[Lettres de sang 9] – Pour Ultima
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[Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Pour Ultima
Des images tournoyaient en silence dans son sommeil lourd et chimique:
Celles d'un hall d'embarquement caverneux plongé dans les ténèbres, où des collisions et des explosions étouffées éclairaient furtivement un récif de débris de toutes tailles suspendus dans le vide. Baigné par la lumière rouge des éclairages d'urgence, son regard vide observait les cadavres de machines éventrées défiler devant lui, frôlant son habitacle dans un grondement de fonds marins...
Un bruit le réveilla, puis s'échappa aussitôt de sa mémoire.
Sa gorge poisseuse émit un croassement pour amener davantage d'oxygène dans ses poumons endoloris. Combien de temps était-il resté inconscient? Le monde avait cessé de bouger, et sa respiration devint plus régulière.
Essuyant la buée sur l'étroit hublot à quelques cm de son visage, il se contorsionna pour apercevoir son nouvel environnement. Ses yeux explorèrent lentement les recoins d'une salle mal éclairée, notèrent le souffle d'une prise d'air, puis revinrent sur ce qu'il avait pris tout d'abord pour une tâche carbonisée au sol.. même immobile, l'ombre d'une silhouette s'y découpait distinctement.
Sa main se referma prudemment sur la poignée d'ouverture...
-----------------------------------------------
Il retint son geste. La silhouette ne bougeait pas. Mais il s’agissait bien de quelqu’un.
Ignorant la vrille électrique que lui causait son mal de tête, il prit soin d’évaluer la situation tant bien que mal. Premier constat : il respirait correctement, et il était conscient. La preuve en était donnée par la fine buée accumulée sur la partie basse de la vitre blindée lui faisant face. Deuxième constat : aucune attaque ne semblait à envisager dans l’immédiat étant donné les quelques secondes qu’on lui avait laissé pour s’éveiller, observer et poser la main sur l’ouverture interne de son …
… Que faisait-il là ?... se dit-il.
Fermant les yeux à plusieurs reprises, il força sa vision à s’acclimater à la luminosité de l’endroit. Ses facultés d’Astartes reprirent progressivement le dessus. Baissant le regard aussi bas qu’il le put - une lanière sombre parsemée d’électrodes lui ceignant les épaules et le haut du sternum - il constata également qu’il n’était plus dans son armure.
Au lieu de cela, il se trouvait à l’intérieur d’une sorte de caisson de conception visiblement militaire. Aucun signe du chapitre, ni du Corpus Medici de l’Armée Impériale.
Aucun bruit ne filtrait.
Plusieurs diodes luminescentes, émettant tantôt une lueur verte tantôt rouge, parcouraient le haut de son habitacle à quelques centimètres de son visage. L’arrière du sas paraissait pourvu de divers câbles d’alimentation directement reliés à son corps. Il pouvait sentir leur poids derrière sa tête.
Il ramena son regard encore brumeux sur le hublot.
La silhouette à l’extérieur semblait attendre. Figée comme une peinture inquiétante.
- « Hey ! Vous dehors. » vociféra-t-il à travers la vitre.
Cantonnée sur l’hémisphère droit de son champ de vision, l’ombre ne fit aucun mouvement. Il appuya cette fois-ci fermement sur la poignée d’ouverture, mais le sas ne s’ouvrit pas.
Cette maudite migraine ne le lâchait pas.
Mais qu’est-ce qu… ? « Est-ce que quelqu’un m’entends ?! » tenta-il.
Brusquement une liaison audio s’ouvrit à l’intérieur du module dans un crachat saturé.
- « Lieutenant Lizzaro. » Prononça une voix étrangement harmonieuse.
- « Par le Trône qui êtes-vous ?! Qu’est-ce que je fous ici ?! » Dit-il de manière autoritaire.
- « Calmez-vous Lieutenant. Vous n’êtes pas en danger. »
- « Vous avez intérêt à m’expliquer ... Où sont mes hommes ?! … » S’énerva-t-il. «Faites-moi sortir!»
Un nouvel éclair de douleur lui traversa le crâne. Beaucoup plus violent et pénétrant.
--Calmez-vous Hector -- La voix connaissant donc son prénom.
--Vous êtes sur R4-6, 5ème satellite de Mars Magna. --
Il reconnut immédiatement le savoir-faire télépathique qui était en œuvre dans son esprit.
- « Cessez vos méthodes immédiatement. Je ne suis pas un de vos apprentis cobayes ! » Peina-t-il à prononcer.
- « Très bien. C’était la seule façon de vous calmer. Mais ne me forcez pas à recommencer. » lui répondit l’homme.
L’étau de sa douleur crânienne se désamorça doucement, en même temps que cette désagréable sensation d’intrusion. L’inconnu se présenta alors :
- « Je suis Meknès. Techno-archiviste. Vous vous trouvez actuellement en observation. Et c’est moi qui m’occupe de vous. »
- « Pourquoi vous cachez-vous dans l’ombre? Montrez-vous. » Répliqua Hector.
- « Personne ne se cache Lieutenant. » Assura la voix.
Marquant un temps d’arrêt, la voix profonde et calme du télépathe repris.
- « Vous êtes ici suite à votre mission à bord du Sword of Justice. Vous en rappelez-vous Lieutenant Lizzaro ? Pouvez-vous me raconter ce qu’il vous est arrivé ? »
A la mention du vaisseau, un flash mémoriel se matérialisa à nouveau dans l’esprit du space marine.
Il se revoyait dans son armure complète Terminator noire et argent. La cloison étanche de leur transporteur d’assaut venait de se fermer grâce à ses vérins hydrauliques. Ses deux frères de combat à ses côtés, eux-mêmes revêtus de leurs armures tactiques dreadnought immaculées. Leurs casques de combat équipés, les sceaux de pureté accolés sur leurs plastrons d’adamantium, ils étaient l’élite de leur chapitre - et l’arme dévastatrice de la Deathwatch.
Hector frissonna en même temps qu’il se souvenait de la poussée soudaine d’adrénaline lorsque le stormraven s’arracha de la piste d’envol. Dans l’excitation de sa vision, il ne put cependant bouger ses jambes, étrangement bloquées dans le bas de son caisson.
Ses souvenirs affluèrent petit à petit. Et sa mission lui revint alors.
Se remémorant son but initial, Hector Lizzaro perdit alors patience. Il ne pouvait rester enfermé ici ! L’objectif qu’il lui était assigné était beaucoup trop important. Crucial même pour le destin d’Ultima. Il fallait s’exfiltrer au plus vite. Même affecté au service de l’Ordo Xenos, il ne pouvait pas laisser sa patrie, et sa planète d’origine, sous la coupe d’une telle menace.
Mais comment ce Meknès était-il au courant de son identité et du nom du vaisseau sur lequel il se rendait? Très peu de personnes connaissaient l’existence de ce navire de recherche militaire.
Allons mon vieux ! Il lit dans ton esprit rappelle-toi. Il a sondé ta mémoire.
Tout est compromis. Il faut…
- « Lieutenant ? Revenez avec moi. » Trancha le psyker. « Ne vous renfermez pas dans vos pensées. Vous avez subi de graves traumatismes. C’est pour cela que vous êtes ici. »
- « Meknès, ou qui que vous soyez réellement, je n’ai rien à vous dire. » Rétorqua-t-il.
« Faites-moi sortir d’ici. » Continua-t-il sur un ton de défiance.
Pendant qu’il prononçait ces mots, ses yeux balayaient sa prison de métal. Le caisson le retenait prisonnier tout en le maintenant en vie. Mais depuis combien de temps était-il là ?
Il tenta encore de mouvoir ses jambes engourdies mais elles lui paraissaient comme figées dans du plastacier. Ses pieds n’étaient d’ailleurs pas visibles dans l’obscurité de son module médical.
Tournant légèrement les épaules sur la gauche, il essaya ensuite d’utiliser son corps comme levier pour forcer l’ouverture du sas. Il se cambra ensuite et poussa en avant avec ses genoux. En vain.
A force de se démener, ses membres commencèrent à lui faire mal. Il essaya de se calmer, mais son esprit n’était pas tranquille.
Quelque chose n’allait pas.
Cette maudite silhouette immobile à quelques mètres de lui ne lui disait rien de bon. Malgré la légère distorsion, certainement liée aux lampes à phosphore, elle paraissait être d’une grande carrure. Supérieure à celle d’un humain standard à vrai dire.
- « Je vous vois, vous savez ». Adressa-t-il à l’ombre.
- « A qui parlez-vous Lieutenant Lizzaro ? Il n’y personne. »
- « Cessez de mentir Sorcier ! »cria-t-il. L’impression d’une sinistre mascarade commençait à s’insinuer lentement dans son esprit fatigué.
« Pour qui travaillez-vous réellement ? Vous êtes là pour dépecer mon esprit et me soutirer des informations? C’est cela !? »
Un léger soupir se fit alors entendre à l’intérieur de l’habitacle. Son interlocuteur marqua à nouveau une pause dans leur échange. Puis il reprit d’un ton grave :
- « Hector. Je vais vous dire quelque chose. Quelque chose que je vous ai déjà dit en vérité. » commença-t-il
« Nous nous sommes déjà entretenus vous et moi. Ce n’est pas la première fois que nous avons cette discussion. »
- « Qu’est ce que vous racontez ? Quelle est cette folie… ?»
Reprenant sur un rythme plus rapide afin de ne pas laisser la place à son interlocuteur de répondre, Meknès insista.
- « Vous êtes ici depuis trente-huit ans, Hector. C’est moi depuis ce temps qui répond de votre suivi médical et psychologique. »
- « Qu…quoi ?! » eut-il à peine le temps de dire. Son regard commençant à se perdre. Ses pupilles se dilatant sous le coup de l’incompréhension.
- « Nous vous avons récupéré dérivant dans l’espace, inconscient, dans votre armure fortement endommagée. Heureusement pour vous, il s’agissait d’un modèle Indomitus. Et, même délabrée, elle a pu vous maintenir miraculeusement en vie pendant votre stase. »
- « NON. Ce n’est pas possible. Je suis Hector Li… » commença-t-il. Le souffle lui manquant soudain.
- « Oui vous êtes Hector Lizzaro. Lieutenant du Cercle, IIIème compagnie de la Raven Guard. Et agent de la Deathwatch depuis vos cinquante-six ans. Décoré à vingt trois reprises, dont de l’Imperial Star. »
Le psycher poursuivit son récit. Le ton de sa voix devenant soudainement plus mélancolique.
- « Cela fait pratiquement quarante années que je veille sur vous Hector. Quatre décennies. Et vous n’avez toujours pas guéri. Chaque fois que je vous extrais de votre sommeil, votre esprit ne se réinsère pas dans la réalité. Mes capacités me permettent de nous faire revivre tous deux votre arrivée sur le Sword of Justice ; puis nous revivons le déroulement de votre histoire. Malheureusement nous n’arrivons jamais au bout sans qu’un choc final ne vous affecte de plein fouet. Votre esprit me rejette alors systématiquement ; et votre amnésie régressive se réinstalle, comme une sorte de défense automatique. Votre âme semble avoir subi un traumatisme au-delà de toute mesure. »
Tétanisé, Hector Lizzaro écoutait la vérité terrifiante de cet homme qu’il ne connaissait pas. Une terrible sensation d’écrasement menaçait de l’engloutir corps et âme. Car il ne doutait plus des propos du télépathe.
A mesure que Meknès revenait sur son passé, le Lieutenant sentit ses souvenirs remonter à la surface des marécages troubles de sa mémoire. La lame glacée d’une sueur froide glissa le long de ses tempes. Et des frissons lui parcoururent l’échine.
Dehors la silhouette sembla elle-même trembler.
Et la douleur revint. Le forçant à fermer les yeux.
--Hector. Nous devons revivre cet épisode ! Et vous délivrer de ce fardeau. Je peux vous aider mais je ne peux pas avancer sans votre aide. Vous seul pouvez aller au bout de votre histoire. –
Concentrant ses efforts pour ré-accéder à la mémoire accidentée de son patient, le psyker astartes augmenta son flux aethérique.
--Lieutenant… ?
Vos supérieurs de la Deathwatch vous avaient assigné à une mission de surveillance sur la lune de votre planète natale, Ultima, dans le Segmentum Tempestus. L’Astropathe de votre station-mère vous a semble-t-il fait part d’un message personnel top-priorité. Le Sword of Justice, un navire de recherche, extrêmement secret de l’OrdoXenos, était de retour après dix ans d’absence. Sans attendre, et sans donner de précisions au reste de vos unités, vous êtes partis à sa rencontre à bord de votre navette avec deux de vos meilleurs hommes.
Votre escouade, et vous, vous êtes déployés dans un hall d’embarquement du vaisseau. Déserté semblait-il. Un vaisseau fantôme. Mais un vaisseau qui paraissait détenir une arme. Une relique de destruction dont le message d’urgence vous avait fait part. Une menace terrible qui n’a cessé de vous hanter depuis le départ !
Que s’est-il donc passé Hector … ? --
Alors que Meknès reprenait le cours des évènements, l’esprit d’Hector Lizzaro se détacha de la réalité.
Tous ses souvenirs lui revinrent alors d’un coup. Simultanément son esprit bloqua alors violemment l’intrusion téléphatique. La puissance employée éjecta si brusquement son hôte que Meknès ne put retenir un cri entre ses dents serrées.
Hector Lizzaro rouvrit les paupières et découvrit ce que son esprit lui occultait jusqu’alors, et à chaque thérapie.
Pas simplement l’horreur de la menace mais également l’état de son corps. Ravagé. Sauvagement mutilées, pratiquement rien ne restait de ses jambes autrefois puissantes. Son torse squelettique, et les moignons de ses cuisses, étaient en réalité enchâssés dans un horrible harnais médical cybernétique lui bloquant tout mouvement.
Ramenant ses bras à hauteur du visage, Hector constata avec effroi l’absence de tout avant-bras. Cautérisés à hauteur des coudes. Il comprit alors ce qui empêchait l’ouverture de son sas.
Il sut alors pourquoi il avait décidé d’actionner le détonateur des ogives nucléaires. Ce vaisseau maudit n’atteindrait pas Ultima !
Alors qu’il venait d’appuyer sur le bouton de mise à feu, il vit alors sa propre silhouette, étrangement projetée au sol par la lumière de l’explosion… une silhouette qui s’imprima à jamais dans sa rétine.
1997 mots
Des images tournoyaient en silence dans son sommeil lourd et chimique:
Celles d'un hall d'embarquement caverneux plongé dans les ténèbres, où des collisions et des explosions étouffées éclairaient furtivement un récif de débris de toutes tailles suspendus dans le vide. Baigné par la lumière rouge des éclairages d'urgence, son regard vide observait les cadavres de machines éventrées défiler devant lui, frôlant son habitacle dans un grondement de fonds marins...
Un bruit le réveilla, puis s'échappa aussitôt de sa mémoire.
Sa gorge poisseuse émit un croassement pour amener davantage d'oxygène dans ses poumons endoloris. Combien de temps était-il resté inconscient? Le monde avait cessé de bouger, et sa respiration devint plus régulière.
Essuyant la buée sur l'étroit hublot à quelques cm de son visage, il se contorsionna pour apercevoir son nouvel environnement. Ses yeux explorèrent lentement les recoins d'une salle mal éclairée, notèrent le souffle d'une prise d'air, puis revinrent sur ce qu'il avait pris tout d'abord pour une tâche carbonisée au sol.. même immobile, l'ombre d'une silhouette s'y découpait distinctement.
Sa main se referma prudemment sur la poignée d'ouverture...
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Il retint son geste. La silhouette ne bougeait pas. Mais il s’agissait bien de quelqu’un.
Ignorant la vrille électrique que lui causait son mal de tête, il prit soin d’évaluer la situation tant bien que mal. Premier constat : il respirait correctement, et il était conscient. La preuve en était donnée par la fine buée accumulée sur la partie basse de la vitre blindée lui faisant face. Deuxième constat : aucune attaque ne semblait à envisager dans l’immédiat étant donné les quelques secondes qu’on lui avait laissé pour s’éveiller, observer et poser la main sur l’ouverture interne de son …
… Que faisait-il là ?... se dit-il.
Fermant les yeux à plusieurs reprises, il força sa vision à s’acclimater à la luminosité de l’endroit. Ses facultés d’Astartes reprirent progressivement le dessus. Baissant le regard aussi bas qu’il le put - une lanière sombre parsemée d’électrodes lui ceignant les épaules et le haut du sternum - il constata également qu’il n’était plus dans son armure.
Au lieu de cela, il se trouvait à l’intérieur d’une sorte de caisson de conception visiblement militaire. Aucun signe du chapitre, ni du Corpus Medici de l’Armée Impériale.
Aucun bruit ne filtrait.
Plusieurs diodes luminescentes, émettant tantôt une lueur verte tantôt rouge, parcouraient le haut de son habitacle à quelques centimètres de son visage. L’arrière du sas paraissait pourvu de divers câbles d’alimentation directement reliés à son corps. Il pouvait sentir leur poids derrière sa tête.
Il ramena son regard encore brumeux sur le hublot.
La silhouette à l’extérieur semblait attendre. Figée comme une peinture inquiétante.
- « Hey ! Vous dehors. » vociféra-t-il à travers la vitre.
Cantonnée sur l’hémisphère droit de son champ de vision, l’ombre ne fit aucun mouvement. Il appuya cette fois-ci fermement sur la poignée d’ouverture, mais le sas ne s’ouvrit pas.
Cette maudite migraine ne le lâchait pas.
Mais qu’est-ce qu… ? « Est-ce que quelqu’un m’entends ?! » tenta-il.
Brusquement une liaison audio s’ouvrit à l’intérieur du module dans un crachat saturé.
- « Lieutenant Lizzaro. » Prononça une voix étrangement harmonieuse.
- « Par le Trône qui êtes-vous ?! Qu’est-ce que je fous ici ?! » Dit-il de manière autoritaire.
- « Calmez-vous Lieutenant. Vous n’êtes pas en danger. »
- « Vous avez intérêt à m’expliquer ... Où sont mes hommes ?! … » S’énerva-t-il. «Faites-moi sortir!»
Un nouvel éclair de douleur lui traversa le crâne. Beaucoup plus violent et pénétrant.
--Calmez-vous Hector -- La voix connaissant donc son prénom.
--Vous êtes sur R4-6, 5ème satellite de Mars Magna. --
Il reconnut immédiatement le savoir-faire télépathique qui était en œuvre dans son esprit.
- « Cessez vos méthodes immédiatement. Je ne suis pas un de vos apprentis cobayes ! » Peina-t-il à prononcer.
- « Très bien. C’était la seule façon de vous calmer. Mais ne me forcez pas à recommencer. » lui répondit l’homme.
L’étau de sa douleur crânienne se désamorça doucement, en même temps que cette désagréable sensation d’intrusion. L’inconnu se présenta alors :
- « Je suis Meknès. Techno-archiviste. Vous vous trouvez actuellement en observation. Et c’est moi qui m’occupe de vous. »
- « Pourquoi vous cachez-vous dans l’ombre? Montrez-vous. » Répliqua Hector.
- « Personne ne se cache Lieutenant. » Assura la voix.
Marquant un temps d’arrêt, la voix profonde et calme du télépathe repris.
- « Vous êtes ici suite à votre mission à bord du Sword of Justice. Vous en rappelez-vous Lieutenant Lizzaro ? Pouvez-vous me raconter ce qu’il vous est arrivé ? »
A la mention du vaisseau, un flash mémoriel se matérialisa à nouveau dans l’esprit du space marine.
Il se revoyait dans son armure complète Terminator noire et argent. La cloison étanche de leur transporteur d’assaut venait de se fermer grâce à ses vérins hydrauliques. Ses deux frères de combat à ses côtés, eux-mêmes revêtus de leurs armures tactiques dreadnought immaculées. Leurs casques de combat équipés, les sceaux de pureté accolés sur leurs plastrons d’adamantium, ils étaient l’élite de leur chapitre - et l’arme dévastatrice de la Deathwatch.
Hector frissonna en même temps qu’il se souvenait de la poussée soudaine d’adrénaline lorsque le stormraven s’arracha de la piste d’envol. Dans l’excitation de sa vision, il ne put cependant bouger ses jambes, étrangement bloquées dans le bas de son caisson.
Ses souvenirs affluèrent petit à petit. Et sa mission lui revint alors.
Se remémorant son but initial, Hector Lizzaro perdit alors patience. Il ne pouvait rester enfermé ici ! L’objectif qu’il lui était assigné était beaucoup trop important. Crucial même pour le destin d’Ultima. Il fallait s’exfiltrer au plus vite. Même affecté au service de l’Ordo Xenos, il ne pouvait pas laisser sa patrie, et sa planète d’origine, sous la coupe d’une telle menace.
Mais comment ce Meknès était-il au courant de son identité et du nom du vaisseau sur lequel il se rendait? Très peu de personnes connaissaient l’existence de ce navire de recherche militaire.
Allons mon vieux ! Il lit dans ton esprit rappelle-toi. Il a sondé ta mémoire.
Tout est compromis. Il faut…
- « Lieutenant ? Revenez avec moi. » Trancha le psyker. « Ne vous renfermez pas dans vos pensées. Vous avez subi de graves traumatismes. C’est pour cela que vous êtes ici. »
- « Meknès, ou qui que vous soyez réellement, je n’ai rien à vous dire. » Rétorqua-t-il.
« Faites-moi sortir d’ici. » Continua-t-il sur un ton de défiance.
Pendant qu’il prononçait ces mots, ses yeux balayaient sa prison de métal. Le caisson le retenait prisonnier tout en le maintenant en vie. Mais depuis combien de temps était-il là ?
Il tenta encore de mouvoir ses jambes engourdies mais elles lui paraissaient comme figées dans du plastacier. Ses pieds n’étaient d’ailleurs pas visibles dans l’obscurité de son module médical.
Tournant légèrement les épaules sur la gauche, il essaya ensuite d’utiliser son corps comme levier pour forcer l’ouverture du sas. Il se cambra ensuite et poussa en avant avec ses genoux. En vain.
A force de se démener, ses membres commencèrent à lui faire mal. Il essaya de se calmer, mais son esprit n’était pas tranquille.
Quelque chose n’allait pas.
Cette maudite silhouette immobile à quelques mètres de lui ne lui disait rien de bon. Malgré la légère distorsion, certainement liée aux lampes à phosphore, elle paraissait être d’une grande carrure. Supérieure à celle d’un humain standard à vrai dire.
- « Je vous vois, vous savez ». Adressa-t-il à l’ombre.
- « A qui parlez-vous Lieutenant Lizzaro ? Il n’y personne. »
- « Cessez de mentir Sorcier ! »cria-t-il. L’impression d’une sinistre mascarade commençait à s’insinuer lentement dans son esprit fatigué.
« Pour qui travaillez-vous réellement ? Vous êtes là pour dépecer mon esprit et me soutirer des informations? C’est cela !? »
Un léger soupir se fit alors entendre à l’intérieur de l’habitacle. Son interlocuteur marqua à nouveau une pause dans leur échange. Puis il reprit d’un ton grave :
- « Hector. Je vais vous dire quelque chose. Quelque chose que je vous ai déjà dit en vérité. » commença-t-il
« Nous nous sommes déjà entretenus vous et moi. Ce n’est pas la première fois que nous avons cette discussion. »
- « Qu’est ce que vous racontez ? Quelle est cette folie… ?»
Reprenant sur un rythme plus rapide afin de ne pas laisser la place à son interlocuteur de répondre, Meknès insista.
- « Vous êtes ici depuis trente-huit ans, Hector. C’est moi depuis ce temps qui répond de votre suivi médical et psychologique. »
- « Qu…quoi ?! » eut-il à peine le temps de dire. Son regard commençant à se perdre. Ses pupilles se dilatant sous le coup de l’incompréhension.
- « Nous vous avons récupéré dérivant dans l’espace, inconscient, dans votre armure fortement endommagée. Heureusement pour vous, il s’agissait d’un modèle Indomitus. Et, même délabrée, elle a pu vous maintenir miraculeusement en vie pendant votre stase. »
- « NON. Ce n’est pas possible. Je suis Hector Li… » commença-t-il. Le souffle lui manquant soudain.
- « Oui vous êtes Hector Lizzaro. Lieutenant du Cercle, IIIème compagnie de la Raven Guard. Et agent de la Deathwatch depuis vos cinquante-six ans. Décoré à vingt trois reprises, dont de l’Imperial Star. »
Le psycher poursuivit son récit. Le ton de sa voix devenant soudainement plus mélancolique.
- « Cela fait pratiquement quarante années que je veille sur vous Hector. Quatre décennies. Et vous n’avez toujours pas guéri. Chaque fois que je vous extrais de votre sommeil, votre esprit ne se réinsère pas dans la réalité. Mes capacités me permettent de nous faire revivre tous deux votre arrivée sur le Sword of Justice ; puis nous revivons le déroulement de votre histoire. Malheureusement nous n’arrivons jamais au bout sans qu’un choc final ne vous affecte de plein fouet. Votre esprit me rejette alors systématiquement ; et votre amnésie régressive se réinstalle, comme une sorte de défense automatique. Votre âme semble avoir subi un traumatisme au-delà de toute mesure. »
Tétanisé, Hector Lizzaro écoutait la vérité terrifiante de cet homme qu’il ne connaissait pas. Une terrible sensation d’écrasement menaçait de l’engloutir corps et âme. Car il ne doutait plus des propos du télépathe.
A mesure que Meknès revenait sur son passé, le Lieutenant sentit ses souvenirs remonter à la surface des marécages troubles de sa mémoire. La lame glacée d’une sueur froide glissa le long de ses tempes. Et des frissons lui parcoururent l’échine.
Dehors la silhouette sembla elle-même trembler.
Et la douleur revint. Le forçant à fermer les yeux.
--Hector. Nous devons revivre cet épisode ! Et vous délivrer de ce fardeau. Je peux vous aider mais je ne peux pas avancer sans votre aide. Vous seul pouvez aller au bout de votre histoire. –
Concentrant ses efforts pour ré-accéder à la mémoire accidentée de son patient, le psyker astartes augmenta son flux aethérique.
--Lieutenant… ?
Vos supérieurs de la Deathwatch vous avaient assigné à une mission de surveillance sur la lune de votre planète natale, Ultima, dans le Segmentum Tempestus. L’Astropathe de votre station-mère vous a semble-t-il fait part d’un message personnel top-priorité. Le Sword of Justice, un navire de recherche, extrêmement secret de l’OrdoXenos, était de retour après dix ans d’absence. Sans attendre, et sans donner de précisions au reste de vos unités, vous êtes partis à sa rencontre à bord de votre navette avec deux de vos meilleurs hommes.
Votre escouade, et vous, vous êtes déployés dans un hall d’embarquement du vaisseau. Déserté semblait-il. Un vaisseau fantôme. Mais un vaisseau qui paraissait détenir une arme. Une relique de destruction dont le message d’urgence vous avait fait part. Une menace terrible qui n’a cessé de vous hanter depuis le départ !
Que s’est-il donc passé Hector … ? --
Alors que Meknès reprenait le cours des évènements, l’esprit d’Hector Lizzaro se détacha de la réalité.
Tous ses souvenirs lui revinrent alors d’un coup. Simultanément son esprit bloqua alors violemment l’intrusion téléphatique. La puissance employée éjecta si brusquement son hôte que Meknès ne put retenir un cri entre ses dents serrées.
Hector Lizzaro rouvrit les paupières et découvrit ce que son esprit lui occultait jusqu’alors, et à chaque thérapie.
Pas simplement l’horreur de la menace mais également l’état de son corps. Ravagé. Sauvagement mutilées, pratiquement rien ne restait de ses jambes autrefois puissantes. Son torse squelettique, et les moignons de ses cuisses, étaient en réalité enchâssés dans un horrible harnais médical cybernétique lui bloquant tout mouvement.
Ramenant ses bras à hauteur du visage, Hector constata avec effroi l’absence de tout avant-bras. Cautérisés à hauteur des coudes. Il comprit alors ce qui empêchait l’ouverture de son sas.
Il sut alors pourquoi il avait décidé d’actionner le détonateur des ogives nucléaires. Ce vaisseau maudit n’atteindrait pas Ultima !
Alors qu’il venait d’appuyer sur le bouton de mise à feu, il vit alors sa propre silhouette, étrangement projetée au sol par la lumière de l’explosion… une silhouette qui s’imprima à jamais dans sa rétine.
1997 mots
Dernière édition par MysterJZ le Mer 13 Aoû 2014 - 14:48, édité 1 fois
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Très bien écris, j'ai eu plaisir à lire cela bien que le grade de Lieutenant n'éxistait déjà plus chez les Space Marines quand la Deathwatch a été crée.
Codex Raven Guard
Corax Maître de Guerre - Messages : 6772
Age : 46
Localisation : Délivrance / Lorraine
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Tout d'abord merci pour ta critique. ça fait toujours plaisir.
Pour la question du Lieutenant, autant pour moi. Mais je pense que cela reste "anecdotique", si je peux me permettre, dans la mesure où :
1) - j'aurai pu utiliser un autre grade sans que cela n'affecte le récit ;
2) - on peut également supposer que l'archiviste s'adresse à mon protagoniste-vétéran par son grade de départ (obtenu potentiellement de longue date au sein de son chapitre initial). D'autant plus qu'en présence d'un amnésique, on fait souvent appelle à ses souvenirs/références les plus ancien(ne)s pour s'adresser à lui...^^
Bon maintenant la suite des textes!
Pour la question du Lieutenant, autant pour moi. Mais je pense que cela reste "anecdotique", si je peux me permettre, dans la mesure où :
1) - j'aurai pu utiliser un autre grade sans que cela n'affecte le récit ;
2) - on peut également supposer que l'archiviste s'adresse à mon protagoniste-vétéran par son grade de départ (obtenu potentiellement de longue date au sein de son chapitre initial). D'autant plus qu'en présence d'un amnésique, on fait souvent appelle à ses souvenirs/références les plus ancien(ne)s pour s'adresser à lui...^^
Bon maintenant la suite des textes!
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
J'aime beaucoup le fond de la nouvelle: le traumatisme, le long temps passé dans un caisson... La silhouette...
Sur la forme au niveau des dialogues ce n'est pas toujours clair, tu devrais jeter un œil ici par exemple:
http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php
Pour ma part je trouve ça + lisible sans guillemets.
Sur la forme au niveau des dialogues ce n'est pas toujours clair, tu devrais jeter un œil ici par exemple:
http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php
Pour ma part je trouve ça + lisible sans guillemets.
Ludo Sahaal Scout - Messages : 29
Localisation : Hazebrouck
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
merci bcp.
Figure-toi que je n'avais pas mis de guillemets au départ! lol
C'est ma copine qui trouvait du coup cela bizarre.
On se rend bien compte dans ton lien du rendu. Je vais m'en inspirer. Merci bien. ^^
Figure-toi que je n'avais pas mis de guillemets au départ! lol
C'est ma copine qui trouvait du coup cela bizarre.
On se rend bien compte dans ton lien du rendu. Je vais m'en inspirer. Merci bien. ^^
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Bon récit !..
Tu as pris l'intro au pied de la lettre et passé tous mes pièges narratifs
Très bien trouvé ce scénario de la Deathwatch et cette frontière pas toujours claire entre fidélité à l'Ordo Xenos et à son chapitre d'origine.
Texte bien aéré et lecture fluide, ça passe tout seul.
Quelques remarques:
- Lieutenant: oui, il en a eu dans l'astartes, mais apparemment seulement au M31 (book Betrayal de FW, bataille de calth d'Abnett), temps des légions et pré-codex astartes
- psycher : psyker
- Ultramar (le royaume) se trouve .. dans l'Ultima Segmentum (mnémotechnie )
- il parle d'Ultramar comme de sa patrie.. mais c'est un Raven Guard (j'ai manqué qq chose?)
Belle chute avec la prise de conscience d’Hector de son propre corps en charpie,
(mais finalement, on a aucun détail sur cette fameuse arme ?)
et surtout pour l'utilisation de l'ombre de départ dans l'intro, dans la chute finale de ton histoire.
Tu as pris l'intro au pied de la lettre et passé tous mes pièges narratifs
Très bien trouvé ce scénario de la Deathwatch et cette frontière pas toujours claire entre fidélité à l'Ordo Xenos et à son chapitre d'origine.
Texte bien aéré et lecture fluide, ça passe tout seul.
Quelques remarques:
- Lieutenant: oui, il en a eu dans l'astartes, mais apparemment seulement au M31 (book Betrayal de FW, bataille de calth d'Abnett), temps des légions et pré-codex astartes
- psycher : psyker
- Ultramar (le royaume) se trouve .. dans l'Ultima Segmentum (mnémotechnie )
- il parle d'Ultramar comme de sa patrie.. mais c'est un Raven Guard (j'ai manqué qq chose?)
Ultramar? Ultima? Maccrage? Delivrance? confusion due au choc?psyker a écrit:
...assigné à une mission de surveillance sur la lune de votre planète natale, Ultima, dans le Segmentum Tempestus.
Belle chute avec la prise de conscience d’Hector de son propre corps en charpie,
(mais finalement, on a aucun détail sur cette fameuse arme ?)
et surtout pour l'utilisation de l'ombre de départ dans l'intro, dans la chute finale de ton histoire.
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Salut.
Merci pour ta lecture et ton retour (toujours précis et technique ^^')
Alors pour les origines, il s'agit bien d'un Raven Guard. Et je ne mentionne pas Ultramar. Mais bien ULTIMA. Et c'est bien son monde natal.
Je suis simplement parti du principe que le Segmentum Tempestus était assez grand pour que je puisse me permettre de créer l'existence d'une planète (dont serait issu Hector).
Je modifierai la faute concernant le mot psyker. :
Enfin, concernant la fameuse arme. Le débat reste entier. Cette fin "ouverte" permet de garder le lecteur en haleine et de le laisser, pour le moment, imaginer de quoi il s'agit. Mais si mon texte plait assez, j'envisagerai surement la suite.
Car Meknès a également tout un historique, et toute son importance!
Merci pour ta lecture et ton retour (toujours précis et technique ^^')
Alors pour les origines, il s'agit bien d'un Raven Guard. Et je ne mentionne pas Ultramar. Mais bien ULTIMA. Et c'est bien son monde natal.
Je suis simplement parti du principe que le Segmentum Tempestus était assez grand pour que je puisse me permettre de créer l'existence d'une planète (dont serait issu Hector).
Je modifierai la faute concernant le mot psyker. :
Enfin, concernant la fameuse arme. Le débat reste entier. Cette fin "ouverte" permet de garder le lecteur en haleine et de le laisser, pour le moment, imaginer de quoi il s'agit. Mais si mon texte plait assez, j'envisagerai surement la suite.
Car Meknès a également tout un historique, et toute son importance!
Dernière édition par MysterJZ le Mer 13 Aoû 2014 - 14:51, édité 1 fois
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Mais.. les Raven Guard ont toujours Delivrance comme monde chapitral.. pas Ultima (?)
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Oui je suis d'accord.
Mais rien n'empêche de recruter sur d'autres planètes ou d'autres mondes ^^
Les Ultras ne recrutent pas qu'à Maccrage. Les Salamanders que sur Nocturne... C'est heureusement moins cloisonné que cela 40k.
En l'occurrence Hector Lizzaro est né sur Ultima mais n'a pas fait ses preuves de guerrier à cet endroit... Enfin pour ça faudrait que je transcrive toute son histoire.
Mais rien n'empêche de recruter sur d'autres planètes ou d'autres mondes ^^
Les Ultras ne recrutent pas qu'à Maccrage. Les Salamanders que sur Nocturne... C'est heureusement moins cloisonné que cela 40k.
En l'occurrence Hector Lizzaro est né sur Ultima mais n'a pas fait ses preuves de guerrier à cet endroit... Enfin pour ça faudrait que je transcrive toute son histoire.
“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
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BlooDrunk Modérateur - Messages : 9076
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Texte sympa, avec une touche de mystère, du bon vocabulaire et des descriptions très riches. C'est bien écrit.
J'ai eu un petit coup de mou au milieu mais comme c'est encadré par un début (je vois qu'on a eu à peu près la même idée :p) et une fin très bien, ça va !
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4754
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
Lecture agréable de ton texte . La seule chose qui m'a un peu surpris est le grade de ton Astartes .. Un bon travail
Haut Connétable Uther - Pour les Black Librarians ! Pour le Forum !
Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire
uther33 Maître de Guerre - Messages : 5674
Age : 54
Localisation : Guyenne
Re: [Lettres de sang 9] – Pour Ultima
pour vos avis. ^^
Content que ça ait plu!
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“La connaissance est en elle-même puissance.”
MysterJZ Space Marine - Messages : 225
Age : 44
Localisation : Genève ou sur Prospero...
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