his survival a secret until finally, over the Pallidus Ash Wastes, he had heard the roar of Thunderhawks overhead. "
= je veux bien car au début, Mars est en plein Chaos et le Carrion peut profiter de la désorganisation et des 1er combats entre les legios/forges loyalistes pour utiliser ses super pouvoirs stealth de Raven Guard= piquer des transports, contacter des Imperial Fists ou écouter leur com-link, etc. MAIS, la facilité apparente entre cette exfiltration et la déconfiture de son retour est trop grande, et aurait mérité des détails croustillants, détails que l'auteur n'hésite pas à tartiner quand il s'agit de décrire les machines et les forges, l'inquisition martienne ou l'évocation de la résistance (ceux passés en noosphérique ou ayant arraché leurs ports de transmission= good).
Le Tabula Myriad une IA obéissante? pas très futée si son 1er réflexe après avoir de peu échappé à la casse est d'obéir au 1er astartes venu.. on a connu mieux dans la SF même à 40k (Galatea). Si cette machine a une espèce d'obsession compulsionnelle pour exterminer des races biologiques comme suggéré dans son CV OK, mais là aussi il manquerait d'appuyer sur cette précision. Et pas un laconique : " 'Fear not, ally of annihilation,' the heretek said. 'It has already begun.' ".
"Mars n'oublie jamais rien." tel est le credo, martien et cohérent. Mais pourquoi mettre Octal Bool avec ses 300 Kastelans et l'IA ensembles? ET sans même leur retirer leurs munitions??
-1 des incohérences
- Spoiler:
- Pourquoi le Prefecture Magisterium regorgeant de technologies impies est totalement zappé par les renégats de Mars? Octal est rayé des archives ok. Mais quid des centaines d'autres?
Aulus ressuscité en super-Dreadnought (pas en obliterator, c'est différent) = boss final de jeu vidéo avec des dialogues à la Kojima. Mais surtout pourquoi lui confier la forge Vertex Borealis? un site majeur pour la sécurité de Mars à un étranger..?
- Style et écriture = 3,5/5
Du bon et du moins bon ?
+ positif:
+Un vocabulaire et une mise en scène de Mars amoureuse: comme avec les romans de Graham, beaucoup de descriptions et de détails "mécanisants", des inventions lexicales qui sonnent bien, des organismes comme l'inquisition martienne ou la fameuse tower-preceptory et le système de mentors et leurs leçon d'une maturité impossible au M41 : prouver la faiblesse de la machine quand elle tombe en panne durant leur trajet vers le Prefecture Magisterium, ou le sujet de débat test face aux théories de Bool.
+Une mise en scène qui ne fait pas honte à Dorn/Malcador/Kane avec la symbolique de la rencontre dans un musée à la biologie préhistorique de Terra.. pour décider du sort de Mars gardienne de la préhistoire technologique de l'humanité.
- négatif:
- Ce qui m'a gêné le + = l’absence de dialogues. Descriptions et introspections prennent trop de place même pour une novella. Les réparties du Fléau dans Legion of the Damned du même Sanders sont un regal, mais ici on est littéralement en "apnée" dans de longues descriptions techniques et scénaristiques pour une novella qui certes ne manque pas d'action mais où les échanges vivants entre personnages sont réduits au strict minimum.
- Spoiler:
- Le dialogue sur Terra Dorn/Malcador/Kane est bien fait, mais ensuite on replonge immédiatement dans ce Carrion rendu froid et introspectif par son cerveau à moitié cybernétique qui enlève toute émotion à nos chers Marines d'habitude si sanguins..
Ensuite on a un court dialogue avec l'Hereteck sans suspens, puis.. celui avec Aulus caricatural.
J'ai été soulagé pour Sanders que le Carrion perde et que Dorn se ralie à la logique de Kane et Malcador ; surtout après la performance pour moi décevante d'ADB dans sa griffe d'Horus en mousse.
- Intérêt fluff = 3/5
Comme évoqué ci-dessus:
- Les 1er détails concrets de la formation des techmarines sur Mars
- l'inquisition martienne et un exemple de jugement
- le devenir de Mars "abandonnée" par Dorn et les auteurs BL depuis Mechanicum
- les Kastellan en action
- le principe de la survie artificielle de Mars= à travers les forges polaires Vertex Borealis et Australis.
Mais.. aucune grosse pointure du Mechanicum Noir, ici la Mars corrompue apparaît surtout à travers une série de machines zombies et ici une histoire finalement "d'arrière-plan"; paradoxal = car décidant du sort de Mars mais où ses nouveaux maîtres sont totalement absents et n'ont concrètement aucun visage/dialogue.
= la vision de Mars au M31 est ici réduite à un essentiel éloigné, et ne livre aucune révélation par rapport à la trame principale. (handicap imposé par BL/Goulding?)
- Appréciation personnelle = 3/5
Mitigé comme vous.
Cette novella m'évoque un projet de roman avorté. Comme si les idées, les persos et le BG parfois hyper développées au début, avaient été coupées/réduites dans leur élan et raccourcis à l'essentiel dans un storyboard avec des trous qui se voient trop et une fin aussi vite expédiée que le début avait été ambitieux.
Un Carrion très intéressant mais enfermé par une action omniprésente dans la narration et un récit qui manque cruellement de dialogues mais aussi trop linéaire (Bataille/Terra-briefing/bataille) pour pouvoir véritablement lui laisser place, réduit à l'état d'instrument malcadorien sans autre but que son devoir.
Pourtant rafraîchissant : de reprendre contact avec Mars et l'espoir qu'on la verra (et les persos abandonnés de Graham au tome dans de prochains épisodes; peu importe la forme.
Après son excellent Legion of the Damned, Rob Sanders a enchaîné les œuvres de commandes pour vendre des figs du codex mechanicum. Son Cybernetica me laisse le même goût que le Vorax de Farrer = 2 auteurs dont j’apprécie beaucoup le travail, le soucis du détail et les bonnes idées/intentions fluff-compatibles avec des récits intéressants, mais trop réduits dans le style par un rôle de vendeurs de figs.
- Note globale = 13/20
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